La dernière réunion du Conseil d’administration de la SAR ayant entériné la nomination d’une nouvelle directrice a quelque chose de bizarre. La bataille à fleuret moucheté que se livrent Amadou Ba et son fils Khadim Bâ autour de l’entreprise LOCAFRIQUE a déteint gravement sur la rencontre, en ce sens qu’aussi bien les administrateurs désignés par le père que ceux du fils ont pris part à cette rencontre pourtant d’une grande importance.
C’est vraiment la guerre des «BA» à LOCAFRIQUE. Et le conflit est loin d’avoir fini par un traité de paix mais en queue de poisson. Il sort du prétoire et emprunte les chemins rugueux des affaires notamment dans le conseil d’administration de la Sar. Le 11 novembre dernier, le Gouvernement qui est l’actionnaire majoritaire a désigné un nouveau directeur pour remplacer Serigne Mboup.
Naturellement, les administrateurs désignés par Amadou Bâ le père, qui avaient déjà droit de cité, sont convoqués. Mais aussi rocambolesque que cela puisse paraître dans ce qui oppose le PCA de Locafrique Amadou Ba et son directeur général de fils Khadim Bâ, le dernier nommé reprend le dessus, adoubé par la cour d’appel.
Sans être convoqués, Samuel Sarr et Khadim Bâ débarquent, au nom de cette décision de justice les rétablissant dans leurs droits. Le Conseil d’administration drivé par Diène Faye n’avait plus qu’à constater le fait. Contre mauvaise fortune, bon cœur, il se résigne à laisser les deux groupes prendre part à la réunion. Il entérine ainsi la nomination de Marième Ndoye Decreane, seul point à l’ordre de jour.
Devant les représentants de Ba fils et de Ba père. C’est que la convocation du Conseil a précédé la dernière décision de justice prise en faveur du directeur général Khadim Ba. Dans les médias, confusion totale. Ba père sort un communiqué pour battre en brèche les arguments de son fils distillés dans la presse faisant état de son retour en grâce au sein du Ca. «En ma qualité de Pca de Locafrique, j’informe l’opinion nationale et internationale, que contrairement aux informations mensongères véhiculées dernièrement par une certaine presse, je demeure administrateur de Locafrique avec M. Mamadou Diop, M. Amadou Sy et M. Michel Boreelli conformément aux dernières décisions de justice. D’ailleurs, nous avons été convoqués en tant qu’actionnaires et avons donc assisté au dernier Conseil d’administration tenu le 11 novembre 2020.
Cette session avait pour seul objet la nomination de la nouvelle Directrice Générale et le départ de Monsieur Serigne Mboup», a soutenu Ba père déclarant à qui veut l’entendre que tout le reste n’est que pure désinformation et affabulation. «Vous remarquerez avec moi que cela invalide de manière formelle les déclarations saugrenues de M. Khadim Ba selon lesquelles le poste de DGA, pourtant supprimé le 20 mars 2020, a été restauré», a-t-il ajouté. Qui donc est le représentant légal de LOCAFRIQUE au CA de la Sar ? Quoi qu’il en soit, le conseil d’administration est historique et inédit.
L’Etat étant majoritaire avait les coudées franches pour valider la nomination de la dame. Mais n’eût été cela, on aurait assisté à une autre chienlit à la Sar qui va continuer à abriter ce conflit familial aux relents de règlement de comptes entre associés.
par Pape Samba Kane
REMANIEMENT, ET SI ON ALLAIT AU-DELÀ DE L’ANECDOTIQUE ?
EXCLUSIF SENEPLUS - Le dépeuplement de son entourage politique de Dansokho, Tanor et Bruno Diatta a sûrement poussé Macky Sall, d'extraire du dialogue national ceux qui lui paraissaient pouvoir repeupler qualitativement son environnement immédiat
« Nous sommes devenus une culture beaucoup plus visuelle, qui pense en termes de spectacle, de bruit, de conflit » Barack Obama *
Le fait le plus commenté, parce qu’il faut bien en convenir, le plus notable dans le dernier réaménagement du gouvernement –- suite logique des conclusions du dialogue national politique sous la conduite du général Mamadou Niang –-, est le retour quelque peu inattendu dans le giron présidentiel, du leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, sorti deuxième à la dernière élection présidentielle. – Pour la petite histoire, il en était à sa troisième tentative, c’est dire qu’on a affaire à un vétéran de la politique avant l’heure, c’est-à-dire avant d’en avoir l’âge. Il atterrit à la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE), en remplacement de Mme Aminata Touré, Mimi, et envoie deux de ses lieutenants au gouvernement. Autre fait, moins souligné, mais notable cependant, l’entrée au gouvernement d’Oumar Sarr, dissident du PDS, leader du Parti des Libéraux et Démocrate (PLD), dont la dissidence a été déclenchée par la confusion entretenue dans les rangs du Parti démocratique sénégalais par l’entêtement du président Wade à porter son fils à la tête de sa formation, jusqu’à la priver de candidat à l’élection présidentielle de 2019.
Beaucoup de choses ont été dites sur ce remaniement très politique finalement, là où, et je me demande pourquoi, on semblait attendre autre chose – comme si presque tous ceux entrés dans des gouvernements en tant que technocrates, depuis Diouf, n’étaient devenus des politiques purs et durs, les exemples foisonnent ! - . Et, à bon droit, des interprétations ont été fournies sur tel ou tel départ, telle arrivée ou telle mise en attente d’untel –- parce que les négociations pour sa cooptation auraient achoppé. Tout cela est recevable ; vraies informations ou, hélas !, fausses allégations ; interprétations vraisemblables ou, encore hélas, carrément fantaisistes ! Recevable, oui, parce que, hélas encore !, ce que notre regretté confrère, Babacar Touré, a appelé « Les médias de la surenchère » a pris le pouvoir dans l’espace médiatique, pris le pas sur les médias traditionnels tant qu’il les tire vers ses pratiques brouillonnes gourmandes de clics ; voire, pour certains, irresponsables, si l’on considère tout ce qui a été annoncé de faux dans cette affaire – notamment sur Malick Gakou, Abdoulaye Baldé, Samuel Sarr et d’autres. Et il semble qu’il faille en prendre son parti. Puisque c’est de « ça » qu’on dispose pour animer notre espace publique, eh bien, il faut faire avec « ça » !
Entendons-nous, faire avec, dans mon entendement, ne veut absolument pas dire subir le diktat de la surenchère. Il faut, je crois, au risque de paraître prêcher dans le désert, essayer de faire entendre, en toute humilité, un autre son de cloche que celle d’une foire à la suroffre médiatique. Faire sa part, comme le colibri – l’allégorie est bien connue- – lors de l’incendie de la forêt. Cette quête, je dois dire que je l’ai trouvée dans la chronique de Mamoudou Ibra Kane d’i Média du 20 novembre, telle que reprise par seneweb. Mamoudou y passe en revue la relation entre les deux principaux protagonistes, Macky Sall et Idrissa Seck, de cet épisode, premier d’une longue chronique politique qui commence à s’écrire sous nos yeux, avec en filigrane, un portrait psychopolitique de Seck, qui éclaire bien des aspects de cette intrigue de haut vol, et d’en appréhender les suites possibles. L’analyse, l’exégèse politique n’est pas une science exacte – et personne ne pourra jamais dire un jour : « Eureka, j’ai trouvé », voici pourquoi Seck et Sall se sont retrouvés ! -, mais il me semble, aujourd’hui plus que jamais, que ce genre d’effort est une obligation pour ceux qui s’y appliquent.
C’est dans cette obligation que s’inscrit ce modeste papier qui se propose d’aller au-delà de l’anecdotique, du spectaculaire, de «la « surenchère ». Nous allons essayer de comprendre, non pas tout ce qui tourne autour, se cache ou se trame derrière les décisions éminemment politiques bouclées lors du long week-end du Gamou (du jeudi 29 octobre au dimanche 1er novembre) par le président de la République, chef de file de la Coalition Benno Bokk Yaakaar, mais d’attirer l’attention sur un fait des faits que l’on ne peut exclure d’une observation attentive de la situation politique présente et à venir du président Sall, conséquemment de toute décision qu’il prendrait.
Depuis 2019, au sortir de l’élection présidentielle, les événements à incidences politiques les plus importants intervenus autour du président Sall –- si l’on exclut la suppression du poste de Premier ministre, qui, d’ailleurs, s’inscrit dans une autre perspective que celle qui nous occupe ici, sauf si elle a servi à préparer ce remaniement –- sont les décès d’Ousmane Tanor Dieng et d’Amath Dansokho. Ces deux ténors politiques, hommes de terrain expérimentés et intellectuellement outillés, largement « aînés » du chef de l’État, alliés politiques loyaux, jouaient de leur vivant un rôle stabilisateur auprès de Macky Sall, de conseiller écouté et respecté. Le président lui-même n’a pas manqué de le souligner avec force lors de l’éloge funèbre dédié à Tanor à l’aéroport à l’arrivée de sa dépouille et après le décès de Dansokho, avec autant de force. Insistant sur le fait qu’ils étaient des conseillers privilégiés pour lui.
Une pensée présidentielle se nourrit de conseils et d’avis éclairés, les hommes dans sa proximité devant être de qualité – intrinsèquement – et disposer d’une expertise ou d’une expérience avérée dans leur domaine, et au-delà. - Même la disparition de Bruno Diatta pourrait être ajoutée à cette proposition : quoique dans un autre registre, le protocole a tout à voir avec la sécurité présidentielle, celle-ci étant un élément stabilisateur essentiel pour un chef d’État. Bien plus signifiant, le président, dans l’hommage qu’il a rendu à Bruno Diatta, le jour de son enterrement, a révélé qu’il était, également, un conseiller notablement appréciable pour lui, au-delà de son rôle diplomatique éminent.
Sur le plan politique, la disparition de ces deux alliés majeurs au sein de la coalition présidentielle BBY, et du grand diplomate - un demi-siècle de proximité avec le sommet du pouvoir - a dû laisser un vide béant dans la garde rapprochée cérébrale dont Macky Sall a bien besoin aujourd’hui, beaucoup plus qu’entre 2012 et 2019. Avec une échéance 2024 assurément pas comme les autres, le dépeuplement de son entourage politique de tels éléments – en une année 2019 – -2020, la plus dure de ses huit ans de règne –- l’a sûrement poussé, d’abord à initier ce dialogue national qui a dû lui permettre d’évaluer le personnel politique sénégalais, ensuite d’en extraire ceux qui lui paraissaient pouvoir repeupler qualitativement son environnement immédiat, dans une perspective connue de lui seul, mais dont on ne peut exclure un réarmement politique d’ordre conceptuel, avant même une revue des troupes, et leur mobilisation pour les batailles décisives, pas seulement électorales, à venir.
Idrissa Seck n’est pas Ousmane Tanor Dieng. Il n’a pas une expérience équivalente en durée de la gestion de l’État dans la proximité avec son chef, mais seulement parce qu’il n’est pas resté dans cette position aussi longtemps que le sphinx socialiste ; cependant, il a occupé les mêmes fonctions, dans une intimité encore plus grande avec son chef, quand il était ministre d’État, directeur de cabinet du président Wade, puis Premier ministre, ce que n’a pas été Tanor ; et en tant qu’homme d’appareil, Idrissa Seck, directeur de campagne électorale présidentielle de Wade, déjà en 1988, à 29 ans, a une expérience plus étoffée – il est, aujourd’hui, du personnel politique actif, l’un des plus expérimentés. Oumar Sarr n’est pas Amath Dansokho, tant s’en faut, mais de l’apparatchik communiste, il tient la combativité, certes plus débonnaire, mais non moins redoutable, et son expérience d’homme d’appareil est bien assise – de tous les numéros deux du PDS que Wade a broyés depuis Fara Ndiaye, il est le seul à avoir anticipé le couperet pour partir avec une part considérable de ce qui restait d'apparatchiks chez leur mentor.
Mais pour comprendre la substitution des uns aux autres que nous suggérons ici, dans leurs rôles plausibles auprès du Président Macky Sall, il faut garder en tête que s’opère, depuis 2000, un renouvellement générationnel de la classe politique sénégalaise. Autant Seck et Sarr ne sont pas Dieng et Dansokho, autant Sall n’est pas Diouf, encore moins Wade, qu’il reconnaît comme son maître, et dont Idrissa Seck fut le sherpa attitré, politiquement créatif, si on pense à son rôle décisif, historiquement reconnu, dans l’accession au pouvoir de Wade en 2000, avec sa fameuse Marche bleue.
Ces deux-là, Idrissa Seck surtout, Macky Sall aura besoin qu’ils murmurent à son oreille, même si le président n’est pas complètement démuni de ce point de vue. Dépeuplée par la disparition des ténors évoquée tantôt, sa proximité intellectuelle et politique n’en est pas un désert cependant. Mahmoud Saleh, qui semble avoir pris du grade dans le jeu de chaises musicales entre Augustin Tine et lui induit par le remaniement, reste bien en place, ainsi d’ailleurs que le dernier nommé, l’ancien ministre des Forces armées, qui n’est pas le dernier venu, non plus. Le redoutable Saleh est d’ailleurs déplacé sur le terrain à un poste stratégique, une sorte de tour de contrôle où rien ne lui échappera du jeu autour du président.
Nous ne nous arrêterons pas trop sur Oumar Sarr, son rôle au gouvernement se fondra dans la masse après les premiers tapages médiatiques, et s’il se retrouve à jouer les Dansokho auprès de Sall, il aura plus de chance de le faire trop de sans vagues – même en comptant avec le turbulent entourage juvénile du président, armé presque seulement de sa « légitimité historique » dans l’avènement de « Macky Sall président », et qui ne se laisse pas oublier quand des « non-historiques » prennent trop de place dans son espace … vital – proprement ! Idy, lui, parce que c’est Idy – avec son background politique lourd –-, en plus, haut perché à la présidence de la troisième institution du pays, aura à chaque instant les projecteurs braqués sur son moindre cillement. Aussi bien par cette famille BBY à laquelle il appartient, et dont il s’était éloigné, que par les Sénégalais lambda. Parce qu’en lui donnant ce « travail » au CESE, essentiellement pour sceller leur rapprochement politique qui ouvre bien des possibles, Macky Sall ne le soustrait pas à l’obligation d’y bien travailler, et de faire de cette institution autre chose que ce qu’il décriait tantôt, où y faire autrement que ce qu’y faisaient les autres avant lui.
C’est impératif pour démentir toute la harangue spéculative sur ce rapprochement qui ne serait une histoire que de sinécures. Alors que, depuis que Macky Sall est président, donc, forcément, prestidigitateur politique, comme Abdou Diouf auquel il a emprunté son style (taiseux sur ses intentions, voire trompeur : deux semaines avant de chambouler son équipe, il déclarait : « je n’aime pas les remaniements » –- parce qu’ils lui faisaient perdre des amis, dit-il), rien d’aussi éminemment politique n’est sorti de son chapeau que ce dernier renversement de l’échiquier dont les répercussions porteront jusqu’après 2024. D’une façon ou d’une autre, ces événements qui nous occupent aujourd’hui opéreront sur tout autre survenant dans le champ politique d’ici là.
Autant dire que le sort de notre pays, au cours des dix ans à venir, au moins, est très intimement lié à ce qui vient de se passer avec ce remaniement. Sur sa tour de contrôle, où, il a été muté, comme on l’a dit tantôt, par un Macky Sall « "surlucide »", Mahmoud Saleh ne devrait rien manquer du replacement des pièces sur l’échiquier renversé. Le trotskyste, concepteur du « coup d’État rampant » qui explosa l’entente séculaire Wade/Idy et tombeur très lointain de
Mimi Touré (son œuvre ayant commencé en 2014, déjà – revisitons les archives), sera, dans la nouvelle combinaison entre Seck et Sall, une sorte de fléau de la balance, responsable du nécessaire équilibre entre ce qu’Amadou Lamine Sall appelle « la lucidité métallique »** de Macky Sall et l’irrécusable et flamboyante créativité d’Idrissa Seck. Il se dit, cependant, que Saleh aurait beaucoup pesé sur la balance lors des discussions ayant abouti au rapprochement des deux déjà vieux compagnons politiques.
Alors, se pencher sur ces manœuvres de haut vol, en tant qu’observateur de la vie politique, pour privilégier l’anecdote, le sensationnel, voire la colère contre des gens qui, après tout, strictement comme cela se fait dans le monde entier, ne font que leur métier – politicien -, est de mon point de vue symptomatique d’une étourderie inexcusable pour qui aurait pour souci seulement d'éclairer l'opinion. En lui fournissant des éléments de réflexion, qui, certes, ne sont ni la Bible ni le Coran. En sus, en politique, ce qui est vrai aujourd’hui peut, demain, ne plus l’être.
Pour le rôle de conseiller privilégié imaginé ici pour le nouveau président du CESE, tel que le regretté ancien président du Haut-Conseil des Collectivités territoriales le remplissait auprès du chef de l’Etat, on peut penser que les difficultés seront, sinon moindres, au moins gérables, loin des projecteurs médiatiques. Si Idrissa Seck et le président ont pu se parler, en toute discrétion, pendant si longtemps que cela a été dit, pour concocter cette combinaison inattendue, surprenant totalement leur monde, maintenant qu’ils sont redevenus des alliés politiques, que le patron de Rewmi dirige la troisième institution du pays, ils ne devraient pas rencontrer de difficultés majeures pour dérouler leurs projections, quelles qu’elles soient. Desseins dont on peut, raisonnablement, penser qu’ils enjambent les prochaines élections locales – même sans exclure qu’ils les intègrent, ainsi d’ailleurs que les prochaines législatives. En politique, tout se tient, bien évidemment, et on parle de projections jusqu’ en 2024 et au-delà.
*Interview à France 2, avec François Busnel, à l’occasion de la sortie du tome 1 de son autobiographie : « Une terre promise)
**« En l’an 2068 : conversation avec le président Macky Sall », m.maafrique.com
COUP DE MASSUE SUR LE TOURISME
Le report de la saison touristique à février 2021 plonge le Capskiring et toute la zone touristique dans le désarroi total
Le report de l’ouverture du Club Méditerranéen au mois de février 2021 rime avec désespoir, désarroi des populations de Capskiring et environs. Avec ce report de la saison touristique c’est un coup de massue qui leur tombe sur la tête. On s’achemine ainsi vers un lendemain incertain pour les populations de la région pour la plupart accrochées au tourisme devenu un poumon de l’économie régionale.
C’est un coup dur pour le tourisme en Casamance. Le report de la saison touristique à février 2021 plonge le Capskiring et toute la zone touristique dans le désarroi total. Après huit mois de chômage, les travailleurs évoluant dans le secteur nourrissaient l’espoir de retrouver leur poste en décembre mais voilà que le Club Med, locomotive de ce tourisme en Casamance, annonce le report de l’ouverture de ses bases au Capskiring au 14 février 2021.
La surprise et l’inquiétude enflent chez les acteurs dans toute cette zone. Aujourd’hui cette nouvelle du report qui tombe comme un coup de massue sur la tête des acteurs exacerbe le désarroi qui est le sentiment le mieux partagé. «Nous avons été surpris et inquiets parce que les conséquences sont lourdes pour toute la Casamance et plus particulièrement pour les populations du Kassa car le Club Med est le poumon du tourisme en Casamance. C’est difficile, il y’a un désespoir total pour toutes les populations de la région», déplore Lamine Diop Sané, président des guides touristiques de la région de Ziguinchor.
Abattues et déçues, les populations du Cap-Skiring de Diembering de Kabrousse le sont aujourd’hui ; elles qui parlent de désespoir après ce report de la saison touristique qui a fini d’imprimer un désespoir total. Au Cap-Skiring et environs, c’est un lendemain incertain qui attend les populations qui vivent de l’économie du tourisme.
LA SECTION SAES FASEG MET LA PRESSION SUR LE RECTEUR
La Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Ucad (Faseg) risque de connaitre des perturbations.
La Faculté des sciences économiques et de gestion de l’Ucad (Faseg) risque de connaitre des perturbations.
Pour cause, la section Saes (Syndicat autonome de l’enseignement supérieur) a décidé de mettre la pression sur le Recteur après avoir constaté un «retard depuis 21 mois sur la production des arrêtés de recrutement de neufs enseignants-chercheurs» et menace de cesser les activités pédagogiques.
«La section tiendra le Recteur pour responsable de toutes les perturbations qui pourront découler de son refus de produire les arrêtés. Elle se réserve le droit d’arrêter toutes les activités pédagogiques et de tenir un point de presse pour informer l’opinion si la situation n’évolue pas dans un délai de 48 heures», rapporte un communiqué parvenu à notre rédaction hier, lundi 23 novembre. La décision a été prise à l’occasion de leur assemblée générale extraordinaire tenue jeudi dernier, 19 novembre.
En effet, selon la section Saes Faseg, «ces recrutement, pilotés par les commissions internes, ont été validés par toutes les instances délibérantes de la faculté (assemblée de département et assemblée de faculté)».
Toutefois, à l’en croire, «malgré la validation de la procédure par lesdites assemblées, elle constate avec regret, le refus du Recteur de produire les arrêtés de recrutement». La section Saes Faseg rappelle que «la faculté fonctionne avec des effectifs pléthoriques et un taux d’encadrement en deçà des normes universitaires. Et, cette situation risque de s’empirer avec l’arrivée des nouveaux bacheliers.
A cet effet, la section exige du Recteur la mise à disposition immédiate des arrêtés de recrutement».
L’UEMOA PASSE A LA LOUPE 116 TEXTES ET 12 PROJETS
La Commission de l’Uemoa) et les cadres des différents secteurs impliqués passent en revue lundi 23 novembre et ce, jusqu’au 27 courant, le niveau de mise en œuvre des réformes, des politiques, des programmes et projets de l’Uemoa
La Commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) et les cadres des différents secteurs impliqués passent en revue depuis hier, lundi 23 novembre et ce, jusqu’au 27 courant, le niveau de mise en œuvre des réformes, des politiques, des programmes et projets de l’Uemoa.
La 6ème édition de la revue technique annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires au Mali, par visioconférence, s’est ouverte depuis hier, lundi 23 et ce, jusqu’au 27 novembre 2020. A l’ouverture de cette 6ème édition organisée par vidéoconférence, le directeur général du secteur financier et de la compétitivité, Bamba Kâ de préciser que «dans le cadre du volet technique de l’édition 2020, 116 textes communautaires et 12 projets seront évalués».
Il a soutenu que les trois nouveaux textes introduits portent sur la fiscalité intérieure et le régime préférentiel communautaire. M. Ka de souligner que ladite cérémonie demeurait une source de réconfort et justifiait toute l’attention accordée par l’Etat du Sénégal au volet intégration dans le cadre de la relance économique post Covid-19 à travers le programme d’actions prioritaires ajusté et accéléré (Pap2a) du Plan Sénégal Emergent (Pse).
Au finish, il s’agit d’apporter des solutions idoines dans l’amélioration de la compétitivité des économies nationales tout en permettant aux populations de l’union de bénéficier des fruits de l’intégration régionale.
Selon M. Ka, ledit exercice édifiera également les acteurs sur la nature des difficultés et des contraintes rencontrées par les services ministériels pour conduire à bout les réformes et les projets de l’Uemoa. Pour lui, au terme de l’évaluation, le taux moyen de mise en œuvre des réformes communautaires était ressorti à 77, 9% et 70, 4% pour l’exécution des programmes et projets. Le présent exercice devra également déboucher sur un mémorandum qui sera présenté lors du volet politique réunissant le président de la commission de l’Umoa et l’ensemble des ministres concernés par les réformes et projets.
UN AIR DE DEJA VU !
Le nouvel accord signé entre la ministre espagnole des affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya et Aïssata Tall Sall pour le rapatriement de Sénégalais illégalement entrés en Espagne, n’est pas une démarche nouvelle entre le Sénégal et un pays de l’Ue
Le nouvel accord signé ce week-end entre la ministre espagnole des affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya et son homologue sénégalais, Aïssata Tall Sall pour le rapatriement de Sénégalais illégalement entrés en Espagne, n’est pas une démarche nouvelle entre le Sénégal et un pays de l’Union européenne. Dans le passé, des accords similaires avaient été signés avec des pays comme la France ou encore l’Espagne et l’Union européenne de manière générale. Le constat est qu’ils n’ont jamais permis de mettre un terme à la migration irrégulière. Au contraire !
«Quiconque emprunte les routes illégales devra retourner dans son pays. Les migrants clandestins de nationalité sénégalaise qui arrivent en Espagne seront renvoyés dans leur pays ». Ces mots sont de la ministre espagnole des affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya qui était en visite, ce week-end à Dakar, occasion à laquelle, elle a rencontré la nouvelle ministre des affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sall.
En plus des mesures sécuritaires décidées lors de cette entrevue (un navire et un avion qui viennent s’ajouter au dispositif de patrouille existant depuis 2006), les deux parties se sont aussi engagées à s’investir dans d’autres domaines comme l’a signalé le Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extérieur, Moïse Sarr, sur sa page Facebook. Il s’agit notamment de mesures liées à la protection sociale de Sénégalais régulièrement établis en Espagne. Cependant, il est à signaler qu’en dépit des nombreux accords signés entre le Sénégal et les pays de l’Union européenne (Ue) pour lutter contre l’émigration irrégulière, le problème reste entier et n’a jamais été résolu. La preuve, les nombreux départs de ces dernières semaines en dépit de l’existence de plusieurs contrôles en mer.
Pour rappel, en septembre 2006, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur français, avait fait le déplacement à Dakar pour des accords avec le Sénégal sur les clauses de l’émigration. Il s’était félicité d’un accord “historique et sans précédent”, après avoir entériné avec le ministre de l’intérieur de l’époque, Ousmane Ngom un texte de gestion concertée des flux migratoires. C’était le résultat d’un long processus avec comme socle, une controverse sur le concept de l’émigration choisie. «Ni l’Europe, ni la France ne peuvent recevoir tous ceux qui rêvent d’un Eldorado. Une ouverture générale des frontières entraînerait en peu de temps une déstabilisation des sociétés européennes et l’arrivée au pouvoir de partis xénophobes. Cela personne ne le souhaite», avait déclaré Nicolas Sarkozy. Pour Ousmane Ngom, alors ministre de l’intérieur, l’accord mettait en place des “moyens inédits plus performants et mieux adaptés aux nouvelles circonstances“.
En décembre de la même année, le Premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, avait signé des accords avec le président de la République Abdoulaye Wade. Ils permettaient l’émigration dans un cadre légal sous la conduite du ministère espagnol du travail et selon l’état du marché du travail en Espagne. Les deux pays se s’étaient également mis d’accord pour étendre jusqu’à juin 2007 des opérations conjointes de patrouille en mer afin de décourager de potentiels candidats à l’émigration clandestine alors que les opérations devaient s’arrêter en fin 2006. L’Espagne s’était aussi engagée à donner 13 milliards au Sénégal (20 millions d’euros) pour financer la formation et l’emploi et créer des opportunités économiques pour les jeunes. Le Sénégal et l’Ue ont à plusieurs occasions, réaffirmé leur volonté commune à travailler ensemble pour lutter contre l’émigration irrégulière. Sauf que toutes ces politiques n’ont pas pu freiner l’- hémorragie. Au contraire !
MACKY À L’EPREUVE DE WADE
La reconstitution de la famille libérale qui serait tentée autour du président Macky Sall, comme l’annoncent certains acteurs de la scène politique, serait du pipo, selon Ibrahima Bakhoum et Momar Thiam
Jean Michel DIATTA & Nando Cabral GOMIS |
Publication 24/11/2020
On ne peut pas parler de retrouvailles de la famille libérale sans l’essentiel du Parti démocratique sénégalais (Pds), ou plutôt sans Me Abdoulaye Wade. En somme, la reconstitution de la famille libérale qui serait tentée autour du président Macky Sall, comme l’annoncent certains acteurs de la scène politique, serait du pipo. C’est en tout cas la conviction du journaliste formateur, Ibrahima Bakhoum, et du Dr Momar Thiam, spécialiste en communication politique et Directeur de l’école des Hautes études en information et en communication (Heic). Des analystes politiques pour qui l’arrivée dans la mouvance présidentielle d’Idrissa Seck et Oumar Sarr, aux côtés de Souleymane Ndéné Ndiaye, Modou Diagne Fada, Babacar Gaye ou autre Me El Hadj Amadou Sall ou Thierno Lô, est loin de consacrer la grande retrouvaille libérale. Car, sans Me Wade et le Pds, la famille libérale est orpheline pour ne pas dire sans substance.
Ibrahima Bakhoum, journaliste formateur sur les supposées retrouvailles de la famille libérale : «jusqu’à nouvel ordre, on ne peut pas en parler sans Wade»
En effet, M. Bakhoum reste convaincu que l’essentiel de la famille libérale, «ce n’est pas des “has been“», parce qu’il y en a qui étaient hors du Pds, depuis longtemps. «En matière de libéralisme, il y a des gens qui sont au Pds et se considèrent comme les vrais libéraux. Parce qu’en termes de libéralisme, jusqu’à nouvel ordre, on ne peut pas en parler sans Wade. Le reste, ce sont des particuliers qui sont allés chercher ailleurs», a-t-il indiqué. Mieux, il estime que ceux qui sont en train de rejoindre le pouvoir n’y vont pas «comme des militants du libéralisme».
Pour certains, poursuit-il, «c’est qu’il n’y avait plus rien à faire», non sans rappeler que l’un d’eux disait qu’il avait perdu l’habitude d’aller chercher la dépense et que ce n’est qu’avec la perte du pouvoir du Pds qu’il s’en est souvenu. D’autres y vont, à son avis, «parce qu’ils considèrent qu’ils ont les moyens de sauver le Sénégal». Il considère par conséquent que, contrairement à ce qu’on appelle des retrouvailles de la famille Libérale, c’est plutôt «de la communication que les gens font en disant que c’est la famille libérale qui se retrouve autour de Macky Sall». Cela, d’autant que, dans le contexte actuel, il y a des ibéraux dans le Pds. Encore que, pour lui, «plus ils se rapprochent du Président, plus ils perdent leur essence de libéraux». Quid des retrouvailles autour du gâteau présidentiel de leaders ambitieux, comme Idrissa Seck, à la quête de la magistrature suprême ?
Sur ce point, M. Bakhoum considère que c’est son droit le plus absolu, même si par ailleurs, il a rappelé que maintenant, Idy est sous ordre et que d’autres en avaient fait les frais. «Quand on est sous ordre, on est sous ordre. Maintenant qu’il ait des ambitions, il n’a qu’à les cacher tout de suite, parce que de toutes les façons, d’autres en avaient et on a vu ce qui est arrivé. S’il en a, c’est le moment de donner l’impression de regarder à gauche, alors qu’il regarde ailleurs», a-t-il averti.
Momar Thiam, spécialiste en communication politique, sur l’entrée d’Idy et Oumar Sarr : «Les retrouvailles de la famille libérale ne peuvent se faire sans me Wade et le Pds...»
Les nominations dans le nouveau gouvernement de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, non moins président du parti Rewmi et d’Oumar Sarr, ex-Secrétaire général national adjoint du Pds remet en orbite le débat sur les retrouvailles de la famille libérale. Et pour cause, beaucoup d’observateurs de la scène voient dans cette arrivée au sein de la mouvance présidentielle la prémisse de l’accomplissement de cette prophétie de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade sur les retrouvailles de la famille libérale pour une conservation du pouvoir pendant les cinquante prochaines années.
D’ailleurs, depuis cette date, des supputations autour du ralliement de ces deux anciens camarades libéraux au camp du pouvoir pour y rejoindre d’autres à l’image de Souleymane Ndéné Ndiaye, Modou Diagne Fada, Abdoulaye Baldé, Thierno Lô pour ne citer que ceux-là, ne cessent de polluer le débat public. Interpellé sur cette question, Dr Momar Thiam, spécialiste en communication politique et Directeur de l’école des Hautes études en information et en communication (Heic) ne semble pas être tout à fait d’accord avec cette idée.
Et pour cause, explique-t-il, « les retrouvailles de la famille libérale ne peuvent se faire sans Me Abdoulaye Wade et le Pds ». «Si le Pds ne fait pas partie de ces retrouvailles, je ne pense pas que cela puisse prospérer pour la bonne et simple raison que le Pds originel représente beaucoup en terme électoral alors qu’on ne sait pas encore ce que pèsent Oumar Sarr et ses camarades qui ont préféré quitter le navire libéral pour créer leur propre parti sur les flancs du Pds », a-t-il ajouté tout en faisant remarquer que le retour d’Idrissa Seck dans l’attelage gouvernemental suscite des questions autour de deux hypothèses.
Ainsi, pour ce qui est de la première hypothèse, il souligne que celle-ci devrait porter les motivations de cette décision. « Si la réponse porte sur les prémisses des retrouvailles de la famille libérale, on peut penser alors que cela puisse être et je dis bien puisse puisque je ne peux pas dire peut être. Donc on peut penser que cela puisse être parce qu’ils sont quand même deux mastodontes de la famille libérale même si en termes idéologiques, les étiquettes ont plus ou moins disparues surtout du côté du parti au pouvoir, l’Alliance pour la République constitué plutôt des gens qui viennent de la gauche, des trotskistes… » a-t-il laissé entendre.
Avant d’assimiler dans le cadre de sa deuxième hypothèse ces retrouvailles Macky Sall-Idrissa Seck à plutôt un jeu d’échec qui risque de tourner en la faveur du président Sall. « Si cette alliance s’est fondée sur un deal entre eux (Macky et Idy) comme certains le disent bien que moi je n’y crois pas trop, je dirais que c’est peine perdue pour la bonne et simple raison, comme je l’ai déjà dit, que c’est un jeu d’échec dès le départ qui suscite de ma part également deux hypothèses ».
Dans la foulée, il a souligné au sujet de sa première hypothèse que « Macky Sall veut maitriser davantage politiquement l’opposition et pour se faire, il commence par le candidat arrivée deuxième de la présidentielle, ce qui est bonne prise ». Et de l’autre côté, ajoute-t-il encore, toujours dans le cadre de cette hypothèse, « Idrissa Seck se dit de son côté qu’il faudrait que je retrouve l’appareil gouvernemental pour être plus visible et plus lisible en terme politique sinon, je risque d’être enterré politiquement. Dans ce cas, pourquoi ne pas prendre ce risque ? Donc, il a accepté le poste de président du Cese même s’il avait décrié cette institution, parce qu’il compte l’utiliser comme un instrument politique pour être présent sur la scène politique surtout de manière médiatique parce que le Cese n’émet que des avis ».
Toutefois, dans sa conclusion Dr Momar Thiam soutiendra qu’il ne parie pas sur un compagnonnage à longue durée de ces deux mastodontes politiques. «Je n’écarte pas également qu’à un moment donné, il (Idrissa Seck) va faire des recommandations ou propositions et si celles-ci ne sont pas acceptés, il pourrait dire que j’étais venu pour donner des propositions pour l’intérêt du Sénégal, ce n’est pas accepté, je pars. Cependant, à ce niveau, je dois préciser que celui qui détient vraiment les clés, c’est le président Macky Sall puisque c’est lui qui l’a nommé par décret et il pourrait anticiper pour le révoquer. Donc, dans les deux cas, il y a toujours un suspens qui semble plutôt favorable au président de la République ».
11 NOUVELLES CONTAMINATIONS RAPPORTÉES CE MARDI
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré au total 15908 cas positifs au coronavirus dont 331 décès, 15527 guéris, 49 personnes encore sous traitement.
Dakar, 24 nov (APS) - Onze (11) nouvelles contaminations au Covid-19 ont été enregistrées au cours des dernières 24h, a indiqué, mardi, le ministère de la Santé et de l’Action sociale.
’’Sur 524 tests réalisés, 11 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 2,10%’’, a annoncé le directeur de la Prévention au ministère de la Santé.
Faisant le point quotidien sur l’évolution de la pandémie, le porte-parole du ministère de la Santé a indiqué que ces nouvelles contaminations concernent 5 cas contacts suivis et 6 cas issus de la transmission communautaire recensés à Dakar et à Saint-Louis.
Un décès a été enregistré, lundi, selon El Hadj Mamadou Ndiaye.
Il a rapporté que 11 patients ont été par ailleurs contrôlés négatifs et déclarés guéris alors que 3 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Depuis le 2 mars, le Sénégal a enregistré au total 15908 cas positifs au coronavirus dont 331 décès, 15527 guéris, 49 personnes encore sous traitement.
Le directeur de la prévention a insisté sur le respect des mesures de prévention individuelle et collective, soulignant que ’’’le coronavirus est toujours présent au Sénégal’’.
KEEMTAAN GI- INDIFFERENCE
Ils meurent, ils meurent face à une indifférence généralisée. Seuls quelques activistes semblent se préoccuper de ce drame qui se joue sous nos yeux. Mais bon sang, comment faire pour arrêter l’hécatombe ? Cent jeunes avalés par la mer ce weekend sans que cela n’émeuve puisque tout fonctionne normalement dans ce pays. C’est comme s’il ne s’était rien passé alors que dans les pays normaux, pour moins que ça, on décrèterait un deuil national pendant que les médias initieraient des plateaux. Face à ce drame qui fait jalonner la liste des morts, il devient impérative de trouver le garrot qui pourrait arrêter le compte macabre. Et ce même si, chez nous autres les nègres où nous somme si habitués à la mort, c’est un non évènement. Tant pis pour les familles endeuillées qui ne recevront pas la visite d’une autorité pour leur refiler du fric emballé vulgairement dans un sac d’écolier. Plutôt que de s’occuper de ce drame, on préfère gloser sur des sujets d’une flagrante idiotie. Il faut le reconnaitre, ce pays est en train de perdre ce qui faisait son identité ou sa substantifique moelle. Terre d’intellectuels, ce pays s’est carrément métamorphosé pour hisser au rang d’excellence, le crétinisme. Pensez – vous, pendant que certaines de nos télévisions présentaient des émissions sur des sujets sérieux, ils étaient peu nombreux à leur prêter oreille. La majorité était en train de suivre trois crétins devenus des célébrités grâce justement aux médias. Et d’ailleurs, ils rêvent tous de célébrité. Et quel qu’en soit le prix. C’est ce qui explique sans doute cette marée humaine qui a pris possession du siège d’une maison de production pour un casting. C’est le chemin qui mène à la célébrité. Hélas ! Kaccoor Bi
EXCELLENTS RESULTATS POST-COVID19 LE MIRACLE DOUANIER !
Jusque-là, on connaissait le défi japonais, le pays du soleil levant qui s’adapte facilement aux enjeux scientifiques et technologiques. Cette fois-ci, le Sénégal est en passe de connaitre son miracle douanier. Pour cause, « Le Témoin » quotidien a appris que les braves douaniers ont presque atteint leur objectif 2020 fixé 800 milliards CFA environ. Ce, à un mois de la fin des récoltes fiscales. Sans doute pour avoir un satisfecit du président de la République et du ministre des Finances et du Budget, les troupes du Colonel Abdourahmane Dièye comptent pulvériser cette barre ! Ce qui n’est pas évident au départ de l’année 2020 marquée par la fermeture des frontières maritimes, terrestres et aériennes consécutive à la crise pandémique. Au constat des dégâts, le nombre de conteneurs maritimes avait baissé voire chuté de 95 % à l’importation. Bref, l’état d’urgence sanitaire inédit et imprévisible avait plombé toutes les activités commerciales au point que l’Etat a failli décréter l’année blanche…fiscale. C’était sans compter avec l’expertise et le professionnalisme des unités d’élite financière de la Douane qui ont réussi à identifier et traquer les fraudeurs pour les pousser à transiger. Sans oublier la diligence et la rapidité dans le traitement des affaires contentieuses ayant généré des recettes contentieuses globales de plusieurs milliards cfa. Sans doute, les cadres et agents du Port de Dakar très compétitif diront avoir beaucoup épaulé les gabelous dans leur montée en puissance post-covid19. Mais la palme revient au président de la République Macky Sall qui avait pris des mesures pour protéger les industries locales en suspendant certaines exonérations (fer à béton etc) afin d’aider les douaniers dans leur lutte contre les importations sauvages et les détournements d’objectif. En tout cas, si la chasse épique aux recettes était une Coupe du Sénégal de football, « Le Témoin » quotidien aurait titré ceci : « La Douane en finale ! »
WANTED OU EST L’HOMME D’AFFAIRES BARA TALL ?
« Wanted », une célèbre vieille rubrique du « Témoin » considérée comme un vuvuzéla avec lequel nous sonnions pour rechercher nos amis, chers lecteurs et autres têtes de turc portés disparus. Cette fois-ci, nous nous dépoussiérons cette rubrique trentenaire pour organiser une battue citoyenne à la recherche du célèbre homme d’affaires Bara Tall, patron de l’entreprise Jean Lefevre porté disparu ! Toujours est-il depuis presque deux ans, nous n’avons plus les nouvelles de notre ami et sympathique Bara Tall comme l’époque de son exil en Gambie sous l’ère Me Wade. Pour ce coup-ci, nous sommes convaincus que l’honorable Bara Tall ne s’est pas économiquement exilé compte tenu de son amitié avec le président Macky Sall comme l’attestait notre titre au lendemain de la seconde alternance : « Wade Lefebvre est mort, vive Macky Lefebvre ! ». Comme quoi, toute personne pouvant fournir des nouvelles sur Bara Tall ou le patron de l’entreprise « Macky Lefebvre », priez de s’adresser au « Témoin ». Un an d’abonnement comme forte récompense !
ESPAGNE-SENEGAL LES TRAVAILLEURS SENEGALAIS OBTIENNENT LES MEMES DROITS QUE CEUX ESPAGNOLS
En marge de la troisième session des consultations politiques entre le Royaume d’Espagne et le Sénégal, une convention de sécurité sociale a été signée hier Mme Arancha Gonzales Laya et Mme Aissata Tall Sall. Cette convention, répond à une vieille et forte doléance de la communauté sénégalaise établie en Espagne et constitue par la même occasion une avancée significative pour les 71020 travailleurs sénégalais régulièrement établis dans ce pays. Elle garantit l’égalité de traitement aux travailleurs sénégalais dans les mêmes conditions que les travailleurs espagnols. Elle permet également de totaliser les droits des travailleurs sénégalais, notamment en tenant compte des périodes d’activité accomplies en Espagne lors du calcul de la pension de retraite. La Convention lève les clauses de résidence pour l’accès aux prestations. Autrement dit, le travailleur sénégalais exerçant une activité en Espagne, pourra bénéficier des prestations servies par les organismes de sécurité sociale espagnols lorsqu’il décide de transférer sa résidence au Sénégal. Les prestations versées au travailleur sénégalais vivant en Espagne ne peuvent subir ni réduction, ni modification, ni suspension ou suppression du fait qu’il séjourne ou réside au Sénégal. En cas de décès d’un travailleur sénégalais ayant plusieurs épouses, la pension de survivants est répartie entre elles à part égale. Il s’agit là d’une concession importante puisque la loi espagnole ne reconnait pas la polygamie. « Au-delà des équipes du MAESE, je voudrais adresser mes vives félicitations au ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions et à l’ensemble de ses équipes pour l’excellent travail abattu conformément aux orientations de S.E.M. le Président Macky SALL», s’est félicitée M. Aïssata Tall Sall avant de magnifier l’excellente partenariat avec le Gouvernement espagnol et à sa représentation diplomatique et consulaire au Sénégal.
SONKO RECONCILIE BARTHELEMY DIAZ ET ME MOUSSA DIOP
Le leader du Pastef Ousmane Sonko a réussi hier à réconcilier l’ex directeur général de la société de transport Dakar Dem Dikk, Me Moussa DIOP et le maire de la commune d’arrondissement de Mermoz Sacré cœur Barthelemy Diaz. Sur sa page Facebook, le Président des « patriotes » a révélé avoir invité les deux hommes pour les réconcilier à la suite de leurs bisbilles. « Je remercie très sincèrement mes frères Me Moussa DIOP & Barthelemy Diaz d’avoir répondu favorablement à mon invitation et accepté de résoudre leur malentendu à l’africaine. “ Reroo amul, ñakka waxtaan na am “ Que Dieu bénisse le Sénégal et nous abreuve de sa Paix intarissable », a posté Ousmane Sonko. A signaler que son post survient quelques minutes après la publication des photos de leur rencontre par Me Moussa DIOP.
DANGOTE CEMENT LE COLLEGE DES DELEGUES DEPOSE UN PREAVIS DE GREVE
Le Collège des délégués du personnel de Dangote Cement Sénégal a déposé un préavis de grève auprès des services du Directeur de l’entreprise. Selon son secrétaire général, El Hadji Oumar Baldé, « le Collège des délégués de l’usine avait, en effet, saisi l’Inspecteur régional du Travail et de la Sécurité sociale de Thiès par lettre, le 11 septembre 2020, en vue d’un ‘’règlement à l’amiable’’ d’un conflit collectif qui l’opposait à la Direction générale de l’entreprise ». Il explique que « ce collège avait déposé une plateforme revendicative, objet des tentatives de négociations », et qui contenait un certain nombre de points autour de « l’augmentation des salaires avec effet rétroactif depuis janvier 2020 selon les procédures de Dangote Cement Sénégal après les évaluations annuelles, la renégociation globale de la prime de production, la revalorisation des salaires des travailleurs pour atteindre le niveau des concurrents, l’augmentation de l’indemnité de logement à hauteur de cent mille francs Cfa (100.000FCFA), la révision du mode de calcul des heures supplémentaires et des forfaits ». Il y a aussi « le reclassement du personnel conformément à la convention des mines et carrières, la finalisation de la grille salariale pour corriger les disparités, la revalorisation de la prime de quart, l’achat de nouveaux minibus pour un transport sécurisé des travailleurs en régime shift, l’octroi d’une prime de risque et d’un prêt à longue durée, l’application au Sénégal des avantages du ‘’hand book’’ défini par le siège du Nigeria dans son intégralité ». Aussi le Collège des délégués du personnel de Dangote Cement Sénégal insiste sur la nécessité de « compléter l’IPM par une assurance maladie pour obtenir une couverture de 100% » et « la révision des remboursements ». Cependant, regrettent El Hadji Oumar Baldé, « ces tentatives se sont soldées par un échec comme en atteste le procès-verbal de non conciliation du 12 octobre 2020 établi à cet effet, entre l’inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale de Thiès, la Direction générale de Dangote Cement Sénégal et le mandataire syndical désigné par la Fgts/B ».
MAURITANIE DECES DE L’ANCIEN PRESIDENT SIDI OULD CHEIKH ABDALLAHI
L’ancien président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à Nouakchott à l’âge de 82 ans, selon la présidence mauritanienne. D’après un communiqué de la présidence mauritanienne, un deuil national de trois jours a été décrété après le décès de l’ancien président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Né en 1938, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi avait été président de la République islamique de Mauritanie du 19 avril 2007 au 6 août 2008. Il avait occupé de 1971 à 1978 le poste de ministre d’Etat, ministre de l’Economie dans le gouvernement de Moktar Ould Daddah avant d’être nommé en 1986 ministre de l’Hydraulique et de l’Energie puis des Pêches et des affaires maritimes par Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya.