L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI

KEEMTAAN GI- INDIFFERENCE
Ils meurent, ils meurent face à une indifférence généralisée. Seuls quelques activistes semblent se préoccuper de ce drame qui se joue sous nos yeux. Mais bon sang, comment faire pour arrêter l’hécatombe ? Cent jeunes avalés par la mer ce weekend sans que cela n’émeuve puisque tout fonctionne normalement dans ce pays. C’est comme s’il ne s’était rien passé alors que dans les pays normaux, pour moins que ça, on décrèterait un deuil national pendant que les médias initieraient des plateaux. Face à ce drame qui fait jalonner la liste des morts, il devient impérative de trouver le garrot qui pourrait arrêter le compte macabre. Et ce même si, chez nous autres les nègres où nous somme si habitués à la mort, c’est un non évènement. Tant pis pour les familles endeuillées qui ne recevront pas la visite d’une autorité pour leur refiler du fric emballé vulgairement dans un sac d’écolier. Plutôt que de s’occuper de ce drame, on préfère gloser sur des sujets d’une flagrante idiotie. Il faut le reconnaitre, ce pays est en train de perdre ce qui faisait son identité ou sa substantifique moelle. Terre d’intellectuels, ce pays s’est carrément métamorphosé pour hisser au rang d’excellence, le crétinisme. Pensez – vous, pendant que certaines de nos télévisions présentaient des émissions sur des sujets sérieux, ils étaient peu nombreux à leur prêter oreille. La majorité était en train de suivre trois crétins devenus des célébrités grâce justement aux médias. Et d’ailleurs, ils rêvent tous de célébrité. Et quel qu’en soit le prix. C’est ce qui explique sans doute cette marée humaine qui a pris possession du siège d’une maison de production pour un casting. C’est le chemin qui mène à la célébrité. Hélas !
Kaccoor Bi
EXCELLENTS RESULTATS POST-COVID19 LE MIRACLE DOUANIER !
Jusque-là, on connaissait le défi japonais, le pays du soleil levant qui s’adapte facilement aux enjeux scientifiques et technologiques. Cette fois-ci, le Sénégal est en passe de connaitre son miracle douanier. Pour cause, « Le Témoin » quotidien a appris que les braves douaniers ont presque atteint leur objectif 2020 fixé 800 milliards CFA environ. Ce, à un mois de la fin des récoltes fiscales. Sans doute pour avoir un satisfecit du président de la République et du ministre des Finances et du Budget, les troupes du Colonel Abdourahmane Dièye comptent pulvériser cette barre ! Ce qui n’est pas évident au départ de l’année 2020 marquée par la fermeture des frontières maritimes, terrestres et aériennes consécutive à la crise pandémique. Au constat des dégâts, le nombre de conteneurs maritimes avait baissé voire chuté de 95 % à l’importation. Bref, l’état d’urgence sanitaire inédit et imprévisible avait plombé toutes les activités commerciales au point que l’Etat a failli décréter l’année blanche…fiscale. C’était sans compter avec l’expertise et le professionnalisme des unités d’élite financière de la Douane qui ont réussi à identifier et traquer les fraudeurs pour les pousser à transiger. Sans oublier la diligence et la rapidité dans le traitement des affaires contentieuses ayant généré des recettes contentieuses globales de plusieurs milliards cfa. Sans doute, les cadres et agents du Port de Dakar très compétitif diront avoir beaucoup épaulé les gabelous dans leur montée en puissance post-covid19. Mais la palme revient au président de la République Macky Sall qui avait pris des mesures pour protéger les industries locales en suspendant certaines exonérations (fer à béton etc) afin d’aider les douaniers dans leur lutte contre les importations sauvages et les détournements d’objectif. En tout cas, si la chasse épique aux recettes était une Coupe du Sénégal de football, « Le Témoin » quotidien aurait titré ceci : « La Douane en finale ! »
WANTED OU EST L’HOMME D’AFFAIRES BARA TALL ?
« Wanted », une célèbre vieille rubrique du « Témoin » considérée comme un vuvuzéla avec lequel nous sonnions pour rechercher nos amis, chers lecteurs et autres têtes de turc portés disparus. Cette fois-ci, nous nous dépoussiérons cette rubrique trentenaire pour organiser une battue citoyenne à la recherche du célèbre homme d’affaires Bara Tall, patron de l’entreprise Jean Lefevre porté disparu ! Toujours est-il depuis presque deux ans, nous n’avons plus les nouvelles de notre ami et sympathique Bara Tall comme l’époque de son exil en Gambie sous l’ère Me Wade. Pour ce coup-ci, nous sommes convaincus que l’honorable Bara Tall ne s’est pas économiquement exilé compte tenu de son amitié avec le président Macky Sall comme l’attestait notre titre au lendemain de la seconde alternance : « Wade Lefebvre est mort, vive Macky Lefebvre ! ». Comme quoi, toute personne pouvant fournir des nouvelles sur Bara Tall ou le patron de l’entreprise « Macky Lefebvre », priez de s’adresser au « Témoin ». Un an d’abonnement comme forte récompense !
ESPAGNE-SENEGAL LES TRAVAILLEURS SENEGALAIS OBTIENNENT LES MEMES DROITS QUE CEUX ESPAGNOLS
En marge de la troisième session des consultations politiques entre le Royaume d’Espagne et le Sénégal, une convention de sécurité sociale a été signée hier Mme Arancha Gonzales Laya et Mme Aissata Tall Sall. Cette convention, répond à une vieille et forte doléance de la communauté sénégalaise établie en Espagne et constitue par la même occasion une avancée significative pour les 71020 travailleurs sénégalais régulièrement établis dans ce pays. Elle garantit l’égalité de traitement aux travailleurs sénégalais dans les mêmes conditions que les travailleurs espagnols. Elle permet également de totaliser les droits des travailleurs sénégalais, notamment en tenant compte des périodes d’activité accomplies en Espagne lors du calcul de la pension de retraite. La Convention lève les clauses de résidence pour l’accès aux prestations. Autrement dit, le travailleur sénégalais exerçant une activité en Espagne, pourra bénéficier des prestations servies par les organismes de sécurité sociale espagnols lorsqu’il décide de transférer sa résidence au Sénégal. Les prestations versées au travailleur sénégalais vivant en Espagne ne peuvent subir ni réduction, ni modification, ni suspension ou suppression du fait qu’il séjourne ou réside au Sénégal. En cas de décès d’un travailleur sénégalais ayant plusieurs épouses, la pension de survivants est répartie entre elles à part égale. Il s’agit là d’une concession importante puisque la loi espagnole ne reconnait pas la polygamie. « Au-delà des équipes du MAESE, je voudrais adresser mes vives félicitations au ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions et à l’ensemble de ses équipes pour l’excellent travail abattu conformément aux orientations de S.E.M. le Président Macky SALL», s’est félicitée M. Aïssata Tall Sall avant de magnifier l’excellente partenariat avec le Gouvernement espagnol et à sa représentation diplomatique et consulaire au Sénégal.
SONKO RECONCILIE BARTHELEMY DIAZ ET ME MOUSSA DIOP
Le leader du Pastef Ousmane Sonko a réussi hier à réconcilier l’ex directeur général de la société de transport Dakar Dem Dikk, Me Moussa DIOP et le maire de la commune d’arrondissement de Mermoz Sacré cœur Barthelemy Diaz. Sur sa page Facebook, le Président des « patriotes » a révélé avoir invité les deux hommes pour les réconcilier à la suite de leurs bisbilles. « Je remercie très sincèrement mes frères Me Moussa DIOP & Barthelemy Diaz d’avoir répondu favorablement à mon invitation et accepté de résoudre leur malentendu à l’africaine. “ Reroo amul, ñakka waxtaan na am “ Que Dieu bénisse le Sénégal et nous abreuve de sa Paix intarissable », a posté Ousmane Sonko. A signaler que son post survient quelques minutes après la publication des photos de leur rencontre par Me Moussa DIOP.
DANGOTE CEMENT LE COLLEGE DES DELEGUES DEPOSE UN PREAVIS DE GREVE
Le Collège des délégués du personnel de Dangote Cement Sénégal a déposé un préavis de grève auprès des services du Directeur de l’entreprise. Selon son secrétaire général, El Hadji Oumar Baldé, « le Collège des délégués de l’usine avait, en effet, saisi l’Inspecteur régional du Travail et de la Sécurité sociale de Thiès par lettre, le 11 septembre 2020, en vue d’un ‘’règlement à l’amiable’’ d’un conflit collectif qui l’opposait à la Direction générale de l’entreprise ». Il explique que « ce collège avait déposé une plateforme revendicative, objet des tentatives de négociations », et qui contenait un certain nombre de points autour de « l’augmentation des salaires avec effet rétroactif depuis janvier 2020 selon les procédures de Dangote Cement Sénégal après les évaluations annuelles, la renégociation globale de la prime de production, la revalorisation des salaires des travailleurs pour atteindre le niveau des concurrents, l’augmentation de l’indemnité de logement à hauteur de cent mille francs Cfa (100.000FCFA), la révision du mode de calcul des heures supplémentaires et des forfaits ». Il y a aussi « le reclassement du personnel conformément à la convention des mines et carrières, la finalisation de la grille salariale pour corriger les disparités, la revalorisation de la prime de quart, l’achat de nouveaux minibus pour un transport sécurisé des travailleurs en régime shift, l’octroi d’une prime de risque et d’un prêt à longue durée, l’application au Sénégal des avantages du ‘’hand book’’ défini par le siège du Nigeria dans son intégralité ». Aussi le Collège des délégués du personnel de Dangote Cement Sénégal insiste sur la nécessité de « compléter l’IPM par une assurance maladie pour obtenir une couverture de 100% » et « la révision des remboursements ». Cependant, regrettent El Hadji Oumar Baldé, « ces tentatives se sont soldées par un échec comme en atteste le procès-verbal de non conciliation du 12 octobre 2020 établi à cet effet, entre l’inspecteur régional du travail et de la sécurité sociale de Thiès, la Direction générale de Dangote Cement Sénégal et le mandataire syndical désigné par la Fgts/B ».
MAURITANIE DECES DE L’ANCIEN PRESIDENT SIDI OULD CHEIKH ABDALLAHI
L’ancien président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à Nouakchott à l’âge de 82 ans, selon la présidence mauritanienne. D’après un communiqué de la présidence mauritanienne, un deuil national de trois jours a été décrété après le décès de l’ancien président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Né en 1938, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi avait été président de la République islamique de Mauritanie du 19 avril 2007 au 6 août 2008. Il avait occupé de 1971 à 1978 le poste de ministre d’Etat, ministre de l’Economie dans le gouvernement de Moktar Ould Daddah avant d’être nommé en 1986 ministre de l’Hydraulique et de l’Energie puis des Pêches et des affaires maritimes par Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya.