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5 juillet 2025
LES 15 CANDIDATS PLACES SOUS MANDAT DE DEPOT
Les candidats au Bac, qui avaient été arrêtés à Tambacounda, précisément au centre d’examen de Goudiry, vont passer leur première nuit en prison. Ils ont été placés en garde à vue.
Les candidats au Bac, qui avaient été arrêtés à Tambacounda, précisément au centre d’examen de Goudiry, vont passer leur première nuit en prison. Ils ont été placés en garde à vue.
Les candidats au baccalauréat, qui furent arrêtés à Tambacounda, ont été placés sous mandat de dépôt. Ils sont accusés de tricherie. Ce sont des membres d‘un groupe Whatsap dans lequel ils auraient partagé entre eux des corrigés des épreuves.
Ils vont ainsi passer leur première nuit à la maison d’arrêt et de correction de Tambacounda, puisque c’est vers 20 heures qu’ils ont été placés sous mandat de dépôt par le maître des poursuites.
Selon la Rfm, c’est l’un d’entre eux, une fille, qui a été arrêtée en premier. Et c’est elle qui a lâché les noms de autres candidats impliqués. La brigade de gendarmerie de Goudiry les arrêtera ensuite. Parmi eux, 11 avaient été déclarés admissibles.
ARDO NGINGUE REVELE QUE SON PV A ETE CHANGE ET SA SIGNATURE IMITEE
L’affaire Ardo Gningue du nom de ce jeune activiste de «Aar Linu Bokk» qui serait torturé par des gendarmes déployés à Tobène n’a pas révélé tous ses mystères.
L’affaire Ardo Gningue du nom de ce jeune activiste de «Aar Linu Bokk» qui serait torturé par des gendarmes déployés à Tobène n’a pas révélé tous ses mystères. A Tivaouane hier en compagnie de son avocat, me Khoureyssi Ba pour la reconstitution des faits, Ardo Gningue a fait des révélations graves. Non seulement, il estime que sa signature a été imitée, mais aussi que le procès-verbal qu’on lui a montré différent de sa première déposition.
Le jeune activiste Ardo Gningue avait accusé les gendarmes de tortures. Outre les sévices, les pandores auraient introduit du chanvre indien dans ses poches après son arrestation par la brigade de gendarmerie de Tivaouane, lors des incidents survenus à Tobène du 13 au 15 août dernier. A la suite de cela, une enquête administrative a été ouverte pour tirer l’affaire au clair. Hier, le plaignant a été convoqué par les gendarmes pour la reconstitution des faits.
Contactée par «L’As» au téléphone, la victime a soutenu que le carnet de déclaration dans lequel l’adjudant-chef Ba de la gendarmerie de Tivaouane l’avait entendu a été changé tandis que sa signature est imitée. «Arrivé sur les lieux en compagnie de mon avocat Me Khoureyssi Ba, on m’a montré un Pv différent de celui que j’ai signé auparavant. Ma signature a été imitée dans le nouveau Pv. Mais l’imitation a été faussée», précise-t-il avant de dénoncer cet acte qui, selon lui, ne participe pas à l’équilibre de l’enquête. «Le cornet de chanvre indien a été introduit dans ma poche, on ne me l’a pas montré», fulmine-t-il.
De son côté, Me Khoureyssi Ba confirme d’emblée qu’il s’est rendu à Tobène en compagnie de son client pour la reconstitution des faits. «On l’a fait en l’absence du colonel Cheikh Sarr. Mon client a rappelé le déroulement des faits, portant les mêmes habits au moment où il a été torturé. Tous les protagonistes seront entendus de même que les témoins. Mais il y a le secret de l’instruction raison pour laquelle, je m’en arrête là. On attend la suite sereinement», assure Me Ba.
A rappeler que Ardo Gningue a accusé la gendarmerie de tortures. Il avait été arrêté lors d’une manifestation organisée par la plateforme «Aar Li Nu Book»/Tivaouane, pour protester contre le bradage foncier à Tobène. A la suite de ces accusations, la gendarmerie nationale avait publié un démenti tout en promettant d’ouvrir une enquête. En attendant, Amnesty International et Aar LiÑu Bokk ont porté plainte contre le colonel Cheikh Sarr qui supervisait les opérations au moment des faits.
BILAN D'ÉTAPE DU DIALOGUE POLITIQUE
La Commission politique du dialogue national a bouclé mercredi la première phase de ses travaux avec à la clef 23 points d’accords, 2 désaccords et 6 questions en suspens
La Commission politique du dialogue national a bouclé hier la première phase de ses travaux avec à la clef 23 points d’accords, 2 désaccords et 6 questions en suspens. Tout ceci sera synthétisé dans un rapport définitif mercredi prochain avant d’être transmis au président de la république.
Les dialogueurs ont épuisé hier les différentes questions qui devraient être étudiées avant l’audit du fichier électoral. Ils vont se retrouver mercredi prochain pour valider le rapport définitif qui sera transmis au président de la République par le canal du président du Comité de Pilotage du Dialogue national Famara Ibrahima Sagna.
A l’issue de cette première étape, il a été dénombré 23 points d’accord, 2 points de désaccord et 5 questions en suspens. Les questions ayant fait l’objet de consensus seront, selon nos informations, déposées à l’Assemblée nationale pour examen. Il s’agit entre autres :
-de l'élection au suffrage universel direct des maires et des présidents de conseil départemental, tête de liste majoritaire ;
-de l'harmonisation du pourcentage de la répartition des sièges des élections départementales avec les élections municipales (45% au scrutin de liste majoritaire et 55% au scrutin de liste proportionnelle) ;
-du principe de financement public des partis politiques ; de la prise en compte de la situation des personnes vivant avec un handicap à travers une plus grande implication dans le processus électoral et une facilitation de l'accès aux bureaux de vote;
-de la nécessité de conformer la loi 78-02 du 29 Janvier 1978 relative aux réunions à la Constitution actuelle en y intégrant la marche pacifique et le droit de marche, l’obligation du respect de l’itinéraire et de la durée de la marche, l'encadrement, la réponse de l’autorité administrative dans un délai de soixante-douze (72) heures en cas d’interdiction;
-de la suppression du parrainage aux élections locales; de la vacance et de la suppléance au poste de maire et président de Conseil départemental ; de la rationalisation du calendrier républicain ; etc.
Pour ce qui est des points de désaccord, il faut relever premièrement la question du cumul de la fonction de chef de l’Etat et de chef de parti. Sur ce point, la majorité s’est montrée intransigeante et estime qu’il est non négociable. L’autre question qui devrait être tranchée par le président de la République, c’est le statut de l’opposition et de son chef. Pour ces deux questions, c’est l’opposition elle-même qui a fait échouer les négociations suite à des dissensions internes.
Ainsi, concernant la désignation du chef de l’opposition, le président de la République devra choisir entre le candidat arrivé deuxième à la présidentielle ou la tête de liste du parti ou de la coalition arrivée deuxième à l’Assemblée nationale. Et pour le statut de l’opposition, la commission politique a recommandé au Président Macky Sall de mettre en place un groupe d’experts qui va proposer un contenu pour la loi en question.
Hormis ces points d’accord et de désaccord, il y a des questions qui restent toujours en suspens. Il s’agit du bulletin unique, du parrainage à la présidentielle, de la caution, des autorités en charge des élections (CENA, CNRA, le ministère en charge des élections,…), et du rôle de la justice dans le processus électoral. Ces sujets seront examinés sur la base des résultats de l’évaluation du processus électoral. La commission politique attend ainsi que les experts en charge de ce travail fassent des recommandations pour pouvoir se pencher sur ces questions.
RATIONALISATION DU CALENDRIER REPUBLICAIN ET REPORT DES ELECTIONS LOCALES
Revenant sur les discussions d’hier autour de la rationalisation du calendrier républicain, tous les pôles se sont montrés d’accord sur le principe, mais à condition que son application soit effective après l’élection présidentielle de 2024. Maintenant, après cette échéance, des modifications pourraient être faites pour permettre que l’élection présidentielle et les Législatives se tiennent la même année ; les locales et l’élection du HCCT se déroulent aussi la même année. Et qu’il y ait un espacement de deux à trois ans entre les deux premiers scrutins et les deux derniers.
En ce qui concerne le report des élections locales prévues le 28 mars, nos interlocuteurs estiment être toujours en discussion et que mercredi prochain ils vont se retrouver pour avoir des informations sur le niveau de mise en œuvre des procédures pour l’audit du fichier électoral et l’évaluation du processus. Ces deux étapes sont déterminantes pour connaitre la date des élections. Joint au téléphone, le responsable du pôle des non-alignés informe que la question n’a pas encore été abordée lors des discussions. «La commission politique a fait ce qu’elle devait faire en adoptant des termes de référence pour l’audit et l’évaluation et l’a transmis au gouvernement. Nous demandons au gouvernement de nous édifier.
Des initiatives seront prises pour avoir des informations exactes sur l’état d’avancement du dossier. Parce qu’il n’y a que ça qui retarde. Et si le gouvernement nous informe et qu’on nous indique la date de démarrage de l’audit et de l’évaluation, la Commission sera en mesure de proposer une date pour la tenue d’une élection», a indiqué Déthié Faye. Il faut dire que jusque-là l’audit et l’évaluation n’a pas été commencé. La procédure devra prendre 120 jours au maximum, c’est-à-dire quatre mois. Serait-il suffisant pour tenir les Locales à date échue, la balle est dans le camp des dialogueurs !
PRES DE 6000 ENFANTS SUPPLEMENTAIRES RISQUENT DE MOURIR CHAQUE JOUR
La pandémie de Covid-19 constitue une menace pour des millions d’enfants de moins de 5 ans
La COVID-19 risque d’anéantir des décennies de progrès pour empêcher des décès évitables aux enfants. Alors que les décès d’enfants de moins de 5 ans avaient atteint le niveau le plus bas, avec 5,2 millions en 2019, les perturbations dans les services de santé maternelle et infantile provoquées par la pandémie de Covid-19 menacent des millions de vies supplémentaires.
La pandémie de COVID-19 constitue une menace pour des millions d’enfants de moins de 5 ans. L’alerte est de l’UNICEF et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ces trois institutions ont effectué des enquêtes qui relèvent les menaces qui pèsent sur la vie des enfants. «En 2019, le nombre de décès d’enfants de moins de 5 ans dans le monde n’avait jamais été aussi bas, chutant à 5,2 millions contre 12,5 millions en 1990. Malheureusement, des enquêtes menées par l’UNICEF et l’OMS révèlent que ces décennies de progrès acquis au prix de grands efforts risquent d’être anéanties par les perturbations majeures qui frappent les services de santé en raison de la pandémie de COVID-19», indique un communiqué de l’OMS. Et la première modélisation réalisée par l’Université Johns Hopkins, en mai, a montré que près de 6 000 enfants supplémentaires risquaient de mourir chaque jour en raison des perturbations liées à la Covid-19.
Cette situation s’explique, selon la même source, par la crainte des parents d’être infectés du coronavirus dans les structures sanitaires. A cela s’ajoutent les restrictions en matière de transport, la suspension ou la fermeture des services et des installations, le manque d’agents de santé induit par la réaffectation du personnel ou la peur d’une infection en raison de la pénurie d’équipements de protection individuelle, ainsi que des difficultés financières plus importantes. Il s’agit là des principales causes des perturbations observées dans les services de santé, d’après les réponses des pays qui ont participé aux enquêtes menées par l’UNICEF et l’OMS. «Aujourd’hui, les contraintes en matière de ressources et l’inquiétude générale à recourir aux services de santé par crainte de contracter la COVID-19 mettent à mal les services de santé maternelle et infantile, ce qui perturbe, entre autres, les examens de santé, la vaccination et les soins prénatals et postnatals dans tous les pays du monde. D’après les enquêtes, près de 68% des 77 pays interrogés ont signalé que les examens médicaux pour les enfants et les services de vaccination étaient perturbés dans une mesure plus ou moins importante. En outre, 63% ont rapporté subir des perturbations dans les examens anténatals et 59%, dans les soins postnatals», souligne-t-on dans le document.
Une Enquête récente de l’OMS a révélé également que 52% des 105 pays interrogés faisaient état de perturbations dans les services de santé pour les enfants malades et 51 %, dans les services de gestion de la malnutrition. «Or, les interventions de ce type sont essentielles pour enrayer les décès évitables de nouveau-nés et d’enfants. Par exemple, les femmes prises en charge par des sages-femmes qualifiées satisfaisant aux normes internationales présentent un risque moindre de 16% de perdre leur bébé et de 24% d’accoucher prématurément», soutient Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. D’après l’OMS, même avant la COVID-19, les nouveau-nés présentaient un risque élevé de décès. «En 2019, un nouveau-né mourait toutes les 13 secondes.De plus, 47% de l’ensemble des décès d’enfants de moins de 5 ans survenaient durant la période néonatale, contre 40% en 1990.
LES SERVICES DE SOINS NEONATALS, D’EXAMENS ANTENATALS, DE SOINS OBSTETRIQUES ET DE SOINS POSTNATALS PERTURBES A 75%
Compte tenu des perturbations importantes qui frappent les services essentiels de santé, les nouveau-nés pourraient faire face à un risque bien plus élevé de décès. Par exemple, au Cameroun, pays dans lequel un nouveau-né sur 38 est mort en 2019, l’enquête de l’UNICEF a montré que les services essentiels de soins néonatals, d’examens anténatals, de soins obstétriques et de soins postnatals étaient perturbés à 75%», affirme Henrietta Fore, Directrice générale de l’UNICEF. Pour l’OMS, ces rapports et ces enquêtes soulignent la nécessité de prendre des mesures immédiates afin de rétablir et d’améliorer les services d’obstétrique et les services anténatals et postnatals pour les mères et les bébés et de dissiper les craintes des parents. « Nous ne devons pas laisser la pandémie de COVID-19 anéantir les progrès remarquables que nous avons enregistrés en faveur des enfants de la génération actuelle et des générations à venir. C’est le moment d’employer des méthodes qui ont fait leurs preuves pour sauver des vies et de continuer à investir dans des systèmes de santé plus solides et plus résilients», soutient le Directeur général de l’OMS. Il est essentiel à leurs yeux de protéger les services vitaux qui ont joué un rôle déterminant pour réduire la mortalité infantile.
500 PERSONNES POUR FAIRE RESPECTER LES GESTES BARRIERES À TOUBA
Le khalife général des mourides compte prendre toutes les dispositions nécessaires pour minimiser les risques de contamination de la Covid-19 lors du prochain Magal de Touba
Pour le prochain grand magal de Touba prévu dans un mois, il n’y aura pas de plateau de télévision aux abords de la grande mosquée. C’est la décision rendue publique mercredi par les responsables du Dahira Moukhadimatoul Khidma en charge de la surveillance et la sécurisation de la grande mosquée. Par ailleurs, ils ont annoncé le déploiement de 500 personnes pour veiller au respect des mesures barrières tout au long de l’événement.
Le khalife général des mourides compte prendre toutes les dispositions nécessaires pour minimiser les risques de contamination de la Covid-19 lors du prochain Magal de Touba qui intervient dans un contexte marqué par la pandémie de la Covid-19. Sur instruction de Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, le Dahira Moukhadimatoul Khidma en charge de la surveillance et la sécurisation de la grande mosquée, a pris deux mesures phares.
Il s’agit de l’interdiction des plateaux de télévision et du déploiement de 500 éléments dudit Dahira pour faire respecter les mesures barrières. «Les directives du Khalife des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, incitant les fidèles à respecter les gestes barrière pour la célébration du prochain grand Magal de Touba, seront respectées». C’est ce qu’ont indiqué hier les responsables du Dahira Moukhadimatoul Khidma. Face à la presse à la grande mosquée de Touba, ils ont annoncé que 500 de leurs membres vont être positionnés dans différents endroits dans la cité religieuse pour veiller au respect des gestes barrière, comme le dicte le guide mouride.
En plus de cela, le Dahira Moukhadimatoul Khidma a annoncé la réalisation de travaux d’entretien des réseaux électriques et hydrauliques, en plus des opérations de nettoiement de l’intérieur et des alentours de la mosquée avant le Magal.
En outre, les plateaux de télévision qui sont organisés d’habitude aux alentours et sur l’esplanade de la grande mosquée sont également interdits lors du Magal. Il faut souligner que le grand Magal de Touba commémore le départ en exil du fondateur du Mouridisme, Serigne Touba CheikhAhmadou Bamba.
Ousmane Mbaye éjecté, Omar Diallo nouveau Dci
Le glaive s’est enfin abattu sur le directeur du commerce intérieur (Dci) Ousmane Mbaye dont la gestion est des plus controversées. On se rappelle l’histoire du ciment et du pain où ses compétences avaient été fortement remises en cause. Aminata Assome Diatta a porté son choix sur Oumar Diallo. Le désormais ex chef du service régional du commerce de Dakar est quand à lui, un homme du sérail très bien respecté par ses collègues commissaires aux enquêtes économiques. Il était de tous les fronts dans les médias pour expliquer des décisions et défendre des consommateurs.
Mbour : Apr sans siège
L'Alliance pour la république ne dispose plus de siège dans le département de Mbour. Après la Présidentielle, les responsables ont refusé de payer la location des deux permanences qui symbolisaient les deux tendances qui rivalisaient dans le département. Aujourd'hui, faute de paiement de loyer, ils ont tous été chassés de leurs locaux. Jusque-là, l'ensemble des responsables du parti au pouvoir dans le département de Mbour ne veut pas encore chercher un nouveau local malgré le cri du cœur des jeunes aperistes. Même si le département compte deux ministres, un député, des directeurs généraux, des PCA, des membres du HCCT et CESE, tout ce monde opte pour l'omerta.
Le Sénégal dépasse la barre des dix mille guérisons
Alors qu’une tendance baissière du nombre de cas positifs de coronavirus est notée, la courbe des guérisons devient exponentielle. Hier, le Sénégal a dépassé la barre des dix mille guérisons. D’après le ministère de la Santé et de l’Action Sociale, sur 14 102 cas déclarés positifs 10 176 sont guéris contre 293 décédés. Aussi les cas sous traitement ont connu une baisse. Le Sénégal qui avait atteint la barre des quatre mille est désormais à 3 632 cas sous traitement. Le ministère de la Santé et de l'Action sociale a, par ailleurs, indiqué hier que sur les 1 317 tests réalisés, 58 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 4,40 %. Il s’agit de 21 cas issus de la transmission communautaire répartis entre Kaolack 02 cas, Almadies 01 cas, Bignona 01 cas, Dakar Plateau 01 cas, Diamniadio 01 cas, Maristes 01 cas, Mbour 01 cas, Niary Tally 01 cas, Nord-Foire 01 cas, Mbao 01 cas, Ouakam 01 cas, Ouest-Foire 01 cas, Richard-Toll 01 cas, Rufisque 01 cas, Saint-Louis 01 cas, Sangalkam 01 cas, Thiès 01 cas, Yeumbeul 01 cas, Yoff 01 cas et Ziguinchor 01 cas. Les autorités sanitaires ont aussi recensé 36 cas contacts et 01 cas importé enregistré à l’aéroport. Elles ont déclarés 88 patients hospitalisés guéris. Seulement 34 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation et un décès est déploré.
Alphabétisation
C’est officiel. La caravane de sensibilisation et de distribution de matériels de riposte contre la Covid-19, prévue le samedi 12 septembre 2020, dans le cadre de la célébration de la 45ème Semaine nationale de l’Alphabétisation et des Langues nationales, est annulée. Pour cause, à en croire une note signée par la Directrice de l’Alphabétisation et des Langues nationales du Ministère de l’Education Nationale : les inondations créées par les dernières pluies et la situation difficile qu’elles ont provoquée chez certains de nos citoyens. Par ailleurs, selon certaines indiscrétions glanées par «L’As», l’annulation de la caravane résulte de la dénonciation par certains acteurs du caractère folklorique de la Journée.
Chanvre indien
Les éléments de la brigade régionale des stupéfiants de Thiès ont interpellé à Thiadiaye (Mbour)le nommé A. M avec 5 kg de chanvre indien. Après avoir été informés sur les activités illicites du dealer, les agents de l'Ocrtis ont mis en filature le sieur A. M. Finalement, c'est ce mardi 8 août, vers 20h40, qu'il va tomber avec une quantité de 5kg de chanvre indien au moment où il transportait la marchandise prohibée à bord d'une moto Jakarta. Après son arrestation, A.M a été déposé au commissariat urbain de Saly pour une enquête. Au cours de l'interrogation, il a reconnu les faits.
Guy Marius Sagna
L'activiste Guy Marius Sagna a été reçu hier par les travailleurs de l'usine de fabrication de carreaux sise à Sindia. Sur la demande des ouvriers, une rencontre d'information a été tenue pour expliquer au détail près les conditions « inhumaines » que la direction de Twyford inflige aux ouvriers. Dans les prochains jours, une action commune avec le coordinateur national de Frapp France dégage par ailleurs coordonnateur national du mouvement Aar liñu bokk est envisagée, pour exiger de l'entrepreneur chinois qu’il respecte le code de travail.
Aly Ngouille Ndiaye
Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur, a visité hier 4 des 6 points critiques de Thiès, qui ont été très touchés par les inondations occasionnées par les dernières pluies. Selon lui, des solutions rapides peuvent être trouvées dans certains cas techniquement pas difficiles à prendre en charge. « Nous allons voir ce qui peut être mis dans le cadre du plan orsec pour le faire rapidement et pour le reste, il sera pris en charge dans le cadre du plan décennal de lutte contre les inondations », a-t-il souligné. Compte tenu des dégâts notés à Thiès, il a promis qu’une partie de l’enveloppe des 3 milliards de Fcfa reviendra à des populations sinistrées de la capitale du Rail.
Les épouses de deux frères se battent et se retrouvent en prison
La Police de Diamaguène Sicap Mbao a déféré au parquet Diarétou D. et Aminata K. pour coups et blessures volontaires réciproques ayant entraîné des incapacités temporaires de travail respectives de 20 et 12 jours. Ces deux femmes, épouses de deux frères, ont des relations très heurtées. Elles ont fini par en arriver aux mains. Selon nos sources, c’est suite à une plainte déposée par la nommée Diarétou contre Aminata, assortie d’un certificat médical d’incapacité de travail temporaire de 20 jours délivré par l’hôpital de Pikine et faisant état de « brûlures thermiques au deuxième degré, superficiel sur environ 9 degrés de la surface corporelle au niveau de l’épaule gauche », que les deux parties ont été entendues par les limiers. Aminata qui était partie se réfugier à Keur Massar chez ses parents s’est par la suite présentée au poste de Police avec une brûlure à l’épaule droite et un certificat médical de 12 jours délivré au Centre de santé de Keur Massar. Entendues, les deux dames ont finalement été déférées directement au parquet pour Coups et blessures volontaires réciproques par ébouillantage.
Cambriolage à Central Équipement
L’entreprise Central Equipement aurait été cambriolée. D’après nos sources, c’est suite à une plainte d’un superviseur chargé de la sécurité de ladite société que la Police de Pikine a ouvert une enquête. Le superviseur a déclaré à la Police que le cambriolage s’est produit dans la nuit du 06 au 07 septembre dernier. Il dit avoir relevé la disparition de 05 ordinateurs portables, d’un téléphone portable et d’un chèque d’une banque de la place. Par la suite, les limiers de la Direction de la Police scientifique et technique se sont déplacés sur les lieux pour faire le constat. Un constat qui a permis aux flics de découvrir, d’après encore nos sources, que la porte qui mène à l’étage a été défoncée. Par la suite, les limiers de la Dpst ont prélevé des empreintes, d’après encore nos sources, pour les besoins de l’enquête ouverte par leurs collègues de Pikine.
Pr Alioune Sané traîné en justice pour escroquerie
Alors qu’il ne dispose même pas d'agrément pour ouvrir une école de formation, Pr Sané a encaissé les mensualités de 6 étudiants d’un montant de 2 millions 25 mille francs. Conséquence, ces derniers ont été privés d’examen final du Bep. Pour ce motif, ils l’ont attrait devant le Tribunal de Grande Instance de Dakar pour escroquerie. En effet, après deux ans de formation en restauration, les 6 étudiants en l’occurrence Fatou Mbacké, Saly, Moussa Guèye, Nicole Bass, Adama Sané et Maguette Yop n’ont pas pu faire leur BEP du fait que l’établissement n’avait pas un agrément de l’Etat. Sachant qu’ils ont été roulés dans la farine par leur directeur, ils l’ont traduit en justice pour rentrer dans leurs fonds. Devant le prétoire, le prévenu Alioune Sané a reconnu les faits sans ambages. « J’ai ouvert une école sans avoir une autorisation. C’est par la suite que j’ai commencé à faire des démarches. Mais il y a eu un retard. Les étudiants ne savaient pas que l’école n’était pas fonctionnelle. Leur filière n’était pas autorisée. J’ai déposé la demande d’autorisation le 2 mars 2020. Sachez qu’il y a d’autres branches dans l’école. Mais c’est le rajout de cette branche qui a posé problème », a-t-il expliqué. Prenant la parole, les victimes ont à l’unanimité réclamé le remboursement de leurs mensualités des deux années de formation. L’avocat de la défense quant à lui prétend que le prévenu est de bonne foi. Il a plaidé une application bienveillante de la loi en sa faveur. Au finish, le tribunal a condamné Alioune Sané à 3 mois assortis du sursis. En sus de la peine, il devra allouer aux parties civiles la somme de 2 millions 25 mille francs CFA
DEMBA DIOP, LE MARTYR
C'est l’un des rares Sénégalais dont le nom est donné à deux infrastructures : un lycée à Mbour et un stade à Dakar. Ce double hommage s’explique peut-être par les conditions tragiques dans lesquelles cet homme d’envergure est mort dans les années 1960
Demba Diop est l’un des rares Sénégalais dont le nom est donné à deux infrastructures : un lycée à Mbour et un stade à Dakar. Ce double hommage s’explique peut-être par les conditions tragiques dans lesquelles cet homme d’envergure dans les années 1960 a quitté ce bas monde. On est le 3 février 1967, le Sénégal plonge dans la stupeur. Une rivalité politique aveugle vient d’avoir raison de l’un des hommes politiques les plus charismatiques de l’époque. Âgé de 40 ans, le député-maire de Mbour succombe aux coups de couteau d’un certain Abdou Ndaffa Faye. L’assassinat eut lieu au sortir d’une réunion à la gouvernance de Thiès.
Si les commanditaires de cet acte (les députés Jacques d’Erneville et Ibou Kébé) ont pris la fuite, le meurtrier, lui, est appréhendé et traduit en justice. Le procès ne tarde pas et le 18 mars 1967, Abdou Ndaffa Faye est condamné à la peine capitale par le Tribunal spécial de Dakar. Il sera exécuté le 10 avril de la même année après que le Président Senghor a refusé de lui accorder la grâce présidentielle. Le meurtrier de l’ancien député-maire de Mbour est ainsi le premier à subir la peine de mort au Sénégal. Quant aux commanditaires, ils ont été par la suite condamnés aux travaux forcés à perpétuité pour Jacques d’Erneville et à 20 ans de travaux forcés pour Ibou Kébé.
Demba Diop est né à Boghé, en Mauritanie. Instituteur de formation, il milite à l’Ups (Union progressiste sénégalaise) sous la bannière de laquelle il deviendra député. Adopté par les Mbourois comme élu de la Nation en 1956 à l’Assemblée nationale, Demba Diop occupa le poste de rapporteur de la commission de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la jeunesse et des sports. Il a été également président du groupe parlementaire de l’Ups. Il fut ministre de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports du 19 décembre 1962 au 9 décembre 1963. Ancien champion scolaire du disque et plusieurs fois sélectionné en équipe nationale d’athlétisme, Demba Diop fut l’un des fondateurs du club du Stade de Mbour.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 9 SEPTEMBRE
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 9 septembre 2020.
"Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris la décision suivante :
Monsieur Oumar DIALLO, Commissaire aux Enquêtes économiques, matricule de solde n° 506 734/C, précédemment chef du Service régional du Commerce de Dakar, est nommé, Directeur du Commerce intérieur au Ministère du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, en remplacement de Monsieur Ousmane MBAYE."
MACKY SALL DEMANDE L'INTENSIFICATION DES OPÉRATIONS DE POMPAGE D'EAU
Les ministres de l’Intérieur, de l’Assainissement, de l’Urbanisme et des Infrastructures instuits de s’atteler, à la réhabilitation du Collecteur de Hann-Fann, de même qu’à la préservation des ouvrages d’assainissement - CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 9 septembre 2020.
"Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres, le mercredi 09 septembre 2020, à 10 heures, au Palais de la République.
Le Chef de l’Etat a, à l’entame de sa communication, présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et réitéré sa solidarité aux populations sinistrées, à la suite des pluies exceptionnelles recueillies ces derniers jours dans la sous - région, en particulier au Sénégal. Il a, en conséquence, demandé au Ministre de l’Intérieur, en charge de la Protection civile, de déclencher, le samedi 5 août 2020, le Plan National d’Organisation des Secours (ORSEC).
Le Président de la République a, en outre, invité le Ministre de l’Intérieur, en relation avec l’ensemble des ministres et structures impliqués, à intensifier les opérations de pompage des eaux. Il a aussi demandé au Ministre en charge de la Solidarité nationale, de déployer dans les délais, l’assistance attendue de l’Etat aux populations sinistrées, sous la supervision des autorités administratives.
Le Chef de l’Etat a, à cet effet, informé le Conseil de sa décision de faire allouer une enveloppe budgétaire d’urgence, d’un montant de 10 milliards de FCFA, destinée au renforcement de l’efficacité des opérations de pompage et des systèmes d’assainissement, ainsi qu’à l’appui social immédiat aux populations sinistrées à hauteur de 03 milliards de FCFA.
Il a également rappelé au Gouvernement, la nécessité de poursuivre la mise en œuvre optimale du Programme Décennal de Lutte contre les Inondations (2012 - 2022) et d’accélérer la formulation de la deuxième phase du Projet de Gestion des Eaux Pluviales et d’adaptation au changement climatique (PROGEP).
Le Président de la République a, enfin, demandé, au Ministre de l’Intérieur, au Ministre de l’Assainissement, en collaboration avec le Ministre de l’Urbanisme et le Ministre des Infrastructures de s’atteler, à la réhabilitation/reconstruction du Collecteur de Hann-Fann, de même qu’à la préservation systématique de la fonctionnalité des ouvrages d’assainissement.
Le Chef de l’Etat, revenant sur la modernisation de la gestion des chambres de commerce du Sénégal, a demandé au Ministre du commerce, en liaison avec les ministres en charge des Finances, de l’Economie, de l’Agriculture et de l’Industrie, de procéder à l’évaluation globale des Chambres de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture, en vue d’engager, dans le consensus, les modalités d’application intégrale de la réforme des chambres consulaires de 2017.
Le Président de la République a, dans la perspective d’asseoir le bon déroulement de la prochaine session budgétaire qui s’ouvre en octobre 2020, demandé au Gouvernement de finaliser la préparation des rapports de performance 2020 et du projet de loi de Finances pour l’année 2021.
Le Chef de l’Etat s’est félicité des résultats enregistrés par le Plan de Résilience dans le secteur des transports aériens, et qui ont valu à notre pays, les félicitations de l’Organisation internationale de l’Aviation civile.
Le Président de la République s’est également réjouis du classement du Sénégal au 2ème rang de l’Indice de réponse globale ; ce qui consacre la qualité de notre riposte et la pertinence des mesures prises pour combattre la COVID 19.
Le Président de la République a, au sujet du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, demandé au Ministre des Pêches et de l’Economie maritime de prendre les dispositions idoines, afin de permettre aux pêcheurs artisanaux ciblant des équipements spécifiques, d’accéder au Programme spécial de l’Etat, de subventions pour l’acquisition des moteurs hors-bord.
Le Chef de l’Etat a, également demandé au Ministre en charge des pêches de lui faire le point sur l’exécution du projet de construction du marché au poisson de Matam, dans le cadre de la coopération avec la Corée.
Le Président de la République a clos sa communication sur son agenda diplomatique en informant le Conseil avoir pris part, le 07 septembre à Niamey, au 57ème Sommet de la CEDEAO.
Au titre des Communications,
Le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait le point sur la mise en œuvre des directives présidentielles.
Les Ministres en charge de l’Intérieur, de l’Equité et de la Solidarité, de l’Assainissement et des Transports terrestres ont fait le point sur la situation des inondations et le déploiement du Plan ORSEC.
Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur la mobilisation et l’exécution des ressources financières dans le cadre du FORCE COVID-19.
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur l’assistance apportée à nos compatriotes de la Diaspora et sur la situation internationale.
Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur les projets stratégiques.
Le Ministre des transports terrestres et du Désenclavement a fait une communication sur les accidents de la route.
Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur la situation de la pandémie et sur les activités du Service national d’Hygiène.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la pluviométrie, le suivi des cultures et l’exportation des produits horticoles.
Le Ministre de l’Education nationale a rendu compte de la reprise des cours dans l’Enseignement supérieur et des résultats satisfaisants enregistrés au baccalauréat.
Le Ministre du commerce et des petites et moyennes entreprises a fait une communication sur le cadre national de commercialisation des productions agricoles et le document d’orientation stratégique des exportations.
Le Ministre l’Economie numérique et des Télécommunications a fait une Communication sur l’organisation du Forum du Numérique et du Grand Prix du Chef de l’Etat pour l’innovation dans le numérique en 2020.
Le Ministre, en charge du Suivi du Plan Sénégal émergent (PSE) a fait le point sur les avancées et la mise en œuvre des réformes, notamment dans le domaine des infrastructures.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :
- le projet de loi portant statut des réfugiés et des apatrides ;
- le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la convention n°155 de l’organisation internationale du Travail (OIT) sur la sécurité et la santé des travailleurs adoptée à Genève, le 22 juin 1981 ;
- le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la convention n°161 de l’organisation internationale du Travail (OIT) sur les services de santé au travail adoptée à Genève, le 25 juin 1985 ;
- le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier la convention n°187 de l’organisation internationale du Travail (OIT) sur le cadre promotionnel pour la sécurité et la santé au travail adoptée à Genève, le 22 juin 2006 ;
- le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier le protocole de 2002 relatif à la Convention sur la sécurité et la santé des travailleurs adoptée à Genève, le 20 juin 2002 ;
- le projet de loi sur la convention sur la fiscalité applicable au projet de construction du pont de Rosso ;
- le projet de décret portant création et organisation du Grand Prix du Chef de l’Etat pour l’Innovation numérique.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris la décision suivante :
Monsieur Oumar DIALLO, Commissaire aux Enquêtes économiques, matricule de solde n° 506 734/C, précédemment chef du Service régional du Commerce de Dakar, est nommé, Directeur du Commerce intérieur au Ministère du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, en remplacement de Monsieur Ousmane MBAYE."