Tournée de l’Observateur des Lieux de Privation de Liberté
L’Observateur national des Lieux de Privation de Liberté poursuit ses visites des prisons, ainsi que la formation et sensibilisation des agents d’exécution de la loi, sur la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants. Josette Marceline Lopez Ndiaye et son équipe seront successivement dans les régions de Tambacounda, du 16 au 20 novembre, et de Ziguinchor du 23 au 27 du même mois. Le programme de l’Observateur national consistera à visiter les prisons pour s’enquérir des conditions de détention dans le contexte de la pandémie de Covid-19, tenir des ateliers de formation à l’intention des agents d’exécution de la loi sur la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels inhumains ou dégradants, et faire des émissions radio interactives sur le mécanisme national de prévention de la torture. L’Observateur contribue, en particulier dans ce contexte de la pandémie de Covid-19, à une meilleure prévention de la torture et autres mauvais traitements.
Le groupe scolaire Dior traîné en justice
Le bras de fer se poursuit entre les parents d'élèves du groupe scolaire Dior et la direction de l’école qui exige le paiement de trois mois ‘’d’arriérés’’. Le collectif des parents d’élèves demande l’arbitrage de la justice. Hier, les parents d’élèves ont déversé leur colère sur la directrice de l’école. Ainsi, ils portent à l'attention des autorités académiques et de l'opinion publique qu'ils se sont déplacés hier, jour de la rentrée scolaire, pour s'acquitter des modalités administratives et financières liées à l'inscription de leurs enfants pour l'année scolaire 2020-2021. Mais la direction de l'établissement a refusé toute inscription aux élèves dont les parents ne s'engagent pas à payer les frais de scolarité des mois d'avril, mai et juin 2020. Pourtant, le groupe scolaire n'a fourni aucun service aux enfants pendant ces mois cités. Le collectif refuse l’arnaque. Il a saisi la justice pour faire valoir le droit de leurs enfants à l'éducation. Un huissier de justice a été commis pour constater le refus de l’école de recevoir les inscriptions des enfants. Le collectif a aussi commis un avocat qui s'occupe du dossier. Ces parents d’élèves qui dénoncent le mutisme des autorités académiques comptent sur l'arbitrage de la justice pour permettre aux enfants de démarrer l'année scolaire en toute tranquillité.
9 nouveaux cas de covid-19
Le ministère de la Santé et de l'Action Sociale a enregistré hier 9 nouveaux cas positifs au coronavirus sur 713 tests réalisés, soit un taux de positivité de 1,26%. Il s’agit d’un cas contact et de 8 cas issus de la transmission communautaire répartis entre Diamniadio 01 cas, Liberté-6 01 cas, Mbao 01 cas, Mbour 01 cas, Mermoz 01 cas, Podor 01 cas, Saint-Louis 01 cas et Thiès 01 cas. Aucun patient hospitalisé n’a été déclaré guéri et aucun décès n’a été noté. Cependant, 02 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation. A la date d’hier, 15 744 cas ont été déclarés positifs dont 15 386 guéris, 326 décédés, et 31 sous traitement.
La Pneumonie, 1ère cause de mortalité infantile
A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal a célébré hier la Journée mondiale de la pneumonie qui est une infection respiratoire aiguë affectant les poumons. Le thème de cette année est : «Combattre la Pneumonie, Sauver des vies». Selon le ministère de la Santé, la pneumonie tue chaque année plus que le Sida, le paludisme et la rougeole réunis. D’après les statistiques, elle est actuellement la première cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans. Raison pour laquelle les autorités sanitaires comptent renforcer le plaidoyer et la communication à tous les niveaux. Car le constat est que près d’un tiers des enfants présentant des signes de cette maladie ne sont pas amenés en consultation à temps pour recevoir le traitement dont ils ont besoin. Toutefois, la prévention de la maladie est possible grâce à la vaccination, un état nutritionnel satisfaisant, le respect des gestes barrières et une amélioration des facteurs environnementaux. C’est pourquoi il est conseillé de protéger l’enfant par l’allaitement au sein exclusif, l’alimentation complémentaire adéquate, le lavage des mains et la réduction de la pollution de l’air intérieur. La journée a été marquée par la réception de matériel et de médicaments.
Serigne Mbaye Sy chez Al Maktoum
Le Khalife Général des Tidianes Serigne Babacar Sy Mansour a conduit une forte délégation hier chez Serigne CheikhTidiane Sy Al Maktoum à Fann Résidence, pour présenter ses condoléances à la famille à la suite du rappel à Dieu de Sokhna Aïda Dème. Le guide religieux a été accueilli par les membres de la famille Sy dont Serigne Mansour Sy Djamil, Serigne Mame Malick Sy Al Maktoum, Serigne Habib Sy Mansour, Serigne Cheikh Oumar Sy Djamil, Serigne Abdou Sy Al Maktoum, Serigne Cheikh Tidiane Sy Al Amine, Serigne Pape Youssoupha Diop, Serigne Pape Cissé, entre autres et en présence d’El Hadj Mansour Mbaye. Des témoignages émouvants sur la défunte ont également été prononcés par les différents orateurs y compris le Khalife lui-même qui connaissait parfaitement son père Ndioba Dème. La famille de la défunte s'est réjouie de cette visite hautement symbolique qui vient apporter une brique de plus dans la consolidation des liens qui unissent la Hadara Malikiya.
Aminata Mbengue Ndiaye consulte
Poursuite des rencontres de Madame A. Mbengue Ndiaye. La Secrétaire générale du Parti socialiste poursuit ses rencontres de remobilisation de ses troupes en vue d’achever le processus de renouvellement des instances avant de passer au congrès tant attendu pour l’élection du leader du parti. Après la fédération des femmes, Aminata Mbengue Ndiaye a rencontré hier l'organisation des travailleurs socialistes. Les échanges ont porté sur la vie de l'organisation et sur ce que celle-ci peut apporter au parti.
Le procès Imam Ka
Le palais de justice a refusé du monde hier, lors du procès de l’imam Gueladio Ka. Des sympathisants de l’imam ont fait le déplacement pour le soutenir. Un important dispositif sécuritaire allant de la gare urbaine Lat-Dior au Tribunal a été mis en place. Finalement, le procès a été renvoyé au 26 novembre pour plaidoirie. Le mis en cause est poursuivi par un collectif de chrétiens qui l’accuse d’avoir tenu, lors d’une conférence publique à l’île de Gorée, des «propos offensants» contre la communauté chrétienne. Les faits remontent au samedi 08 septembre 2018.
Accords de pêche
Le Parlement Européen a, à travers son site internet, mis en ligne hier, un document qui donne les détails du projet d’un nouvel accord de pêche entre le Sénégal et l’Union Européenne. Précisant que les navires de pêche de l’Union se limitent à des zones de pêche en haute mer pour réduire au maximum les interactions avec le secteur de la pêche artisanale sénégalais, sans compromettre son existence. Le document indique que le nouveau protocole couvre une période de cinq ans et prévoit des possibilités de pêche pour les navires de l’Union (vingt-huit thoniers senneurs congélateurs, dix canneurs, cinq palangriers et deux chalutiers) correspondant à un tonnage de référence de 10 000 tonnes de thon par an et à un volume autorisé de captures de merlu noir de 1 750 tonnes par an. En contrepartie, le Sénégal va recevoir, selon les informations données par le Parlement Européen une contrepartie financière de «3 050 750 EUR (annuels répartis entre les postes suivants : 800 000 EUR annuels pour l’accès aux ressources, 900 000 EUR annuels pour la mise en œuvre de la politique sectorielle et 1 350 750EURannuels correspondant au montant estimé des redevances appropriées payées par les armateurs». Seulement, il s’agit pour le moment d’une proposition.
Après Att, Jerry Rawlings décédé
Sales temps pour les anciens chefs d’Etat. Après l’ancien président malien Att, le charismatique Jerry Rawlings qui a dirigé le Ghana pendant deux décennies, de 1981 à 2001, est décédé hier dans la matinée dans un hôpital d’Accra. Très respecté à l’international, Jerry Rawlings a marqué l’histoire du Ghana de manière paradoxale. Il est arrivé au pouvoir grâce à un coup d’État, mais M. Rawlings est également celui qui a rétabli les libertés démocratiques au Ghana et en a fait le bon élève de l’Afrique de l’Ouest. Fils d'un père écossais et d'une mère ghanéenne, Jerry Rawlings devient pilote de chasse et s’intéresse vite à la politique, d’après Rfi. En 1979, il organise le coup d’État qui renverse le régime de Fred Akuffo et cède le pouvoir au gouvernement civil du président Limann. Mécontent de la gestion de Limann, qu’il juge corrompu, Jerry Rawlings le renverse lui aussi en 1981 et prend à son tour les rênes du Ghana. Très vite, l’ancien putschiste se convertit à la démocratie et au libéralisme économique, conformément aux souhaits du FMI. En 1992, une nouvelle Constitution est adoptée, la IVe République est proclamée et Rawlings est, cette fois, démocratiquement élu. Le multipartisme est rétabli, de même que la liberté de la presse. Rawlings est réélu en 1996. La Constitution lui interdisant de se représenter une troisième fois, il fait une sortie pacifique et volontaire de la scène politique lors de l’élection en décembre 2000.
Le contrat révèle un « grand déséquilibre entre le montant de la subvention publique et le montant du financement privé» au bénéfice du titulaire de la concession, SECAA. SA (dont le capital est détenu par EIFFAGE SA)
Sur l’initiative du Collectif citoyen des usagers de l’autoroute à péage (Ccuap), un groupe de recherche, composé de sociologues, de géographes environnementalistes, d’un juriste, entre autres, a produit un rapport suite à une étude menée sur l’exploitation de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio-Aibd. Ledit rapport rendu public, jeudi, a révélé des impacts au niveau des usagers et des communes riveraines.
Dans ce document de 13 pages, il est relevé que les conséquences notées en matière de gestion environnementale sont les résultats d’une mauvaise planification urbaine. «Au Sénégal, l’urbanisme a été un urbanisme de rattrapage qui s’est contenté de corriger les dysfonctionnements, ceci malgré l’existence depuis la période coloniale, de plans directeurs d’urbanisme et de plans d’aménagement qui organisent l’affectation des sols», ont, d’emblée, noté Elimane Haby Kane et ses collègues. Qui pensent, dans la foulée, que la planification urbaine de ce projet -qui a fait déplacé plus de 41.000 personnes-, doit «s’émanciper des pesanteurs sociales et politiques qui veulent qu’à un problème structurel (le déficit de parcelles à bâtir et de logements), on réponde par des actions à courte vue».
A les en croire, l’urbanisme d’aujourd’hui doit être d’abord courageux socialement et politiquement, réaliste, mais aussi ambitieux et «en adéquation» avec les textes et les principes fondamentaux.
«Sur le plan socio-économique, relève le rapport, le paradoxe de cette infrastructure est de permettre la facilitation de la mobilité en réduisant les distances mais de provoquer un délitement des liens sociaux entre parents, proches amis et voisins des zones traversées par l’autoroute à péage».
Recommandations
Du point de vue financier, ces experts font constater que le contrat révèle un « grand déséquilibre entre le montant de la subvention publique et le montant du financement privé» au bénéfice du titulaire de la concession, SECAA. SA (dont le capital est détenu par EIFFAGE SA).
«Sur un coût d´investissement de 138 milliards, la subvention de l´Etat s´élève à 77,6 milliards. L´apport de Eiffage en financement privé n´est que de 61 milliards de FCA », lit-on dans ce document, qui précise qu’« Eiffage n´a investi que 20,8 milliards de FCFA en fonds propres, le reste de sa contribution financière étant pris en charge par les partenaires privés, notamment les banques. En plus de ce reversement, l´Etat apporte un concours financier sous forme de subvention d´investissement (77 673 025 000 FCFA) qui est sujet à des pénalités en cas de retard dans la mise à disposition des fonds (10% et 15%)».
Ces spécialistes ont, toutefois, émis dans leur rapport, un certain nombre de recommandations. Ainsi, ils appellent à «multiplier» les passerelles d’entrée et de sortie de l’autoroute à péage, à construire des canaux d’évacuation des eaux pluviaux dans les quartiers riverains, à achever le mur de clôture de l’ouvrage, à identifier et trouver des solutions sur les axes non fluides, notamment la réduction des gares de paiement.
Ils ont, également, invité l’entreprise française à «réduire les tarifs de péage, surtout dans les parties les plus fréquentées, (à) poursuivre et accélérer les travaux d’éclairage de l’autoroute», entre autres recommandations sur notamment la gestion environnementale.
par Amadou Tidiane Wone
DÉMISSION DE L’ORDRE DE LA LÉGION D’HONNEUR FRANÇAISE
EXCLUSIF SENEPLUS - Aujourd’hui, je ne me sens pas honoré de partager le même ordre que Samuel Paty pour des raisons profondes et sacrées. Emmanuel Macron, vous avez cherché à transformer les outranciers en héros
Contexte. Un journal presque confidentiel, Charlie hebdo ex Hara-kiri, a fait de la provocation son style et de l'outrance son gagne-pain. Tant que ces dérives restaient confinées dans l'espace hexagonal, ou le cercle limité de la francophonie, l'on aurait pu ne pas s'y intéresser outre mesure. En effet : « avant janvier 2015, Charlie Hebdo sortait tout juste d'une période financièrement difficile. Avec un tirage de 60 000 exemplaires et moins de 30 000 ventes par semaine (dont environ un tiers sur abonnement)…» Source Le Point
Ainsi donc, ce canard boiteux de la presse de caniveau cherchait désespérément le moyen de se sortir du trou dans lequel l’indifférence publique l'avait confiné. Quoi de mieux, pour faire parler de soi, que de s'attaquer à une célébrité, se sont dit les promoteurs de ce torchon. Et qui est plus célèbre que le Prophète de l’Islam ? Plagiant, sans honte, le précurseur danois en ignominie, la rédaction de Charlie Hebdo publie, à la Une, un dessin qui masque à peine l’indigence mentale de son auteur. Avec un seul objectif subliminal : créer le buzz afin d'augmenter leurs ventes et sauver leur journal de la faillite. Jusqu'ici rien de glorieux. Ni de héroïque. Rien que du pilotage, à courte vue, d'une rédaction qui tente de sauver son organe du naufrage.
Il se trouve que Charlie Hebdo n'avait pas pris la pleine mesure de l'outrage, ni de ses conséquences telluriques, sur près de deux milliards de croyants dont le Prophète Mouhammad (PSL) est le leader, la référence, la boussole. Cet homme exceptionnel est à la tête d'une communauté humaine multiraciale, enjambant frontières administratives et étatiques, toutes conditions sociales confondues, depuis 14 siècles ! Qui dit mieux ? Le Coran, dont il est le transmetteur, est le livre au plus fort tirage de tous les temps : plus de 3 milliards d’exemplaires, vendus ou offerts, en circulation permanente ! Rien à voir avec les plus forts tirages de Charlie Hebdo au pic de la polémique. Plutôt de la bulle médiatique, malencontreusement entretenue par quelques marginaux de la classe politique et intellectuelle française. Au mépris de toutes les valeurs fondatrices de la civilisation de l’universel, entendue comme la confluence des différences qui exhaussent et expriment ce que l’homme est de meilleur. En effet, une ambiance délétère de stigmatisation de la communauté musulmane mondiale prend forme et pourrait donner naissance, si des esprits éclairés ne se manifestent, à une tragédie universelle aux conséquences incalculables.
Monsieur le président Emmanuel Macron,
Dans ce contexte périlleux, l'on se serait attendu, de la part du dirigeant de la France, à un certain sens de la mesure ou, tout au moins, à de la retenue. En plus d'une capacité de discernement qui apprécie correctement les risques géopolitiques et stratégiques d'une confrontation avec le monde musulman. Bien au contraire ! Et depuis la republication de dessins insultants et inadmissibles pour les musulmans, vous avez pris fait et cause pour la transgression. Vous avez cherché à transformer les outranciers en héros. Au mépris de la profondeur de la peine causée à des milliards de croyants. Les yeux rivés sur les enjeux de la politique intérieure française, notamment la récupération de l’électorat des extrêmes, vous procédez à une théâtralisation de la douleur compréhensible des familles des victimes, pour tenter d'en faire le ciment d'une légitimité populaire qui vous fait tant défaut. A l’excès. Les autorités danoises n’avaient pas emprunté ce chemin déraisonnable. Un chef d’Etat doit se tenir à équidistance des communautés qui composent la Nation qu’il dirige. Nul ne peut plus nier l'existence d'une composante musulmane de la nation française ! Héritage de l’histoire coloniale de la France, conversions de plus en plus nombreuses de citoyens français de souche. L’islam, en France, est une réalité en constante progression. N'en déplaise à ceux qui veulent réduire la France à leurs fantasmes d'un monde révolu qui a donné naissance à de nouvelles réalités humaines, démographiques et sociales.
Outre le fait qu'il est de plus en plus discutable de faire porter le chapeau systématiquement, à l’islam et aux musulmans pour tout attentat terroriste, il est temps de se demander pourquoi l’assassin de Samuel Paty a été tué au lieu d’être arrêté pour les besoins de l’enquête. C’était juste un adolescent armé d'un… couteau face à une brigade d'intervention de la police française. Des professionnels donc. Il n'est pas interdit de réfléchir non plus…
Au sujet de Samuel Paty, il serait judicieux de se demander s'il est légitime, dans une démocratie qui repose sur le triptyque : Liberté-Égalité-Fraternité, de demander à une partie des élèves de sa classe de sortir parce que le cours qu'il allait donner pourrait les choquer. Monsieur Paty savait donc, dès le départ, qu'il allait faire du mal. Ne serait-ce qu'à certains de ses élèves qui ne sont coupables de rien. Comment qualifier cette posture ? Liberté d’expression ou provocation inutile ? Ce débat de fond est noyé dans l'unanimisme de façade imposé par le rouleau compresseur médiatique qui nous empêche, même de penser.
En conséquence, au nom de quelle idée de l’honneur avez-vous décidé de porter monsieur Paty à la dignité de récipiendaire des insignes de l’ordre de la Légion d'Honneur française ? Pour un acte, au fond, indigne d'un enseignant digne de ce nom ? Chargé de porter les esprits de ses élèves à maturité, pour les rendre aptes à vivre dans un monde multiracial et multiconfessionnel où chaque être a le droit inaliénable de vivre dans la paix, monsieur Paty est passé à côté de sa mission. Par-delà l’émotion, il faut aussi faire appel à la raison. Sans passion ni animosité. En toutes circonstances, la République doit rester équitable et équidistante. C'est cela son honneur.
Démission. Lorsque j'ai été décoré et porté à la dignité d’officier de l’ordre de la légion d'honneur française, j'en avais éprouvé une certaine fierté. Je m'honorais de rejoindre le cercle prestigieux de ceux dont la France célèbre le mérite en dépit des vicissitudes de l'Histoire. Et j'ai toujours arboré avec fierté la rosette au revers de mon veston comme un symbole de fraternité à réinventer, de liberté à célébrer et d’égalité à conquérir.
Francophone et francophile sur bien des aspects culturels et artistiques, je suis musulman, africain et noir. C'est de ce promontoire que je m'adresse à vous.
Aujourd’hui, je ne me sens pas honoré de partager le même ordre que Samuel Paty pour des raisons profondes et sacrées. La défense de l’honneur du Prophète Mouhammad (PSL) passe, pour moi, bien avant la simple vanité d'une distinction temporelle. Musulman, je répète plusieurs fois par jour l'attestation selon laquelle : « Il n'y a de Dieu Qu’Allah et Mouhammad est son Messager. » Cette conviction donne son sens à tous les actes posés, au quotidien et en toutes circonstances, par chaque musulman. Je devrais dire chacune de nos respirations, célèbre Allah et Son Messager ! Car nos regards de mortels scrutent l’horizon de la vie éternelle avec foi, certitude et confiance.
Nous ne vivons donc pas dans le même monde monsieur Macron !
Et nous sommes près de deux milliards d’êtres humains à nous tourner 5 fois par jour, au moins, dans la même direction (la Kaaba) pour affirmer notre soumission volontaire à l'Ordre divin qui nous a été transmis par le Prophète de l’Islam. De votre univers, vous nous prenez certainement pour des attardés ! Je ne vous dirai pas ce que nous pensons de vous. Car la tolérance religieuse est la marque de fabrique de la dernière religion révélée : l'Islam. Celle qui a confirmé toutes les révélations antérieures ! la Torah, l’évangile et le Coran ont jailli de la même source. Moise, Jésus et Mouhammad sont frères, Prophètes et envoyés du même Dieu : Allah ! Tels sont les principes fondateurs non négociables de l’Islam, religion de synthèse et de restauration de l'harmonie au sein de toute l’humanité.
Au nom de tout ce qui précède, et de tout ce que mon cœur contient d’inexprimable, je démissionne de l’ordre de la légion d’honneur française et tiens à la disposition de l’Ambassade de France à Dakar les insignes et l’attestation y afférents.
Pour l’honneur du Prophète Mouhammad !
(Paix et Grâces divines sur Lui et sa sainte famille)
Amadou Tidiane Wone, ancien ministre, ancien Ambassadeur
‘’J’ai appris avec émotion le décès de l’ancien Président du Ghana, Jerry John Rawlings. Je salue la mémoire de l’illustre disparu et présente mes condoléances attristées au Président @NakufoAddo ainsi qu’au peuple ghanéen frère’’, a-t-il écrit
Dakar, 12 nov (APS) - Le chef de l’Etat, Macky Sall, a présenté ses ‘’condoléances attristées’’ à son homologue du Ghana, Nana Addo Dankwa Akufo-Addoo, ainsi qu’au peuple ghanéen suite au décès, jeudi, de l’ancien président Jerry Rawlings.
‘’J’ai appris avec émotion le décès de l’ancien Président du Ghana, Jerry John Rawlings. Je salue la mémoire de l’illustre disparu et présente mes condoléances attristées au Président @NakufoAddo ainsi qu’au peuple ghanéen frère’’, a-t-il écrit dans un tweet.
Selon la présidence ghanéenne, Jerry Rawlings est décédé ce jeudi, à l’hôpital universitaire de Korle-Bu, "où il était admis en soin après une courte maladie’’.
Nana Addo Dankwa Akufo-Addoo a annoncé, dans un communiqué, qu’un deuil national de sept jours sera effectif à partir de ce vendredi à la mémoire de l’ancien président Rawlings.
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IL FAUT EVITER TOUT NATIONALISME DANS LA DISTRIBUTION DU VACCIN
vendredi 13 novembre, Melinda Gates a annoncé le versement de 70 millions de dollars pour lutter contre l'épidémie de Covid-19
Du 11 au 13 novembre a lieu la troisième édition du Forum de Paris sur la paix, virtuellement en cette fin d’année pandémique…Et nous avons le plaisir de recevoir l’une des participantes de cet événement de haut niveau, l’américaine Melinda Gates, co-présidente de la fondation Bill et Melinda Gates. Elle l'a fondée en 2000 avec son mari, le fondateur de Microsoft : principal acteur privé sur le front humanitaire avec plus de 41 milliards de dollars investis, ils se sont engagés à verser progressivement 83 % de leur fortune à la fondation.
Lors du Forum de Paris pour la Paix, organisé à l'Élysée jeudi 12 et vendredi 13 novembre, Melinda Gates a annoncé le versement de 70 millions de dollars pour lutter contre l'épidémie de Covid-19. Objectif : injecter cette somme dans l'"Accélérateur ACT", lancé avec l'OMS, le G20 ou encore d'autres ONG, va permettre de "distribuer des vaccins à tout le monde à un prix abordable" et d'avancer dans la recherche. "L'objectif de cet accélérateur est qu'il n'y ait pas de nationalisme dans la distribution du vaccin afin qu'il soit déployé immédiatement dans le monde entier, pour les soignants, pour les populations les plus vulnérables et tous les autres".
"Si nous n'agissons pas ainsi, nous nous retrouverons dans la situation de l'Australie et la Nouvelle-Zélande qui ont fait un travail remarquable pour protéger leur population du Covid-19 et l'éliminer dans leur pays. Mais il y a une réimportation avec les gens qui entrent dans le pays. Et donc, au lieu de rouvrir leur économie, ils sont obligés de refermer leurs écoles et leurs entreprises, donc cette maladie va rebondir partout, à moins que nous ne fassions en sorte d'en finir avec une solidarité et une coopération mondiales".