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6 juillet 2025
LE BRT FACE À L’INCIVISME DES SÉNÉGALAIS
Quelques mois après son lancement officiel, le corridor dédié est régulièrement envahi par des piétons imprudents, des véhicules non autorisés et des commerçants opportunistes. Les autorités avaient pourtant promis une sécurisation totale du tracé
Des usagers qui bloquent la circulation du Bus Rapit Transit (BRT). Des piétons non respectueux des feux de signalisation qui ralentissent la course des bus notamment aux heures de pointe. Les carrefours très saturés des automobilistes qui ignorent ou refusent la priorité aux bus qui roulent sur des voies exclusivement dédiées. Les emprises illégalement occupées. A peine quelques mois après sa mise en service officielle pour exploitation commerciale, le mercredi 15 mai 2024, le BRT, subit l’incivisme des Sénégalais, usagers de la route. Pourtant, l’Etat avait promis de prendre toutes les dispositions nécessaires pour sécuriser et empêcher l’occupation illégale de son tracé.
Moyen de transport de masse, le Bus Rapid Transit (Brt), commence à être adopté par les Dakarois. La forte affluence dans les gares notamment aux heures de pointe l’atteste. Cependant, le constat qui se dégage, quelques mois après sa mise en service officielle pour exploitation commerciale, le mercredi 15 mai 2024, est que la sécurité promise par les autorités avant sa mise en circulation n’y est pas. Dans les gares, des agents veillent au respect des règles. Une situation qui contraste avec les comportements notés sur le corridor et l’emprise du projet.
Lors d’une réunion présidée par l’ancien gouverneur de la région de Dakar, Al Hassan Sall, le 14 mai 2024, la veille du démarrage de ses activités, de fortes mesures avaient été annoncées pour que les règles définies soient scrupuleusement respectées. En effet, le BRT devait être sécurisé en permanence par la présence constante de la compagnie de la Police de la circulation aux principaux carrefours du parcours. L’accent devait être mis sur la signalisation pour éviter toute confusion et assurer la sécurité des usagers.
Le prefet de Dakar définit le plan de mobilité en zone d’influence du corridor du BRT
Des mois, plus tard, toujours dans un souci de renforcer le confort et la sécurité, un nouveau plan de circulation a été dévoilé. C’est ainsi que, par sur arrêté du préfet de Dakar, qui devait prendre effet à compter du lundi 29 juillet 2024, la mobilité dans la zone d’influence du corridor du BRT est régie par un plan défini, afin d’améliorer la sécurité et le déplacement sur le tracé du projet de transport de masse.
«Un nouveau plan de circulation entre en vigueur à compter du lundi 29 juillet 2024, dans la zone d’influence du corridor, afin d’améliorer la circulation dans la zone d’influence du projet», informait un communiqué rendu public, le samedi 27 juillet 2024, par le préfet du département de Dakar. Ce plan téléchargeable sur le site du Conseil Exécutif du Transport Urbain Durable (CETUD), www.cetud.sn, devait être de rigueur et s’imposer à tous.
Dès lors, renseigne le document, «les sens de circulation suivants sont modifiés et les rues suivantes deviennent à sens unique : Rue Escarfait ; Rue Diaral Mamadou Assane PAYE (place 65) ; Avenue Petersen ; Rue du Liban ; Rue Félix Eboué ; Rue Place 127 ; Avenue Pr Macky Sall ex Faidherbe (entre Petersen et Poste Médina) ; Rue Abdou Cogna Diop CO-39 ; Limamoulaye (ME-37) ; Rue FA-22 entre le canal IV et la rue FA-07 ; Rue Kaolack (PE-23); l’Avenue Birago Diop (PE-27) ; Rue SC-01 ; Rue SC-105 ; Rue GY-332».
Le but de ce réaménagement étant de «garantir la sécurité des piétons et des usagers de la route», en plus du stationnement interdit, en dehors des lieux indiqués, sur les voies de circulation, sur les trottoirs et sur la piste cyclable, la circulation n’est pas permise pour : «les véhicules ou ensemble de véhicules de plus de 3,5 tonnes de poids total autorisé en charge affectés aux transports routiers de marchandises de 06H00 à 21H00, sur tout le corridor et la zone d’influence du BRT ; les modes à traction animale (charrettes) ou humaine (pousse-pousse) sur tout le corridor et la zone d’influence du BRT», lit-on dans la décision de l’autorité administrative qui appelait ainsi les populations et les usagers de la route à «respecter la signalisation lumineuse, les panneaux d’indications et les marquages au sol».
Un plan de circulation et des mesures mis à rude épreuve
Cependant, à bord de BRT, les usagers constatent un mauvais non respect de ces mesures. Les conducteurs sont obligés d’être d’une grande vigilance, de ralentir ou parfois même d’ arrêter de ralentir leurs véhicules à cause des usagers qui traversent de manière hasardeuse la ligne du bus. Les charrettes ou les poussepousse longent ou traversent les voies en toute impunité. Pis, la signalisation n’est pas respectée ni par les piétons qui traversent les routes et rues en dehors des passages dédiés, ni par les motocyclistes et autres deux roues qui font fi du Code de la route. Ils traversent les voies dédiées du BRT quelques fois à trois sur une moto, sans casque de sécurité, se disputant avec les chauffeurs des bus, sous l’œil des policiers préposés à la circulation, qui semblent impuissants.
Aux heures de pointe, les carrefours sont pris d’assaut par des automobilistes dans un enchevêtrement voitures particulières, taxi, moto, camions de marchandises ou bennes à ordures, qui disputent la voie aux bus. Avec des embouteillages fréquents notés au niveau de certaines intersections comme sur les deux voies de Sacré-Cœur, sur l’avenue Bouguiba et à hauteur du lycée Blaise Diagne, sur l’avenue Malick Sy où des policiers sont pourtant pré-positionnés.
Rappelons que lors de cette réunion préparatoire, Al Hassane Sall, avait insisté sur le fait que le corridor du BRT devrait être exclusivement réservé au bus et qu’aucun autre véhicule ou piéton ne devrait y circuler. Des véhicules hippomobiles s’offrent pourtant le luxe d’entraver la circulation. Un autre cas d’inconduite notoire : sur le corridor du BRT : des jeunes en l’ont eu lors du combat opposant Modou Lô, à Siteu. Ils ont complément occupé la voie, empêchant délibérément la circulation des bus.
Le projet du BRT est accompagné d’aménagements paysagers avec dont des pistes cyclables.. Sur certains axes, comme sur les Allées du Centenaire, ces installations sont occupées par des commerçants dont les marchandises livrées, ne peuvent être stockées dans les magasins. Les trottoirs rétrécis pour cause de BRT, deviennent des marchés à la fois sauvages et improvisés, offrant toutes sortes de produits : vêtements, accessoires, gadgets et créent une tension palpable entre les différents usagers de l’espace public. Cette occupation illégale divise. « C’est devenu invivable disent les riverains. Il est impossible de circuler à pied librement sur les trottoirs », disent les piétons. Ce à quoi les commerçants répondent : « nous, on travaille. On ne vole pas». Faut t-il réprimer, encadrer ou accompagner ? Une réponse passe par une régulation, un mélange des approches alliant sensibilisation et fermeté.
LE CLUSTER DE LA ZONE NORD MIS EN PLACE POUR DEVELOPPER LES CHAINES DE VALEUR RIZ ET CEREALES
Les responsables du Projet de mise à l’échelle des technologies productives (moulins et décortiqueuses solaires) dans les chaînes de valeur riz et céréales ont procédé hier, mercredi 11 décembre, à la mise en place du cluster de la zone Nord.
Les responsables du Projet de mise à l’échelle des technologies productives (moulins et décortiqueuses solaires) dans les chaînes de valeur riz et céréales ont procédé hier, mercredi 11 décembre, à la mise en place du cluster de la zone Nord. « Il regroupe tous les acteurs de l’écosystème pour restituer la cartographie des parties prenantes et celle de l’écosystème qu’on avait eu à réaliser. Mais aussi pour définir le mode de fonctionnement du cluster ; dégager un plan d’action et répartir les rôles dans le cadre de l’animation du cluster. Donc on est là aujourd’hui pour marquer la mise en place du cluster de la zone Nord », a rappelé Mme Mame Coumba Faye, responsable de projet Mercy Corps Sénégal et coordonnatrice de ce projet.
« Le cluster, a-t-elle poursuivi, constitue un cadre d’échange multi-acteurs qui va favoriser la connaissance mutuelle des acteurs, mais aussi qui va favoriser tout ce qui est partenariat et recherche de solutions à d’éventuelles problématiques ou à d’éventuels facteurs bloquants de la diffusion de ces deux technologies et l’idée étant que les acteurs nouent des partenariats et puis recherchent des solutions pour favoriser davantage la diffusion et l’accès à ces deux technologies. Les acteurs regroupent des entreprises de transformation qui sont majoritairement gérées par des femmes, mais aussi des institutions de microfinance qui octroient des financements pour l’acquisition de ces technologies », a précisé Mme Faye avant d’ajouter : « il y a les fournisseurs de technologies qui constituent ces entreprises-là qui commercialisent et importent ou qui fabriquent localement les technologies mais surtout les artisans et les techniciens locaux qui sont dans des zones d’intervention du projet et avec qui nous comptons collaborer pour faciliter l’accès aux services de maintenance et aux services d’acquisition de pièces de rechange sans oublier aussi les organisations faîtières qui fédèrent ces entreprises de transformation. »
Il s’était agi, dans cette rencontre de sensibiliser les acteurs aux besoins et enjeux de la transition des entreprises de transformation (céréales et riz) à l’utilisation des énergies durables et aux technologies promues. Il s’agit entre autres de partager, de discuter de l’état des lieux de l’écosystème de chaque zone et susciter des partenariats entre acteurs ; de définir la stratégie de fonctionnement de chaque cluster et identifier des actions collectives à fort impact soutenant la diffusion des technologies ; d’engager la réflexion sur les liens possibles entre les clusters et la PAUPES (plateforme des acteurs d’usages productifs de l’énergie solaire du Sénégal) dans le but d’assurer leur pérennisation.
Venue représenter l’Union des femmes productrices de Ross Béthio à cet atelier, Mme Aminata Guèye l’une des bénéficiaires s’est réjouie de l’initiative du fait qu’elle leur permettra d’économiser en utilisant le solaire contrairement à l’électricité. Mais aussi elles seront beaucoup plus autonomes dans le développement de leurs activités.
L’ETAT INVITE A MISER DAVANTAGE SUR LE SPORT POUR PROMOUVOIR LA PAIX SOCIALE
Les rideaux sonttombés sur la 6ème édition du Gingembre littéraire. Entre le « Sport facteur de cohésion, les Langues nationales et le cousinage à plaisanterie », le vivre-ensemble a été décliné sous ses différents aspects.
Les rideaux sonttombés sur la 6ème édition du Gingembre littéraire. La bibliothèque Abass Ndione de Bargny a accueilli, la restitution des travaux qui ont organisés à l’ Institut français de Dakar.Dans leurs interventions les différents panélistes ont invité l’Etat à accorder davantage d’intérêt au sport pour en faire un levier de développement économique et social, mais aussi et surtout un moyen de promotion de la cohésion et de la stabilité sociales.
Entre le « Sport facteur de cohésion, les Langues nationales et le cousinage à plaisanterie », le vivre-ensemble a été décliné sous ses différents aspects. La 6ème édition du Gingembre littéraire a souligné la nécessité de soutenir le sport sénégalais, enfin d’en faire un levier de développement, compte tenu de la capacité de mobilisation et de fédération autour de l’idéal national. De l’avis de tous les intervenants, par l’engouement qu’il suscite dans les conversations et l’espace qu’il occupe sur les différentes plateformes médiatiques mais aussi parles figures emblématiques qu’il produit, le sport devrait pouvoir aider à apporter une plus-value à la société sénégalaise.
Mais malheureusement, les pouvoirs publics ne semblent pas appréhender le potentiel économique et social que peut avoir une politique du sport et de l’industrie qui se trouve autour de ce secteur en plein dynamisme. « Malgré une dynamique indéniable, le pays (et l’Afrique en général) peine à capitaliser sur le développement du sport en tant qu’industrie à forte valeur ajoutée. ..Face à cet état de fait et pour créer la valeur ajoutée qui luirevient, le Sénégal doit développer un modèle qui lui correspond, en dehors des schémas taillés à la mesure des pays occidentaux. .. » relève la synthèse des communications de la 6ème édition de ces rencontres littéraires, initiées par El Hadji Gorgui Wade Ndoye du Magazine ContinentPremier.Com.
En plus de son potentiel économique, les intervenants ont souligné le sport peut aider à canaliser les énergies à travers les compétitions, sur l’étendue du territoire. Des activités par le biais desquelles, se met en place un tissu social parlequel seront développés les notions de respect, de solidarité et par la même occasion être un catalyseur pourl’insertion professionnelle des jeunes. « En dehors des enjeux économiques du sport d’élite, le sport est aussi un vecteur d’inclusion sociale propre à une nation plurielle et unie dans sa diversité. Il est capable de créer un tissu social résilient à travers des clubs, des fédérations et des compétitions en favorisant l’inclusion territoriale, les rencontres inter-régions et la transmission de valeurs comme le respect, la discipline et l’entraide ».
Un point de vue partagé parles intervenants à la journée de restitution tenue à la bibliothèque AbassNdione de Bargny. Parmi eux, le proviseur du lycée de Bargny qui est revenu sur l’importance du sport dans le vivre ensemble, à travers les valeurs véhiculées par l’olympisme..
Revenant sur le thème relatif aux langues nationales, l’enseignant a rappelé leur importance dans le développement de l’éducation et surtout ce qu’elles peuvent apporter dans le développement des sciences. Sans doute, charmé parl’esprit du gingembre littéraire, le responsable du lycée de Bargny, a souligné l’importance du thème du cousinage plaisanterie qui est un véritable vecteur d’apaisement social et de culture de la paix entre les communautés qui composent la Nation. « En définitive le gingembre littéraire est une excellente trouvaille dans le souci de développer sans détruire ni trahir pour l'éclosion d'une société juste et apaisée ou l'esprit, imbu des valeurs du sport, imprégné des richesses de nos langues nationales et englué dans la saveur du cousinage a plaisanterie, secrètera les germes d'un commun vouloir de vie commune, en bannissant tensions et conflits » a dit l’homme de lettres. Prenant la parole, l’initiateur de l’évènement s’est félicité de la mobilisation et a remercié les partenaires et tous ceux qui ont contribué à faire du gingembre littéraire un évènement désormais inscrit dans l’agenda culturel du Sénégal. El hadji Gorgui WadeNdoye annonce le thème de la 7ème édition qui portera sur les migrations et leur impact sur la sécurité alimentaire.
EL MALICK NDIAYE S’INVITE A LA TABLE DU PERSONNEL DE L’INSTITUTION PARLEMENTAIRE
Dans le cadre de sa série de prise de contact initiée au lendemain de son élection, le président de l’Assemblée nationale a rencontré hier, mercredi 11 décembre le personnel de l’institution parlementaire.
Dans le cadre de sa série de prise de contact initiée au lendemain de son élection, le président de l’Assemblée nationale a rencontré hier, mercredi 11 décembre le personnel de l’institution parlementaire. Lors de cette rencontre, El Malick Ndiaye a expliqué que sa démarche vise à recueillir leurs avis, d’écouter leurs préoccupations et de discuter des améliorations à apporter, en mettant un accent particulier sur les enjeux liés à la santé, à la sécurité, à la qualité et à l’environnement (QHSE), qui nécessitent une attention renforcée.
Le président de l’Assemblée nationale poursuit ses rencontres de prise de contact avec les personnalités et acteurs de l’institution parlementaire. Après sa série de visites de courtoisie effectuée le dimanche 8 décembre auprès de ses prédécesseurs, El Malick Ndiaye a rencontré hier, mercredi 11 décembre le personnel de l’institution parlementaire. Lors de cette rencontre, le président de l’Assemblée nationale a échangé avec divers membres du personnel, notamment les agents administratifs, les responsables techniques, les chauffeurs, les techniciennes de surface et les agents du service de sécurité avant de se rendre au bureau des anciens parlementaires.
Prenant la parole devant ce personnel désormais placé sous son autorité, le Président, El Malick Ndiaye revenant surles raisons de sa démarche a souligné que son ’objectif principal était de recueillir leurs avis, d’écouterleurs préoccupations et de discuter des améliorations à apporter, en mettant un accent particulier surles enjeux liés à la santé, à la sécurité, à la qualité et à l’environnement(QHSE), qui nécessitent une attention renforcée. Sous ce rapport, il a insisté sur selon une note qui nous a été transmise sur l’importance de créer un cadre de travail serein et motivant, propice à l’épanouissement des collaborateurs et contribuant à l’efficacité globale de l’institution.
Poursuivant la source souligne également que le président de l’Assemblée nationale a aussi évoqué les enjeux stratégiques, comme la transition numérique, l’optimisation des espaces de travail et le renouvellement des équipements. Des évolutions, selon lui, indispensables pour répondre aux exigences contemporaines et garantir un environnement de travail moderne et fonctionnel, à la fois pour les parlementaires et le personnel. « Cette visite s’inscrit dans une démarche proactive et humaine de gestion de l’Assemblée nationale. Le Président a réaffirmé son ambition de garantir un cadre de travail sécurisé, adapté et respectueux du bien-être de toutes les personnes évoluant au sein de l’Institution parlementaire » lit-on. La note précise au sujet de cette initiative qu’elle « témoigne de son engagement à entretenir une relation de proximité avec les employés et àmieux comprendre leurs conditions de travail ».
DOCTORAT HONORIS CAUSA DECERNE A BINETA DIOP
Bineta Diop, Présidente Fondatrice de l’ONG Femmes Africa Solidarité a reçu le Doctorat Honoris Causa de la Faculté des sciences humaines de « University of the Free State » au Campus Bloemfontein en Afrique du Sud.
Bineta Diop, Présidente Fondatrice de l’ONG Femmes Africa Solidarité a reçu le Doctorat Honoris Causa de la Faculté des sciences humaines de « University of the Free State » au Campus Bloemfontein en Afrique du Sud. Ce doctorat honorifique de « University of the Free State » est la troisième décernée à Bineta Diop et vient couronner le travail accompli dans la consolidation de la paix et la résolution des conflits pendant des décennies en Afrique.
L’envoyée spéciale du Président de la Commission de l’Union Africaine pour les Femmes, la Paix et la Sécurité s’est impliquée dans les zones de conflits en Afrique et a fondé l’Ong Femmes Africa Solidarité (FAS) dans le but de renforcer et promouvoir le rôle de leadership des femmes dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits en Afrique.
LE CHALLENGE C’EST D’OUTILLER NOS PARLEMENTAIRES
Ayant un mandat évaluatif, l’Assemblée nationale fait partie au Sénégal, des institutions habilitées à contrôler les interventions publiques selon Abdel Aziz Kane., Vice-président du Réseau francophone de l’évaluation,
La formation des nouveaux parlementaires en suivi et évaluation est aujourd’hui une priorité afin que ces derniers puissent mener à bien leurs missions d’évaluation des politiques publiques au Sénégal. C’est le constat fait mercredi, par le Vice-président du Réseau francophone de l’évaluation, Abdel Aziz Kane.
Ayant un mandat évaluatif, l’Assemblée nationale fait partie au Sénégal, des institutions habilitées à contrôler les interventions publiques. Aujourd’hui, souligne le Vice-président du Réseau francophone de l’évaluation, Abdel Aziz Kane, celle-ci, non seulement contrôle l’action gouvernementale mais, depuis les réformes constitutionnelles de 2016, elle évalue les politiques publiques. Il s’exprimait à l’occasion de la clôture d’un séminaire de formation à Thiès, à l’endroit des journalistes économiques
«Donc, le challenge c’est d’outiller nos parlementaires et l’Association sénégalaise d’évaluation est prête à entrer en contact avec l’Assemblée nationale, pour offrir ses services afin de renforcer les capacités de nos représentants nationaux afin qu’ils puissent effectivement mener les évaluations des politiques publiques», a relevé M. Kane qui est par ailleurs membre de l’Association sénégalaise de l’évaluation (Seneval).
Si M. Kane trouve nécessaire de former les parlementaires, c’est parce qu’au Sénégal, on parle plus de suivi que d’évaluation malheureusement. Alors que l’évaluation, c’est selon lui, une démarche qui permet aux décideurs de pouvoir définir de manière « claire et précise » quels sont les besoins des citoyens dans les différents secteurs jugés prioritaires par le gouvernement. Mais aussi, de définir, comment les projets et les programmes de l’Etat prennent en charge ces besoins des citoyens, comment ils devraient faire en sorte que les objectifs puissent être atteints.
AMY DIA, UN SYMBOLE DE « RESISTANCE »
Amy Dia, du parti Pastef, fait partie des députés qui ont fait leur entrée à l’Hémicycle pour la première fois en tant que représentants du peuple. Ancienne détenue, cette dernière s’engage à défendre l’injustice.
Amy Dia, du parti Pastef, fait partie des députés qui ont fait leur entrée à l’Hémicycle pour la première fois en tant que représentants du peuple. Ancienne détenue, cette dernière s’engage à défendre l’injustice.
15 juillet 2022 ! La vie d’Amy Dia, dit Amina bascule, et du mauvais côté. La coordinatrice du parti les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) à Sam-Notaire (Guédiawaye), est placée sous mandat de dépôt pour des faits d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste. La mère de famille et militante de Pastef est citée dans une affaire dite « Forces spéciales ».
Après avoir passé 20 mois derrière les barreaux, elle affirme avoir vécu cette incarcération avec dignité, malgré des conditions difficiles. Les souvenirs de son séjour à la prison pour femmes de Liberté 6 l’assaillent. Elle les partage : « J’ai vécu mon emprisonnement avec dignité. C’était très difficile. Mais, je croyais en mes convictions », déclare-t-elle. Amy poursuit: « Durant tout mon séjour carcéral, j’avais droit à cinq minutes d’appel les lundis, mercredis, jeudis, vendredis et samedis. J’utilisais ce temps pour appeler mon mari, lui indiquer les repas que je voulais et lui faire part des vêtements dont j’avais besoin. À cause de la prison, j’ai perdu l’habitude de consulter les réseaux sociaux ». Malgré son long séjour carcéral, avec un état de santé fragile, elle n’a jamais montré de signe de faiblesse.
En bonne croyante, la responsable politique dit avoir tout mis dans le compte du Créateur suprême. Le bout du tunnel, Amy Dia l’a vu le 4 mars 2024, date à laquelle elle a bénéficié d’une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire. Un retour en société loin d’être évidente. Grâce à un époux très serviable, une famille présente et des amis disponibles, elle a rapidement repris goût à la vie. Mieux, la dame va même retrouver le terrain politique et battre campagne lors des dernières élections législatives. Investie à la 12e position sur la liste nationale de la coalition dirigée par le Premier ministre Ousmane Sonko, elle fait désormais partie des nouveaux parlementaires après la victoire « éclatante » de Pastef/Les patriotes. Une élection qu’elle aborde avec responsabilité. Amy s’engage, en effet, à représenter dignement les Sénégalais, sans exception. « Nous devons travailler avec acharnement pour mériter la confiance placée en nous. Nous n’avons pas droit à l’erreur. Nous devons faire du Sénégal un pays prospère et souverain », martèle-telle. Son mantra à l’Assemblée nationale : défendre l’injustice sous toutes ses formes. « Je ne cautionne pas l’injustice. Je la combats toujours. J’ai toujours dénoncé l’effectif pléthorique des étudiants à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le taux de chômage élevé des jeunes dans le pays ainsi que la marginalisation des familles défavorisées. Je vais être la voix de ces couches de la société à l’Assemblée nationale », promet-elle.
Née à Pikine en 1969, Amy Dia a effectué ses études primaires à l’école 6 de Pikine. Son passage dans cet établissement scolaire marque toujours Ibra Sarr, son ancien instituteur qui l’a eu de la classe de CE2 à la classe de CM2. « Elle était une élève calme, pondérée et studieuse. Elle faisait partie des meilleures de ma classe. J’étais très exigeant, mais je n’ai jamais eu de problème avec elle parce qu’elle inspirait le respect », témoigne le vieux Sarr qui, aujourd’hui, profite de sa retraite.
Professeure d’anglais pendant 7 ans
Après l’obtention de son entrée en sixième, Amy Dia est orientée au collège Fadilou Mbacké dans la même commune. Élève studieuse, elle se distingue par ses performances en lettres. Ses quatre années au collège lui ont permis d’obtenir un brevet de fin d’études moyennes. Le lycée John Fitzgerald Kennedy de Dakar lui ouvre ses portes, mais elle passe seulement une année avant de rejoindre le lycée Lymamou Laye de Guédiawaye. Elle poursuit ses efforts dans ses études et obtient son baccalauréat en 1988. Orientée au Département d’anglais de la Faculté des Lettres et sciences humaines, elle y passe trois ans et décroche une Licence en Littérature américaine. Elle dispense, pendant 7 ans, des cours d’anglais dans une école privée de la banlieue avant d’être recrutée par une multinationale où elle servait comme interprète jusqu’ au jour de son arrestation.
Apolitique à ses débuts, Amy Dia votait toujours pour le Parti démocratique sénégalais (Pds) en raison de son admiration pour l’ancien président Abdoulaye Wade. En 2016, elle découvre, par hasard, une vidéo d’Ousmane Sonko lors d’un programme animé par Pape Alé Niang, l’actuel directeur général de la Rts. « Après avoir regardé l’intégralité de la vidéo, j’ai vu en lui un leader charismatique et j’ai dit à ma mère qui travaillait aux Impôts et domaines que j’allais rejoindre le Pastef », se souvient-elle. Quelques jours plus tard, elle joint le geste à la parole et devient membre de Pastef Golf. « À cette époque, nous étions peu nombreux. C’était très difficile, car nous n’avions même pas de siège pour tenir nos réunions. J’ai, par la suite, rencontré Ousmane Sonko. Après notre échange, je me suis dit qu’il était l’homme qu’il fallait pour changer le Sénégal », raconte-t-elle. Très engagée, Amy se bat pour la massification de Pastef à Guédiawaye. Elle est, aujourd’hui, une figure marquante au sein des instances communales et départementales de son parti dans cette ville.
KEEMTAAN GI - SELON QUE…
« Les supporters LGBT+ seront en sécurité et les bienvenus à la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite », a assuré mercredi la fédération anglaise de football après avoir apporté son soutien à la candidature du pays du Golfe », lit-on dans un document. Une coupe du monde de football en Arable saoudite en plus de la présence de homos pendant que des enturbannés de ce pays des paradoxes nous tympanisent avec le caractère proscrit de ce jeu de fous. Ça vous fait sourire? J’attends avec impatience la réaction de nos autoproclamés censeurs. Cette bande qui décide de ce que nous devons faire, regardant par le trou des serrures pour surprendre nos canailleries dans un pays où il ne se passe rien depuis quelque temps. La preuve de cette morosité lascive, ces pudibonds de Jamra ne se scandalisent plus des écarts des meufs car n’ayant plus rien à se rincer les yeux. Ils doivent bien s’ennuyer, les pauvres voyeurs. Mais calmez-vous ! Encore une fois, je ne suis pas homo ni homophobe. J’adore les meufs et me plais en leur bonne compagnie mieux qu’avec celle des mecs. Cela, tout le monde le sait. D’Arabie Saoudite, il nous faut parler de notre cuisine interne. Nos compatriotes qui se scandalisent pour un rien se sont réveillés, hier, pour faire face à l’horreur. La commune de Bambey est secouée par un cas présumé d'inceste. Un jeune a été déféré pour viol répété sur… sa génitrice qui trainait un AVC. Desféministes enragées nous avaient promisl’enfer en menant un lobbying pour la criminalisation du viol. Histoire, disaient-elles, de dissuader des salopards qui tirent plus vite que leur ombre. Plutôt que de décourager ces kamikazes du sexe, il ne se passe pas un seul jour sans qu’un fait de viol ne soit défloré dansla presse. Des viols qui continuent d’alimenter les pages desfaits divers de nos périodiques. Les auteurs de ces actes comme celui présumé de Bambey sont des malades et ont plus besoin de praticiens que de la prison d’où ils sortiront plus endurcis que s’ils étaient confiés à desthérapeutes. Tout cela pour dire que la place du jeune de Bambey n’est pas en prison mais dans une institution spécialisée. Car il faut vraiment être un détraqué pour pratiquer une telle ignominie sur sa propre mère. KACCOOR BI - LE TEMOIN
DROITS DE L’HOMME LES MEMBRES DE LA COMMISSION NOMMES PAR APPEL A CANDIDATURES
Les membres de la nouvelle Commission nationale des droits de l’homme seront nommés par appel à candidatures. Selon le chef de l’Etat, le Sénégal qui célébrait avanthier 10 décembre, la Journée des Droits de l’homme que la Communauté internationale ambitionne de renforcer l’Etat de droit et la politique nationale de promotion et de protection des droits humains. Il a ainsi rappelé l’attachement particulier du Sénégal à l’Etat de droit et au respect permanent des droits humains etleur protection. C’esttoutle sens de l’organisation, le 28mai 2024, desAssises de la Justice dont les recommandations sont en cours d’application selon un calendrier maitrisé. Il a, en outre,souligné l’avancée significative et qualitative notée, cette année, dans la mise en œuvre de la politique de promotion des droits humains avec le renforcement du cadre institutionnel par la promulgation, le 18 septembre 2024, de la loi n° 2024-14 portant création de la Commission nationale des Droits de l’Homme dont les membresseront nommés après un appel à candidature.Acet effet, il a instruit le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de prendre toutesles dispositionsrequises en vue de finaliser le processus de recrutement et de nomination des nouveaux membres de la Commission nationale des Droits de l’Homme avant le 31 janvier 2025. Il a, par ailleurs, indiqué au Ministre des Finances et du Budget, la nécessité de renforcer les ressources budgétaires de la nouvelle Commission qui, dès à présent, doit élaborer, pour les cinq (5) prochaines années, un plan stratégique de développement conforme à la Vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère.
EDUCATION PROGRAMME SPECIAL DE RECRUTEMENTS D’ENSEIGNANTS DE 2025 A 2027
Le Gouvernement va lancer un programme spécial de recrutements d’enseignants sur trois ans 2025, 2026 et 2027. Cette importante décision prise hier par le président de la République en conseil des ministres pose la problématique de la maitrise stratégique du capital humain dans le système éducatif, le Président de la République a constaté que plusieurs écoles publiques, collèges et lycées du Sénégal connaissent un déficit criant d’enseignants. Cette situation, qui s’aggrave d’année en année, est fortement liée selon le chef de l’Etat à l’évolution exceptionnelle de la démographie scolaire et à une mauvaise gestion prévisionnelle des flux d’élèves, des emplois et des compétences dans le secteur éducatif. Il a, par conséquent, demandé au Ministre de l’Education nationale, au Ministre de la Formation professionnelle et technique et au Ministre des Finances et du Budget de finaliser dans les meilleurs délais, sous la supervision du Premier ministre, un programme spécial de recrutement d’enseignantssur trois ans (2025, 2026, 2027), selon les spécialités et matières prioritaires ciblées. Il a, en outre, invité le Premier ministre à accélérer la mise en œuvre du programme d’urgence de résorption des abris provisoires avec la mise à contribution des Forces armées, notamment du génie militaire, dans l’exécution diligente des travaux.
MANŒUVRE «SALOUM 2024» UNE DEMONSTRATION DE FORCE OPERATIONNELLE !
Lamanœuvre nationale dénommée « Saloum2024 » a vécu ! Et jamais une manœuvre militaire n’a connu tant de succès que celle qui s’est tenue du 2 au 8 décembre 2024 à Kaolack et Fatick. Thème oumission : « Lesforces de défense et de sécurité : résilience et synergie d’action face aux menaces multiformes ».Justement, « Saloum2024 » est venue à son heure ! En effet, ces exercicesmilitaires étaient une occasion pourle Chef d’Etat-major général des armées (Cemga), le Général Mbaye Cissé de s’assurer de l’opérationnalité de ses bataillons d’élite et de ses unités de combat. Etsurtout de testerla puissance de feu de l’Armée sénégalaise et l’état de préparation des soldats ainsi que leurs besoins logistiques dans tous les domaines. Pour « Le Témoin » quotidien, les manœuvres militaires « Saloum2024 » étaient également une occasion stratégique de mettre à l’épreuve le nouveau Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre, le Général de brigade Magatte Ndiaye. Une épreuve de plus puisque le Général Ndiaye est connu comme étant un fin stratège en matière de défense. Sous la supervision du patron des armées, les manœuvres militaires ont aussi pour objectif de préparer les armées à exécuter le concept de défense nationale dans une sous-région exposée aux menaces terroristes et bandes criminelles transfrontalières. Tout est bien qui finit bien puisque toussoldats mobilisés et engagés dans ces opérations de grande nature ont regagné, depuis hier,sains etsaufsleurs unités.
INSTITUTIONS LE HCCT ET LE CESE DEFINITIVEMENT SUPPRIMES, LES 77 MILLIARDS ECONOMISES SERVIRONT AU PLAN DE RECRUTEMENT DES ENSEIGNANTS
Malgré la destitution de leurs présidents, leHaut Conseil des collectivitésterritoriales(HCCT) dirigé par Aminata Mbengue Ndiaye et le Conseil économique, social et environnement (CESE) dirigé Abdoulaye Daouda continuaient d’existerlégalement. D’ailleurs récemment des membres de ces deux institutions avaient réclamé qu’ilssoient rétablis dansleurs droits en percevant leurssalaires ou indemnités. Ils ne seront guère entendus puisqu’hier le Gouvernement a pris en conseil des ministres un projet de loi portant abrogation de la loi organique n° 2012-28 du 28 décembre 2012 portant organisation etfonctionnement du Conseil économique,social et environnemental et la loi organique n° 2016-24 du 14 juillet 2016 relative à l’organisation et au fonctionnement du Haut Conseil des Collectivités territoriales. En clair, l’Assemblée nationale sera saisie dans les prochains jours pour le vote de ce projet de loi qui va supprimer définitivement dansl’architecture institutionnelle du pays le HCCT et le CESE. L’argent économisé durant un mandat de 5 ans qui avoisine près de 77 milliards de frs(NDLR HCCT 7,5 milliards par an, CESE 7,8 milliards par an) va servir, selon le Premier ministre, au plan d’urgence de résorption en personnel enseignant. Les économies budgétairesissues de la dissolution d’institutions et d’agencesseront affectées au renforcement dudit personnel par des recrutements. Dans ce cadre, la priorité devra être accordée au personnel contractuel en place.
COLLISION D’UN CAMION AVEC LA PASSERELLE DEPOSE URGENTE POUR GARANTIR LA SECURITE PUBLIQUE
Hier, en fin de matinée, un camion immatriculé DL 1920 E, avec sa benne soulevée, a violemment heurté la passerelle de Yoff-Tonghor, causant d’importants dégâts et perturbant la circulation. Heureusement, seul un blessé léger a été signalé, et il a été pris en charge par lessecours avant de regagner son domicile. Suite à l’incident, M. Yankoba Diémé, ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, a immédiatement ordonné des mesures pour garantir la sécurité des usagers. L’AGEROUTE Sénégal s’est rendue sur place et a décidé de procéder à la dépose de la passerelle de Yoff-Tonghor pendant la nuit du 11 au 12 décembre 2024, afin d’assurer la sécurité. Le ministre a exprimé son regret face à la recrudescence de ce type d’incident,souvent causé par le non-respect desrègles de sécurité, notamment par les poids lourds. Il a rappelé que des sanctions strictes seront appliquées aux contrevenants, conformément aux conclusions des récents États Généraux des Transports Publics, qui ont introduit une politique de tolérance zéro. Le Ministère présente ses excuses aux populations et aux usagers pour les désagréments causés et assure que AGEROUTE Sénégal travaille à un retour à la normale dans les plus brefs délais.
SUSPENSION PROLONGEE DES LOTISSEMENTS DANS LES REGIONS DE DAKAR ET THIES LES PRECISIONS DES AUTORITES
Dans un communiqué publié le 7 novembre 2024, le Secrétariat Général du Gouvernement a annoncé une prorogation de 45 jours des mesures de suspension concernant plusieurs lotissements situés dans les régions de Dakar et Thiès. Cette décision touche notammentleslotissements « BOA », « Hangar des Pèlerins », «Recasement 2 », « EOGEN1 » et « EOGENExtension ».Les plans d’Urbanisme de Détail (PUD) affectés incluent : Mbour 4, la Nouvelle Ville de Thiès, la Bande nord des filaos de Guédiawaye, la zone de Yeumbeul-Malika-Tivaouane Peulh etles pôles urbains deDiacksao,Bambilor,Déni BirameNdao, Yenne etDaga-Kholpa. Lamesure de suspension est également étendue à d’autreszonessensibles, notamment EGBOS, Pointe Sarène etNdiébèneGandiole. Le communiqué précise que les zones et parcelles exemptes de litiges ou d’irrégularités pourront voir leur suspension levée d’ici la fin du délai de prorogation. Pour cela, les détenteurs de droits fonciers sur les terrains concernés doivent remplir un formulaire d’identification des lots. Ce document peut être retiré auprès de la Direction Générale de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DGSCOS), des bureaux des domaines concernés. Concernant le lotissement d’EGBOS et les pôles urbains de Diacksao, Bambilor, Déni Birame Ndao, Yenne et Daga Kholpa, le Comité chargé de leur traitement poursuitsestravaux afin d’apporter des solutions durables. Cette démarche vise à assainir la gestion foncière et à résoudre les éventuels contentieux liés aux projets d’aménagement urbain dans ces régions stratégiques. Les autorités appellent les acteurs concernés à collaborer pour accélérer la régularisation.
ASSEMBLEE NATIONALELE PRESIDENT AU CŒUR DES PREOCCUPATIONS DU PERSONNEL PARLEMENTAIRE
Le Président de l’Assemblée nationale ElMalickNdiaye, a effectué hier une visite de terrain auprès du personnel de l’Institution parlementaire. Cette démarche marque une volonté affirmée de renforcerlesliens avec les collaborateurs et d’améliorer leurs conditions de travail. Durant cette visite, le Président de l’Assemblée nationale a prisle temps d’échanger avec les différents corps demétierœuvrant au bon fonctionnement de l’Institution : agents administratifs, responsables techniques, chauffeurs, techniciennes de surface, agents de sécurité et personnel du bureau des anciens parlementaires. L’objectif de cette initiative était clair:recueillirles avis, écouter les préoccupations et envisager dessolutions concrètes pour améliorer le quotidien de chacun. Une attention particulière a été portée aux problématiques liées à la santé, la sécurité, la qualité de vie au travail et l’environnement (QHSE).
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 12 DECEMBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Vox Populi, Le Soleil, Walf Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L’As, Libération, EnQuête, L'Observateur