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2 juillet 2025
L’ETAT EXONERE LA TVA
Le gouvernement a décidé d’exonérer de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) une liste de vingt-deux (22) matériaux entrant dans la production d’énergies renouvelables de source solaire, éolienne et de biogaz
Le gouvernement a décidé d’exonérer de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) une liste de vingt-deux (22) matériaux entrant dans la production d’énergies renouvelables de source solaire, éolienne et de biogaz. L’annonce a été faite hier par le ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé.
Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo et son collègue celui du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé et ses services ont signé l’arrêté interministériel n° 010 158 du 28 mai 2020, visant à exonérer de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA).
Dans un communiqué parvenu hier à «L’As», Mouhamadou Makhtar Cissé et ses services indiquent qu’il s’’agit d’une liste de vingt-deux (22) matériels entrant dans la production d’énergies renouvelables de source solaire, éolienne et biogaz. «La liste des matériels destinés à la production d’énergie solaire exonérés, concerne le panneau solaire photovoltaïque, le capteur ou panneau solaire thermique, l’onduleur solaire, la batterie solaire, le kit de chauffe-eau solaire, le régulateur de charge», énumèrent les services du ministère du Pétrole et des Energies dans le communiqué. Ils précisent qu’il s’agit d’un kit de lampe solaire, le lampadaire solaire comprenant panneau solaire, batterie contrôleur et lanterne ainsi que le kit de pompage solaire comprenant panneau solaire, contrôleur et pompe. «Pour les matériels destinés à la production d’énergie éolienne, les autorités soulignent que l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée concerne la tour, la pâle, le rotor, la nacelle et le moyeu».
S’agissant des matériels destinés à la production d’électricité et de chaleur à partir du biogaz, on a le réchaud à biogaz, l’analyseur de débit à biogaz, le bio digesteur préfabriqué, la pompe à biogaz, l’appareil de désulfurisation, le piège à eau, le groupe électrogène à biogaz et l’appareil mélangeur de substrats Mouhamadou Makhtar Cissé et ses services rassurent en effet que les équipements à exonérer sont certifiés par les organismes internationaux de certification qui, d’après eux, participent au schéma d’évaluation de la conformité. Ils ajoutent que cette certification fait l’objet d’un contrôle par l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) pour vérifier son authenticité en vue de délivrer un quitus. Ces mesures prises par le gouvernement, soulignent-ils, ont pour objectif de faire baisser de manière substantielle les coûts d’acquisition de ces équipements (18%) afin de faciliter l’accès à l’énergie et particulièrement à l’électricité, dans le milieu rural. «Elles entrent dans le cadre de la politique d’accès universel à l’électricité à l’horizon 2025, de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de promotion des énergies renouvelables», informent les services du ministère du Pétrole et des Energies.
Selon eux, le gouvernement vient de satisfaire, à travers cette exonération de TVA, une vieille doléance des acteurs du secteur des énergies renouvelables». A noter que les exonérations sont délivrées par la Direction générale des Douanes ou la Direction des Impôts et Domaines sur présentation des documents justificatifs.
LE SYNPICS CONDAMNE LE SACCAGE DES LOCAUX DU QUOTIDIEN «LES ECHOS»
Le syndicat invite le «gouvernement sénégalais à faire arrêter et juger les responsables de ces actes et les éventuels commanditaires de cette attaque de la rédaction du journal"
Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) n’a pas attendu longtemps pour «marquer toute son indignation et condamner sans réserve» «l’acte inqualifiable» du saccage des locaux du journal «Les Echos».
Dans un communiqué de presse rendu public hier, lundi 3 août quelques heures après cet acte de vandalisme, le Bureau exécutif national (Ben) Synpics a pointé du doigt des «éléments se réclamant du mouvement Moustarchidine Wal Moustarchidate de Serigne Moustapha Sy» comme étant les responsables de cette casse qui «ne saurait rester impunie dans une République».
Et pour cause, justifie le Ben Synpics «dans un communiqué signé par les jeunes du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur), il est clairement indiqué de l’objet de cette attaque qui heureusement n’a pas fait mort d’hommes était d’intimider ou de museler la presse sénégalaise».
À ce titre, le Bureau exécutif national (Ben) Synpics invite le «gouvernement sénégalais à faire arrêter et juger les responsables de ces actes et les éventuels commanditaires de cette attaque de la rédaction du journal Les Échos».
Par ailleurs, précisant que le Synpics s’est toujours attaché aux principes de la liberté d’expression les responsables du Ben ont également tenu à préciser que «si cette attaque avait pour but d’intimider les femmes et hommes de médias, c’est peine perdue». «Les journalistes qui ont fait face à des situations beaucoup plus graves continueront à exercer leur travail d’informer», insistent encore les membres du Ben Synpics en précisant qu’ils «ont pu entrer en contact avec le Directeur de publication du journal Cheikh Omar Ndao qui dit garder sa sérénité malgré cette situation horrible et les pertes énormes qu’il vient de subir».
Babacar... c’est pour nous tous le temps de regretter cette perte amère… pour moi, le temps de feuilleter le livre de ma vie et d’en marquer les pages à la lumière de ta présence bienveillante.
Il y a quelques jours s’éteignait l’une des belles âmes de notre pays.
Babacar... c’est pour nous tous le temps de regretter cette perte amère… pour moi, le temps de feuilleter le livre de ma vie et d’en marquer les pages à la lumière de ta présence bienveillante.
Au-delà de ma peine, je relie avec émotion ces pages privées et professionnelles que toi et moi avons partagé ensemble.
Ces rencontres et ces entretiens toujours riches et constructifs, souvent décisifs qui ont jalonné ma vie…Mais je sais, à travers mon chagrin que si l’absence sépare les amis, elle ne désunit jamais les cœurs.
Babacar tu fus l’ami proche de mon frère ainé disparu que tu rejoins aujourd’hui dans un monde de paix et de sérénité…J’en suis heureux pour vous.
Tu as souvent partagé le pain dans notre maison familiale, nous t’avons toujours considéré comme l’un des nôtres …
Pour moi admiratif et jeune reporter qui partageais ta passion pour le journalisme et l’information, ta soif d’entreprendre et ton besoin crucial d’indépendance, tu fus plus qu’un modèle… tu es une référence…
Associé et partenaire éclairé, tu devins un précieux ami.
Sache Babacar que c’est par tes conseils judicieux, ton sens de la persuasion et ta générosité discrète que j’acceptais de quitter la France pour tenter l’aventure sénégalaise qui aujourd’hui encore définit ce que je suis.
Sache que je suis fier des pages que nous avons remplies ensemble.
Homme d’influence, tu as cru en moi, tu m’as ouvert les portes de plusieurs figures emblématiques de notre continent et d’ailleurs.
Homme d’entreprise visionnaire, tu m’as longtemps et discrètement soutenu dans nos prises de risques communes pour offrir à notre pays la presse audiovisuelle indépendante qu’elle mérite.
Après plusieurs collaborations fructueuses, tu fus celui qui en coulisses m’apporta tout son appui, pour produire ce que beaucoup considèrent encore comme l’un des films documentaires phare des années 2000, un produit de qualité répondant aux normes techniques les plus exigeantes « Sénégal la démocratie à l’épreuve des urnes ».
Sans toi le magazine « Raconte un peu » et son succès populaire n’auraient peut-être jamais existé l
Alors « grand frère », merci pour tout, merci d’être toujours resté l’homme que j’ai connu malgré ta réussite et ta notoriété, un homme érudit mais simple, un homme puissant qui sut toujours rester abordable, ouvert et altruiste.
Adieu mon cher Babacar, pars avec toute mon amitié et ma reconnaissance… Ton souvenir m’est si présent, que nous ne serons jamais vraiment séparés.
CHEIKH Tidiane NDIAYE
directeur général MMN pictures
ANCIEN directeur général de senvision SA/ sud prod ( 1998- 2005 )
Par Alioune TINE
LA BRUTALE INTERRUPTION D’UNE ADMIRABLE ET COMPLEXE IDENTITÉ NARRATIVE
On peut considérer Babacar Touré comme la figue archétypale des intellectuels africains post soixante-huitards, panafricanistes, qui partagent des références politiques, culturelles et artistiques de la période postcoloniale
On peut considérer Babacar Touré comme la figue archétypale des intellectuels africains post soixante-huitards, panafricanistes, qui partagent des références politiques, culturelles et artistiques de la période postcoloniale. La profondeur et la sincérité de son engagement pour la cité et pour les autres « je », son combat intransigeant pour le pluralisme politique et médiatique mais aussi pour une démocratie émancipée de toutes les impostures qu’il a d’ailleurs bien déconstruites dans ses derniers éditoriaux qui densifient notre compréhension très restrictive de la démocratie.
On connait l’intérêt majeur que porte Babacar Touré pour l’application des conclusions des Assises nationales et de la CNRI chaque fois qu’il est question de dialogue national au Sénégal. Babacar Touré était, avec Sidy Lamine Niass, un des grands commençants, un des tout pionniers inventeurs d’entreprise de presse privée de qualité, non partisane, animée par des journalistes-intellectuels, libres, compétents, dynamiques et pétris dans les normes d’éthique et de déontologie. Un véritable vivier qui a bien fécondé et enrichi l’écosystème médiatique et démocratique du Sénégal et de l’Afrique.
Sa vision et ses convictions pour une presse libre étaient soutenues par une volonté de créer et de participer à la mise en œuvre de cadres, de mécanismes ou d’institutions de protection et de régulation d’une presse libre, plurielle et démocratique : il a contribué concrètement à la création du SYNPICS, des mécanismes d’autorégulation de la presse et surtout a présidé la CNRA qu’il a profondément marqué. Il avait mis sa démission sur la table lorsqu’on avait voulu enlever l’antenne d’une télévision privée.
Le Groupe Sud communication, avec Babacar Touré a joué un rôle fondamental dans les deux alternances démocratiques, celles de 2000 et de 2012. Avec une touche tout à fait personnelle de Babacar Touré. En 2000, Sud et la RADDHO ont collaboré étroitement avec l’Université Laval au Canada et l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), pour la collecte et le traitement des résultats de la Présidentielle. SUD FM était représentée par Chérif El Valide Seye. La RADDHO qui avait déployé 2000 observateurs à l’époque transmettait directement les informations à SUD à la fin des dépouillements. Ce n’est pas un hasard d’ailleurs si Abdou Diouf président sortant s’était adressé à Babacar Touré pour être édifié définitivement sur les résultats du vote, indépendamment des informations fournies par son Ministre de l’intérieur de l’époque le Général Lamine Cissé. Il convient de corriger une image d’Epinal portée à l’époque par les médias et consistant à dire que l’alternance était l’affaire des téléphones portables et des radios libres qui ne sont en fait que des supports en oubliant le travail de terrain substantiel des observateurs de la RADDHO.
Concernant l’alternance de 2012, Sud et Walfadjri avec Babacar et son style qu’on lui connait a joué un rôle fondamental d’abord par sa contribution précieuse dans les orientations et la stratégie du M23, j’ai eu des discussions périodiques très riches souvent aux Almadies où l’on avait l’habitude de se rencontrer.
Le 23 Juin, Babacar Touré faisait partie des toutes premières personnes à venir me voir à mon chevet à l’hôpital Principal après mon agression et m’appelait souvent. A ma sortie de l’hôpital, c’est lui qui est venu me chercher pour me loger gratuitement, dix jours durant, à la Résidence Madamael dans une Suite qu’il réservait à son ami, le professeur Alpha Condé. Il mettait gratuitement à la disposition du M23, les salles de réunions de la Résidence. Je me rappelle qu’une des réunions les plus stratégiques du M23 qui se déroulait dans la salle 2, qui réunissait les candidats à la présidence pour signer une déclaration commune qui devait sceller l’unité des leaders politiques du M23.
Participaient à cette rencontre, Idrissa Seck, Ousmane Tanor Dieng, Ibrahima Fall, Mahmoud Saleh. Modiène Ndiaye et Serigne Mbaye Thiam étaient dans le comité de rédaction du texte. SUD et Babacar avaient amplifié la plupart des actions militantes de la RADDHO. Je me rappelle qu’en 1994, après la détention à Rebeuss de Maître Abdoulaye Wade, Landing Savane, Cheikh Tidiane Sy (Anciens Garde des sceaux), Serigne Pape Malick Sy et Habib Sy, suite à l’affaire des Moustarchidines et des policiers tués, la RADDHO avait demandé la libération des parlementaires et fait circuler une pétition publiée par Sud.
Babacar Touré avait offert gratuitement une page du journal Sud quotidien à la RADDHO. Plus récemment, lors de la Présidentielle de 2019 au Sénégal, la société civile avait engagé des actions pour apaiser la situation politique tendue avec la déclaration de certains leaders. On avait envisagé d’aller à Touba rencontrer le Khalife Général des mourides.
C’est Babacar Touré qui de façon discrète a arrangé tous les détails de la rencontre et du séjour qui s’est déroulé dans son domicile de Touba. Babacar Touré avait une influence réelle et effective en Afrique de l’Ouest, avec ses médiations discrètes, silencieuses et à peine visibles.
Récemment après l’échec de la médiation de la CEDEAO et de la communauté internationale auprès du Président Alpha Condé, il s’est rendu en Guinée sur la recommandation du Professeur Abdoulaye Bathily, pour parler avec le président Guinéen pour tenter d’intervenir sur la situation politique très complexe et très tendue pour faciliter le dialogue et apaiser les tensions.
En 2000, avec Babacar Touré, Albert Bourgi, Maître Robert Dossou on a mis en place le comité pour la libération d’Alpha Condé avec Maître Boucounta Diallo, Maître Ousmane Ngom et Maître Amady Aly Kane comme avocats défenseurs.
En 2005, je l’ai rencontré au Togo pendant la grave crise électorale et en Mauritanie lors de l’élection présidentielle de mars 2007, avec l’élection du président Cheikh Ould Abdallahi. On évoque peu la figure de l’acteur du développement économique et social qu’est Babacar Touré, par sa vision du développement, par ses initiatives audacieuses et par ses actions concrètes qu’il doit également en partie à son passage à Enda et à son compagnonnage avec Jacques BUGNICOURT.
Cet homme avait tous les talents, et c’est véritablement un atout de plus que détenait Babacar Touré par rapport à la plupart des militants et activistes de gauche souvent fauchés et à qui il venait en aide en toute discrétion. Babacar Touré incarnait jusqu’au bout la philosophie sénégalaise du « YËG », qui est le pendant de la philosophie anglophone du « Care », du soin, de l’altruisme, de la considération à l’autre. Autrement dit l’humanisme, l’empathie, la sacralité et l’éternité des liens avec l’autre.
D’ailleurs toutes les personnes qui ont eu des relations suivies avec Babacar Touré, ont l’impression d’avoir des relations tout à fait privilégiées avec lui, parce que Babacar considérait toujours son semblant comme une personne importante, comme une relation qui compte beaucoup. J’ai été un témoin et un bénéficiaire de ce soin particulier que Babacar Touré portait à l’exceptionnalité de la personne humaine.
Comme dit si bien la philosophe et psychanalyste Cynthia Fleury dans sa leçon inaugurale de la Chaire humanités et santé au CNAM : « Pour ma part, défendre l’exceptionnalité de l’homme reste la seule manière d’imaginer, de maintenir l’humanisme du genre humain au sens que cet humanisme remet en cause les barbaries de l’homme, au sens où cet humanisme est ce visage, capable de mettre à nu son horreur et son spectre.
Donc l’exceptionnalité de l’homme demeure une fiction régulatrice encore faut-il l’interpréter justement du côté de la responsabilité, du côté de l’éthique et du cercle de l’éthique à agrandir et non pas de l’impunité. Une exceptionnalité de l’homme du côté du devoir de symbolisation et de sublimation pour nous permettre non pas de nier nos limites intrinsèques, nos manques, mais d’en faire quelque chose et de bâtir une société qui ne soit pas celle du ressentiment ». Rarement je n’ai été autant bouleversé par la mort d’une personne.
On était dans une situation d’échanges et d’interactions soutenues sur les problèmes du Sénégal et du continent en prenant comme prétexte certains éditoriaux de Sud signés Calame ou ses propres éditoriaux que je commentais dans mes tweets que je lui renvoyais. Et après discussions, il terminait toujours ses phrases par la formule rituelle: « Frangin, on reste dur sur le point ». C’est pour cela je considère la mort de Babacar Toure comme quelque chose d’abstrait et d’irréel, mais surtout la brutale interruption d’une admirable et complexe identité narrative. Il n’avait pas terminé sa mission en tant qu’être humain, nous sommes par définition des manquants, il nous est impossible de terminer notre mission sur terre.
L’essentiel c’est le legs et celui de Babacar est très riche et peut constituer le patrimoine immatériel, source d’inspiration pour nous tous, pour les jeunes générations. C’est à nous d’accompagner Sud communication, qui a été un des marqueurs les plus sûres de l’évolution politique et médiatique du Sénégal depuis les années 80 pour qu’elle poursuive avec succès cette exaltante mission.
A Sud communication, aux professionnels des médias, à sa famille et à tous, je présente mes condoléances les plus sincères.
COVID-19, DES SPECIALISTES DESAVOUENT LA POLITIQUE DE L’ETAT
La situation est plus que préoccupante. La maladie prend de l’ampleur au Sénégal. Le nombre de cas confirmés monte au quotidien à la même allure que le nombre de décès. Ou presque
La situation s’aggrave dans une indifférence totale. Alors que plus de 10000 cas ont été confirmés au nouveau coronavirus, les populations défient les mesures restrictives édictées pour endiguer la propagation de la maladie. L’État de son côté opte pour une «prise de conscience des populations» sans veiller à l’application d’aucune mesure contraignante. Des observations qui ont conduit le Pr Cheikh Mbacké Lô, a déclaré que «nous allons vers des lendemains incertains». C’est dans ce même spectre d’analyse que le directeur des laboratoires au niveau du ministère de la santé, Pr Amadou Moctar Guèye, a désapprouvé cette tactique assez passive de l’État. Comme ce dernier, c’est autour du directeur de la prévention, porte-parole du ministère de la santé, Dr El hadj Ndiaye de réfuter cette thèse articulée autour d’une «prise de conscience populaire» soutenue par Diouf Sarr, en optant pour « le durcissement des mesures contraignantes pour le respect des gestes barrières édictées par le ministère de la santé ».
La situation est plus que préoccupante. La maladie prend de l’ampleur au Sénégal. Le nombre de cas confirmés monte au quotidien à la même allure que le nombre de décès. Ou presque ! Après 05 mois de pandémie, l’expert en santé publique, le professeur Cheikh Mbacké Lô, a fini par conclure un bilan «mitigé». En effet, selon l’enseignant-chercheur de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucas), «sur le plan de la prise en charge, nous n’avons pas beaucoup de difficultés. Et jusqu’à présent, je rends hommage à nos médecins, au personnel médical. Ils ont su contenir les difficultés et les hôpitaux, actuellement, ne sont pas débordés ».
Et d’ajouter : « des stratégies sont mises en place pour pouvoir suppléer à cela. Sur le traitement précoce avec l’hydro-chloroquine, le bilan est positif ». Mais si sur le plan curatif le Sénégal affiche nettement un taux de guérison au-dessus des 60%, soit 6901 sur 10386 cas de contamination à la date d’hier. «Le grand problème, c’est justement au niveau de l’adhésion de la population, parce que si cette maladie contagieuse progresse, c’est tout simplement parce qu’il n’y a pas l’adhésion de la population», a d’emblée reconnu le Pr Lô.
Pour corriger cette philosophie de banalisation de la maladie par les populations, la blouse blanche vote pour l’intensification de la sensibilisation à l’adresse des jeunes gens en priorité. Car explique-t-il, « ces derniers sont des porteurs asymptomatiques et ce sont ces jeunes qui vont retourner dans les maisons pour contaminer toute la famille, y compris les personnes âgées et celles qui ont des comorbidités. Cela explique le nombre de morts ». Dans la même veine, Pr Lô indique que « la plupart des décès que nous enregistrons, ce sont des gens qui ont d’autres maladies ou bien ce sont des personnes du 3ème âge. Donc, il faut que ces jeunes soient sensibilisés. Si les populations n’adhérent pas, je pense que nous allons vers des lendemains incertains».
Ainsi, l’Expert en santé publique soutient sans ambages que l’État doit appliquer avec la dernière rigueur les mesures coercitives. « La loi est là. Le port du masque doit être obligatoire dans les lieux publics. L’État peut commencer, au moins dans les marchés, pour faire respecter ces mesures barrières. On ne peut pas mettre un policier derrière chaque citoyen. C’est impossible, d’autant plus que nous sommes dans un pays où les ressources sont limitées ».
Et de poursuivre : «nous pouvons, dans les lieux publics, notamment les banques où l’on note un relâchement, le faire. Ce sera pédagogique et les populations vont sentir la nécessité de suivre les recommandations des autorités sanitaires». Dans ce même registre, il laisse entendre que «c’est écœurant de voir des gens ne pas porter des masques, parce qu’ils sont jeunes et vont, à leur tour, contaminer des personnes du 3e âge ou qui ont des comorbidités et conduire malheureusement à leurs pertes ». Non sans énoncée la tactique selon laquelle « il faut donner la parole à ces gens qui ont combattu la maladie dans les hôpitaux et les montrer aux populations. De même, une implication communautaire est encouragée. Il faut que nos guides religieux puissent s’exprimer sur cette question, parce qu’au moins il y aura une grande partie de la population qui va rallier la cause ». Pour l’expert en santé publique, «si nous combinons les deux, je pense qu’ils auront des résultats très rapidement.»
«ON NE PEUT PAS GAGNER CETTE BATAILLE SANS LE RESPECT DE CES MESURES»
Après avoir déclaré : «je suis d’accord avec lui sur le cri du cœur qu’il a lancé », le directeur de la Prévention, Dr El Hadj Mamadou Ndiaye a soutenu la tactique indiquée par le Pr Lô avant de faire savoir que «c’est essentiellement là où nous devons mettre l’accent. La limite de nos stratégies, aujourd’hui, c’est au niveau de la sensibilisation et au niveau de l’implication de la communauté à prendre part activement à la lutte contre cette pandémie. Il faut que la population accepte les mesures qui ont été édictées. On ne peut pas gagner cette bataille sans le respect de ces mesures».
Pour rappel, le ministre de la santé et de l’action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, avait opté pour « une prise de conscience des populations » et non « un durcissement des mesures contraignantes ». Une philosophie de riposte très contestée par plusieurs spécialistes en épidémiologie et en santé publique. D’ailleurs, le directeur de laboratoire a de manière ferme réfuter cette approche de lutte en indiquant «l’application des mesures très contraignantes afin de faire respecter la loi. Le port de masque est obligatoire et il faut que les populations se conforme à cela». En outre, Dr Ndiaye a, une fois encore, alerté les populations relativement à la bombe que constituent les cas communautaires qui montent en flèche au quotidien. «Il ne faut pas qu’on se voile la face. La transmission communautaire est là et les chiffres communiqués, c’est selon une collecte donnée. Il y a toujours une transmission communautaire et cela signifie que c’est la partie visible de l’iceberg et qu’il y a des cas qui peuvent toujours passé inaperçus ».
REFUS DU PORT DE MASQUE ET/OU MAUVAIS PORT DE MASQUE MOUSTAPHA DIAKHATE VOTE POUR LE DURCISSEMENT DES SANCTIONS
Contre cet incivisme populaire meurtrier, l’ancien parlementaire Moustapha Diakhaté ne voit qu’une seule solution pour ne pas sombrer dans un cataclysme sanitaire irréversible : «criminaliser d’urgence le refus du port du masque ».
Pour l’ex-chef de cabinet de Macky Sall, « face aux périls qu’engendre cette épidémie, la République doit se doter d’une puissante loi pour enrayer le refus de porter le masque sur l’ensemble du territoire national». Un acte d’urgence selon lui et invite les autorités à modifier au plus vite le Code pénal, pour sanctionner aussi bien le refus du port du masque que le mauvais port du masque dans les espaces publics. Car lit-on dans son plaidoyer rendu public sur sa page Facebook, « en vue de mettre la loi pénale en conformité avec les impératifs de la lutte contre la Covid19, des modifications du Code pénal s’avèrent nécessaires, par la création de nouvelles incriminations telles que le non port du masque ou le mauvais port du masque dans la rue et dans tous les espaces recevant du public ».
Et de poursuivre : « le mauvais ou le non-port du masque étant une mise en danger de soi et de la vie d’autrui, représente un grave risque sanitaire pour les individus et la communauté nationale. Pour lutter plus efficacement contre le coronavirus, il est impérieux de durcir les sanctions pénales et financières, pour obliger les Sénégalais à respecter le port obligatoire du masque ». Par ailleurs, M. Diakhaté n’a pas manquer de souligner qu’en « raison des difficultés économiques que vivent les Sénégalais, en plus d’un arsenal répressif, le gouvernement doit mettre, gratuitement, à la disposition des populations, suffisamment de masques avec un programme national de tests massifs pour identifier les infectés du coronavirus ».
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LA COVID-19 EST-ELLE DEVENUE ENDÉMIQUE ?
Le respect des mesures barrières, les failles dans la communication - Penda Mbow décline des pistes pour endiguer la propagation du virus
Invité de la matinale d'ITV mardi, Penda Mbow s'est prononcée sur la gestion du coronavirus par le Sénégal, dans un contexte de relâchement quasi général de l'observance des gestes barrières.
L’INHUMATION DU KHALIFE DE MÉDINA BAYE REPORTÉE À JEUDI
Dakar, 3 août (APS) - Cheikh Ahmad Tidiane Ibrahima Niass, le khalife général de Médina Baye, dans la commune de Kaolack (centre), décédé dimanche soir à l’âge de 88 ans, sera inhumé jeudi à 17 heures, a annoncé à l’APS Cheikh Mahy Aliou Cissé, son porte-parole.
"Dans un premier temps, nous avons choisi mercredi pour l’inhumation, que nous avons reportée à jeudi, à 17 heures", a-t-il dit, précisant que l’enterrement du guide religieux aura lieu à Médina Baye.
"De hautes autorités de plusieurs pays dont le Nigeria, la Mauritanie et le Ghana nous ont officiellement contactés pour solliciter un décalage d’un jour, afin qu’elles puissent assister à l’enterrement. Nous leur accordons cette demande en tenant compte des profondes relations qui lient la famille de Baye Niass (le père du défunt, décédé en 1975) à ces pays", a expliqué M. Cissé.
Concernant ce report, il a invoqué les difficultés liées aux voyages à cause de la pandémie de Covid-19.
"La plupart des délégations étrangères ne pourront arriver au Sénégal que vers mercredi soir. C’est pourquoi elles ont demandé ce léger décalage de vingt-quatre heures pour pouvoir assister à l’inhumation", a ajouté Cheikh Mahy Aliou Cissé.
Selon d’autres sources contactées par l’APS, l’inhumation du khalife de Médina Baye a été reportée parce que des membres de la famille du défunt, qui doivent y prendre part, se trouvent à l’étranger.
Le guide religieux est décédé à Dakar des suites d’une courte maladie.
Le chef de l’Etat a rendu hommage à "un bâtisseur et une grande figure de la fayda tidjaniya (les disciples de Baye Niass)".
"J’ai appris avec tristesse le rappel à Dieu de Cheikh Ahmed Tidiane Niass, khalife général de Médina Baye. Je rends hommage à un saint homme, un bâtisseur et une grande figure de la fayda tidjaniya. A tous les musulmans, je présente, au nom de la Nation, mes condoléances émues", a écrit Macky Sall sur Twitter.
Cheikh Ahmad Tidiane Ibrahima Niass, surnommé Papa Cheikh par les disciples, était le quatrième khalife de cette cité musulmane de la ville de Kaolack, où vivent de nombreux fidèles de la tidjaniya.
Il avait succédé à Cheikh Ahmad Dame Ibrahima Niass, en 2010.
Durant les dix années passées à la tête de cette communauté musulmane, il s’est révélé grand bâtisseur, multipliant les grandes infrastructures dont la Maison des hôtes, inaugurée à Médina Baye il y a deux ans en présence du président de la République.
Fils de Cheikha Maryama Niang et de Baye Niass, le fondateur de Médina Baye dans les années 1930, il était réputé pour les innovations apportées à l’organisation de la Jamhiyatu Ansaru Din, qui réunit des disciples de Baye Niass vivant dans de nombreux pays.
La Jamhiyatu Ansaru Din revendique plus de 400 millions de membres.
KEEMTAAN GI - LES IDIOTS
ils sont devenus fous, fanatiques, intolérants en plus d’être bêtes et de vrais idiots qui hissent des humains au rang de Dieu. Des hommes faits d’os et de chair, même s’ils prétendent être des descendants de saints. Ce qui ne fait pas de la plupart d’entre eux des saints car étant des hommes comme vous et moi avec leurs errements. Des hommes, surtout, qui aiment les plaisirs de la vie sur terre. Loin d’être des ascètes, certains d’entre eux se vautrent comme nous autres « kàccoor » dans le luxe et la luxure. Quel crime y a-t-il de dire qu’un marabout est malade du Covid ou qu’il en serait mort ? Ces marabouts ne sont-ils pas des humains ? Ou bien le salaud de virus serait-il devenu une maladie honteuse au même titre que la syphilis ou la chaude pisse ? il faut que ces insensés reviennent sur terre et sachent que le Covid ne fait pas la différence entre un riche et un pauvre, entre un marabout un talibé voire un mécréant. Et puis, nous sommes tous appelés à mourir de quelque chose qui peut être pire que le Covid. Ces égarés qui obéissent au doigt et à l’œil à leurs puissants marabouts et se croient également au-dessus des lois de ce charmant pays, doivent être poursuivis et châtiés à la mesure de leur crime. Et il ne faudrait pas qu’on s’arrête aux lampistes, mais atteindre le ou les commanditaires. Parce que derrière tout fanatique, y a toujours un idiot ou des idiots qui tire(nt) les ficelles. Dans ce pays, on ne doit plus permettre à des idiots de saccager le siège de journaux ou s’en prendre à des journalistes agissant dans le cadre de leur travail. Faut en finir avec ces idiots et leurs commanditaires qui se croient au-dessus des lois de la République tout simplement parce qu’ils sont des « doomi soxna ».
KACCOOR BI
COVID19 LE KHALIFE GENERAL DES TIDIANES DEMANDE ENCORE A L’ETAT DE DIRE LA VERITE AUX POPULATIONS
Devant le chef de l’Etat, tout comme face au ministre de la santé, le khalife général des Tidianes a demandé aux autorités de dire la vérité aux sénégalais sur la maladie de la Covid19. Serigne Babacar sy Mansour, qui assistait à la levée du corps de Mansour Kama, ce lundi 3 août 2020, en a profité pour dire ses quatre vérités aux autorités étatiques. Des propos tenus dans la cour de la morgue de l’hôpital Principal de Dakar, à la suite d’un hommage rendu au défunt président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) décédé ce dimanche. Serigne Babacar Sy Mansour, après son témoignage sur le défunt, s’est adressé ensuite aux hommes politiques et aux autorités, de manière générale, pour leur faire un rappel. Un rappel sur la nécessité de tenir un « langage de vérité aux populations qui sont actuellement dans une phase de relâchement irresponsable, incompréhensible ». « La Covid19 est loin d’être une maladie. C’est un signe divin qui ne se guérit pas par de simples bilans périodiques. Cela demande, toutefois, de la part des autorités, de bien parler aux populations en leur disant la réalité sur les possibilités du pays à gérer cette pandémie », a déclaré le khalife général des Tidianes. Ce dernier n’a pas oublié d’appeler à la conscience professionnelle et à la réunion autour de l’essentiel qui sera l’intérêt de tout le peuple sénégalais.
GREVE DU SYTJUST L’ETAT VA-T-IL DECLENCHER UN PROCESSUS DE RADIATION ?
Dans son avant-dernière édition (vendredi), « Le Témoin » quotidien avait relayé la demande de nombreux jeunes juristes en chômage et étudiants doctorant à l’Ucad qui sollicitaient l’organisation d’un concours ou un recrutement en procédure d’urgence afin de leur permettre de se substituer aux greffiers grévistes du sytjust. Ces centaines de licenciés, maitrisards et docteurs en droit demandent à l’Etat de leur donner la chance de pouvoir entrer dans la fonction publique. « Ce jour-là, le président de la République et le ministre de la Justice verront des milliers de candidats diplômés en droit prêts à être greffiers » juraient nos hôtes. Cette proposition a-t-elle eu un écho auprès du président de Macky sall ou du ministre de la Justice Me Malick sall ? Toujours est-il que « Le Témoin » a appris que le Centre de Formation judiciaire (Cfj) a été réquisitionné pour assurer une formation d’initiation au métier de greffier au profit d’agents de l’administration pénitentiaire. Des gendarmes et policiers récemment à la retraite pourront aussi bénéficier de cette formation le temps que soit organisé un concours en procédure d’urgence pour remplacer définitivement les greffiers grévistes du sytjust. Dans la même foulée, on apprend que l’Etat compte exercer son autorité. Pour ce faire, un comité interministériel composé des présidents de la Cour suprême et de la Cour d’appel de Dakar ainsi que des directeurs généraux de la solde, de la Fonction publique, l’agent judiciaire de l’Etat etc. sera bientôt mis en place. Objectif ? Déclencher un processus de radiation de tous les greffiers grévistes.
TABASKI 2020 LES RAISONS DE L’ECHEC DE SAMBA NDIOBENE KA !
Au lendemain de la Tabaski, le ministre de l’Elevage, samba Ndiobène ka, s’est glorifié d’avoir inondé le sénégal en moutons au point que la plupart des opérateurs et éleveurs n’ont pas pu écouler leur bétail. Vraiment, notre ministre prend les sénégalais pour des demeurés voire des ignares ! En réalité, le marché national a enregistré un véritable déficit en moutons contrairement aux 810.000 têtes avancées par le ministre samba Ndiobène ka. Pis, le Sénégal n’avait même pas mobilisé la moitié des bêtes par rapport à l’année dernière, nous souffle-t-on. La mévente s’expliquerait plutôt par le fait que les sénégalais n’avaient pas d’argent pour aller acheter des moutons. Comme quoi si la majorité écrasante des musulmans sénégalais avaient de quoi se payer un mouton, la demande dépasserait très largement l’offre…
GUERI DU CORONAVIRUS, ME AMADOU SALL REMERCIE LE PERSONNEL SOIGNANT
Me amadou sall a adressé hier ses remerciements au personnel soignant et à ses proches. Pour cause, il a été testé négatif deux fois de suite et déclaré guéri hier. « J’ai été testé positif au Covid 19 depuis quelques jours. Aujourd’hui (hier), j’ai été testé négatif deux fois de suite et déclaré guéri. J’ai quitté l’hôpital, le corps endolori certes mais bien soulagé du virus meurtrier. Je rends grâce à Dieu qui m’a protégé et qui m’a permis de m’en sortir. Je suis fier et remercie du fond du cœur les médecins et tout le personnel soignant comme non soignant qui a fait preuve d’abnégation, de patience, de compétence mais surtout de générosité. Je laisse Dieu les rétribuer de la part des justes. Je suis sensible à la souffrance de ma famille comme je suis fier du soutien de chacun. Sans eux rien n’aurait été possible. Mes amis, nos militants et responsables ne pourront jamais être assez remerciés pour le soutien, l’assistance sans faille, une présence permanente. Leurs prières et vœux m’ont accompagné. Que Dieu les paye de leurs efforts si sincères. Merci et encore merci à tous, à tous mes amis » a dit l’ancien responsable du PDs.
NECROLOGIE DECES DE ALIOUNE BADARA NIANG DU PDS
La série macabre continue. Alioune Badara Niang un des fondateurs du Parti démocratique sénégalais est décédé hier à l’hôpital Principal de Dakar. Le natif de bargny, père de Condetto Niang ancien PCa de la Lonase a marqué la vie politique du PDs. il fut un des premiers compagnons de Me abdoulaye Wade avec qui il a cheminé durant tout son militantisme politique. il fut aussi un proche de idrissa seck dont il est un cousin. au plus fort de la crise entre Wade et seck, alioune badara Niang avait refusé de prendre position. « Je me rappelle encore lors des bisbilles entre Abdoulaye Wade et Idrissa Seck, je lui avais demandé de faire une sortie par voie de presse. Mais, il m’avait répondu que Abdoulaye Wade est mon coeur et Idrissa Seck est mon sang par conséquent, je ne pourrai pas m’interposer entre eux », a raconté serigne Cheikh ahmed saloum Dieng, président du Forum islamique pour la paix à travers Dakaractu. Finalement alioune badara Niang avait fini par s’éloigner de Me Wade en quittant le PDs. La levée du corps est prévue ce mercredi à 10 h à l’hôpital Principal suivie de l’enterrement à bargny. Le Témoin présente à la famille de cette icône du PDs ses sincères condoléances.
MEDIAS «LES ECHOS» SACCAGES POUR AVOIR DIT QUE SERIGNE MOUSTAPHA SY EST ATTEINT DE COVID19
Les locaux du quotidien « Les Echos » ont été saccagés hier lundi 3 août 2020. Le journal a été attaqué par une bande qui reprochait audit quotidien d’avoir révélé l’hospitalisation de serigne Moustapha Sy, responsable moral des Moustarchidines Wal Moustarchidatis. Cette révélation faite par « Les Echos » et reprise par les sites d’informations serait à l’origine de cette descente musclée. Les dégâts matériels sont importants. Pour preuve, plusieurs ordinateurs ainsi que l’écran plat de la rédaction ont été endommagés par ces visiteurs indésirables. au total, on dénombre sept ordinateurs Macintosh et un poste téléviseur de la rédaction cassés et les bureaux mis hors d’usage. Ce qui est intriguant, c’est que le secrétaire national de la Jeunesse du Pur (Parti de l’Unité et du rassemblement, vitrine politique des Moustarchidines) Habib Ndiaye a, très vite, revendiqué cette mise à sac non sans proférer des menaces à l’encontre du rédacteur en chef des « Echos » lui intimant l’ordre de casser sa plume sur tout ce qui concernerait son guide spirituel. «Un homme averti en vaut deux», dira-t-il notamment dans un communiqué partagé à travers les réseaux sociaux.
SACCAGE DES «ECHOS» L’INDIGNATION DU FORUM CIVIL, DU SYNPICS ET DU CDEPS
Le Forum Civil a condamné sans réserve l’acte de vandalisme dont le journal «Les Echos» a été victime. Le Forum Civil témoigne sa solidarité indéfectible aux travailleurs du journal et à la presse dans toutes ses composantes. Le Forum Civil appelle les citoyens à la sérénité et au respect des lois et règles de la République. Le Forum Civil exhorte la justice à ouvrir une enquête pour situer les responsabilités. Enfin, la section sénégalaise de Transparency international demande au Gouvernement d’assumer et d’exercer pleinement sa mission régalienne de protection des personnes et des biens afin de garantir la stabilité sociale. Le bureau Exécutif national (bEN) du synpics a pu entrer en contact avec le Directeur de Publication du Journal, Cheikh Omar Ndao, qui dit garder sa sérénité malgré cette situation horrible et les pertes énormes qu’il vient de subir. Le bEN marque toute son indignation et condamne sans réserve cet acte inqualifiable, qui dans une République ne saurait rester impuni. Toutefois, le bEN du synpics invite le gouvernement à faire arrêter et juger les responsables et les éventuels commanditaires de cette attaque de la rédaction du journal Les Échos. « Par cet acte, ces personnes viennent de donner un sacré coup à notre démocratie et à notre liberté d’expression » estime le syndicat des journalistes. Le Conseil des Éditeurs et Diffuseurs de Presse du sénégal (CDEPs) a aussi condamné avec fermeté cette agression ignoble et exprimé toute sa solidarité au journal LEs ÉCHOs, à ses travailleurs et à sa direction. « Aucun des forfaits commis contre la liberté de presse n’a aussi fait l’objet de poursuites devant les tribunaux. L’État a le devoir de protéger les journalistes et les maisons de presse. Le CDEPS en appelle encore au ministre de l’Intérieur, au Gouvernement et au Président de la République pour la protection des journalistes » a rappelé le président du CDEPs Mamadou ibra kane.
POLICE LE COMMISSAIRE MOUHAMED GUEYE, NOUVEAU PORTE-PAROLE
La Police nationale a un tout-nouveau porte-parole. il s’agit du commissaire Mouhamed GUEYE, précédemment adjoint au Commissaire de Police des Parcelles assainies. il est désormais le Chef du bureau des Relations Publiques de la Police Nationale. Le Commissaire Gueye a été installé dans ses nouvelles fonctions le mercredi 29 juillet 2020 par le Contrôleur Général de Police Seydou Bocar YaGUE, qui est aussi le Directeur Général adjoint de la Police nationale.
MEDINA BAYE CHEIKH AHMED TIDIANE IBRAHIMA NIASS FINALEMENT INHUME CE JEUDI
Le porte-parole de Médina baye, Cheikh Mahy Cissé, a donné l’information. après avoir annoncé hier que le défunt khalife sera inhumé mercredi, il a fait une nouvelle sortie pour déclarer que l’inhumation aura finalement lieu jeudi dans l’après midi (entre 16 et 17 heures). Des milliers et des milliers de talibés affluent depuis hier vers Kaolack pour assister à l’événement. Un récital de coran a été organisé hier pour le défunt. Le nouveau khalife général de Médina baye s’appelle serigne Mahy Ibrahima Niass qui a succédé à son frère Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niass. Il était jusque-là, le vice-khalife de Médina baye...