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1 juillet 2025
LE G7 ET LE MEN FIXENT LES REGLES
Par visioconférence, le ministre de l’Éducation nationale avec les secrétaires généraux du G7 ont échangé sur la situation scolaire du Sénégal. Une réunion a également vue la participation du Drh, Dexco et du Dfc.
Par visioconférence, le ministre de l’Éducation nationale et le G7 ont échangé sur plusieurs points touchant le bon déroulement de l’année scolaire en cours et l’organisation des examens de fin d’année. Par ailleurs, la question des passages en classe supérieure pour les classes intermédiaires a été également discutée et il ressort des propositions qui demeurent encore selon le Men « non validé par l’Iaf ». Aussi quelques recommandations ont été formulées par le Men dans le cadre de l’organisation de l’examen du baccalauréat, et plusieurs d’autres interrogations venant de la part du G7 ont été débattues lors de ces échanges virtuels.
Par visioconférence, le ministre de l’Éducation nationale avec les secrétaires généraux du G7 ont échangé sur la situation scolaire du Sénégal. Une réunion a également vue la participation du Drh, Dexco et du Dfc. Par contre, la commission scientifique était parmi les absents à cette concertation.
En effet, plusieurs points ont été débattus lors de cette concertation. Premièrement sur «la gestion des cas Covid 19 des élèves et enseignants infectés», le ministère de l’éducation nationale compte «renforcer la vigilance et les mesures - barrières dans la discrétion face à la persistance de la pandémie». Rappelons qu’un cas de contamination a été signalé dans le sud du pays, précisément à Diourbel. Il s’agissait d’un élève de Cm2. Aussi, le non-respect des gestes barrières par les élèves est palpable. Une forme de banalisation de la maladie qui s’accentue jour après jour. La gestion des classes intermédiaires était également à l’ordre du jour. Pour le ministère, la continuation de l’enseignement à distance est toujours de primeur. «Apprendre à la maison» indique et recommande clairement le communiqué du Men qui est parvenu à la rédaction du Sud Quotidien.
Dans la même foulée, «1 mois de consolidation» est prévu après l’ouverture en novembre annoncé et décrété par le chef de l’État. Sur les critères de passage, ledit communiqué fait savoir que «le ministère de l’enseignement national s’appuie sur les critères de passage élaborés et proposés par les IA et Ief» et selon lesdits critères «pas de redoublement pour les élèves en classe de CI, CE1 et CM1». Par contre lit-on «pour les classes de CP, CE2, les évaluations seront organisées après le mois de consolidation pour déterminer les passants et les redoublants». Aussi, «le minima pour passer en classe supérieure se situe entre 4 et 4,5 sur 10 et pour le Moyen et Secondaire, la note minimale pour passer en classe supérieure se situe entre 8,5 et 9 sur 20» renseigne ledit communiqué, précisant que «ces différentes propositions de passages ne sont pas encore validées par l’Inspection d’académie et de formation (Iaf) ». Non sans ajouter que « les critères de passage en classe supérieure seront validés et annoncés au plus tard le lundi prochain ».
Par ailleurs, les conditions touchant l’organisation des examens de fin d’année ont une fois encore été revisitées dans les échanges. Pour cette fois, il ressort que « Aucun changement n’est prévu dans le fond et sur la forme au sujet de l’examen du Certificat de formation élémentaire (Cfe) et l’entrée en 6e. Maintien également du format et l’éducation physique et sportive (EPS) sera maintenue pour les disciplines individuelles (course et saut)». Toujours dans ce même registre, le ministère de l’enseignement national rappel que « l’examen du baccalauréat dépend du ministère de l’enseignement supérieur ». Mais en guise de recommandation, le Men et le G7 votent pour « le maintien des épreuves d’Éducation physique et sportive (Eps) pour les disciplines individuelles ».
Ajoutant que « les réponses à cette recommandation sont attendues dans les prochains jours ». Aussi, annonce qu’il « y aura un allègement des contenus pour terminer les programmes, sauf en mathématiques ». À ce sujet, rappelons qu’à la réouverture des classes, le ministère de l’éducation nationale a présenté un contenu de programme qui faisait état de la suppression de plusieurs chapitres dans le programme normal des disciplines. Une décision qui fait déchanter plusieurs acteurs de l’éducation et pousse même certains à parler des «conséquences désastreuses d’une telle manœuvre sur le diplôme des candidats déclarés admis ».
Toujours au sujet de l’organisation des examens de fin d’année, il y aura «le minimum de déplacement des enseignants requis dans le contexte de la pandémie » renseigne le communiqué du Men. Et pour «le mouvement National, le processus est enclenché et la feuille de route adoptée par le Men. Elle sera mise à la disposition des partenaires sociaux dans les meilleurs délais. Nous ajoutons que la Commission nationale de mutation des enseignants est prévue du 31 août au 7 septembre » En outre, le G7 participant à cette concertation par visioconférence n’a pas manqué l’occasion d’adresser plusieurs questionnements aux services de Mamadou Talla. Ainsi après avoir décrié une lenteur administrative, le G7 exige «la reprise du traitement diligent des dossiers par la fonction publique étant donné que toutes les administrations publiques et privées ont repris le travail». A la veille de la fête de Tabaski, la G7 a aussi posé la problématique des avances dues aux enseignants contractuels.
En réponse, le Men dira : «cette avance sera payée à partir du 15 juillet par émission spéciale». Aussi renseigne le ministère de l’éducation nationale, au sujet de la formation des animateurs polyvalents, «ils sont au nombre de 650 environs et seront formés en 2 cohortes selon le Men. La première cohorte (350) sera formée à partir du mois d’août». Précisant, «qu’aucune date n’est retenue pour la 2e cohorte». Dans ce contexte de la pandémie de la Covid 19, le renouvellement du matériel de protection dans les établissements (masques, thermoflash et détergents) reste l’une des préoccupations phare du G7. Et selon le Men, «toutes les dispositions sont prises pour éviter une rupture».
Pour finir, la prolongation d’activité pour les enseignants nés en octobre 1960 est purement et simplement jugée «non recevable» car explique le Men «le mois d’octobre est un mois de vacances scolaires». Et de poursuivre : «on ne peut pas légalement demander une prolongation d’activité au moment où l’année scolaire est terminée et l’autre démarre un mois après». Rappelons que les concernés sont au nombre de 49 sur l’étendue du territoire national.
LE SENEGAL OBTIENT GAIN DE CAUSE
Suite aux négociations entre Dakar et Bruxelles, le Sénégal est accepté comme l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et Rwanda dans le ciel européen
Fin de brouille entre le Sénégal et l’Union européenne. Après la décision de L’UE de fermer l’espace Schengen à Dakar, une nouvelle décision vient de tomber. Suite aux négociations entre Dakar et Bruxelles, le Sénégal est accepté comme l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et Rwanda.
L’annonce a été faite par la Directrice de la Santé publique, Docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye, qui était hier, mercredi, à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), pour vérifier le dispositif mis en place pour la reprise des vols internationaux, prévue ce 15 juillet, 2020. « Notre diplomatie a joué un très grand rôle. J’ai dû entendre, cela reste à vérifier de manière officielle, que les restrictions de l’Union européenne ont été levées pour le Sénégal. Dès que nous avons entendu cette information, nous avons déposé au niveau du ministère des Affaires Etrangères, pour les diplomates de l’UE, un document qui a été accepté. On nous parlait d’un certain taux d’attaque. Nous ne dormons pas sur nos lauriers, mais le Sénégal est en train de gérer cette pandémie de la façon la plus adéquate possible », a-t-elle soutenu.
La reprise des vols internationaux qui a été effective depuis hier, mercredi 15 juillet, est accompagnée d’un protocole sanitaire imposant des obligations aux compagnies aériennes volant à destination du Sénégal.
Selon un document du ministère du Tourisme et des transports aériens, le passager en partance pour le Sénégal doit par exemple «présenter l’original d’un certificat de test Covid-19 négatif datant de moins de sept jours délivré par un laboratoire agréé» par l’État.
LE PS FACE AU DEFI DE REUNIFICATION DE SA FAMILLE
Alors que l’idée du couplage des élections législatives avec les municipaux et départementaux est de plus en plus agité, le vœu de réunification de la famille socialiste peine toujours à se concrétiser.
Alors que l’idée du couplage des élections législatives avec les municipaux et départementaux est de plus en plus agité, le vœu de réunification de la famille socialiste peine toujours à se concrétiser. Enjeu capital pour l’avenir de cette formation politique qui a régné sur le Sénégal pendant quarante ans, cette réunion semble être une chance pour le Ps de se remettre des neuf années de compagnonnage avec l’Alliance pour la République (Apr) dans la coalition Benno Bokk Yaakaar.
Un an après sa mort, le vœu de réunification de la famille socialiste du défunt Secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng avant son décès survenu le 15 juillet 2019 dernier n’est toujours pas exhaussé. La fortement médiatisation de cette question par les différentes parties concernées par ces retrouvailles dans les jours qui ont suivi l’annonce du rappel à Dieu du maire de la commune de Nguégnène, a cédé la place à un silence total en dépit de l’enjeu que cela représente pour l’avenir du Ps.
En perte de vitesse depuis 2012 après son succès enregistré en 2009 dans le cadre la coalition Benno siggil senegaal qui lui avait permis de remporter plusieurs localités dont les villes de Dakar, Guédiawaye, Diourbel, Louga..., le Ps reste très fragilisé sur le terrain politique.
Ses neuf années de compagnonnage avec l’Alliance pour la République (Apr) dans la coalition Benno Bokk Yaakaar lui ont fait perdre la plupart de ses bastions politiques au profit de son allié qui n’avait pas hésité une seule fois lors des dernières élections locales et départementales, à se lancer à la conquête de ses traditionnels bastions politiques.
Résultat : sur les 554 communes environ que compte le Sénégal, seul 47 échappent aux partisans du président de la République. Et dans les rares localités où il avait réussi à résister à son allié «agresseur», comme à Dakar, le Ps a aujourd’hui perdu son rang de majorité Ps avec l’exclusion du Khalifa Sall et ses camarades. A cela s’ajoute également le fait que le décès de Doudou Issa Niass et d’Ousmane Tanor Dieng respectivement maires de la commune de Biscuiterie et de Nguégnène a fait basculer ces deux communes sous le contrôle d’adversaires politiques du Ps.
Au regard de cette situation, Aminata Mbengue Ndiaye et ses camarades semblent aujourd’hui disposer de très peu de marge de manœuvre. D’autant plus que l’idée du couplage des élections législatives avec les joutes municipales et départementales est de plus en plus agitée par des proches du président de la République.
Pour garder l’espoir de tenir tête à l’Apr au cas où ces élections se tiendraient comme retenu avant le 28 mars prochain, le Ps a réalisé ce vœu d’une réunification de ses responsables, émis par son défunt Secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng et de faire bloc ensemble et ainsi mettre toutes les chances de leur côté afin de ne pas encore vivre la boulimie de l’Apr qui n’avait pas hésité, lors des dernières législatives, à s’adjuger à elle seule 97 sièges sur les 125 remportés par Benno Bokk Yaakaar.
DES RETROUVAILLES TOUJOURS ATTENDUES AU PS
Une année après sa disparition, c’est encore le statu quo concernant la dernière volonté d’Ousmane Tanor Dieng. Les causes du divorce entre Khalifa Sall et le parti sont encore bien profondes
L’une des dernières volontés de l’ancien Secrétaire général du Parti socialiste (Ps), Ousmane Tanor Dieng, avant son évacuation en France où il a succombé des suites d’une longue maladie, était le retour au bercail de Khalifa Sall et compagnie, car estimant qu’ils n’étaient pas exclus. Un an après son décès, le 15 juillet 2019, ce souhait tarde à se concrétiser. L’actuelle Secrétaire générale par intérim, Aminata Mbengue Ndiaye et compagnie s’étant confortablement assis aux côtés du président Macky Sall, l’ancien maire de Dakar s’est emmuré dans un silence assourdissant, et ses camarades n’ont toujours pas oublié les raisons de leur entrée en rébellion contre les actuels tenants de la maison des «Verts». Quid des chocs d’ambition qui avaient poussé Aïssata Tall Sall et Moussa Bocar Thiam à claquer la porte du Ps ?
«Le dialogue est entamé au Parti socialiste. Nous y invitons Khalifa Sall. Il n’y a pas d’exclusion. C’est un appel inclusif que je lance à l’ensemble des socialistes de cœur ou de raison. J’ai dit à mes camarades qu’il faut faire preuve de tolérance, de générosité et l’histoire de notre parti est faite de scission, de retrouvailles, de division», avait confié à Seneweb, le 2 avril 2019, soit quelques heures seulement avant son évacuation en France, le défunt Secrétaire général du Parti socialiste (Ps). Une année après sa disparition, soit du 15 juillet 2019 au 15 juillet 2020, c’est encore le statu quo concernant la dernière volonté d’Ousmane Tanor Dieng.
D’ailleurs même, les positions affichées par les uns et les autres ne militeraient pas pour une concrétisation de ces retrouvailles souhaitées par l’ancien président du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), avant sa mort. En visite à Touba, en octobre dernier, l’actuelle Secrétaire générale par intérim du Ps, jusqu’au prochain congrès, avait affiché sa disponibilité à discuter avec ceux qui avaient quitté la barque Ps, à savoir Khalifa Sall et ses camarades. Concernant les retrouvailles socialistes, Aminata Mbengue Ndiaye avait indiqué que «nous pourrons discuter», tout en précisant que «mais nous maintenons également notre ancrage dans Benno Bokk Yaakaar (Bby)».
En décidant ainsi de continuer sur la ligne qu’Ousmane Tanor Dieng avait tracée pour le Ps, à savoir son compagnonnage avec la mouvance présidentielle, l’actuelle présidente du Hcct et ses camarades comptent bien rendre l’ascenseur au président Macky Sall qui a maintenu les mêmes avantages qu’il leur avait accordés du vivant d’Ousmane Tanor Dieng. A savoir, la tête du Hcct et les deux postes ministériels. Cependant, une telle posture d’Aminata Mbengue Ndiaye et ses camarades actuellement aux commandes du Ps, fermerait la porte à jamais aux “Khalifistes“ . Cela, même s’il est vrai que, devant la dépouille d’OTD, tout le monde avait affiché sa disponibilité à recoller les morceaux de la famille socialiste. Même le plus radical des Khalifistes, à savoir le maire de Mermoz Sacré Cœur, Barthélémy Dias avait fait part, lorsqu’il s’est rendu à la Maison du parti pour signer le livre d’or en hommage au défunt Secrétaire général du Ps, de son souhait de rendre visite à certaines pontes du Ps, pour discuter de l’avenir de cette formation politique. Mais, à l’évidence, on ne peut aucunement ignorer que la principale raison de la rébellion interne engagée par l’ancien maire de la ville de Dakar et ses camarades frondeurs, reste sans équivoque le compagnonnage des «Verts» dans Benno Bokk Yakaar.
Les partisans de Khalifa Sall n’ont jamais cessé d’accuser le régime en place d’avoir emprisonné leur leader parce qu’il avait refusé de soutenir la candidature de Macky Sall pour la présidentielle de 2019. Même si les appels au dépassement ont fait légion, à un moment donné, il n’en demeure pas moins que les causes du divorce entre Khalifa Sall et le Ps sont toujours d’actualité et encore profondes.
L’absence de Khalifa Sall sur le terrain politique, emmuré dans un silence assourdissant, n’aidant pas sur une lisibilité concernant ses ambitions dans ou en dehors du Ps. Tout au moins, l’histoire ne militerait pas pour un retour au bercail, si bien évidemment ce pour quoi il avait passé plus de 2 ans et demi de sa vie en prison, demeure toujours. Que dire des socialistes frondeurs, actuellement alliés du parti au pouvoir, ou même membres de l’Alliance pour la République (Apr) ?
L’on se rappelle du départ fracassant du porte-parole adjoint, Me Moussa Bocar Thiam, pour rejoindre la formation au pouvoir, au lendemain de l’évacuation d’OTD pour des raisons de santé. A ne pas oublier la mairesse de Podor, Me Aïssata Tall Sall présidente d’Osez l’avenir, qui a rejoint le «Macky», à la veille de la présidentielle dernière. Ces deux exemples de claquement des portes de la maison des «Verts» renseignent à suffisance du choc des ambitions qui faisaient rage au sein du parti de feu Léopold Sédar Senghor. Des appétits qui ne se sont pas encore estompés, car certains socialistes pensent qu’il serait temps que Macky Sall rende la monnaie en 2024, avec un candidat issu de leur rang soutenu par la mouvance présidentielle. Le flou entretenu par le président Macky Sall autour de sa troisième candidature bloquerait l’expression de ce souhait qui se susurre dans les coulisses de la maison du parti.
La Section de recherches a neutralisé un réseau spécialisé dans le trafic de de drogue sur l’axe Rabat-Dakar. Selon Libération, le fait assez inédit dans cette affaire est que deux étudiants marocains, inscrits à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar étaient au cœur de cette mafia. Le dispositif mis en place a permis de filer le camion qui est arrivé à la Médina le 10 juillet vers les coups de 6h du matin. Le chauffeur est immédiatement interpelé et les colis suspects identifiés.
Un bref interrogatoire a permis de constater que le chauffeur, qui livrait plusieurs autres colis, n’était pas au courant que certains d’entre eux contenaient de drogue. Qui plus, la marchandise, 12 kilos au total, était soigneusement conditionnée puis cachée dans des boîtes de chocolat.
Selon le journal, le chauffeur a accepté de coopérer avec les gendarmes qui se sont mis en planque en attendant l’arrivée des destinataires de la drogue. Au nombre de trois, ces derniers se présenteront sur les lieux quelques heures plus tard, en ignorant que l’endroit a été cerné. Ils seront identifiés. Le cerveau, basé au Maroc, a été formellement identifié. Ancien étudiant à l’Ucad, il avait quitté le Sénégal après avoir fait la prison pour trafic de drogue.
L’AMBASSADEUR DE SUISSE CONVOQUÉ
Le ministère d'Amadou Ba indique qu’il "a été notifié au diplomate le caractère inacceptable des propos de son conjoint’’, lesquels constituent "une violation flagrante des principes de non immixtion dans les affaires intérieures" de l’Etat accréditant
L’ambassadrice de Suisse au Sénégal, Marion Weichelt Krupsski, a été convoquée mercredi au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, pour s’expliquer sur le ’’caractère inacceptable’’ de propos de son époux contenus dans un article publié dans la presse suisse.
Dans un communiqué parvenu jeudi à l’APS, le ministère des Affaires étrangères indique qu’il "a été clairement notifié au diplomate le caractère inacceptable des propos de son conjoint’’, lesquels constituent "une violation flagrante des principes élémentaires de courtoisie et de non immixtion dans les affaires intérieures" de l’Etat accréditant.
Selon le communiqué, ces principes "doivent guider, au quotidien, et en toute circonstance, le comportement d’un Chef de poste diplomatique et des membres de sa famille, conformément aux dispositions pertinentes de la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques".
Le communiqué note qu’il a été par conséquent "indiqué à Mme l’ambassadeur que de tels écarts ne sauraient être tolérés à l’avenir".
Toujours est-il que le gouvernement du Sénégal renouvelle par la même occasion "sa volonté de poursuivre avec le Gouvernement de la Suisse les relations d’amitié et de coopération qui ont toujours prévalu entre les deux pays, dans le respect et la confiance mutuels".
LA UNE DE DIRECT NEWS DE CE JEUDI
Direct News |
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Publication 16/07/2020
Hé, hé, hé !!!! Ça sent le roussi. Attention, on a bien dit roussi et non rôti de viande de gazelles. Il doit y avoir du grabuge dans l’air pour que le Chef invite ses ministres à procéder avant fin août à leurs déclarations de patrimoine à l’Ofnac. Depuis qu’il le leur demande, y en a qui trainaient encore les pieds. Dites, qui est maboule ? Hier, y en a qui étaient certainement assis sur des œufs. Encore que le Chef se fout de la gueule des Sénégalais en ressortant cette vieille lune de déclarations de patrimoine vu que, sous son régime, le mot d’ordre c’est : « enrichissez-vous ! » Car on attend toujours qu’il transmettre le premier dossier d’un chenapan de son régime à la justice ! Encore que cette justice elle-même ne soit pas très chaude pour enquiquiner les membres de l’APR. On se demande bien pourquoi… Ah, si c’était Karim Wade ou Khalifa Sall ! Le Chef a dû remarquer les joues joufflues et l’embonpoint de certains de ses ministres qui présentaient avant leur nomination des signes de sous alimentés. Voir aussi certains se prélasser dans leurs châteaux, ranchs ou réserves naturelles a dû le pousser à se poser des questions sur ces fortunes douteuses surtout après les rapports sur l'état de la gouvernance et de la reddition des comptes, produits par l'Inspection générale d'État (IGE). Des rapports qui fourmillent de révélations sur l’utilisation de nos maigres sous que des voleurs confondent avec leurs biens sans que rien ne leur arrive. Normal, ils sont de la Pègre…pardon de l’APR. Mais pour découvrir ceux qui se sont enrichis de façon illicite – Dieu sait qu’ils sont nombreux —, le Chef devra pousser plus loin, en ne se limitant pas aux seuls ministres. Il lui suffit juste de voir dans son entourage…
KACCOOR BI
APPUI AUX PME MACKY VEUT LA FIN DU DÉSORDRE
Le président de la République a réitéré mercredi son appel à une évaluation et à une mutualisation sans délai des services financiers et non financiers d’appui aux petites et moyennes entreprises (PME). Cité dans le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi, le chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement son instruction de procéder sans délai à l’évaluation et à la mutualisation des services financiers et non financiers d’appui aux PME et Très petites entreprises (TPE). Parmi les services financiers publics évoqués par Macky Sall figurent le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP), le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS), la Banque nationale pour le développement économique (BNDE) et la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (DER). Les services d’appui aux PME concernent, entre autres, l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), l’Agence pour la promotion et le développement de l’artisanat (APDA), l’Agence sénégalaise pour la propriété industrielle et l’innovation technologique (ASPIT) et le Bureau de mise à niveau. Le Président de la République, au sujet de l’encadrement, du financement et du développement des PME/PMI, a souligné la priorité particulière qu’il accorde à l’intensification de la mise en œuvre des réformes visant à améliorer durablement le climat des affaires au Sénégal. Il a aussi souligné l’urgence d’opérationnaliser la Caisse des marchés publics (CDMP), créée en 2016 comme filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Une structure devant servir d’accélérateur aux PME pour un meilleur accès aux marchés publics, surtout dans le contexte de la relance, post-COVID, de l’économie nationale, fait-on valoir. RELANCE DE MEDIS Les travailleurs de l’usine pharmaceutique avaient fini par ne plus espérer la relance des activités de leur société. Les engagements de l’Etat de suppléer les Tunisiens ne sont pas encore toujours concrétisés. Hier en conseil des ministres, le président de la République a rappelé aux ministres chargés de l’Industrie et de la Santé, ses instructions relatives à la relance effective dans les meilleurs délais des activités de l’usine pharmaceutique MEDIS SENEGAL SA (ex-Sanofi). Auparavant le Chef de l’Etat, au sujet du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, a souligné l’importance qu’il accorde à l’approvisionnement régulier du pays en produits pharmaceutiques. Il a, à cet effet, demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale de faire le point sur la viabilité du modèle économique de la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA).
SÉNÉGAL-VERT
Le Président de la République, dans le cadre de l’initiative « Le Sénégal-Vert » a instruit le Gouvernement de réserver une zone de dix (10) hectares dédiée au projet de Parc forestier urbain de Dakar-Yoff. Cet espace de détente, constitué d’un bois, de bocage, de marais et d’aires de jeu, sera une zone de promotion de la biodiversité floristique. Il a également décidé que ce parc sera adossé à la zone des trente (30) hectares affectés à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) sur l’emprise de l’Aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Yoff.
UNIVERSITE SINE SALOUM LE PR AMADOU TIDIANE GUIRO CÈDE SON FAUTEUIL À MME NDÈYE COUMBA TOURÉ
L’une des mesures phares en termes de nomination est le départ du Pr Amadou Tidiane Guiro de l’université El Hadji Ibrahima Niass de Sine-Saloum. Il a été remplacée par Mme Ndeye Coumba TOURE, Professeur titulaire des Universités, en Bactériologie-Virologie, matricule de solde n° 104 879/E qui devient Recteur de l’Université du Sine-Saloum El hadji Ibrahima NIASS (USSEIN) de Kaolack. Le Pr Amadou Tidiane GUIRO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite a été le véritable père de cette université puisqu’il a été nommé en 2013. Pendant près de 7 ans, il a réussi à mettre place cette université éclatée entre Kaolack et Fatick.
FAUSSE INFO SUR LA REPRISE DES VOLS NON, L’UE N’A PAS ENCORE STATUÉ !
Depuis hier, des informations circulent sur la toile faisant état de la reprise des vols ariens entre le Sénégal et les pays européens. Plus grave, certains « ModouModou » coincés à Dakar s’apprêtent à aller acheter des billets pour pouvoir rallier la France, l’Espagne ou l’Italie. Hélas ! « Le Témoin » quotidien est en mesure de vous confirmer que ce sont de fausses informations. Car, le Sénégal est toujours sur la liste noire des pays dont les ressortissants ne peuvent pas pénétrer dans l’espace Schengen. Sauf les vols spéciaux relatifs à des rapatriements. Donc à propos des vols réguliers ou commerciaux, l’Union européenne (UE) n’a pas encore statué sur le cas du Sénégal. Il est vrai que depuis la suspension, le ministre des Affaires étrangères, Amadou Ba, multiplie les manœuvres pour convaincre l’Ue de lever l’interdiction faite aux vols en provenance du Sénégal de se poser dans les aéroports des pays membres de l’UE. Mieux, toutes les informations aéronautiques et aéroportuaires (Sureté, Sécurité et Santé) exigées par le cahier des charges ont été envoyés aux experts européens. Malheureusement, les membres de l’Ue qui se réunissent tous les 15 jours sur les questions de sécurité aérienne, tardent toujours à examiner le cas du Sénégal.
ITALIE LE SÉNÉGALAIS OUSSEYNOU LY CONDAMNÉ À 24 ANS DE PRISON
Ousseynou Sy, le ressortissant sénégalais arrêté l’année dernière pour avoir détourné un bus d’écoliers à Milan avant d’y mettre le feu, a été reconnu coupable d’enlèvement aux fins de terrorisme et de subversion et condamné à une peine de 24 ans. Les juges de la Cour d’assises de Milan ont ainsi suivi les réquisitions du Procureur. Notre compatriote doit en outre payer 2 millions d’euros de dommages et intérêts à ses anciens otages. Mais avant le prononcé du verdict, le ressortissant sénégalais naturalisé italien a tenu à s’adresser à la Cour par rapport à son attitude, consistant à tourner le dos aux juges. « Le décret Salvini tue délibérément. Le gouvernement de l’époque, lucratif pour obtenir des voix, le décret Salvini a été critiqué par le monde entier, par l’homme, parce que sauver des vies est un devoir, c’est obligatoire, le monde entier le sait, mais j’ai vu que les deux magistrats n’ont pas passé un mot, ils n’ont rien dit. J’ai tourné le dos, non par manque de respect, mais c’était un geste de colère. Les procureurs sont des piliers du système judiciaire. Mais le fait qu’ils aient gardé le silence les a rendus complices, car c’est un silence qui tue. C’est pour cela que je me suis détourné », a-t-il cherché à se justifier. Aux avocats des plaignants qui l’ont traité de lâche lors des débats, Ousseynou Sy a répondu : « Je ne suis ni un lâche ni le fils d’un lâche. Un lâche est quelqu’un qui est fort avec les faibles et faible avec les forts. Un lâche est quelqu’un qui essaie de minimiser ou qui a la mémoire courte, qui ne dit pas la vérité et pour cette raison, il y a des gens qui, même à 90 ans, sont prêts à ne pas pardonner la lâcheté. Je ne mentionne qu’un seul exemple de personnes que j’admire. Je demande justice pour toutes les familles qui ont vu leurs enfants et leurs proches mourir devant nos côtes entre 2018 et 2019. Je rappelle à la Cour que mon seul but était de sauver des vies. Si je suis condamné, si vous voulez me condamner, allez-y, mais souvenez-vous que mon seul but était de sauver des vies. Je renouvelle mes accusations contre Salvini et les crimes contre l’humanité ».