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6 octobre 2025
par Ousmane Sonko
VEUT-ON LUTTER CONTRE LE TERRORISME OU LES VALEURS DE L'ISLAM ?
Chaque jour qui passe, la France institutionnelle agresse les valeurs de l'islam, sous le prétexte de lutter contre le terrorisme qu'elle a contribué à alimenter en déstabilisant la Libye et en soutenant des dictatures
Les actes que pose le gouvernement français ne nous rassurent pas quant à l'objectif affiché et unique de contrer le terrorisme.
Loi contre les "séparatismes", menaces à la liberté des femmes qui choisissent de porter le voile, fermeture des lieux de vente du halal, interdiction de la polygamie, soutien aux caricatures de la figure sacrée du prophète Mohamed (PSL)... veut-on lutter contre le terrorisme ou contre les valeurs de l’Islam ?
La France nous parle de ses valeurs à elle, de son mode de vie, mais n’hésite pas à piétiner les valeurs et les modes de vie des autres : pressions et lobbying agressif sur les pays à forte majorité croyante (musulmans et chrétiens) pour imposer l'homosexualité particulièrement.
Chaque jour qui passe, la France institutionnelle agresse les valeurs de l'islam, sous le prétexte de lutter contre le terrorisme qu'elle a contribué à alimenter en déstabilisant la Libye et en soutenant des dictatures.
C'est cette France hautaine et moralisatrice qui fait aujourd'hui face à un monde musulman (sans son allié saoudien) las de son discours et de ses actes hostiles.
Le président Macron devrait comprendre que nous pouvons tous, toutes obédiences confondues, gagner la guerre contre les extrémismes, qui ne sont pas qu’islamistes, mais la guerre contre l’Islam est une guerre perdue d’avance pour ceux qui comptent s'y engager.
Le Khalif Cheikh Mahi Niass l'a bien rappelé au nom de tous les croyants du Sénégal.
LA CHEFFE DE L’OIF APPELLE À LA PLUS GRANDE RETENUE EN GUINEE
Louise Mushikiwabo, a appelé lundi ‘’à la plus grande retenue’’ les parties prenantes à l’élection présidentielle guinéenne après la proclamation des résultats provisoires
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), par la voix de sa Secrétaire générale, Louise Mushikiwabo, a appelé lundi ‘’à la plus grande retenue’’ les parties prenantes à l’élection présidentielle guinéenne après la proclamation des résultats provisoires donnant le président sortant vainqueur dès le premier tour avec plus de 59 % des suffrages.
Dans un communiqué parvenu à l’APS, la Secrétaire générale de l’organisation dit avoir pris note des résultats globaux provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) tout en appelant les parties à la plus grande retenue et à s’abstenir de toute incitation à la haine et à la violence pour quelque motif que ce soit.
Louise Mushikiwabo encourage dans le même temps les acteurs politiques à recourir aux procédures légales pour d’éventuelles contestations du processus électoral et de ses résultats.
Le communiqué souligne que la Secrétaire générale de la Francophonie ’’marque sa profonde inquiétude face’’ aux violences qui ont entaché ’’la période pré et post-électorale et causé la mort de civils et de policiers’’.
En vue d’une ’’résolution pacifique’’ de la situation, Louise Mushikiwabo ’’marque la disponibilité de l’Organisation Internationale de la Francophonie pour accompagner les efforts internationaux en faveur d’un dialogue entre les parties’’.
CE QUE IDY DEMANDE A L'ETAT
Le président du parti Rewmi s’est exprimé sur la nouvelle vague d’immigration clandestine, notamment sur le naufrage d’une pirogue qui a couté la vie à plusieurs fils de Saint-Louis
Idrissa Seck, le président du parti Rewmi s’est exprimé sur la nouvelle vague d’immigration clandestine, notamment sur le naufrage d’une pirogue qui a couté la vie à plusieurs fils de Saint Louis.
«Nous avons appris avec émoi la disparition de nombreux jeunes candidats à la périlleuse aventure du "Barça ou barsakh", suite à l'explosion de leur embarcation en haute mer; nous présentons nos sincères condoléances aux familles et proches endeuillés. La recrudescence de l'émigration clandestine par voie maritime est un drame social qui nous péoccupe au plus haut point », a-t-il déclaré dans un communiqué de presse.
Idy en a profité pour lancer un message au gouvernement, quant à la prise en charge des préoccupations des jeunes: "Nous invitons l'État à plus d'accompagnement de la jeunesse afin que celle-ci se rende compte qu'elle peut bien réussir chez elle et que l'avenir qu'elle doit construire se trouve ici, en Afrique."
REPRÉSENTATIONS DE MAHOMET, CE QUE DISENT LE CORAN ET LES AUTRES TEXTES DE L'ISLAM
Si la satire, comme celle de « Charlie Hebdo », est condamnée, l’islam chiite fait preuve d’une certaine tolérance à l’égard des images du Prophète
Les Décodeurs du Monde |
Louis Imber |
Publication 26/10/2020
L’attentat de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), dans lequel Samuel Paty, un enseignant de 47 ans, a été assassiné par un terroriste islamiste parce qu’il avait montré des caricatures de Mahomet en classe, a de nouveau déclenché le débat et les critiques sur la représentation du prophète de l’islam. Cette dernière est vue comme strictement interdite par de nombreux musulmans, or les textes et l’histoire de l’art islamique sont moins catégoriques.
Ce que disent les textes
Le Coran n’interdit pas la représentation du Prophète ni la représentation humaine en général. Ecrit dans une société où l’image est généralement absente (la péninsule arabique au VIIe siècle), le texte ne la mentionne qu’une seule fois : « Le vin, les jeux de hasard, les idoles sont des abominations inventées par Satan. Abstenez-vous en » (Sourate V, verset 90). Ce mot « idoles », littéralement « pierres dressées » (Ansàb), désigne les statues des païens.
La sunna, l’ensemble des paroles et actions de Mahomet, un très large corpus distinct du Coran trié et mis par écrit entre le VIIIe et le IXe siècle, n’interdit pas non plus de représenter le Prophète. Mais elle définit une attitude méfiante vis-à-vis de la représentation des humains et des animaux. Ces images sont suspectes, associées aux idoles. Ainsi, dans le recueil de hadiths (les « dits ») de Mohammed Al-Bukhari (810-870), trois attitudes sont possibles envers elles : les tolérer, mais s’abstenir de les produire, les condamner ou les détruire. Cet article détaille les épisodes de la vie du Prophète tirés des hadiths sur lesquels la tradition se base pour bannir ces images des lieux de culte.
Ce que l’on reproche au faiseur d’images, c’est de singer le travail de Dieu : il prétend insuffler une âme à la matière façonnée. Il forme une création parallèle à celle de Dieu. « C’est ce qui fait qu’au XIXe siècle, à part quelques exceptions wahhabites [une doctrine rigoriste née au XVIIIe siècle, officielle au royaume d’Arabie saoudite], tous les théologiens acceptent la photographie et le cinéma. Elles ne font que reproduire ce que Dieu a déjà créé », précise Silvia Naef, professeure au département des études arabes à l’université de Genève.
Une tradition de représentations hors des mosquées
Le rite exclut donc les images, comme dans le judaïsme ou le calvinisme : on n’en trouve pas dans les mosquées. Mais cela n’empêche pas les gens d’en avoir chez eux ou de les afficher dans la rue, dans l’espace profane.
Les murs des palais des califes omeyyades de Damas (661-750), les résidences aristocratiques et les bains s’ornaient de scènes de chasse, de figures humaines et animales. On trouve par la suite de nombreuses représentations humaines, ainsi que de figures sacrées et même du Prophète dans l’Inde de la période moghole, l’empire Ottoman et en Perse, du XIIIe au XVIIIe siècle. Elles figurent dans des chroniques, des ouvrages littéraires, de la poésie, des ouvrages mystiques…
Selon l’historienne de l’art Christiane Gruber, le Prophète apparaît dans la miniature persane dans un certain nombre de configurations stéréotypées. Une représentation classique le montre sur un trône, entouré par les anges et ses compagnons. Il peut être également représenté auprès de prophètes ayant précédé l’avènement de l’islam. Cette image, tirée d’un ouvrage persan du XIVe siècle expliquant la vie des prophètes (qisas al-anbiya), montre ainsi une vision du prophète Isaïe : Jésus (que l’islam considère comme un prophète) et Mahomet chevauchant côte à côte.
Mahomet a pu encore être représenté dans des textes relatant l’assomption du Prophète (mi’râj) de la Mecque à Jérusalem et à travers les sphères célestes : on le voit assis sur le dôme du Rocher, à Jérusalem, sous les prophètes rassemblés.
Le président de l'Union des Forces démocratiques de Guinée (UFDG) dont le domicile est encerclé depuis plusieurs jours par un important dispositif des forces de sécurité se considère comme "otage" du régime de Alpha condé.
Dalein Diallo, sur la base de compilation effectuée par les opposants, s'est attribué la victoire à l'issue des élections du 18 octobre dernier.
Des résultats qui selon lui ont été présentés par ses camarades de la coalition et lui-même aux ambassadeurs accrédités dans son pays.
"Nous avons présentés les résultats totaux globaux en notre possession aux diplomates étrangers accrédités en Guinée" a t-il souligné.
Interrogé par la BBC, Dalein Diallo qui ne reconnait pas la victoire de Alpha Condé, a dénoncé la mise en résidence forcée que le régime Condé fait subir à sa famille et à lui-même.
Il a révélé à la BBC que les vivres commencent à manquer dans son domicile.
Amnesty déclare détenir des preuves que les forces de sécurité guinéennes ont tiré à balles réelles
La sortie du challenger du président Alpha Condé intervient au moment où l'organisation internationale de défense des droits de l'homme, Amnesty internationale, accuse les forces de sécurité guinéennes d'avoir tiré à balles réelles contre des manifestants, lors des troubles qui ont été engendrés par les élections présidentielles auxquelles participent pour la troisième fois Alpha Condé (82 ans).
Amnesty a ajouté qu'elle était toujours en train d'analyser des informations en sa possession, mais que ces dernières tout comme celles publiées dans la presse locale, laissent croire que "des dizaines de personnes auraient pu être tuées".
LOI DE FINANCES 2021, CARTOGRAPHIE DES INVESTISSEMENTS PRÉVUS PAR L'ÉTAT
Du secteur primaire au quartenaire en passant par le secondaire et le tertiaire, c’est une trentaine de projets et de programmes qui sont inscrits au menu du budget
Dans le projet de loi de finances 2021, le ministère des Finances et du Budget détaille, chiffres à l’appui, les investissements prévus par l’État. Du secteur primaire au quartenaire en passant par le secondaire et le tertiaire, c’est une trentaine de projets et de programmes qui sont inscrits au menu du budget.
On en sait un peu plus sur la nature et le coût des projets et programmes à réaliser avec la loi de finances 2021 arrêtée à 3226 milliards de FCfa en recettes et 3969,9 milliards de FCfa en dépenses, soit, en valeur absolue, un déficit budgétaire de 743,9 milliards de FCfa. Comparée à la Lfi (loi de finances initiale) 2020 qui est arrêtée en recettes à 3258,5 milliards de FCfa et en dépenses à 3709 milliards de FCfa, la Lfi 2021 connaît une baisse de recettes pour 32,5 milliards de FCfa (1 %) et une hausse des dépenses pour 260,9 milliards de FCfa (7 %) en valeur absolue.
Au titre des investissements, l’État entend prioriser certaines dépenses. Dans le secteur primaire, une dizaine de projets sont annoncés. Il s’agit du financement de la campagne agricole 2020/2021 (60 milliards de FCfa), du Programme national de développement de la filière banane (3,256 milliards de FCfa), du Projet de développement des chaînes de valeur riz dans la vallée du fleuve Sénégal (15,326 milliards de FCfa), du Programme des domaines agricoles communautaires (5,048 milliards de FCfa), du Programme de compétitivité de l’agriculture et de l’élevage au Sénégal (16,232 milliards de FCfa), du Programme de renforcement de la protection zoosanitaire (1,133 milliard de FCfa), du Projet de développement durable du pastoralisme dans le Sahel (5 milliards de FCfa), du Projet de motorisation des pirogues (2 milliards de FCfa), de la sécurisation de la brèche de Saint-Louis ( 4,443 milliards de FCfa), et du Programme de reforestation et de restauration des écosystèmes (2,010 milliards de FCfa).
Dans le secteur secondaire, l’État compte créer les Agropoles du sud et du centre (3,4 milliards de FCfa) et investir dans l’énergie pour 59,89 milliards avec le second compact Mca Sénégal ainsi que dans le Projet d’appui à la valorisation des initiatives entrepreneuriales (Pavie) pour 7,5 milliards de FCfa.
Concernant le secteur tertiaire, il est prévu la construction et la réhabilitation des marchés de Ziguinchor, Diourbel, Sandika de Pikine et Sandaga (centre-ville) pour un montant de cinq milliards de FCfa. La rénovation des aéroports secondaires de Saint-Louis, Ziguinchor, Matam, Tambacounda et Kédougou, pour 7,415 milliards de FCfa, figure également dans l’agenda de l’État, de même que la construction de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack (10,05 milliards de FCfa), la réhabilitation des voies ferrés intérieures, des gares et guichets des dessertes intérieures (10 milliards de FCfa) et la mise en place d’un crédit hôtelier et touristique pour cinq milliards de FCfa.
Enfin, pour le secteur quaternaire, c’est une vingtaine de projets qui sont envisagés dans le budget de l’année prochaine. On peut citer, entre autres, le Projet de construction et d’équipement de la polyclinique de l’hôpital Principal (14 milliards de FCfa), l’appui aux établissements publics de santé (3,33 milliards de FCfa), le Projet santé de riposte contre la Covid-19 (3 milliards de FCfa), le Programme paludisme et autres endémies (20 milliards de FCfa), la construction de l’Université Amadou Makhtar Mbow (Uam : 15 milliards de FCfa), celle du Sine-Saloum (15 milliards de FCfa), la construction de résidences universitaires (Uam et Ucad) pour 12,5 milliards de FCfa, le Projet de dépollution de la baie de Hann (23 milliards de FCfa), le Pacasen (20,9 milliards de FCfa), la construction du stade du Sénégal (16,84 milliards de FCfa), le Pudc (15,5 milliards de FCfa) et Promovilles (15 milliards de FCfa).
Le budget du ministère de la Santé en hausse de 25 milliards de FCfa
Le budget du ministère de la Santé et de l’Action sociale connaît, dans le projet de loi de finances 2021, une hausse de 24,9 milliards de FCfa en valeur absolue et 13 % en valeur relative par rapport à 2020. Cette augmentation, précise le document, est totalement consacrée au volet « santé » du Programme de résilience économique et social (Pres).
Une réserve de précaution de 66 milliards de FCfa mise en place
À l’image des dispositions prises en 2020, le Gouvernement annonce la mise en place d’une « réserve de précaution » dotée de 66 milliards de FCfa pour 2021. L’objectif est de tenir compte, d’une part, du contexte d’incertitude de la situation pandémique et des conséquences importantes sur l’activité économique et, d’autre part, de l’indétermination de l’impact budgétaire de la prolongation en 2021 de l’Initiative de suspension du service de la dette (Issd) du G-20 et à laquelle le Sénégal participe. Aussi subsiste-t-il des risques importants qui pourraient peser sur le recouvrement des recettes. Le ministère des Finances et du Budget précise que la réserve de précaution ne sera mobilisable qu’à compter du 1er juillet 2021, à la faveur de l’atteinte des objectifs de recettes du premier semestre 2021 et du niveau des économies réalisées au titre de l’Issd qui sera affecté aux recettes internes pour atténuer le déficit budgétaire.
Les raisons de la baisse de 4,1 % des recettes fiscales en 2021
Les recettes fiscales, tablées sur 2564,5 milliards de FCfa dans le présent projet de loi de finances, vont baisser de 4,1 % en 2021, comparativement à 2020. Le ministère des Finances et du Budget précise toutefois que le dynamisme des administrations fiscale et douanière n’y est pour rien ; les finances publiques subissent plutôt le contrecoup d’une activité économique encore « convalescente ». « L’État n’a pas voulu faire supporter au contribuable le coût de la récession en augmentant les impôts. Au contraire, le Gouvernement considère qu’un taux marginal effectif d’imposition raisonnable constitue l’un des facteurs-clés de la relance économique », justifie le ministère. L’État a préféré assumer une baisse des recettes fiscales qui sera absorbée de deux manières. Il s’agit, d’une part, de la hausse du déficit et, d’autre part, de la rationalisation, voire la suppression, de dépenses courantes et de projets d’appuis institutionnels au contenu pauvre en Formation brute de capital fixe (Fbcf). Cela, pour permettre de dégager des marges budgétaires au profit de l’investissement public national. En 2021, les administrations fiscale et douanière entendent concentrer leurs efforts sur leur modernisation interne, grâce notamment à une utilisation accrue des technologies numériques, afin d’améliorer la maîtrise de l’assiette. Elles mettront également l’accent sur la lutte contre les fraudes fiscales et douanières, le renforcement de la formation des effectifs, l’encouragement au civisme fiscal et l’instauration d’une nouvelle culture de dialogue avec les contribuables.
C'EST UNE SITUATION QUE NOUS DEPLORONS
La ministre sénégalaise de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall, a regretté lundi les pertes en vie humaines enregistrées ces derniers jours dans des accidents liés à l’émigration clandestine
Dakar, 26 oct (APS)- La ministre sénégalaise de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall, a regretté lundi les pertes en vie humaines enregistrées ces derniers jours dans des accidents liés à l’émigration clandestine, insistant dans la foulée sur les importants programmes déroulés par le gouvernement et ses partenaires pour promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes.
‘’Je voudrais d’abord m’incliner devant la mémoire d’une vingtaine de jeunes qui ont disparu en bravant la mer. C’est une situation que nous déplorons dans la mesure où l’Etat du Sénégal fait de nombreux efforts avec ses partenaires’’, a-t-elle notamment souligné.
Elle prenait part à la réunion annuelle du Comité Technique de Sélection et d’Orientation du Programme de promotion de l’entreprenariat des jeunes (CTSO /PPEJ). Une rencontre organisée par la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie, (CONFEJES).
La mort d’une vingtaine de jeunes originaires de Pikine, un quartier de Saint-Louis dans un incendie survenu à bord d’une embarcation en partance pour l’Europe a été confirmée par leurs proches, alors que certains journaux évoquent un nombre de morts beaucoup plus important.
Néné Fatoumata Tall a soutenu que l’ampleur du phénomène avait diminué comparativement à la période de 2017 à 2019. ‘’De 120.000 candidats à l’émigration clandestine on est arrivé à 30.000’’, a-t-elle fait savoir.
La ministre de la Jeunesse a évoqué les mécanismes de promotion de l’emploi, de l’employabilité et de l’auto-emploi initiés par l’Etat à travers la DER, L’ANPEJ, le FONGIP et l’ADPME entre autres.
Elle a ajouté que des efforts étaient parallèlement menés sur le plan sécuritaire tout en soulignant la nécessité d’accroître la sensibilisation des jeunes sur les possibilités offertes par les structures d’encadrement mises en place par le gouvernement.
Elle a également invité les parents à cesser les pressions sur les jeunes qui les poussent souvent à braver la mer au péril de leur vie.
ABDOULAYE MAMADOU GUISSE DENONCE LA GESTION EN COURS À LA SODAV
Il dénonce une «gestion parrainée par Youssou Ndour» et un conflit entre les intérêts de Ngoné Ndour et de la structure
Le président de l’Observatoire de la musique et des arts du Sénégal (Omart) tire sur la gestion de la Sodav. Il dénonce une «gestion parrainée par Youssou Ndour» et un conflit entre les intérêts de Ngoné Ndour et de la Sodav. Selon Abdoulaye Mamadou Guissé, «la plupart des festivals et activités culturelles soutenus financièrement par la Sodav sont organisés par des membres du Conseil d’administration».
Il y a, à la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (Sodav), une gestion nébuleuse sur fond de conflit d’intérêts avec la présidente du Conseil d’administration Ngoné Ndour qui favoriserait Prince art, le label de la famille Ndour. C’est ce qu’il faut retenir de la déclaration du président de l’Observatoire de la musique et des arts du Sénégal (Omart). «Depuis 2016, existence légale de la Sodav, aucun ayant droit, aucun sociétaire n’a sa carte de membre. Quelle catastrophe ! Comment peut-on savoir le nombre de membres de la Sodav ? Combien reçoivent leur droit d’auteur ou droits voisins, leurs redevances ? Personne ne sait. C’est ça la gestion nébuleuse. La plupart des festivals et activités culturelles soutenus financièrement par la Sodav sont organisés par des membres du Conseil d’administration. Et la plupart des ayants droit qui organisent leurs activités sont ignorés.
Un Conseiller spécial du président de la République est subventionné par la Sodav. Je me mettrai à la disposition de la commission permanente de contrôle», a dit Abdoulaye Mamadou Guissé dans une tribune qui se veut une réponse à la sortie du Conseil d’administration de la Sodav il y a quelques jours. Une tribune qui ne s’est pas privée d’attaquer la présidente du Conseil d’administration ainsi que le directeur gérant. «Ngoné Ndour est au four et au moulin, éclipsant Aly Bathily, un directeur gérant mou, un faire-valoir indigne d’un juriste, parachuté au détriment d’un appel d’offres qui avait retenu comme directeur gérant Bouna Manel Fall», lit-on dans le document.
Etayant ses accusations, le président de l’Omart explique que «Youssou Ndour parraine la gestion orientée et nébuleuse de la Sodav (…) A qui appartient l’immeuble à la Cité Keur Gorgui qui abrite l’annexe de la Sodav loué à un montant exagéré sans l’avis des artistes ayant droit ?» L’ancien directeur de la Sodav, Bouna Manel Fall, a également réagi à la conférence de presse du Conseil d’administration de la structure. Il dénonce ainsi une «velléité de privatisation de la gestion des droits d’auteur par la mise en avant du statut privé de la société». Lors de la réunion du Conseil des ministres du 14 octobre dernier, le Président Macky Sall avait ordonné la mise sur pied de la Commission de contrôle des sociétés de gestion collective.
La Sodav a répondu favorablement. «La Sodav se réjouit ainsi de la mise en place de cette Com - mission de contrôle qu’elle n’a cessé de réclamer et qui est une exigence de l’article 124 de la loi 2008-09 sur le droit d’auteur et les droits voisins. Sa mise en place n’incombait point à la Sodav et son fonctionnement et organisation sont fixés par décret. Les membres de cette commission sont indiqués et désignés par la loi 2008-09 et seront nommés par un acte réglementaire. Cette commission va produire des rapports qui vont permettre de vulgariser tous les efforts fournis par la Sodav depuis son avènement pour le bien-être de la communauté artistique.
La Sodav assure sa disponibilité à prêter une franche et loyale collaboration à la Commission permanente de contrôle pour lui permettre d’exécuter sa mission dans les meilleures conditions», avait répondu la société. Resté jusque-là en retrait de la polémique, le ministre de la Culture et de la communication Abdoulaye Diop a convoqué une rencontre avec les organisations professionnelles ce mercredi 28 octobre à la Maison de la presse. L’objectif de cette rencontre étant de procéder à la mise en place fonctionnelle de la Commission permanente de contrôle
RUFISQUE, PÔLE DE CONTESTATIONS AUTOUR DU FONCIER
De Diamniadio à Tivaouane Peulh ou dans tout autre commune du département, les populations ne cessent de se braquer contre la forte spoliation foncière dont elles sont victimes de la part de promoteurs immobiliers
Avec les grands chantiers de l’Etat et les externalités liées à ces travaux se traduisant par une urbanisation galopante avec une invasion de promoteurs immobiliers, le département de Rufisque vit au quotidien des problèmes fonciers. De Diamniadio à Tivaouane Peulh ou dans tout autre commune du département, les populations ne cessent de se braquer contre la forte spoliation foncière dont elles sont victimes de la part de promoteurs immobiliers. Le Quotidien s’intéresse de manière non exhaustive à ces interminables problèmes fonciers dont les conséquences sont dramatiques avec un lot de désolations à n’en plus finir. Cerner d’ailleurs de bout en bout le problème dans le département est chose impossible, vu les foyers de tension qui demeurent une véritable bombe sociale pouvant exploser à tout moment.
La dernière sortie du président Sall lors de la Journée de la décentralisation sur les conflits fonciers va-t-elle éteindre les foyers de tension en cours un peu partout ? Le département de Rufisque vit des troubles profonds liés au foncier. C’est devenu un phénomène récurrent et désormais plus une semaine ne se passe sans son lot de récriminations des populations qui se disent spoliées de leurs terres. Une véritable pression foncière en cours menace même le devenir des populations après avoir considérablement réduit à une faible expression l’activité agricole dans le département naguère grand pourvoyeur de produits horticoles et maraîchers à travers sa partie rurale (ancienne communauté rurale de Sangalkam). Des champs et exploitations avicoles ont en fait laissé la place au béton avec les projets d’envergure de l’Etat. En effet avec les projets phare de l’Etat dans le département, notamment les pôles urbains, celui de Diamniadio en premier, c’est une nouvelle configuration qui se dessine pour le département qui s’étend sur une superficie de 37 mille 200 ha. Les projets de l’Etat ont fait péricliter la situation dans la zone en amorçant la déliquescence de cet écosystème au grand dam des populations, mais aussi des défenseurs des droits des agriculteurs. «Rufisque est aujourd’hui le foyer ardent du Pse et ça crée des tensions.
C’est un développement infrastructurel, un développement urbain, l’explosion démographique, mais aussi la tension sur le foncier. Tout cela fait que l’alimentation peut être laissée en rade alors que la vocation originelle du département, c’est l’horticulture, la production agricole», regrettait en ce sens, lors de la célébration de la Journée de l’alimentation, Amadou Kanouté de Cicodev Afrique, faisant le plaidoyer pour la préservation des espaces agricoles dans l’unique département qui en dispose dans toute la région de Dakar. Yasmina Achem Sarr, membre de la Sénégalaise d’exportation de produits agricoles et services (Sepas), avait elle aussi alerté sur la perte importante de terres dans la zone au profit du béton. «Oui il faut construire, mais cela ne doit pas empêcher de préserver les champs de la zone qui font vivre des milliers de personnes», exhortait la dame à l’occasion de la Journée nationale de la mangue tenue à Sangalkam en juillet. Désormais il est plutôt question de la vie des hommes et non plus de la production agricole. Ce sont les zones d’habitation qui sont envahies avec la nouvelle attractivité de la zone. De Diamniadio à Bambylor, en passant par Tivaouane Peulh ou Yène, le constat reste le même : une spoliation pernicieuse et intempestive qui hante le sommeil des populations.
Tivaouane Peulh victime des tergiversations de l’Etat
A Tivaouane Peulh, les populations ont enfourché vendredi le cheval de combat. La cause de leur courroux, l’annonce par le gouverneur de Dakar du retrait des 20 ha que le président de la République leur avait octroyés en guise de compensation après la démolition de leurs maisons en 2017. Ils sont 1 796 familles à voir le 19 avril de cette année-là leurs constructions détruites avec une opération musclée de la Dscos. Le site du litige, s’étendant sur 123 ha, avait été alors affecté à une société immobilière. Bénéficiant d’une promesse ferme du Président Macky Sall lors de la campagne électorale pour la Présidentielle de 2019, ils espéraient bientôt entrer en possession des papiers administratifs pour leur installation légale. A la place, c’est un revirement spectaculaire qui s’est produit avec l’annonce du gouverneur de Dakar du retrait du site qui serait à nouveau réaffecté à la même société. «Ils n’ont qu’à faire de ce site le cimetière Bakhiya de Tivaouane Peulh, car nous y mourrons plutôt que de laisser la Sipres nous prendre nos terres», jure ainsi, surexcité, Ousmane Ndiaye, un des membres du Collectif des victimes de démolition de Tivaouane Peulh, lors de la manifestation de vendredi durement réprimée par la gendarmerie. Ils sont d’autant plus révoltés que le directeur des Domaines Mame Boye Diao leur avait assuré la remise des papiers dans 15 jours suite à une audience qu’il avait accordée au collectif le 4 juin dernier. Les victimes, trimballées entre joie et remerciements après la promesse de Macky Sall et dépit au début de l’affaire et avec le dernier développement, ne savent plus à qui se fier dans cette affaire. Certains des manifestants arrêtés vendredi n’ont toujours pas encore été libérés.
Diamniadio, l’expropriation à coup de baux
Le 17 août 2018 est un mauvais souvenir pour les populations de Diamniadio Sud Extension. Une opération musclée de la Dscos avait abouti à la destruction d’une quarantaine de maisons sous le regard impuissant de leurs pensionnaires tenus en respect par les Forces de l’ordre déployés en nombre important. Ayant construit suite à une délibération de la mairie sur le site, ces habitants avaient riposté, embrasant la commune par des manifestations dans la rue. Plusieurs d’entre eux avaient été arrêtés avant d’être libérés quelques jours après, mais le mal était déjà fait. A la faveur d’un bail, le député Demba Diop Sy revendiquait la propriété du site de 27 ha pour un projet immobilier d’envergure. Avec l’avènement du Pôle urbain, la zone était de facto devenue attractive, poussant les promoteurs immobiliers à peaufiner des stratégies pour acquérir des espaces dans ces «nouveaux eldorados». Le député qui détient aussi un autre domaine dans la zone, toujours à la faveur d’un bail, n’était pas le seul promoteur à en disposer dans la zone. Les victimes en ont compté près d’une dizaine d’autres qui attendent le moment propice pour se signaler. En plus de cette dénonciation, elles ont déploré l’attitude de la mairie qui leur a octroyé les délibérations et daigné les assister lors de ces épreuves tragiques. «Ce sont des terres du domaine national, mais c’est l’Etat qui les titre à son nom pour ensuite les donner à des promoteurs privés. Cela est une vraie entrave à la réalisation du plan de développement de la commune, car on ne dispose même plus de terres pour nos propres projets», réagit toutefois le secrétaire municipal de la mairie de Diamniadio Abdou Ndiaye.
Le chef de quartier de Diamniadio 2 Sud Papa Sylla, irrité par cette situation, assimilait la mise à disposition de baux à des promoteurs au détriment des populations à «une association de malfaiteurs». Il a appelé dans la même lancée l’Etat à prendre très au sérieux cette question qui reste une véritable bombe sociale à retardement. Rien depuis lors n’a changé malgré la mesure ferme de Macky Sall lors de l’inauguration du Centre de formation professionnelle de Diamniadio en 2019. Le chef de l’Etat avait donné des instructions aux préfets et sous-préfets afin de diligenter les actes nécessaires pour l’arrêt de la spéculation foncière intense que vit Diamniadio. Même problème à Dougar où les populations font face aux assauts d’une entreprise immobilière qui revendique, bail à l’appui, 720 ha dans ce village séculaire.
S’étendant sur 25 km2, le titre foncier 1975/R, communément appelé titre Bertin, n’arrête de faire parler de lui. Les problèmes ont commencé avec le régime de Abdoulaye Wade. «C’est le Président Abdoulaye Wade qui, sans nous mettre au courant, a négocié avec les héritiers de Bertin. C’est après ces négociations qu’il a déclaré avoir acheté ce terrain à 7 milliards de francs Cfa et qu’il allait le céder aux populations de Bambylor. Mais c’est à partir de ce moment que les choses ont empiré», rappelle Bira Cissé du Collectif des exploitants agricoles de la zone. A la place d’une affectation du site aux 7 villages de Bambylor, ça a été plutôt des titres fonciers et baux qui ont été établis et octroyés à des proches du pouvoir. Les tentatives d’entrée en possession des sites par les nouveaux propriétaires ont toujours buté sur la farouche résistance des populations de la zone. Depuis quelque temps cependant, la zone connaît une relative accalmie, mais pourrait à tout instant se remettre au bois de chauffe avec la détermination des autochtones à préserver leur propriété. Leur seul souhait, qu’ils soient rétablis pour de bon ! La construction de la Vdn a rendu la zone désormais très accessible et aura eu comme conséquence malheureusement pour les populations d’avoir aiguisé les appétits des promoteurs immobiliers qui ne se sont pas fait prier pour investir le terroir.
Elles ne faisaient qu’une sous la coupole de la communauté rurale de Yène et vivent séparément depuis l’érection de Diamniadio en commune en 2002. Une cohabitation qui semble empoisonnée par le litige foncier autour de la forêt classée de Sébikotane. Voyant une partie de ces terres engloutie par le pôle urbain, Diamniadio avait sollicité de l’Etat le déclassement de 300 ha pour des projets de la commune. Une sollicitation qui avait fortement irrité la commune de Yène qui avait vaillamment réagi en revendiquant la propriété de la surface convoitée par le voisin. Un épisode isolé dans un département où les litiges entre deux communes sont quasi inexistants. Et pour ne rien arranger, les deux communes se sont aussi engagées dans un autre combat concernant Ndoukhoura Peulh. Chacune d’elles affirme que le quartier se trouve dans sa commune. Elles ont d’ailleurs demandé l’arbitrage des autorités qui tarde toujours.
A côté de ces foyers les plus en vue en termes de litiges fonciers, les autres communes, à des degrés moindres, vivent tout autant ces problèmes. A Rufisque ville par exemple, la mairie est en contentieux avec la Sococim pour une superficie de 210 ha. Les cimentiers avaient acquis par bail le site près de l’usine pour un projet bien spécifié de culture du jatropha il y a quelques années. Avant que l’usine ne décide d’investir pour la construction d’une centrale photovoltaïque. Ce à quoi la mairie s’oppose, appelant à la restitution des terres qui restent un patrimoine de la Ville. Ajoutez à cela la construction du port minéralier qui a été fatale aux habitants de Sendou, ayant même perdu leur unique école primaire du fait de ce projet ! Dire donc que Rufisque est un département en sursis n’est qu’une lapalissade.
SERIGNE MANSOUR SY DJAMIL DISQUALIFIE MACKY SALL D'UN TROISIEME MANDAT
Pour le député et guide religieux, estime que le débat ne se pose pas
Les forcings pour un troisième mandat risquent de faire exploser l'Afrique de l'Ouest, surtout avec les événements actuels en Côte d'Ivoire et en Guinée Conakry qui ont plongé ces pays dans le chaos. Quid du Sénégal ? Pour le député et guide religieux Serigne Mansour Sy Djamil, le débat ne devrait même pas être posé puisque Macky Sall est disqualifié.
Invité de l'émission JDD sur iTV, Mansour Sy Djamil n'a pas raté les chefs d'État africains qui, soutient-il, méprisent gravement leurs peuples. A l'en croire, sachant qu'ils n'ont pas le droit d'avoir un troisième mandat, ils créent les conditions pour participer indûment à ces scrutins en tripatouillant leur constitution. En dehors de la Guinée Conakry et de la Côte d'Ivoire, il estime que d'autres pays en Afrique de l'Ouest comme leTogo et le Bénin sont à surveiller. Mais pour les cas d’Alpha Condé et de Ouattara dont les pays sont émaillés de violences ces derniers temps, le leader de Bés du Niakk affirme que s'ils réussissent leurs projets pernicieux, c'est parce qu’ils ont le soutien de la France.
Pour ce qui est du cas du Sénégal, il estime que le débat ne se pose pas. "Jusqu'à preuve du contraire, le débat sur la troisième candidature de Macky Sall est une histoire de distraction stratégique. On devrait discuter de choses plus sérieuses comme les scandales fonciers, l'octroi de licences de pêche aux Chinois, les questions de santé, d'agriculture et d'éducation", déclare-t-il. Serigne Mansour Sy Djamil dit être convaincu que Macky n'a pas droit à un troisième mandat étant donné que la Constitution ne le lui permet pas et que lui-même a reconnu qu'il est disqualifié.
Toutefois, le marabout homme politique dit avoir toujours été contre la limitation des mandats à 5 ans et qu'il a toujours estimé que le quinquennat était peu pour réaliser les projets de développement dans nos pays. "Vu les problèmes auxquels les nouveaux présidents sont confrontés, j’estime que ce sont des septennats qui peuvent résoudre les problèmes", précise-t-il. Par ailleurs, se prononçant sur la gestion de Macky Sall, le député indique qu'il y a beaucoup de choses à dire. "Je n'aurais jamais imaginé qu’une fois au pouvoir, Macky Sall n'aurait pas mis en œuvre les conclusions des Assises nationales", regrette-t-il. Non sans déplorer que le chef d'État ait pris des décisions anticonstitutionnelles qui ont écarté des candidats gênants lors de la dernière Présidentielle. Il estime aujourd'hui qu'il est temps de mettre en œuvre les conclusions des Assises nationales.
Non sans se réjouir des initiatives comme le dialogue national et les concertations politiques. Selon Monsieur Sy, la première priorité pour le chef de l'État aujourd'hui, c'est d'instaurer un système électoral qui n'est pas critiquable. La deuxième priorité, ajoute-t-il, c'est la gestion des ressources naturelles en faisant de sorte que les populations puissent bénéficier de cette manne financière provenant de ces ressources pour régler les problèmes d'éducation, de santé...
SERIGNE MANSOUR SY DJAMIL SUR L'ORGANISATION DU GAMOU PAR SERIGNE MOUSTAPHA SY : «Il n’y a pas division. C’est une question de structuration»
Le Responsable Moral des Moustarchidines, Serigne Moustapha Sy, a décidé de célébrer la nuit du Prophète aux champs de courses de Tiavaouane alors que le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, a demandé que chaque fidèle célèbre l'événement à domicile pour éviter une nouvelle vague de Covid-19 dans le pays. Interpellé sur la position de Serigne Moustapha Sy hier, à l'émission iTv, Serigne Mansour Sy Djamil a rappelé le principe qui a toujours prévalu au sein de la famille Sy de Tivaouane. « Il n’y a pas de division. C’est une question de structuration. Dans la famille Tidiane et surtout celle de Seydi El hadji Malick Sy, il n’y a pas de hiérarchie. Il y a une polyarchie qui signifie l’éclatement des centres de décision », soutient-il. Selon lui, ceux qui parlent de rupture à cause de l’annulation du Gamou n’ont rien compris. "Le khalife Babacar Sy Mansour s’est parfaitement inspiré des enseignements de son grand-père Maodo, initiateur de l’évènement. Quand il y a eu la pandémie de 1919, Seydi El hadji Malick Sy avait dit aux fidèles : "Faites ce que vous disent les médecins"», a-t-il rappelé. Rapporté au contexte actuel, avec l’interdiction de rassemblement par les spécialistes, Djamil estime que le khalife n’a pas tort. D’autant plus qu’en recommandant l’organisation du Mawlid, Maodo disait: «Célébrez la Naissance du Prophète si celle-ci ne va pas dans le sens de quelque chose interdite.