La Section de recherches a neutralisé un réseau spécialisé dans le trafic de de drogue sur l’axe Rabat-Dakar. Selon Libération, le fait assez inédit dans cette affaire est que deux étudiants marocains, inscrits à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar étaient au cœur de cette mafia. Le dispositif mis en place a permis de filer le camion qui est arrivé à la Médina le 10 juillet vers les coups de 6h du matin. Le chauffeur est immédiatement interpelé et les colis suspects identifiés.
Un bref interrogatoire a permis de constater que le chauffeur, qui livrait plusieurs autres colis, n’était pas au courant que certains d’entre eux contenaient de drogue. Qui plus, la marchandise, 12 kilos au total, était soigneusement conditionnée puis cachée dans des boîtes de chocolat.
Selon le journal, le chauffeur a accepté de coopérer avec les gendarmes qui se sont mis en planque en attendant l’arrivée des destinataires de la drogue. Au nombre de trois, ces derniers se présenteront sur les lieux quelques heures plus tard, en ignorant que l’endroit a été cerné. Ils seront identifiés. Le cerveau, basé au Maroc, a été formellement identifié. Ancien étudiant à l’Ucad, il avait quitté le Sénégal après avoir fait la prison pour trafic de drogue.
L’AMBASSADEUR DE SUISSE CONVOQUÉ
Le ministère d'Amadou Ba indique qu’il "a été notifié au diplomate le caractère inacceptable des propos de son conjoint’’, lesquels constituent "une violation flagrante des principes de non immixtion dans les affaires intérieures" de l’Etat accréditant
L’ambassadrice de Suisse au Sénégal, Marion Weichelt Krupsski, a été convoquée mercredi au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, pour s’expliquer sur le ’’caractère inacceptable’’ de propos de son époux contenus dans un article publié dans la presse suisse.
Dans un communiqué parvenu jeudi à l’APS, le ministère des Affaires étrangères indique qu’il "a été clairement notifié au diplomate le caractère inacceptable des propos de son conjoint’’, lesquels constituent "une violation flagrante des principes élémentaires de courtoisie et de non immixtion dans les affaires intérieures" de l’Etat accréditant.
Selon le communiqué, ces principes "doivent guider, au quotidien, et en toute circonstance, le comportement d’un Chef de poste diplomatique et des membres de sa famille, conformément aux dispositions pertinentes de la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques".
Le communiqué note qu’il a été par conséquent "indiqué à Mme l’ambassadeur que de tels écarts ne sauraient être tolérés à l’avenir".
Toujours est-il que le gouvernement du Sénégal renouvelle par la même occasion "sa volonté de poursuivre avec le Gouvernement de la Suisse les relations d’amitié et de coopération qui ont toujours prévalu entre les deux pays, dans le respect et la confiance mutuels".
LA UNE DE DIRECT NEWS DE CE JEUDI
Direct News |
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Publication 16/07/2020
Hé, hé, hé !!!! Ça sent le roussi. Attention, on a bien dit roussi et non rôti de viande de gazelles. Il doit y avoir du grabuge dans l’air pour que le Chef invite ses ministres à procéder avant fin août à leurs déclarations de patrimoine à l’Ofnac. Depuis qu’il le leur demande, y en a qui trainaient encore les pieds. Dites, qui est maboule ? Hier, y en a qui étaient certainement assis sur des œufs. Encore que le Chef se fout de la gueule des Sénégalais en ressortant cette vieille lune de déclarations de patrimoine vu que, sous son régime, le mot d’ordre c’est : « enrichissez-vous ! » Car on attend toujours qu’il transmettre le premier dossier d’un chenapan de son régime à la justice ! Encore que cette justice elle-même ne soit pas très chaude pour enquiquiner les membres de l’APR. On se demande bien pourquoi… Ah, si c’était Karim Wade ou Khalifa Sall ! Le Chef a dû remarquer les joues joufflues et l’embonpoint de certains de ses ministres qui présentaient avant leur nomination des signes de sous alimentés. Voir aussi certains se prélasser dans leurs châteaux, ranchs ou réserves naturelles a dû le pousser à se poser des questions sur ces fortunes douteuses surtout après les rapports sur l'état de la gouvernance et de la reddition des comptes, produits par l'Inspection générale d'État (IGE). Des rapports qui fourmillent de révélations sur l’utilisation de nos maigres sous que des voleurs confondent avec leurs biens sans que rien ne leur arrive. Normal, ils sont de la Pègre…pardon de l’APR. Mais pour découvrir ceux qui se sont enrichis de façon illicite – Dieu sait qu’ils sont nombreux —, le Chef devra pousser plus loin, en ne se limitant pas aux seuls ministres. Il lui suffit juste de voir dans son entourage…
KACCOOR BI
APPUI AUX PME MACKY VEUT LA FIN DU DÉSORDRE
Le président de la République a réitéré mercredi son appel à une évaluation et à une mutualisation sans délai des services financiers et non financiers d’appui aux petites et moyennes entreprises (PME). Cité dans le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi, le chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement son instruction de procéder sans délai à l’évaluation et à la mutualisation des services financiers et non financiers d’appui aux PME et Très petites entreprises (TPE). Parmi les services financiers publics évoqués par Macky Sall figurent le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP), le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS), la Banque nationale pour le développement économique (BNDE) et la Délégation à l’entrepreneuriat rapide (DER). Les services d’appui aux PME concernent, entre autres, l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), l’Agence pour la promotion et le développement de l’artisanat (APDA), l’Agence sénégalaise pour la propriété industrielle et l’innovation technologique (ASPIT) et le Bureau de mise à niveau. Le Président de la République, au sujet de l’encadrement, du financement et du développement des PME/PMI, a souligné la priorité particulière qu’il accorde à l’intensification de la mise en œuvre des réformes visant à améliorer durablement le climat des affaires au Sénégal. Il a aussi souligné l’urgence d’opérationnaliser la Caisse des marchés publics (CDMP), créée en 2016 comme filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Une structure devant servir d’accélérateur aux PME pour un meilleur accès aux marchés publics, surtout dans le contexte de la relance, post-COVID, de l’économie nationale, fait-on valoir. RELANCE DE MEDIS Les travailleurs de l’usine pharmaceutique avaient fini par ne plus espérer la relance des activités de leur société. Les engagements de l’Etat de suppléer les Tunisiens ne sont pas encore toujours concrétisés. Hier en conseil des ministres, le président de la République a rappelé aux ministres chargés de l’Industrie et de la Santé, ses instructions relatives à la relance effective dans les meilleurs délais des activités de l’usine pharmaceutique MEDIS SENEGAL SA (ex-Sanofi). Auparavant le Chef de l’Etat, au sujet du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, a souligné l’importance qu’il accorde à l’approvisionnement régulier du pays en produits pharmaceutiques. Il a, à cet effet, demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale de faire le point sur la viabilité du modèle économique de la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA).
SÉNÉGAL-VERT
Le Président de la République, dans le cadre de l’initiative « Le Sénégal-Vert » a instruit le Gouvernement de réserver une zone de dix (10) hectares dédiée au projet de Parc forestier urbain de Dakar-Yoff. Cet espace de détente, constitué d’un bois, de bocage, de marais et d’aires de jeu, sera une zone de promotion de la biodiversité floristique. Il a également décidé que ce parc sera adossé à la zone des trente (30) hectares affectés à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) sur l’emprise de l’Aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Yoff.
UNIVERSITE SINE SALOUM LE PR AMADOU TIDIANE GUIRO CÈDE SON FAUTEUIL À MME NDÈYE COUMBA TOURÉ
L’une des mesures phares en termes de nomination est le départ du Pr Amadou Tidiane Guiro de l’université El Hadji Ibrahima Niass de Sine-Saloum. Il a été remplacée par Mme Ndeye Coumba TOURE, Professeur titulaire des Universités, en Bactériologie-Virologie, matricule de solde n° 104 879/E qui devient Recteur de l’Université du Sine-Saloum El hadji Ibrahima NIASS (USSEIN) de Kaolack. Le Pr Amadou Tidiane GUIRO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite a été le véritable père de cette université puisqu’il a été nommé en 2013. Pendant près de 7 ans, il a réussi à mettre place cette université éclatée entre Kaolack et Fatick.
FAUSSE INFO SUR LA REPRISE DES VOLS NON, L’UE N’A PAS ENCORE STATUÉ !
Depuis hier, des informations circulent sur la toile faisant état de la reprise des vols ariens entre le Sénégal et les pays européens. Plus grave, certains « ModouModou » coincés à Dakar s’apprêtent à aller acheter des billets pour pouvoir rallier la France, l’Espagne ou l’Italie. Hélas ! « Le Témoin » quotidien est en mesure de vous confirmer que ce sont de fausses informations. Car, le Sénégal est toujours sur la liste noire des pays dont les ressortissants ne peuvent pas pénétrer dans l’espace Schengen. Sauf les vols spéciaux relatifs à des rapatriements. Donc à propos des vols réguliers ou commerciaux, l’Union européenne (UE) n’a pas encore statué sur le cas du Sénégal. Il est vrai que depuis la suspension, le ministre des Affaires étrangères, Amadou Ba, multiplie les manœuvres pour convaincre l’Ue de lever l’interdiction faite aux vols en provenance du Sénégal de se poser dans les aéroports des pays membres de l’UE. Mieux, toutes les informations aéronautiques et aéroportuaires (Sureté, Sécurité et Santé) exigées par le cahier des charges ont été envoyés aux experts européens. Malheureusement, les membres de l’Ue qui se réunissent tous les 15 jours sur les questions de sécurité aérienne, tardent toujours à examiner le cas du Sénégal.
ITALIE LE SÉNÉGALAIS OUSSEYNOU LY CONDAMNÉ À 24 ANS DE PRISON
Ousseynou Sy, le ressortissant sénégalais arrêté l’année dernière pour avoir détourné un bus d’écoliers à Milan avant d’y mettre le feu, a été reconnu coupable d’enlèvement aux fins de terrorisme et de subversion et condamné à une peine de 24 ans. Les juges de la Cour d’assises de Milan ont ainsi suivi les réquisitions du Procureur. Notre compatriote doit en outre payer 2 millions d’euros de dommages et intérêts à ses anciens otages. Mais avant le prononcé du verdict, le ressortissant sénégalais naturalisé italien a tenu à s’adresser à la Cour par rapport à son attitude, consistant à tourner le dos aux juges. « Le décret Salvini tue délibérément. Le gouvernement de l’époque, lucratif pour obtenir des voix, le décret Salvini a été critiqué par le monde entier, par l’homme, parce que sauver des vies est un devoir, c’est obligatoire, le monde entier le sait, mais j’ai vu que les deux magistrats n’ont pas passé un mot, ils n’ont rien dit. J’ai tourné le dos, non par manque de respect, mais c’était un geste de colère. Les procureurs sont des piliers du système judiciaire. Mais le fait qu’ils aient gardé le silence les a rendus complices, car c’est un silence qui tue. C’est pour cela que je me suis détourné », a-t-il cherché à se justifier. Aux avocats des plaignants qui l’ont traité de lâche lors des débats, Ousseynou Sy a répondu : « Je ne suis ni un lâche ni le fils d’un lâche. Un lâche est quelqu’un qui est fort avec les faibles et faible avec les forts. Un lâche est quelqu’un qui essaie de minimiser ou qui a la mémoire courte, qui ne dit pas la vérité et pour cette raison, il y a des gens qui, même à 90 ans, sont prêts à ne pas pardonner la lâcheté. Je ne mentionne qu’un seul exemple de personnes que j’admire. Je demande justice pour toutes les familles qui ont vu leurs enfants et leurs proches mourir devant nos côtes entre 2018 et 2019. Je rappelle à la Cour que mon seul but était de sauver des vies. Si je suis condamné, si vous voulez me condamner, allez-y, mais souvenez-vous que mon seul but était de sauver des vies. Je renouvelle mes accusations contre Salvini et les crimes contre l’humanité ».
Le Sénégal recadre l’ambassadeur de la Suisse
Il faut quand même saluer la fermeté dont fait montre la diplomatie sénégalaise depuis quelque temps. Après la protestation du Sénégal contre l’Union européenne, notre pays a encore haussé le ton contre un pays occidental. Hier, les services de Amadou Bâ ont convoqué la cheftaine de la mission suisse au Sénégal pour lui exprimer sa colère à la suite de la diffusion de propos racistes contre des Sénégalais par le conjoint de l’ambassadeur. « Son Excellence Mme Marion WEICHELT KRUPSKI, Ambassadeur de Suisse au Sénégal, a été convoquée, ce jour 15 juillet 2020, au Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, suite aux propos tenus par son époux et publiés dans la presse », renseigne un communiqué. « Il a été clairement notifié au diplomate le caractère inacceptable des propos de son conjoint qui constituent une violation flagrante des principes élémentaires de courtoisie et de non-immixtion dans les affaires intérieures de l’Etat accréditant. Lesquels principes doivent guider, au quotidien, et en toute circonstance, le comportement d’un Chef de poste diplomatique et des membres de sa famille, conformément aux dispositions pertinentes de la Convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques », précise la même source. Par conséquent, elle met en garde : « Il a été indiqué à Mme l’Ambassadeur que de tels écarts ne sauraient être tolérés à l’avenir. »
Relance de Médis Sénégal SA
Le chef de l’Etat a insisté, hier, en conseil des ministres, sur l’importance qu’il accorde à l’approvisionnement régulier du pays en produits pharmaceutiques. A cet effet, il a rappelé aux ministres en charge de l’Industrie et de la Santé l’impératif de la relance effective, dans les meilleurs délais, des activités de l’usine pharmaceutique Medis Sénégal SA (ex-Sanofi). Au début de la pandémie, le Président Macky Sall avait instruit les ministres de travailler avec les responsables de Médis Sénégal pour que l’unité industrielle reprenne service afin de fournir au pays, voire à la sous région de l’hydroxychloroquine pour le traitement de la covid-19. Par ailleurs, le chef de l’Etat a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale de faire le point sur la viabilité du modèle économique de la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA). Car, il a constaté que les ruptures de médicaments sont devenues maintenant récurrentes.
Protection des enfants
Restons avec le président de la République qui tient à la protection des enfants et des groupes vulnérables. En effet, Macky Sall a rappelé au Gouvernement la place centrale de la protection sociale des groupes vulnérables dans le Plan Sénégal Emergent (Pse). A ce titre, il a invité le gouvernement et les services compétents de l’Etat, en relation avec tous les acteurs sociaux et partenaires, à déployer toutes les actions consensuelles nécessaires à l’accentuation de la lutte contre la mortalité infantile, du retrait des enfants de la rue, ainsi que de la protection des droits et du bien-être de l’enfant. Dans cette perspective, il a demandé au gouvernement d’évaluer la mise en œuvre de la Stratégie nationale de protection des Enfants.
Colère des populations de Malika
Les populations de Malika sont très remontées contre les autorités étatiques et menacent de descendre dans la rue dans les tout prochains jours. Elles s’indignent de l’arrêt des chantiers de leur route principale depuis quatre ans. Une situation qui les indispose. Les maisons sont envahies par la poussière qui se dégage de la latérite et qui impacte négativement leur santé, en plus des embouteillages.
Les agresseurs sèment la terreur à Thiaroye
C’est le règne des agresseurs à Thiaroye qui a basculé dans l’insécurité depuis quelque temps. A Thiaroye, les agressions en plein jour ont repris de plus belle, à deux semaines de la Tabaski. Et ce sont des conducteurs de motos qui commettent ces actes de délinquance. Au quartier Wakhinane 03 de Thiaroye, un individu répondant du nom d’Ibrahima B. a été attaqué par une bande de trois personnes sur une moto. Sommé alors de remettre son sac qui contenait de l’argent, Ibrahima. B a refusé. Et les agresseurs l’ont blessé au doigt avant de prendre la tangente face à sa farouche résistance. La victime a déposé une plainte contre X à la Police de Thiaroye en présence des témoins de sa mésaventure.
Appui aux artistes de Fatick
Les artistes de la région de Fatick ont reçu hier l’enveloppe financière qui leur était destinée, dans le cadre de l’appui de l’Etat (Force covid-19). Un appui qui va, à coup sûr, soulager les ayants droit qui ont été obligés de suspendre leurs activités depuis l’apparition de la pandémie du coronavirus dans notre pays. La directrice régionale du centre culturel a entamé la distribution par les 36 artistes de Ngayokhème qui ont reçu au total une enveloppe de 3,6 millions Fcfa sur 9 millions Fcfa destinés à la région. A souligner que cet appui ne concerne que les acteurs qui ne sont pas inscrits à la Société des droits d’auteur et droits voisins.
Ngayokhème
La commune de Ngayokhème vient d’être dotée d’un centre socioculturel flambant neuf. Une infrastructure d’un coût de 140 millions Fcfa, financée par l’Etat du Sénégal à travers le ministère des Collectivités Territoriales. Cette infrastructure respecte, selon le maire Mbagnick Ndiaye, l’ensemble des normes techniques, socioculturelles. A l’en croire, les acteurs culturels de Ngayokhème avaient besoin d’une telle infrastructure. D’autant que dans la région de Fatick, seule la commune chef-lieu de région et celle de Toubacouta disposent d’un centre culturel digne de ce nom. Aujourd’hui, Ngayokhème vient de renforcer le patrimoine culturel du Sine avec son nouveau centre constitué d’un espace de restauration, de deux studios d’enregistrement et d’un bâtiment administratif. Le maire de Ngayokhème a également fait réhabiliter la place publique de sa commune.
Douane
La Subdivision des Douanes du Port autonome de Dakar (Pad) a démantelé un réseau de voleurs de véhicules à l’étranger. Les douaniers ont saisi 12 véhicules qui étaient dans des conteneurs déclarés en transit vers la sous-région. Mais les gabelous, comprenant le manège du réseau, ont mené un minutieux travail d’investigation qui leur a permis de localiser et d’isoler d’abord deux conteneurs dans lesquels six véhicules de marque française (Citroën DS et Peugeot) seront découverts. En collaboration avec le Bureau Interpol Dakar, l’Unité mixte de Contrôle des Conteneurs (UMCC) et la Cellule de Centralisation des Acquits-à-Caution (CCAC) se sont rendu compte que les véhicules avaient été déclarés volés en France. Aussitôt le destinataire des véhicules a été mis aux arrêts. Ainsi, le travail de renseignement et de contrôle qui a suivi cette première saisie a permis d’intercepter d’autres conteneurs renfermant des véhicules supposés volés en France. Ce qui a permis aux gabelous de saisir 04 conteneurs dans lesquels se trouvaient 12 véhicules volés.
La Douane démantèle un réseau de trafics de faux documents
Restons avec cette opération des douaniers qui a eu des ramifications. La découverte de ces conteneurs de véhicules volés a permis au bureau des Investigations criminelles et des Stupéfiants de la Direction du Renseignement et des Enquêtes douanières de démanteler un réseau de trafic de faux documents. En réalité, il s’agit d’une entreprise de faussaires implantée à Dakar. Les douaniers ont passé au peigne fin les informations contenues dans les disques durs des ordinateurs saisis dans l’entreprise en question. Ils ont découvert que les propriétaires de l’entreprise se livraient à des manipulations consistant notamment à scanner les originaux des Certificats de Mise à la Consommation (CMC), à changer les dates et numéros d’enregistrement, voire de châssis. Ainsi sur les cartes grises de véhicules étrangers, les mis en cause utilisaient le même procédé en falsifiant les copies. Ils modifiaient les marques, numéros de châssis et dates de première mise en circulation. Face au feu roulant des enquêteurs, les faussaires sont passés aux aveux, indiquant qu’ils se livraient à ces pratiques moyennant une rémunération et que le but visé était de permettre aux détenteurs de CMC de pouvoir proroger frauduleusement le délai de ce document avant de procéder à la mutation du véhicule. Quant aux falsifications sur les cartes grises, elles permettaient à certains transitaires de dédouaner des véhicules destinés au transit vers des pays de la sous-région. La douane a mis la main sur plusieurs personnes qui ont été arrêtées dans le cadre de cette opération.
Mort du chimpanzé vedette du parc Hann, King Kong
Ce n’est pas le légendaire gorille du cinéma, mais un chimpanzé. «King-Kong» de son surnom, le chimpanzé de sexe masculin a été déclaré mort au parc forestier et zoologique de Hann. L’animal est décédé le vendredi 10 juillet 2020. A son arrivée au zoo en 1997, l’animal était déjà âgé de plus 5 ans. Il a donc dépassé la durée moyenne de vie d’un chimpanzé qui est de 23 ans. Il n’avait plus de dents. Une autopsie est en cours pour établir les causes de sa mort. L’animal faisait partie d’un groupe de 5 spécimens qui attirent l’attention des visiteurs du parc.
Le Sytjust corse l’addition
Le Bureau Exécutif National (BEN) du Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) a décrété 48 heures de grève renouvelables couvrant les jeudi 16 et vendredi 17 juillet 2020. Les travailleurs de la Justice viennent de boucler un mois de grève. Toutefois, ils sont plus que jamais déterminés à mener le combat de la vérité et du droit pour la Justice et la dignité comme en témoigne leur mobilisation lors de la marche pacifique organisée récemment à Dakar par le SYTJUST. D’après le dernier communiqué rendu public, le fond de la crise n’est rien d’autre que le dessein du ministre de la Justice de s’en prendre aux acquis des travailleurs de la Justice, en représailles aux critiques que le SYTJUST a publiquement formulées à son encontre à l’effet de l’inciter à mettre en œuvre les réformes qu’il a trouvées en place, clé en main. Cette situation conflictuelle est un terreau propice au torpillage des faucons du Ministère de la Justice contre les nouveaux acquis des militants du SYTJUST. En effet, après avoir suggéré au ministre la remise en cause des droits des travailleurs de la Justice et la radiation du Secrétaire général du SYTJUST, ces saboteurs viennent de proposer une nouvelle impertinence au ministre. Celle-ci consiste à initier des gendarmes et des agents de l’administration pénitentiaire au métier de greffier au Centre de Formation judiciaire (CFJ), pour pallier le dysfonctionnement du service public de la Justice.
40 mille francs pour tout voyageur
Le Sénégal a ouvert ce mercredi ses frontières aériennes. Mais cette décision est accompagnée de certaines mesures relevant des dispositifs pour la lutte contre la Covid-19. Avant de prendre l’avion, les voyageurs devront faire des tests. Et pour cela, ils devront débourser 40 000 francs. Une décision prise par l’Etat du Sénégal. « L’Etat du Sénégal a fixé à 40 000 F CFA le prix d’un test de RT-PCR qui est à la charge du voyageur. L’Institut Pasteur de Dakar (IPD) a été désigné, avec d’autres laboratoires, par le Ministère de la Santé pour effectuer ces tests pour lesdits voyageurs », indique un communiqué de l’Institut Pasteur. Selon la même source, les voyageurs sont invités à se présenter 48 heures avant le voyage dans l’un des 2 sites de l’Institut Pasteur de Dakar (36 Avenue Pasteur ou au centre de prélèvement de la VDN, à côté de la Gendarmerie de la Foire) munis des éléments suivants : passeport, billet d’avion attestant du voyage et la somme de 40 000 F CFA. « Parallèlement à ce dispositif spécial aménagé pour les voyageurs, l’IPD, conformément à sa mission de santé publique, continue de réaliser des tests de diagnostics de la Covid-19 à partir des prélèvements effectués et transmis quotidiennement par les districts sanitaires. Le diagnostic dans ce cadre reste gratuit », ajoute le texte.
LES TRUMP FONT LA PUBLICITÉ DES ALIMENTS GOYA, CONTROVERSE AUX ÉTATS-UNIS
#BOYCOTTGOYA - Des appels au boycott ont été lancés contre la marque alimentaire qui a eu des commentaires flatteurs pour Trump. Lui et sa fille se mobilisent pour l'aider
La marque alimentaire Goya, particulièrement prisée de la communauté latino-américaine, se retrouve au cœur d’une controverse politique aux États-Unis après des commentaires flatteurs de son patron envers le président Donald Trump.
C'est une affaire inattendue qui a explosé ces derniers jours aux Etats-Unis. La marque alimentaire Goya, particulièrement prisée de la communauté latino-américaine se retrouve au milieu d'une tempête médiatique.
Tout a commencé par des commentaires flatteurs de son patron envers le président Donald Trump. Invité la semaine dernière à la Maison Blanche, Robert Unanue avait déclaré que les Etats-Unis étaient "vraiment bénis" d'avoir "un dirigeant comme Donald Trump, qui est un bâtisseur". Des appels à boycotter la marque ont immédiatement suivi sur les réseaux sociaux, mais le patron a refusé de s'excuser et jugé sur la chaîne conservatrice Fox News que la campagne #BoycottGoya était une tentative d'atteinte à sa "liberté d'expression".
Ivanka Trump, la fille et conseillère du président américain, a relancé mardi soir la polémique en publiant sur Twitter une photo d'elle présentant une boîte de haricots noirs, accompagnée d'un slogan en anglais et espagnol : "Si c'est Goya, c'est que c'est bon".
La photo, aux faux airs d'affiche publicitaire, a été largement moquée et détournée en ligne, tandis qu'Ivanka Trump est accusée d'avoir enfreint les règles d'éthique interdisant aux employés fédéraux de faire la promotion de produits, services ou entreprises.
TWITTER EN PROIE À UN PIRATAGE MASSIF
Les comptes de personnalités américaines, dont Bill Gates, Elon Musk ou encore Joe Biden et Barack Obama, et de grandes entreprises comme Apple et Uber ont été victimes mercredi après-midi d'un piratage massif aux cryptomonnaies
Les comptes Twitter de personnalités américaines, dont Bill Gates, Elon Musk ou encore Joe Biden et Barack Obama, et de grandes entreprises comme Apple et Uber ont été victimes mercredi après-midi d'un piratage massif aux cryptomonnaies. Des messages, rapidement effacés par les comptes visés, invitaient notamment les internautes à faire parvenir des bitcoins à des adresses spécifiques, prétendant renvoyer en échange le double des montants transférés. «Joyeux mercredi! J'offre des bitcoins à tous mes abonnés. Je double tous les paiements envoyés à l'adresse bitcoin ci-dessous», ont notamment pu lire les usagers de Twitter sur le compte d'Elon Musk, le fantasque patron de Tesla.
Les comptes du co-fondateur de Microsoft Bill Gates, du patron d'Amazon Jeff Bezos, du candidat démocrate à l'élection présidentielle Joe Biden ou encore de l'ancien maire de New York Mike Bloomberg, ont affiché pendant un temps des messages au contenu similaire. «Nous pouvons confirmer que ce tweet n'a pas été envoyé par Bill Gates. Cela semble faire partie d'un problème plus large auquel Twitter est confronté. Twitter est au courant et travaille à la restauration du compte», a indiqué une porte-parole de M. Gates à l'AFP.
Twitter a effet dit «examiner» la situation et a assuré qu'un communiqué serait prochainement diffusé. L'action de l'entreprise chutait de 4% à Wall Street dans les échanges électroniques après la clôture.
par Aminata Mbengue Ndiaye
OUSMANE TANOR DIENG, UN HOMME, UN PARTI
Sous sa conduite, le PS a résisté, tenu tête et a survécu aux bourrasques du pouvoir. Il a résolument inscrit l’action du parti dans le cadre d’une opposition républicaine responsable
« Le président Abdou Diouf m’a fait entrer en politique, pieds et poings liés », confiait-il au magazine Jeune Afrique No 1775 du 12 janvier 1995.
Voilà comment il est venu au Parti socialiste, à la faveur de sa proximité avec le président Abdou Diouf, dont il était l’un des plus proches collaborateurs. C’est ainsi que pour matérialiser cet engagement militant, il décida de s’investir à la base, dans la section de Nguéniène, au sein de la coordination départementale de Mbour. Il se vit aussi confier le poste de Secrétaire aux relations internationales du Bureau politique, de 1988 à 1996.
C’est à l’occasion des renouvellements de 1996, consacrant le découpage des coordinations, consécutif à la 2ème phase de la réforme des collectivités territoriales, qu’il fut élu secrétaire général de la coordination départementale, puis à la tête de l’union régionale de Thiès.
C’est à la faveur du 13ème congrès ordinaire de 1996 qu’il fut proposé, par le président Abdou Diouf, pour occuper le poste de 1er Secrétaire chargé, entre autres, d’assurer la gestion quotidienne du Parti, permettant ainsi, au président Diouf, de mieux s’occuper des affaires de l’Etat.
Après l’alternance, il initia l’élargissement des bases de la démocratie interne, en créant les conditions d’une ouverture plus grande aux forces émergentes, en vue d’insuffler du sang neuf, dans les rangs du parti.
C’est ainsi qu’à partir de 2007, le Secrétaire général du Parti était désormais élu, non plus par les 2500 délégués au congrès, mais plutôt par un collège électoral plus élargi, composé des membres des CA des coordinations, (27.600) convoquées à cet effet, au terme des renouvellements des instances de base.
La mise en œuvre de cette réforme a également conduit, d’une part au retour du poste de Secrétaire général et, d’autre part à l’élection des secrétaires généraux des coordinations par les CA des sections, leur conférant à la fois l’autorité et la légitimité que requiert l’exercice de leurs responsabilités.
En lançant l’opération de vente des cartes, le 04 février 2018, à l’occasion du grand rassemblement organisé par le MNFS, en son honneur, il avait en même temps, instruit le secrétaire national aux élections, à travers la circulaire y relative, de coupler le processus, avec l’établissement d’une base de données des militants détenteurs de la carte, au niveau de chaque comité. Cette initiative participait de sa volonté de moderniser le fonctionnement du parti, en ayant la maîtrise des effectifs militants ; opération toujours en cours au niveau des coordinations où se déroule la vente des cartes.
C’est aussi dans ce cadre qu’il avait entrepris de réhabiliter le patrimoine immobilier cinquantenaire du parti, de procéder à la réorganisation des archives. La mise en place du Conseil Consultatif des Sages, puis du Réseau des Universitaires et de vision socialiste découle, par ailleurs, de cette même volonté d’élargir les bases du parti, en offrant à chaque composante, selon sa spécificité, un cadre d’épanouissement lui permettant d’apporter sa pierre à la construction de l’édifice.
Il y a lieu de souligner, avec force, que c’est assurément après la survenue de l’alternance en 2000 qu’Ousmane Tanor Dieng a fait montre d’une grande capacité de résilience et de leadership. Il s’est illustré, dans ce contexte politique inédit, comme le digne continuateur de l’héritage de Senghor, confronté aux coups bas internes et aux tentatives de démantèlement du parti par le pouvoir libéral.
Sous sa conduite, le Parti a résisté, tenu tête et a survécu aux bourrasques du pouvoir. Néanmoins, il a résolument inscrit l’action du parti dans le cadre d’une opposition républicaine responsable.
C’est ainsi que de 2000 à 2012, il fut initiateur ou co-initiateur de différentes formes de regroupements des forces de gauche qui ont conduit à la tenue des Assises nationales, à la création de plusieurs alliances politiques dont le CPC, BSS et BBY, victorieuse des consultations de 2012, 2014, 2016, 2017 et 2019.
C’est le respect de cette ligne d’orientation politique, consacrée par le congrès de 2007 et confirmée par le congrès de 2014 qui justifie la présence du Parti, au sein de l’attelage gouvernemental. C’est dans le même ordre que le parti compte, dans le cadre de la coalition BBY, une bonne représentation au sein de l’Assemblée nationale et du HCCT que j’ai l’honneur de diriger, par la volonté du chef de l’Etat, le président Macky Sall.
Voilà pourquoi, dès après sa disparition, les instances régulières du Parti ont renouvelé cet ancrage au sein de la coalition, afin d’honorer sa mémoire.
Il est parti, en homme de devoir, après avoir pleinement rempli sa mission, nous laissant un parti revigoré et sorti de l’auberge que nous nous emploierons à préserver et à fortifier.
Quelques enseignements retenus de son compagnonnage :
‘’Quelle que soit la situation, restons droit dans nos bottes’’