Dakar, 29 oct (APS) – La dissolution du gouvernement et le limogeage de la présidente du Conseil économique social et environnemental, Aminata Touré constituent les sujets dominants analysés et commentés par les journaux parvenus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise.
‘’Macky Brandit son sabre’’ (L’AS), ‘’Le grand chamboulement’’ (Le Quotidien), ‘’Macky Sall rabat les cartes’’ (Vox Populi) : la presse quotidienne n’en a quasiment que pour cette actualité dans sa livraison de jeudi.
Le président Macky Sall a notamment mis fin mercredi aux fonctions des ministres et secrétaires d’Etat membres du gouvernement et de la présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE).
Il a signé quatre décrets portant limogeage des membres du gouvernement, de Mme Touré, du ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Mahammad Boun Abdallah Dionne, et du secrétaire général du gouvernement, Maxime Jean Simon Ndiaye.
Des changements qui semblent avoir pris de court tous les observateurs y compris la presse au regard des titres et autres commentaires en exergue dans les quotidiens.
‘’Macky Sall secoue la République’’ un an et demi après sa réélection s’exclame par exemple à sa Une Le Témoin. Le journal rappelle qu’en quatre décrets, le chef de l’Etat a dissout le gouvernement et limogé la présidente du CESE, le ministre d’Etat secrétaire général de la Présidence de la République et le secrétaire du gouvernement.
A la lumière de ces évènements, la publication s’attend à un vaste chamboulement dans tous les secteurs de l’Etat non sans tabler sur une équipe gouvernementale de technocrates compétents.
‘’Macky Sall sabre tout’’, affiche de son côté Libération qui explique au passage à ses lecteurs les raisons pour lesquelles des changements en profondeur dans le gouvernement mais aussi dans les institutions s’imposent.
Le journal dresse déjà les contours du nouveau gouvernement et exclut de fait le retour du poste de premier ministre supprimé au lendemain de la réélection du président Sall pour un second mandat à la tête du pays en 2019.
‘’Le gouvernement de Macky Sall n’a duré qu’un an, six mois et 21 jours. Le président de la République qui peine toujours à imprimer un rythme soutenu à ses gouvernements nonobstant les slogans a fini par dissoudre son gouvernement’’, analyse Sud Quotidien.
Le timing des annonces et les perspectives d’un nouvel attelage gouvernemental font par ailleurs rappeler au journal que le chef de l’Etat était encore le ‘’seul maître à bord’’.
‘’La dissolution du gouvernement s’inscrit dans une dynamique d’impulser une nouvelle démarche des politiques publiques. Depuis sa prestation de serment, le chef de l’Etat a eu le temps d’observer et d’évaluer l’action des membres du gouvernement dans la conduite des affaires’’, analyse pour sa part Le Soleil.
Enquête y décèle dans ces changements annoncés une volonté du président Sall de reprendre la main dans un contexte marqué par la récession économique consécutive à la crise sanitaire et à la recrudescence du phénomène de l’émigration et ses drames.
Autant de facteurs qui poussent Macky Sall à prendre un nouveau chemin, laisse entendre le quotidien.
Pendant ce temps, L’Observateur s’intéresse aux coulisses du remaniement ministériel et propose à ses lecteurs un compte rendu d’une triste matinée de séparation au Palais de la République.
Les journaux tentent également de proposer une lecture du limogeage de l’ancien Premier ministre, Aminata Touré, de son poste de présidente du Conseil économique, social et environnemental.
+Source A+ y voit une humiliation sans précédent infligée à Mme Touré en raison selon le journal de soupçon sur ses velléités de préparation pour une candidature à l’élection présidentielle de 2024.
+Lii QuotiZien+ évoque un ‘’désamour’’ entre le chef de l’Etat et son ancien Premier ministre.
Il souligne qu’après un relative traversée du désert consécutive à son limogeage du poste de Premier ministre, Aminata Touré avait fini par être réhabilitée, ‘’mais au fil du temps, ses relations avec Macky Sall s’étaient dégradées’’, estime le journal en ajoutant qu’il s’agissait de signes d’un amour quasi éteint.
KEEMTAAN GI – ESPOIR
Même pas une année et voilà l’attelage gouvernemental, promu pour un « Fast-Track », qui est déjà remercié. Erreur de casting ? Flottement dû à l’absence d’un Premier ministre ? La faute à un président esseulé à force de vouloir être au four et au moulin, d’avoir l’œil et l’oreille sur tout face à des gens limités ? Il y a peut-être un peu de tout ça ! Mais si on doit changer pour tout remettre tout à l’endroit, remettre le pays au travail, faire taire les suspicions autour d’un troisième mandat, en un mot accélérer la cadence par la promotion d’hommes et femmes rompus à la tâche et qui savent leur mission, alors ce serait pour la bonne cause. Pourvu que ce soit un gouvernement qui n’obéirait pas à trop de calculs politiciens, qui n’ait pas des allures de partage du gâteau avec des hommes et femmes qui ne viendraient que pour se refaire une santé financière mais un gouvernement « qui bosse comme disait feu Me Babacar Niang. Pour sortir par la grande porte et laisser à l’Histoire l’image d’un bâtisseur, le Chef doit s’entourer d’hommes (et de femmes !) chevronnés qui ont à cœur de solutionner les problèmes du pays. pour les solutionner. Mais également des ministres qui sachent convaincre par des arguments sans vociférer. Des serviteurs qui ne traineraient pas de casseroles. Bref, dans un pays où tout est urgences, il faudrait un véritable gouvernement de combat. Faut qu’on se le dise, les années qui viennent ne seront pas de tout repos. Il faudra une union de toutes les forces pour un Sénégal meilleur et une justice forte qui ne serait pas celle des vainqueurs. Réconcilier le peuple pour donner de l’espoir à une jeunesse prête pour le suicide en mer. Travailler, encore travailler et toujours travailler. L’après Covid-19, c’est déjà un combat qu’il nous faudra gagner ! D’où la nécessité d’avoir un bon gouvernement. Tout simplement. Kaccoor Bi
BUDGET
Nombreux sont les Sénégalais qui se défendent qui défendra les budgets des départements ministériels étant donné que le gouvernement formé depuis avril 2019 a été remercié hier. Or, le tradition marathon budgétaire démarre en principe dans quelques jours. Renseignements pris par « Le Témoin », il ne devrait pas y en avoir cette année. Pas de passage des ministres en commissions pour défendre leurs budgets avant le grand oral en plénière. Et cela, pour une durée d’un mois. Les ministres sortants ne pouvant évidemment plus le faire et ceux devant les remplacer n’ayant même pas eu le temps de s’installer, pas de session budgétaire donc. En tout cas pas de marathon. D’après nos sources, il devrait tout juste y avoir une simple présentation de budget en lieu et place de la très lourde et fastidieuse session budgétaire durant laquelle le pays tout entier est paralysé. Reste à savoir quelle forme va prendre cette présentation.
MAOULOUD
La commémoration de la naissance du Prophète de l’islam, le meilleur des Hommes, seydina Mohammad (PSL) sera célébrée aujourd’hui par le monde musulman. Le Sénégal qui a presque 95 % musulmans célèbre le Maouloud dans une grande communion. C’est pourquoi, hier, lors du Conseil des ministres, le président Macky Sall a démarré sa communication en adressant ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la communauté musulmane à l’occasion du Maouloud. Dans la même dynamique, il a exprimé sa solidarité à la communauté catholique en perspective de la célébration de la Toussaint, le dimanche 1er novembre.
DEVELOPPEMENT LOCAL
Les autorités des collectivités territoriales vont afficher un large sourire. Hier, lors du Conseil des ministres, Macky a signalé l’urgence de mettre à la disposition des collectivités territoriales, avant la fin de l’année 2020, les cinq (5) milliards mobilisés au titre du Fonds d’appui au Développement local, institué par le Code minier de 2016. Le président de la République a également demandé au ministre en charge des Collectivités territoriales, en relation avec les ministres concernés, de finaliser le statut de l’élu local, de préparer, d’une part, l’organisation d’une table ronde pour le financement du PACASEN rural, estimé à 352 milliards de FCFA sur cinq (5) ans et, d’autre part, l’acquisition et l’installation, dans les communes, de 100.000 nouveaux lampadaires solaires.
MACKY CHERCHE DES SOLUTIONS POUR LES JEUNES
Le financement de la Délégation générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER) doit revenir aux jeunes comme indiqué. Aujourd’hui, on voit des centaines de jeunes qui embarquent dans des pirogues de fortune pour l’Europe à cause du manque d’emplois au Sénégal. Hier, lors du Conseil des ministres, le chef de l’Etat a exprimé sa compassion et sa solidarité aux familles éplorées par la disparition en mer de jeunes compatriotes. Il a par ailleurs, au sujet de la politique nationale de jeunesse et de promotion de l’emploi des jeunes, rappelé au gouvernement la haute priorité qu’il consacre à la mise en œuvre, avec une action urgente de la DER, pour venir en appui aux jeunes concernés. Il a demandé au ministre en charge de la Formation professionnelle, et au Délégué général à l’Entreprenariat rapide des femmes et des jeunes, face à la recrudescence de l’émigration clandestine, d’orienter et de renforcer leurs programmes de capacitation et d’accompagnement de la jeunesse.
REMANIEMENT HABIB NIANG DE AND SUXALI SENEGAL EN PHASE AVEC MACKY SALL
S’’il y a un leader qui applaudit des deux mains la décision du président de la République de remanier son gouvernement, c’est bien le président du mouvement And Suxali Sénégal Ak Habib Niang. « Je suis en phase avec cette décision du président de la République Macky Sall. Au vu de la situation du pays, le président a besoin de sang neuf, de personnes dynamique capables de traduire en actes sa politique sociale et économique » souligne-t-il. En termes d’attentes, il dira que « ce que j’attends de ce nouveau gouvernement, c’est qu’il réponde aux préoccupations des populations. Et pour que cela soit possible, le président de la République doit nommer des jeunes dans les postes clefs afin que les populations sentent ses efforts. Car le chef de l’Etat n’a qu’une seule préoccupation, c’est le développement socio-économique, l’émergence des populations et du pays. Le conseil que je vais donner aux futurs membres du gouvernement, c’est qu’ils soient à la hauteur mais surtout qu’ils vulgarisent les actions du président ». Les secteurs qui doivent être renforcés, selon le président Habib Niang, sont ceux de l’Emploi et de la Jeunesse. « Ces derniers jours, on assiste à des départs en masse à bord d’embarcations de fortune vers l’Europe qui se soldent par de nombreuses victimes. Il faut mettre en place un système fort pour permettre l’employabilité des jeunes. Développer des secteurs d’activités qui vont permettre à la jeunesse d’être entreprenante » conclut le président de And Suxxali Sénégal.
JUSTICE LE JUGE TELIKO AUDITIONNE PENDANT 3 HEURES
Le président de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS), Souleymane Téliko, a été auditionné hier pendant 3 h par le Procureur général près de la Cour d’Appel de Ziguinchor Assane Ndiaye en charge du dossier. Cette séquence de l’affaire Téliko, à qui l’on reproche sa sortie critique contre les décisions de justice sur l’affaire Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, était vivement attendue. Pour le président de l’UMS, Khalifa Sall n’avait pas bénéficié d’un procès équitable. Annoncée une première fois pour devant se tenir à Ziguinchor, cette audition avait été reportée avant d’être finalement faite hier à Dakar au niveau de la Cour Suprême. L’audition s’est terminée en milieu d’après-midi. Souleymane Téliko a été entendu pendant 3 heures. À la sortie de l’audition, l’avocat du président de l’UMS, Me Ciré Clédor Ly, s’est adressé à la presse. Il s’est borné à dire ce qui suit : « Nous n’avons pas de déclaration à faire. Nous vous informons que l’audition s’est très bien passée. Elle s’est tenue correctement dans le respect mutuel et aussi dans les règles de l’art ». « Les avocats étaient présents de même que des magistrats. Téliko avait la possibilité de se faire assister par des avocats, mais aussi des magistrats », a ajouté le conseil. L’on apprend que la Cour suprême appréciera s’il y a matière à poursuivre ou non le président de l’UMS.
CANDIDATS AU CNG UN LUTTEUR, GRAND ESCROC, PARMI LES PRETENDANTS !
Depuis plusieurs semaines, le ministre des Sports, Matar Ba, reçoit lutteurs, amateurs et éducateurs dans le cadre des consultations relatives à la nomination ou élection du futur président du Comité national de gestion de la lutte (Cng). Seulement, « Le Témoin » quotidien a réussi à débusquer un célèbre lutteur, grand escroc parmi les nombreux candidats au poste de Cng. Non seulement le lutteur en question est un faussaire, mais encore il excelle dans l’arène de l’escroquerie foncière. Deux promoteurs et anciens promoteurs de lutte ont perdu leur villa et terrain à cause des agissements de l’homme, un ancien lutteur, qui veut remplacer Alioune Sarr. Sans oublier certains hommes d’affaires et honorables pères de famille que l’homme a eu à dribler dans des faux projets jusqu’à les pousser victimes à s’exiler. Comme quoi, si jamais ce célèbre lutteur prend les rênes du Cng, il va s’enrichir illicitement dans l’arène au lieu de l’enrichir.
MAOULOUD 2020 LA GUERRE DES THIANTAS N’AURA PAS LIEU
On redoutait un affrontement entre talibés de Serigne Saliou Thioune et inconditionnels de Sokhna Aïda Diallo pour avoir été tous invités à célébrer le Gamou à Mbour et plus précisément à Médinatoul Salam. Depuis quelques jours, les deux camps se lançaient une défiance inouïe dans le cadre de la préparation de l’événement. Alors pour désamorcer cette bombe, le préfet de Mbour a sagement pris la décision de ne pas donner une suite favorable aux deux demandes d’autorisation déposées par les deux camps. Une manière pour le patron de l’exécutif départemental de Mbour de tempérer les ardeurs et de juguler les risques d’affrontements. Dans une déclaration sonore faite par Serigne Khadim Thioune au nom du Khalife de Cheikh Béthio, Serigne Saliou Thioune Ndigël a, ainsi, fait état de la décision prise par son frère de délocaliser son Gamou à Mermoz pour, dit-il, éviter toute provocation.
DECES DE MOUSSA DU GROUPE JANT BI
L’un des précurseurs du mouvement Hip Hop sénégalais s’en est allé sur la pointe des pieds
L’un des précurseurs du mouvement Hip Hop sénégalais s’en est allé sur la pointe des pieds. Le rappeur Moussa, membre du groupe «Jant Bi», est décédé hier, des suites d’une maladie. Moussa, qui n’a pas été vu sur la scène musicale depuis très longtemps, s’était reconverti en producteur, informe le journal L’As.
Décès d’un rappeur du groupe «Jant bi»
L’un des précurseurs du mouvement Hip Hop sénégalais s’en est allé sur la pointe des pieds. Le rappeur Moussa, membre du groupe «Jant Bi», est décédé hier, des suites d’une maladie. Moussa, qui n’a pas été vu sur la scène musicale depuis très longtemps, s’était reconverti en producteur.
5 milliards mobilisés avant fin 2020
Toujours en réunion du conseil des ministres hier, le Président Macky Sall a souligné l’urgence de mettre à la disposition des collectivités territoriales, avant la fin de l’année 2020, les cinq (5) milliards Fcfa mobilisés au titre du Fonds d’appui au Développement local, institué par le Code minier de 2016. Il a également demandé au ministre des Collectivités territoriales, en relation avec les ministres concernés, de finaliser le statut de l’élu local, de préparer, d’une part, l’organisation d’une table ronde pour le financement du PACASEN rural, estimé à 352 milliards Fcfa sur cinq (5) ans et, d’autre part, l’acquisition et l’installation, dans les communes, de 100.000 nouveaux lampadaires solaires. Le Chef de l’Etat, pour conclure sur ce chapitre, a exhorté les partenaires de la décentralisation à consolider l’harmonisation des actions de développement territorial et de coopération décentralisée ; à améliorer les systèmes d’information territoriale et à promouvoir la réalisation rapide d’un Cadastre rural numérisé.
Khatab Sylla passe le témoin
L’actuel directeur général de la société publique de transport en commun Dakar Dem Dikk (DDD), Oumar Boun Khatab Sylla, tire un bilan satisfaisant de son passage à la tête de la société anonyme Grands Trains du Sénégal (GTS-SA). Il l’a fait savoir hier quand il remettait le témoin au nouveau directeur des GTS-SA, Samba Ndiaye. « Avec le soutien du chef de l’Etat et la famille des chemins de fer, nous avons obtenu des résultats plus que satisfaisants», a-t-déclaré lors de la cérémonie de passation de service. Oumar Boun Khatab Sylla qui s’est félicité du travail abattu durant quatre ans, a rappelé à l’assistance la «tragique situation » de l’ex Petit train bleu (Btp), devenu les GTS-SA, à son arrivée. Selon lui, la société était classée dans la catégorie 3 des entreprises. Mais grâce aux efforts communs de son équipe et lui, il indique qu’il a pu redresser la société. Ainsi, le nouveau directeur de Dakar Dem Dikk affirme que les résultats obtenus après tout ce travail concernent la revalorisation de la situation des agents, qui bénéficient désormais d’une souscription à une assurance maladie. Il s’est également glorifié de la hausse de l’aide sociale destinée aux agents. D’après lui, la somme est passée de 25 mille à 150 mille pour tout agent qui a perdu un frère ou une sœur. Et, elle est de 250 mille pour tout agent ayant perdu un ascendant direct. Espérant que son bilan soit apprécié par le président de la République, il a aussi fait état du prolongement de la circulation jusqu’à Tivaouane et de la réhabilitation de tous les dortoirs de Rufisque pour les employés. Mieux, il met en évidence le renouvellement du matériel des bureaux et soutient que ceux-ci sont dotés de caméras de surveillance, de ventilateurs, de climatiseurs et de système de pointage pour le contrôle des effectifs.
La Covid-19 reste toujours maîtrisée
Plus de trois semaines après le Grand Magal de Touba et à quelques heures de la célébration de la naissance du Prophète Muhammad (PSL) à travers tout le Sénégal, le coronavirus semble toujours être maitrisé par les autorités du pays. En effet, sur 721 tests réalisés, 11 nouveaux cas ont été dénombrés. La liste est composée de 03 cas contacts, 01 cas importé et 07 cas communautaires. C’est ce qu’a révélé hier le communiqué quotidien du ministère de la Santé qui, en même temps, a fait état de 128 patients guéris et de 07 cas graves suivis dans les centres de traitement. Selon le document, depuis le 02 mars jusqu’à présent, 15.582 cas ont été déclarés positifs au Sénégal, dont 14 565 guéris, 322 décédés et 694 sous traitement.
Hadjibou Soumaré
La Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a annoncé le déploiement de 80 observateurs à court terme en Cote d’Ivoire, dans le cadre de l’élection présidentielle prévue le samedi 31 octobre 2020. Ce nombre vient s’ajouter aux 10 observateurs déjà présents en Côte d’Ivoire depuis deux semaines pour tenir des consultations avec les acteurs politiques. Dans un communiqué publié hier mercredi 28 octobre 2020, la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Cedeao réaffirme sa détermination à accompagner le gouvernement et le peuple de Côte d’Ivoire tout au long du scrutin, conformément au Protocole additionnel de la Cedeao sur la démocratie et la bonne gouvernance de 2001. Choisi pour diriger la mission d’observation électorale de la Cedeao en Côte d’Ivoire, Cheikh Hadjibou Soumaré est attendu aujourd’hui à Abidjan.
Centre de Recherche et d’Essais de Guédiawaye
La déléguée générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale, Aminata Sow, était hier au Centre de Recherche et d’Essais (CRE) de Guédiawaye pour une visite de travail. Selon elle, cette visite lui a permis d’apprécier le rôle important que jouent les Centres de Recherche et d’Essais (CRE) dans la promotion du développement socio-économique des collectivités territoriales par la diversité de l’offre de services qu’ils proposent à toutes les strates de la population. D’après Aminata Sow, les CRE, en tant qu’incubateurs, contribuent de manière significative à la politique de lutte contre la pauvreté et d’inclusion sociale des groupes pauvres et à faibles revenus. Ce qui constitue, selon elle, une grande opportunité pour la Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale (DGPSN) qui exécute le Programme national de Bourse de Sécurité familiale (PNBSF). Elle affirme également que les Centres de Recherche et d’Essais constituent, à plusieurs égards, une belle initiative de rapprochement et de symbiose entre le monde universitaire et les communautés locales. Et qu’ils offrent un cadre d’échanges et de recherche-action dans le seul but de promouvoir l’épanouissement socio-économique des communautés.
Projet de gestion intégrée des zones côtières au Sénégal
Le projet de gestion intégrée des zones côtières a été lancé hier. Dans le cadre de l’Alliance mondiale contre le changement climatique (Amcc), l’Union européenne (UE) a contribué à hauteur de 3,5 milliards Fcfa pour sa mise en œuvre. La cérémonie s’est déroulée sous la présence de Ndiaye Cheikh Sylla, directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable, et de Amaury Hoste, Chef d’équipe gouvernance et stabilité de l’Union européenne (UE) au Sénégal. Les zones côtières font face à de sérieuses menaces qui sont aggravées par le changement climatique, notamment à travers l’élévation du niveau de la mer, l’acidification des océans et la généralisation des épisodes climatiques extrêmes (sécheresses et inondations). L’UE et le Sénégal ont donc mis en place un programme qui permettra d’accompagner le ministère de l’Environnement et du Développement durable dans la mise en œuvre de plans de gestion intégrée dans plusieurs régions côtières, en tenant compte de façon prioritaire des enjeux environnementaux et climatiques.
Campagne de commercialisation agricole en novembre
Une bonne nouvelle pour les paysans. Le Président Macky Sall presse les ministres de l’Agriculture et du Commerce pour le démarrage effectif de la campagne de commercialisation de l’arachide. A la dernière réunion hier du conseil des ministres du gouvernement dissout, le chef de l’Etat a demandé de préparer le lancement officiel, en novembre 2020, de la campagne de commercialisation de la production agricole. Auparavant, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Pr Moussa Baldé, avait fait le point sur le suivi des cultures, et l’exportation des produits horticoles. Aussi, il avait rendu compte de l’état de la mise en œuvre des directives du Conseil des ministres du 23 septembre 2020.
Les Rapports 2015, 2016 et 2017 de la Cour des Comptes déposés
Enfin, les rapports sont disponibles. La Cour des Comptes qui a accusé un grand retard à l’instar d’autres corps de contrôle, a finalement déposé certains de ses rapports sur la table du chef de l’Etat. En réunion de conseil des ministres hier, le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Mohammad Boun Abdallah Dionne a fait le point sur le fonctionnement de la Commission de suivi, mise en place par le chef de l’Etat, pour exploiter les décisions et recommandations de la Cour des Comptes, suite au dépôt de leurs rapports 2015, 2016 et 2017. La Cour n’a pas pu rattraper totalement le retard. Puisque les rapports de 2018 et 2019 ne sont pas encore disponible.
Mouvement des Préfets
Le président de la République a secoué hier l’administration territoriale. Il a muté plusieurs Préfets. Le Préfet de Saint-Louis, Mariama Traoré, est nommée Préfet du Département de Louga, en remplacement de Mamadou Khouma. Ce dernier qui devient le Préfet du Département de Fatick succède à Demba Touré. Le Préfet de Goudomp, Ousmane Niang est nommé Préfet du Département de Koungheul, en remplacement Abdou Khadre Ndiack Ndiaye. Ce dernier est nommé Préfet du Département de Bakel, en remplacement de Mamadou Mbaye, admis à la retraite. Le Préfet du Département de Sédhiou, Ibrahima Fall est nommé Préfet de Goudomp, en remplacement de Ousmane Niang. Modou Ndiaye jusque-là adjoint au Gouverneur de Dakar, chargé des affaires administratives, est promu Préfet de Saint-Louis. Ngoné Cissé, adjointe au Gouverneur de Thiès, est nommée Préfet du Département de Sédhiou.
Des mouvements des adjoints de Gouverneurs
Restons avec le jeu de chaises musicales dans l’administration territoriale pour signaler que les adjoints des gouverneurs n’ont pas été épargnés par le mouvement. L’adjoint au Gouverneur de Ziguinchor, chargé des affaires administratives, Mbaye Dione est nommé adjoint au Gouverneur de la Région de Dakar chargé des affaires administratives, en remplacement de Modou Ndiaye. Babacar Niang jusque-là adjoint au Gouverneur de Ziguinchor, chargé développement, est nommé adjoint au Gouverneur de Ziguinchor chargé des affaires administratives. Maurice Latyre Dione, adjoint au Gouverneur de Sédhiou, est nommé adjoint au Gouverneur de Thies chargé des affaires administratives. Il remplace Mame Ngoné Cissé. L’adjoint au Gouverneur de Sédhiou, Modou Guèye est nommé adjoint au Gouverneur de Sédhiou chargé des affaires administratives. Fatou Moctar Fall, adjoint au Gouverneur de SaintLouis, chargé du développement, est nommée adjoint au Gouverneur de Tambacounda chargé des affaires administratives. Safiatou Joséphine Dieng, Chef du Bureau de suivi au Secrétariat général du ministère de l’Intérieur, est nommée adjoint au Gouverneur de Ziguinchor chargé du développement.
MAME MATY MBENGUE, LA SAGA D'UNE REINE
Parmi ceux qui ont fait gagner le Sénégal figurent les «Lionnes» avec comme icône, dans les années 1990 à 2000, ce talent. L’histoire et les confidences de la meilleure basketteuse d’Afrique du siècle méritent d’être contées
Certains sportifs sénégalais se sont distingués sur les pelouses, les pistes, les tapis et autres parquets du continent africain et dans le monde. Ils ont porté haut l’étendard national. Parmi ceux qui ont fait gagner le Sénégal figurent les «Lionnes» avec comme icône, dans les années 1990 à 2000, Mame Maty Mbengue. L’histoire et les confidences de la meilleure basketteuse d’Afrique du siècle méritent d’être contées. Partagées.
Elle a tiré sa révérence en novembre 2000 à Tunis, au soir d’un cinquième sacre continental avec les «Lionnes» du basket. «Un de mes meilleurs souvenirs, car c’est très important de terminer sa carrière en beauté. Ce succès, je l’ai bien aimé car j’avais répondu à tous les espoirs placés en moi en contribuant à la reconquête du titre africain par notre pays. Il y a aussi mon titre de «Reine» en 1986 qui m’a beaucoup marqué parce que c’était ma première distinction individuelle. C’était une source de motivation. Je l’avais pris comme un encouragement à persévérer. Le titre de Meilleure sportive du Sénégal «Lion d’or» 1990 fait aussi partie de mes distinctions inoubliables. Je suis aussi fière de mon élection comme Meilleure basketteuse de Dakar du Cinquantenaire en 2010 car c’était à l’issue d’un sondage et d’un vote. Et aussi de celle de Meilleure basketteuse africaine du Cinquantenaire remportée en 2011, c’est un honneur et une fierté d’être distinguée sur tout un continent. Dans d’autres pays, ce titre aurait été fêté à sa juste dimension». Excusez du peu.
À sa famille surtout, ses enfants auxquels elle a «décidé désormais de consacrer [son] temps», elle aura sans nul doute beaucoup de belles choses à raconter. «J’ai fait un départ volontaire à la Lonase où j’étais chef de la gestion des stocks en mars dernier pour bien m’occuper de l’éducation de mes enfants qui sont très jeunes». Son parcours qui lui a permis de faire partie du club très fermé de ceux qui ont fait gagné le Sénégal des lauréats de l’excellence sportive mérite le détour. D’être conté.
Excellence sportive
Car la trajectoire dorée de la «Lionne» au regard d’ange et au tempérament sportif de feu a fière allure ! Elle a, au propre comme au figuré, la taille d’une légende vivante du basket-ball sénégalais. Et africain. Avec elle, la réussite a le nom d’un charme en mouvement sur le parquet. La réussite a, tout simplement, le nom de Mame Maty Mbengue ou MMM. Une signature de qualité qui tisse, au-dessus des temps, une couronne de gloire. Elle est fille du siècle dernier et icône de tous les siècles. Meilleure basketteuse de Dakar et surtout meilleure joueuse du continent noir du cinquantenaire, cette suzeraine est dans la légende des cinq dernières décennies du 20ème siècle. Et au-delà !
Vous y êtes ? Voilà, c’est adjugé ! Mame Maty Mbengue est la Meilleure basketteuse africaine du cinquantenaire de Fiba-Afrique (1960-2010). Un demi-siècle d’une gracieuse plénitude sur les terrains de la balle orange. Un demi-siècle d’une dextérité qui n’a d’égal que le devoir d’excellence. Au pays des merveilles sportives, MMM est tout simplement Reine. Disons, la «Reine des reines», dans un cru du tonnerre ayant comporté des signatures prestigieuses sur deux générations successives. Elle est la benjamine des anciennes comme Mame Penda Diouf, Marième Bâ, Nafissatou Diagne, Rokhaya Pouye, vainqueurs du sceptre continental en 1984. Elle a donc joué avec la première vague de basketteuses sénégalaises qui a trusté 5 titres (1974,1977, 1979,1981 et 1984) aux compétitions continentales. Plus tard, elle est l’ancienne des benjamines : Khady Diop, Adama Diakhaté, Anne Marie Diokh, Nathalie Sagna, Aminata Kane, Mborika Fall, Adama Diop.
Mame Maty Mbengue est tout simplement le trait d’union entre ces deux générations. Cette passerelle de talent, forgée à la fois dans le feu de la persévérance et la grâce de la technicité, est «Reine» : traduisez la Meilleure basketteuse sénégalaise 1986, avec un palmarès en or massif (vainqueur du championnat d’Afrique féminin des nations en 1984, 1990, 1992, 1997 et 2000, des Jeux de la Francophonie 1997). Ses mains rendent au jeu sa noblesse. Sa tête, également, l’encline à allier savoir-faire et savoir-être. En elle-même, elle est une marque de fabrique : la dextérité en tête de raquette et un bras roulé ravageur digne de l’inventeur du «skyhook», la légende de la Nba Kareem Abdul Jabbar. Le sceau d’une poésie du parquet !
«La force du basket sénégalais, c’était d’abord l’entente au sein de la fédération. Il y a aussi la très bonne formation. À l’époque, en équipe nationale, nous bénéficions d’un régime sports-études. On ne rentrait à la maison que les mercredis et les vendredis. Tout le reste du temps nous étions ensemble sous la direction de Pa Bona (feu Bonaventure Carvalho) et d’une grande dame (feue) Awa Dia, qui outre le basket nous apprenaient le savoir-vivre, le savoir-être, pour tout dire nous donnaient une très bonne éducation.»
Main et coeur d'or
Ce talent est porté par un grand cœur. L’ancien pivot de la Jeanne d’Arc de Dakar est une femme aux qualités certaines. Quelle est la basketteuse sénégalaise qui achetait des paires de chaussures à ses partenaires et adversaires ? Qui était surnommée, par les dirigeants du basket, «Ndèye Déléguée» parce qu’elle s’occupait des questions sociales de ses coéquipières ? Cette générosité porte le nom de Mame Maty Mbengue !
Elle a réussi des pièces de maître, comme en peinture. Son plus beau morceau d’anthologie date de mars 1990, à Tunis, à l’occasion de la 12è édition du championnat d’Afrique féminin des nations de basket (Afrobasket). Étudiante à l’université d’Ohio, aux États-Unis (où elle a décroché un Mba en Business administration), elle transite par Paris pour rallier la capitale tunisienne. Sans visa, elle débarque à l’aéroport Roissy Charles De Gaulle. Arrêtée et menottée de 7h à 20h, elle est relâchée. Meurtrie dans sa chair, elle débarque à Tunis en pleurs, à la veille de la demi-finale. Son dévouement à la «Cause Sénégal» est récompensé par ce dernier panier (70-68) marqué sur une passe de Nathalie Sagna (sa coéquipière à la JA de Dakar) à la dernière seconde et qui a valu aux «Lionnes» la médaille d’or. Le mythe du Zaïre (actuel Rd Congo) des Linguengua Bofonda, Kamanga et autres Limpopo venait d’être exorcisé. À part le championnat d’Afrique de Johannesburg, en 1994, survolé par les Zaïroises, son parcours a presque toujours été jalonné de succès.
«Les Lionnes d’aujourd’hui sont très talentueuses, ce qui leur manque, c’est un peu le temps et la bonne préparation des compétitions. À notre époque, plus de 90 % de l’équipe était sur place, ce qui faisait que la préparation des compétitions était permanente. Aujourd’hui, la majorité de l’équipe est composée d’expatriée disséminée à travers le monde contrairement au Nigeria dont toute l’équipe est constituée d’étudiantes dans les universités américaines». À l’en croire, la reconquête du sceptre continental perdu en 2017 au profit des D’Tigers du Nigéria est une véritable gageure même si elle «est possible». Sans nul doute, l’équipe de Moustapha Gaye devra penser à la surmultiplier pour retoucher le ciel continental.
Pour l’heure, c’est en portant son engagement comme un viatique que Mame Maty Mbengue a fait du chemin. Elle a grandi sous le panier et, mieux, en se hissant à la hauteur des nécessaires coups de génie sur les sentiers abrupts de la victoire. Rien ne présageait cette trajectoire merveilleuse pour la benjamine (16 ans) qui est apparue, pour la première fois en 1984, à Dakar, en championnat d’Afrique des nations. Celle qui a débuté le basket sur le tard (à 14 ans, elle est née le 13 avril 1968 à Dakar), révèle qu’elle ne voulait pas se consacrer à une carrière au basket. Avec le conseil et les entraînements de soutiers comme feu Larry Diouf et plus tard des coaches de la Jeanne d’Arc de Dakar, André Akibodé et Assane Guissé, elle apprend les rudiments du basket au terrain du collège Saint Michel. Le légendaire Bona, l’inimitable Mamadou Sow et autres Cheikh Fall se chargent de polir ce diamant brut.
Jamais une basketteuse africaine n’a eu une telle aura. Mame Maty Mbengue est la figure légendaire de la phalange insatiable qu’est l’équipe des «Lionnes» du Sénégal. La Meilleure équipe africaine du Cinquantenaire de Fiba-Afrique (1960-2010).
Ce n’est pas un hasard si elle bénéficie de l’onction de tous les spécialistes du basket en Afrique. «Lion d’or» du Soleil 1990 (le titre qui récompense la Meilleure sportive du Sénégal). La «Linguère du Sport» 2004», l’ancienne vice-présidente de la fédération et du Comité de normalisation du basket (Cnbs), «Capitaine Mame Maty», c’est la classe et le patriotisme. Son nom est inscrit en lettres d’or au Panthéon du basket sénégalais et continental.
«C’est au prix d’énormes sacrifices», reconnaît-elle avec le temps. C’est sans nul doute pourquoi, «avec les problèmes crypto-personnels, j’ai préféré me retirer de la Fédération et me consacrer à l’éducation de mes enfants qui sont de bas âge. J’étais une joueuse sans histoires… Les gens ont des souvenirs merveilleux de moi, je ne veux pas gâcher cette image.»
L'UN DES JIHADISTES LIBÉRÉS AU MALI CAPTURÉ EN ALGÉRIE
"Le criminel qui avait rallié les groupes terroristes en 2012, a été libéré au début de ce mois d'octobre au Mali, suite aux négociations menées par des parties étrangères ayant abouti à un accord", affirme le ministère algérien de la Défense
L'un des jihadistes libérés récemment par le pouvoir malien en échange de plusieurs otages, dont une Française, a été arrêté à Tlemcen dans le nord-ouest de l'Algérie, a annoncé mercredi le ministère algérien de la Défense, en fustigeant les conditions de sa libération.
Mardi, "le terroriste dénommé Mustapha Derrar" a été arrêté après une "surveillance permanente (...) depuis son entrée via les frontières", précise le ministère dans un communiqué publié sur son site avec la photo du jihadiste. "Le criminel qui avait rallié les groupes terroristes en 2012, a été libéré au début de ce mois d'octobre au Mali, suite aux négociations menées par des parties étrangères ayant abouti à un accord", affirme le communiqué. En vertu de cet accord, "plus de 200 terroristes ont été libérés et une rançon conséquente a été versée aux groupes terroristes contre la libération de trois otages européens", déplore le texte. Le ministère dénonce des "pratiques inadmissibles, contraires aux résolutions de l'ONU incriminant le versement de rançons aux groupes terroristes et entravant les efforts de lutte contre le terrorisme et (...) ses sources de financement".
La libération récente de 200 prisonniers contre quatre otages, négociée par le pouvoir malien avec un groupe jihadiste combattu depuis des années par la France, parfois au prix du sang, a également laissé un goût amer dans les rangs militaires français. La France a déployé une force antijihadiste de plus de 5.000 hommes au Sahel, notamment au Mali. Chef de file de la médiation internationale au Mali, l'Algérie veut ressusciter l'accord de paix de 2015 entre Bamako, les groupes armés pro-gouvernementaux et l'ex-rébellion indépendantiste à dominante touareg du nord du pays, la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA).