Suite à l’éboulement qui s’est produit vendredi dernier sur la corniche Est de Dakar ayant occasionné d’importants dégâts matériels, le ministère des Mines et de la Géologie a effectué hier une visite sur les lieux pour s’enquérir de la situation. A cette occasion, Ousmane Cissé, conseiller technique du ministre des Mines, a tiré la sonnette d’alarme en soutenant que Dakar est une zone à risque.
Le pire a été frôlé vendredi dernier sur la corniche Est de Dakar, plus précisément au niveau de l’emplacement des maisons surplombant l’hôtel Lagon 2. En effet, il s’y est produit l’éboulement d’un muret qui a occasionné des dégâts matériels. A la suite de cet incident, le ministère des Mines et de la Géologie a dépêché hier une équipe sur les lieux pour constater de visu la situation. A la tête de l’équipe, Ousmane Cissé (conseiller technique du ministre) a tiré la sonnette d’alarme pour indiquer que Dakar constitue une véritable zone à risque.
Selon Ousmane Cissé, «la zone du Cap-Vert est constituée de roches argileuses avec des limons dénommés limons de l’hôpital (ce sont des roches recouvertes d’une cuirasse latéritique qui peut de temps en temps constituer une épaisseur assez importante qui peut cacher l’ensemble des mouvements qui se situent dans le sous sol)». Ces roches basaltiques pour la plupart, composées d’argiles, de limons et qui présentent des intrusions volcaniques, occasionnent les risques d’éboulements tels que celui observé ce week-end sur la corniche Est.
Mieux, explique l’expert en géologie, «la nature a été clémente en nous avertissant». Mais de l’avis du géologue, il est important que des dispositions soient prises pour avoir une meilleure cartographie des risques associés à la géologie de la corniche de Dakar. Une cartographie de certaines zones à risques montre que tout le long de la corniche, les situations varient d’un endroit à un autre. «Au niveau des Mamelles, nous avons des roches volcaniques. Mais un affouillement se fait au bas des Mamelles avec des personnes qui sont en train d’exploiter les roches pour d’autres usages et qui fragilisent la base des Mamelles. Au bloc des Madeleines, en face de l’ancien Palais de justice, la plage se rétrécit, de même que la plage de Anse Bernard qui, aujourd’hui, a presque disparu», explique Ousmane Cissé. Et ce dernier d’alerter : «Ces phénomènes vont continuer. Et il peut arriver que dans la même zone, il y ait des éboulements et des glissements. Les Corniches Est et Ouest sont les zones les plus instables de Dakar.»
«IL FAUT UNE CAMPAGNE SISMIQUE ET GRAVIMETRIQUE LE LONG DE LA CORNICHE»
Afin d’éviter des calamités de ce genre à l’avenir, l’expert en géologie propose une campagne sismique et gravimétrique le long de la corniche pour examiner et identifier les zones d’instabilité. Sur le plan institutionnel, des dispositions ont été prises au niveau du Ministère, de l’avis du secrétaire général Ibrahima Guèye. Il annonce qu’une politique minière visant à intégrer une nouvelle innovation avec l’identification et la valorisation des géo sites est mise en place. Il s’agit d’un programme qui devrait s’étendre sur l’ensemble du territoire et qui, à terme, devrait nous permettre d’identifier l’ensemble des sites qui présentent des intérêts d’ordre géologique comme la corniche et qui devrait aussi nous permettre, dans un deuxième temps, de mettre en place des dispositifs de valorisation tels que les géo parcs, l’écotourisme.
ENA, CFJ, CES NOUVELLES FABRIQUES DE REVOLTES
Depuis quelque temps, les hauts fonctionnaires de l’administration sont au-devant de la scène au Sénégal et élèvent la voix pour bousculer la hiérarchie
Depuis quelque temps, les hauts fonctionnaires de l’administration sont au-devant de la scène au Sénégal et élèvent la voix pour bousculer la hiérarchie. Formés dans les plus grandes écoles à la suite d’un concours sélectif comme l’ENA ou le CFJ pour devenir des orfèvres de l’administration, ces cadres n’acceptent plus le conformisme qui était jadis consubstantiel à ces corps de l’Etat et se rebiffent de plus en plus pour se faire entendre.
En France, le Président Emmanuel Macron a annoncé la suppression de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA). Pourquoi le chef de l’Etat français lui-même issu de la promotion Léopold Sedar Senghor de 2004 de cette grande école fondée en 1945 veut-il la supprimer ? A l’en croire, c’est pour bâtir quelque chose qui fonctionne mieux. Mais il est important de souligner que ce débat est un vieux serpent de mer au pays de Marianne. En effet, ce qui est reproché à cette école depuis quelques décennies, c’est d’être un établissement du pouvoir. On lui reproche également son manque de diversité et de mixité sociale. Cette école est un symbole de la technocratie et contribue à la reproduction des élites. Elle est une sorte de fabrique à former une technocratie un peu trop homogène, selon certains observateurs. Autrement dit, elle est une école de la pensée unique qui confirme ce que dénonçait le sociologue français Pierre Bourdieu en 1964 dans son livre «Les Héritiers» en considérant les énarques français comme les héritiers de la culture dominante. Presque une reproduction de celle de la France, l’ENA du Sénégal a formé depuis sa création en 1960 de hauts cadres de l’administration dont certains sont devenus des acteurs majeurs de la vie publique sénégalaise comme le président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse, le défunt secrétaire général du PS Ousmane Tanor Dieng , l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum, le ministre du Pétrole Mouhamadou Makhtar Cissé, le ministre des Affaires Etrangères Amadou Ba, le député et président du Pastef Ousmane Sonko. Ces cadres sont souvent perçus par les Sénégalais comme des élites qui entretiennent des connexions avec le pouvoir.
En général, ceux d’entre eux qui décident de faire de la politique sont souvent coptés voire enrôlés par le régime. Des fonctionnaires compétents et bien formés, mais qui s’adaptent et profitent souvent des «prébendes» du pouvoir. Une situation qui les déconnecte des réalités des populations, car formant une caste de riches même s’ils sont souvent issus de familles modestes, et sont arrivés au sommet grâce à la méritocratie. Même si une hirondelle ne fait pas le printemps, force est de constater que ces dernières années, des sortants de ces grandes écoles se dressent comme des voix discordantes, anticonformistes et antisystèmes.
Les cadres du Pastef, y compris leur président Ousmane Sonko, sont pour la plupart des anciens pensionnaires de l’ENA et veulent changer le «système». Sorti du Centre de Formation Judiciaire (Cfj) entité de l’ENA, le président de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) Souleymane Téliko est un magistrat pas comme les autres. Actuellement, il est au centre d’une polémique qui n’a pas encore connu son épilogue. Certains de ses collègues pensent que les textes lui interdisent de commenter des décisions de justice comme il l’a fait sur le dossier de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall. Mais le magistrat ne fléchit pas. Récemment, le président du tribunal d’instance de Podor Ngor Diop a refusé de suivre les injonctions de sa hiérarchie qui lui demandait de libérer un dignitaire religieux qu’il avait fait arrêter. Ce qui lui a valu une affectation considérée par plusieurs observateurs comme une sanction.
«LES GENS QUI REUSSISSENT LE CONCOURS DE L’ENA SONT LE PLUS SOUVENT ISSUS DE FAMILLES DEMUNIES ET ONT SUBI L’INJUSTICE»
Pourquoi ces hauts fonctionnaires ont de plus en plus une liberté de ton et mènent «l’insurrection» dans l’administration ? «Les jeunes fonctionnaires se révoltent pour dénoncer les injustices parce que le contexte mondial l’exige. Les gens sont ouverts d’esprit et pour moi, c’est la première chose qui pousse les gens à se révolter. Les gens savent ce qui se passe ailleurs», soutient sous l’anonymat un inspecteur des Impôts et Domaines sorti il y a quelques années de l’ENA. Ce dernier d’ajouter : «Les gens qui réussissent le concours de l’ENA sont souvent des gens issus de familles démunies. Ils ont toujours vu l’injustice qui prévaut au Sénégal et n’eût été ce mérite de réussir l’ENA, ils n’auraient jamais accédé à certains stades de décisions. Dans ce pays, les plus riches s’enrichissent, les gens qui sont au sommet font tout pour que leurs enfants puissent occuper certains postes». C’est pour toutes ces raisons qu’en intégrant l’ENA, explique cet énarque, certains sont animés de ce sentiment de révolte et veulent changer les choses. «Le pouvoir a tellement verrouillé le système que si vous n’êtes pas un des leurs, vous avez toutes les difficultés du monde pour accéder à certains postes de responsabilité», clame-t-il.
Poursuivant, il déclare : «La plupart des énarques ont fait l’école publique, donc leurs études ont été financées par le contribuable sénégalais. Ainsi en guise de reconnaissance, ils n’hésitent pas à se révolter contre certaines pratiques». Il estime que si leur génération laisse faire, le système va les engloutir à la longue. Dans la foulée, notre interlocuteur souligne aussi que les nouveaux énarques étaient déjà des révolutionnaires lorsqu’ils étaient à l’université. «Si Dieu vous donne la chance d’intégrer l’ENA, vous devez venir pour changer les choses. Le citoyen et le Sénégal sont au-dessus de toute chose. Le pays nous a tout donné. Donc pour moi, le fait de mettre en péril une carrière au profit des intérêts de toute une nation est important. Demain, nous devons léguer ce pays à nos enfants. Mais cela ne doit pas être un pays où il n’y aura pas de travail et de ressources naturelles », tranche notre interlocuteur qui est chef de service dans une des régions du pays. Issu de la banlieue, il est presque le seul de sa génération à devenir énarque et inspecteur des Impôts et Domaines. «Et pourtant, c’étaient des jeunes qui sont aussi valables que moi, mais les conditions n’étaient pas réunies pour leur garantir la réussite scolaire. Donc ce changement de paradigme au niveau de l’administration, c’est pour corriger certaines inégalités», dit-il.
«CETTE NOUVELLE GENERATION DE HAUTS FONCTIONNAIRES N’A PAS PEUR PARCE QU’ELLE N’EST PAS CONSTITUEE DE CARRIERISTES COMME AU TEMPS DE SENGHOR»
Enseignant en sciences politiques à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, Moussa Diaw souligne que cette génération de hauts fonctionnaires se positionne par rapport à la chose politique parce qu’il y a changement de génération et de mentalité. «C’est cet ensemble de facteurs qui contribue à cette situation. Ils ont une nouvelle conception de leurs responsabilités qui fait qu’ils prennent conscience du rôle qu’ils jouent dans leurs fonctions et aussi de la nécessité de prendre part au développement de l’Etat », explique Dr Diaw qui ajoute que leur niveau intellectuel leur a permis d’avoir des connaissances approfondies de l’action de l’Etat.Donnant les autres facteurs qui poussent ces jeunes cadres de l’administration à élever la voix au risque d’etre sanctionnés, le politologue indique : «Ce sont des intellectuels qui sont formés autrement. Ce ne sont pas des intellectuels moulés comme au temps du Président Senghor qui sont carriéristes. Ce ne sont pas des fonctionnaires carriéristes parce que les carriéristes sont généralement soumis à la volonté de l’Etat et respectent les hiérarchies». C’estla raison pour laquelle il considère qu’ils n’ont pas peur de sanctions parce qu’ils savent que dans tous les cas, ils réussiront dans la société. «Ayant été bien formés, ils ont un certain savoir-faire qu’ils peuvent faire valoir ailleurs qu’au sein de l’Etat », affirme Moussa Diaw.
LE COJOJ REAJUSTE SA FEUILLE DE ROUTE
Le comité d’organisation et la commission de coordination du CIO ont passé en revue la préparation en direction des JO Dakar 2026.
Le comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse et la commission de coordination du CIO ont fait le point sur la préparation en direction des JO Dakar 2026. Cette rencontre virtuelle, la deuxième du genre, a été une occasion pour présenter le nouveau plan et redéfinir la feuille de route en termes d’engagement, de mobilisation en perspective de 2026. Mais aussi pour le comité d’organisation des JOJ d’échanger avec les membres de la CIO et de ressortir les différents aspects liés à la préparation de Dakar 2026.
Le comité d’organisation et la commission de coordination du CIO ont passé en revue la préparation en direction des JO Dakar 2026. C’était au cours de la réunion virtuelle organisée avec les membres de l’équipe technique de ladite commission composée par des membres hier, mardi 20 octobre. Après la première session organisée en 2019 cette deuxième session était l’occasion de présenter le nouveau plan et la nouvelle vision suite au report des Jeux olympiques de la Jeunesse imposé par la pandémie de la Covid-19. Selon Ibrahima Wade, coordonnateur général des Jeux olympiques de la jeunesse «Dakar 2026», cette rencontre, a permis de mettre l’accent sur des axes beaucoup plus importants que sont l’engagement et la mobilisation de la jeunesse.
En d’autres termes, il s’agissait de redéfinir la feuille de route. «Le nouveau plan que l’on a présenté redéfinit la feuille de route et met l’accent sur des axes beaucoup plus importants que sont l’engagement et la mobilisation de la jeunesse. Il donne beaucoup plus de perspectives pour le marketing, de recherche de partenaires commerciaux. Mais aussi donne l’opportunité de poser les jalons d’un véritable plan de transformation au niveau des jeunes, au niveau du développement du sport. Le sport comme levier de transformation économique et social. C’est également les effets de la transformation au niveau des villes. Pour le projet «Dakar 2026» au niveau des villes de Dakar et Diamniadio et Saly, il faut se mettre au niveau et de faire un saut en avant», a-t-il souligné.
Dans cette voie, le président Wade n’a pas manqué de relever les autres aspects de la préparation des prochains JOJ. «Nous avons des jeunes athlètes et il est important de discuter ces aspects liés aux droits humains. Mais aussi des grandes infrastructures qui doivent accueillir les JOJ et que nous devrons réhabiliter. Mais aussi de petites infrastructures que nous devons, avec le soutien de l’Agence française de développement (AFD) mettre en place pour permettre aux collectivités locales une sorte de mise à niveau, de renforcement du portefeuille infrastructurel. Il y a également les aspects juridiques et légaux avec la présence d’éminents juristes notamment Me Seydou Diagne ou encore l’agent judiciaire de l’Etat, Antoine Diome. Nous sommes dans un contexte de mise en place d’un plan assez ambitieux de l’émergence du Sénégal», relève- t-il avant de réjouir du rythme dans la préparation et du satisfécit du CIO.
«EN 2022, NOUS SERIONS PRETS ; EN 2026, NOUS SERIONS DAVANTAGE PRETS»
«Ce qui est intéressant c’est de voir malgré le report, nous sommes dans un rythme beaucoup plus cadencé, plus accéléré. Mais la cadence continue. Le rythme est très accéléré. En 2022, nous serions prêts ; en 2026, nous serions davantage prêts. Nous en sortons très réconfortés. Nous avons eu beaucoup de satisfécits des membres du CIO et de la commission de coordination qui ont vu que nous avons énormément travaillé sous la direction et l’éclairage du président Mamadou Diagna Ndiaye et nous voyons que l’affaire porte ses fruits», soutient le président Ibrahima Wade, vice-président du CNOSS et président de la Fédération sénégalaise des Sports équestres.
DENI D’UNE REALITE
L’arrestation d’une bande d’homosexuels lors de la célébration d’un mariage à Sacré-Cœur, samedi dernier 17 octobre 2020, semble relever de l’extraordinaire.
L’arrestation d’une bande d’homosexuels lors de la célébration d’un mariage à Sacré-Cœur, samedi dernier 17 octobre 2020, semble relever de l’extraordinaire. Et pourtant, il existe des signes courants dans la société qui montrent que la pratique est bel et bien une réalité dans plusieurs contrées du Sénégal. En l’espace de quelques jours, plusieurs refus d’enterrement ont été notés à Touba pour cause de la supposée orientation sexuelle du défunt. Des cas sont aussi fréquemment rapportés par la presse.
Le président Macky Sall avait déclaré, d’un ton ferme, que le Sénégal n'est pas près de dépénaliser l'homosexualité, en 2014. Mieux, en 2018, il est allé plus loin, en disant que «l'homosexualité est contraire à la religion musulmane et tant que qu’il sera le président de la République (du Sénégal), l’homosexualité ne sera jamais permise». Une position réaffirmée lors de la visite du Premier ministre canadien, Justin Trudeau, qui en avait fait un des motifs de son voyage à Dakar en février 2020. «Ça, ce n’est pas possible parce que notre société ne l’accepte pas. La société, elle va évoluer, ça prendra le temps que ça prendra», a ajouté le président sénégalais. «Chaque pays a son propre métabolisme. On ne peut pas non plus demander au Sénégal de dire : “Demain, on légalise l’homosexualité, et, demain, c’est la gay parade», a-t-il ajouté, en référence aux «marches des fiertés» organisées dans d’autres régions du monde. «Seulement, les lois de notre pays obéissent à des normes qui sont le condensé de nos valeurs de culture et de civilisation. Cela n’a rien à voir avec l’homophobie. Ceux qui ont une orientation sexuelle de leur choix ne font pas l’objet d’exclusion», a-t-il déclaré.
D’ailleurs, au Sénégal, l’homosexualité est punie par l'article 319 du Code pénal, alinéa 3, issu de la loi no 66-16 du 12 février 1966. Celui-ci stipule qu’il sera puni d'un emprisonnement d'un à cinq ans et d'une amende de 100 000 à 1 500 000 francs quiconque aura commis «un acte impudique ou contre nature» avec un individu de son sexe. Si l'acte a été commis avec un mineur de 21 ans, le maximum de la peine sera toujours prononcé. L’homosexualité, un fait jugé contraire aux coutumes nationales, à la Constitution, un attentat à la pudeur pour certains et «acte contre nature» selon la loi et un exercice d’une «orientation sexuelle» pour d’autres, est donc une réalité sous nos cieux.
En novembre 2019, lors de la cérémonie officielle du Gamou de Tivaouane, le Khalife général, Serigne Babacar Sy Mansour, avait alerté que la propagation de l’homosexualité est inquiétante, tout en demandant au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique de prendre les dispositions nécessaires contre la propagation du phénomène. L’arrestation de jeunes surpris en plein mariage à Sacré-Cœur, n’est donc qu’un simple fait qui démontre l’existence du phénomène, même si beaucoup se basent sur des croyances religieuses et culturelles pour justifier que ce sera impossible que l’homosexualité prospère dans le pays. Elle est aussi une pratique socialement réprimée au point que ceux qui la pratiquent se cachent ; ce qui fait que c’est donc évident qu’il n’est pas facile de cerner son ampleur.
Toutefois, à Touba, le Dahira Moukhadimatul Khidma a refusé l’enterrement de dépouilles au cimetière de Bakhiya, à plusieurs occasions, pour la supposée orientation sexuelle des défunts. Le mois de septembre passé, un professeur d’éducation physique a été arrêté par les éléments de la brigade de Gendarmerie de Mbour, après une plainte de l’un des parents des victimes. Il est accusé d’homosexualité et d’actes contre nature commis avec des enfants. L’affaire du formateur du centre Dakar- Sacré-Cœur est aussi un exemple. En février 2020, le formateur Olivier Sylvain est mis aux arrêts pour des faits similaires.
En cette période également, une affaire pareille avait été notée à Thiaroye où un jeune plombier a été surpris alors qu’il tentait de s’en prendre à un enfant. Le cas de Mouhamadou Habibou Gueye, détenu pour une affaire d’abus sur des mineurs en est aussi un autre exemple
L'ORIENTATION DE TOUS LES BACHELIERS DANS LE PUBLIC EST UNE DEMARCHE «INCONGRUE», SELON LE SUDES/ESR
Selon son chargé des revendications, Hady Ba, les universités publiques n’ont pas les capacités d’accueillir tous les bacheliers. Il pointe du doigt le déficit d’infrastructures et de personnel d’enseignement
L’orientation de tous les bacheliers, qui le souhaitent, dans les établissements d’enseignement supérieur publics ne sera pas si facile que ça ci l’on se fie au Sudes/Esr (Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/Section enseignement supérieur et recherche).
Selon son chargé des revendications, Hady Ba, les universités publiques n’ont pas les capacités d’accueillir tous les bacheliers. Il pointe du doigt le déficit d’infrastructures et de personnel d’enseignement.
Présidant avant-hier, lundi 19 octobre la cérémonie d’installation de la commission nationale chargée de la supervision et du suivi du processus d’orientation des bacheliers, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Anne a annoncé que tous les bacheliers qui souhaitent étudier dans les universités publiques du pays, y seront orientés. Les établissements d’enseignement supérieur publics devront ainsi accueillir plus de 65 000 nouveaux bacheliers pour l’année universitaire 2020/2021. Cependant, l’orientation après le bac est une difficulté bien connue au Sénégal et cette année risque d’être particulière vu le nombre important de nouveaux bacheliers.
D’ailleurs, Cheikh Oumar Anne lui-même l’a rappelé, le « taux de réussite de 48,22% de cette année ne s’est pas produit depuis 1969 ». Pour le chargé des revendications du Sudes/Esr, Hady Ba, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation n’est tout simplement pas «sérieux». Pour cause, il souligne le déficit d’infrastructures et de personnel d’enseignement. «Depuis mars, le Sudes/Esr l’a rencontré, lui a dit qu’il fallait achever les infrastructures et recruter plus d’enseignants pour pouvoir assurer l’orientation de tous les bacheliers dans le public.
Le ministre se vante d’avoir recruté 200 enseignants, là où il faudrait entre 5000 et 7000 enseignants et là où le Sudes demande 500 enseignants par an pendant cinq ans. Aucune infrastructure n’est achevée. Des infrastructures qui auraient dû être achevées en 2009 ne sont toujours pas achevées à Ziguinchor. L’université Ahmadou Makhtar Mbow n’avance pas. Donc, absolument rien n’avance dans les infrastructures. Les recrutements sont ridicules et le ministre parle d’orienter tous les bacheliers. Ce qui nous fait penser que le ministre n’est pas quelqu’un de sérieux pour les problèmes de l’enseignement supérieur. Il ne s’en occupe pas. Ce sont des effets d’annonce», a martelé Hady Ba. Selon lui, les universités publiques n’ont donc pas les capacités d’accueillir tous les nouveaux bacheliers. Sur ce, il demande au ministre d’arrêter de «jouer», de «recruter» et de «construire» des infrastructures s’il s’engage à orienter tous les bacheliers dans les universités publiques.
A défaut, pense Hady Ba, les dysfonctionnements que connait déjà le secteur de l’enseignement supérieur, vont empirer. «Les étudiants seront en surnombre. On n’aura pas suffisamment d’enseignants pour faire les cours. C’est des problèmes purement physiques et on n’a même pas des endroits où mettre autant d’étudiants. On n’a pas suffisamment d’enseignants même quand on travaille du lundi au dimanche. Actuellement, à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, il y’a des enseignants qui travaillent du lundi au dimanche pour pouvoir assurer la reprise. Imaginez si on ajoute des étudiants ? Donc, ça veut dire que même si les gens travaillent du lundi au dimanche, ça ne va pas être suffisant», a tenu à préciser Hady Ba.
En effet, il faut aussi rappeler que Cheikh Oumar Anne en visite à Ziguinchor au mois de juin dernier avait pris l’engagement de ne pas orienter de nouveaux bacheliers à l’université Assane Seck de Ziguinchor pour l’année universitaire 2020/2021 dans les structures qui ne les souhaitent pas. Ce, à la demande du Saes (Syndicat autonome de l’enseignement supérieur). Que s’est-il alors passé entre temps ? Mystère et boule de gomme !
TEST COVID-19 OBLIGATOIRE POUR TOUT PASSAGER A L’AIBD DES AUJOURD’HUI
Face à la multiplication des cas importés de Covid-19, le gouvernement du Sénégal avait pris un arrêté pour exiger que tout voyageur puisse avoir un test négatif de moins de 7 jours avant d’embarquer pour le Sénégal
En raison de la recrudescence des cas importés de Covid-19, le gouvernement du Sénégal a pris la décision de rendre désormais obligatoire le test RC-PCR Covid619 pour tout passager embarquant dans un aéronef à destination du Sénégal à partir d’aujourd’hui mercredi 21 octobre et non le 1er novembre prochain comme précédemment annoncé. Le Ministre du tourisme et des transports aériens Alioune Sarr l’a annoncé hier, mardi 20 octobre sur son compte Tweet.
Cacophonie et volonté d’arrêter l’hémorragie ! Face à la multiplication des cas importés de Covid-19, le gouvernement du Sénégal avait pris un arrêté pour exiger que tout voyageur puisse avoir un test négatif de moins de 7 jours avant d’embarquer pour le Sénégal. Ainsi, l’Etat avait décidé qu’à partir du 1er novembre, toute compagnie qui débarque un passager sans test négatif valable va assurer son rapatriement. Mais depuis, le gouvernement a décidé d’avancer la date de démarrage de l’application de cette nouvelle règlementation.
Désormais le test RC-PCR Covid-19 est rendu obligatoire pour tout passager embarquant dans un aéronef à destination du Sénégal. « En raison de la recrudescence des cas importés de Covid-19, est d’application immédiate le circulaire 1723 rendant obligatoire le test RC-PCR Covid619 pour tout passager embarquant dans un aéronef à destination du Sénégal», a fait savoir le Ministre du tourisme et des transports aériens Alioune Sarr sur son compte Tweet hier, mardi 20 octobre.
Pourtant lors de la a reprise du transport aérien au mois de juillet, le ministre du Tourisme et des transports aériens avait sorti une circulaire pour informer des conditions sanitaires à remplir pour le transport aérien des passagers à destination du Sénégal.
D’après les autorités en charge des transports aériens, le passager ne peut embarquer que s’il présente l’original d’un certificat de test Covid-19 négatif, datant de moins de 7 jours, à compter de la date du test» ou le certificat où le document qui en fait foi doit être délivré par un laboratoire se situant dans l’Etat où le passager commence ou a commencé le voyage et figurant sur la liste des laboratoires agréés par cet Etat ou un organisme sanitaire international reconnu.
Donc, si l’Etat revient encore après quelques mois pour rendre obligatoire le test Covid-19 pendant qu’on assiste à une multiplication des cas importés, il normal de se poser des questions sur l’effectivité des mesures prises antérieurement par nos autorités allant dans ce sens au niveau de l’aéroport international Blaise Diagne pour éviter la propagation du virus.
25 NOUVELLES CONTAMINATIONS ET UN NOUVEAU DÉCÈS
Les 25 nouvelles contaminations ont été détectées sur un total de 1.010 tests, a précisé le Directeur de la prévention, docteur Mamadou Ndiaye, en présentant le bilan quotidien de la maladie.
Dakar, 21 oct (APS) - Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a annoncé, ce mercredi, que 25 nouvelles infections au coronavirus et un nouveau décès ont été dénombrés au Sénégal, au cours des dernières 24 heures.
Les 25 nouvelles contaminations ont été détectées sur un total de 1.010 tests, a précisé le Directeur de la prévention, docteur Mamadou Ndiaye, en présentant le bilan quotidien de la maladie.
Ces contaminations comprennent sept contacts suivis, cinq cas importés à l’Aéroport international Blaise Diagne(AIBD) et 13 cas issus de la transmission communautaire.
Cinquante-trois patients sont sortis des centres de traitement, au cours des dernières 24 heures, a signalé docteur Ndiaye.
Un nouveau décès a été enregistré, portant à 321 le nombre de morts recensés depuis l’apparition de la maladie au Sénégal, le 2 mars, a ajouté le porte-parole du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
A ce jour, le Sénégal dénombre 15.484 cas confirmés de COVID-19, dont 13.975 guéris, tandis que 1.187 patients sont sous traitement
MACKY JOUE DOUBLE
Dans la distribution des rôles et des postes qui relèvent de ses prérogatives, le patron de la majorité présidentielle semble n’avoir pas oublié cette fois ses alliés de la première heure
Dans la distribution des rôles et des postes qui relèvent de ses prérogatives, le patron de la majorité présidentielle, en l’occurrence Macky Sall, semble n’avoir pas oublié cette fois ses alliés de la première heure. Même si ce n’est pas à des stations stratégiques. La coalition «Macky 2012» a ainsi vu Jean Paul Dias et le député Adji Mergane Kanouté respectivement intronisés au poste d’Envoyé spécial du Président de la République et de numéro 2 de la majorité parlementaire. Des «responsabilisations» loin d’être fortuites en temps de Locales, de quinquennat et peut-être même d’indicible mandat présidentiel, version 3.
Longtemps sevrée des principaux postes électifs et nominatifs qui sont distribués au sein de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar qui porte la candidature du patron de l’Apr, Macky Sall, depuis le deuxième tour de la présidentielle de 2012, «Macky 2012» vient de voir son blason redoré. Et pour cause, le camp au pouvoir vient de promouvoir deux des membres de ladite coalition à des postes de responsabilité dans l’architecture institutionnelle et politique du pays. Même si les postes attribués ne sont pas stratégiques !
Jean Paul Dias, le leader du Bloc centriste Gaïndé (Bcg) et membre inconditionnel de la coalition « Macky 2012 » dont Macky Sall était le candidat au premier tour de la présidentielle en 2012, a été ainsi nommé Envoyé spécial du Président de la République. Un poste dont certains analystes ont relevé la vacuité dans l’architecture institutionnelle du Sénégal alors que d’autres l’enrobaient d’une réelle charge politique et décisionnelle auprès du chef de l’Etat.
Dans le même temps, le député Adji Mergane Kanouté, ex-coordonnatrice adjointe de Me Moussa Diop à la tête de la coalition « Macky 2012 » avant sa rébellion contre ce dernier, était élue vice-présidente du groupe parlementaire Bennoo Bokk Yaakaar en remplacement du parlementaire Pape Birame Touré. En vérité, la coalition «Macky 2012» s’est souvent estimée lésée dans la distribution des postes nominatifs et électifs de Bennoo Bokk Yaakaar. Mais depuis quelques jours, le Président Sall semble dans une logique de rectification du tir. Les nouvelles fonctions ont fortement ravi la Conférence des leaders de la coalition « Macky 2012 » qui n’a pas manqué de se féliciter de la « responsabilisation» de deux de ses membres et de réaffirmer son « ancrage dans Bby ainsi que son soutien indéfectible au chef de l’Etat pour un Sénégal émergent et prospère».
Loin de paraitre anodines et fortuites, ces « responsabilisations» de membres de la coalition qui avait projeté le leader de l’Apr au second tour de la Présidentielle en 2012, témoignent de la volonté manifeste du président Macky Sall de redresser la barre vis-à-vis d’alliés qui n’ont pas souvent été primés au sein de la large coalition présidentielle Bby. Depuis 2012, cette coalition dont Jean Paul Dias brocardait les détracteurs en affirmant urbi et orbi que « la vérité historique, c’est que le Groupe qui a mené M. Macky Sall à la victoire et au pouvoir, c’est bien la Coalition Macky 2012», n’a pas pesé lourd dans la distribution des postes régentée par le maître du jeu lui-même. Qui plus est, dernièrement, le limogeage de l’ancien coordonnateur, Me Moussa Diop, de la direction de la société de transport public Dakar Dem Dikk, suite à ses démêlés avec le troisième mandat, ouvrait un vide autour de la relation entre le chef de l’Etat et patron du parti présidentiel avec ses premiers souteneurs. C’est dans le souci de combler cette anomalie que le président et le camp au pouvoir ont senti la nécessité de promouvoir Jean Paul Dias comme Envoyé spécial et Adji Mergane Kanouté comme second d’Aymérou Gningue à la tête du groupe parlementaire de la majorité. Et même si les nouveaux postes n’étaient pas aussi prépondérants que la direction d’une grande institution de la République (Assemblée nationale, Hcct…), ils permettaient au président Macky Sall de calmer le jeu par rapport à des alliés dont le coordonnateur, certes contesté en interne, fait encore de la résistance au sein de la coalition.
REMOBILISATION SUR FOND DE CALCUL
Pour rappel, en janvier dernier, un groupe de sept membres fondateurs de la coalition « Macky 2012 » entraient en rébellion contre leur coordonnateur Me Moussa Diop, successeur de Moustapha Fall «Ché» depuis septembre 2019. Dans la foulée, ils procédaient à la mise sur pied d’une «Initiative pour la Refondation de Macky2012 (IRM2012)» destinée à «donner de nouvelles orientations destinées á impulser á cette coalition une nouvelle dynamique et une meilleure crédibilité».
Conséquence : «Macky 2012» entrait dans une tourmente largement préjudicielle, à la base de deux niveaux de coordination de la coalition, avec Me Moussa Diop et Adji Mergane Kanouté, se regardant en chiens de faïence. La défénestration de l’un de la tête de DDD intronisait l’autre qui se voyait dès lors éligible à toute étrenne de la part du maitre du jeu. Vraisemblablement, c’est fait avec l’appendice greffé à Aymérou Gningue, le chef de la majorité parlementaire. Par un autre côté, il semble que la revitalisation de la coalition « Macky 2012 » participe à un schéma politique bien réfléchi.
En route pour le déroulement de son agenda politique au cours de son quinquennat, le chef de l’Etat et patron de la majorité présidentielle se dévoue à unifier tous ses soutiens autour de sa vision, pour ne pas dire de sa personne. Les élections locales approchant à grands pas, même si elles sont sous la menace d’un énième report, le maître du jeu rabiboche autant que faire se peut avant l’ultime saut vers les communes et départements, paliers importants de la fameuse territorialisation des politiques publiques. Celle-là même qui s’impose comme une pierre angulaire de la réussite du Pse 2 si cher au Président Macky Sall.
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L'OPPOSITION GUINEENNE DENONCE UNE FRAUDE A GRANDE ECHELLE
Alpha Condé est en train de tout mettre en œuvre pour faire modifier les résultats sortis des urnes en sa faveur selon Fodé Oussou Fofana, directeur de campagne de Cellou Dalein Diallo.
Alors que de premiers résultats en faveur du président guinéen sortant Alpha Condé ont été annoncés mardi, l'opposition, dont le candidat Cellou Dalein Diallo avait revendiqué la victoire la veille, a dénoncé une "fraude à grande échelle". Les grandes organisations régionales africaines ont pour leur part jugé le scrutin régulier.
Le principal parti d'opposition en Guinée a dénoncé, mardi 20 octobre, une "fraude à grande échelle" visant à le priver de la victoire à la présidentielle de dimanche.
La commission électorale nationale a annoncé dans la soirée des premiers résultats dans quatre circonscriptions sur les 38 du pays, dont trois à Conakry et sa périphérie. Le président sortant Alpha Condé, qui brigue à 82 ans un troisième mandat controversé, l'emporte largement dans les quatre circonscriptions sur son principal rival Cellou Dalein Diallo, et dépasse les 50 % dès le premier tour dans trois d'entre elles. Un officiel de la commission a jugé auprès de l'AFP "impossible d'extrapoler" un résultat national à partir de ces seuls résultats.
Alpha Condé est "en train de tout mettre en œuvre pour faire modifier les résultats sortis des urnes en sa faveur", avait auparavant accusé devant la presse Fodé Oussou Fofana, directeur de campagne de Cellou Dalein Diallo. "Les administrateurs territoriaux, les forces de défense et de sécurité, les ministres, les hauts cadres de l'administration centrale et certains magistrats sont tous mobilisés pour réaliser cette fraude à grande échelle", a-t-il détaillé.
Celles-ci ont coûté la vie à "quatre adolescents tués par les forces de défense et de sécurité aux ordres d'Alpha Condé", a dit Fodé Oussou Fofana. L'UFDG avait jusqu'ici fait état de trois morts.
Le directeur de la communication de l'UFDG, Ousmane Gaoual Diallo, a estimé, mardi, que "le candidat Cellou Dalein Diallo obtiendrait entre 53 et 58 %", alors que la tension reste palpable à Conakry.
Domicile encerclé
Le domicile de Cellou Dalein Diallo a été encerclé, mardi, en début de soirée, par environ 25 gendarmes et policiers, équipés de casques et de boucliers et soutenus par deux camions anti-émeute, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Ne pouvant faire face à la vérité des urnes, le régime anti-démocratique d'Alpha Condé tente de s'imposer par la force. Il est temps pour la #Guinée de tourner la page de ce régime liberticide et fratricide", a écrit sur Facebook Cellou Dalein Diallo.
Alpha Condé a pour sa part rompu le silence qu'il observait depuis dimanche par un court message sur Facebook : "#Vous et moi. Je salue la maturité politique de nos concitoyens. La Guinée est une et indivisible. #Paix #Quiétude #Sérénité".
"Le processus électoral s'est déroulé dans la paix, conformément à la législation en vigueur en Guinée", avait déclaré le chef de la mission d'observation de la Communauté économique des États ouest-africains (Cédéao), José Maria Neves.
Malgré les craintes de violences, "le scrutin s'est déroulé dans la transparence, dans la sécurité, le calme et la tranquillité", a abondé le chef des observateurs de l'Union africaine, Augustin Matata Ponyo.
Un second tour, s'il doit avoir lieu, est programmé le 24 novembre.