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1 juillet 2025
Par Calame
CERCLE D'INSTABILITÉ
Il se dévoile comme une ceinture d’instabilité qui commence à s’installer dans notre sous-région. Et ces tensions politiques ne vont qu’aggraver la crise économique qui pointe à l’horizon comme conséquence de la pandémie de Covid-19
Composé de membres de la société civile, de l’opposition politique et de religieux, le mouvement du 5 juin a organisé hier vendredi son troisième grand rassemblement pour réclamer la démission du chef de l’État malien Ibrahim Boubacar Keïta. La manifestation qui a rapidement dégénéré s’est soldée par au moins un mort et des dizaines de blessés.
L’opposition regroupée autour du M5 ne se contente plus de réclamer la nomination d’un nouveau Premier ministre, la dissolution de la nouvelle Assemblée nationale contestée depuis les législatives d’avril. Les revendications se sont radicalisées avec l’exigence de la démission du chef de l’État, redevenue de facto la priorité des priorités pour l’opposition, reléguant ainsi à l’arrière-plan les revendications antérieures, à savoir la dissolution de l’Assemblée nationale (un des principaux facteurs de la crise), et de la Cour constitutionnelle (qui a entériné la fraude électorale en installant les députés frauduleux).
La situation sociopolitique actuelle du pays est plus que jamais incertaine avec la proposition de dialogue du président IBK appelant à la mise en place d’un gouvernement national. Après cette journée de contestation rythmée par le saccage de plusieurs édifices publics et la mise à sac de l’Assemblée nationale, dans une adresse à la nation, le président Ibrahima Boubacar Keita a signifié à ses compatriotes sa « volonté de poursuivre le dialogue et réitéré sa disposition à prendre toutes mesures qui sont en son pouvoir en vue d’apaiser la situation » .
Dans un communiqué, le M5 après avoir félicité le peuple malien pour sa mobilisation exceptionnelle, lui demande « de ne pas céder à,la provocation » et l’exhorte « à demeurer mobilisé et déterminé …jusqu’à l’aboutissement du combat patriotique pour la survie du Mali et le bonheur des Maliens ».
En Guinée Conakry opposition et pouvoir sont à couteaux tirés. Le double scrutin (élections législatives et référendum) boycotté par l’opposition et suspecté de nombreuses fraudes ne sont pas pour arranger les choses. La situation risque d’être de plus en délétère avec la candidature probable de Alpha Condé à un 3e mandat , le 5 aout prochain , date à laquelle le parti au pouvoir va désigner son candidat.
En Côte D’ivoire, le décès du candidat désigné va certainement rebattre les cartes avec le retour probable du président Alassane Ouattara aux manettes face à Bédié. La bataille tant redoutée entre les deux anciens alliés risque par conséquent de faire mal.
En Guinée Bissau la situation politique, malgré une accalmie relative est grosse de dangers. En s’installant en février 2020 , le Umarro Sissoco Emballo avait à ses côtés le chef d’Etat-Major général et son adjoint et le chef de l’Armée de l’air , les deux derniers faisant l’objet de sanctions des Nations Unies et de l’Union européenne pour leur participation au coup d’Etat de la cocaïne en 2012. Aussi les militaires trafiquants semblent-ils de retour aux commandes de l’économie de la cocaïne. Eclipsée par la pandémie de Covid-19 , la crise électorale que vient de traverser la Guinée Bisau en début d’année n’en demeure pas moins inquiétante.
Au Burkina Faso le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré doit être officiellement investi aujourd’hui, samedi 11 juin, par son parti, pour briguer un nouveau mandat à la présidentielle pandémie. Ce pays est lui aussi soumis à une grande instabilité du fait de la récurrence des attaques islamistes et voit des pans importants du territoire national qui sont soustraits à son contrôle
Ainsi, il se dévoile comme une ceinture d’instabilité qui commence à s’installer dans notre sous-région. Et ces tensions politiques ne vont qu’aggraver la crise économique qui pointe à l’horizon comme conséquence de la grave crise sanitaire née de la pandémie de Covid-19. Il s’y ajoute que les graves crises sécuritaires au Mali, au Burkina, Au Niger, la présence de forces islamistes, le danger de l’économie de la cocaïne, font craindre pour la stabilité politique, économique et sociale de la sous-région.
Moustapha Cissé Lo introuvable
Le président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (Bby) tient à laver l’honneur de sa femme qui a été accusée par Moustapha Cissé Lo d’avoir bénéficié de marchés de la part des autorités publiques. Ce qui n’est pas du goût de Aymérou Gningue qui a commis un pool d’avocats pour traduire Moustapha Cissé Lo en justice. Ses conseils ont saisi un huissier qui a procédé à la transcription des propos de Moustapha Cissé Lo depuis lundi passé. Mais l’huissier n’a pas toujours retrouvé El Pistolero pour lui remettre la sommation interpellative. Il s’est rendu chez lui jusque tard le lundi. Il y est retourné le mardi et le mercredi sans apercevoir l’ombre de l’ancien président du Parlement de la Cedeao. Finalement, avec l’accord des avocats de Aymérou Gningue, l’huissier a déposé l’acte de dénonciation à la préfecture, comme l’indique la loi, en laissant le procès-verbal de transcription. Maintenant à charge pour le Préfet de Dakar de remettre la sommation interpellative à El Pistolero. Seulement, l’huissier n’aura pas l’opportunité d’interpeller directement Moustapha Cissé Lo pour savoir s’il confirme ou infirme ses propos sur la bande sonore. Désormais, les conseils de Aymérou Gningue ont jusqu’à six mois pour déposer la plainte contre le désormais ex-responsable de l’Apr.
5e décès lié à la Covid-19 à Kaolack
La pandémie au coronavirus progresse dans la région de Kaolack. Elle continue également de faire des victimes. En effet, les autorités médicales de la capitale du Saloum ont annoncé hier le décès d’un patient interné au centre de traitement des épidémies (CTE). Ce qui porte le nombre à 5 morts liés au coronavirus. Depuis le début de la pandémie, Kaolack cumule 73 cas positifs. Les autorités sanitaires renseignent également que 3 malades de Kaolack internés au centre de traitement des épidémies (CTE) de Kaffrine sont déclarés guéris. Cependant, 03 nouveaux malades de Kaolack ont été admis hier au centre de Kaffrine. Au total, 09 malades sont actuellement suivis à Kaffrine dont 07 dans le CTE et 02 à domicile. La région de Kaffrine compte 08 cas dont 05 guéris. .
Le corps sans vie du conducteur de camion retrouvé
Un camion avait dérapé mercredi dernier au Môle 10 du Port Autonome deDakar (PAD) avant de se retrouver dans l’eau. Un des occupants du camion a été retrouvé quelque temps après par les sapeurs-pompiers. Mais le conducteur était introuvable. Eh bien, le corps sans vie du conducteur du camion a été retrouvé hier par les sapeurs-pompiers qui n’avaient pas arrêté les recherches. La dépouille du conducteur est déposée dans une structure sanitaire. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident.
La désobéissance civile vire à la violence au Mali
Cela commence à dégénérer au Mali. La désobéissance civile de l’imam Mahmoud Dicko a viré à la violence hier. Furieux, des jeunes ont saccagé l’Assemblée nationale et brulé des véhicules ainsi que le siège de la radio télévision publique. Le bilan des échauffourées entre les manifestants et les forces de l’ordre est d’un mort et de plusieurs blessés. Les dirigeants de ces protestations feront face à la presse ce samedi. Déjà, ils tiennent le président Ibrahima Boubacar Keita pour responsable de la violence.
Le message du président Ibrahima Boubacar Keita
Restons avec les manifestations violentes au Mali pour dire que le chef de l’Etat est aussitôt monté au créneau. Dans son message au peuple, Ibrahima Boubacar Keita dira que c’est le cœur serré qu’il s’adresse aux populations pour regretter les scènes de violence et de saccage ainsi que les tentatives d’occupation des Institutions et services stratégiques auxquelles. A l’en croire, le bilan et les circonstances exactes des pertes humaines et matérielles reste à établir. Il a d’ailleurs diligenté une enquête à cette fin. Toutefois, Ibrahima Boubacar Keita exprime sa compassion aux familles des victimes ainsi qu’aux citoyens dont les biens ont été pillés. Il rappelle que, c’est au nom de l’Etat de droit que les pouvoirs publics ont autorisé la manifestation d’aujourd’hui du M5 RFP, malgré les incitations à la violence véhiculées par les messages de certains responsables de ce mouvement. Ainsi, précise-t-il, c’est au nom de ce même Etat de droit qu’il l’incombe d’assurer la sécurité des biens, des citoyens et des Institutions et cela sera fait, sans faiblesse aucune. Par ailleurs, il tère sa volonté de poursuivre réi dialogue et de prendre toutes le mesures qui sont en son pou- les en vue d’apaiser la situation.voir
Le Conseil départemental Louga au chevet de la Mac
La pandémie du Coronavirus continue son implantation dans les différentes régions du Sénégal.ALouga, elle a fini de s’installer mais depuis quelques semaines aucun cas n’est enregistré. Cependant, certains individus notamment les pensionnaires de la Mac rencontrent des difficultés inhérentes à la nourriture. Cette situation préoccupe fortement le président du Conseil départemental, Amadou Mberry Sylla. Il a offert un important don composé de 40 ventilateurs, de cartons de savon, d’eau de javel, de gel hydro alcoolique, des thermo flash et une tonne de riz. Une manière de contribuer à la protection des détenus de la Mac de Louga. Ce geste du conseil départemental a été magnifié par la direction de la Mac. Le gouverneur Bouya Amar qui a présidé la cérémonie a félicité le président Mbérry Sylla et son équipe qui sont toujours à côté des populations.
Les jeunes de Mbao s’offrent en chair à canon
La polémique dans le département de Pikine est loin de connaître son épilogue. Les jeunes Mbaois se disent déçus par le ministre Abdou Karim Sall qui les avait réconfortés lorsqu’il les avait reçus le 23 juin 2020, en affirmant que «la procédure de déclassement de la forêt n’est pas encore enclenchée à ce jour, et qu’il s’érigerait lui-même en bouclier contre ce projet pour défendre les intérêts de Mbao». Le coordonnateur de cette plateforme, M. Guirane Diène, a exprimé sa désolation. « A notre grande surprise, nous avons découvert que c’est lui qui a instruit, par acte numéro 2311 du 15 juin 2020, le gouverneur de Dakar pour la convocation de la commission régionale de conservation des sols », dit-il. Le coordonnateur avance que « dans ladite lettre, le ministre de l’Environnement fait état d’une lettre numéro 814 du 19 décembre 2019 du maire de la ville de Pikine pour la mise à disposition d’un site de 10 hectares localisé dans la forêt classée de Mbao pour érection de cimetière ». Par ailleurs, si l’on en croit Babacar Guèye, vice-coordonnateur de la plateforme, « le ministre a manqué de courage lors de l’audience, parce qu’il savait en âme et conscience qu’il avait trahi les principes environnementaux, en tant que premier protecteur de l’environnement. C’est pourquoi il les a bluffés». M. Guèye reste ferme sur sa position : « il n’y a pas opportunité de toucher la forêt classée pour un cimetière, sachant qu’il y a un site déjà déclassé à Pikine ouest et qui fait office de cimetière de cette localité, et qu’une seule extension règlerait le problème sur une superficie de 6 ha. Les membres de la plateforme pensent aussi que le cimetière mixte de Guédiawaye réglerait le problème dans la mesure où Pikine et Guédiawaye ont le même bloc de territorialité, avance le vice-coordonnateur. Les membres de la plateforme Développement durable de Mbao interpellent le président de la République qu’ils veulent se donner en chair à canon
4 membres de Urgences Panafricanistes arrêtés
De jeunes activistes ont mis à exécution leur menace de rebaptiser la place Faidherbe de Saint-Louis. Une manière de faire tomber un pan de la colonisation. Quatre jeunes membres de l’ONG Urgences Panafricanistes Sénégal ont effectué une descente hier sur la place avec des posters de Cheikh Ahmadou Bamba qu’ils ont collés sur la statue. Seulement, la police qui surveille les lieux a interpellé Cheikh Ousmane Diallo, Cheikh Tidiane Seck, Thierno Hamidou Baldé, Mouhamed Moustapha Dieng. Même si ses membres sont en garde à vue au commissariat de police de Saint-Louis, Urgences panafricanistes crie victoire. Désormais, indique l’Ong, la place est rebaptisée Cheikh Ahmadou Bamba en reconnaissance de son combat contre la colonisation. Ils préviennent que la jeunesse africaine n’acceptera pas que ses bourreaux d’hier deviennent ses héros d’aujourd’hui.
AIBD prêt à accueillir les vols internationaux
Le Sénégal est fin prêt pour accueillir les premiers vols internationaux après quatre mois de fermeture de ses aéroports. Le ministre des Transports Aériens et du Tourisme, Alioune Sarr, a annoncé que toutes les dispositions étaient prises à l’Aéroport International Blaise Diagne pour la réouverture des frontières aériennes le 15 juillet 2020. Alioune Sarr a instruit ses collaborateurs de procéder à une dernière inspection et de contrôle de l’AIBD, avant l’ouverture des frontières aériennes. A l’en croire, la mission consiste à s’assurer de la mise en œuvre effective par les différentes parties prenantes des dispositions du protocole sanitaire, pour limiter les risques de contamination et de propagation de la Covid-19.
Décès du célèbre transporteur Ndiaga Ndiaye
Une figure emblématique du secteur des transports routiers s’en est allée hier. Le célèbre transporteur dont les cars portent le nom, El hadji Ndiaga, est décédé hier à Dakar à l’âge de 89 ans. Avec sa disparition, témoigne le ministre des Transports Terrestres Me Oumar Youm, le Sénégal perd un pionnier et une référence, imbu des valeurs de citoyenneté, qui a œuvré, toute sa vie durant, au développement d’un transport responsable au service des populations. Le ministre s’incline avec respect devant sa mémoire et adresse, au nom du président de la République, ses condoléances émues à sa famille éplorée. El hadji Ndiaga Ndiaye sera inhumé ce samedi à Darou Mousty.
Zahra Iyane Thiam soutient Marième Faye Sall
La plateforme des femmes And Jéego présidée par la ministre de la Microfinance a été sensible aux propos du député Moustapha Cissé Lo contre Marième Faye Sall. Face à la presse hier, les femmes membres de ladite plateforme ont exprimé leur soutien à la Première dame. Par la voix de Monique Faye Thiam, par ailleurs présidente des femmes Catholiques de l’Afrique, elles soutiennent qu’elles ne peuvent passer sous silence toute violence, notamment verbale et de surcroît publique, exercée sur n’importe quelle femme. Elles apportent leur soutien à la Première dame Marième Faye Sall qui a fait l’objet d’attaques virulentes, selon Mme Thiandoum. Ainsi, le comité exécutif de la plateforme «And Jéego» condamne les propos malveillants dont Marième Faye Sall fait l’objet ces temps ci et l’encourage pour toutes les actions bienveillantes qu’elle mène au sein des familles et de toute la société. Pour les membres de la Plateforme, la Première dame est un modèle de femme sénégalaise, pieuse, dévouée à sa famille, à son prochain, attentionnée et qui ne prononce jamais de paroles blessantes à l’endroit de qui que ce soit.
Le rappel du ministre de l’Intérieur
Le ministre de l’Intérieur vient en appoint à son collègue de la Santé et de l’Action Sociale qui est apparemment éprouvé par les rappels au respect des mesures barrières. Dans un communiqué parvenu à «L’As», Aly Ngouille Ndiaye invite les populations au respect des mesures barrières. Le ministre de l’Intérieur demande aux Sénégalais de porter les masques dans les endroits et établissements recevant du public, de se laver les mains régulièrement, de respecter la distanciation physique et de limiter les rassemblements
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ESCALADE DE LA VIOLENCE À BAMAKO
La capitale malienne a connu vendredi sa journée la plus tendue depuis près d'un an, lors d'une nouvelle manifestation contre le président IBK, qui a dégénéré, avec au moins un mort, 20 blessés et des attaques d'édifices publics, dont le parlement
Bamako a connu vendredi sa journée la plus tendue depuis près d'un an, lors d'une nouvelle manifestation contre le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, qui a dégénéré, avec au moins un mort et 20 blessés et des attaques d'édifices publics, dont l'Assemblée nationale.
Il s'agissait de la troisième grande manifestation organisée en moins de deux mois par la coalition du Mouvement du 5 juin, formée de chefs religieux, d'hommes politiques et de la société civile, qui conteste le président Keïta, au pouvoir depuis 2013.
Cette contestation, emmenée par l'imam Mahmoud Dicko, réputé très influent, fait craindre aux partenaires du Mali une aggravation de l'instabilité d'un pays déjà confronté depuis 2012 à des attaques jihadistes, auxquelles se mêlent depuis cinq ans des violences intercommunautaires.D'autant plus que depuis 2015, le Burkina Faso et le Niger voisins sont en proie aux mêmes phénomènes.
"Nous avons enregistré 20 blessés (et) un mort à la morgue", a déclaré à l'AFP le Dr Yamadou Diallo, en service aux urgences de l'hôpital Gabriel Touré, dans la capitale.Le décès a été confirmé à l'AFP par un responsable de la Primature.
Après le rassemblement, des manifestants ont attaqué le siège l'Assemblée nationale.
"Plusieurs bureaux ont été saccagés, des documents détruits, des biens emportés", a déclaré à l'AFP un responsable de l'institution."les forces de l'ordre ont été obligées de tirer", a-t-il ajouté.
Les deux chaînes de la télévision publique malienne ORTM ne diffusaient plus vendredi après-midi, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les causes de cette interruption n'étaient pas connues dans l'immédiat, mais elle s'est produite après que des manifestants, à l'issue du rassemblement, se sont dirigés vers le siège de la radio et de la télévision publiques, dont ils ont occupé la cour, selon des journalistes de l'AFP.
D'autres protestataires bloquaient deux des trois ponts de la ville, ont constaté des journalistes de l'AFP.Des manifestants ont érigé des barricades sur un de ces ponts alors que des voitures étaient contraintes de dévier de la circulation, selon les mêmes sources.
Des incendies sporadiques se sont déclarés en différents endroits où des pneus ont été brûlés.
- "Désobéissance civile" -
Auparavant, des milliers de manifestants s'étaient retrouvés vendredi après-midi après la grande prière musulmane, deux jours après un discours du chef de l'Etat visant à désamorcer les tensions.
"Le président de la République a déçu dans son dernier discours", a déclaré à l'AFP Nouhoun Sarr, un responsable du mouvement de contestation."Nous ne voulons plus de ce régime", a de son côté affirmé une manifestante, Sy Kadiatou Sow.
"Tout le monde a parlé au président", a déclaré Issa Kaou Djim, un autre responsable de la contestation pendant la manifestation."Maintenant, on ne le considère plus comme président.Mais tout ce que nous allons faire se fera dans le cadre démocratique et républicain", a-il poursuivi.
Des responsables de la contestation ont par ailleurs réitéré vendredi leur appel à une désobéissance civile, dans un document en dix points dans lequel ils précisent les actions à mener.
Parmi celles-ci figurent le mot d'ordre de "ne plus payer aucune amende ou contravention pendant cette période" dont la durée n'a pas été précisée.
Le document mentionne aussi le blocage de l'entrée des services de l'Etat sauf ceux liés à la santé, l'occupation des carrefours et la mise en place de "brigades mobiles de communication pour le cas où internet serait coupé ou ralenti".
Le président Keïta a vainement tenté dans son discours mercredi soir un apaisement, en ouvrant la voie à un réexamen de l'inversion par la Cour constitutionnelle des résultats d'une trentaine de résultats des législatives de mars-avril, considérée comme déclencheur de l'actuelle crise politique.
M. Keïta a laissé entendre qu'une Cour nouvellement formée pourrait revenir sur cette décision, qui a profité à une dizaine de membres de sa majorité, à commencer par celui qui allait ensuite être élu à la présidence du Parlement.
Le Mouvement du 5 juin réclame la dissolution du Parlement, la formation d'un gouvernement de transition dont il désignerait le Premier ministre, ainsi que le remplacement des neuf membres de la Cour constitutionnelle, accusée de collusion avec le pouvoir.
LE RETOUR DES ÉLÉPHANTS
C'est une rencontre qui tient quasiment du miracle. Un garde du parc national de Niokolo-Koba a aperçu il y a quelques mois un éléphant. Les pachydermes avaient totalement disparu du parc depuis au moins dix ans, victimes du braconnage
Au Sénégal, nombreux sont ceux qui n'arrivent toujours pas à y croire. Pourtant, le lieutenant Liang Dhiedhiou, garde du parc, ne se lasse pas de raconter ce qui lui est arrivé le 19 janvier dernier. Il a vu un éléphant, photo à l'appui. Un animal qui n'avait plus été observé localement depuis au moins 10 ans. "C'était trop énorme, je me suis dit 'C'est ça un éléphant ?' .. Ça fait trop plaisir", glisse-t-il. Une brigade se consacre désormais à leur observation et à leur protection.
Les braconniers, un fléau pour le parc
Comment l'éléphant a-t-il pu quasiment disparaître du Niokolo-Koba, et comment ceux restés dans le parc ont-ils pu se cacher tant d'années sans être vus ? Avec son équipe de gardiens, le lieutenant Dhiedhiou sillonne le parc en permanence, à la recherche de braconniers. "C'est à cause d'eux que la faune a considérablement baissé", regrette le jeune homme. Grand comme certains départements français, le parc du Niokolo-Koba pourrait bientôt accueillir de nouveaux éléphants grâce à l'aide d'une association.
LE MANQUE D'INDÉPENDANCE DES COURS CONSTITUTIONNELLES EN AFRIQUE
La Cour constitutionnelle cristallise la contestation actuelle au Mali. Mais il n'y a pas que dans ce pays que cet organe est accusé de manque d'indépendance et d'accointance avec le pouvoir
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a ouvert la voie mercredi soir (08.07.20) à un réexamen d'une décision rendue par la Cour constitutionnelle sur les résultats des législatives et considérée comme un déclencheur de la crise politiques traversées par le pays.
Dans une allocution télévisée, il a évoqué ce qu'il a appelé un "remembrement" rapide de la Cour constitutionnelle, c'est-à-dire la nomination de nouveaux juges. Il a laissé entendre que la Cour nouvellement formée pourrait réexaminer la décision prise par cet organe après les législatives de mars-avril et invalidant une trentaine de résultats initialement proclamés.
En suspendant la délivrance des licences pour l'exercice de la profession de taximan, l’Etat renonce à des niches budgétaires importantes, favorise la corruption sur la route et proroge la vie de milliers de ‘’cercueils ambulants’’
Eprouvant ! Sur l’autoroute de l’Avenir, juste à la sortie du poste de péage, dans la zone de stationnement, plus d’une dizaine de véhicules sont parqués. Sagement assis à leurs places, les occupants attendent désespérément le retour des conducteurs. Parmi ces derniers, certains font le pied de grue devant l’élément de la gendarmerie. D’autres attendent tranquillement, à côté de leurs voitures, toutes marques confondues. Après une brève absence, notre chauffeur revient et supplie ses clients. ‘’S’il vous plait, si le gendarme vous interroge, dites-lui que je vous transporte gratuitement. Le reste, je vais m’en occuper’’, demande-t-il avec beaucoup de gentillesse.
L’horloge affiche presque 8 h. Certains passagers, l’air anxieux et pressé, commencent à protester à l’intérieur du véhicule. Depuis, plus de 30 minutes se sont écoulées. Aucun gendarme ne s’est pointé. C’est plutôt les conducteurs qui vont le rejoindre dans son office pour discuter, loin des yeux des curieux. Chemise blanche, jean bleu, le chauffeur Alioune Mané est resté à l’écart. Interrogé sur les raisons de son arrestation, il explique, un brin dépité : ‘’Il dit que c’est pour transport irrégulier. Or, moi, je n’ai même pas de personne à bord. Je viens de Mbour et me rendais au service des mines pour la mutation de la voiture. On m’arrête pour transport irrégulier sans aucune preuve.’’ Est-ce que vous faites effectivement du transport ou non ?, relance-t-on au chauffeur amer. D’abord, il commence par nier ; avant d’admettre l’évidence, sur notre instance : ‘’Oui, de temps en temps, je fais du transport. Je suis obligé de travailler pour nourrir ma famille. Mais là, je n’ai pas de client à bord. Vous pouvez aller regarder ma voiture.’’
Autour de lui, sont debout quelques individus refusant catégoriquement de se prononcer sur leur mésaventure. Alors, on décide de s’approcher du poste dans l’optique d’avoir la version de la gendarmerie sur les raisons de telles arrestations. Sur place, près de 10 chauffeurs font face à un l’agent pour marchander leur ‘’libération’’. Très volubile, ce dernier leur explique : ‘’Vous pensez que vous êtes plus intelligents que moi. Quand je vous regarde, dès que vous réagissez, je peux dire avec certitude si vous exercez du transport irrégulier ou non.’’ Pêle-mêle, il donne des leçons aux différents contrevenants. Des leçons de droit et des leçons de vie. A l’un d’eux, il déclare, avec plein d’humour : ‘’Vous voulez me faire croire que vous êtes un agent de santé ? Vous ne faites qu’aggraver votre cas. Vous devriez plutôt faire profil bas. En tant qu’agent de santé, votre vocation n’est pas de transporter des individus moyennant de l’argent.’’
Moment choisi pour lui poser la question suivante : que prévoit la loi, en cas de transport irrégulier ? D’un trait, il rétorque tout de go : ‘’Mis aux arrêts. Rebeuss. Plus une amende. Voilà ce que prévoit le texte.’’ Puis, il continue son long exposé devant des chauffeurs qui n’ont d’autre choix que d’acquiescer. Finalement, il entre dans le bureau où il va recevoir les contrevenants les uns après les autres. Furax, l’un d’eux confie à sa sortie : ‘’J’ai dû payer 6 000 F CFA. Ma journée est foutue. Personne ne peut travailler dans ce pays.’’
L’Etat, seul perdant
Communément appelés ‘’clandos’’ (dérivé de clandestin et utilisé pour désigner les véhicules particuliers exerçant le transport public de passagers sans autorisation, NDLR), ces véhicules vivent le même calvaire sur toutes les routes du Sénégal. Pourtant, ils n’ont pas du tout choisi d’être dans l’irrégularité. Du moins, nombre d’entre eux, dont l’infortuné M. Mané. ‘’Que l’on ne nous parle surtout pas d’irrégularité. Nous, nous voulons tout faire dans les règles de l’art. Mais c’est l’Etat qui refuse de délivrer des licences. Qu’est-ce qu’ils veulent ? Qu’on aille voler pour nourrir nos familles ? Je suis marié et père de 3 enfants. J’ai choisi de travailler. Ils n’ont qu’à nous mettre dans les conditions !’’, fulmine le jeune chauffeur qui vient d’acheter sa voiture à 4 205 000 F CFA, après avoir travaillé pendant des années au service de tierces personnes.
Ainsi, s’il existe des secteurs où les gens se cachent dans l’informel pour échapper à leurs devoirs vis-à-vis du fisc et de l’Etat, dans le transport, c’est plutôt la puissance publique qui refuserait de régulariser les supposés ‘’informels’’. Lesquels seraient prêts à tout pour être dans la légalité, en vue d’exercer librement leur profession et d’échapper à certaines formes de requête.
Chauffeur sur l’axe Rufisque - Dakar, Pape Birame ne cache pas non plus son amertume. L’homme a le sentiment que les autorités les laissent à leur sort. ‘’Ce que nous perdons avec cette situation, nous ne l’aurions pas perdu, si nous étions reconnus. Nous payons plus que ce que ceux-là que l’on considère comme étant aux normes. Et le pire, cela va directement dans les poches de certains individus. L’Etat n’en voit absolument rien’’, fulmine-t-il. Avant d’ajouter : ‘’La situation que nous vivons est très difficile. Nous sommes vraiment très fatigués. Non seulement, il y a les embouteillages, mais aussi, il y a les tracasseries. De plus, cela ne repose sur rien du tout. Ils vous voient comme ça et ils vous accusent automatiquement, sans aucune preuve, de faire du transport irrégulier. Parfois, on te retient là-bas pendant 40 minutes ou même 1 heure. Après, on vous laisse partir, moyennant 5 000 ou 2 000 F au minimum.’’
Très en colère, le bonhomme ne veut même pas entendre parler de ‘’clando’’. Selon lui, ceci est un terme péjoratif qui ne sied pas à leur réalité. ‘’Nous faisons du taxi collectif. C’est l’Etat qui refuse de prendre ses responsabilités, parce que simplement, il a peur du lobby des transporteurs. Quand même, l’Etat ne peut pas se courber comme ça devant des groupuscules de personnes. Et il a intérêt à régulariser les gens. Il a suffisamment perdu de l’argent’’.
Les ‘’clandos’’ dénoncent un lobbying des transporteurs
De l’avis de Pape Birame, cette forme de covoiturage devrait même être encouragée, car sans cela les coûts du transport seraient intenables pour le Sénégalais moyen. ‘’C’est une forme de solidarité entre le propriétaire du véhicule et les usagers. Certains ont leur véhicule, mais ne peuvent assurer le carburant tous les jours. Ils prennent 4 autres personnes pour se cotiser. Où est le problème ? L’Etat n’a qu’à régulariser la pratique’’, insiste-t-il.
Ainsi, le problème reste entier dans les grandes villes comme dans l’interurbain. Nonobstant l’interdiction, les ‘’clandos’’ continuent de circuler au vu et au su de tout le monde. Et l’Etat semble être le seul perdant, si l’on en croit notre interlocuteur. ‘’Tous les jours, chaque chauffeur est obligé de donner au minimum 1 000 F. Devant certains agents, il faut payer 5 000 F sans aucun reçu. Combien de ‘clandos’ roulent dans Dakar ? Combien il y en a dans les régions ? Il y a une niche importante pour l’Etat, mais il a peur des grands transporteurs qui lui font croire qu’assez de licences ont été délivrées’’.
En outre, suggère-t-il de revoir le système de paiement archaïque des contraventions. ‘’Moi, je pense qu’on peut mettre en place un système de paiement électronique. Cela permettrait de payer à l’endroit où on est attesté et de récupérer tout de suite nos pièces. Cela permettrait aussi de lutter contre la corruption, car beaucoup évitent d’être attestés. C’est des pertes de temps énormes pour récupérer lesdites pièces’’.
Aux transporteurs, l’Etat promet de mettre en fourrière les ‘’clandos’’
Pendant que les transporteurs irréguliers s’apitoient sur leur sort, les barons du secteur, eux, semblent applaudir. Joint par téléphone, Makhane Gomis de la CNTS s’exprime : ‘’La loi impose des conditions bien précises pour exercer le transport public de passagers. Le transport irrégulier a toujours été interdit, mais toléré dans les grandes agglomérations, pour renforcer le parc. Cela date du temps de Diouf et c’était limité à l’intérieur des communes. A partir des années 2000, le phénomène a commencé à prendre de l’ampleur, jusqu’à son explosion vers 2012. Maintenant, non seulement ils font entre départements, mais aussi entre régions.’’
En fait, pour exercer le métier, soutient M. Gomis, il faut non seulement être de nationalité sénégalaise, avoir un agrément délivré par le ministère en charge du Transport, il faut également que le véhicule soit affecté au transport public de personnes, sur la base d’une licence qui peut être urbaine ou interurbaine.
D’après le syndicaliste, dans la nouvelle loi d’orientation du secteur, l’Etat a pris des dispositions pour lutter contre le phénomène. Il informe : ‘’Pas plus tard qu’hier (avant-hier), nous avons été à Diamniadio pour discuter avec le ministre du projet de loi d’orientation et du décret d’application. Le premier point a porté sur la protection sociale du chauffeur. Ensuite, il y a la mise en fourrière de tout véhicule qui s’adonne au transport irrégulier. Désormais, la loi autorise les autorités à mettre en fourrière tout véhicule particulier effectuant le transport public de personnes sur l’étendue du territoire. Cela peut même aller jusqu’à la radiation du véhicule.’’
Une nouvelle qui risque d’en remettre une couche à la colère déjà grandissante des ‘’clandos’’. Mais pour Mbakhane Gomis, c’est nécessaire. A la question de savoir en quoi la présence de ces derniers les gênerait-il, il rétorque : ‘’D’abord, parce que c’est illégal. Ensuite, la personne qu’on transporte n’est même pas en sécurité, car le véhicule n’est pas habilité ; l’assurance ne le prend pas en charge, en cas de problème… Le véhicule particulier a une vocation bien particulière. Pas de faire entrer un client et de lui fixer un tarif.’’
Ainsi, il salue les nouvelles mesures et demande que le contrôle soit corsé. ‘’Il faut, souligne-t-il, une implication des acteurs. L’Etat pourrait collaborer avec nos régulateurs, par exemple. Comme on le fait avec l’abordage, c’est-à-dire la prise de clients sur un lieu non autorisé’’.
Une entrave à la liberté d’entreprendre
Sur l’axe Dakar - Rufisque, les particuliers qui s’adonnent à l’activité de transport font ainsi face à un rude contrôle, à trois niveaux principalement : sortie péage, rond-point EMG, rond-point Cité des Eaux. Malgré la forte demande en taxis, malgré les pénuries de véhicules à certaines heures pour rallier la capitale, l’Etat est accusé, par les candidats au métier de taximan, de s’assoir sur la délivrance des licences. Ce qui aurait pu lui permettre d’amasser des ressources non négligeables.
Pour certains spécialistes du droit, ceci n’est ni plus ni moins qu’une entrave à la liberté d’entreprendre. Maitre Mouhamadou Bassirou Baldé : ‘’Pour moi, c’est une violation de l’article 8 de la Constitution. Pour exploiter régulièrement, ces gens ont besoin de licences. Et l’absence de délivrance de ces documents les met dans une situation d’illégalité. Or, c’est la Constitution qui garantit la liberté d’entreprendre. Les services de l’Etat ont l’obligation de leur délivrer le titre dès que le demandeur remplit les conditions exigées.’’
En tout cas, sur le marché, la demande semble bien supérieure à l’offre, même si l’Etat estime le contraire pour justifier la non-délivrance. D’ailleurs, pour en avoir de plus amples informations, ‘’EnQuête’’ a sollicité, pendant 48 heures, les services d’Oumar Youm. Lesquels ont ignoré royalement cette sollicitation. Si ce n’est les allégations de réunion, c’est le téléphone qui sonne dans le vent.
Pour sa part, Maitre Massokhna Kane, tout en précisant ne pas maitriser les tenants et aboutissants du dossier, précise : ‘’C’est très grave, à mon avis, s’ils ont fait une demande et que l’autorité compétente a refusé de leur délivrer de licences. Et ça pose un problème au niveau de l’Etat. Je pense qu’il faut que les gens nous disent les raisons pour lesquelles les licences ne sont plus délivrées. C’est la moindre des choses.’’
Cela dit, le président de SOS Consommateurs suggère aux chauffeurs de se regrouper pour réclamer leur droit. ‘’S’ils sont 50, 100, peu importe, ils vont devenir des interlocuteurs valables et on va forcément les écouter. Je pense qu’ils pourraient rédiger une lettre et saisir officiellement l’autorité. Si elle ne répond pas au bout d’une certaine période, ce serait une décision implicite de rejet et serait susceptible d’être traduite en justice’’, requiert l’avocat.
Si l’on en croit Pape Birame, lui et ses camarades y pensent constamment. ‘’Nous allons mettre en place une association des conducteurs de taxis collectifs, qui va regrouper tous les acteurs établis entre Rufisque et Dakar, car nous n’en pouvons plus. Nous voulons juste être régularisés et qu’il y ait une formalisation du secteur’’, plaide-t-il.
98 NOUVEAUX CAS, DEUX DÉCÈS ET 142 GUÉRISONS ANNONCÉS VENDREDI
Ces nouvelles infections ont été détectées à partir de tests virologiques réalisés sur des échantillons prélevés sur 868 personnes, a précisé le docteur Mamadou Ndiaye, Directeur de la Prévention.
Dakar, 10 juil (APS) – Au total, 98 cas supplémentaires de contamination au Covid-19, deux nouveaux décès et 142 guérisons ont été rapportés vendredi par le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale.
Ces nouvelles infections ont été détectées à partir de tests virologiques réalisés sur des échantillons prélevés sur 868 personnes, a précisé le docteur Mamadou Ndiaye, Directeur de la Prévention.
S’exprimant lors du point quotidien sur la situation de l’épidémie, le docteur Ndiaye a précisé que 81 parmi les nouvelles contaminations étaient des cas contacts suivis par les services sanitaires, les 17 autres étant issues de la transmission communautaire.
Ces contaminations dont la source est inconnue ont été détectées dans la région de Dakar, précisément à Rufisque (3 cas), Mariste (2), Dakar Plateau (1), Liberté 6 (1), Ouakam (1), Mbao (1) Patte d’Oie (1), Zone A (1), Sangalkam (1), ainsi qu’à Diourbel (1), Touba (3) et Ziguinchor (1), a-t-il souligné.
Le Sénégal a officiellement déclaré 7 882 cas positifs de Covid-19 depuis le 2 mars, 5 311 guérisons et 145 décès.
Cela fait qu’à ce jour, 2 425 patients dont 38 cas graves sont sous traitement dans les différents centres de prise en charge de la maladie à travers le pays.