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4 juillet 2025
L'AIDE DE LA DISCORDE
La distribution des kits alimentaires d’un montant de 69 milliards de F Cfa aux populations les plus impactées par la maladie du nouveau coronavirus, a fini de révéler les insuffisances d’une gestion non concertée et unilatérale des programmes
La distribution des kits alimentaires d’un montant de 69 milliards de F Cfa aux populations les plus impactées par la maladie du nouveau coronavirus, a fini de révéler les insuffisances d’une gestion non concertée et unilatérale des programmes d’envergure nationale. De l’attribution des marchés au transport des vivres diligentés par le ministre Mansour Faye, en passant par le recensement des cibles via le Registre national unique (Rni), les doublons notés partout, les membres de groupes vulnérables (handicapés) oubliés en chemin, les corrections apportées sur le ciblage…un flou artistique a plombé les opérations de distribution des vivres. Au final, l’on notera un retard sur le deadline de la distribution des denrées, initialement programmée pour deux semaines mais toujours en vigueur jusqu’au 15 juillet, comme annoncé par le chef de l’Etat lors de son adresse à la nation du 29 juin. Etat des lieux !
Kits alimentaires : Des impairs dans la distribution
Lors de son adresse à la Nation, le lundi 29 juin dernier, le chef de l’Etat a indiqué que sur les 552 communes du pays, 438 ont terminé la distribution et que le reste des opérations est en cours dans 114 communes. Mieux, le président fera savoir que des quotas spécifiques seront alloués à d’autres catégories sociales professionnelles. Ainsi donc, initialement prévues pour une durée de 15 jours, les opérations de distribution des denrées alimentaires aux ménages vulnérables ne sont pas encore terminées, près de deux mois après, à cause des impairs notés.
Le président de la République, Macky Sall, annonce la fin de la distribution des denrées alimentaires aux familles vulnérables au plus tard le 15 juillet. L’opération de distribution qui ne devait durer que deux semaines a accusé, en fin de compte, un retard considérable. La cause, les impairs notés çà et là depuis le début du processus jusqu’à ce jour. En effet, lors de son adresse à la Nation, le Président a fait savoir que «des quotas spécifiques seront alloués aux chauffeurs du transport interurbain (14.000 kits), aux réfugiés (4 262 kits), aux titulaires de Cartes d’égalité de chance (54. 219 kits) et aux personnes omises du Programmes national de bourses de sécurité familiale (42. 650 kits)». Ce qui renseigne qu’il y avait beaucoup d’ayants-droit qui ont été oubliés dans la distribution des vivres. D’où d’ailleurs l’augmentation du nombre de ménages qui passe de 1 million à 1 million 100 mille ménages. Que dire du Registre national unique (Rnu) qui a montré ses failles ? A Ouakam, par exemple, le maire de la commune, Samba Bathily, avait fait savoir que : «nous avions donné mandat au sous-comité de ciblage de procéder au toilettage de ce Rnu pour éviter certaines difficultés. Parce que, naturellement lors de l’élaboration du Rnu, nous avons constaté que dans certaines concessions ou dans certaines familles, soit des doublons soit une présence assez de bénéficiaires ou de figurants.
Cette dynamique sera nettoyée dans les meilleurs délais». Le constat est quasiment le même dans presque toutes les communes où les doublons ou autres personnes décédés n’ont pas été éliminés du Rnu. Le chef de l’Etat informe par ailleurs qu’à la date du lundi 29 juin, sur les 552 communes du pays, 438 ont terminé la distribution; le reste des opérations est en cours dans 114 communes, soit un taux de réalisation de 79,34%.
L’une des raisons de ce retard reste les ruptures notées dans la livraison de certaines denrées comprises dans le kit, obligeant certains maires ou sous-préfets à bloquer la distribution. Sur ce point, le ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, Mansour Faye, avait reconnu, le 15 mai dernier, qu’il y avait une rupture des pâtes alimentaires. Quid de la disponibilité des camions donnés gratuitement par les opérateurs ? Ces derniers ont été réservés pour les courtes distances car l’opérateur n’est pas garant de toute perte ou détérioration de la marchandise. Toutefois, le ministère ne disposerait pas d’une lisibilité exacte du nombre de camions disponibles par jour. Il faut que les opérateurs voient, selon la disponibilité des camions, pour les mettre à la disposition du ministère. Ce qui ne permet pas la maitrise du calendrier de livraison.
Conséquence de tous ces dysfonctionnements : dans beaucoup de communes du pays, les «gorgorlus» sont toujours à la recherche de leurs kits alimentaires, s’ils ne sont tout simplement exclus du recensement souvent parallèle opéré dans les quartiers par des délégués de quartier et autres acteurs à motivations politiciennes.
A Dakar, la distribution des vivres a fini d’ailleurs par s’imposer auprès des populations comme une sorte d’éléphant blanc, tant ils sont quasiment introuvables, les bénéficiaires de ces kits alimentaires.
Par Babarcar TOURE
SUDFM, LA RADIO DES GENS QUI PARLENT AUX GENS
1er juillet 1994. Le lancement véritable, c’est-à-dire le démarrage de la diffusion des programmes a bien eu lieu le 1er juillet 1994 presque un an après l'octroi d'une fréquence et de la licence d'émettre
1er juillet 1994. Le lancement véritable, c’est-à-dire le démarrage de la diffusion des programmes a bien eu lieu le 1er juillet 1994 presque un an après l'octroi d'une fréquence et de la licence d'émettre. La dévaluation du Franc CFA était passée par là, bousculant nos prévisions. Amadou Makhtar Mbow ancien directeur général de l'Unesco, madame Viviane Wade épouse de Abdoulaye Wade et Jessica Mbow Sarr, mère de Samuel A. Sarr, ont "démarré l'antenne.
Pourquoi ces trois ? Me Wade et Samuel Sarr étaient alors en prison suite à l'assassinat du vice-président du Conseil Constitutionnel Babacar Seye dans laquelle ils avaient été cités, arrêtés et embastillés. Injustement ? Une façon de leur rendre cette justice qu’on leur avait refusée. Du moins, le croyions nous, à l'époque ! Pendant une bonne dizaine de jours nous avons coaché madame Wade pour le message en wolof que nous devions enregistrer pour le jour du démarrage de l'antenne. Quant à Amadou Makhtar Mbow, le choix porté sur sa personne coulait de source à nos yeux. Grand promoteur de la science, de l'éducation, de la culture, avocat d'un Nouvel Ordre Mondial de l'Information et de la Communication (Nomic), il avait quitté son poste suite aux manœuvres américaines, lâchés par son propre pays. Sud, né à la faveur de cette doctrine, se sentait l'obligation de rendre un hommage mérité à ce digne fils d'Afrique. La culture étant à l'esprit et à l'âme ce que la nourriture est au corps, l'ancrage de Sudfm dans la promotion de celle-ci, n'a jamais été prise en défaut. Elle s'est réaffirmée davantage avec l'avènement de la radio qui souffle ses 26 bougies cette semaine.
Abdoulaye Wade et ses compagnons d'infortune sortiront de prison à temps pour assister à l'inauguration officielle. Nous avions souhaité attendre leur élargissement pour l’inauguration officielle, histoire de défendre et d’illustrer le caractère résolument pluraliste de cette plateforme démocratique que nous avions lancée six mois plutôt, en juillet 1994.
12 janvier 1995. Inauguration “officielle “ de la première chaîne de radio privée sénégalaise diffusée sur la bande Fm. Une cérémonie populaire rehaussée par la présence de personnalités comme Monseigneur Hyacinthe le Cardinal Thiandoum, le Guide de la Tidianya Abdou Aziz Sy (Junior) alors porte-parole et futur Khalif général des Tidianes, le Grand Serigne de Dakar, Bassirou Diagne Marème Diop et tout ce que le Sénégal compte de leaders, de citoyens anonymes, de petites gens, toutes activités confondues ou sans activité.
Trois des quatre chefs d’État des pays membres de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal, (OMVS) sont présents à cette cérémonie qui démarre par une exposition des “produits” du groupe Sud, de ses différents titres de l’époque, retraçant son parcours atypique qui a cassé bien des codes et de monopole. Lansana Konté, président de la République de Guinée s’est désisté à la dernière minute parce qu’on lui avait soufflé que le responsable de la radio était un ami de Alpha Condé, son irréductible et farouche opposant. C’est la raison pour laquelle il ne s’est pas joint à ses homologues Alpha Oumar Konaré du Mali, Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya de Mauritanie et Abdou Diouf du Sénégal.
Une initiative tout à fait inédite, réalisée en partenariat avec l’Association des Artistes Plasticiens du Sénégal aura marqué les esprits. Viyé Diba, président de l’Association des Artistes Plasticiens, a sélectionné des œuvres de divers peintres pour tapisser l’immense hall et les murs du 5ème étage de l’immeuble Fahd abritant le siège de Sud Quotidien, promoteur et “hébergeur “de la radio Sudfm. Plus tard, Viyé Diba, ne cessera de sublimer le rôle de Sud dans la promotion de l’Art et des artistes, car en plus de ce qui se faisait dans nos différents supports, nous avions racheté, à prix coûtant, toutes les œuvres des différents artistes ayant participé à l’exposition le jour de la cérémonie d’inauguration de Sudfm.
La visite de l’expo et des studios terminée, alors que les invités regagnaient les tribunes pour les discours d’usage, voilà qu’entre deux portes, surgissent un trio de gais lurons, exhalant des effluves parfumées, mélange d’eau de vie, de tabac pour pipe, d’extraits de plantes herbacées (psychotropes). Joe Ramangelisa Samb alias Issa, alias Joe Ouakam, figure emblématique du pop’art, à la manière d’un Andy Warhol, devenue iconique, Djibril Diop Mambety, le dandy-bohème de Colobane à la camera baladeuse, préfiguration du Spike Lee de “Jungle fever”, orfèvre de la satire sociale et héritier de Yaadikone, le bandit de cœur qui prenait aux nantis pour combler les enfants démunis, Ibou Diouf, le poète du pinceau, l’enfant gâté, surdoué de l’Esthétique, filleul de Senghor et égérie de l’Ecole de Dakar.
La trilogie des petites gens de Mambety sous l’ombrelle de monstres sacrés qui n’en peuvent plus de disséquer et d’incarner la marginalité. Ce faisant, ils finiront par réinventer de grosses légendes urbaines, incarnées tant par leur praxis que par leur image projetée et durablement imprimées dans l’imaginaire de leurs contemporains. On comprend dès lors la réaction enjouée et un brin amusée du Président Abdou Diouf quand notre Joe Ouakam l’a accroché par l’une des manches de sa veste pour l’entretenir de questions culturelles et d’aménagement d’espaces dédiés aux Arts et à la Culture. Évidemment, les chefs d’État et leurs délégations ainsi que les invités, tous à l’arrêt observaient cette scène hugolienne fourmillant de personnages marqués par le romantisme et l’éclectisme de la nature humaine.
A la suite de cet échange Abdou Diouf contenant les interpellations sympathiquement irrévérencieuses de nos trublions se retourna pour demander à l’hôte du jour de prendre contact avec son secrétariat pour une audience à la présidence de la République. On put dès lors regagner les tribunes. En réalité le trio était plutôt un quatuor, puisque l’expédition c’est le cas de le dire, comptait une grande passionnée d’art, Madame Bintou Niang, épouse Cissé, du nom de l’architecte urbaniste, cinéaste, producteur et homme de culture, Nicolas Sawalo Cissé, auteur d’un film surla décharge de Mbeubeuss, mettant en scène un certain Ramangelisa. Encore une histoire de petites gens, passés maîtres dans l’art de la débrouille pour transformer les ordures en “or dur“.Encore une histoire de gamins des bidonvilles cornaqués par des grands Yadi (pour Yadikone, le miraculé!)rescapé d’une fratrie n’ayant pas survécu, abusivement comparé au Robin des bois (Robin Hood) de la forêt anglaise de Sherwood, héros fictif du moyen-âge anglais qui dépouillait les riches pour donner aux pauvres. Grand Yadi, ou Ndiaye Yadi pour ses proches, de son vrai nom Babacar Ndiaye, a lui bel et bien existé et a pris sa “retraite dans la localité de (campement) Nguekokh dans l’actuel département de Mbour. Un mémoire lui a été d’ailleurs consacré sur le thème du “banditisme social”. Bintou, collectionneure, galériste chevronnée, avait repéré en zone portuaire, un entrepôt pouvant accueillir ce qui va devenir l’espace Vema.
Le jour J, celui du rendez-vous avec Abdou Diouf à la présidence de la République fut mouvementé. Je devais “récupérer “Ibou Diouf au “Midi” une sorte de deuxième rédaction pour les légionnaires, de Sud qui comptaient dans leurs rangs de farouches amazones. On est en situation familière, c’est-à-dire, anxiogène avec cette sensation indéfinissable que peut éprouver quelqu’un largué au bord du précipice, “à l’insu de son plein gré”. Je crois, si ma mémoire ne me trompe, que c’est Ibou Diouf qui s’est pointé au Midi, en bras de chemise, dissertant sur “verticale “, point d’observation et d’élévation, axe de la création (sic). Un coup de téléphone du bureau me fit comprendre que Issa-Joe Ouakam nous donnait rendez-vous au Bilboquet, à quelques encablures entre son refuge et la Présidence de la République. Il nous y retrouvera après avoir fait jonction avec Djibril, comme il l’apostrophait avec une affectivité complice.
Celui-là non plus, n’était apparemment pas du matin et a dû réquisitionner une pirogue pour rallier Dakar et le centre-ville à partir de son île de Ngor résidentielle. La nuit a été longue et à verse pour des assoiffés de culture underground! Bintou, très bonne camarade, est restée distinguée et bienveillante.
Vous aurez compris que toutes ces péripéties ont avalé le temps et que l’heure de l’audience nous a trouvé en conciliabules, à hauteur de la maison militaire, face à la résidence du chef de l’État, marchant d’un pas de sénateur, indifférents à la ponctualité et à la rigueur de métronome du disciple de Senghor chez qui nous nous rendions. Apres avoir négocié à la porte, nous voici arpentant le sanctuaire de la République, gesticulant et devisant à la bonne franquette, gravissant les escaliers d’un pas instable. Comme s’ils s’étaient donné le mot, les fonctionnaires de la présidence étaient, qui à la fenêtre de leurs bureaux, qui dans les couloirs, désireux de ne rater aucun moment de notre équipée pittoresque et pour le moins inhabituelle en ces lieux solennels. Une espèce échappée d’une ménagerie ? Des troubadours amusant la galerie pour des étrennes de janvier ? Le spectacle était garanti, même si la présence de Bintou distillait quelque contenance à la troupe. Mais poursuivons. A peine l’huissier nous a-il introduits, que Djibril déploie ses bras comme pour implorer le ciel. En fait, c’était pour envelopper notre longiligne président qui jouant le jeu, a fait de même pour l’accolade de ces retrouvailles hors normes. Puisque y en a pour un, y en a pour trois. Binetou et moi nous nous en sommes tenus aux gestes–barrières de la distanciation protocolaire.
Conversation animée. Issa plus familier avec Diouf lance l’attaque. Fabienne Diouf partageait avec Joe Ouakam un espace de vie à la fois privée artistique, (pour Joe) et commercial pour la fille du président .Djibril suit et rappelle les promesses non tenues par le ministère de la Culture. Abdou Diouf, placide déroule. Vint le tour de Ibou et je dus voler à la rescousse de Bintou, remarquable de retenue afin qu’elle puisse exposer ses préoccupations au chef de l’État. Alors que l’on s’y attendait alors pas du tout, Issa se leva brusquement et alla se poster près de la fenêtre du bureau présidentiel. Il nous planta là sans que l’on sache pourquoi. Il boudait tout simplement. J’ai dû négocier son retour au salon du président qui lui a parlé avec bienveillance et douceur. C’est à cette occasion que le projet de Sandaga, centre culturel ouest africain et zone piétonne a été présenté au président Diouf, séduit par l’initiative. Des questions importantes dans le domaine du cinéma, de l’art, bref de la culture ont été abordées au cours de cette audience et des engagements pris. Un seul a été concrétisé. Joe s’était insurgé justement sur cette manie de nos gouvernants de ne pas traduire dans les faits les politiques annoncées. Cela était insupportable pour des créateurs et des entrepreneurs culturels connus et reconnus mondialement, sans que leur propre pays ne suive. La suite lui a donné raison.
CLIENTS ET AGENTS DES BANQUES GRANDEMENT TOUCHÉS PAR LE CORONAVIRUS
Plus dizaine de cas positifs à la CBAO, situation similaire à la Société générale, des agents en quarantaine à UBA, à la Banque atlantique ou ailleurs, les banques paient un lourd tribut à la pandémie de la Covid-19.
Plus dizaine de cas positifs à la CBAO, situation similaire à la Société générale, des agents en quarantaine à UBA, à la Banque atlantique ou ailleurs, les banques paient un lourd tribut à la pandémie de la Covid-19. Emedia.sn s’est rendu dans certaines institutions bancaires de la place pour constater le dispositif sur place et voir si le discours sur le respect des gestes barrières avait été bien assimilé, pratiqué, afin de préserver clients et agents.
La sensibilisation doit être amplifiée autour du respect de l’application des mesures de prévention dans leur entièreté. Car le message n’est toujours pas passé chez certains. La preuve ! Devant le siège de la BICIS située sur la Place de l’Indépendance, une file serrée de clients est observée. On est loin de la distanciation physique. A l’entrée de la Banque, une bouteille de gel antiseptique est mise en exergue. Mais, curieusement, aucune trace du thermoflash, pour la prise de température, fortement recommandée parmi la panoplie des gestes barrières.
Autre banque, autre manquement. Au siège de la CBAO sis sur la Place de l’indépendance de Dakar, les agents préposés à la sécurité sont bel et bien en place. Au nombre de deux, l’un fouille le contenu des sacs mais ne propose pas non seulement de gel antiseptique mais aussi ne brandit pas de thermoflash. Le second garde non plus.
Par contre, le constat est fait à l’intérieur de ces banques que la distanciation physique est l’une des règles les plus respectées. Un siège sépare chaque visiteur de l’autre. Le port de masque est également en vigueur.
Mais la surveillance est plus stricte et rigoureuse à la SGBS sise sur l’Avenue Roume. Un exemple ! Une dame contourne la file et se présente à l’agent de sécurité. Elle abaisse son masque pour demander des renseignements. Ce qu’elle ne fera pas deux fois. "Monsieur, je...". Elle ne termine pas sa phrase que l’ordre tombe tel un couperet : "Madame, remettez d’abord votre masque", lui assène le gardien. Ce que la dame s’empresse de faire avant de formuler sa demande. Elle sera invitée, ensuite, à rejoindre la file en attendant son tour.
Des marquages au sol, à l’aide de bandes rouges et blanches, contraint au respect de la distanciation physique même dans la file. Juste à l’entrée, après le passage devant le thermoflash puis l’appareil diffuseur de gel hydro-alcoolique incrusté au mur, le client pénètre dans la banque. Dans les salles d’attente, devant les guichets et autres services, un siège sur deux marqué au rouge, est éliminé, afin d’éviter les contacts.
LA RÉCLUSION CRIMINELLE POUR ALIOUNE FALL ET LA BANDE A PEUL BOU RAFET
Le verdict sur les affaires criminelles jugées les 24, 25 et 26 juin derniers est enfin tombé avec des peines diverses et très lourdes contre les accusés. La réclusion criminelle a été le maître-mot de la chambre criminelle.
Pape Alioune Fall et la bande à «Peul bou rafét» écopent de la réclusion criminelle à perpétuité alors que Moustapha Ndiaye du Pur se voit infliger par la Chambre criminelle de Tamba une peine de 15 ans de prison pour respectivement les meurtres de Binta Camara et de l’adjudant-major de la Gendarmerie, Tamsir Sané ainsi que du coup mortel fatal au jeune tailleur, Ibrahima Diop.
Le verdict sur les affaires criminelles jugées les 24, 25 et 26 juin derniers est enfin tombé avec des peines diverses et très lourdes contre les accusés. La réclusion criminelle a été le maître-mot de la chambre criminelle. Pour les affaires Binta Camara et du commandant de la brigade de Koumpentoum, feu Tamsir Sané, la chambre criminelle a suivi le réquisitoire de l’Avocat général en prononçant la réclusion criminelle à perpétuité contre les accusés.
Pour l’affaire Binta Camara, tuée par Pape Alioune Fall le 18 juillet 2019, le mis en cause a été déclaré coupable des faits à lui reprochés. Ainsi, les juges ont retenu contre lui la réclusion criminelle à perpétuité. Pour les dommages et préjudices, la cour a retenu le franc symbolique réclamé par les avocats de la partie civile. Pape Alioune Fall, 34 ans, va devoir passer le restant de ses jours en détention.
Pour le meurtre de l‘adjudantmajor Tamsir Sané, ex-commandant de la brigade de Koumpentoum, la même peine est prononcée contre la bande à Idrissa Sow alias «Peul bou rafét». Sow, Bà, Ka et Diao doivent payer une amende de 100 millions à la partie civile.
Moustapha Ndiaye, membre de la garde rapprochée du Pur, quant à lui, écope de 15 ans de prison pour le coup mortel porté au jeune tailleur, Ibrahima Diop, tué lors des affrontements entre éléments du Pur et jeunes de Bby, le 11 février 2019 en pleine campagne électorale
Sandaga rasé ce soir
Vendredi de tous les dangers au marché Sandaga. Alors que le Préfet avait donné un deadline aux commerçants, Alioune Badara Sambe est décidé à faire appliquer la loi en déguerpissant le marché en vue de sa réhabilitation. Visiblement déterminé à matérialiser le projet de réhabilitation du mythique marché créé en 1933, le ministre Abdou Karim Fofana et ses services ont décidé de passer à l’acte, ce soir à 22h. Autrement dit, s’ils ne prennent le soin de mettre leurs marchandises à l’abri, les commerçants verront les bulldozers les écraser. Car, l’Etat entend reconstruire le même modèle et ériger un centre commercial pour loger tous les commerçants. Mais en attendant, ils vont devoir se caser aux Champs des courses, le temps que le bâtiment soit refait.
32 jeunes interpellés par la police à Saint-Louis
Le phénomène de l’émigration clandestine est loin de s’estomper. Nonobstant la pandémie de la Covid-19, il y a toujours des candidats à l’émigration clandestine. Ces derniers n’hésitent pas à débourser une fortune pour braver les dures conditions de traversée de la mer. En croisade contre l’émigration clandestine, le commissaire de police de l’île, Mame Diarra Faye, multiplie les descentes. Celles-ci ont été fructueuses pour son équipe. Tout est parti de l’interpellation de deux individus dans le populeux quartier de Guet-Ndar. Exploitant une information, les limiers ont effectué une descente sur le terrain pour traquer les candidats. Ils ont interpellé, derrière l’école Cheikh Touré de GuetNdar, deux personnes qui tentaient d’acheminer un groupe de candidats à l’émigration vers l’îlot du quartier de Pikine où les attendait le cerveau de la bande. Le groupe de quatre personnes dont le cerveau et ses acolytes devait convoyer leurs clients vers une pirogue en haute mer pour rejoindre l’eldorado. Les investigations de la police permettront d’arrêter une trentaine de personnes. Les complices ont été arrêtés de même que le père du cerveau de la bande. Au total 32 candidats étaient sur le point de partir. Trois personnes ont été présentées au procureur et les 29 autres libérées. Si certains avaient remis de fortes sommes d’argent, d’autres avaient mis en gage des moutons.
Le meurtrier de Binta Camara condamné à la perpétuité
Me Ciré Clédor Ly est rouge de colère après le verdict de son client Pape Alioune Fall qui est condamné à la perpétuité par la chambre criminelle de Tambacounda. Ce dernier a été reconnu coupable de viol suivi de meurtre sur Binta Camara. Mais pour son conseil, on n’a pas rendu justice à Pape Alioune Fall.Il aurait compris et accepté la perpétuité, dit il, si son client était condamné pour ce qu’il a fait, c’est-à-dire avoir causé la mort d’une personne. Mais ce qui est inadmissible, à ses yeux, c’est qu’au cours de l’audience publique, aucune preuve n’a été apportée pour montrer qu’il a violé Binta Camara. Me Ciré Clédor Ly croit fortement qu’il y a eu manipulation des procès verbaux parce que Pape Alioune Fall est innocent du crime avilissant de viol alors qu’il est condamné pour cela. C’est cela qui choque l’avocat : la reconnaissance de sa culpabilité de viol là où le monde entier a pu voir qu’il n’y a pas un seul indice pouvant conduire au crime de viol. La robe noire met le verdict sur le compte de l’émotion. Il rappelle que l’émotion avait gagné le peuple etle peuple a été suivi par le tribunal alors qu’il ne dispose pas du dossier. Selon Me Ciré Clédor Ly, le tribunal a donné sa vérité qui reste une vérité judiciaire mais pas la vérité historique, que cela soit dans le cas de Pape Alioune Fall que du crime de Koumpentoum. Aussi at-il fait immédiatement appel parce que ce verdict ne doit pas passer. Il est convaincu qu’il ne sera pas confirmé. L’avocat pense que le juge d’appel verra si la peine à perpétuité devait être la seule à être appliquée à son client.
Les meurtriers du commandant aussi
Restons avec Me Ciré Clédor Ly, qui est également convaincu jusque dans sa tombe, que la bande à Idrissa Sow alias «Peul bou rafète» n’est pas coupable de l’assassinat de l’adjudant Tamsir Sané, chef de la brigade de Koumpentoum mort au cours d’une intervention, lors du braquage de la Poste. La chambre criminelle du tribunal de Grande instance de Tambacounda a condamné la bande à perpétuité. Pour l’avocat, il n’existe pas d’éléments de preuves scientifiquement démontrables qu’ils sont les assassins du gendarme. Et pire, se désole-t-il, on ne pouvait pas être dans un procès équitable parce que les accusés n’ont pas été en mesure de se faire défendre par des avocats, mais aussi de s’exprimer correctement sans violence. Le verdict est assorti d’une amende pécuniaire. Me Ciré Clédor Ly a également fait appel de ce verdict.
Me Malick Sall zappe le Sytjust et reçoit l’UNTJ
Le ministre de la Justice, Me Malick Sall, a passé en revue hier la situation qui prévaut dans le secteur de la justice avec l’Union Nationale des Travailleurs de la Justice (UNTJ), la deuxième organisation syndicale. La délégation de l’Untj était conduite par le secrétaire général Me Atab Goudiaby accompagné d’Abdoulaye Mboup, Ramatoulaye Niang et Me Tanor Diamé. Les deux parties ont échangé sur le fonctionnement régulier du service public de la justice, les conditions de vie des travailleurs et la gestion des carrières. Elles se sont largement accordées sur ces différents points et ont fait valoir une parfaite convergence de vues, d’après un communiqué conjoint reçu à «L’As». La même source indique que le garde des Sceaux a apporté toutes les informations et précisions nécessaires à la bonne compréhension des enjeux du moment dans le secteur de la Justice. Me Malick Sall a réitéré ses dispositions à instaurer un climat apaisé avec tous les partenaires sociaux. Atab Goudiaby et Cie comptent poursuivre en toute responsabilité leur engagement pour le service public de la Justice. Les deux parties vont se retrouver périodiquement dans le cadre d’un dialogue social fructueux et dans l’intérêt du secteur.
Le Secrétaire général du Sytjust en colère
Restons à l’audience que le ministre de la Justice a accordée à l’Union nationale des travailleurs de la Justice (UNTJ) pour dire qu’elle a mis le secrétaire général du Syndicat des Travailleurs de la Justice (Sytjust) dans tous ses états. Me El hadji Aya Boun Malick Diop fustige l’attitude du ministre Me Malick Sall qui reçoit une délégation de travailleurs de la Justice au moment où le Sytjust livre une âpre lutte. Citant Me Atab Goudiaby, Abdoulaye Mboup, Issa Camara, Ramatoulaye Niang, Tanor Diamé… tous membres du bureau exécutif national de l’UNTJ, il estime qu’il s’agit de l’aile dissidente du Sytjust qui n’a même pas encore de reconnaissance légale (récépissé). Il se désole que le ministre Malick Sall, au lieu de régler la crise de manière responsable, mise sur une division des travailleurs de la Justice.
5 agents de SEN’EAU chopent la Covid-19
Le virus est entré à Sen’Eau, infectant 5 agents de la société de distribution d’eau. Deux agents testeś positifs au coronavirus travaillent au siège de la société à Hann, deux autres sont en service à l’usine des eaux de Castors et un travaille à la Direction régionale de Rufisque. Aussitôt, ils ont été pris en charge par une équipe médicale et la liste des personnes contacts a été établie. Ces dernières sont mises en quarantaine et bénéficient d’un suivi médical. Les locaux sont désinfectés. Par cela, la Direction générale s’engage à mobiliser tous les moyens nécessaires pour préserver la santé des travailleurs et garantir des espaces de travail sains et participer activement à freiner la propagation de la Covid-19.
Le collectif de Gadaye reçu par Karim Fofana
Le ministre de l’Hygiène publique, du Logement et de l’Urbanisme Abdou Karim Fofana, a désamorcé provisoirement la bombe. Il a reçu mardi, chez lui, le collectif de Gadaye constitué de 253 membres. En effet, après un très long échange, le ministre Fofana s’est engagé à résoudre au plus vite et définitivement leur problème. D’après un communiqué parvenu à «L’As», ils renseignent que cette rencontre fait suite à un premier contact avec les plus hautes autorités qui ont réclamé le dossier de l’affaire Gadaye pour en avoir une idée claire. D’où la suspension du mouvement d’humeur du collectif pour permettre aux autorités de trouver une issue heureuse à cette situation qui dure depuis 07 ans. Les membres du collectif veulent que le promoteur Mbaye Fall leur restitue leurs parcelles.
Amadou Tidiane Talla
Pikine a abrité hier une cérémonie de remise d’exemplaires de Coran (97 mille au total) destinés à 32 400 daara répartis à travers le Sénégal. Il s’agit d’un don de l’Association turque Hayrat au Conseil supérieur des maîtres coraniques du Sénégal, suite au séjour de son président Amadou Tidiane Talla, par ailleurs ambassadeur itinérant et ancien député, au pays d’Erdogan. La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de Turquie au Sénégal, DrAhmet Kavas, qui a eu d’abord à magnifier les excellentes relations entre les deux pays avant d’appeler au renforcement de l’unité musulmane. L’ambassadeur itinérant Amadou Tidiane Talla, pour sa part, a vivement remercié l’association turque. Il réitère la volonté de l’Etat de concrétiser le projet de modernisation des daara et le retrait des enfants de la rue.
Mort subite dans un bus tata
Un agent municipal de Yeumbeul Sud, âgé de 51 ans, a piqué hier un malaise à bord d’un bus Aftu de la ligne 43, aux environs de 18 heures. Abdou Dione est aussitôt évacué au poste de santé de Khourounar où il a finalement rendu l’âme. Le médecin qui l’a consulté a conclu à une mort naturelle. Toutefois, une enquête est ouverte par la Police.
Mort subite à Pikine «Tally bou bess»
Ibrahima D a piqué une crise à bord de son véhicule avant de heurter un poteau électrique. Il est sorti du véhicule avant de s’affaler par terre. Les secours alertés l’ont trouvé décédé. Mais il ne présentait aucune blessure. Le corps sans vie du défunt a été déposé à l’hôpital Aristide le Dantec par les sapeurs-pompiers pour les besoins de l’autopsie, suite à une réquisition de la Police de Pikine en charge de l’enquête.
Ndiame Diop, nouveau directeur des opérations de la Banque mondiale…
C’est un compatriote qui dirige la Banque mondiale pour leBrunei, la Malaisie, les Philippines et la Thaïlande. Il s’agit de Ndiame Diop qui est depuis le 1er juillet au poste de directeur des opérations. Economiste de formation, il a la tâche de superviser les opérations de la Banque mondiale dans les quatre pays et de poursuivre le dialogue politique de l’institution avec le Gouvernement, la société civile, les universités, le secteur privé et d’autres partenaires. En fait, le programme de la Banque mondiale (GBM) en Malaisie, aux Philippines et en Thaïlande combine des analyses, des services de conseil et des opérations de prêts pour soutenir les programmes de développement des pays.
Habib Niang a perdu sa mère
La nouvelle coqueluche politique de la région de Thiès est en deuil. Le président du mouvement And Suxali Sénégal, Habib Niang, a perdu hier sa mère Aïssatou Kane, des suites d’une courte maladie. L’AS présente ses condoléances attristées à la famille éplorée.
KEEMTAAN GI - LA «BELLE» ET LA «BRUTE»
Ça nous change de l’environnement morbide du Covid-19. De la danse du ventre des alliés et transhumants qui veulent siéger à la table du Conseil des ministres et qui font des yeux doux au Chef à travers des contorsions chorégraphiques inimaginables et dignes des catins. Le Chef serait ainsi dans l’esprit d’un remaniement. Déjà ? De la réciprocité à ces vilains Toubabs qui nous considèrent toujours comme la misère du monde. Des accès de colère d’un « Pistolero », le seul à oser regarder le Chef dans le blanc des yeux et lui dire qu’il est dans l’erreur. il ne lui est redevable en rien. Ça nous change également d’un communiqué du Conseil des ministres qui nous parle de privation de vacances d’un gouvernement dont les ministres et le Chef ne pourront avoir les pieds dans l’eau à Biarritz. Déjà, son joujou volant est resté plus de trois mois cloué au sol, son pilote en chômage technique. A ce prix, la « belle » doit avoir de beaux restes ou receler des trésors insoupçonnés en mesure de rendre dingues bien de malheureux mecs. A moins que l’architecte n’ait plus de goût, lui qui a sorti de terre des merveilles. Lui que l’on dit assis sur des milliards et qui peut s’offrir les plus belles naïades. Pour des instants de bonheur souvent furtifs — surtout à plus de 60 ans — le jackpot à la « belle ». Un appartement et une boite de nuit. Cerise sur le gâteau, le tout niché sur la Corniche objet de tant de convoitises des politichiens et autres nouveaux riches. Faire une telle offre à une « belle », seule une « brute » qui ignore la valeur de l’argent peut le faire. Pas du genre à qui l’on dit : «Kula jox xaalis, doo ko yàq.» Bon, faut qu’on se calme ! Ce pays est en train de prendre une pente dangereuse avec des hommes qui n’ont plus l’art de la galanterie et des femmes pour le moins revêches. Et pan sur notre gueule ! Ça vous fait sourire ? Tchip !!!
KACCOOR BI
MINISTÈRE DE LA JUSTICE/L’UNTJ LA DILIGENCE DE ME MALICK SALL DECANTE LA SITUATION
Si le ministère de la Justice et l’Union nationale des travailleurs de la Justice sont tombés d’accord jusqu’à signer un communiqué conjoint, c’est parce que le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Me Malick Sall, a été diligent. Très sensible à la bonne marche de la Justice, Me Malick Sall a une fois de plus montré sa capacité d’écoute et sa disponibilité à l’égard des travailleurs de la Justice. En recevant hier l’Union Nationale des Travailleurs de la Justice (Untj), il a passé en revue la situation qui prévaut dans le secteur. Après un large tour d’horizon, et à l’issue de discussions franches autour des questions liées notamment au fonctionnement régulier du service public de la Justice, aux conditions de vie des travailleurs, à la gestion des carrières, les parties se sont largement accordées sur ces différents points et ont fait valoir une parfaite convergence de vues. Le Garde des Sceaux a apporté toutes les informations nécessaires à la bonne compréhension des enjeux du moment dans le secteur de la Justice. Me Malick Sall a encore réitéré ses bonnes dispositions à instaurer un climat apaisé avec tous les partenaires sociaux. De son côté, l’Untj s’est engagée à apporter les clarifications nécessaires à la base et à poursuivre en toute responsabilité son engagement pour le service public de la Justice. Les deux parties ont convenu de se retrouver périodiquement dans le cadre d’un dialogue social fructueux et dans l’intérêt du secteur. Tout est bien qui finit bien !
BRUTALITÉS POLICIÈRES À GRAND-DAKAR ATTENTION AUX EMEUTES !
Dans un certain temps, les éléments du poste de police de Grand-Dakar s’activent pour faire respecter le port des masques où ils font preuve souvent d’abus. Comme chaque jour, ils sillonnent les quartiers Zone A, Grand-Dakar, Niary-Tally et Bopp pour traquer d’éventuels contrevenants ou récalcitrants. Des opérations que « Le Témoin » quotidien salue à leur juste valeur puisqu’ elles ont pour but de faire appliquer les mesures barrières et le port de masque de protection contre le coronavirus. Malheureusement, les policiers de Grand-Dakar opèrent avec violences et brutalités. hier, à la Zone A, ils ont encore violenté de jeunes étudiants et autres bonhommes avant de les embarquer pour non port de masque alors qu’ils étaient devant leur domicile ou résidence universitaire. il est vrai que ces jeunes ont violé la loi. Mais n’était-il pas plus indiqué de confisquer leurs cartes d’identité afin de les obliger à venir payer la contravention au commissariat ? rien de tout cela ! Toujours est-il que ceux « payent » sur place sont libérés, tandis que les autres sont violentés, interpellés et jetés dans le panier à salade. Face à ces violentes et brutalités policières, certains jeunes avaient décidé d’investir la rue jusqu’à vouloir aller attaquer le poste de police de Grand-Dakar. heureusement, ils ont été raisonnés par des notables et chefs de quartier de proximité. En tout cas, le ministre de l’intérieur Aly Ngouille Ndiaye et le directeur général de la police Ousmane Sy doivent taper sur la table pour inviter les policiers de Grand-Dakar à la légalité. Sinon, ce genre de brutalités policières peut virer, un jour, à des émeutes. Certains quartiers de la banlieue de Paris et de New-York ont eu à connaitre ces situations ayant embrasé tout un pays. Conséquences : des vies emportées, des casquettes tombées et des dégâts matériels immesurables. Que Dieu nous en garde !
TAMBA LE MEURTRIER DE BINETA CAMARA PREND LA PERPETUITE
La Chambre criminelle de Tambacounda a condamné ce jeudi 2 juillet Pape Alioune Badara Fall décrit comme « le meurtrier de la jeune Bineta Camara » à une peine de prison à perpétuité pour meurtre. L’accusé a été jugé coupable pour avoir « volontairement » tué, le samedi 18 mai 2019, la fille du DG de l’Agence de développement local (Adl), Malal Camara. Et, il sera privé à vie de ses droits civiques. Le parquet de la ville du Sénégal oriental a été suivi dans ses réquisitoires. Le drame avait à l’époque suscité une vive émotion. L’assassinat a eu lieu au quartier Saré Guilèle. Pape. A. Fall, le présumé tueur de la demoiselle Binta Camara a été identifié et arrêté avec le portable de la victime qu’il détenait par devers lui à la maison mortuaire même. C’est grâce à la géolocalisation que les limiers l’ont repéré et identifié. Pape Alioune Badara Fall avait reconnu l’assassinat, mais refusait d’avouer le viol qu’il aurait commis.
MEURTRE COMMANDANT TAMSIR SANE LES ACCUSES PRENNENT LA PERPETUITE
Restons toujours à Tamba. Le verdict sur le meurtre du Commandant de la Brigade de gendarmerie de Koumpentoum, Tamsir Sané tué en juillet 2019, lors d’une intervention après un échange de coups de feu avec des malfaiteurs qui cambriolaient le bus de poste de la localité, est connu. Ce jeudi 2 juillet 2020, la Chambre criminelle du Tribunal de Grande instance (Tgi) de Tambacounda déclare les accusés Idrissaa Sow alias « Peul bou rafet », Kéroroko Ba, Doudou Ba dit Demba Sireye, Moussa Diallo et Sidy Diallo coupables d’association de malfaiteurs, de vol en réunion commis la nuit avec usage de véhicules, d’effraction, de port et usage d’armes et de violences ayant entraîné la mort et les condamne, après confusion de peines à la réclusion criminelle à perpétuité. Dans ce même registre, la Chambre déclare Pathé Ba coupable du délit de recel de malfaiteurs, Khoureyssi Diallo coupable de détention d’une arme de la 3e catégorie sans autorisation administrative et les condamne, chacun en ce qui le concerne une peine d’emprisonnement de six (6) mois avec sursis et à une amende ferme de cinquante mille (50 000) FcFA.
DECES DE LA TANTE DE HABIB NIANG
Habib Niang, président de “And Suxali Sénégal” est en deuil. il a perdu sa tante, Aissétou Kane, dans la matinée de ce jeudi 2 juillet 2020. Malgré la situation de la covid19, parents et amis ont accompagné la défunte au cimetière de Yoff ce jeudi en début de soirée. A la maison mortuaire, à Sicap Amitié 2 derrière l’hôpital Gaspard Camara, une foule importante a fait le déplacement. Mais les dignitaires religieux de la famille ont rapidement formulé des prières à l’endroit de la défunte pour libérer ensuite la foule à cause de la covid19. Un peu plus tôt, sur sa page Facebook, habib Niang écrivait des mots profonds à l’endroit de la disparue. « Le président du mouvement And Suxxali Sénégal ak habib Niang vient d’être endeuillé par le décès de sa tante qui l’a élevé. Une brave dame généreuse, gentille et pieuse qui était une seconde mère, une amie, une confidente, vient de nous quitter. Qu’Allah le tout-puissant lui accorde le repos éternel et le paradis céleste. repose en paix chère maman » écrit habib Niang. La rédaction du Témoin présente ses sincères condoléances au président du mouvement And Suxxali Sénégal et que le bon Dieu accueille la défunte au paradis.
LICI REW MI»
L’émission « Lici rew Mi » de la radio Top Fm reçoit, ce samedi 4 juillet 2020, Mme Antoinette Turpin, chargée de communication de Nittu Deugg Valeurs, et Mme Haby Diallo, responsable APr, Goudiry. Vous pouvez suivre l’émission sur la bande 97.8. Vous pouvez également participer à l’émission en composant directement le 88 626 81 81 ou Facebook top Fm Dakar97.8 L’émission, animée par Seydina Alioune GUEYE, est également disponible sur www.topfmda