Evoquée par le député libéral Toussaint Manga dans un message publié sur sa page Facebook, l’idée d’une alliance politique Pds-Pastef pour une opposition plus forte en vue des prochaines échéances électorales ne semble pas faire l’unanimité pour le moment. En effet, si du côté de la formation de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, cette proposition semble trouver un écho favorable chez certains responsables libéraux, ce n’est pas le cas chez les Patriotes d’Ousmane Sonko où on semble plutôt jouer la carte de la prudence.
Une alliance politique entre le Parti démocratique sénégalais et le Pastef d’Ousmane Sonko, c’est l’idée agitée par le député libéral Toussaint Manga. Dans un message publié sur sa page facebook, le secrétaire général de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl) estime que « le pôle politique qu’il faut créer pour une opposition plus forte, c’est le tandem Pds-Pastef. Cela ne changera en rien aux projets de société des deux partis en 2024. Il faut bien me lire ».
Du côté de la formation libérale, on semble plutôt séduit par cette proposition de l’ancien Secrétaire général du Mouvement des élèves et étudiants libéraux. « Docteur Toussaint Manga, je suis d’avis !! Je vous ai bien lu !! Niouniouy Diépi douniou Diépi wanté! Les Jaloux ne commentent pas ici », a réagi sa collègue Mame Diarra Fam. Abondant dans la même direction, l’ancien porte-parole Babacar Gaye estime qu’«à Ziguinchor et à Bignona les jalons de cette jonction sont posés depuis la Présidentielle de 2019. Reste maintenant autour de quelles valeurs et qui sera le porte étendard de cette coalition ?».
Même son de cloche chez Assane Ba, secrétaire national chargé de la mobilisation et de la propagande du Pds qui souligne au sujet de la construction qu’elle doit être « maintenant et aujourd’hui ». « A mon avis, Toussaint, il faut aller au-delà de Pds Pastef, notre parti à une bonne expérience électorale doublée d’une expertise réelle en matière de coalitions. Il faut avoir des objectifs clairs et tenir compte aussi des affinités que nous avons avec certains pôles politiques. Cette construction, c’est maintenant et aujourd’hui ».
Si du côté du Pds, on semble accueillir avec ouverture cette proposition d’alliance, tel n’est pas le cas chez les Patriotes. En effet, joint au téléphone par Sud quotidien hier, sur cette idée, El Hadji Malick Ndiaye a opté pour la carte de la prudence. Selon le secrétaire à la communication de Pastef, l’honorable député Toussaint Manga a seulement exprimé son avis sur une question que son parti n’a pas encore abordé dans ses instances. « L’honorable député Toussaint Manga a juste exprimé son avis sur une question sur laquelle notre parti ne s’est pas encore penché. A ce titre, je ne peux dire que je suis pour ou contre cette idée de pôle politique entre nos deux formations politiques. Toutefois, le moment venu, notre parti si besoin en est donnera sa position sur cette question. Mais, pour le moment, je ne peux rien dire à ce propos ».
C’est dire que, même si le ballon de sonde est lancé, les premiers pas d’une telle alliance restent encore à poser.
MACKY CEDE L’ASSIETTE FONCIERE DE TERME SUD A L’ARMEE
Tous les 15 ha de Terme Sud, sis à Ouakam, derrière le camp de l’Armée de l’air, appartiennent désormais aux Forces Armées.
Tous les 15 ha de Terme Sud, sis à Ouakam, derrière le camp de l’Armée de l’air, appartiennent désormais aux Forces Armées. Ainsi en a décidé le président de la République, Macky Sall. L’annonce a été faite hier, jeudi 8 octobre 2020, par le ministre des Forces Armées, Sidiki Kaba, qui était à la cérémonie d’ouverture de la 3e session des Cours d’Etat-major (2020-2021) tenue au camp militaire Général Mountaga Diallo de Bel-Air
«Le président de la République a donné toute l’assiette foncière de Terme Sud aux Armées. Il a annoncé au Chef d’Etat-major général des Armées, Général Birame Diop, sa volonté d’attribuer les 15 ha de Terme Sud entièrement à l’Armée», a dit hier, jeudi 8 octobre 2020, le ministre des Forces Armées, Sidiki Kaba. C’était lors de la cérémonie d’ouverture de la 3e session des Cours d’Etatmajor (2020-202) tenue au camp militaire Général Mountaga Diallo de Bel-Air. Mieux, ajoute-t-il Sidiki Kaba, «la Comico (Coopérative Militaire de Construction) qui se trouve sur 2 ha doit céder la place pour que l’Armée puisse l’utiliser et loger près de leur lieu de travail, les soldats, les mariés mais aussi tous ceux qui officient comme soldat du rang». Pour Sidiki Kaba, en agissant de la sorte, le Chef suprême des Armées «coupe court aux dires selon lesquels le déguerpissement est sous-tendu par une volonté de faire main basse sur cette partie de Terme Sud afin que des gradés de l’Armée puissent y loger, mais aussi d’autres autorités du régime».
DELOGEMENT MUSCLE DES 79 FAMILLES DE TERME SUD : «L’ARMEE A EU UNE POSTURE LEGALE»
Sidiki Kaba a réaffirmé, par ailleurs, la volonté du président de la République de soutenir les 79 familles d’anciens militaires déguerpies, en leur donnant 800 millions de F CFA. Le déguerpissement des familles de Terme Sud s’est fait dans les normes, selon le ministre. «Les terres en question appartiennent bien à la Comico. Ceux qui ont eu à le contester ont eu à recourir à la justice et toutes les procédures ont été menées devant le juge du fond ou les familles n’ont pas eu gain de cause, devant la Cour d’appel où elles ont perdu et la Cour suprême qui a rejeté leur recours. Cela signifie que le droit est du côté de la Comico».
Pour le ministre des Forces Armées, «qu’on en dise, l’Armée a eu une posture légale, républicaine et respectueuse du droit et de la loi dans cette affaire». Sidiki Kaba signale, en outre, que parmi les 79 familles concernées par le déguerpissement, 10 sont celles de militaires en activité. Ceux-là qui sont toujours en exercice, n’ont pas été inquiétés. Pour rappel, dans la journée du 30 septembre 2020, 79 familles de militaires retraités, qui occupaient des logements à Terme Sud, ont été sommées de quitter les lieux de force, suite à une décision judiciaire. Il s’en est suivi des affrontements entre les réfractaires et les Forces de l’ordre. Après avoir quitté ces logements où ils vécu pendant plusieurs décennies voire une quarantaine d’années pour certains, nombres de familles n’ont pu trouver de refuge. Elles ont continué à rester dehors, passer des nuits à la belle étoile ; ce qui a obligé le maire de Mermoz-Sacré-Cœur, Barthélémy Diaz, à les reloger au Centre socioculturel de sa commune.
LES JOURNAUX COMMENTENT L’ATTRIBUTION DE TERME-SUD À L’ARMÉE
Dakar, 9 oct (APS) - La presse quotidienne de ce vendredi s’est surtout appesantie sur la décision du chef de l’Etat, Macky Sall, d’octroyer à l’armée les 15 hectares de Terme-Sud, où d’anciens militaires et leurs familles ont été récemment été déguerpis, à la suite d’une décision de justice favorable à la coopération militaire de construction (COMICO).
Vox Populi informe que c’est le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, qui en a fait la révélation, jeudi, en présidant la cérémonie d’ouverture du +Cours d’Etat major, session 2020-2021+’’.
‘’Désormais, tout le titre foncier de Terme-Sud va revenir à l’armée. Une décision prise par le président de la République’’, a lancé M. Kaba.
‘’Macky, la surprise du chef’’, commente en une L’Observateur au sujet de cette décision du chef de l’Etat, qui a choisi ainsi de trancher un vieux conflit foncier qui opposait des militaires à la retraite à la COMICO.
Selon le journal, ‘’en restant dans son rôle de +Père de la Nation+, Macky Sall a renvoyé dos à dos toutes les parties qui convoitaient le site : la Comico, la coopération des habitants de Terme-Sud et la commune de Ouakam qui avait bouclé un projet de lotissement’’.
L’Observateur précise que ‘’le site sera affecté au Commandement pour l’érection d’un cantonnement (…)’’, mais ‘’surtout pour permettre aux armées d’avoir l’espace nécessaire pour la construction d’un état-major avec toutes les commodités’’.
L’octroi des 15 hectares de Terme-Sud à l’armée fait aussi la Une du Quotidien qui indique que ‘’même la Comico, qui se trouve sur 2 ha, doit céder la place pour que l’Armée puisse utiliser cet espace’’, selon Sidiki Kaba. D’après le journal, ce dernier a même confirmé le départ des militaires à la retraite qui vivaient sur le site.
‘’Les termes du déguerpissement’’, écrit Le Quotidien en manchette, qui souligne que d’après le ministre des Forces armées, ‘’aucune injustice n’a été commise dans cette affaire’’.
Dans l’As, le ministre des Forces armées estime que tout en rentrant dans le cadre de la montée en puissance des armées, cette décision du président de la République ‘’permet d’éclairer les citoyens’’.
Le Soleil, quant à lui, annonce que le chef de l’Etat a décidé d’octroyer 800 millions de francs CFA aux familles récemment déguerpies de Terme-Sud. Citant le ministre des Forces, le journal explique que ce geste du président Sall ‘’permettra à ces militaires retraités et leurs familles d’avoir accès aux logements’’.
Sur un tout autre aspect, le quotidien national informe que l’Etat sénégalais a décidé d’instituer des ‘’plafonds pour certaines dépenses’’. Le journal explique que l’une des innovations du projet de loi de finances initiatiale pour l’année 2021, d’un montant de 4589, 15 milliards, ‘’est l’institution de plafonds, par nature, pour l’ensemble des dépenses imputables sur les crédits transférés par l’Etat aux entités publiques autonomes, aux institutions de la République et aux services non personnalisés de l’administration’’.
Pour sa part, le quotidien L’As livre ‘’les secrets’’ de la ‘’hausse inattendue du budget 2021, en expliquant que le gouvernement ‘’envisage d’augmenter les recettes en instaurant de nouvelles mesures fiscales’’.
Le quotidien Enquête livre ‘’les enjeux’’ de ce qu’il qualifie de ‘’malaise profond’’ dans le cadre de l’affaire Souleymane Téliko, le président de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS). Le journal estime que ‘’malgré la sortie du premier président de la Cour suprême, il ne faut pas s’attendre à un armistice entre les magistrats progressistes qui se battent pour la libération de la justice et les conservateurs qui militent en faveur du statu quo’’.
Sud Quotidien évoque quant à lui l’éventualité d’une alliance électorale entre le Parti démocratique sénégalais et le PASTEF aux prochaines locales. Cette idée qui ‘’ne semble pas faire l’unanimité pour le moment’’ pourrait mettre en danger Benno Bokk Yaakaar, la coalition de la majorité présidentielle, avertit le journal.
Bien qu’étant presque éclipsé par les autres sujets, le match amical qui opposera ce vendredi les Lions au Maroc n’en a pas moins retenu l’attention de certains journaux. ‘’C’est la rentrée pour les Lions’’, lance Enquête, tandis que WalfQuotidien parle d’un ‘’casse-tête’’ pour le ‘’+onze+de départ’’ pour Aliou Cissé, le sélectionneur national.
EDOUARD MENDY BLESSÉ, DÉCLARE FORFAIT CONTRE LE MAROC
La Fédération sénégalaise de football (FSF) annonce le forfait du gardien de but des Lions Edouard Mendy pour la rencontre amicale contre le Maroc prévue ce vendredi
Dakar, 9 oct (APS) - La Fédération sénégalaise de football (FSF) annonce le forfait du gardien de but des Lions Edouard Mendy pour la rencontre amicale contre le Maroc prévue ce vendredi, suite à une blessure à la cuisse droite survenue lors de la séance d’entrainement du mercredi.
Le forfait du nouveau portier de Chelsea a été confirmé après un examen médical effectué à l’hôpital de Rabat (Maroc) où les Lions du Sénégal sont en regroupement depuis quelques jours en perspective de cette rencontre amicale contre leurs homologues de l’Atlas, a précisé la FSF dans un communiqué.
Edouard Mendy sera remplacé par le jeune gardien de but de l’équipe nationale des U20, Boubacar Fall, qui a rallié Rabat. Il était en regroupement avec les Espoirs sénégalais Toubab Dialao.
Boubacar Fall a remporté avec la sélection U20, le tournoi de la zone ouest A de la catégorie en décembre dernier à Conakry (Guinée).
Edouard Mendy, de son côté, a quitté le regroupement des Lions jeudi pour retourner dans son club (Chelsea) où il va subir des examens plus poussés, selon la Fédération sénégalaise de football.
Le Sénégal va rencontrer le Maroc vendredi en match amical international, avant d’affronter Mauritanie, le mardi, au stade Lat Dior de Thiès.
Mais qu’est ce qui est arrivé à ce pays ? Franchement, on a perdu toute capacité d’indignation. C’est assez ahurissant que plus de 72 heures après le scandaleux arrêté du préfet de Mbour, interdisant à notre ravissante soxna Aïda diallo de faire son Magal à Médinatoul salam, qu’il n’y ait personne à dénoncer cette flagrante injustice. Que dis- je ? Ce déni de justice ! Nous priver comme ça de ces petits bonheurs de la vie au moment où tout est morose dans ce pays parasité par les hommes politiques. soxna si au moins offre à boire, à manger et de quoi zieuter dans une belle ambiance de fête foraine. Aucune organisation de défense des droits de l’Homme ne l’a défendue. Aucune association de femmes si promptes à se ceindre les reins quand une des leurs est agressée. Aucune de nos chères féministes autoproclamées. Aucune personne pour dire à ce vilain préfet qu’il a outrepassé ses prérogatives ! Ah, si, si !!! Il parait que le président de l’Association des imams et arabisants de la cité sainte a protesté contre l’interdiction faite à soxna si de tenir son Magal à Touba. Il doit bien en vouloir aux autorités religieuses de l’avoir privé des contorsions foudroyantes de la belle veuve à Ngabou. Quelle canaille, ce mec ! Ngabou où la bonne dame faisait courir tous les misérables de ce pays sans compter de malheureux hommes qui ne voulaient pour rien rater au monde les belles chorégraphies de la « Cheikh ». Pourquoi interdire à la charmante, gracieuse, élégante, rayonnante et richissime veuve et autoriser à d’autres de faire leur Thiant de même nature ? Faut le dire, y a de l’abus dans l’arrêté de ce vilain préfet qui a privé les nombreux talibé de la soxna, dont nous du « Témoin », d’un savoureux spectacle. surtout que la belle veuve détient un art à nul autre pareil de nous apaiser avec ses déhanchements à faire damner un saint ! C’est déjà ça, la vraie valeur d’une soxna. Nous rendre la vie meilleure qu’elle ne parait… Même si c’est en rêve !
Kaccoor Bi
TERME SUD MACKY DÉLOGE LA COMICO POUR L’ARMÉE
La Coopérative Militaire de Construction (COMICO) ne pourra guère occuper l’assiette foncière de Terme sud qui vient de vivre le délogement dramatique de 79 familles militaires. Le chef de l’État, Macky sall, a décidé de donner toute l’assiette foncière de Terme sud aux Armées Me sidiki Kaba, le ministre des Forces armées qui présidait hier la cérémonie d’ouverture de la 3e session des cours d’Etat-major, 2020-2021, au camp militaire général Mountaga diallo de bel Air a fait la révélation. Le ministre des Forces Armées a précisé que le général de corps aérien birame diop, chef d’état-major général des Armées (Cemga) en a été informé. « Ce pour que les quinze hectares qui sont à Terme sud puissent revenir entièrement à l’Armée, explique la tutelle. Et même la COMICO qui se trouve sur deux hectares doit céder la place pour que l’Armée puisse utiliser cet espace, et ainsi loger près de leur lieu de travail les soldats, les mariés. Officiers comme soldats du rang vont bénéficier de ce logement pour qu’ils servent dans les meilleures conditions de travail. Cela a été une mesure importante qu’il faudrait souligner, et cela coupe court à tout le débat où il était suggéré, où il était dit qu’il y avait une volonté de faire main basse sur cette partie de Terme sud afin que les gradés et d’autres pontes du régime puissent y loger. Cela n’est plus possible. Le président a pris la décision la meilleure qui entre dans le cadre de la montée en puissance de notre Armée qui a besoin d’avoir un espace où elle aura la capacité de se déployer" a indiqué Me sidiki Kaba.
LES 800 MILLIONS DE FRS POUR LES DÉGUERPIS MILITAIRES CONFIRMÉS PAR ME KABA
Restons avec le ministre des Forces Armées qui a confirmé l’appui de 800 millions de Macky sall en faveur des déguerpis "pour qu’ils puissent trouver un toit ailleurs". L’information a été dévoilée par nos confrères de l’Observateur. des 79 familles, dix parmi elles dont les chefs sont des militaires en exercice, sont encore sur place, indique Me sidiki Kaba. Revenant sur la procédure, l’ex-ministre de la Justice signale : "dans le cadre de ce dossier, quoi qu’on en dise, l’Armée sénégalaise a eu une posture respectueuse du droit et de la loi. Et n’a pas fait justice pour elle-même et par elle-même. Justice lui a été rendue par des Tribunaux et des juridictions compétents du sénégal. Cela montre encore une fois que c’est le droit de la force que l’on a voulu mettre en avant qui n’a pas été utilisé. La procédure qui a eu lieu est une procédure qui s’est faite dans les règles de l’art. Lorsque vous disposez d’une décision de justice au sénégal, et que vous avez des difficultés pour pouvoir l’exécuter, vous devez la remettre à un huissier, ce qui a été fait. Et l’huissier lorsqu’il rencontre des difficultés, ce que prévoit la loi, c’est demander les forces de l’ordre pour pouvoir l’aider à exécuter une décision de justice surtout si elle a l’autorité de la force jugée. C’est ce qui s’est fait". BAC 2020
MAMADOU RACINE SY RÉCOMPENSE LES 6 BACHELIÈRES DE LA SÉRIE S1 DE PODOR
Les six bachelières de la série s1 du lycée El Hadj baba Ndiongue de Podor continuent de susciter l’admiration. de conditions modestes, elles ont pu obtenir brillamment avec la mention pour certaines le bas scientifique. Ce qui a ému pas mal de sénégalais. Parmi ceux-ci, un des plus illustres fils du Podor, le président Mamadou Racine sy. Ce dernier a tenu le week-end dernier à honorer ces braves 6 filles. Le président Mamadou Racine sy a convié les familles des filles et certains de ses sympathisants autour d’une petite cérémonie riches en émotion. Il a offert à chacune d’entre les bachelières une somme de 500.000 frs et un ordinateur portable. Ce qui fait un total de 6 ordinateurs et la somme de 3 millions de frs. En outre le patron du King Fahd hôtel a promis d’accompagner les 6 filles à tous les niveaux durant leur cursus universitaire. son geste, il l’inscrit dans la volonté de récompenser le brillant parcours de ces filles issues de modestes familles de Podor, mais surtout de créer de l’émulation chez les autres filles de Podor.
IMMIGRATION CLANDESTINE LA MARINE INTERCEPTE DEUX PIROGUES DE 186 MIGRANTS AU LARGE DE MBOUR
Même les images d’hécatombes de migrants sur les océans ne dissuadent les candidats à l’immigration clandestine. Hier encore, au large de Mbour, le patrouilleur Anambé de la Marine nationale a intercepté deux pirogues avec à leur bord 186 migrants dont des femmes et mineurs qui tentaient de se rendre en Espagne. « L’interception a eu lieu avec la participation d’une vedette de la Guarda civile espagnole dans le cadre du dispositif Frontex. La première pirogue dénommée El Hadj Ibou sakho transportait 56 personnes qui seraient toutes de nationalité sénégalaise. La seconde pirogue sans nationalité avait 130 personnes à bord. Certains migrants clandestins étaient de nationalité gambienne. Les deux embarcations et leurs passagers ont été déroutés vers la base navale Amiral Faye Gassama de dakar où ils ont été pris en charge par une équipe médicale de la Marine Nationale ainsi que les services de la Gendarmerie et de la Police. Les enquêtes pourront déterminer avec précision l’identité des migrants et des commanditaires, leur nationalité et leurs lieux de départ » selon un communiqué de la direction de l’information et des relations publiques des Armées (dirpa).
MAGAL DE TOUBA LA POLICE A ARRÊTÉ 558 PERSONNES…
C’est sous le thème « Magal ak Karangué » que la Police a géré le magal 2020. Un plan qui, selon le bureau des Relations publiques de la Police nationale, a permis de mobiliser 2093 policiers, 83 véhicules et 20 motos. Un dispositif qui a permis aux limiers de couvrir les zones de Touba, Mbacké et diourbel. Ils ont interpellé 558 personnes pour diverses infractions. Le Magal célébré dans un contexte particulier à cause de la maladie du coronavirus, les talibés ont été invités à respecter les mesures barrières surtout le port obligatoire du masque pour éviter la propagation du virus. Mais certains ont foulé au pied cette mesure, ce qui fait que 45 personnes ont été interpellées pour non port de masque. Les individus qui ont été arrêtés pour vérification d’identité sont les plus nombreux. Ils sont au nombre de 157 là où 32 personnes ont été arrêtées pour les infractions de détention, usage, offre et cession de chanvre indien. À cela s’ajoutent 39 personnes qui sont mis aux arrêts pour détention et usage de produits cellulosiques.
LIBERATION CONFIRMEE SOUMAÏLA CISSÉ EN ROUTE POUR BAMAKO
Soumaïla Cissé et sophie Pétronin sont arrivés à bamako hier vers 22h, heure locale. La travailleuse humanitaire et le chef de l’opposition malienne ont été libérés après respectivement quatre ans et six mois de captivité. Lors de l'arrivée de l'avion de l'armée malienne venant de Tessalit à bamako, la joie et le soulagement était immenses chez les proches des ex-otages. C'est la fin d'une attente interminable de plusieurs jours de suspense, de quatre années de calvaire pour la famille de l'humanitaire française et de plus de six mois d'angoisse pour les proches de soumaïla Cissé, le chef de file de l'opposition enlevé dans la région de Tombouctou alors qu'il était en campagne électorale. La libération de l’opposant et candidat malheureux à la présidentielle a été officialisée par la Présidence malienne, ce jeudi, 8 octobre 2020. « La Présidence de la République confirme la libération de M. soumaïla Cissé et Mme sophie Pétronin. Les ex-otages sont en route pour bamako », a tweeté la Présidence. La libération de l’homme politique malien soumaïla Cissé et de l’humanitaire française sophie Petronin a été quelque peu retardée, ce jeudi. Le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GsIM) a revu ses prétentions à la hausse. Au lieu de 100 prisonniers à libérer, c’est désormais 200 dont certains détenus dans d’autres pays de la sous région qui a été réclamée. Les deux otages étaient retenus à Tessalit, à 1400km de bamako, dans le Nord-est malien.
LICI REW MI »
L'émission « Lici Rew Mi » de la radio Top Fm reçoit, ce samedi 10 octobre, M. Pierre René Ayoumé, Président Moder, responsable APR dakar - Plateau. sujets du jour : Les élections locales à Dakar-Plateau et activités du Moder. Situation de l’Apr à dakar-Plateau et nomination de Jean -Paul dias entre autres. Vous pouvez suivre l'émission sur la bande 97.8. Vous pouvez également participer à l'émission en composant directement le 88 628 81 81 ou Facebook top fm dakar97.8 L’émission, animée par Seydina Alioune GUEYE, est également disponible sur www.topfmdakar.com. A ne pas rater
Fin de cabale pour le meurtrier de «Vieux Ndiol»
Babacar B, âgé de 19 ans, alias «Vieux Ndiol », habitant le quartier Ainoumady 01 de Yeumbeul Sud, présumé meurtrier du défunt El Hadji Mbaye tué lors d’une rixe, a été alpagué par les limiers du Commissariat de Yeumbeul. Le susnommé en cavale depuis son forfait s’est finalement présenté, après arrestation de sa mère qui s’était confondue dans ses appels, par ailleurs gardée à vue pour recel de malfaiteurs et complicité de délit de fuite. Nos sources nous signalent d’ailleurs que la Direction de la police technique et scientifique sera bientôt saisie pour une reconstitution des faits. Pour rappel dans cette affaire, la rixe mortelle s’est produite dans la nuit de vendredi à samedi dernier, à quelques jours du Magal de Touba. C’est à cause d’une banale histoire de portable que la bagarre a éclaté et le sieur El Hadji, impuissant face à 03 bourreaux, a été malmené par ses agresseurs dont un parmi eux lui a asséné des coups mortels de tesson de bouteille. Par la suite, l’un des assaillants du nom de Babacar B alias «Vieux Ndiol» a pris la fuite dans le souci de se rendre à Touba pour se faire une planque. Par la suite, certains de ses amis et sa mère ont eu à être alpagués. Une cavale de courte durée car le quidam, ayant eu vent de l’arrestation de sa mère, a alors décidé de se rendre et de passer aux aveux. Le présumé meurtrier Babacar B ainsi que ses complices dont sa mère Kh. S ne vont pas tarder à être déférés au parquet. Quant au défunt El Hadji, marchand ambulant de profession, il laisse derrière lui un enfant.
Aly Ngouille Ndiaye cuisiné
Alors que la polémique autour des inondations qui ont tenu en haleine le pays pendant des jours s’est à peine estompée, la mission parlementaire sur les inondations a harnaché son cheval . Hier, le Ministre de l’Intérieur, M. Aly Ngouille NDIAYE était à l’Assemblée Nationale pour répondre à la convocation des membres de la mission d’information parlementaire sur les inondations. D’autres ministres impliqués dans la gestion des inondations devraient également être cuisinés par les parlementaires qui veulent savoir comment les fonds dégagés par l’Etat pour une solution structurelles à ce problème ont été gérés par les autorités impliquées dans le plan décennal de lutte contre les inondations.
Baye Niass rejoint Sonko et son parti
Une bouffée d’oxygène dans ce contexte de polémique pour Ousmane Sonko. En effet, le leader de Pastef accueille dans son parti le ralliement de Baye Niass. Cet ingénieur géologue de conception option BTP et responsable APR dans le département de Foundiougne est venu hier de Passy pour officialiser sa décision de rejoindre le Pastef. Le nouveau Patriote est accompagné dans cette démarche par tous les mouvements de soutien à son action. Avant de lui souhaiter la bienvenue, Ousmane Sonko a tenu à rappeler que Baye Niass s’était fortement opposé à lui dans le passé, notamment sur la question du fer de la Falémé avant de constater, par lui-même, la véracité de ses interpellations.
Lutte conte l’immigration
Malgré le retour en force du phénomène Barça-Barsax, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) ne se décourage pas dans sa volonté de mettre en place des programmes pour promouvoir la migration régulière, avec un nouveau concept appelé migration circulaire. Dans cette optique, le projet Match, qui vise à faciliter la migration régulière de 210 jeunes talents africains du Sénégal et du Nigéria vers quatre pays de l’Union européenne (Ue), a été lancé hier. Financée par le Fonds européen Asile, Migration et Intégration (FAMI/AMIF) avec un budget de deux millions d’euros, cette phase pilote concerne l’Italie, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. Selon l’OIM, ce projet permettra aux bénéficiaires d’affiner et de perfectionner leurs compétences, de façon à accroître leur employabilité dans leur pays d’origine. Le programme prévu pour une durée de 36 mois vise également à répondre aux besoins du marché du travail de ces quatre Etats membres de l’Union européenne (UE), à travers le développement d’une voie migratoire légale, permettant à de jeunes migrants provenant du Nigeria et du Sénégal d’aller travailler pour une période d’un à deux ans dans des entreprises de ces quatre pays d’accueil.
Lutte contre l’immigration (Bis)
L’OIM indique également que les jeunes candidats sélectionnés se verront offrir des contrats à durée déterminée, suivant leurs profils de compétence adaptée aux besoins des entreprises participantes. Elle précise aussi que les secteurs d’embauche prioritaires identifiés sont les technologies de l’information et de la communication (IT) et la numérisation. Toutefois, souligne le chef de mission du bureau de l’OIM, Bakary Doumbia, le fait qu’une personne ne revienne pas dans son pays d’origine à la fin du projet ne fait pas de ce programme un échec. Le choix du Nigeria et du Sénégal se justifie, selon l’ambassadrice de l’Union européenne au Sénégal, Irène Mingasson, par la qualité des relations entre ces deux pays de l’Afrique de l’Ouest et l’UE.
Cathédrale de Saint-Louis
La promesse faite par le Président français Emmanuel Macron, lors de sa visite au Sénégal, de réfectionner la cathédrale de Saint-Louis (classée patrimoine mondial de l’Unesco), a été respectée. Le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, a remis hier à Mgr Ernest Sambou, évêque de la ville tricentenaire, les clés de la plus vieille église d’Afrique de l’Ouest. Par le biais de l’Agence Française de Développement (AFD), le gouvernement français a financé la restauration du lieu de culte dont les travaux ont été effectués par le groupe français Eiffage. Selon le ministre de la Culture Abdoulaye Diop, la restauration de la cathédrale de Saint-Louis, fermée au public depuis 2005 en raison de son état de délabrement, démontre à suffisance que le Sénégal est un pays de tolérance où cohabitent les différentes religions et croyances, un pays où chaque individu peut pratiquer sa religion comme il le souhaite. De son côté, Mgr Ernest Sambou s’est dit heureux de la restauration et de la réouverture de la cathédrale attendues depuis longtemps par les fidèles chrétiens. La cathédrale de Saint-Louis est la plus ancienne église de l’Afrique de l’Ouest. Elle a été ouverte aux fidèles, puis consacrée, le 4 novembre 1828, grâce à la mère Anne Marie Javouhey.
Sit-in devant la mairie de Guédiawaye
Le Collectif des Artistes et Acteurs Culturels de Guédiawaye va tenir mardi prochain un sitin devant la mairie de Guédiawaye, pour dénoncer la gestion du maire Aliou Sall en matière de culture qu’il juge abracadabrante, incohérente et hasardeuse. Dans un communiqué parvenu hier à «L’As», les membres du collectif réclament au frère du Président Macky Sall la lumière sur leurs subventions en 2017 et sur une somme de 16 millions Fcfa attribuée par le Conseil municipal aux activités culturelles, en 2018.
Sit-in devant la mairie de Guédiawaye (bis)
Selon le collectif, le 23 juin 2018, le maire Aliou Sall avait convié la presse et certains acteurs culturels à une conférence de presse pour lancer officiellement le Festival International de Guédiawaye «cultures et musiques ethniques» pour les 06 et 07 octobre 2018, mais l’évènement n’a toujours pas eu lieu et il n’existe pas d’informations qui font état de son annulation ou de son report. Pire, constate le collectif, depuis l’arrivée d’Aliou Sall à la tête de la municipalité, la culture ne fait pas partie des priorités de ce dernier. D’après le collectif, même s’il a mis en place un bureau chargé de la culture, ses nombreuses promesses pour faire de Guédiawaye une ville culturelle ne se sont jamais matérialisées.
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DÉCOLONISATIONS, DU SANG ET DES LARMES
Réalisé à partir d’images d’archives en grande partie inédites, ce film en résonance avec les débats actuels de la société, donnent la parole aux témoins, acteurs et victimes de cette page douloureuse de l'histoire de France ainsi qu’à leurs descendants
Réalisés à partir d’images d’archives en grande partie inédites et mises en couleur, ces deux films en résonance avec les débats les plus brûlants de notre société actuelle donnent la parole aux témoins, acteurs et victimes de cette page douloureuse de notre histoire ainsi qu’à leurs descendants. Trois générations qui des années après les faits sont les dépositaires d’une mémoire à vif et dont les récits constituent une histoire commune qui n’en finit pas de nous façonner et de faire débat.
« Décolonisations, du sang et des larmes » nous rappelle que désormais le dernier grand tabou de l’Histoire de France doit se raconter à plusieurs voix.
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ALPHA N'EST PLUS APTE A DIRIGER LA GUINEE
Principal opposant à Alpha Condé pour la présidentielle du 18 octobre, Cellou Dalein Diallo estime que le chef de l'État sortant devrait accepter de partir dignement à la retraite
Principal opposant à Alpha Condé pour la présidentielle du 18 octobre, Cellou Dalein Diallo estime que le chef de l'État sortant n’est plus apte à exercer sa fonction. "Il devrait accepter de partir dignement à la retraite", dit-il dans un entretien accordé à France 24 et RFI, depuis Macenta, en Guinée forestière, au sujet de celui qu'il accuse de "violer la Constitution" en briguant un troisième mandat.
Dans un entretien accordé à France 24 et RFI, Cellou Dalein Diallo, ancien Premier ministre et chef de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), dresse un sombre bilan des deux mandats d'Alpha Condé. Il accuse le chef de l’État guinéen de ne pas avoir tenu ses promesses sur le plan économique, d'avoir "fait reculer la démocratie" et d'avoir "divisé la Guinée". Par ailleurs, les manifestations dans le pays ont "toujours été réprimées dans le sang, son bilan est négatif", martèle-t-il.
Selon lui, le président sortant, âgé de 82 ans, est "fatigué" et n’est plus en état de présider le pays. Il l’invite donc à se retirer de la course à la présidentielle au lieu de "violer la Constitution" en briguant un troisième mandat, et à recevoir ainsi tous les honneurs dus à un ancien chef d’État. "Il n’a plus la capacité physique et intellectuelle d’exercer cette fonction", déclare l’opposant sur nos antennes. "La fonction présidentielle est trop exigeante. Il n’a pas la capacité physique d’aller rencontrer les populations, de présenter son bilan, de demander quelles sont leurs préoccupations... Je pense qu’il devrait accepter de partir dignement à la retraite".