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3 octobre 2025
DEREK CHAUVIN LIBERE
L'ancien policier Derek Chauvin, principal inculpé du meurtre de l'Afro-Américain George Floyd, a été remis mercredi en liberté contre le versement d'une caution d'un million de dollars
L'ancien policier Derek Chauvin, principal inculpé du meurtre de l'Afro-Américain George Floyd, a été remis mercredi en liberté contre le versement d'une caution d'un million de dollars dans l'attente de son procès, selon des documents judiciaires.
Détenu depuis la fin mai dans une prison de haute sécurité du Minnesota, l'ancien policier Derek Chauvin a été libéré mercredi 7 octobre en fin de matinée après le versement d'une caution d'un million de dollars, selon des documents judiciaires. Cette libération conditionnelle a été dénoncée par Ben Crump, l'avocat de la famille de George Floyd, estimant que c'était "un rappel douloureux (...) que justice est encore loin d'être faite".
En versant une caution d'un million de dollars, Derek Chauvin "a acheté sa liberté après avoir pris la vie de George Floyd pour 20 dollars", a-t-il ajouté sur Twitter. George Floyd, 46 ans, avait été accusé d'avoir utilisé un faux billet dans un magasin.
L'homme blanc de 44 ans devrait être jugé pour meurtre à partir du 8 mars 2021 avec trois de ses anciens collègues, accusés de complicité dans ce drame qui a déclenché la plus grande mobilisation antiraciste aux États-Unis depuis le mouvement des droits civiques dans les années 1960.
Le 25 mai, à Minneapolis, le policier avait été filmé agenouillé pendant plusieurs minutes sur le cou de George Floyd. Alors qu'il était allongé sur le ventre, les mains menottées dans le dos, George Floyd avait plusieurs fois imploré l'agent de desserrer son étreinte, assurant : "Je ne peux pas respirer."
Les images, diffusées en direct sur Internet, avaient suscité une onde de choc mondiale et des manifestations émaillées de violences dans tout le pays.
L'arrestation de Derek Chauvin, quatre jours plus tard, avait participé au retour du calme à Minneapolis, grande ville du nord des États-Unis, secouée par plusieurs nuits d'émeutes.
Derek Chauvin risque jusqu'à 40 ans de prison
Depuis la mort de George Floyd, les derniers mots de l'Afro-Américain ont été repris par des millions de personnes qui sont descendues dans les rues du pays pour réclamer des réformes de la police et la fin des inégalités raciales. La ville de Minneapolis, dirigée par un démocrate, a ainsi décidé de transformer sa police accusée d'être "structurellement raciste" pour créer un "nouveau modèle" de sécurité publique.
Le 11 septembre, Derek Chauvin avait comparu devant un juge avec ses coaccusés, Alexander Kueng, Thomas Lane et Tou Thao, qui ont eux été remis en liberté sous caution depuis plusieurs semaines. L'accusation avait indiqué fin août qu'elle comptait demander des peines exceptionnellement longues pour les ex-policiers, en raison de la "cruauté particulière" de leur acte et du statut "vulnérable" de la victime au moment des faits.
Les procureurs n'avaient pas précisé la durée des peines qu'ils comptaient requérir, mais la peine maximale pour meurtre est de 40 ans d'incarcération dans l'État du Minnesota. Les quatre hommes ont, pour leur part, demandé l'abandon des poursuites qui pèsent contre eux, plaidant avoir fait un usage raisonnable de la force face à un homme qui se débattait.
George Floyd est "probablement mort d'une surdose au fentanyl", a assuré l'avocat de Derek Chauvin dans des documents judiciaires. Ces arguments ont suscité la colère de la famille Floyd. "C'est de la folie", avait commenté son neveu Brandon Williams. "Il est mort à cause d'un genou sur son cou, c'est l'autopsie qui le dit", avait ajouté son frère Philonise Floyd avec émotion.
Les quatre accusés ont également demandé à être jugés séparément, en dehors de la ville et par des jurés anonymes, en raison selon eux des pressions suscitées par le mouvement de colère.
KEEMTAAN GI – AUDIENCE
A l’heure où l’économie nationale, à l’instar de celles du monde entier, est par terre, la polémique qui fait rage entre le beau-frère du président de la République, Mansour Faye, et son (du président bien sûr) plus farouche opposant actuel peut paraître surréaliste pour ne pas dire kafkaïenne. Alors que les entreprises ferment à la pelle avec leur cohortes de chômeurs, de ménages qui s’enfoncent davantage dans la précarité pour ne pas dire la misère, les inégalités qui s’accroissent face à la maladie et la mort, l’insécurité qui atteint des sommets, on pouvait bien nous épargner ce débat sur une audience qui remonte à…2013. Autant dire une éternité. Il ne fait guère de doute que Sonko a sollicité une audience pour plaider la cause de son mentor Tahibou Ndiaye. Il aurait dû le reconnaître et passer à autre chose. Au lieu de quoi, il a cru devoir nier l’évidence avec des termes que la morale réprouve qui plus est. Résultat : tout cela lui retombe en pleine figure aujourd’hui et Mansour Faye apparaît bien comme le gagnant de ce singulier duel qui passionne peu, finalement, les Sénégalais qui ont d’autres chats à fouetter en ces temps de crise où ils cherchent désespérément le diable histoire de lui tirer la queue ! S’il lui en reste encore de queue, le pauvre diable… Kaccoor Bi
BAC ET BFEM LES RESULTATS SATISFONT LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Le président de la République s’est dit satisfait hier des résultats du BAC et du BFEM de cette année. Il a fait cette déclaration lors du Conseil des ministres tenus ce mercredi. Le chef de l’Etat a ainsi salué l’engagement remarquable de la communauté éducative, particulièrement des enseignants, qui a permis de poursuivre les enseignements et apprentissages pour les élèves des classes d’examen durant la pandémie de la COVID - 19. Il a demandé au Gouvernement d’engager, sans délai, le processus d’orientation des nouveaux bacheliers dans les établissements d’enseignement supérieur. Abordant la question de la préparation de la rentrée officielle des classes et de la consolidation des performances de notre système éducatif, il a réitéré sa reconnaissance, son soutien et ses encouragements aux enseignants du Sénégal, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des Enseignant(e)s, ce 05 octobre. Le président de la République a, en outre, invité les ministres en charge de l’Education et de la Formation professionnelle à entamer la finalisation des préparatifs de la prochaine rentrée scolaire en impliquant toute la communauté éducative, notamment les partenaires sociaux.
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Restons avec le Conseil des ministres pour dire que le Chef de l’Etat a, par ailleurs, souligné la nécessité d’évaluer l’exécution intégrale des onze (11) décisions « consensuelles » de transformation du système d’enseignement supérieur et de recherche prises en août 2013. Il a également signalé l’urgence de veiller à : (i) l’actualisation de la carte scolaire par l’intégration de critères démographiques pertinents ; (ii) l’accélération de l’édification des centres de formation professionnelle prévus dans les départements. Il a par ailleurs invité les ministres concernés à développer le numérique à l’école, à l’université et à orienter 30 % des élèves issus du cycle fondamental vers le système professionnel, précisément dans les métiers du numérique.
LUTTE CONTRE LE CANCER
Le président de la République, au sujet de la protection sociale à travers l’accentuation de la lutte préventive contre le cancer, a invité le ministre de la Santé à soutenir le déploiement national de l’initiative « Octobre Rose ». Il a rappelé la nécessité de poursuivre la gratuité de la chimiothérapie pour ce qui concerne les cancers féminins et insisté sur la nécessité de veiller, dans le Plan d’investissement Santé 2020 - 2024, au renforcement significatif des équipements de dépistage des cancers et de radiothérapie. Il a, dans cet élan, demandé au Gouvernement d’accélérer la construction du Centre National d’Oncologie, à Diamniadio, en relation avec la coopération coréenne.
MODERNISATION DES SYSTEMES DE TRANSPORT
Le chef de l’Etat, au titre de la modernisation des systèmes de transport pour renforcer la sécurité des voyageurs, a invité le ministre des Transports terrestres à intensifier, dans le consensus avec les acteurs, la réalisation des programmes de renouvellement des véhicules actuels de transports urbains et interurbains de voyageurs et de fret. Il a aussi demandé le démarrage du transport ferroviaire sur l’axe Dakar-Tamba, à travers la remise en état des voies et la construction d’un terminal à conteneurs à Tambacounda. Le président de la République a, dans cette dynamique, demandé au ministre de l’Economie maritime d’asseoir avec le Secteur privé, une réflexion stratégique en vue du développement systématique de projets de transports maritimes et fluviaux intérieurs rentables, dans la sûreté et la sécurité. Il a, en même temps, indiqué l’impératif d’appliquer un schéma de gestion durable du nouveau Port de Foundioungne- Ndakhonga, ainsi que des infrastructures publiques déjà réceptionnées par l’Etat.
MENSUALITE DES PENSIONS
Le président Macky Sall a au titre du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, demandé aux Ministres concernés de finaliser la réflexion sur la modernisation du Système national de Retraite entamée lors de la dernière Conférence sociale de 2017. Il a, notamment, invité le Ministre du Travail à lui faire parvenir une évaluation de la « Mensualisation des Pensions ». Le Président a, aussi, invité le ministre de la Solidarité nationale, à finaliser le cadre juridique consensuel portant création d’un Registre National Unique (RNU), référence de ciblage des programmes et actions de protection sociale.
LE BUDGET 2021 ARRETE A 4589,15 MILLIARDS DE FCFA
On connait les contours chiffrés du budget 2021 du Sénégal. Il va se chiffrer à 4589,15 milliards de frs contre 4512,2 milliards de frs en 2020, soit une hausse de 8,9% en valeur relative. C’est le ministre du Budget et des Finances, Abdoulaye Daouda Diallo, qui a révélé hier en conseil des ministres les contours de la loi de finances 2021. Il a aussi évoqué l’exécution du budget 2020. Comme les autres années, ce budget 2021 intègre l’amortissement de la dette publique.
NECROLOGIE LE DEPUTE SEYDOU DIOUF A PERDU SA MERE
Le député de la mouvance présidentielle Seydou Diouf a perdu sa mère Adja Fatou Dieng dite Fleur. Le décès est survenu ce mardi à Rufisque à l’âge de 82 ans. Son unique fils, Seydou Diouf, par ailleurs président de la Fédération sénégalaise de Hand-Ball se trouvait en mission en France au moment de la survenue du triste événement. Il écourtera sa mission pour prendre le premier vol retour sur Dakar pour venir accompagner sa mère vers sa dernière demeure au cimetière de Dangou. Ce mercredi, une foule immense de Rufisquois de toutes les catégories sociales, mais aussi d’hommes politiques autant de la mouvance présidentielle que de l’opposition a tenu à être aux côtés du parlementaire. La maison mortuaire sise à l’entrée de ville a refusé du monde. Rufisque perd une grande dame. Enseignante, Adja Fatou Dieng « Fleur » a été de tous les combats politiques des indépendances et aussi dans la défense de la condition féminine à Rufisque. Elle est restée une véritable icône dans la vieille cité. Le Témoin présente au député Seydou Diouf ses condoléances les plus sincères et prie pour que Dieu accueille sa vénérée défunte mère au paradis.
APRES 40 ANS DE PRESENCE AU PORT MACKY SALL A-T-IL FAIT EXPULSER TRANSSENE ?
Après 40 ans de présence au Boulevard de l’Arsenal sis Port de Dakar, la société Transit Sénégal (Transséne) de feu Pape Mar Diop a été déguerpie et rasée. En lieu et place, une caserne des sapeurs-pompiers sera construite. Pour actionner les bulldozers, certaines autorités ont fait savoir au Dg de Transséne, Abdou Diop, qui n’est autre que le fils héritier du défunt que c’est le président de la République Macky Sall qui aurait jeté son dévolu sur l’emplacement. Vrai ou faux, nous n’en savons rien ! Ce qu’on sait en revanche, c’est que pour tout ce qui est sale besogne, on se défausse sur lui pour pouvoir accélérer le processus du mal. Le résultat, en tout cas, est là : l’un des fleurons de la manutention et du transit au Sénégal, la « Transsene » créée en 1970, n’existe plus. Elle a été réduite en morceaux sans qu’on l’ait aidée à se reloger ailleurs. Pour rappel, dans les années 70- 80, Transsene était l’une des rares sociétés sénégalaises de transit aux cotés des filiales françaises comme Socopao, Ismeet-Graf, Usima (devenue Bolloré) et Vasquez Espinoza. Aujourd’hui, Transséne a disparu pour de bon ! Il est vrai que Transsene de feu Pape Mar Diop n’a jamais été propriétaire légitime des lieux qu’elle occupait. Un bail pour une période de 30 ans, prorogée une fois pour 20 ans, la liait à l’Etat. A l’expiration des 50 ans, Transsene aurait pu demander le renouvellement. Malheureusement, c’est à quelque 5 ans de l’échéance que la bâtisse à l’enseigne « Transséne » a été vidée et démolie. Certes depuis la disparition du père fondateur Pape Mar Diop, Transséne était presque en faillite voire au bord de la liquidation. Mais n’eut été le déguerpissement, les héritiers Diop allaient chercher un repreneur pour prolonger la belle aventure entrepreneuriale de la famille.
HOPITAL LE DANTEC CAMPUS DES RATS ET DES SOURIS
Quoi qu’on puisse reprocher à l’hôpital Le Dantec, force est reconnaitre ses excellentes qualités de soins. Et son nombre important de professeurs-chirurgiens et médecins de renommée. On constate également que la sécurité des lieux est impeccable puisque les vigiles veillent jour et nuit au grain. Le seul reproche qu’on peut faire à l’établissement, c’est que l’hôpital Le Dantec est infesté de rats et de souris qui sèment la terreur et la panique. Et les nombreux accompagnants squattant les jardins publics n’arrivent plus à fermer l’œil à cause de ces rongeurs nocturnes. Une peur qui vient s’ajouter à leur stress lié aux parents malades et hospitalisés. En tout cas, l’hôpital Le Dantec est devenu le campus voire la capitale des rats et souris qui y organisent impunément et nuitamment des… séminaires, des webinaires ou des…sourinaires ! Il est temps que le directeur de l’hôpital mène des opérations de dératisation pour venir à bout de ces « agents» des égouts et des trous…
La Marine intercepte 183 candidats à l’émigration
Une patrouille de la Marine Nationale a brisé le rêve de plus d’une centaine de candidats à l’émigration. Leur rêve de rejoindre l’eldorado par la mer s’est transformé en cauchemar. Deux pirogues artisanales qui avaient à leur bord 183 candidats à l’émigration ont été interceptées dans la nuit du mardi au mercredi par la Marine nationale. Les candidats et les membres d’équipage sont mis aux arrêts et conduits à la police de Mbour pour les besoins de l’enquête.
Cheikh Diop de la Cnts/Fc se défoule sur le ministre du Travail
S’il veut la paix sociale, le ministre du Travail, du Dialogue Social et des Relations avec les institutions va devoir revoir ses rapports avec les responsables des centrales syndicales qui ne sont pas du tout contents de sa gestion. Dans un entretien accordé à nos confrères de Dakaractu, le secrétaire général de la CNTS/Fc Cheikh Diop appelle le ministre Samba Sy à une gouvernance juste et équitable. Il révèle que sa centrale est marginalisée par Samba Sy. Pour preuve, dit-il, à chaque fois qu’ils écrivent au ministre du Travail, ce dernier ne répond pas à leur correspondance. A l’en croire, la Cnts/Fc a adressé un mémorandum à la tutelle en l’invitant à des échanges pour une meilleure gestion des relations professionnelles, mais le ministre a ignoré le document. A cela s’ajoute, selon Cheikh Diop, la privation aux centrales de leurs droits, notamment la subvention du 1er mai depuis maintenant deux ans. La CNTS/FC doit recevoir chaque année plus de 05 millions, mais aucun franc n’a été viré dans ses comptes depuis 2019.Idem pour l’année 2020.
Le cri du cœur des populations de Goudiry
Goudiry, un des départements de la région de Tambacounda, réclame plus d’infrastructures de base. Les populations déplorent l’absence de banque sur l’étendue du département, l’absence de camp de sapeurs-pompiers et de marché moderne. D’après pressafrik qui donne l’information, les habitants de ce département fustigent l’enclavement de leur département malgré les promesses de l’Etat. Il y était attendu le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Mais les populations déplorent le fait qu’ils soient confinés dans leur localité à cause des fortes pluies, mais surtout de l’absence de pistes praticables. À part la route Nationale n°1, aucune route n’est bitumée. Les infrastructures de base n’existent pas, selon leur porte-parole Madany Ndiaye. M. Ndiaye a invité l’Etat à travers ses programmes comme PUDC et le PUMA à agir rapidement pour sortir de l’ornière leur localité.
L’Anrac dans la lutte contre le vol de bétail
L’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (Anrac) a ouvert une nouvelle ère dans ses actions en investissant dans le phénomène du vol de bétail qui continue de prendre des proportions inquiétantes dans le Balantacounda (région de Sédhiou). C’est à cause de ces chiffres qui font froid dans le dos avec plus de 1 000 bêtes volées pour la seule année 2019, que l’ANRAC s’est joint à la lutte contre le vol de bétail aux côtés des populations, des autorités administratives et des forces de défense et de sécurité de la région. C’est à cet effet qu’un atelier d’échanges sur le mécanisme de lutte contre le vol de bétail, du dialogue et de coopération transfrontalière s’est tenu hier, à la Préfecture de Goudomp sur initiative de cette l’Anrac. Le Directeur général, Ansou Sané a confié à Igfm que l’agence va apporter son expertise dans les stratégies de lutte existantes pour réduire l’ampleur du vol de bétail dans cette contrée du Balantacounda, notamment le long de la frontière avec la Guinée Bissau. Le Préfet de Goudomp, Bara Wilane, confirme que le département de Goudomp est le plus touché par le phénomène du vol de bétail par des hommes armés.
Modernisation des systèmes de transport
Le remplacement des véhicules de types «7 places» par des minibus s’inscrit dans le cadre du programme de modernisation des systèmes de transport pour renforcer la sécurité des voyageurs. En réunion de conseil des ministres hier, le Président Macky Sall a demandé au ministre des Transports Terrestres, Me Oumar Youm d’intensifier, dans le consensus avec les acteurs, la réalisation des programmes de renouvellement des véhicules actuels de transports urbains et interurbains de voyageurs et de fret. Dans le même sillage, invite a été faite à Me Youm d’accélérer la remise en état des voies ferrées et la construction d’un terminal à conteneurs à Tambacounda afin de relancer le transport ferroviaire sur l’axe Dakar-Tamba.
Modernisation du système national de retraite
Ne quittons pas la réunion hebdomadaire du conseil des ministres sans signaler qu’au titre du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, le chef de l’Etat a demandé aux ministres concernés de finaliser la réflexion sur la modernisation du système national de retraite entamée lors de la dernière conférence sociale de 2017. Il a notamment invité le ministre du Travail à lui faire parvenir une évaluation de la «mensualisation des pensions».
Le Forum Civil dénonce une justice aux ordres
Le Forum civil est loin d’être satisfait du système judiciaire du Sénégal. Dans une déclaration parvenue à «L’As» la section de Transparency International au Sénégal réclame les réformes du secteur de la justice. Réagissant à la sortie du premier président de la Cour Suprême, Coulibaly, le Forum Civil estime «qu’objectivement, il ne s’agit pas de constater les “attaques” contre la justice, mais plutôt de mettre en œuvre les réformes arrivées à maturation pour une Justice indépendante et crédible». Birahime Seck déplore le fait que «la justice ait cessé d’être, juste, un enjeu politique». Dans la perception des Sénégalais, ajoute le Forum Civil, «elle est devenue un objet politicien au profit d’un groupe ou d’un clan, ce qui est dommageable à la transparence et à la promotion de la démocratie». Le Forum civil pense qu’il est devenu une nécessité de moderniser la justice. Birahime Seck est d’avis que le rapport du Comité de Concertation sur la modernisation de la Justice est assurément une bonne base pour apporter les réformes nécessaires au statut des magistrats, au Conseil supérieur de la magistrature et à la carte judiciaire du Sénégal. A ce niveau, dit-il, la Cour suprême a un rôle éminent à jouer au service de l’intérêt général.
Effondrement de la partie gravitaire de la station de Cambérène
En plus de la pénurie d’eau, les populations de Dakar, Pikine et de Guédiawaye vont devoir faire face à des difficultés d’évacuation d’eaux usées. Car l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (Onas) informe que la partie gravitaire du refoulement de la station s’est effondrée hier dans l’après-midi sur les deux voies de Cambérène. Cette situation, qui va sans doute impacter tout le bassin de la station de Cambérène (les quartiers de Guédiawaye, Pikine, Dakar etc.), selon l’Onas, va nécessiter l’arrêt momentané des stations de pompage et de l’usine de Cambérène pour procéder à la réparation. Mais l’Onas rassure que toutes les dispositions d’urgence ont été prises pour le rétablissement de la conduite pour la continuité du service.
Le Directeur des Droits Humains entre dans la danse
L’audition du président de l’Union des magistrats du Sénégal(UMS) par l’Inspection Générale de l’Administration de la Justice (Igag) a pris des proportions insoupçonnées. Alors que les magistrats et le ministre de la Justice se livrent à un bras de fer, le premier président de la Cour Suprême s’en mêle. Mieux, le directeur des Droits Humains du ministère de la Justice va en rajouter une couche. Mbaye Diop va entrer dans la danse à l’occasion d’un point de presse qu’il va tenir vendredi prochain. Sans doute va-t-il souffler sur les braises et envenimer la situation. C’est dire que l’affaire est loin de connaître son épilogue parce que les magistrats ne comptent pas se laisser marcher dessus.
Application du code de l’Environnement
Le chef de l’Etat tient à l’application du code l’environnement. En conseil des ministres hier, il a demandé au ministre de l’Environnement, en relation avec les ministres en charge de l’Industrie et des Mines, de faire observer par les entreprises les dispositions pertinentes du code de l’Environnement, en particulier celles relatives à la police de l’eau, au traitement des déchets industriels et au respect des normes en matière de pollution de l’air. Sur un autre registre, le Président Macky Sall a invité le ministre de la Solidarité nationale à finaliser le cadre juridique consensuel portant création d’un registre national unique (RNU), référence de ciblage des programmes et actions de protection sociale.
Encore deux Chinois arrêtés à l’AIBD avec de l’ivoire de baleine protégée
Dans la nuit du 04 au 05 Octobre 2020, les fins limiers de la Cellule Aéroportuaire Anti Trafic (CAAT) ont encore fait preuve de vigilance. Ils ont interpellé deux (02) voyageurs de nationalité chinoise en partance pour la Chine à l’Aéroport International Blaise DIAGNE de Diass (AIBD). Une fouille minutieuse de leurs bagages a permis la saisie surprenante de16 dents en ivoire de cachalot, un cétacé géant de 35.000kg de la famille des baleines présents en Afrique de l’Ouest. Il est en voie d’extinction tant il a été surpêché, braconné jusqu’à la fin des années 1990 où son état de survie était si inquiétant que l’organe de la CITES le classait à l’annexe 1 (Aucun commerce international possible). Son ivoire un peu similaire à celui de l’éléphant est très prisé. Pour cette raison, il fait l’objet d’un braconnage intensif en mer malgré son interdiction totale de pêche. La fouille a également permis de saisir 38.5 kg d’ailerons et intestins séchés de thon obèse, une espèce de poisson aussi plus que menacé par la surpêche et donc également classé en annexe 2 de la CITES un organe Internationale dont le Sénégal a ratifié la Convention pour contrôler le commerce international des espèces menacées. Les 2 présumés trafiquants de faune marine qui auraient avoué avoir eux-mêmes péché ces animaux ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête des Eaux et Forêts et de la Chasse et des Douanes. L’identification exacte des espèces bien transformées pour tromper la vigilance des autorités aéroportuaires a été réalisée avec l’appui et l’expertise de EAGLE-Sénégal. Ils seraient en infraction à la Loi n° 86-04 du 24 janvier 1986 portant Code de la Chasse et de la protection de la faune et à la Convention sur le Commerce des Espèces de faune et de flore menacées d’extinction (CITES) ainsi qu’au Code sénégalais des Douanes.
Les sapeurs-pompiers dénombrent 21 morts au magal de Touba
Les sapeurs-pompiers ont dénombré 21 décès dans des accidents, lors de la 126e édition du grand Magal célébré mardi à Touba. Le chiffre a été communiqué par le lieutenant Cheikh Tine, chef de détachement de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers à Touba. Il réitère son appel à la prudence sur le chemin du retour. Selon lui, le détachement des sapeurs-pompiers a effectué 266 interventions au cours desquelles il a porté assistance à 582 personnes. Le lieutenant Cheikh Tine a fait état de 21 personnes décédées dont 19 dans des accidents de circulation. Les sapeurs-pompiers ont réalisé 200 consultations gratuites du samedi 3 octobre au mercredi 7 octobre, selon toujours le lieutenant Tine. Ils ont également effectué plus de 100 rotations pour le ravitaillement en eau dans les différents quartiers de la cité religieuse. Faisant une comparaison avec l’édition 2019, le lieutenant déplore une hausse des chiffres. L’année dernière, nous étions à pareille époque à 254 interventions contre 266 et 603 victimes contre 602. Aussi, 584 personnes ont été assistées l’année dernière contre 582 pour cette présente édition, a-t-il dit à l’Aps. Le bilan de cette année est parti pour être plus lourd comparé à l’année passée, dit-il. Le chef du détachement des pompiers a invité la population, les usagers à la prudence et au respect du code de la route lors du retour
LE QUARTIER COMMERCIAL DE TIVAOUANE NOSTALGIQUE DE SON PASSÉ
Jadis cité résidentielle de la commun, l'ex-quartier «Escale», lutte contre l’anarchie qui y règne. Aujourd’hui, les populations veulent que les autorités redonnent à leur cité son lustre d’antan
Jadis cité résidentielle de la commune de Tivaouane, le quartier «Commercial», ancien nom du quartier «Escale», lutte contre l’anarchie qui y règne. Aujourd’hui, les populations veulent que les autorités redonnent à leur cité son lustre d’antan.
Il est environ 13 heures en cette mi-journée du début du mois de septembre. Nous sommes au quartier dénommé «Commercial» à Tivaouane. Un nom qui renvoie à l’image d’un espace où les maisons de commerce françaises faisaient foison, avec leurs représentants libano-syriens. Pour s’en convaincre, il suffit de circuler à travers les rues bien tracées de la localité. Aujourd’hui, ces vieilles bâtisses construites en bois ou en briques rouges et recouvertes de tuiles témoignent du passé colonial du site. Outre sa partie commerciale, le quartier «Commercial» avait une partie résidentielle et des affaires comme la préfecture, la gare ferroviaire inaugurée par le ministre Français André Le Bon, les anciens locaux de l’hôtel de ville, ceux de l’ancien bureau des Postes.
Une époque pendant laquelle l’hygiène, la propreté des artères et le cadre de vie, dans son ensemble, étaient une préoccupation permanente des autorités. «En ces temps-là, les quantités de pluies qui tombaient en hivernage étaient beaucoup importantes et la durée de la saison des pluies plus longue, mais le réseau d’évacuation des eaux pluviales fonctionnait très bien», se souvient Mamadou Ndiaye dit «Gaucher», l’actuel chef du quartier. Selon lui, plusieurs années durant, le quartier n’a jamais souffert du trop-plein d’eau en saison des pluies.
Le bon vivre est en train de se conjuguer au passé
Tout le contraire de ce que l’on voit présentement dans les rues du quartier «Commercial», où les boutiques bien fournies cohabitent avec les eaux stagnantes. Le poto-poto (boue) drainé par les eaux de ruissellement se mélange aux ordures produites par les activités marchandes, rendant le décor sinistre. «Dans ce contexte de Covid-19, les eaux stagnantes asséchées par le soleil, dès que le vent souffle, la poussière importune tout le monde», indique Khady Diop, une marchande de cacahuètes.
À cela s’ajoute un manque criant d’édicules publics devant permettre aux acteurs qui s’activent dans ce marché de pouvoir se soulager en cas de besoin. Une situation qui a fini de transformer les abords de vieux bâtiments en urinoirs où se dégagent des odeurs pestilentielles à couper le souffle. «Nous, habitants du quartier Commercial, sommes obligés de partager nos toilettes avec nos voisins venus gagner leur vie», confie le chef du quartier. Également, «l’éclairage public dont les installations sont obsolètes laisse à désirer», déplore-t-il.
Un quartier pionnier à Tivaouane
Du point de vue historique, «Gaucher» rappelle que tous les autres quartiers de Tivaouane ont pris naissance à partir du quartier «Commercial». On peut citer Fogny, Ndut, Kouly, entre autres. «Le quartier englobait le cimetière catholique et une bonne partie du quartier El Hadji Malick ou Kogne Diaka. D’ailleurs, un de nos anciens, feu à Youssou Corréa, a confié que même l’école des jeunes filles de l’époque, qui a d’abord servi de magasin de stockage, devenue aujourd’hui École II, se trouvait dans notre quartier», déclare-t-il.
Mais, malgré sa position centrale et son histoire qui se confond avec celle de la commune de Tivaouane, les habitants du quartier «Commercial», par la voix de leur chef de quartier, se considèrent comme des laissés pour compte par les autorités municipales. «Nous aimerions davantage les sentir dans l’accompagnement du mouvement associatif du quartier, très engagé pour rendre leur cadre de vie meilleur et participer, ainsi, au développement de leur quartier», plaide le chef de quartier. Selon lui, plusieurs années durant, les jeunes procédaient au nettoiement du quartier spontanément à leurs frais. «Mais, lorsque les politiciens s’y sont mêlés, l’initiative est tombée à l’eau au détriment des habitants du quartier», note-t-il.
Dans cette partie dite «résidentielle» de la commune de Tivaouane, le carrefour menant vers Mboro sur l’axe desservant Saint-Louis, le terrain de basket-ball, les locaux de l’ancienne mairie, entre autres, sont des échantillons valables pour confirmer la vétusté des canaux érigés par les colons et destinés à l’évacuation des eaux de pluie du quartier «Commercial». «Avec l’extension de la commune de Tivaouane, les mares, les étangs qui retenaient une partie des eaux de pluies ont disparu sans que les pouvoirs publics n’intègrent cette donne dans leur planification. C’est pourquoi, pendant l’hivernage, les eaux envahissent les rues et parfois même des maisons», souligne-t-il.
72 quartiers occupent l’espace dans une parfaite anarchie
D’après «Gaucher», le saucissonnage des grands quartiers de Tivaouane en sous-quartiers fait que, présentement, on dénombre 72 quartiers dans la commune de Tivaouane. «À mon humble avis, j’estime que cette façon de faire porte préjudice aux populations. Ces dernières nous disent très souvent ne pas sentir les actions de la municipalité dans la gestion de leur cadre de vie comme il le faut», déclare le chef de quartier. Un brocanteur installé dans une vieille maison à loyer modéré a fini d’occuper tout le trottoir sans crier gare. Sur terre, le bonhomme a déposé des portes en fer, des fenêtres en bois, des lits et fauteuils de seconde main, des lavabos cassés, des chaises anglaises sans compter du matériel d’électrification sont exposés sur la partie réservée aux piétons. Preuve, selon les habitants, de l’occupation anarchique de l’espace public.
IL S'AGIT DE METTRE EN OEUVRE LES REFORMES DE LA JUSTICE
Birahim Seck répond au premier président de la Cour suprême
iGFM – (Dakar) Après la réaction du premier président de la Cour Suprême sur l’affaire Téliko et la crise qui secoue actuellement la magistrature, la réponse de Birahim Seck n’a pas tardé.
Dans son texte, le premier Président de la Cour suprême soulignait que «la Justice est attaquée de toute part, y compris par ceux qui l'animent ». Mais, pour Birahim Seck, «Objectivement, il ne s'agit pas de constater les "attaques" contre la justice mais, de mettre en œuvre les réformes arrivées à maturation pour une Justice indépendante et crédible.»
Le coordonateur du Forum civil de faire comprendre, aussi, à Cheikh Ahmed Tidiane Coulibaly, que «la justice a cessé d'être, juste, un enjeu politique». «Dans la perception des Sénégalais, elle est devenue un objet politicien au profit d'un groupe ou d'un clan, ce qui est dommageable à la transparence et à la promotion de la démocratie», lui-précise-t-il.
Ainsi, pour sortir d’une telle situation, Birahim Seck suggère une issue : «Le rapport du Comité de Concertation sur la Modernisation de la Justice est assurément une bonne base pour apporter les réformes nécessaires au Statut des magistrats, au Conseil supérieur de la Magistrature et à la carte judiciaire du Sénégal. A ce niveau, la Cour suprême a un rôle éminent à jouer au service de l'intérêt général.»
LE KHALIFE MAGNIFIE ’’LA DÉTERMINATION’’ DES FIDÈLES
Serigne Mountakha Mbacké, a magnifié mercredi, par la voix de son porte-parole, la détermination affichée par les fidèles à l’occasion du Grand Magal
Touba, 7 oct (APS) - Le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a magnifié mercredi, par la voix de son porte-parole, la détermination affichée par les fidèles à l’occasion du Grand Magal, célébré cette année dans un contexte de pandémie du coronavirus.
’’Le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, a tenu à magnifier la détermination et l’engouement des fidèles qui ont répondu à son appel malgré la situation sanitaire qui prévaut dans le pays’’, a déclaré Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre.
Le porte-parole du guide religieux s’exprimait au cours de la cérémonie officielle marquant la fin de l’édition 2020 du Magal de Touba, évènement religieux commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme.
La cérémonie s’est déroulée en présence du ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, accompagné du gouverneur de la région de Diourbel, Gorgui Mbaye, du préfet de Mbacké, Makhtar Diop et du Sous-préfet de Ndame, Babacar Ibra Mar.
Les familles religieuses étaient représentées à la cérémonie qui a vu également la présence des représentants des formations politiques, entre autres.
’’La motivation des talibés était telle qu’ils étaient prêts à braver tous les dangers (...). C’est une attitude qui rappelle le comportement des hommes de Dieu comme les compagnons du Phrophète Mouhamed (PSL)’’, a dit le Khalife selon les propos rapportés par son porte-parole.
C’est aussi une façon pour ces fidèles ’’de renouveler leur allégeance et leur engagement à perpétuer le legs’’ de Serigne Touba, Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme, a t-il dit.
’’Touba est sous la protection divine donc il faut rester optimiste’’, a t-il soutenu, faisant allusion à la pandémie du Covid-19.
Le porte-parole a relevé que ’’malgré la pandémie du coronavirus, le Khalife général des mourides a tenu à faire respecter l’un des piliers fondamentaux de l’islam, dans le respect des recommandations formulées par les autorités sanitaires’’, a-t-il expliqué en référence à la pratique des prières communes.
Serigne Mountakha Mbacké a exhorté les fidèles à ’’une mobilisation’’ autour du projet de construction d’un complexe islamique dans la ville Mbacké, prés de Touba.
C’EST LA DERNIÈRE FOIS QUE JE PARLE DE CETTE AFFAIRE D’AUDIOS
Ousmane Sonko contre attaque. Après la publication d’un audio concernant une audience qu’il aurait sollicité auprès du chef de l’Etat, Macky Sall, le leader de Pastef a fait une sortie pour mettre les choses au point
Ousmane Sonko contre attaque. Après la publication d’un audio concernant une audience qu’il aurait sollicité auprès du chef de l’Etat, Macky Sall, le leader de Pastef a fait une sortie pour mettre les choses au point. Dans une vidéo publiée en direct sur sa page Facebook, il s’explique...pour la dernière fois, promet-il. « On m’a dit que je ne devais plus répondre, parce que les Sénégalais savent faire la différence entre le vrai du faux. Mais, nous disons la vérité jusqu’à bout. Nous n’avons jamais dit des contrevérités aux Sénégalais. C’est la dernière fois que nous allons parler de cette affaire car nous n’avons rien à cacher », dit-il à la suite de la diffusion de l’audio et de la sortie du magistrat Cheikh Issa Sall, témoin de l’audience dont il est question.
L’AUDIO M’A CONFIRMÉ
Sonko d’ajouter : « Ils ont sorti un audio. Celui qui devait le sortir a fui. Il manque de courage et a envoyé des gens dont je ne veux pas citer les surnoms. Donc, eux ils ont sorti leur audio qui est l’élément de référence. Tout le monde croyait que c’était un audio explosif mais les Sénégalais sont déçus. Après l’audio, ils ont envoyé des gens faire des interviews. C’est la gestion de Mansour Faye qui intéresse les Sénégalais. Ne l’oublions jamais. L’audio m’a confirmé. On voulait embrouiller les Sénégalais. L’audio, je l’ai fait le 29 septembre et je l’ai envoyé à Cheikh Issa Sall. Nous l’avons fait exprès car je savais qu’ils allaient sortir un témoin et eux tous sont du même parti. Je savais que Cheikh Issa Sall allait envoyer l’audio à Mansour Faye ».
MANSOUR FAYE NE POURRA PAS ÉCHAPPER À LA JUSTICE
Selon lui, « Pastef a été créé en 2014 alors que la rencontre date de 2013 quand j’étais au syndicat des impôts. C’est Mansour Faye qui m’a demandé une audience. C’est Cheikh Issa Sall qui m’a appelé pendant deux jours. Lors de l’audience, Mansour Faye m’a demandé d’arrêter les attaques et m’a même proposé de rencontrer Macky Sall. Je lui ai dit que cela ne m’intéressait pas car j’agissais dans le cadre du syndicat. Cela s’est passé comme ça (…). J’ai assumé mes positions sur la Crei. On m’avait présenté une liste de sociétés, je leur ai dit que la société Balbassi de Macky Sall n’a jamais payé des impôts. J’avais d’ailleurs envoyé un avis de vérification à Macky Sall qui avait créé beaucoup de remous aux Impôts. C’est en ce moment que Mansour Faye a fait tout pour me voir. Mansour Faye, Mansour Faye, Mansour Faye, je répète son nom trois fois, ne peut pas échapper à la Justice. Même les problèmes de l’eau et de l’assainissement c’est lui... Il avait reçu des bennes de Suez pour Saint-Louis alors que la Sde avait la meilleure offre. Tout cela c’est de a faute de Macky Sall qui veut faire de Mansour Faye son dauphin. C’est pourquoi il veut écarter Amadou Ba, Makhtar Cissé, Mimi Touré... ».
MACKY SALL DEMANDE DE METTRE L'ACCENT SUR LE NUMÉRIQUE À L'ÉCOLE
Le président demande l'orientation de 30% des élèves issus du cycle fondamental vers le système professionnel, précisément dans les métiers du numérique - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 7 septembre 2020.
« Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des Ministres, le mercredi 07 octobre 2020, à 10 heures, au Palais de la République.
Le Chef de l’Etat a, à l’entame de sa communication, adressé ses chaleureuses félicitations au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha MBACKE, et à la Communauté Mouride, suite à la bonne organisation des célébrations de la 126 ème édition du Grand Magal de Touba.
Le Président de la République, abordant la question de la préparation de la rentrée officielle des classes et de la consolidation des performances de notre système éducatif, a réitéré sa reconnaissance, son soutien et ses encouragements aux enseignants du Sénégal, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des Enseignant(e)s, ce 05 octobre.
Le Chef de l’Etat a, ensuite, salué l’engagement remarquable de la communauté éducative, particulièrement des enseignants, qui a permis de poursuivre les enseignements et apprentissages pour les élèves des classes d’examen durant la pandémie de la COVID - 19. Il s’est, à ce titre, félicité des résultats satisfaisants obtenus au Baccalauréat et au BFEM. Il a ainsi demandé au Gouvernement d’engager, sans délai, le processus d’orientation des nouveaux bacheliers dans les établissements d’enseignement supérieur.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, souligné la nécessité d’évaluer l’exécution intégrale des onze (11) décisions consensuelles de transformation du système d’enseignement supérieur et de recherche prises en août 2013. Il a également signalé l’urgence de veiller à : (i) l’actualisation de la carte scolaire par l’intégration de critères démographiques pertinents ; (ii) l’accélération de l’édification des centres de formation professionnelle prévus dans les départements.
Il a par ailleurs invité les ministres concernés à développer le numérique à l’école, à l’université et à orienter 30% des élèves issus du cycle fondamental vers le système professionnel, précisément dans les métiers du numérique.
Le Président de la République a, en outre, invité les ministres en charge de l’Education et de la formation professionnelle à entamer la finalisation des préparatifs de la prochaine rentrée scolaire en impliquant toute la communauté éducative, notamment les partenaires sociaux.
Le Président de la République, au sujet de la protection sociale à travers l’accentuation de la lutte préventive contre le cancer, a invité le Ministre de la Santé à soutenir le déploiement national de l’initiative « Octobre Rose ». Il a rappelé la nécessité de poursuivre la gratuité de la chimiothérapie pour ce qui concerne les cancers féminins et insisté sur la nécessité de veiller, dans le Plan d’investissement Santé 2020 - 2024, au renforcement significatif des équipements de dépistage des cancers et de radiothérapie. Il a, dans cet élan, demandé au Gouvernement d’accélérer la construction du Centre National d’Oncologie, à Diamniadio, en relation avec la coopération coréenne.
Le Chef de l’Etat, au titre de la modernisation des systèmes de transport pour renforcer la sécurité des voyageurs, a invité le Ministre des transports terrestres à intensifier, dans le consensus avec les acteurs, la réalisation des programmes de renouvellement des véhicules actuels de transports urbains et interurbains de voyageurs et de fret.
Il a aussi demandé le démarrage du transport ferroviaire sur l’axe Dakar-Tamba, à travers la remise en état des voies et la construction d’un terminal à conteneurs à Tambacounda.
Le Président de la République a, dans cette dynamique, demandé au Ministre de l’Economie maritime d’asseoir avec le Secteur privé, une réflexion stratégique en vue du développement systématique de projets de transports maritimes et fluviaux intérieurs rentables, dans la sûreté et la sécurité. Il a, en même temps, indiqué l’impératif d’appliquer un schéma de gestion durable du nouveau Port de Foundioungne- Ndakhonga, ainsi que des infrastructures publiques déjà réceptionnées par l’Etat.
Le Chef de l’Etat, a au titre du climat social, de la gestion et du suivi des affaires intérieures, demandé aux Ministres concernés de finaliser la réflexion sur la modernisation du Système national de Retraite entamée lors de la dernière Conférence sociale de 2017. Il a, notamment, invité le Ministre du Travail à lui faire parvenir une évaluation de la « Mensualisation des Pensions ».
Le Président de la République a, aussi, invité le Ministre de la Solidarité nationale, à finaliser le cadre juridique consensuel portant création d’un Registre National Unique (RNU), référence de ciblage des programmes et actions de protection sociale.
Le Chef de l’Etat a, enfin, demandé au Ministre de l’Environnement, en relation avec les ministres en charge de l’Industrie et des Mines, de faire observer par les entreprises, les dispositions pertinentes du Code de l’Environnement, en particulier celles relatives à la police de l’eau, au traitement des déchets industriels et au respect des normes en matière de pollution de l’air.
Le Président a clos sa communication en informant le Conseil sur son agenda International.
Au titre des Communications,
Le Ministre d’Etat, Secrétaire général de la Présidence de la République dans sa communication a rappelé les directives du Chef de l’Etat relatives à la nécessité de rendre opérationnelles les importantes infrastructures sportives et économiques déjà réalisées par l’Etat.
Le Ministre des Finances et du Budget a fait une communication sur l’exécution du budget 2020 et le projet de loi de finances pour l’année 2021, intégrant l’amortissement de la dette publique, à l’instar des années antérieures et élevant le budget à 4589,15 milliards FCFA, contre 4215, 2 milliards CFA en 2020, soit une hausse de 8,9% en valeur relative..
Le Ministre de la santé et de l’Action social a fait le point sur la gestion de la pandémie de la COVID-19.
Le Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a fait une communication sur la situation de la pluviométrie, le suivi des cultures et l’exportation des produits horticoles.
Le Ministre de l’Eau et de l'Assainissement a fait le point sur les travaux de maintenance du réseau d’alimentation en eau potable.
Le Ministre, en charge du suivi du PSE a rendu compte de la réunion tenue avec le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, portant sur les réformes en vue dans le secteur de la santé.
Au titre des textes législatifs et réglementaires,
Le Conseil a examiné et adopté le projet de loi de finances pour l’année 2021. »
par l'éditorialiste de seneplus, Alymana Bathily
LES MICMACS DE LA CEDEAO
EXCLUSIF SENEPLUS - Si l'organisation ne fait pas preuve, face aux présidents guinéen et ivoirien, de la même détermination qu'au Mali, ce sera la preuve qu’elle se préoccupe plus des chefs d’Etat que des peuples
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 07/10/2020
La CEDEAO a fait preuve d’une extrême sévérité à l’égard du Mali, à la suite de l’intervention d’un groupe de jeunes officiers supérieurs le 18 aout 2020, qui a abouti à la démission du président Ibrahima Boubacar Keita.
Suspension du pays de l’organisation régionale et de l’Union Africaine, fermetures des frontières, suspension des liaisons aériennes et terrestres, interdiction de toute transaction financière avec l’extérieur par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, le Mali a été mis sous un embargo économique et commercial total. Ceci au nom du Protocole A/SP1§12/01 sur la démocratie et la bonne gouvernance additionnel au protocole relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité et notamment de son article premier stipulant que « toute accession au pouvoir doit se faire à travers des élections libres, honnêtes, et transparentes » et que « tout changement anticonstitutionnel est interdit de même que tout mode non-démocratique d’accession ou de maintien au pouvoir. »
La CEDEAO exige ensuite de la junte qui a pris le pouvoir sous l’appellation de Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), que son envoyé spécial le président Jonathan Goodluck rencontre le président déchu et que celui soit libéré, commande à la junte « d’engager une transition civile immédiatement, la mise ne place rapide d’un gouvernement pour préparer les élections législatives et présidentielle dans un délai de 12 mois. »
Craignant l’étranglement du pays, le CNSP cède sur à peu près tous ces points : le président IBK est libéré, de même que son fils pourtant accusé par la rumeur de graves malversations financières et politiques, la durée de la transition qu’il avait initialement voulu porter à 3 ans est ramenée à 18 mois, un président civil, Bah Ndaw et un Premier ministre en la personne de Moctar Ouane, sont rapidement désignés pour conduire le processus.
La CEDEAO exige ensuite et obtient que la vice-présidence de la transition attribuée au président du CNSP, le Colonel Assimi Goita, voit ses prérogatives réduites aux questions de défense et de sécurité et qu’il ne puisse en aucun cas remplacer le président de la transition.
La levée de l’embargo a été prononcée. La CEDEAO a-t-elle pour autant sauvé le Mali, renforcé la démocratie et la bonne gouvernance ?
Et la sécurité ?
L’incapacité de l’Etat à assurer la sécurité des personnes et des biens du fait de l’occupation de la ville de Kidal et d’une partie des régions du Nord par des forces armées djihadistes et des confrontations interethniques récurrentes dans les zones du centre, est le principal défi auquel le Mali fait face.
En fait, c’est la cause première de la crise que le Mali traverse depuis au moins une décennie.
« Le rétablissement et le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national » est d’ailleurs l’une des principales missions assignées aux autorités de transition par la Charte de la Transition élaborée à l’issue des « concertations nationales avec les différentes parties maliennes » et le CNSP, tenues du 10 au 12 septembre dernier.
Or l’intervention militaire française depuis 2012, sous la forme de opérations successives Serval puis Barkhane, puis de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies (MINUSMA) et d’autres forces étrangères alliées n’ont abouti qu’à une partition de fait du pays et à l’enlisement de la guerre.
Dès lors, la CEDEAO ne pourrait-elle pas intervenir au premier plan, au plan militaire et diplomatique ? En lieu et place de la France ? Ceci serait tout à fait dans l’esprit et la lettre du Protocole qui fonde son intervention au Mali.
Le Protocole contient à cet effet, des dispositions pertinentes notamment dans sa section V portant sur « le rôle de l’armée et des forces de sécurité dans la démocratie » et à travers l’article 24.1 spécifiant que « (la CEDEAO) devra initier des activités communes aux agences nationales des Etats membres chargées de prévenir et de combattre le terrorisme. »
Et la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger ?
Les Accords de paix avec les mouvements djihadistes et les indépendantistes Touaregs, de celui d’Ouagadougou en 2013 à celui d’Alger en 2015, se sont révélés inapplicables. Principalement parce que les indépendantistes Touaregs qui ne l’ont signé que sous la pression internationale, ne veulent rien de moins que la sécession de la région nord et son indépendance sous la forme d’un Etat dit de l’Azawad. Or les deux Etats garants de l’Accord, la France et l’Algérie, n’exercent aucune pression, ni militaire, ni diplomatique, sur les tenants de l’Azawad.
Une force armée de la CEDEAO pourrait, elle imposer un cessez le feu et s’assurer que le gouvernement de transition du Mali mettre en place effectivement le schéma d’une véritable décentralisation de l’Etat, susceptible de reconnaitre et de garantir la culture et les intérêts des communautés touareg.
La CEDEAO devrait tirer les leçons de la crise du Mali
Première leçon : il lui faudrait agir en amont, avant que les crises n’éclatent ! Et d’abord immédiatement et simultanément en Guinée et en Côte d’Ivoire.
Les partis politiques et les organisations de la société civile guinéenne ont par ailleurs fait état à plusieurs reprises, de faits de corruption, de trafics illicites et de blanchissement d’argent à l’encontre du président Condé et de son régime.
Face à cette situation, la CEDEAO s’est contenté jusque-là de « condamner fermement les violences », d’exprimer « sa compassion et sa solidarité aux familles éplorées » et de « réitérer sa disponibilité à faciliter le dialogue ». Rien de bien contraignant en somme.
En Côte d’Ivoire, l’annonce par le président Alassane Ouattara de sa candidature à un troisième mandat présidentiel, après l’interdiction de celle de Guillaume Soro contraint à l’exil et celle du président Laurent Gbagbo encore sous la contrainte de la CPI, a provoqué une levée de boucliers de toute l’opposition.
Le président Henri Konan Bédié s’est fait le porte-parole de toute l’opposition et appelle à la « désobéissance civile » pour empêcher la tenue de l’élection présidentielle annoncée pour le 31 Octobre 2020.
Il est donc urgent et impératif que la CEDEAO intervienne en Guinée et en Côte d’Ivoire. Au moins aussi énergiquement qu’au Mali.
En faisant notamment respecter les résolutions de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples à l’endroit de la Cour Constitutionnelle et de la Commission Electorale Indépendante de Côte d’Ivoire. En imposant au président Alpha Condé la médiation de la Communauté qui devait se tenir le 17 mars dernier et qu’il a refusé au dernier moment.
En demandant au président Alassane Ouattara de revoir la composition et les règles de fonctionnement de la Commission Electorale Indépendante et de permettre à ses opposants de participer à la compétition électorale.
Si la CEDEAO ne faisait pas preuve face aux présidents de la Guinée et de la Côte d’Ivoire de la même détermination qu’elle a eu face à la junte de Bamako, elle fera la preuve qu’elle se préoccupe plus du sort des chefs d’Etat que de celui des peuples.