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3 octobre 2025
LA BANQUE MONDIALE FOURNIRA 160 MILLIARDS DE DOLLARS D’ICI FIN 2021
Dans le rapport annuel du groupe de la Banque mondiale publié le weekend dernier, l’institution financière a montré son engagement à participer grandement à la riposte face à la pandémie de Covid-19.
Le groupe de la Banque Mondiale est préoccupée par la pandémie de la Covid-19 et ses conséquences sur l’économie mondiale. D’ailleurs, il a mis sur la table une grosse somme pour amoindrir le choc. Il n’a pas manqué d’appeler les états à bannir les mesures protectionnistes qui peuvent réduire l’offre mondiale, entraîner une hausse des prix et empêcher les pays en développement d’obtenir les fournitures dont ils ont besoin.
Dans le rapport annuel du groupe de la Banque mondiale publié le weekend dernier, l’institution financière a montré son engagement à participer grandement à la riposte face à la pandémie de Covid-19. Le groupe de la Banque Mondiale dit être prêt à fournir jusqu’à 160 milliards de dollars d’ici fin juin 2021 pour aider les pays à faire face aux effets sanitaires, sociaux et économiques de la COVID-19 tout en gardant en ligne de mire leurs objectifs de développement à long terme. Cela est d’autant plus important, selon la banque mondiale, que la pandémie de COVID-19 pourrait faire basculer environ 100 millions de personnes supplémentaires dans l’extrême pauvreté. «Les pays se heurtent à des défis sans précédent dans leur poursuite d’un développement durable. La pandémie de COVID-19 met en péril des vies, des moyens d’existence et des économies entières, et anéantit des décennies de progrès économique, de recul de la pauvreté et de progression du développement humain», lit-on dans la note parvenue à «L’As».
Ainsi, l’institution financière compte augmenter son soutien aux pays les plus pauvres à travers l’IDA (Association internationale de développement) qui a reçu un solide vote de confiance et 82 milliards de dollars de financement lors de la dernière reconstitution triennale de ses ressources en décembre 2019.
LA BANQUE MONDIALE MET EN GARDE LES ETATS CONTRE LES MESURES PROTECTIONNISTES
Toujours dans le cadre de la riposte, le rapport indique que la collaboration avec le secteur privé est essentielle et IFC (Société financière internationale) entend fournir une aide financière de 47 milliards de dollars jusqu’en juin 2021 au titre de la riposte du Groupe de la Banque mondiale. Et pour son apport initial, IFC fournit 8 milliards de dollars pour aider les entreprises à continuer de fonctionner et à préserver des emplois pendant la crise. Elle aidera en outre à restructurer et à recapitaliser des sociétés et des institutions financières dans leur processus de relance. Pour sa part, l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) a lancé un mécanisme de financement accéléré de 6,5 milliards de dollars pour aider les investisseurs et les prêteurs du secteur privé à lutter contre la pandémie dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Le mécanisme permet l’émission de garanties suivant des procédures rationalisées et accélérées.
Toutefois, le groupe de la banque mondiale a mis en garde les États contre les mesures protectionnistes, qui peuvent, selon lui, réduire l’offre mondiale, entraîner une hausse des prix et empêcher les pays en développement d’obtenir les fournitures dont ils ont besoin.
La Banque, de concert avec le Fonds monétaire international (FMI), a rappelé avoir plaidé à la suspension des remboursements de la dette bilatérale des pays IDA afin de s’assurer que ceux-ci disposent des liquidités nécessaires pour relever les défis posés par la pandémie et permettre d’évaluer leurs besoins de financement. Non sans réjouir que le 15 avril dernier, répondant favorablement à cet appel, les dirigeants des pays du G20 ont rendu public un accord d’allégement du poids de la dette portant suspension des paiements bilatéraux du service de la dette par les pays pauvres à compter du 1er mai.
LES PREVISIONS ALARMANTES DE LA BANQUE MONDIALE
L’instabilité de la conjoncture mondiale due à la pandémie Covid-19 a eu un impact négatif sur l’Afrique subsaharienn
L’instabilité de la conjoncture mondiale due à la pandémie Covid-19 a eu un impact négatif sur l’Afrique subsaharienne. Pour amoindrir le choc, la Banque Mondiale dit avoir approuvé, durant l’exercice 20, des prêts d’un montant de 20,8 milliards de dollars pour la région Afrique.
«Les effets sanitaires, économiques et sociaux coûtent à la région entre 37 et 79 milliards de dollars de pertes de production en 2020, réduisent la productivité agricole, fragilisent les chaînes d’approvisionnement, limitent les perspectives d’emploi et réduisent les envois de fonds.» Autant de facteurs qui, à en croire le Groupe de la banque mondiale, contribuent à l’incertitude. Elle estime ainsi que la croissance économique devrait se contracter, de 2,4 % en 2019 à entre -2,1 et -5,1 % en 2020, entraînant ainsi la première récession de la région en 25 ans. «La pandémie est susceptible de plonger des millions de ménages dans la pauvreté et pourrait déclencher une crise alimentaire, la production agricole africaine pouvant connaître un recul de l’ordre de 2,6 à 7%. Étant que pratiquement 90% des travailleurs de la région occupent des emplois informels, nous entendons également aider les pays à leur apporter l’appui dont ils ont besoin », lit-on dans son rapport annuel publié le weekend dernier.
LA BANQUE A APPROUVE DES PRETS D’UN MONTANT DE 20,8 MILLIARDS DE DOLLARS
Conscient du danger, l’institution financière dit avoir, durant l’exercice 20, approuvé des prêts d’un montant de 20,8 milliards de dollars pour la région Afrique au titre de 156 opérations, dont 1,7 milliard de dollars d’engagements de la BIRD et 19,1 milliards de dollars d’engagements de l’IDA. «Les revenus générés par les accords de services de conseil remboursables conclus avec huit pays s’élevaient à 11 millions de dollars », ajoute le texte. Non sans informer de l’ambition de la banque d’aider la région à promouvoir le capital humain, autonomiser les femmes, tirer parti des technologies numériques pour le commerce et l’efficacité de l’administration publique, préserver les investissements publics et mobiliser des financements privés dans des secteurs essentiels, encourager la création d’emplois et s’attaquer aux facteurs et aux effets du changement climatique et des conflits.
UNE RECESSION JAMAIS ENREGISTREE DEPUIS LA DEUXIEME GUERRE MONDIALE
Le Groupe de la Banque Mondiale a par ailleurs fait état, dans son rapport, des perspectives économiques mondiales. L’institution financière internationale alerte sur les défis pour l’action publique avec les croissances fortement au ralenti.
Selon la Banque Mondiale, la pandémie de COVID-19 fait payer un lourd tribut à une économie mondiale déjà atone, qui devrait connaître la récession la plus profonde enregistrée depuis la deuxième guerre mondiale. «Cette récession sera plus prononcée si les pays tardent à maîtriser la pandémie, si les pressions financières provoquent des défaillances ou si les ménages et les entreprises souffrent de répercussions durables», lit-on dans le rapport. Qui ajoute que ces perturbations seront probablement plus fortes et prolongées dans les pays en développement et émergents qui affichent un plus grand nombre de cas et ont des systèmes de santé plus précaires. En plus d’avoir un cadre macroéconomique moins solide ; où un plus large pan du secteur économique est informel et où la pauvreté est plus généralisée.
Aussi, d’après la Banque mondiale, la pandémie laissera vraisemblablement des marques durables sur l’économie mondiale en ébranlant la confiance des consommateurs et des investisseurs, en nuisant au capital humain et en compromettant les chaînes de valeur mondiale. «La faiblesse des cours du pétrole -due à la récente chute de la demande énergétique mondiale -ne contribuera probablement guère à stimuler la croissance mondiale à court terme. Bien que les responsables de l’action publique aient, dans l’immédiat, pour priorité de faire face à la crise sanitaire et de limiter les pertes économiques à court terme, les conséquences qu’aura vraisemblablement la pandémie à long terme montrent qu’il sera nécessaire de poursuivre des réformes approfondies pour améliorer les facteurs fondamentaux de la croissance économique une fois la crise calmée», lit-on en définitive dans le document.
ALIOU NIANE DÉSAVOUÉ
Le président de l’Union des Magistrats du Sénégal bénéficie de plus en plus du soutien de ses collègues, après la décision du ministre de la Justice, Malick Sall, de le traduire devant le Conseil de discipline du CSM
Alors qu’il s’apprête à faire face au Conseil de discipline du Conseil supérieur de la Magistrature (Csm), Souleymane Téliko peut compter sur le soutien de la Cour des Comptes (CC). d’autant que le Comité de juridiction de la Cour des Comptes s’est fendu d’un communiqué hier pour prendre le contre-pied d’Alioune Niane, nommé récemment secrétaire général de la CC.
Le président de l’Union des Magistrats du Sénégal(Ums) bénéficie de plus en plus du soutien de ses collègues, après la décision du ministre de la Justice, Me Malick Sall, de le traduire devant le Conseil de discipline du Conseil Supérieur de la Magistrature (Csm).
Le dernier en date vient du Comité de juridiction de la Cour des Comptes qui s’est fendu hier d’un communiqué pour appeler à l’arrêt immédiat de toute procédure disciplinaire à l’encontre de Souleymane Téliko. «Estimant que cette démarche fait suite aux positions exprimées par Monsieur Teliko dans le cadre de l’affaire du collègue Monsieur Ngor Diop, reconnaissant que Monsieur Teliko, conformément à la mission que lui ont confiée les magistrats, ne s’est exprimé que pour défendre l’exercice de l’indépendance de la justice et la dignité des magistrats, saluant les déclarations des différents comités de ressort qui ont condamné la démarche du ministre de la Justice et apporté leur soutien au Président Teliko, se démarquant de toute tentative de saborder l’union sacrée des magistrats, le Comité de juridiction de la Cour des Comptes manifeste son total soutien au Président Teliko et appelle à l’arrêt immédiat de toute procédure disciplinaire à son encontre», déclarent les magistrats de la Cour des Comptes. Ces derniers invitent également les autorités judiciaires à instaurer les conditions d’un dialogue constructif pour un service public de la justice performant et équitable. Ils appellent aussi leurs collègues magistrats à maintenir leur élan de solidarité pour la défense du juge Téliko et au-delà de sa personne, pour le respect des droits fondamentaux des magistrats.
Désaveu contre Alioune Niane
La sortie du Comité de juridiction de la Cour des Comptes intervient dans un contexte où Alioune Niane, ancien président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), nommé récemment secrétaire général de la Cour des Comptes, a envoyé une note à ses collègues pour prendre le contre-pied de l’Ums dans sa volonté de défendre contre vents en marées son président actuel. Dénonçant une surenchère et jugeant que Souleymane Téliko a commis une faute, Alioune Niane trouve que l’Ums a adopté une démarche suicidaire. Raison pour laquelle, il invitait ses collègues magistrats à revenir à leurs revendications fondamentales.
Avant les magistrats de la Cour des Comptes, les comités de ressort de Dakar, Thiès, Kaolack et Saint-Louis ont tous sorti un communiqué pour manifester leur soutien à Souleymane Téliko, qui est traduit au Conseil de discipline du Conseil Supérieur de la Magistrature (Csm) par le ministre de la Justice, Me Malick Sall. Le garde de Sceaux lui reproche les propos qu’il a tenus lors d’une émission radiophonique sur le procès de Khalifa Sall. Le président de l’Ums avait indiqué que les droits de la défense du maire de Dakar n’ont pas été respectés. Seulement, les membres de l’Ums assimilent cette mesure à une tentative de musellement de leur organisation qui se bat pour l’indépendance de la Justice.
DECES D’EUGENE DEMBA MEMBRE DU COLLECTIF DES DEGUERPIS DE TERME SUD
L’armée se disculpe et s’attire la colère des activistes
Le chef de la direction de l’information et des relations Publiques des Armées (Dirpa) se veut catégorique. L‘adjudant-chef de l’armée de l’air à la retraite, Eugène Demba, membre du Collectif des déguerpis de terme sud, est décédé d’un cancer métastatique en phase terminale. ulcéré par cette sortie de la Dirpa, le leader du mouvement Frapp France dégage est monté au créneau pour accuser l’Armée d’avoir violé le secret médical du défunt soldat. et Guy Marius sagna d’ajouter que ce n’est pas la première fois que la grande muette est impliquée dans la mort d’une personne au moment d’une opération de déguerpissement.
Il n’y a aucun lien entre les opérations de déguerpissement menées en fin septembre au quartier Terme Sud et le décès de l’un des membres du collectif des familles expulsées qui s’en est suivi. C’est la forte conviction de la Dirpa qui réagissait ainsi à la nouvelle de la disparition de l’adjudant-chef de l’armée de l’air à la retraite, Eugène Demba. Depuis le décès de cet ancien militaire le dimanche dernier, les spéculations sur les réelles causes de sa mort vont bon train. Certains sont allés jusqu’à lier sa disparition aux traumatismes qu’il aurait subis lors de la prise d’assaut de la Cité Terme Sud où logeaient d’anciens militaires par la gendarmerie qui ont reçu l’ordre de les déguerpir.
Mais, selon le chef de la Dirpa, Matar Diop, cette thèse ne tient pas la route. «Contrairement aux insinuations sur la cause de son décès que certains chercheraient à corréler avec le déguerpissement musclé de la semaine dernière, Eugène Demba a été emporté par un cancer métastatique en phase terminale», révèle le colonel Matar Diop qui ajoute que l’adjudant-chef Eugène Demba et sa famille n’ont pas été déguerpis pour des raisons humanitaires. «Bloqué à Ziguinchor où il s’était rendu pendant la période de restriction à cause de la Covid-19, l’adjudant Demba, à la retraite depuis 8 ans, a bénéficié d’un appui de l’armée. C’est le chef d’Etat-major de l’armée de l’air qui a loué une ambulance médicalisée pour qu’il revienne auprès de sa famille à Terme Sud», poursuit le chargé de la communication de l’Armée.
Très remonté suite au déguerpissement des 79 familles de la Cité Terme Sud, le leader du mouvement Frapp France Dégage estime que l’armée sénégalaise, coupable de coup d’État militaire foncier, devrait soit s’excuser soit rester la grande muette.
De l’avis de Guy Marius Sagna, l’Armée a violé le secret médical du défunt adjudant-chef de l’armée de l’air, Eugène Demba à travers sa sortie. Il se demande de quel droit peut se prévaloir l’armée en divulguant la cause du décès d’une personne. «Plus l’armée parle, plus elle s’enfonce. Donc, l’Armée savait le mal de notre compatriote mais malgré tout, elle a lancé l’assaut. En réalité, il a fallu que le défunt Eugène Demba les menace pour qu‘ils le laissent dans sa maison», accuse Guy Marius Sagna.
A en croire l’activiste, ce n’est pas la première fois que l’armée sénégalaise est impliquée dans la mort d’une personne au moment d’un déguerpissement. D’autant que le 15 août dernier, le chef d’Etat-major général des armées (Cemga) Birame Diop, qualifié de «tailleur foncier qui ne s’occupe que de foncier» par l’activiste, a fait déguerpir 06 familles de Claudel. «C’est par la suite qu’un certain Babacar Sall a perdu la vie après s’être évanoui», renseigne Guy Marius Sagna.
Jean Paul Dias nommé Envoyé spécial du chef de l’Etat
Le président de la République compte désormais deux envoyés spéciaux. Un poste qui a été créé alors pour caser l’ancien Premier ministre Aminata Touré dit Mimi. Cette dernière a été remplacée par le leader du mouvement «Oser l’avenir», Me Aïssata Tall Sall, après son ralliement à la mouvance présidentielle. Maintenant, l’ancienne responsable socialiste va partager ses missions avec Jean Paul Dias, le leader du BCG. Il a été nommé avant-hier par décret n°2020-1816 envoyé spécial du chef de l’Etat. Dès la publication de ce décret, M. Dias a remercié le Président Macky Sall qui a porté son choix sur lui. Il se dit prêt à être utile dans le domaine où le Président souhaite collaborer avec lui et rassure avoir pratiqué ce genre de missions.
Reprise des cours à l’Université de Ziguinchor
Après une année universitaire perturbée par des grèves et la pandémie de covid-19, les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor ont repris le chemin des amphithéâtres lundi dernier, comme prévu par les autorités. Les cours ont repris dès le premier jour. A cette occasion, le recteur Mamadou Badji a procédé aux visites des amphis et chantiers en cours dans le temple du savoir. Il se dit très satisfait du dispositif mis en place dans le cadre de la riposte contre la covid-19. Quant aux chantiers, il annonce la réception dans quelques semaines des amphis.
Anniversaire de l’assassinat de Mariama Sagna de Pastef
Ousmane Sonko et ses militants n’oublient pas la date du 06 octobre qui leur rappelle un mauvais souvenir. La responsable de Pastef de Keur Massar Mariama Sagna a été assassinée chez elle après un meeting par deux charretiers qui devaient lui ramener ses chaises. Le leader de Pastef soutient que la date du 06 octobre 2018 leur rappelle cruellement la disparition tragique de Mariama Sagna. Il souligne que son «martyre inspire et guide quotidiennement notre lutte».
Magal célébré dans la sobriété chez Sokhna Aïda Diallo
Le magal a été célébré dans une grande sobriété chez la troisième épouse du défunt guide des thiantacounes, Sokhna Aïda Diallo, à Médinatoul Salam. Après l’interdiction du préfet, la troisième veuve du guide des thiantacounes avait demandé à ses disciples de venir prendre de la viande et des condiments et de retourner chez eux pour fêter le magal dans l’intimité familiale.Dès l’annonce de cette nouvelle, les talibés qui ont fait allégeance à Sokhna Aïda Diallo avaient rallié Keur Samba Laobé (Médinatoul Salam) pour récupérer leur dû. Les diawrignes (chef de dahiras) devaient donc récupérer les vaches et divers autres produits alimentaires et rentrer chez eux. Ce fut une véritable ruée vers Médinatou Salam où chacun croyait avoir un bœuf. Devant la maison de Sokhna Aïda un barrage est érigé. Les gros bras filtrent le passage. L’accès est permis aux seules personnes détentrices de laissez-passer. Derrière cette demeure baptisée Tiofel se trouve l’enclos. Sur la route, les pick-up de la gendarmerie remplis d’éléments veillent au grain. Ici encore, le passage est interdit, excepté la presse. Mais de nombreuses dames qui ne font même pas partie des talibés y ont passé la nuit dans l’espoir d’avoir de la viande. L’attente fut longue et certaines ont fini par se décourager. Par petits groupes, elles ont quitté les lieux pour retourner chez elles sans un morceau de viande. Au domicile de Sokhna Aida Diallo, aucun bruit n’était perceptible dehors malgré la sonorisation.
Me Doudou Ndoye en médiateur
Le secteur de la Justice est secoué par le bras de fer entre le président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) Souleymane Téliko et le ministre de la Justice Me Malick Sall. Alors que le premier cité doit faire face au Conseil de discipline du Csm, Me Doudou Ndoye joue aux pompiers. Sur les ondes de la «Rfm», il se dit apte à jouer la médiation compte tenu de son âge et de son expérience.
La contribution du Khalife des Tidianes au Magal
Entre Touba et Tivaouane, chaque occasion est un prétexte pour magnifier les excellentes et fraternelles relations qui datent de leurs aïeux, Serigne Touba Cheikh Ahmadou Bamba et Seydi El Hadj Malick Sy. Le week-end dernier, le khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, a perpétué cette belle tradition en faisant un cadeau hautement symbolique au khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. En prélude au grand Magal deTouba célébré hier mardi 6 octobre 2020, Serigne Babacar Sy Mansour a offert au guide des Mourides dix tonnes de riz, dix bœufs et cinquante cartons d’huile. C’est Serigne Sidy Ahmed Sy Dabakh qui a conduit la délégation dans laquelle figurent Serigne Habib, fils du khalife, Serigne Sidy Ahmed Sy Al Amine, Pape Diop, Aziz Ndiaye et Baye Ndiaye.
Aucun décès lié à la covid-19 depuis dimanche
Depuis dimanche, le ministère de la Santé et de l’Action Sociale n’a pas enregistré de décès lié à la covid-19. Cette situation s’explique en partie par la baisse considérable des cas graves pris en charge dans les services de réanimation. Lundi dernier, ce sont 6 cas graves qui étaient en réanimation. Il y en a eu un de plus hier. Ce qui porte le nombre à 07 cas à la date d’hier, selon le directeur de la prévention, El Hadji Mamadou Ndiaye. Ce dernier a recensé durant ces deux derniers jours (lundi et mardi) 47 cas positifs sur 1 706 tests réalisés. Il s’agit de 06 cas contacts suivis, 21 cas importés, 20 cas issus de la transmission communautaire et 134 guéris. A la date d’hier, le Sénégal a enregistré 15 141 cas positifs dont 12 936 guéris, 312 décès et 1 892 sous traitement.
Changement à la cérémonie officielle du grand magal
Le Comité d’organisation du grand magal s’adapte au contexte de la pandémie de covid-19. Le président de la Commission Culture et Communication a informé la presse nationale qu’en raison du coronavirus, en lieu et place de la traditionnelle cérémonie officielle qui se tient le lendemain du magal, Serigne Bass Abdou Khadre fera le discours annuel du Khalife Général des mourides aujourd’hui à partir de 13 heures à la résidence Khadimou Rassoul, en présence du ministre de l’Intérieur M. Aly Ngouille Ndiaye. Ainsi, il sera mis à la disposition de la presse un signal propre pour la retransmission de la cérémonie.
Des produits et organes saisis par la Douane à l’AIBD
L’opération tonnerre 2020 initiée par l’Organisation mondiale des Douanes (Omd) contre les trafics d’espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction commence à porter ses fruits. Les éléments de la Cellule aéroportuaire anti-trafic (CAAT) des Douanes de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) ont mis la main dimanche sur 34 kg de vessies natatoires de thon obèse, 4,6 kg de nageoires costales de thon obèse et 16 dents de cachalot. Les douaniers ont mis aux arrêts les deux convoyeurs de cette marchandise de nationalité étrangère en partance pour Paris par un Vol d’Air France. Par ailleurs, 40,7 kg d’ailerons de requin ont été également saisis au même aéroport et leurs trafiquants identifiés. Ces produits sont vendus sur le marché noir à des dizaines de millions de francs CFA. Le parquet de Mbour a ordonné une enquête.
Saisie de 426 kg de faux médicaments à Kaffrine
Restons avec les gabelous qui ont mené une opération «coup de poing» au centre du pays qui a permis la saisie d’une tonne de produits prohibés à Kaffrine. Les douaniers de la Brigade mobile de Kaffrine ont intercepté le week-end dernier une berline remplie de faux médicaments en plein cœur de Kaffrine. D’après un communiqué de la Douane, la berline prise en filature puis en chasse depuis la frontière s’est engouffrée à vive allure dans la ville de Kaffrine, au mépris de la vie des populations qu’elle pourrait mettre en danger. Mais, c’était sans compter avec la maîtrise du terrain des éléments de la brigade mobile de Kaffrine. Ces derniers ont mis en place un dispositif afin d’éviter des incidents collatéraux. Le dispositif, qui a fonctionné comme prévu, a permis de dérouter la berline vers la zone marécageuse du quartier Escale de Kaffrine où elle s’est embourbée. Les gabelous ont découvert dans la berline 426 kg de médicaments contrefaits d’une valeur de 18 557 000 francs CFA. Il s’agit essentiellement de produits aphrodisiaques.
La Douane de Kaolack saisit 540 kg de chanvre indien
Ne quittons pas les douaniers sans indiquer que les éléments du Poste des Douanes de Saboya, Subdivision de Kaolack, se sont illustrés de fort belle manière lors de l’opération «coup de poing». Dans un premier temps, ils ont mis la main, lundi à Keur Socé, sur 240 kg de chanvre indien conditionnés dans 9 colis. Quelques heures plus tard, renseigne un communiqué parvenu à «L’As», les agents de la Brigade mobile des Douanes de Guinguinéo ont intercepté une Peugeot 406 et une moto Jakarta transportant 300 kg de «yamba». Les trafiquants sont tombés dans l’embuscade qui leur a été tendue aux environs du Pont de Keur Mbouky. La valeur de ces drogues et des moyens de transport est estimée à près de 46 millions Fcfa. Les enquêtes suivent leur cours.
Crime au quartier Aïnoumady Yeumbeul
Un homme du nom d’El Hadji Mbaye (36 ans) a été tué à coups de tessons de bouteille lors d’une bagarre. Selon des sources de «L’As», le drame s’est produit au quartier Aïnoumady de Yeumbeul-Nord. Le mobile du crime reste inconnu pour le moment. D’aucuns pensent que la victime a tenté de s’opposer à la volonté de ses bourreaux de lui arracher son téléphone portable. Ainsi El Hadji Mbaye a engagé une bagarre contre ses agresseurs dont l’un d’eux lui a asséné des coups de tessons mortels. La Police a ouvert une enquête. Le défunt, marchand de profession, laisse derrière lui un enfant.
Dynamique unitaire de Bby de Keur Massar
La mouvance présidentielle est en train de voler en éclats à Keur Massar. Des responsables regroupés autour de la dynamique unitaire Benno Bokk Yaakaar (Bby) de Keur Massar, sont montés au créneau pour vouer aux gémonies le maire Moustapha Mbengue qu’ils accusent de mauvaise gestion. Ces responsables ont tiré également à boulets rouges sur la coordonnatrice départementale des femmes de l’Alliance pour la République (Apr) de Pikine, Awa Niang. Ils demandent d’ailleurs à leur mentor Macky Sall de prendre des mesures pour remettre de l’ordre dans leurs rangs avec l’approche des élections locales afin d’éviter une débâcle.
Baux maraîchers de Pikine
Quatre apprentis-chauffeurs qui fumaient du chanvre indien à la gare interurbaine des Baux maraîchers de Pikine ont été alpagués. Selon des sources de «L’As», ces drogués ont été mis à la disposition du commissariat d’arrondissement de Pikine pour les besoins de leur garde-à-vue et de leur déferrement au parquet. Ces arrestations interpellent au premier chef le regroupement des transporteurs et les syndicalistes du secteur. Ils doivent sensibiliser les acteurs et aider la police à assainir le site.
Polémique sur le coût des minibus
Restons dans le secteur du transport routier pour dire qu’une polémique est née de l’annonce du renouvellement du parc de transport public. D’aucuns ont trouvé très chers les minibus qui doivent remplacer les véhicules «7 places » en divisant le coût global du projet par le nombre de véhicule. Il a fallu que le ministère des Transports terrestres monte au créneau pour éclairer la lanterne des gens. Les services du ministre Me Oumar Youm rappellent d’emblée que le Sénégal va renouveler son parc de transport public de 45 000 unités tous segments confondus (gros-porteurs, bus, taxis urbains, Minicar) pour une enveloppe prévisionnelle de prêt de 900 milliards Fcfa. Le ministère précise ainsi que les minibus qui sont présentés au chef de l’Etat coûtent 19 millions hors taxe l’unité.
Le Cameroun a refusé de renouveler mon passeport camerounais. Il cherche à me déchoir de ma nationalité. Mais au lieu de se débarrasser franchement de moi, il ne me lâche pas. Il me suit partout et me colle sur la peau comme une part damnée
Alors que partout ailleurs il semble évoluer à une vitesse accélérée, le temps s'est littéralement arrêté au Cameroun.
Inventé il n'y a pas longtemps par les Allemands, puis administré pendant pres d'une quarantaine d'année par les Francais et les Anglais, cette contrée d'une richesse insondable est tombée sous la coupe de tyrans locaux depuis 1958. Depuis à peu près 40 ans, elle est systématiquement mise à sac par un vieux satrape, grabataire qu'entoure une armée de sicaires et de brigands.
Pendant ce temps, le peuple, frappé d'ankylosé, se vautre dans la boue et se gave de sa propre bêtise et de sa lâcheté. Tournant le dos à la dignité, il a opté pour le tribalisme. Il attend que que quelqu'un vienne le sauver à sa place. Fausse conscience ? Calcul intéressé ? Bienheureux celui ou celle qui pourra déchiffrer l'énigme et démonter les ressorts de cette monstrueuse abdication.
Comme plusieurs autres," j'en ai marre" et souhaiterais être loin de tout cela. De cette spirale démoniaque. Très loin de la puanteur. Ecrire mes livres. Apporter ma petite contribution à l'éveil de l'Afrique la où celle-ci est sollicitée. Vivre ma petite vie avant de m'eclipser à mon tour, comme tous ceux et toutes celles qui sont parties avant nous. Le Cameroun a refusé de renouveler mon passeport camerounais. Il cherche à me déchoir de ma nationalité. Mais au lieu de se débarrasser franchement de moi, il ne me lâche pas. Il me suit partout et me colle sur la peau comme une part damnée.
Ce matin encore, comme cela est arrivé un certain nombre de fois dans le passé et comme cela arrive de plus en plus régulièrement, je reçois un autre appel en faveur d'un autre prisonnier détenu sans procès dans les geôles d'un régime sous lequel la prison est devenue une condition. Et chaque citoyen africain un captif potentiel.
Je ne suis ni un militant, ni un activiste. Et je n'ai aucune vocation à en devenir un, ou à faire de la politique un metier. Mon champ d'action, c'est l'écriture et la reflexion. J'ai consacré tout un chapitre de mon dernier livre, BRUTALISME (La communauté des captifs) à tous les prisonniers camerounais qui, depuis quelques années, frappent régulièrement à ma porte, je ne sais pourquoi. Et ils sont très nombreux. De plus en plus nombreux.
Un seul individu ne peut pas s'occuper de toutes ces causes. Elles ne sont pas individuelles. Elles sont politiques. Dans tous les mouvements de résistance, le passage par la prison a toujours été un moment-clé du "cycle initiatique qui mène à la liberation. Encore faut-il qu'une communauté se forme et prenne en charge le fait de la captivité comme un élément décisif de la dynamique de libération.
Aux Camerounais et aux Camerounaises de bonne volonté, je voudrais donc poser une seule question. Est-il possible de faire corps et d'initier, ensemble, un vaste mouvement international, dont l'objectif unique serait de braquer toute la lumière du monde sur le sort des captifs de notre peuple ?
LE PARTAGE COMME VIATIQUE
Petite-fille de Serigne Touba, Sokhna Baly Mbacké est l’épouse du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacke. Il est aussi sa cousine
Petite-fille de Serigne Touba, Sokhna Baly Mbacké est l’épouse du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacke. Il est aussi sa cousine.
De sa descendance paternelle, Sokhna Baly Mountakha a hérité d’une forte tradition d’érudition. Son père Serigne Souhaibou Mbacke était un érudit. Il est celui que l’on dépeint comme un « gardien de l’orthodoxie mouride ». Le père de Sokhna Baly était connu pour son franc-parler, son objectivité et son respect scrupuleux des prescriptions du Coran et de la tradition authentique.
Dans le sillage de la tradition familiale, Sokhna Baly s’applique et essaie de perpétuer le legs de sa grand-mère, Mame Diarra Bousso.
À côté de Serigne Mountakha, Sokhna Baly n’a qu’un objectif : chercher la grâce de son époux. Sa générosité et sa compréhension de la vie moderne font que le khalife lui a confié les ’’berndés’’ à la résidence Khadim Rassoul. Pendant le Grand Magal, elle s’occupe de la restauration des hôtes de marque du khalife. Avec l’aide de ses proches, elle se démène à la tâche avec conviction mais aussi avec la ferme volonté d’accomplir cette noble mission. Elle ne se voit pas dans les privilèges d’épouse du khalife.
Sokhna Baly a opté pour le ’’terrain’’ du partage. « À l’heure du repas, elle vient dans la cuisine. C’est elle-même qui s’occupe de la distribution des plats. Elle ne peut pas faire autrement. Parce qu’elle a passé son enfance chez Sokhna Mai, fille de Serigne Touba, qui lui a appris les bonnes actions », révèle son neveu, Mountakha Guèye.
Les bonnes œuvres de Sokhna Baly Mbacké ne se limitent pas seulement à Touba. À Porokhane, 2e capitale du mouridisme, sa présence est très marquée. Dans cette cité religieuse, l’épouse du khalife des mourides organise, chaque année, un Magal pour les homonymes de sa grand-mère, Sokhna Diarra. À Porokhane, Sokhna Baly appuie aussi les hôpitaux et les internats.
À Darou Minam, son fief à Touba, Sokhna Baly Mountakha est bien appréciée. Pas de difficulté pour retrouver sa grande bâtisse, nichée derrière la grande mosquée du quartier. En cette période de Magal, la maison ne désemplit pas. Même des nécessiteux profitent de l’évènement pour visiter sa cuisine et se procurer de la nourriture. « Sokhna Baly est une référence. Elle inspire. Sa présence aux côtés du khalife est comparable à celle de Cheikh Ibra Fall aux côtés de Serigne Touba », renseigne Mountakha Guèye.
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CE QUE LE CHEIKH REPRÉSENTAIT POUR NOUS
Khadim Ngom était le médecin personnel de Cheikh Bethio Thioune. Pendant 10 ans, il a suivi le défunt guide des Thiantacounes.
Khadim Ngom était le médecin personnel de Cheikh Bethio Thioune. Pendant 10 ans, il a suivi le défunt guide des Thiantacounes. Venu de France pour célébrer le Grand Magal de Touba, 18 Safar, Khadim Ngom juge rassurant le plan de riposte local mis en place par le khalife Serigne Mountakha Mbacké, pour les besoins du Magal. Ce pendant, M. Ngom invite les fidèles présents à Touba aux respects des consignes édictées par le Comité de veille et de suivi.
Dans cette interview accordée à emedia.sn, à son domicile à Janatou Mahwa, Khadim Ngom est aussi revenu sur ses relations avec son ’’guide éternel’’, Cheikh Bethio et du défunt Secrétaire général du Parti socialiste (Ps), auprès de qui, il dit avoir appris beaucoup de choses. Leur perte est une peine immense pour lui, mais il la considère comme un ’’décret divin’’ qu’il accepte.
LA TANIÈRE SERA AU COMPLET CE MARDI
Le sélectionneur national Aliou Cissé a indiqué que son groupe de performance sera réduit à 23 joueurs en lieu et place des 25 convoqués, en raison des forfaits de Sadio Mané et de Kalidou Koulibaly
Le sélectionneur national Aliou Cissé a indiqué que son groupe de performance sera réduit à 23 joueurs en lieu et place des 25 convoqués, en raison des forfaits de Sadio Mané (pour cause de Covid-19) et de Kalidou Koulibaly (confiné avec ses coéquipiers du Naples).
‘’Nous avons déjà 17 joueurs, lundi, le reste du groupe sera présent ce mardi avec Habib Diallo et Boulaye Dia qui étaient concernés par les transferts, et les Grecs (Pape Abou Cissé et Ousseynou Ba) qui ont joué dimanche. Nous serons au total 23’’, a-t-il déclaré, confirmant les informations parues dans la presse.
Vendredi dernier, le leader technique des Lions, Sadio Mané, a confirmé via les réseaux sociaux avoir été testé positif au Covid-19, tandis que Naples de Kalidou Koulibaly n’avait pas pu faire le voyage pour jouer son match de Série A contre la Juventus, dimanche.
Finalement, les autorités sanitaires italiennes ont décidé de confiner l’équipe napolitaine à domicile.
Avec ces deux absences, le groupe sera réduit à 23 joueurs et ils doivent faire sans ces deux cadres, a insisté le sélectionneur national dans une vidéo diffusée par la Fédération sénégalaise de football.
‘’Ce sont des situations qui peuvent arriver et c’est l’occasion de donner l’opportunité à certains’’, a-t-il indiqué. Il a rappelé que Sadio Mané était absent lors du match d’ouverture de la CAN 2019, tandis que le défenseur Koulibaly n’avait pas pris part à la finale perdue contre l’Algérie.
Aliou Cissé a fait part de sa joie de retrouver des joueurs qu’il n’avait pas revus depuis novembre dernier.
‘’Le football m’a beaucoup manqué. Au début, on disait que c’était très bien de couper pour s’occuper de sa famille’’, a-t-il dit, relevant qu’après huit à neuf mois, il y avait un véritable manque.
‘’C’est la rentrée, nous sommes heureux d’être là’’, a-t-il déclaré.
Dakar, 6 oct (APS) – Le sélectionneur national Aliou Cissé a indiqué que son groupe de performance sera réduit à 23 joueurs en lieu et place des 25 convoqués, en raison des forfaits de Sadio Mané (pour cause de Covid-19) et de Kalidou Koulibaly (confiné avec ses coéquipiers du Naples).
‘’Nous avons déjà 17 joueurs, lundi, le reste du groupe sera présent ce mardi avec Habib Diallo et Boulaye Dia qui étaient concernés par les transferts, et les Grecs (Pape Abou Cissé et Ousseynou Ba) qui ont joué dimanche. Nous serons au total 23’’, a-t-il déclaré, confirmant les informations parues dans la presse.
Vendredi dernier, le leader technique des Lions, Sadio Mané, a confirmé via les réseaux sociaux avoir été testé positif au Covid-19, tandis que Naples de Kalidou Koulibaly n’avait pas pu faire le voyage pour jouer son match de Série A contre la Juventus, dimanche.
Finalement, les autorités sanitaires italiennes ont décidé de confiner l’équipe napolitaine à domicile.
Avec ces deux absences, le groupe sera réduit à 23 joueurs et ils doivent faire sans ces deux cadres, a insisté le sélectionneur national dans une vidéo diffusée par la Fédération sénégalaise de football.
‘’Ce sont des situations qui peuvent arriver et c’est l’occasion de donner l’opportunité à certains’’, a-t-il indiqué. Il a rappelé que Sadio Mané était absent lors du match d’ouverture de la CAN 2019, tandis que le défenseur Koulibaly n’avait pas pris part à la finale perdue contre l’Algérie.
Aliou Cissé a fait part de sa joie de retrouver des joueurs qu’il n’avait pas revus depuis novembre dernier.
‘’Le football m’a beaucoup manqué. Au début, on disait que c’était très bien de couper pour s’occuper de sa famille’’, a-t-il dit, relevant qu’après huit à neuf mois, il y avait un véritable manque.
‘’C’est la rentrée, nous sommes heureux d’être là’’, a-t-il déclaré.