Précision du Centre de Santé Philippe Maguillen Senghor
Le 30 juin 2020, à 00h 05mn, la dame K.D a été admise et consultée gratuitement à la salle de TRI de la maternité du Centre de Santé Philippe Maguillen Senghor. Les lits de la salle de réveil du bloc opératoire étant occupés et pour des mesures de prudence et de sécurité, il a été recommandé à la dame d’aller au centre de santé Nabil Choucair qui dispose d’un bloc opératoire. Le temps de rejoindre Nabil Choucair, la femme qui était déjà en travail a entamé le processus d’accouchement. Avertie par les vigiles, l’équipe de garde de la maternité s’est déplacée et a aussitôt pris en charge la femme. En aucun cas, il n’a été question de renvoi de la patiente pour défaut d’argent.
Affaire Philippe Maguillène Senghor
Les autorités hospitalières ont tenté de ses dédouaner dans ce scandale autour de l’accouchement d’une dame devant l’hôpital. D’après elles, il n’a jamais été question d’argent, mais plutôt que la salle d’accouchement était pleine et le patient a été référé à l’hôpital Nabil Choucair. Même s’il ne s’agit pas d’argent, cela ne les dédouane pas. D’abord, il était 1heure passé et on était en plein couvre-feu. Or d’après le mari de la dame, il était parti chercher un taxi et à son retour, son épouse a accouché sous un poteau électrique. Pendant ce temps-là, des images montrent une ambulance immobilisée dans l’enceinte de l’hôpital. En définitive, si l’hôpital avait joué son rôle, il aurait d’abord appelé Nabil Choucair pour s’assurer qu’il y a de l’espace, mais aussi mobiliser une ambulance pour l’évacuer. Ils ont beau vouloir se blanchir, mais cette fois-ci, ils ont vraiment merdé ces toubibs.
Le Sénégal applique la réciprocité à l’UE
Le coronavirus est en train d’installer une inimitié dans l’espace aérien entre l’Afrique et l’Europe. Les autorités sénégalaises n’ont pas apprécié la décision des pays de l’Union Européenne (UE) de fermer l’espace aérien à tous les pays africains à l’exception du Maroc, de l’Algérie et du Rwanda. Le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, a annoncé hier lors d’un point de presse, que suite à la décision de l’Union Européenne de bannir le Sénégal de la liste des pays autorisés à voyager dans son espace, l’Etat du Sénégal a décidé que le principe de la réciprocité sera applicable à tous les États ayant pris des mesures à l’encontre du Sénégal.
Trois morts de la Covid-19 à Diourbel et Touba
La Covid-19 continue de se propager à grande vitesse dans la région de Diourbel où trois personnes ont été emportées par la pandémie entre avant-hier (mardi) et hier (mercredi). Les deux premières victimes sont décédées à l’hôpital Matlaboul Fawzeyni et au centre de santé de Darou Khoudoss de Touba. La troisième personne décédée a rendu l’âme hier à l’hôpital régional Heinrich Lübke de Diourbel. Il s’agit d’un homme de 82 ans qui avait été interné la veille.
Grève de la faim de détenus du camp pénal
Des détenus du Camp Pénal observent depuis hier une grève de la faim, d’après l’activiste Guy Marius Sagna. A l’en croire, les détenus ont refusé de prendre le petit-déjeuner. Ainsi, la boutique de la prison est fermée de même que le télécentre. A la prison de Koutal (Kaolack, Ndlr) également, ajoute Guy Marius Sagna, les pensionnaires sont en rogne. Ils réclament de meilleures conditions de détention, notamment face à la covid-19 qui a fait son entrée dans les Maisons d’Arrêt et de Correction. Les prisonniers demandent à rencontrer le ministre de la Justice, Malick Sall. Guy Marius Sagna invite l’administration pénitentiaire à ne pas réprimer les grévistes. Aussi, il dit avoir une pensée pour les agents pénitentiaires qui, avec les détenus, souffrent énormément. L’activiste demande au président de la République de dépêcher dans les meilleurs délais son ministre de la Justice pour éviter l’irréparable, mais surtout améliorer les conditions de détention.
Des artistes réclament la publication du fichier de la Sodav
Des acteurs culturels réclament la transparence dans la gestion de la Sodav. A ce propos, ils ont adressé une lettre à la Présidente du Conseil d’Administration et au directeur gérant de la Sodav pour réclamer le fichier contenant les noms de tous les membres (artistes) associés. C’est dans l’optique de contrôler la répartition des fonds collectés par la Sodav. Ils précisent dans la missive que le fichier ne figure pas sur le site web de la Sodav. Ils s’appuient sur l’article 123 relatif au contrôle des associés de la société pour demander la publication du fichier.
Neuf nouveaux cas de Covid-19 à Touba
Touba, la capitale du Mouridisme, a enregistré hier encore des nouveaux cas positifs au coronavirus. On a recensé neuf personnes nouvellement contaminées dont quatre cas issus de la transmission communautaire et cinq cas contacts. Un patient traité et suivi à son domicile a été déclaré guéri.
Suspension des audiences après les cas positifs détectés à la Mac de Diourbel
À cause des nombreux cas de Covid-19 détectés à la Maison d’Arrêt et de Correction (Mac) de Diourbel depuis samedi dernier, toutes les audiences criminelles, commerciales, civiles et correctionnelles ont été suspendues jusqu’au lundi 13 juillet prochain. La décision a été rendue publique, hier, par le président du Tribunal de Grande Instance (Tgi) de Diourbel, Papa Mohamed Diop. Ce dernier estime que cette décision est motivée par une volonté de lutter contre la progression du virus. L’appel de Me Abdoulaye Babou a été entendu par les autorités judiciaires. L’avocat a soutenu hier que tous les acteurs du secteur judiciaire sont exposés à la sortie d’audition d’un de ses clients par un juge d’instruction.
Décès de Serigne Massamba Mbaye Mbéguéré
Diourbel est en deuil après le rappel à Dieu, hier, du guide religieux Serigne Massamba Mbaye Mbéguéré. Le marabout qui avait élu domicile au quartier Médinatoul a succombé à une courte maladie.Il a rendu l’âme à l’hôpital Lübke de Diourbel où il était hospitalisé depuis plus d’une semaine. Serigne Massamba Mbaye Mbéguéré s’était illustré par son amour des «Daara» (écoles coraniques). Il avait à son actif la réalisation d’un immense «Daara» implanté dans son village de Mbéguéré où plus de cent garçons était entièrement à sa charge. Le défunt sera inhumé ce jeudi dans son village de Mbéguéré.
La gendarmerie saisit 100 kg de chanvre indien à Kirène
Un excellent coup de filets de la gendarmerie. Les pandores de la brigade de Popenguine ont effectué une saisie importante de drogue à Kirène. La compagnie de gendarmerie de Mbour, renforcée par des éléments de cynogroupe, ont mis la main sur une quantité de 100 kg de yamba qui a été abandonnée à bord d’un véhicule à Kirène. Cette importante saisie montre que Mbour reste un lieu de transit de la drogue en provenance du sud et des pays limitrophes comme le Mali et la Guinée Bissau. Selon nos sources, la gendarmerie a ouvert une enquête pour retrouver le propriétaire de la drogue.
Nomination en conseil des ministres
La nouvelle Société d’Aménagement foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU) SA, qui a la lourde tâche de gérer l’épineuse question du foncier, est en train de prendre forme. Le chef de l’Etat a nommé hier en réunion de conseil des ministres le jeune apériste, Maissa Mahécor Diouf, au poste de Directeur général de la Société d’Aménagement foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU) SA. Le conseil d’administration sera dirigé par un homme du sérail. Il s’agit du responsable socialiste de Yenn, Gorgui Ciss. Professeur titulaire des Universités en aménagement, il est nommé président du Conseil d’administration de ladite Société.
Le Sytjust reconduit un mot d’ordre de grève de 48h…
Le Syndicat des Travailleurs de la Justice (Sytjust) intensifie la lutte. Le bureau Exécutif National (Ben) enchaîne les mots d’ordre de grève. Il a décrété hier 48 heures de grève renouvelables couvrant les jeudi 2 et vendredi 3 juillet 2020, pour toujours exiger la mise en œuvre du protocole d’accord du 17 octobre 2018, la publication au Journal Officiel de décrets et l’organisation des formations préalables au reclassement des travailleurs de la Justice dans leurs nouveaux corps et nouvelles hiérarchies respectifs. D’après l’instance dirigeante du Sytjust, depuis le début de la crise, il y a trois semaines, le ministre de la Justice applique la politique de l’autruche, déniant catégoriquement son devoir d’initiative au dialogue, croyant certainement qu’il aura à l’usure les travailleurs de la Justice. ILS considèrent son attitude comme une démission de ses devoirs et ses responsabilités, alors qu’il a le devoir de veiller au bon fonctionnement des cours et tribunaux. Ils avertissent que cette manœuvre atypique sera au prix d’une paralysie de la Justice.
Marche du Sytjust le 14 juillet à Dakar
Restons avec les travailleurs de la Justice qui font montre d’une véritable détermination dans la lutte pour la satisfaction de leurs doléances. Le secrétaire général du Sytjust a profité de la levée de l’état d’urgence pour déposer hier sur la table du préfet de Dakar une nouvelle déclaration d’intention d’organiser une marche pacifique, le mardi 14 juillet 2020, à Dakar sur le boulevard Général de Gaulle, pour élever la lutte d’un cran. A en croire Me El hadji Aya Boun Malick Diop, les travailleurs de la Justice sont plus que jamais déterminés à défendre leur dignité, leurs intérêts matériels et moraux, gage d’une amélioration de la qualité du service public de la Justice.
Saisie record de 1 076 kg de yamba par la Douane
La Douane est en train d’abattre un excellent travail dans la lutte contre le trafic international de drogue. Les gabelous ont redoublé de vigilance avec les nombreuses entrées de camions transportant des moutons venant des pays voisins. En effet, la brigade mobile des Douanes de Koumpentoum a effectué une saisie record de 1 076 kg de chanvre indien hier, à 14h, à son poste de contrôle. Cette quantité importante de chanvre indien a été découverte par les douaniers dans des cachettes aménagées dans un camion malien transportant des moutons pour la tabaski. En fait, c’est au cours d’un contrôle de routine que les gabelous ont suspecté une modification au niveau du plancher du camion et l’ont ainsi passé au peigne fin. Leurs soupçons ont été confirmés après avoir ouvert le plancher du camion à l’aide d’une scie électrique. A leur grande surprise, ils sont tombés sur des plaquettes de «Yamba bien rangés dans des caves. La valeur de la drogue est estimée à 86,080 millions Fcfa. Deux individus de nationalité étrangère ont été mis aux arrêts.
Marche contre l’accaparement du foncier
Le foncier est sur toutes les langues par les temps qui courent. Alors que le collectif des victimes de Gadaye mène la lutte pour retrouver ses terrains, d’autres collectifs vont les retrouver sur le terrain de la lutte pour la sauvegarde de leurs parcelles menacées. Ainsi, pour faire face aux prédateurs fonciers, le regroupement des collectifs de la cité Chérif Abdoulaye Thiaw Laye de la VDN3, Xiisga, Mbatal Yendu, Dialouba, le site de MaïmounaBa «gaal gu todj» entend organiser une marche pacifique dimanche prochain, à partir du rond point entre Malika et Tivaouane Peul. La marche qui est déjà autorisée sera encadrée par les forces de l’ordre.
06 cas de Kaolack internés au CTE de Kaffrine
Le Centre de Traitement des épidémies (CTE) de Kaffrine est envahi par des patients de Kaolack. En effet, sur les 07 malades internés présentement au centre, 06 viennent de Kaolack où 33 malades de la covid-19 sont sous traitement, en plus du cas de Nioro du Rip. Au total, la région de Kaolack a enregistré depuis le début de la pandémie 45 cas. Quant à la région de Kaffrine, elle n’a qu’un seul cas sous traitement. Le Ndoucoumane est à 5 cas positifs depuis l’entrée du virus au Sénégal.
KEEMTAAN GI – VACANCES
Qui oserait penser une seule seconde à des vacances gouvernementales dans ce pays. Des ministres incompétents et Dieu sait qu’ils sont nombreux de ceux-ci qui ne devaient jamais connaitre les murs de la salle des conseils des ministres Bruno Diatta. La majorité du gouvernement qui sont restés 6 mois à se tourner les pouces ou à faire semblant de travailler alors qu’il n’en est rien ne pouvaient espérer de Macky Sall des vacances. D’ailleurs ils allaient partir où. Khana à Nagalma ou Bambey sérère pour aller cultiver la terre pour préparer l’hivernage qui s’annonce pluvieux dans notre pays. Il reste que les Sénégalais accueilleront des deux mains, un chamboulement total de ce gouvernement qui reste le plus nul, le plus incompétent de ceux connus de l’ère Macky Sall. Ce casting raté au sortir de la dernière présidentielle et la suppression du poste de conseil des ministres font tout sens dessus dessous. Macky Sall est au four et au moulin. Et dans le menu fretin qui devait revenir à son premier ministre. Bon comme il l’a supprimé sans savoir le pourquoi il l’a fait d’ailleurs. Rien qu’à voir la gestion tatillonne et brouillonne de la covid19, l’on comprend pourquoi les Sénégalais sont désabusés de ce régime qui continue dormir profondément d’un sommeil anormal. Pendant que la pauvreté, la chaleur, la litanie des morts de la covid19, la crainte des inondations, le début de la grippe saisonnière constituent un cocktail explosif sur la tête de chaque sénégalais. Des vacances, cela se mérite. Les ministres du Gouvernement ne méritent aucune vacance. KACCOOR BI
FONDS FORCE- COVID-19
Les ministres auront l’obligation de se mettre au service de l’Assemblée nationale afin de donner toutes les informations relatives, notamment, à la mise en œuvre du Programme de Résilience économique et sociale, à travers l’exécution du Fonds « FORCE COVID-19 » doté de 1.000 milliards FCFA. Telle est la volonté du président de la République. D’ailleurs au titre du renforcement de la vigilance dans la lutte anti COVID-19, Macky Sall a invité le Gouvernement à consolider, dans la solidarité, les capacités de riposte et de résilience du système public de santé. Il a, à cet effet, demandé aux ministres en charge de la Fonction publique, de la Santé et du Budget de mettre en œuvre, sans délai, sa décision de faire recruter, par l’Etat, sur la période 2020-2021, cinq cent (500) médecins et mille (1000) agents professionnels de la santé (infirmiers et infirmières, sages-femmes et personnels de soutien). Ces recrutements exceptionnels, seront renforcés, à très court terme, par l’exécution du Plan quinquennal (2020-2024) d’investissement et de modernisation du secteur de la santé et de l’action sociale.
MACKY INTERDIT DE VACANCES SES MINISTRES
Les ministres du gouvernement n’auront pas droit à des vacances cette année. Cette décision a été prise hier par le président de la République en conseil des ministres. D’ailleurs, cela n’aurait aucun sens de donner des vacances qui ne se méritent pas. Alors prétextant du contexte global de sortie de l’état d’urgence, Macky Sall a informé les ministres qu’il n’y aura pas de vacances gouvernementales en 2020. Il a demandé aux ministres de prendre toutes les dispositions idoines pour le fonctionnement adéquat des services de l’Etat et un retour rapide à la vie économique et sociale normale, dans la sécurité sanitaire. Le Président de la République a, à ce sujet, insisté sur l’impératif de veiller au port systématique et correct du masque, ainsi qu’au respect strict des gestes barrières, des consignes de distanciation physique et de la fermeture de certains lieux recevant du public, notamment les lieux de loisirs à huis clos. Il a, en outre, indiqué l’importance d’une bonne préparation de la réouverture des frontières aériennes à partir du 15 juillet 2020.
UN SEMESTRE INTENSE DE TRAVAIL
Restons au conseil des ministres pour dire le chef de l’Etat n’entend guère perdre la deuxième moitié de l’année. Il a alors par ailleurs, rappelé l’impératif pour la Nation, d’engager, à partir de ce jour, 1er juillet 2020, « Un Semestre intense de Travail » pour stabiliser et relancer l’activité économique, la croissance et l’emploi dans le contexte du post COVID-19. Le Chef de l’Etat a, dans ce sens, exhorté le Gouvernement à asseoir, avec le soutien de toutes les forces vives de la Nation, le renforcement de nos capacités productives ainsi que la consolidation du caractère endogène, inclusif et équitable de la croissance économique grâce à une valorisation plus soutenue du contenu local et l’ancrage durable d’une « culture du produire et consommer sénégalais ».
LE PR GORGUI CISS, LE LION DE YENNE CASE…
Le Pr des universités Gorgui Ciss a enfin obtenu un strapontin politique. Le lion de Yenne a été nommé hier Président du Conseil d’administration de la Société d’Aménagement foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU) une nouvelle structure récemment créée par le président Macky Sall. Le responsable politique socialiste qui fait partie désormais des barons socialistes n’a jamais été associé au pouvoir. Il a été à la tête d’une fronde pour les reconductions ad vidam eternam de Serigne Mbaye Thiam et de Aminata Mbengue Ndiaye. Si sa posture n’a pas été sanctionnée, c’est que l’homme dispose d’une base politique dans toute la collectivité de Yenne et dans les environs. Un homme très bien assis politiquement. Finalement, il a été mis en « quarantaine » politique. Les regards étaient encore pointés sur l’homme lorsqu’à la suite du décès de Ousmane Tanor Dieng, Aminata Mbengue Ndiaye céda son poste ministériel pour le HCCT. Il fut encore laissé en rade au profit du ministre Alioune Ndoye. Sa nomination consacre les efforts d’un homme qui est resté constant dans démarche et n’a jamais voulu transhumer malgré toute l’injustice qu’il a subie au sein des Socialistes. A moins, sa nomination ne signifie un clin d’œil de Macky Sall à son endroit on verra. Seulement à Yenne, Gorgui Cissé disait que son actuel mandat local sera le dernier. Bon comme nos politiques changent beaucoup, il faudra attendre la suite des choses.
…L’APERISTE MAISSA MAHECOR DIOUF NOMME DG DE LA SAFRU
L’autre mesure individuelle prise en conseil des ministres est la nomination de l’apériste Maïssa Mahécor Diouf directeur général de la Société d’Aménagement foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU) SA. Ce dernier titulaire d’un Master en gestion de la mobilité des transports et de la logistique est natif de Fatick. Il faisait partie du management du Port autonome de Dakar où il officiait en qualité de Coordinateur de la Cellule Développement Hinterland. Le nouveau directeur général du SAFRU.Sa jouit d’une expérience professionnelle non négligeable pour avoir été Conseiller technique auprès du Directeur Général du Port Autonome de Dakar, Chef de division actions commerciales à la direction commerciale et coopération internationale, Chef de service Exploitation des Terre-pleins et hangars au Port Autonome de Dakar.
SUITE À SA DÉCISION DE FERMER SES FRONTIÈRES AU SÉNÉGAL MACKY APPLIQUE LA RECIPROCITE ET FERME SA FRONTIERE AERIENNE A L’UE
dernier, les 27 Etats européens avaient décidé de ne pas accepter, pour l’heure, certains pays africains dont le Sénégal sur leur sol. Macky décide lui aussi d’appliquer la réciprocité… Les dirigeants européens se sont retrouvés, mardi dernier, pour décider des détails de la fermeture des frontières extérieures. Les 27 avaient, au sortir de cette rencontre, approuvé une proposition de la Commission européenne d’interdire les voyages « non essentiels » vers l’UE, pour une durée initiale de trente jours. Parmi les pays interdits, pour le moment de fouler le sol européen, le Sénégal. Les 27 Etats européens comptent réviser cette liste toutes les deux semaines. En outre, un pays de l’UE peut refuser de recevoir l’un de ces pays listés, mais ne doit en aucun cas accepter les ressortissants d’autres pays en dehors de cette liste. Le Sénégal applique la loi talion. Face à cette situation, le Sénégal a décidé d’appliquer la loi talion. Dans une note, le Ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, annonce que « suite à la décision de l’Union européenne de bannir le Sénégal de la liste des pays autorisés à voyager dans son espace, l’Etat a décidé que le principe de la réciprocité sera applicable à tous les États ayant pris des mesures à l’encontre du Sénégal », annonce-t-il. La réouverture du ciel aux vols internationaux est fixée à partir du 15 juillet prochain. Les pays de l’Union Européenne qui envisagent la réouverture de l’espace Schengen à partir du 11 juillet n’admet que 4 pays africains dans son espace. Cette liste élaborée sur la base de « pays à situation épidémiologique similaire avec l’Europe » exclut le continent africain à l’exception de l’Algérie, le Maroc, la Tunisie et le Rwanda. À ces pays s’ajoutent 9 autres du reste du monde (Australie, Canada, Géorgie, Japon, Monténégro, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Serbie, Corée du Sud, Thaïlande, Uruguay).
AMADOU NKRUMAH SANÉ MFDC/FRANCE INTIMIDATION ET CHANTAGE D’UN COMMUNIQUE
Sans doute, les « messieurs Casamance » et porteurs de valise ont tiré les ficelles pour pousser Amadou Nkrumah Sané s’autoproclamant Sg du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (Mfdc/Diaspora) à faire un communiqué datant du 29 juin 2020. Depuis l’ «étranger», Nkrumah Sané dit que le Mfdc et Attika alertent et lancent un appel aux populations de quitter ce qu’il qualifie de zones de guerre en Casamance. « Le Mfdc et Attika ne seront aucunement responsables de toutes les conséquences fâcheuses qui leurs arriveront en Casamance » a-t-il menacé dans son communiqué publié dans ses réseaux sociaux et sites de propagande. En examinant la copie du dit document, « Le Témoin » quotidien est convaincu qu’il s’agit d’une intimidation sur fond de chantage. Circulez, rien n’arrivera dans ces localités où l’Armée et la Gendarmerie sont plus que jamais déterminées à veiller sur la sécurité des personnes et des biens.
KOUMPENTOUM SAISIE RECORD DE 1076 KG DE CHANVRE INDIEN
La Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum, Subdivision de Tambacounda, région douanière du Sud-Est a fait une saisie de 1076 kg de chanvre indien. Selon le communiqué du Bureau des relations publiques et de la communication de la Direction générale des Douanes, Ll’opération a eu lieu ce mercredi 01 juillet 2020 à 14h au poste de contrôle douanier de Koumpentoum. La drogue a été découverte par les éléments de la Brigade dans des cachettes aménagées dans un camion malien transportant des moutons. En effet, au cours du contrôle de routine, les agents des Douanes ont suspecté une modification au niveau du plancher du camion et l’ont ainsi passé au peigne fin. Leurs soupçons seront fructueux. Avec une scie électrique, ils ouvrent le plancher et découvrent plusieurs caves dans lesquels, les trafiquants ont placé des plaquettes de « Yamba ». L’ecor du contenu du camion donne 1076 kg de chanvre indien pour une valeur estimée à 86 080 000 de francs CFA. Deux individus de nationalité étrangère sont arrêtés au cours de l’opération.
ANDRÉ BLAISE ESSAMA, LE CAMEROUNAIS QUI DÉ CAPITE LES STAUTES COLONIALES
Il a la réputation d'être un destructeur de statues dans la ville de Douala, sa cible principale étant le Général Philippe Leclerc, héros français de la Seconde Guerre mondiale
L'activiste camerounais André Blaise Essama s'est donné pour mission, depuis plusieurs décennies, de purger son pays de ses symboles de l'ère coloniale.
Il a la réputation d'être un destructeur de statues dans la ville de Douala, sa cible principale étant le Général Philippe Leclerc, héros français de la Seconde Guerre mondiale.
"J'ai décapité la tête de Leclerc sept fois et renversé la statue au moins 20 fois", a déclaré M. Essama à la BBC.
"J'utilise mes mains nues... mais je fais d'abord une incantation aux ancêtres", a-t-il dit.
Son but est de les remplacer par des héros camerounais et d'autres héros africains, mais il fera une exception pour ceux qui ont fait campagne pour "le bien de l'humanité".
Il tient particulièrement à ériger une statue de Diana, la défunte princesse de Galles.
"Diana était contre le racisme et elle défendait l'humanité. Nous l'avons aimée ici au Cameroun", a déclaré M. Essama.
André Blaise Essama a également pris pour cible une statue de Gustav Nachtigal, qui est arrivé au Cameroun en 1884 pour établir un empire allemand.
Pendant la première guerre mondiale, les troupes britanniques et françaises ont forcé les Allemands à partir, puis se sont divisé le territoire occupé par les Allemands.
Sept têtes restaurées
Les autorités considèrent ses activités comme du vandalisme, arguant du fait que les héros africains peuvent être célébrés sans pour autant supprimer les symboles coloniaux.
M. Essama a été emprisonné à plusieurs reprises pour avoir décapité la tête du général Leclerc - parfois pour une durée allant jusqu'à six mois.
Il a parfois évité une peine de prison en payant des amendes, l'argent étant principalement collecté par ses partisans au Cameroun et dans la diaspora.
Chaque fois qu'il a endommagé la statue du général Leclerc sur la place principale de Douala, les autorités l'ont restaurée.
Une main sur la hanche, l'autre tenant une canne, le héros français se tient sur un socle devant un relief de pierre incurvé représentant l'arsenal militaire français de la Seconde Guerre mondiale, y compris les chars et les avions.
Il a été érigé par les colonisateurs français en 1948, bien avant que le Cameroun ne devienne indépendant en 1960.
Vu comme un dieu en France
Le Général Leclerc est célébré pour son rôle dans le ralliement des troupes dans les années 1940 dans les colonies françaises de l'époque pour combattre l'occupation allemande de la France.
"Leclerc est le grand héros qui a aidé à libérer la France... c'est pourquoi les Français le considèrent comme un dieu", a déclaré à la BBC Robert Gildea, professeur d'histoire à l'université d'Oxford au Royaume-Uni.
Mais il était impopulaire au Cameroun, a déclaré le professeur Valère Epee, un universitaire camerounais à la retraite.
Boppu Thior, située non loin de Saint-Louis, souffre d’un manque criant du liquide précieux. Une situation consécutive à l’absence de volonté notoire des pouvoirs publics, à laquelle s’ajoutent d’autres facteurs d’ordre environnemental et humain
Nichée à 2 km de la ville de Saint-Louis, au fond du petit bras du fleuve Sénégal, l’île de Boppu Thior attire par sa beauté. Une vue panoramique, à la descente de pirogue, sur sa rive, permet d’apercevoir de belles mangroves, d’imposants palmiers et des cocotiers. Une dizaine de minutes de pirogue permet de la rallier à partir de Saint-Louis. Le charme et la beauté de cette bande de terre aux géants cocotiers attirent les visiteurs.
En cette matinée de février 2020, le climat est assez doux et clément. L’atmosphère agréable. Il est midi passé. Les premières pirogues, ramenant les ménagères parties dès l’aube à Saint-Louis pour s’approvisionner en denrées pour les repas de la journée, commencent à accoster sur la rive. L’ambiance est assez calme. L’air paradisiaque, l’île est pleine de paradoxes. Sa beauté et son doux climat contrastent avec les souffrances de sa population qui manque de tout.
Perdue au fond du fleuve, Boppu Thior est difficile d’accès. La pirogue est le seul moyen de transport pour s’y rendre. Cependant, il n’existe pas de pirogue ou de chaloupe dédiées exclusivement au transport pour rallier l’île ou le continent. Les insulaires, tous des pêcheurs, utilisent leur outil de travail (les pirogues) pour leurs déplacements. Et quand un étranger veut s’y rendre, il lui faut avoir une connaissance dans l’île pour son transport.
Ainsi, en cette matinée, pour rejoindre Boppu Thior, l’on a eu un vrai coup de chance de rencontrer des insulaires venues s’approvisionner en denrées au marché à légumes de Saint-Louis, sur la rive du fleuve, non loin du fameux pont Faidherbe, prêtes à embarquer pour rentrer.
L’air méfiant, les ménagères nous demandent de contacter d’abord par téléphone le chef du village de l’île, Cheikh Tidiane Ndiaye, pour l’informer de l’objet de la visite. Son accord nous permet d’embarquer. Ce manque de moyen de transport dédié a complètement isolé l’îlot.
En effet, à Saint-Louis, beaucoup ne connaissent Boppu Thior que de nom. Peu savent où se trouvent exactement l’île, bien qu’elle soit un peu visible à partir du pont Faidherbe. Ses géants cocotiers et denses mangroves cachent ses imposantes bâtisses modernes.
Située au fond du fleuve Sénégal, l’île manque paradoxalement d’eau douce. Boppu Thior est d’ailleurs devenu tristement célèbre à cause de la soif de sa population. Ici, l’eau potable est un luxe inaccessible. La localité ne dispose pas d’un seul forage, malgré les appels au secours incessants des populations. Pour s’abreuver de cette source de vie, elles s’alimentent à Goxu Mbacc, en transportant des bidons à bord des pirogues. L’eau du fleuve, jadis douce, est devenue trop salée et impropre à la consommation, depuis l’installation du barrage de Diama. ‘’Notre paradoxe est qu’on vit dans une île, mais on a soif. On est entouré d’eau qu’on ne peut pas utiliser. On s’alimente à partir de Saint-Louis. Que ce soit pour le ménage, l’alimentation ou l’élevage, l’eau utilisée vient de la terre ferme, au quartier de Goxu Mbacc. Le bidon de 20 l d’eau nous revient à 250 F. Certaines familles dépensent plus de 200 bidons par mois. Rien que pour l’eau, ces familles déboursent plus de 12 000 F par mois’’, regrette Ibrahima Diop, étudiant en Master 2 en sociologie à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) habitant de Boppu Thior.
Pour ravitailler l’île en eau potable, la mairie de Gandon dont elle fait partie administrativement a installé un robinet pour les insulaires au quartier de Goxu Mbacc, en face, sur l’autre rive de Ndar Toute. Toutefois, le transport de l’eau aussi pose d’énormes problèmes d’insécurité. ‘’Pour transporter les bidons d’eau vers l’île, il faut tenir compte des conditions météorologiques. Les embarcations avec des bidons d’eau ne peuvent se faire qu’au moment des marées hautes. En marée basse, certains endroits du fleuve sont creux et avec les charges lourdes des pirogues, on peut heurter le sable et cela peut renverser la pirogue. C’est pourquoi il faut beaucoup d’expérience et de prudence pour faire le trajet avec des pirogues chargées de bidons d’eau’’, renseigne ce pêcheur qui fait le trajet quotidiennement pour ravitailler sa famille en eau potable.
Aux yeux des populations, tout ceci s’explique par le manque de volonté des autorités pour désenclaver l’ile de Boppu Thior. Située à un jet de pierre du quartier de Goxu Mbacc, le raccordement à l’eau potable ne devrait pas, estiment-elles, poser de problème. ‘’Nous sommes à moins de 2 km de Saint-Louis. Donc, raccorder l’île en eau potable ne devrait pas être difficile. Certains quartiers de l’ile de Saint-Louis, à savoir Guet-Ndar, Santhiaba ou Goxu Mbacc sont alimentés à partir de Sor. Or, la distance entre le marché de Ndar Toute et Boppu Thior est plus proche que celle entre Sor et ces quartiers. A défaut de nous brancher à partir de Saint-Louis, on peut aussi envisager des techniques de dessalement de l’eau, parce qu’on est entouré d’eau, mais on ne peut pas l’utiliser à cause du sel’’, réclame l’étudiant.
Le barrage de Diama et la brèche accentuent le problème
Autrefois ilot de bonheur et de beauté, Boppu Thior souffre amèrement, du fait de son délaissement et de l’oubli des autorités. Pire, l’île est devenue le réceptacle des impacts néfastes de certaines infrastructures érigées pour la revalorisation des activités de pêche et d’agriculture au bord de la vallée du fleuve. Erigé pour freiner la remontée des eaux salées et permettre l’irrigation des champs de la vallée, le barrage de Diama a accentué la remontée de l’eau salée à Boppu Thior. L’infrastructure a, collatéralement, tué toute la vitalité de l’île. Avant la construction du barrage, dit-on, l’eau était douce à Boppu Thior. Mieux, les populations arrivaient à faire de l’agriculture et de l’élevage dans les terres fertiles de l’île. Mais depuis la mise en marche de l’ouvrage, les eaux sont devenues de plus en plus salées, surtout en saison sèche. La fermeture du barrage pour freiner la remontée de l’eau de mer salée vers la vallée en est la principale cause. Ce qui fait que 9 sur les 12 mois de l’année, les insulaires étaient obligés de se ravitailler en eau à Saint-Louis pour tous leurs besoins, y compris pour l’élevage. Quant aux constructions de maisons sur l’ile, elles se faisaient pendant l’hivernage, au moment où l’eau du fleuve est douce sur les rives de Boppu Thior.
La construction de la brèche de la Langue de Barbarie à empirer le problème. Depuis son érection, l’eau du fleuve est salée toute l’année sur les rives de Boppu Thior. Construite pour freiner les accidents de pirogues qui heurtaient la bande de sable mobile de l’embouchure de la Langue de Barbarie, la brèche à renforcer la salinité de l’eau au niveau de l’île. Les quelques mois de l’année où l’eau du fleuve était douce, grâce à l’ouverture du barrage en période d’hivernage et qui constituait une période de soulagement pour les insulaires, sont devenus un calvaire, à cause de la brèche devenue un problème.
Peuplée majoritairement de pêcheurs, l’île avait accueilli avec enthousiasme la construction de la brèche, présentée alors comme unique solution pour mettre fin aux chavirements de pirogues sur l’embouchure de la Langue de Barbarie. Malheureusement, l’ouvrage n’a non seulement pas réduit les accidents de marins, pire, elle a rendu la vie plus dure à Boppu Thior. ‘’Le malheur est qu’il n’y a aucun espoir. Pour l’instant, il n’y a aucun projet pour trouver une solution face au problème que rencontrent les habitants de Boppu Thior. Il n’y a que des promesses non tenues, pour ne pas dire des paroles en l’air. Et pourtant, toutes les personnalités politiques de la région sont au courant de la situation, que ce soit au niveau régional ou communal, du pouvoir comme de l’opposition. Chaque année, à chaque élection, ce sont les mêmes doléances, les mêmes promesses. Mais jamais de solution’’, regrette M. Diop.
Tout est souffrance à Boppu Thior
Outre le problème d’accès à l’eau potable, l’ile de Boppu Thior manque d’infrastructures. Complément coupée du monde, cette île, belle, mais triste et déprimée, vit sans électricité, ni infrastructures sanitaires, malgré sa proximité avec la ville de Saint-Louis. L’unique structure sanitaire qu’elle compte, à savoir la case de santé offerte en 2003 par l’ONG Plan International, a fini par fermer ses portes, à cause du manque d’eau et d’électricité. Pour mettre au monde, les femmes de l’île vont à l’hôpital de Saint-Louis ou au poste de santé de Goxu Mbacc.
Assise dans son salon en train de tricoter un drap, Mme Boulou Fall maitrise comme le bout de ses doigts les maux dont souffre sa localité. A ses yeux, tout est urgence à Boppu Thior. Née et grandie à Boppu Thior, la cinquantaine révolue, elle reste pessimisme quant à l’évolution de la situation de l’ile. Boulou Fall ne veut pas se faire d’illusions. Pour elle, la fin du calvaire n’est pas pour demain. Actrice de développement et très engagée dans le village, l’insulaire a été maintes fois déçue par des promesses d’autorités jamais tenues. Elle garde beaucoup d’anecdotes des difficultés, surtout liées au problème d’accès à l’eau qu’elle a vécues dans l’ile. Madame Fall se souvient : ‘’Une de mes filles a accouché ici au milieu de mon salon, en pleine nuit. Je n’avais pas d’eau pour la nettoyer. Ce sont les voisins qui m’ont donné un bidon pour faire le nécessaire. Pire, après l’accouchement, elle a eu des complications avec le bébé et on était obligé de l’évacuer au dispensaire de Goccu Mbac en pleine nuit. Ce jour-là, le climat était défavorable. On a ainsi bravé le vent et la fraicheur du fleuve qui sévissaient pour sauver ma fille et son enfant.’’
En tant qu’actrice de développement et femme engagée, elle indique avoir crié partout au secours pour trouver solution. Mais en vain. ‘’On a tout fait. On a parlé aux médias. Ndar Info a fait des reportages ; Bessel Basse est aussi venue ici pour son émission ‘Horaire Bi’, mais jusqu’à présent, rien. Toutes les autorités sont au courant. Mais il n’y a toujours pas de solution. On se remet maintenant à Dieu avec des prières pour s’en sortir. Tous les jeunes ont migré pour aller à Nouadhibou ou dans les autres quais de pêche. Il ne reste ici que les vieux’’, regrette-t-elle.
La seule infrastructure fonctionnelle à Boppu Thior est l’école. Et elle est faite de deux salles de classe qui menacent de céder. Le reste est fait d’abris provisoires. Pas de mur de clôture, encore moins de toilettes. ‘’Les parents d’élèves vivent dans une angoisse infernale. L’école est dans un état de délabrement avancé. A tout moment, les salles de classe peuvent s’écrouler sur les élèves. En plus, il n’y a ni eau ni électricité. Il n’y a pas aussi de toilettes. Pour faire leurs besoins, les enfants sont obligés de revenir au village’’, renseigne Mme Fall, la présidente de l’association des parents d’élèves de l’ile.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 1 JUILLET
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du 1er juillet 2020.
"Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des ministres, en visioconférence, le mercredi 1er juillet 2020, à 10 heures.
Au titre des mesures individuelles, le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Gorgui CISS, Professeur titulaire des Universités, est nommé Président du Conseil d'administration de la Société d'Aménagement foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU) SA.
Monsieur Maissa Mahécor DIOUF, titulaire d'un Master en gestion de la mobilité des transports et de la logistique, est nommé Directeur général de la Société d'Aménagement foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU) SA."
LE MARCHÉ DE GUEULE TAPÉE DÉMOLI
Le marché historique doit faire place à un centre commercial de dernière génération
Le marché historique de Gueule-Tapée a été complètement démoli mardi, en vue de sa modernisation par la construction d’un centre commercial de dernière génération, a constaté l’APS.
Les opérations de démolition se sont déroulées en présence d’une équipe municipale de la commune de Fass-Gueule Tapée-Colobane, sous la supervision du préfet de Dakar et d’une centaine d’éléments de la police nationale.
Construit sur une superficie de 5000 m2, ce marché était en état de ruine avancée. L’équipe municipale de la commune de Fass-Gueule Tapée-Colobane avait entamé les travaux de démolition depuis neuf mois.
Cette lenteur s’explique par le refus des occupants du bloc C de libérer les lieux malgré les sommations des autorités locales et étatiques. Ces commerçants qui réclamaient une indemnisation, ont été finalement déguerpis de force.
"Sur près de mille commerçants, ils n’étaient que trente à vouloir être indemnisés, alors qu’ils ont été par faveur, exonérés pendant un an, de taxes, d’impôts et de location", a fait savoir le premier adjoint au maire de la commune de Fass-Gueule Tapéee- Colobane, Babacar Diop.
Selon lui, si cette opération de démolition a pris autant de temps, c’est parce qu’il s’agit du premier marché en activité à être complétement détruit.
Tous les anciens occupants du marché, y compris les tabliers, ont été relogés dans des cantines en tôle, selon Babacar Diop, assurant que ces derniers seraient prioritaires, une fois les travaux du centre commercial achevé.
"Concrètement, tous les commerçants qui étaient sortis, au nombre de 980, ont été relogés (...). Et sur le futur centre commercial, nous avons prévu de redonner à chaque commerçant qui justifie de son titre de propriété, un emplacement’’, a pour sa part soutenu la directrice commerciale de la société en charge des constructions, Salimata Dieng Ba.
Les commerçants devront juste se présenter afin qu’ils soient identifiés sur les listes dressées par la ville de Dakar et par la mairie de Fass-Gueule Tapée-Colobane pour que le contrat leur garantissant d’être relogés sur le futur site, soit dressé, sans aucune contrepartie financière, a-t-elle dit.
Mme Ba a par ailleurs assuré que les travaux de ce centre commercial de quatre à cinq étages vont durer au maximum douze mois. Il va abriter, en plus des cantines, une piscine municipale, un terrain de football moderne, des restaurants et des aires de jeux, entre autres, selon elle.
L'ÉTAT ANNONCE UN RECRUTEMENT MASSIF DU PERSONNEL SANTÉ
500 médecins et 1000 agents professionnels de la santé (infirmiers, infirmières, sages-femmes, personnels de soutien) doivent être recrutés pour la période 2020-2021 au titre afin de renforcer la lutte anti COVID-19 - COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Conseil des ministres du 1er huillet 2020.
"Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Macky SALL, a présidé le Conseil des ministres, en visioconférence, le mercredi 1er juillet 2020, à 10 heures.
Le Chef de l'État a, à l'entame de sa communication, présenté les condoléances les plus attristées de la Nation à la Oumma Islamique, suite au rappel à Dieu de Serigne Pape Malick SY, Porte-Parole du Khalife général des Tidianes, de Cheikh Ahmed Tidiane SECK, Khalife général de Thiénaba, et de la fille aînée de El Hadj Ibrahima Niasse, Sokhna Fatouma Zahra Niasse.
Le Président de la République a ensuite évoqué sa décision de lever, le 30 juin 2020 à 23 heures, l'état d'urgence et le couvre-feu y afférent.
Le Chef de l'État a, dès lors, demandé aux membres du Gouvernement de se mettre à la disposition de l'Assemblée nationale afin de donner toutes les informations relatives, notamment, à la mise en œuvre du Programme de Résilience économique et sociale, à travers l'exécution du Fonds "FORCE COVID-19" doté de 1.000 milliards FCFA.
Le Président de la République, au titre du renforcement de la vigilance dans la lutte anti COVID-19, a invité le Gouvernement à consolider, dans la solidarité, les capacités de riposte et de résilience du système public de santé. Il a, à cet effet, demandé aux ministres en charge de la Fonction publique, de la Santé et du Budget de mettre en œuvre, sans délai, sa décision de faire recruter, par l'État, sur la période 2020-2021, cinq cent (500) médecins et mille (1000) agents professionnels de la santé (infirmiers et infirmières, sages-femmes et personnels de soutien). Ces recrutements exceptionnels, seront renforcés, à très court terme, par l'exécution du Plan quinquennal (2020-2024) d'investissement et de modernisation du secteur de la santé et de l'action sociale.
Le Chef de l'État, abordant le contexte global de sortie de l'état d'urgence, a informé les ministres qu'il n'y aura pas de vacances gouvernementales en 2020. Il a demandé aux ministres de prendre toutes les dispositions idoines pour le fonctionnement adéquat des services de l'État et un retour rapide à la vie économique et sociale normale, dans la sécurité sanitaire.
Le Président de la République a, à ce sujet, insisté sur l'impératif de veiller au port systématique et correct du masque, ainsi qu'au respect strict des gestes barrières, des consignes de distanciation physique et de la fermeture de certains lieux recevant du public, notamment les lieux de loisirs à huis clos. Il a, en outre, indiqué l'importance d'une bonne préparation de la réouverture des frontières aériennes à partir du 15 juillet 2020.
Le Président de la République a, par ailleurs, rappelé l'impératif pour la Nation, d'engager, à partir de ce jour, 1er juillet 2020, "Un Semestre intense de Travail" pour stabiliser et relancer l'activité économique, la croissance et l'emploi dans le contexte du post COVID-19.
Le Chef de l'État a, dans ce sens, exhorté le Gouvernement à asseoir, avec le soutien de toutes les forces vives de la Nation, le renforcement de nos capacités productives ainsi que la consolidation du caractère endogène, inclusif et équitable de la croissance économique grâce à une valorisation plus soutenue du contenu local et l'ancrage durable d'une "culture du produire et consommer sénégalais".
Le Président de la République a, au titre de l'accès universel à l'électricité, requis la mise en œuvre diligente du programme des 50.000 lampadaires solaires en cours d'installation dans toutes les communes du Sénégal, en veillant à l'équipement prioritaire des structures et espaces publics.
Le Chef de l'État, revenant sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, a demandé au Ministre des Infrastructures de faire prendre toutes les dispositions en vue de finaliser, dans les délais, les grands travaux d'infrastructures en cours de réalisation. Il a, de surcroît, insisté sur la priorité absolue qu'il accorde aux conditions de travail et à la protection sociale des acteurs des transports routiers.
Le Chef de l'État a clos sa communication en rappelant au Gouvernement, l'urgence d'intensifier les mises en place des crédits de campagne et d'équipement à allouer aux producteurs agricoles, de même que la nécessité de veiller à l'entrée en vigueur effective, dans toutes les localités du pays, des mesures présidentielles visant la facilitation de l'approvisionnement optimal du Sénégal en moutons, en perspective de la célébration prochaine de la Tabaski.
Au titre des Communications,
Le Ministre d'État, Secrétaire général de la Présidence de la République a fait une communication sur le suivi des directives présidentielles, notamment sur la prévention des inondations ;
Le Ministre des Finances et du Budget a fait a fait le point sur l'état d'exécution budgétaire ;
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'Extérieur a fait une communication sur la situation internationale et l'assistance aux compatriotes dans le cadre de la pandémie de la COVID-19 ;
Le Ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération a fait une communication sur le financement durable du Système statistique national ;
Le Ministre de la Santé et de l'Action sociale a fait le point sur la pandémie de la COVID-19 ;
Le Ministre de l'Agriculture et de l'Equipement rural a fait le point sur la pluviométrie, la mise en place des intrants agricoles et la réception des tracteurs du PACERSEN ;
Le Ministre des Collectivités territoriales, du Développement et de l'Aménagement des Territoires a fait une communication sur la relance des Centres d'appui au Développement local (CADL) ;
Le Ministre, en charge du suivi du Plan Sénégal émergent a fait une communication sur la mise en œuvre des projets et réformes du PSE.
Au titre des textes législatifs et réglementaires, le Conseil a examiné et adopté :
Le Projet de décret portant création du Comité national du CODEX ALIMENTARIUS et fixant les règles d'organisation et de fonctionnement.é
DAKAR MEURT DE SOIF
Plusieurs quartiers de la capitale font face à des pénuries d’eau courante. Une situation qui hérisse les habitants en ces temps de coronavirus et de fortes chaleurs
Des pompes à eau traditionnelles sont installées au pied des immeubles par les propriétaires du quartier populaire Yeumbeul, dans la lointaine banlieue de Dakar. Une dizaine de fois par jour, Mimouna Fall vient y remplir ses bassines et bidons pour pouvoir faire le ménage, laver le linge ou cuisiner. « Mais je ne peux pas boire cette eau qui n’est pas potable. J’attends la nuit pour espérer avoir de l’eau qui coule du robinet », explique la mère de famille avant de repartir, sa bassine sur la tête, à travers les rues ensablées.
Dans ce quartier, l’eau n’a jamais coulé à flot. Mais, depuis quelques semaines, la situation a empiré. « Avant, on avait de l’eau à partir de 20 heures. Maintenant, on doit attendre 1 ou 2 heures du matin. Regardez mes cernes, je mets un réveil en pleine nuit pour remplir quatre bidons de 10 litres. Cela me prend deux heures tellement la pression est basse », explique Papa Mbodj, un habitant du même quartier.
Il montre d’un geste dépité les récipients recyclés entassés sous son lavabo, qui lui servent pour sa toilette matinale avant de partir au travail. L’agacement se joint à la lassitude chez ce jeune père d’un enfant de 9 mois. « Comment faire en pleine crise de coronavirus pour se laver les mains, alors que les chaleurs arrivent ?, s’interroge-t-il. L’eau est une source vitale, c’est un besoin primaire auquel nous avons droit. »
A Dakar, les pénuries d’eau sont fréquentes depuis plusieurs années, touchant des milliers de ménages. Ces derniers temps, des photos de femmes avec des récipients de toutes tailles à bout de bras et barrant les artères de la capitale en guise de protestation, dans les quartiers dakarois de Rufisque, Parcelles assainies ou Ouakam, ont fait le tour des réseaux sociaux.
« Faire face au manque de pression »
La situation a aussi un impact économique pour Aly Kan, agent immobilier à Comico Yeumbel. « Je dois investir moi-même 500 000 francs CFA [quelque 760 euros] dans des surpresseurs d’eau pour faire face au manque de pression. Une somme énorme alors que le manque d’eau fait baisser les prix de la location », explique le jeune homme. Ce dernier espère toujours un « miracle » : voir un jour l’eau couler au premier étage de ses immeubles.