Les cas graves ou sévères représentent 4% de l’effectif des cas confirmés. Ce chiffre est quand même en hausse par rapport à ce que nous notons habituellement. Et parmi ces 295 cas graves, 116 personnes ont perdu la vie, soit 41% de létalité ; c’est-à-dire que sur 10 malades admis en réanimation, 4 décèdent et 6 guérissent et rentrent chez eux.
L’âge moyen des malades que nous admettons dans les soins intensifs et réanimation est de 65 ans. Mais ce mois-ci, nous avons noté une particularité avec des extrêmes de 15 ans, de 18 ans et de 34 ans. Et l’autre extrême, c’est une malade de 92 ans qui est la plus âgée admise au service de réanimation. Ces chiffres révèlent également que la tranche d’âges entre 60 et 75 ans représente 80% des malades admis dans ces soins intensifs et de réanimation. 32 femmes enceintes au total ont été prises en charge présentant des signes de la maladie à Covid19. Parmi elles, 4 accouchements ont été effectués dans les Cte dont 2 par césarienne et 2 par accouchement par voie basse. Mais pour ces femmes enceintes, l’évolution a été favorable pour elles et pour leurs enfants. (…)
Des efforts doivent être faits à tous les niveaux pour que les populations soient plus prudentes, vigilantes et qu’elles accentuent le respect des gestes de prévention en évitant notamment les rassemblements. Car, on note que depuis l’allègement des mesures, les cérémonies familiales reprennent, les baptêmes, les cérémonies de décès. Il faut que les populations évitent ces rassemblements parce que c’est à ce niveau que le maximum de contaminations peut se faire. Il faut augmenter aussi la sensibilisation au niveau du personnel de santé, parce que nous avons de plus en plus de personnels de santé infectés, surtout dans les Cte , ce qui est une nouveauté. Il faut que ces mesures de protection soient accrues mais également des mesures de protection envers les patients, mais surtout l’orientation rapide des patients, pour que la prise en charge puisse être accélérée.
110 NOUVEAUX CAS ET QUATRE DÉCÈS
Sur 1.078 tests effectués, 110 sont revenus positifs, dont 80 cas contacts suivis et un cas importé, recensé à l’aéroport international Blaise-Diagne, a indiqué le docteur El Hadj Mamadou Ndiaye, directeur de la prévention.
Dakar, 3 juil (APS) - Le ministère de la Santé a annoncé vendredi 110 nouveaux cas confirmés de Covid-19 et quatre décès survenus au cours des dernières vingt-quatre heures.
Sur 1.078 tests effectués, 110 sont revenus positifs, dont 80 cas contacts suivis et un cas importé, recensé à l’aéroport international Blaise-Diagne, a indiqué le docteur El Hadj Mamadou Ndiaye, directeur de la prévention.
Selon lui, les 29 autres cas sont causés par la transmission communautaire. Ils ont été recensés dans les localités suivantes : Pout (4), Guédiawaye (2), Maristes (2), Niary Tally (2), Dakar-Plateau (2), Thiès (2), Touba (2), Bargny (1), Centenaire (1), Fann (1), Mermoz (1) Diamniadio (1), Khombole (1), Liberté 2 (1), Mbour (1), Ouakam (1), Yarakh (1), Popenguine (1), Zone B (1), Yeumbeul (1).
Selon El Hadj Mamadou Ndiaye, 67 patients ont été déclarés guéris au cours des dernières vingt-quatre heures. Depuis le début de la pandémie au Sénégal, le 2 mars, 4.666 patients ont recouvré la santé.
Le directeur de la prévention signale que 38 patients présentant un cas sévère ou grave de Covid-19 sont pris en charge dans les services de réanimation des hôpitaux.
De 121, jeudi, le nombre de décès est passé à 125, puisque quatre patients ont succombé à la maladie, selon M. Ndiaye.
A ce jour, le Sénégal dénombre 7.164 cas confirmés de coronavirus, et 2.372 malades sont sous traitement.
SÉNÉGAL, DESTINATION INCONNUE
Le pays pourrait-il se permettre d’interdire d’entrée sur son territoire des ressortissants de tous ces pays, dont certains doivent venir ici travailler dans des secteurs comme les infrastructures, les hydrocarbures ou les mines ? Quid du tourisme ?
En bombant le torse qu’il appliquerait la réciprocité à tous les pays qui interdiraient d’entrée les ressortissants sénégalais pour motif de Covid19, le ministre Alioune Sarr pourrait même par son arrêté, condamner à mort les secteurs dont ils a la charge, ceux du tourisme et des transports aériens qui, en fait, ne vivent que de l’arrivée au Sénégal de voyageurs étrangers, en particulier ceux des pays qui voudraient nous barrer l’entrée de chez eux.
Le ministre du Tourisme et des transports aériens Alioune Sarr a frappé avant-hier un grand coup en annonçant que le Sénégal allait appliquer la réciprocité à l’égard des pays qui auront refusé l’entrée de leurs territoires aux ressortissants sénégalais au motif de propagation du Covid19. Toutefois, à la suite de cette décision, on n’a pas vu ou entendu que la mesure a été suivie de décret présidentiel ou d’arrêté ministériel quelconque.
Ce qui veut dire en clair, que l’on est encore en pleine obscurité. Néanmoins, des échanges avec des diplomates accrédités à Dakar, montrent que si le Sénégal envisageait sérieusement d’appliquer une quelconque mesure de réciprocité, il devrait s’attendre à supporter les conséquences économiques d’une telle décision.
En effet, les pays Schengen qui ont écarté le Sénégal et bien d’autres ouest-africains de la liste de ceux autorisés à se rendre dans l’Espace Schengen, sont par ailleurs, les principaux fournisseurs de touristes dans le pays de la Teranga. Décider d’interdire à leurs ressortissants l’entrée sur le sol sénégalais, reviendrait également à condamner beaucoup de réceptifs hôteliers à faire disette. Alors que le manque à gagner dans le secteur est déjà très important, et que plusieurs hôtels, et non des moindres, sont en train de jouer tout simplement leur survie, si leur clientèle traditionnelle ne pouvait venir, les choses ne pourraient qu’empirer, alors que le gouvernement lui-même, a débloqué des fonds importants pour la remise à niveau de nombre de ces réceptifs.
Et le pire est que rien ne garantit que ces clients traditionnels pourraient être remplacés par d’autres. Les informations obtenues par Le Quotidien indiquent que plusieurs autres pays membres de l’Ocde (Organisation de coopération et de développement économique, qui comprend les pays membres du G7 plus 30 autres qui ont adopté les politiques libérales de l’économie de marché) estiment que leurs études indiquent que le Sénégal n’est pas encore sorti de la zone rouge en ce qui concerne les niveaux de contamination.
Ces pays pensent surtout que notre pays, comme nombre de ses pairs de l’Afrique de l’Ouest, n’est pas suffisamment préparé à faire face aux fortes vagues de malades de Covid qui vont se déclarer dans les semaines à venir. Ils ont donc décidé, à l’instar du Japon, des pays de Schengen et du Canada, qu’aucun voyageur non national ne pourrait entrer sur leur territoire s’il avait séjourné ou transité par le Sénégal dans une quinzaine de jours.
Le Sénégal pourrait-il se permettre d’interdire d’entrée sur son territoire des ressortissants de tous ces pays, dont certains auront besoin de venir ici travailler dans des secteurs aussi importants que les infrastructures ou ceux liés aux hydrocarbures ou aux mines ?
Ce sont ces questions auxquelles Alioune Sarr et ses collègues devraient s’apprêter à répondre au moment de signer leur arrêté, ou de conseiller au chef de l’Etat de signer un décret. Pour leur gouverne, ils pourraient s’inspirer de ce qui s’était passé avec l’épisode de la réciprocité des visas aux pays qui en demandaient à des ressortissants sénégalais.
La mesure décidé aux premiers mois de l’arrivée au pouvoir de Macky Sall – soi-disant par amour propre patriotique, a fini par faire long feu, et a été piteusement retirée au bout de quelque mois. Les gens se sont rendu compte qu’elle faisait plus de mal qu’elle ne réglait de problèmes. Cette fois-ci, en y réfléchissant bien, on n’aurait pas besoin d’en arriver à ce point
«NOTRE OBJECTIF EST DE REMPORTER LA COUPE D’AFRIQUE AU SENEGAL»
A la tête de l’équipe nationale du Sénégal de Beach Soccer, Ngalla Samb déborde d’ambitions. Après avoir gagné cinq Coupes d’Afrique des Nations (Can), il rêve aujourd’hui de remporter une Can organisée au Sénégal.
A la tête de l’équipe nationale du Sénégal de Beach Soccer, Ngalla Samb déborde d’ambitions. Après avoir gagné cinq Coupes d’Afrique des Nations (Can), il rêve aujourd’hui de remporter une Can organisée au Sénégal.
RETRAIT DE L'OUGANDA POUR L'ORGANISATION DE LA CAN
«Je pense que c'est une occasion à saisir pour le Sénégal. Après avoir remporté à cinq reprises la Coupe d'Afrique de Beach Soccer hors de ses frontières, le Sénégal doit pouvoir cette compétition pour la gagner devant son public. Cela est devenu une demande sociale et je sais que les autorités feront le nécessaire pour organiser la compétition. La balle est dans le camp des autorités.»
DIFFERENCE ENTRE FOOTBALL ET BEACH SOCCER
«Sur le plan technique et tactique, le beach soccer et le football à 11 diffèrent totalement. En beach soccer, le terrain est réduit et les joueurs ont particulièrement besoin du physique et de la concentration. En ce qui concerne le football à 11, un des joueurs peut tricher, alors qu’en beach, si un des 5 perd le contrôle, ce sera fatal pour son équipe. Même si c'est du football, le beach soccer a ses spécificités.»
SYSTEME DE JEU
«Comme tous les sports collectifs, il faut un système pour que l’équipe soit bien en place. En beach soccer, il existe plusieurs tactiques de jeu. Il y a le système de losange,de carré oule système 1-2-1-1 et beaucoup d'autres tactiques. Mais tout dépend de la position de la balle.»
OBJECTIFS POUR LES PROCHAINES COMPETITIONS
«En sport, l'objectif, le plus souvent, c'est de battre les records. On n'est jamais rassasié en coupe. Le plus difficile est de rester au sommet. Aujourd'hui, notre objectif est remporter la Can au Sénégal. Avec le désistement de l’Ouganda, le Sénégal doit profiter de la situation pour organiser cette compétition. Notre ambition est de remporter toujours ce trophée. Mais en coupe du monde, on peine jusqu'à présent à se qualifier pour les demi-finales. Personnellement, en tant qu’entraîneur, mon souhait est que l’équipe puisse gagner la Coupe du monde de Beach Soccer avant mon départ.»
COUPE DU MONDE
«Il nous manque beaucoup de choses, mais nous avons réussi à créer une stabilité au niveau de l’équipe au niveau mondial. On n'a pas encore réussi à dépasser le cap des quarts de finale. Mais depuis que je suis à la tête de l’équipe, on stagne en quart de finale. Toutefois, nous allons continuer le travail et je sais que nous sommes sur la bonne voie.»
DUO AVEC MAMADOU DIALLO
«Mamadou Diallo est un ami et un grand frère. Quand le directeur technique l’a choisi comme mon adjoint, je ne pouvais que m'en réjouir. Il est simple, il aime son travail. Et il fait tout pour que l’équipe nationale puisse aller de l’avant. N’oublions pas qu’il était mon capitaine quand on était des joueurs en sélection. Même en dehors du football, nous avons de très bons rapports.»
ENTRAINER UNE EQUIPE A 11
«Pour le football à 11, chaque année, on me propose d'entraîner un club dans le championnat. Je ne peux pas être partout. Et comme vous savez, j'ai déjà un emploi du temps très chargé avec mon travail. Et je ne peux pas, à chaque fois, demander l’autorisation de m’absenter. J’ai un quantum horaire que je suis tenu de respecter avec mes élèves. Donc, je n'ai pas le temps pour coacher une équipe à 11.»
MANQUE DE COMPETITION
«Le Beach ne joue pas assez. Cela dit, il existe des sociétés privées qui organisent des tournois dans cette discipline. A mon avis, les gens devraient avoir cette ambition. Le Copa Lasgos, c’est une personne qui l'organise avec des partenaires. En dehors du championnat, la Fédération devrait pouvoir organiser un tournoi majeur auquel des équipes venues de l'extérieur pourront participer».
ROLE DU DTN
«Je pense que le Dtn est sur la bonne voie. Nous savons tous que nos petites catégories n'avaient pas l’habitude d’aller dans les compétitions. Mais aujourd’hui, elles sont présentes dans toutes les compétitions. Avec les centres, je pense qu'elles sont sur la bonne lancée. Mais en ce qui concerne le président de la Fédération, je n'ai aucune idée, parce que je ne suis pas un administratif, je suis plutôt un technicien.»
«AUCUN OPERATEUR NE VA ETRE COUVERT POUR DES FAITS DE CORRUPTION»
Le Pr Moussa Baldé, ministre l’Agriculture, a fait le point sur la cession des semences et des intrants.
Le Pr Moussa Baldé, ministre l’Agriculture, a fait le point sur la cession des semences et des intrants. Selon lui, une mise en place des semences en bouclage et 33 opérateurs défaillants ont vu leur agreement retiré et remplacé pour le grand bonheur des producteurs.
«Le gouvernement du Sénégal a fait un effort conséquent pour le budget des intrants. Le président de la République a fait passer le budget de 40 à 60 milliards soit un effort 50%. Un effort réparti de façon optimale. Nous avons augmenté de 50% les engrais de 100.000 tonnes à 150.000 tonnes. Pour l’arachide, les opérateurs ont demandé d’augmenter la subvention de 10% avec le même prix que l’année dernière en conservant le même tonnage 70.000 tonnes.
Pour les céréales, nous avons décidé de faire en sorte que notre pays puisse assurer en cette période de pandémie un minimum de sécurité alimentaire en augmentant de façon conséquente des semences certifiées de riz de 7 à 10.000 tonnes. Les semences sont données de façon gratuite avec une subvention de 100% pour rembourser sous forme de paddy. Pour le maïs, les semences certifiées sont passées de 1500 à 3000 tonnes et maintenues le même niveau pour le sorgho. Pour le niébé, nous avons eu une bonne production l’année dernière ainsi que les pastèques. Nous allons maintenir le même niveau que l’année dernière. Aujourd’hui, près de 95%des semences arachides sont mis en place et 80% sont achetés par les producteurs et d’ici une semaine tout va bien se terminer. Quand nous avons eu des défaillances, 33 opérateurs ont vu leur agrément retirer, remplacer et vont être mis sur liste rouge. Nous allons assainir le secteur».
SUR LES SOUPÇONS DE CORRUPTIONS D’OPÉRATEUR
Le ministre demande à ceux qui ont des preuves de saisir directement les services de sécurité ou la justice. «Aucun opérateur ne va être couvert pour des faits de corruption», tranche-t-il. «Pour le riz, c’est plus facile. Les dix tonnes sont mises en place avec les organisations de paysans ciblés. La distribution du maïs, du mil, du niébé dans un maximum une semaine sera terminée. On peut dire que les opérations de mises en place des semences vont se terminer d’ici le 10 juillet. Pour les engrais, dernière étape après les semis, nous voulons que les 50% soient mis en place avant le 15 juillet car, il faut acheter pour libérer les magasins et continuer la fourniture. L’autre intrant plus important reste la pluie. La météo avait prévu un hivernage assez précoce, tendance normale et très pluvieuse. Et ça se confirme.
Contrairement à l’année dernière, l’hivernage s’est installé au Sud de façon homogène. L’année dernière les premières vagues de semis ont eu lieu en mi-juillet et cette année, si les tendances se poursuivent les semis vont se terminer avant le 15 juillet entre Kédougou et Ziguinchor. Ce qui est exceptionnel. Nous pensons que d’ici peu l’hivernage va s’installer dans tout le pays. Et il nous permettra de croire à une bonne campagne. Le chef de l’Etat a fait beaucoup d’efforts. Nous encourageons donc les producteurs et tous les acteurs de mériter cela. Pour le matériel, nous remettons en général un matériel attelé. Nous avons distribué 17000 unités l’année dernière et dans certains endroits, la cession se poursuit.
OFFRE DE MATÉRIEL DU PRÉSIDENT SALL
«Le président Sall nous instruit de distribuer gratuitement tout matériel subventionné à hauteur de 70% constitués de motoculteur, de batteuses, un millier d’unité ; et de les offrir gratuitement aux jeunes et femmes porteurs d’initiatives agricoles. Et dans une semaine, nos sociétés d’encadrement ont ciblé les bénéficiaires. Nous avons réceptionné, il y a 4 jours, 20 tracteurs avec la coopération espagnole à travers l’ANIDA avec dix pour la région de Kolda et Sédhiou, le reste pour le bassin arachidier. Et nous continuons de finaliser la distribution du programme des tracteurs brésilien ».
L'AIDE DE LA DISCORDE
La distribution des kits alimentaires d’un montant de 69 milliards de F Cfa aux populations les plus impactées par la maladie du nouveau coronavirus, a fini de révéler les insuffisances d’une gestion non concertée et unilatérale des programmes
La distribution des kits alimentaires d’un montant de 69 milliards de F Cfa aux populations les plus impactées par la maladie du nouveau coronavirus, a fini de révéler les insuffisances d’une gestion non concertée et unilatérale des programmes d’envergure nationale. De l’attribution des marchés au transport des vivres diligentés par le ministre Mansour Faye, en passant par le recensement des cibles via le Registre national unique (Rni), les doublons notés partout, les membres de groupes vulnérables (handicapés) oubliés en chemin, les corrections apportées sur le ciblage…un flou artistique a plombé les opérations de distribution des vivres. Au final, l’on notera un retard sur le deadline de la distribution des denrées, initialement programmée pour deux semaines mais toujours en vigueur jusqu’au 15 juillet, comme annoncé par le chef de l’Etat lors de son adresse à la nation du 29 juin. Etat des lieux !
Kits alimentaires : Des impairs dans la distribution
Lors de son adresse à la Nation, le lundi 29 juin dernier, le chef de l’Etat a indiqué que sur les 552 communes du pays, 438 ont terminé la distribution et que le reste des opérations est en cours dans 114 communes. Mieux, le président fera savoir que des quotas spécifiques seront alloués à d’autres catégories sociales professionnelles. Ainsi donc, initialement prévues pour une durée de 15 jours, les opérations de distribution des denrées alimentaires aux ménages vulnérables ne sont pas encore terminées, près de deux mois après, à cause des impairs notés.
Le président de la République, Macky Sall, annonce la fin de la distribution des denrées alimentaires aux familles vulnérables au plus tard le 15 juillet. L’opération de distribution qui ne devait durer que deux semaines a accusé, en fin de compte, un retard considérable. La cause, les impairs notés çà et là depuis le début du processus jusqu’à ce jour. En effet, lors de son adresse à la Nation, le Président a fait savoir que «des quotas spécifiques seront alloués aux chauffeurs du transport interurbain (14.000 kits), aux réfugiés (4 262 kits), aux titulaires de Cartes d’égalité de chance (54. 219 kits) et aux personnes omises du Programmes national de bourses de sécurité familiale (42. 650 kits)». Ce qui renseigne qu’il y avait beaucoup d’ayants-droit qui ont été oubliés dans la distribution des vivres. D’où d’ailleurs l’augmentation du nombre de ménages qui passe de 1 million à 1 million 100 mille ménages. Que dire du Registre national unique (Rnu) qui a montré ses failles ? A Ouakam, par exemple, le maire de la commune, Samba Bathily, avait fait savoir que : «nous avions donné mandat au sous-comité de ciblage de procéder au toilettage de ce Rnu pour éviter certaines difficultés. Parce que, naturellement lors de l’élaboration du Rnu, nous avons constaté que dans certaines concessions ou dans certaines familles, soit des doublons soit une présence assez de bénéficiaires ou de figurants.
Cette dynamique sera nettoyée dans les meilleurs délais». Le constat est quasiment le même dans presque toutes les communes où les doublons ou autres personnes décédés n’ont pas été éliminés du Rnu. Le chef de l’Etat informe par ailleurs qu’à la date du lundi 29 juin, sur les 552 communes du pays, 438 ont terminé la distribution; le reste des opérations est en cours dans 114 communes, soit un taux de réalisation de 79,34%.
L’une des raisons de ce retard reste les ruptures notées dans la livraison de certaines denrées comprises dans le kit, obligeant certains maires ou sous-préfets à bloquer la distribution. Sur ce point, le ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, Mansour Faye, avait reconnu, le 15 mai dernier, qu’il y avait une rupture des pâtes alimentaires. Quid de la disponibilité des camions donnés gratuitement par les opérateurs ? Ces derniers ont été réservés pour les courtes distances car l’opérateur n’est pas garant de toute perte ou détérioration de la marchandise. Toutefois, le ministère ne disposerait pas d’une lisibilité exacte du nombre de camions disponibles par jour. Il faut que les opérateurs voient, selon la disponibilité des camions, pour les mettre à la disposition du ministère. Ce qui ne permet pas la maitrise du calendrier de livraison.
Conséquence de tous ces dysfonctionnements : dans beaucoup de communes du pays, les «gorgorlus» sont toujours à la recherche de leurs kits alimentaires, s’ils ne sont tout simplement exclus du recensement souvent parallèle opéré dans les quartiers par des délégués de quartier et autres acteurs à motivations politiciennes.
A Dakar, la distribution des vivres a fini d’ailleurs par s’imposer auprès des populations comme une sorte d’éléphant blanc, tant ils sont quasiment introuvables, les bénéficiaires de ces kits alimentaires.
Par Babarcar TOURE
SUDFM, LA RADIO DES GENS QUI PARLENT AUX GENS
1er juillet 1994. Le lancement véritable, c’est-à-dire le démarrage de la diffusion des programmes a bien eu lieu le 1er juillet 1994 presque un an après l'octroi d'une fréquence et de la licence d'émettre
1er juillet 1994. Le lancement véritable, c’est-à-dire le démarrage de la diffusion des programmes a bien eu lieu le 1er juillet 1994 presque un an après l'octroi d'une fréquence et de la licence d'émettre. La dévaluation du Franc CFA était passée par là, bousculant nos prévisions. Amadou Makhtar Mbow ancien directeur général de l'Unesco, madame Viviane Wade épouse de Abdoulaye Wade et Jessica Mbow Sarr, mère de Samuel A. Sarr, ont "démarré l'antenne.
Pourquoi ces trois ? Me Wade et Samuel Sarr étaient alors en prison suite à l'assassinat du vice-président du Conseil Constitutionnel Babacar Seye dans laquelle ils avaient été cités, arrêtés et embastillés. Injustement ? Une façon de leur rendre cette justice qu’on leur avait refusée. Du moins, le croyions nous, à l'époque ! Pendant une bonne dizaine de jours nous avons coaché madame Wade pour le message en wolof que nous devions enregistrer pour le jour du démarrage de l'antenne. Quant à Amadou Makhtar Mbow, le choix porté sur sa personne coulait de source à nos yeux. Grand promoteur de la science, de l'éducation, de la culture, avocat d'un Nouvel Ordre Mondial de l'Information et de la Communication (Nomic), il avait quitté son poste suite aux manœuvres américaines, lâchés par son propre pays. Sud, né à la faveur de cette doctrine, se sentait l'obligation de rendre un hommage mérité à ce digne fils d'Afrique. La culture étant à l'esprit et à l'âme ce que la nourriture est au corps, l'ancrage de Sudfm dans la promotion de celle-ci, n'a jamais été prise en défaut. Elle s'est réaffirmée davantage avec l'avènement de la radio qui souffle ses 26 bougies cette semaine.
Abdoulaye Wade et ses compagnons d'infortune sortiront de prison à temps pour assister à l'inauguration officielle. Nous avions souhaité attendre leur élargissement pour l’inauguration officielle, histoire de défendre et d’illustrer le caractère résolument pluraliste de cette plateforme démocratique que nous avions lancée six mois plutôt, en juillet 1994.
12 janvier 1995. Inauguration “officielle “ de la première chaîne de radio privée sénégalaise diffusée sur la bande Fm. Une cérémonie populaire rehaussée par la présence de personnalités comme Monseigneur Hyacinthe le Cardinal Thiandoum, le Guide de la Tidianya Abdou Aziz Sy (Junior) alors porte-parole et futur Khalif général des Tidianes, le Grand Serigne de Dakar, Bassirou Diagne Marème Diop et tout ce que le Sénégal compte de leaders, de citoyens anonymes, de petites gens, toutes activités confondues ou sans activité.
Trois des quatre chefs d’État des pays membres de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal, (OMVS) sont présents à cette cérémonie qui démarre par une exposition des “produits” du groupe Sud, de ses différents titres de l’époque, retraçant son parcours atypique qui a cassé bien des codes et de monopole. Lansana Konté, président de la République de Guinée s’est désisté à la dernière minute parce qu’on lui avait soufflé que le responsable de la radio était un ami de Alpha Condé, son irréductible et farouche opposant. C’est la raison pour laquelle il ne s’est pas joint à ses homologues Alpha Oumar Konaré du Mali, Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya de Mauritanie et Abdou Diouf du Sénégal.
Une initiative tout à fait inédite, réalisée en partenariat avec l’Association des Artistes Plasticiens du Sénégal aura marqué les esprits. Viyé Diba, président de l’Association des Artistes Plasticiens, a sélectionné des œuvres de divers peintres pour tapisser l’immense hall et les murs du 5ème étage de l’immeuble Fahd abritant le siège de Sud Quotidien, promoteur et “hébergeur “de la radio Sudfm. Plus tard, Viyé Diba, ne cessera de sublimer le rôle de Sud dans la promotion de l’Art et des artistes, car en plus de ce qui se faisait dans nos différents supports, nous avions racheté, à prix coûtant, toutes les œuvres des différents artistes ayant participé à l’exposition le jour de la cérémonie d’inauguration de Sudfm.
La visite de l’expo et des studios terminée, alors que les invités regagnaient les tribunes pour les discours d’usage, voilà qu’entre deux portes, surgissent un trio de gais lurons, exhalant des effluves parfumées, mélange d’eau de vie, de tabac pour pipe, d’extraits de plantes herbacées (psychotropes). Joe Ramangelisa Samb alias Issa, alias Joe Ouakam, figure emblématique du pop’art, à la manière d’un Andy Warhol, devenue iconique, Djibril Diop Mambety, le dandy-bohème de Colobane à la camera baladeuse, préfiguration du Spike Lee de “Jungle fever”, orfèvre de la satire sociale et héritier de Yaadikone, le bandit de cœur qui prenait aux nantis pour combler les enfants démunis, Ibou Diouf, le poète du pinceau, l’enfant gâté, surdoué de l’Esthétique, filleul de Senghor et égérie de l’Ecole de Dakar.
La trilogie des petites gens de Mambety sous l’ombrelle de monstres sacrés qui n’en peuvent plus de disséquer et d’incarner la marginalité. Ce faisant, ils finiront par réinventer de grosses légendes urbaines, incarnées tant par leur praxis que par leur image projetée et durablement imprimées dans l’imaginaire de leurs contemporains. On comprend dès lors la réaction enjouée et un brin amusée du Président Abdou Diouf quand notre Joe Ouakam l’a accroché par l’une des manches de sa veste pour l’entretenir de questions culturelles et d’aménagement d’espaces dédiés aux Arts et à la Culture. Évidemment, les chefs d’État et leurs délégations ainsi que les invités, tous à l’arrêt observaient cette scène hugolienne fourmillant de personnages marqués par le romantisme et l’éclectisme de la nature humaine.
A la suite de cet échange Abdou Diouf contenant les interpellations sympathiquement irrévérencieuses de nos trublions se retourna pour demander à l’hôte du jour de prendre contact avec son secrétariat pour une audience à la présidence de la République. On put dès lors regagner les tribunes. En réalité le trio était plutôt un quatuor, puisque l’expédition c’est le cas de le dire, comptait une grande passionnée d’art, Madame Bintou Niang, épouse Cissé, du nom de l’architecte urbaniste, cinéaste, producteur et homme de culture, Nicolas Sawalo Cissé, auteur d’un film surla décharge de Mbeubeuss, mettant en scène un certain Ramangelisa. Encore une histoire de petites gens, passés maîtres dans l’art de la débrouille pour transformer les ordures en “or dur“.Encore une histoire de gamins des bidonvilles cornaqués par des grands Yadi (pour Yadikone, le miraculé!)rescapé d’une fratrie n’ayant pas survécu, abusivement comparé au Robin des bois (Robin Hood) de la forêt anglaise de Sherwood, héros fictif du moyen-âge anglais qui dépouillait les riches pour donner aux pauvres. Grand Yadi, ou Ndiaye Yadi pour ses proches, de son vrai nom Babacar Ndiaye, a lui bel et bien existé et a pris sa “retraite dans la localité de (campement) Nguekokh dans l’actuel département de Mbour. Un mémoire lui a été d’ailleurs consacré sur le thème du “banditisme social”. Bintou, collectionneure, galériste chevronnée, avait repéré en zone portuaire, un entrepôt pouvant accueillir ce qui va devenir l’espace Vema.
Le jour J, celui du rendez-vous avec Abdou Diouf à la présidence de la République fut mouvementé. Je devais “récupérer “Ibou Diouf au “Midi” une sorte de deuxième rédaction pour les légionnaires, de Sud qui comptaient dans leurs rangs de farouches amazones. On est en situation familière, c’est-à-dire, anxiogène avec cette sensation indéfinissable que peut éprouver quelqu’un largué au bord du précipice, “à l’insu de son plein gré”. Je crois, si ma mémoire ne me trompe, que c’est Ibou Diouf qui s’est pointé au Midi, en bras de chemise, dissertant sur “verticale “, point d’observation et d’élévation, axe de la création (sic). Un coup de téléphone du bureau me fit comprendre que Issa-Joe Ouakam nous donnait rendez-vous au Bilboquet, à quelques encablures entre son refuge et la Présidence de la République. Il nous y retrouvera après avoir fait jonction avec Djibril, comme il l’apostrophait avec une affectivité complice.
Celui-là non plus, n’était apparemment pas du matin et a dû réquisitionner une pirogue pour rallier Dakar et le centre-ville à partir de son île de Ngor résidentielle. La nuit a été longue et à verse pour des assoiffés de culture underground! Bintou, très bonne camarade, est restée distinguée et bienveillante.
Vous aurez compris que toutes ces péripéties ont avalé le temps et que l’heure de l’audience nous a trouvé en conciliabules, à hauteur de la maison militaire, face à la résidence du chef de l’État, marchant d’un pas de sénateur, indifférents à la ponctualité et à la rigueur de métronome du disciple de Senghor chez qui nous nous rendions. Apres avoir négocié à la porte, nous voici arpentant le sanctuaire de la République, gesticulant et devisant à la bonne franquette, gravissant les escaliers d’un pas instable. Comme s’ils s’étaient donné le mot, les fonctionnaires de la présidence étaient, qui à la fenêtre de leurs bureaux, qui dans les couloirs, désireux de ne rater aucun moment de notre équipée pittoresque et pour le moins inhabituelle en ces lieux solennels. Une espèce échappée d’une ménagerie ? Des troubadours amusant la galerie pour des étrennes de janvier ? Le spectacle était garanti, même si la présence de Bintou distillait quelque contenance à la troupe. Mais poursuivons. A peine l’huissier nous a-il introduits, que Djibril déploie ses bras comme pour implorer le ciel. En fait, c’était pour envelopper notre longiligne président qui jouant le jeu, a fait de même pour l’accolade de ces retrouvailles hors normes. Puisque y en a pour un, y en a pour trois. Binetou et moi nous nous en sommes tenus aux gestes–barrières de la distanciation protocolaire.
Conversation animée. Issa plus familier avec Diouf lance l’attaque. Fabienne Diouf partageait avec Joe Ouakam un espace de vie à la fois privée artistique, (pour Joe) et commercial pour la fille du président .Djibril suit et rappelle les promesses non tenues par le ministère de la Culture. Abdou Diouf, placide déroule. Vint le tour de Ibou et je dus voler à la rescousse de Bintou, remarquable de retenue afin qu’elle puisse exposer ses préoccupations au chef de l’État. Alors que l’on s’y attendait alors pas du tout, Issa se leva brusquement et alla se poster près de la fenêtre du bureau présidentiel. Il nous planta là sans que l’on sache pourquoi. Il boudait tout simplement. J’ai dû négocier son retour au salon du président qui lui a parlé avec bienveillance et douceur. C’est à cette occasion que le projet de Sandaga, centre culturel ouest africain et zone piétonne a été présenté au président Diouf, séduit par l’initiative. Des questions importantes dans le domaine du cinéma, de l’art, bref de la culture ont été abordées au cours de cette audience et des engagements pris. Un seul a été concrétisé. Joe s’était insurgé justement sur cette manie de nos gouvernants de ne pas traduire dans les faits les politiques annoncées. Cela était insupportable pour des créateurs et des entrepreneurs culturels connus et reconnus mondialement, sans que leur propre pays ne suive. La suite lui a donné raison.
CLIENTS ET AGENTS DES BANQUES GRANDEMENT TOUCHÉS PAR LE CORONAVIRUS
Plus dizaine de cas positifs à la CBAO, situation similaire à la Société générale, des agents en quarantaine à UBA, à la Banque atlantique ou ailleurs, les banques paient un lourd tribut à la pandémie de la Covid-19.
Plus dizaine de cas positifs à la CBAO, situation similaire à la Société générale, des agents en quarantaine à UBA, à la Banque atlantique ou ailleurs, les banques paient un lourd tribut à la pandémie de la Covid-19. Emedia.sn s’est rendu dans certaines institutions bancaires de la place pour constater le dispositif sur place et voir si le discours sur le respect des gestes barrières avait été bien assimilé, pratiqué, afin de préserver clients et agents.
La sensibilisation doit être amplifiée autour du respect de l’application des mesures de prévention dans leur entièreté. Car le message n’est toujours pas passé chez certains. La preuve ! Devant le siège de la BICIS située sur la Place de l’Indépendance, une file serrée de clients est observée. On est loin de la distanciation physique. A l’entrée de la Banque, une bouteille de gel antiseptique est mise en exergue. Mais, curieusement, aucune trace du thermoflash, pour la prise de température, fortement recommandée parmi la panoplie des gestes barrières.
Autre banque, autre manquement. Au siège de la CBAO sis sur la Place de l’indépendance de Dakar, les agents préposés à la sécurité sont bel et bien en place. Au nombre de deux, l’un fouille le contenu des sacs mais ne propose pas non seulement de gel antiseptique mais aussi ne brandit pas de thermoflash. Le second garde non plus.
Par contre, le constat est fait à l’intérieur de ces banques que la distanciation physique est l’une des règles les plus respectées. Un siège sépare chaque visiteur de l’autre. Le port de masque est également en vigueur.
Mais la surveillance est plus stricte et rigoureuse à la SGBS sise sur l’Avenue Roume. Un exemple ! Une dame contourne la file et se présente à l’agent de sécurité. Elle abaisse son masque pour demander des renseignements. Ce qu’elle ne fera pas deux fois. "Monsieur, je...". Elle ne termine pas sa phrase que l’ordre tombe tel un couperet : "Madame, remettez d’abord votre masque", lui assène le gardien. Ce que la dame s’empresse de faire avant de formuler sa demande. Elle sera invitée, ensuite, à rejoindre la file en attendant son tour.
Des marquages au sol, à l’aide de bandes rouges et blanches, contraint au respect de la distanciation physique même dans la file. Juste à l’entrée, après le passage devant le thermoflash puis l’appareil diffuseur de gel hydro-alcoolique incrusté au mur, le client pénètre dans la banque. Dans les salles d’attente, devant les guichets et autres services, un siège sur deux marqué au rouge, est éliminé, afin d’éviter les contacts.
LA RÉCLUSION CRIMINELLE POUR ALIOUNE FALL ET LA BANDE A PEUL BOU RAFET
Le verdict sur les affaires criminelles jugées les 24, 25 et 26 juin derniers est enfin tombé avec des peines diverses et très lourdes contre les accusés. La réclusion criminelle a été le maître-mot de la chambre criminelle.
Pape Alioune Fall et la bande à «Peul bou rafét» écopent de la réclusion criminelle à perpétuité alors que Moustapha Ndiaye du Pur se voit infliger par la Chambre criminelle de Tamba une peine de 15 ans de prison pour respectivement les meurtres de Binta Camara et de l’adjudant-major de la Gendarmerie, Tamsir Sané ainsi que du coup mortel fatal au jeune tailleur, Ibrahima Diop.
Le verdict sur les affaires criminelles jugées les 24, 25 et 26 juin derniers est enfin tombé avec des peines diverses et très lourdes contre les accusés. La réclusion criminelle a été le maître-mot de la chambre criminelle. Pour les affaires Binta Camara et du commandant de la brigade de Koumpentoum, feu Tamsir Sané, la chambre criminelle a suivi le réquisitoire de l’Avocat général en prononçant la réclusion criminelle à perpétuité contre les accusés.
Pour l’affaire Binta Camara, tuée par Pape Alioune Fall le 18 juillet 2019, le mis en cause a été déclaré coupable des faits à lui reprochés. Ainsi, les juges ont retenu contre lui la réclusion criminelle à perpétuité. Pour les dommages et préjudices, la cour a retenu le franc symbolique réclamé par les avocats de la partie civile. Pape Alioune Fall, 34 ans, va devoir passer le restant de ses jours en détention.
Pour le meurtre de l‘adjudantmajor Tamsir Sané, ex-commandant de la brigade de Koumpentoum, la même peine est prononcée contre la bande à Idrissa Sow alias «Peul bou rafét». Sow, Bà, Ka et Diao doivent payer une amende de 100 millions à la partie civile.
Moustapha Ndiaye, membre de la garde rapprochée du Pur, quant à lui, écope de 15 ans de prison pour le coup mortel porté au jeune tailleur, Ibrahima Diop, tué lors des affrontements entre éléments du Pur et jeunes de Bby, le 11 février 2019 en pleine campagne électorale