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3 juillet 2025
ELIMINATOIRES CAN U20, YOUSSOUPH DABO PARLE DE «FLOU»
Youssouph Dabo, l’entraîneur de l’Equipe nationale U20, déclare ne pas avoir de nouvelles sur les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie dont la phase finale est prévue en mars prochain en Mauritanie.
Youssouph Dabo, l’entraîneur de l’Equipe nationale U20, déclare ne pas avoir de nouvelles sur les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie dont la phase finale est prévue en mars prochain en Mauritanie.
«Pour les U20, nous sommes encore dans le flou, le tournoi Ufoa qualificatif pour la Can était prévu en septembre-octobre et jusque-là, pas de nouvelles», a dit ce vendredi à l’Aps l’entraîneur national, indiquant qu’il ne sait pas où et quand ce tournoi de qualifications se jouera. Dabo a soutenu que «c’est assez compliqué», soulignant que le staff de l’Equipe nationale est dans l’attente de voir «comment les choses vont évoluer».
Au sujet de ses joueurs, le technicien a indiqué qu’il il y a moins de souci pour ceux qui sont à l’étranger, parce qu’ils ont repris leurs compétitions. C’est plus difficile pour les joueurs évoluant sur le plan local où les compétitions sont à l’arrêt depuis la mi-mars, a expliqué l’entraîneur national qui avait conduit les Juniors en finale de la Can et en quart de finale de la Coupe du monde de la même catégorie en 2019.
Pour la reconstruction de son groupe de performance en perspective des compétitions, l’Equipe du Sénégal, qui a renouvelé son effectif à plus de 80 pour cent, avait gagné en décembre dernier le tournoi de la catégorie en Guinée. Trois mois plus tard, en mars dernier, l’équipe U20 a dominé le tournoi arabe de la catégorie où elle a été invitée quelques mois plus tôt. «Au sujet des joueurs locaux, nous discutions souvent et ils m’ont certifié qu’ils travaillent», a dit Youssouph Dabo, relevant que de toute façon la sélection est très concurrentielle. «S’ils ne travaillent pas, ils ont tout à perdre, s’ils ne sont pas bons, ils vont céder la place», a-t-il dit, soulignant que tout va se vérifier au retour.
AL AHLY RECUSE L’ARBITRE BAKARY GASSAMA
Al Ahly du Caire, par la voix de son directeur du football, refuse la nomination de l’arbitre gambien, Bakary Gassama, pour la demi-finale de la Ligue des Champions face au Wydad de Casablanca.
Al Ahly du Caire, par la voix de son directeur du football, refuse la nomination de l’arbitre gambien, Bakary Gassama, pour la demi-finale de la Ligue des Champions face au Wydad de Casablanca.
Les rumeurs ont récemment fait écho que le Gambien Bakary Gassama pourrait diriger la demi-finale de Ligue des Champions, Wydad-Ahly. Une piste que le club égyptien refuse catégoriquement. En effet, Sayed Abdelhafid, directeur du football au club AlAhly, l’a signifié, ce jeudi 2 juillet, lors d’un passage télévisé. «Gassama vient tout juste d’arbitrer notre quart de finale retour contre le Mamelodi Sundowns, comment peut-il être désigné de nouveau ?», s’interroge le dirigeant égyptien. L’officiel gambien était en effet au sifflet lors de ce match, joué le 7 mars en Afrique du Sud, qui s’est soldé par un nul favorable aux visiteurs après une nette victoire à l’aller (2-0).
«Gassama n’est pas le seul arbitre du continent»
Et Sayed Abdelhafid d’ajouter : «Gassama n’est pas le seul arbitre du continent.» Avant de rappeler qu’il y a d’autres «hommes en noir» expérimentés qui pourraient être désignés, «comme l’Ethiopien Bamlak Tessema et le Sud-Africain Victor Gomes». Notons que cette affiche, reportée à cause du coronavirus, doit se jouer au mois de septembre en principe au Complexe multisports de Japoma (Douala, Cameroun). C’est sur une seule manche qu’elle doit se tenir comme l’a annoncé la Confédération africaine de football (Caf), ce mardi.
Le Gambien Bakary Gassama a été l’arbitre de la finale de la Ligue des Champions 2019- 2020 demeurée célèbre sous le nom de «scandale de Radès». Avec un but valide du Wydad annulé à l’heure de jeu, les Rouges demandent une intervention de la Var, suspension de la rencontre durant une heure, titre remis à l’Espérance de Tunis, bataille judiciaire durant plus d’un an… Si l’instance que dirige Ahmad Ahmad a désigné le Maroc pour abriter le «Final 4» pour les demi-finales et la finale de la Coupe de la Caf, celui qui abritera le tournoi de la Ligue des Champions n’a pas encore été choisi, même si certaines sources évoquent le Cameroun.
Le lieu du «Final 4» de la Ligue des Champions reste donc à déterminer. Cela dit, la suite de la compétition reste tributaire de l’évolution de la pandémie du Covid-19 sur le sol africain. Ce qui pourrait, d’ici là, en cas d’une résurgence de la pandémie, contraindre la Caf à accepter l’offre d’Abu Dhabi, qui aurait assuré prendre tout en charge, aussi bien sur le plan organisationnel que financier. Pour rappel, les demi-finales de la Coupe de la Caf opposeront les Pyramids Fc (Egypte) à Horoya (Guinée), et le Rs Berkane-Hassania Agadir dans une demi-finale 100% marocaine. En Ligue des Champions, les demi-finales mettront aux prises deux équipes égyptiennes à deux autres marocaines, avec Raja Casablanca-Zamalek et Wydad Casablanca-Al Ahly. Cette dernière rencontre ayant déjà posé les jalons d’un contentieux avec l’arbitre gambien récusé par la partie égyptienne. Affaire à suivre…
LE CLIN D’ŒIL DE MACKY AUX QUESTIONS ORALES D'AÏDA MBODJ
Le président demande à ses ministres de se mettre à la disposition de l’Assemblée
Il y a quelques jours, Aïda Mbodj avait déposé des questions orales destinées à Abdoulaye Diouf Sarr et Mansour Faye. Apparemment, les deux ministres, et même le Bureau de l’Assemblée, ne sont prêts à faire suivre cette demande dans l’urgence. Mais le chef de l’Etat avait-il d’ailleurs besoin de demander aux membres du gouvernement de «se mettre à la disposition» des députés ?
Le chef de l’Etat met la pression sur ses ministres. En plus d’avoir annoncé, en Conseil des ministres, qu’il n’y aura pas vacances gouvernementales en 2020, il a aussi demandé aux «membres du gouvernement de se mettre à la disposition de l’Assemblée nationale afin de donner toutes les informations relatives, notamment, à la mise en œuvre du Programme de résilience économique et sociale, à travers l’exécution du Fonds «Force Covid-19» doté de 1000 milliards F Cfa».
Est-ce une façon subtile de remettre à leur place ceux qui ne semblent pas encore prêts pour faire face aux députés ?
En effet, il y a une dizaine de jours, Aïda Mbodj avait déposé des questions orales pour voir ce que le ministre de la Santé et de l’action sociale et celui du Développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale ont fait, respectivement, de la gestion de la crise sanitaire et de la distribution des denrées alimentaires.
La présidente de l’Alliance nationale pour la démocratie And/Saxal liggey veut voir plus clair dans la gestion de l’enveloppe de 1000 milliards, particulièrement les 64 milliards de F Cfa réservés au secteur de la santé et les 69 milliards F Cfa de l’acquisition de denrées alimentaires. Et cette sortie de la «lionne de Bambey» n’avait pas plu aux proches du maire apériste de Yoff. La députée avait même révélé avoir reçu, au téléphone, des menaces provenant de quelqu’un qui lui enjoignait de laisser tranquille Abdoulaye Diouf Sarr. Elle a alors saisi le ministre de l’Intérieur dans ce sens et aurait déposé une plainte. Mais au-delà du contexte de la pandémie, un autre député, Mamadou Diop Decroix en l’occurrence, a envoyé une question orale au ministre de la pêche.
Le Secrétaire général d’And JëfPads estime que le gouvernement doit apporter des précisions sur le nombre de licences attribuées de 2018 à 2020, mais également leurs bénéficiaires et les segments de pêche concernés. S’il est vrai que la session ordinaire a été clôturée le 30 juin dernier, et que, par conséquent, les députés sont dans l’impossibilité d’accueillir les membres du gouvernement, il reste que seule une session extraordinaire s’impose pour évacuer les sujets brûlants comme les questions orales et les projets de ratification des ordonnances prises dans le cadre du Covid-19. Il est vrai que certains ont prétexté le contexte du Covid-19 qui a d’ailleurs fait irruption à l’Hémicycle.
Pourtant, les députés se réunissaient quand même en commission et en plénière restreintes. Mais la vraie question reste celle-ci : les membres du gouvernement devraient-ils attendre la dictée du chef de l’Etat pour répondre aux députés qui ont la légalité et la légitimité de les contrôler. C’est aussi l’interrogation de l’ancien parlementaire, Thierno Bocoum.
108 NOUVEAUX CAS ET 4 DÉCÈS SUPPLÉMENTAIRES
Sur 959 tests réalisés, 108 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 11,26%, a indiqué le directeur de la Prévention, docteur El Hadj Mamadou Ndiaye, lors du point sur la situation du jour.
Dakar, 4 juil (APS) – Le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale a signalé samedi, 108 nouvelles contaminations au nouveau coronavirus et quatre décès survenus au cours des dernières 24 heures.
Sur 959 tests réalisés, 108 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 11,26%, a indiqué le directeur de la Prévention, docteur El Hadj Mamadou Ndiaye, lors du point sur la situation du jour.
Les nouvelles contaminations proviennent de 86 cas contacts suivis par les services du ministère de la Santé et les 22 autres sont issues de la transmission communautaire, a ajouté Dr Ndiaye.
Il a précisé que ces cas communautaires proviennent de Guédiawaye (03), Touba (03), HLM (02), Colobane (01), Dalifort (01), Diamniadio (01), Diouloulou (01), Diourbel (01), Kaolack (01), Keur Massar (01), Kolda (01), Liberté 6 (01), Mamelles (01), Maristes (01), Pikine (01), Thiaroye (01) et Vélingara (01).
Au total, 47 patients ont été déclarés guéris et pendant ce temps 42 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation, a fait savoir le directeur de la Prévention.
Dr Ndiaye a signalé par ailleurs 4 nouveaux décès liés au covid-19, ce qui porte à 129 le nombre de décès depuis l’apparition de la maladie au Sénégal, le 2 mars dernier.
Le Sénégal compte 7272 cas positifs de covid-19 dont 4713 guéris et 2429 patients sous traitement dans les différents centres de traitement du nouveau coronavirus du pays, a-t-il fait savoir.
« MACKY SALL A OUTREPASSÉ SES PRÉROGATIVES»
C’est la réplique de Thierno Bocoum au président qui demande à ses ministres de se soumettre à l’Assemblée national
Il revient aux députés d’interpeller directement les ministres en charge de la gestion du Covid-19 qui sont tenus de répondre. C’est la réplique de Thierno Bocoum au Président Macky Sall qui demande à ses ministres de se soumettre à l’Assemblée nationale.
Le président de la République, Macky Sall, a outrepassé ses prérogatives en demandant aux membres du gouvernement de se mettre à la disposition de l’Assemblée nationale. Ainsi par cette invite, il laisse croire à «l’impératif de son autorisation préalable» ou d’une «nécessité d’injonction» à ses ministres de répondre à la convocation des députés. C’est l’analyse que Thierno Bocoum a faite de ce passage du communiqué du dernier Conseil des ministres. «Cet aspect n’est pas de son ressort. Il entre dans le cadre du contrôle parlementaire qui est du ressort des députés. Il revient aux députés d’interpeller directement les ministres qui sont tenus de répondre sans passer par le filtre de l’autorisation préalable du président de la République. Les députés peuvent poser aux membres du gouvernement qui sont tenus d’y répondre, des questions d’actualité et des questions orales», a rappelé l’ancien parlementaire.
Pour le président du mouvement Agir, d’ajouter : «Si l’Assemblée nationale avait respecté la loi et avait convenablement fait son travail, les ministres impliqués dans la gestion du Covid-19 auraient pu passer plusieurs fois à l’Hémicycle pour s’expliquer sur leur gestion.»
Alors, M. Bocoum, «si l’Assemblée nationale réagit suite à la décision du président de la République alors qu’elle aurait dû, sans recevoir d’injonction de l’Exécutif, convoquer les ministres concernés il y a fort longtemps, elle aura ignoré son rôle pour obéir au doigt et à l’œil au pouvoir qu’elle est chargée de contrôler et qui est incarné par Macky Sall». Il estime que la majorité «amorphe et spectatrice», qui dicte ses lois à l’Assemblée nationale, n’est malheureusement «pas consciente» de son rôle et semble «déserter ses prérogatives au profit de l’Exécutif». Et l’Assemblée nationale, crache-til, est un «véritable problème»
EL HADJ KASSÉ ET D’AUTRES CRÉENT UN ESPACE D’ÉCHANGES D’IDÉES
La plateforme qui comprend des conférences et des débats, se poursuit de manière quasi permanente avec un site web déjà fonctionnel, www.penseragir.com, ainsi que sur les réseaux sociaux, comme Twitter, YouTube, Facebook et autres
Le philosophe, par ailleurs conseiller du chef de l’Etat, met en place, avec d’autres intellectuels, politiques, entre autres, une plateforme où on ne se contentera pas que de produire des idées, mais aussi des pistes d’action.
Un nouvel espace d’échanges, de discussions et de débats, ainsi se présente l’Initiative PenserAgir. Elle a été portée sur les fonts baptismaux par des intellectuels de qualité indéniable, comme El Hadj Hamidou Kassé, dont la propension au débat et à l’échange n’est un secret pour personne. S’il en est l’une des figures les plus remarquables, il n’en n’est pas le seul initiateur.
La plateforme d’échanges, qui comprend des conférences et des débats, se poursuit de manière quasi permanente avec un site web déjà fonctionnel, www.penseragir.com, ainsi que sur les réseaux sociaux, comme Twitter, YouTube, Facebook et autres. C’est dire que l’on peut légitimement s’attendre à des débats animés et de haute facture.
Déjà, d’aucuns pourraient s’interroger sur la neutralité intellectuelle de ses initiateurs, quand on voit que l’Initiative PenserAgir embrasse déjà dans sa présentation liminaire, des initiatives politiques marquées du sceau du Président Macky Sall, à l’instar du Dialogue national «qui touche à toutes les dimensions de la vie de notre Nation», ou de «l’élan national exemplaire dans la lutte contre la pandémie du coronavirus», ou encore de «l’Initiative africaine d’annulation de la dette»…
On pourrait craindre, sans une véritable diversité de pensées parmi les débatteurs et les producteurs d’idées, de se retrouver avec un clone des cadres de pensées qui ont existé à l’époque du pouvoir socialiste, comme le Gresen (Groupe de rencontres et d’échanges pour un Sénégal nouveau), le Club nation et développement du Sénégal, ou d’autres, qui se sont finalement limités à n’être que des caisses de résonance des réflexions de l’Ecole du Parti socialiste. On ne va toutefois pas déjà insulter l’intelligence des fondateurs de l’Initiative PenserAgir pour ne pas penser qu’ils auront déjà envisagé cet écueil, et vu comment le contourner.
Par Baba Lyssa NDIAYE
L’AUDIT DU FONDS COMMUN DE JUSTICE S’IMPOSE POUR CORRIGER LES INJUSTICES
Depuis un certain temps, une guéguerre entre magistrats et greffiers s’est installée au sein du ministère de la Justice et ce, relativement au fonds commun de la justice.
Depuis un certain temps, une guéguerre entre magistrats et greffiers s’est installée au sein du ministère de la Justice et ce, relativement au fonds commun de la justice.
En ma qualité de Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l’éducation spécialisée du ministère de la Justice (SynteS/- Justice), je ne saurais rester indifférent à une telle situation en ce sens que les membres de mon organisation syndicale ont, de tout temps, été injustement exclus de ce fonds commun. Ceci, malgré le fait qu’ils contribuent de manière substantielle à ce fonds.
En vérité, les recettes recouvrées au titre de dépens et amendes versés par les civilement responsables des mineurs en conflit avec la loi constituent l’une des sources d’alimentation du fonds commun et les éducateurs spécialisés sont des pièces maîtresses dans la procédure de prise en charge de ces derniers.
A cela s’ajoutent les sommes recouvrées à partir des enquêtes sociales commanditées par les tribunaux d’instance, le juge instructeur ou encore le Parquet. En plus, pour ce qui est des enquêtes de garde d’enfants, de révision de garde, de contribution aux charges du ménage ou encore de divorce exécutées par les éducateurs spécialisés ; le justiciable paye deux mille francs Cfa (2000 F Cfa) la page pour en avoir la grosse. Ces montants versés sont également une autre preuve que les éducateurs contribuent considérablement à l’assiette du fonds commun.
Parallèlement à ces actes, au niveau des tribunaux de grande instance, l’éducateur spécialisé effectue :
- Des enquêtes de dispense d’âge pour les filles mineures que les parents veulent donner en mariage pour une raison bien déterminée ;
- Des enquêtes de personnalité commanditées par les cabinets d’instruction des tribunaux correctionnels.
En effet, le juge d’application des peines peut ordonner une enquête de personnalité pour voir si la personne peut bénéficier d’une liberté conditionnelle ou d’un aménagement de la peine. Tous ces types d’enquête sont menés par les éducateurs spécialisés et, comme précisé ci- dessus, le justiciable qui désire en avoir une copie paye toujours deux mille francs Cfa (2000 F Cfa) la page. Enfin, au niveau du Tribunal pour enfants, les éducateurs spécialisés procèdent toujours aux enquêtes sociales de protection de mineur. Là aussi, le tarif demeure le même si le parent désire en disposer une copie.
En outre, la plus grande aberration demeure le fait que même des plantons ou encore des chauffeurs, bénéficient de ce fonds commun ; ce qui constitue une discrimination notoire à l’endroit des travailleurs en éducation spécialisée, qui n’a fait que trop durer.
En effet, avec la prise des décrets 2018-2261 du 14 décembre 2018 et 2018-2259 du 14 décembre 2018 portant respectivement sur les droits de dépôt et de délivrance des actes en matière civile et commerciale, et d’apposition de formule exécutoire sur les ordonnances de contrainte en matière sociale et sur le mode de répartition des sommes versées au titre des droits de délivrance des actes en matière civile, commerciale, criminelle, correctionnelle, de simple police, des sommes retenues sur paiement effectué dans le cadre des saisies- rémunération et d’apposition de la formule exécutoire sur les ordonnances de contrainte en matière sociale, du temps de l’ex Garde des sceaux Ismaïla Madior Fall, on espérait voir une répartition plus juste de ce fonds commun.
Aussi, l’équité et la justice constituent assurément les gages d’une cohabitation apaisée entre les membres de toute communauté humaine, à l’instar de celle entre les différents corps que compte le ministère. Donc, pour plus d’équité entre ces derniers, l’actuel Garde des sceaux ministre de la Justice doit apporter en urgence des mesures correctives à ces inégalités. En outre, il serait aujourd’hui nécessaire de procéder à l’audit de ce fonds commun afin de déterminer à quoi sont destinées ces sommes faramineuses amassées sur le dos du justiciable sénégalais.
Baba Lyssa NDIAYE
Secrétaire Général du Syntes/Justice yssa.baba@gmail.co
MAMADOU BAMBA NDIAYE DÉCÉDÉ
Le coronavirus se propage de manière insidieuse au Sénégal avec son lot de morts
Le coronavirus se propage de manière insidieuse au Sénégal avec son lot de morts. Hier, la situation épidémiologique a fait état de 110 cas sur 1 076 tests réalisés, soit un taux de positivité de 10,2% et 38 cas en réanimation. Le taux de létalité également grimpe. Hier quatre personnes ont succombé des suites de la maladie.
L’ancien ministre des Affaires religieuses sous le régime d’Abdoulaye Wade n’est plus. Bamba Ndiaye est décédé hier à l’hôpital Principal de Dakar. Il était y interné depuis quelque temps. Des médias avaient avancé qu’il était infecté par la covid-19 avant que sa famille n’apporte un démenti. Quoi qu’il en soit plusieurs medias (Rfm, Iradio etc) ont indiqué qu’il est décédé des suites du coronavirus. Si tel est le cas, il allonge ainsi la liste des victimes de ce virus pernicieux. Ilfaut souligner dans le même sillage que le nombre de malades de Covid19 qui sont dans un état clinique grave poursuit inlassablement sa courbe ascendante.
En une semaine, les cas graves sont passés de 24 à 38. Hier, le directeur de la Prévention, Dr Mamadou Ndiaye, a indiqué que 38 patients présentant un cas sévère ou grave de Covid-19 sont pris en charge dans les services de réanimation des structures hospitalières. Après la prolifération des cas positifs, des cas communautaires et des cas importés, le Sénégal doit faire face aux cas graves admis en soins intensifs et en service de réanimation. Cette situation débouche sur l’augmentation des cas de décès.
D’ailleurs, le Sénégal compte à l’heure actuelle 125 décès liés au coronavirus. Sur 1 076 tests réalisés, 110 sont revenus positifs, soit un taux de positivité de 10,2%.Il s’agit de 80 cas contacts, de 01 cas importé enregistré à l’Aibd et de 29 cas communautaires. Ces cas sont répartis entre Pout 04, Guédiawaye 02, Maristes 02, Niarry Tally 02, Plateau 02, Thiès 02, Touba 02, Bargny 01, Centenaire 01, Diamniadio 01, Fann 01, Khombole 01, Liberté 2 01, Mbour 01, Mermoz 01, Ouakam 01, Popenguine 01, Yarakh 01, Yeumbeul 01 et Zone B 01. Par contre, 67 patients ont été déclarés guéris. Le directeur de la prévention Dr Mamadou Ndiaye a annoncé hier 04 nouveaux décès liés à la Covid-19.
LES ETUDIANTS DU PRIVE MENACENT DE DESCENDRE DANS LA RUE
Le Cercle des étudiants orientés dans le privé a organisé hier un point de presse au siège de Frappe-France dégage, pour dénoncer leurs mauvaises conditions d’études
Le Cercle des étudiants orientés dans le privé a organisé hier un point de presse au siège de Frappe-France dégage, pour dénoncer leurs mauvaises conditions d’études. Ils estiment en effet que l’Etat fait preuve de manque de considération à leur égard. Ces étudiants n’écartent pas alors une descente dans la rue, les jours à venir.
Les étudiants orientés dans les établissements supérieurs privés sont très remontés contre le gouvernement. Raison pour laquelle les membres de ce cercle menacent de descendre dans la rue dans les jours à venir pour exprimer leur colère. L’annonce a été faite hier lors d’un point presse qu’ils ont tenu, en collaboration avec des membres de la Plate-forme Frappe-France-dégage.
A en croire le Porte-parole des étudiants, Bababacar Sall, l’Etat du Sénégal fait preuve de manque de considération à leur égard. Car, dira-t-il : « Nous les étudiants orientés dans les établissements du privé, nous vivons depuis quelque temps une injustice manifeste. »
Selon lui, ses camarades jusqu’à présent ne font pas de cours à cause du non-paiement de la dette due à ces établissements où ils sont orientés. «Si le gouvernement nous considère, il doit payer cette dette due aux écoles privées», fustige amèrement le porte-parole du jour du cercle. Il souligne en plus que beaucoup de leurs camarades n’ont pas fait leurs examens et d’autres, selon lui, n’arrivent toujours pas à récupérer leurs diplômes de fin cycle pour les mêmes raisons.
Pourtant, aux dires des sources bien informées, le 23 décembre 2019, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, dans une lettre adressée au Coordonnateur du Cadre unitaire des organisations des établissements, avait indiqué qu’un montant de 7 764 757 500 FCFA avait été inscrit au titre de remboursement des arriérés dans le projet de loi de finance initiale voté par l’Assemblée Nationale sur le programme de l’enseignement supérieur de 2020. Le document d’ajouter que «le reliquat des sommes dues sera programmé pour l’exercice 2021».
Babacar Sall, le plénipotentiaire du cercle des étudiants du privé, de dénoncer par ailleurs la discrimination constatée dans l’attribution des bourses et des aides. Pour obtenir une bourse, signale M. Sall, les étudiants orientés dans les établissements privés doivent obtenir une moyenne supérieure ou égale à 14. Alors que leurs camarades du public, dira-t-il, n’ont aucun critère à remplir. Le porte-parole ajoute que les bénéficiaires sont parfois obligés de descendre dans la rue avant de percevoir leurs bourses.
S’agissant des cours en ligne, Babacar Sall soutient qu’aucun étudiant n’est contre. Mais il estime qu’il faut des mesures d’accompagnement. Parce que, souligne-t-il, il y a des camarades qui sont dans le monde rural où il y a des problèmes de réseau, et parfois c’est l’électricité qui fait défaut. « Un étudiant qui n’a pas reçu de bourse ou une aide, comment parviendra-t-il à acheter une passe de connexion ? » s’interroge-t-il. Abondant dans le sens, Abdoulaye Seck, chargé de communication du mouvement Frappe-France-Dégage, se réjouit du déplacement des étudiants. « En tant que défenseur des droits humains, nous avons jugé nécessaire d’apporter notre soutien à ce collectif.
D’autant plus, rappelle-t-il, que c’est l’Etat du Sénégal qui a pris la décision d’orienter ces étudiants dans le privé ; donc, selon lui, il doit respecter ses engagements. « C’est une situation inacceptable », regrette le chargé de communication de la Plate-forme. C’est pourquoi, indique-t-il : « Frappe-France-Dégage sera avec eux dans ce combat et dans les jours à venir, nous serons avec eux dans la rue. »
DES BARONS «DICTENT» LA LOI ET «BLOQUENT» L’ASCENSION DES STAGIAIRES
Les professions de notaire et d’huissier de justice sont dites libérales, mais elles ne sont pas pour autant accessibles. Les jeunes aspirants accusent les barons du milieu de «bloquer» leur ascension dans ce métier.
Les professions de notaire et d’huissier de justice sont dites libérales, mais elles ne sont pas pour autant accessibles. Les jeunes aspirants accusent les barons du milieu de «bloquer» leur ascension dans ce métier.
C’est par une lettre ouverte adressée au président de la République du Sénégal que les Huissiers de Justice stagiaires se sont faits entendre pour parler de leur situation. Six mois après la fin de leur stage, ils disent attendre toujours leur décret de nomination afin d’exercer leur profession de façon autonome. «Toutes les informations, de même que les échos font état d’un projet de décret qui serait au niveau du Secrétariat Général du Gouvernement en attente de son adoption par le conseil des ministres, projet d’ailleurs dont nous ignorons complètement le contenu», ont-ils écrit au chef de l’Etat.
Poursuivant, les 16 huissiers stagiaires soutiennent qu’il leur a été rapporté, de sources concordantes, que certaines personnes (clercs) qui avaient échoué au concours d’entrée, tendent à être recasées, par un lobby d’huissiers de justice tapis dans l’ombre. «Il semblerait d’ailleurs que ces derniers ont inséré dans le projet de décret qui est actuellement au Secrétariat du Gouvernement, une disposition transitoire dont la seule motivation est de recaser ces clercs ayant échoué au concours d’entrée ou choisi délibérément de ne pas se présenter au concours», ont-ils révélé dans la lettre ouverte adressée au Président Macky Sall. Ils brandissent l’arrêt n°61 du 28 Décembre 2017 de la chambre administrative de la Cour Suprême du Sénégal qui a décidé, conformément à l’article 36 du Décret portant statut des Huissiers de Justice, que pour être nommé Huissier de justice : « ces clercs doivent être titulaires d’une maîtrise en droit, d’un master II en droit ou d’un diplôme admis en équivalence, avoir subi avec succès les épreuves du concours d’aptitude au stage, avoir accompli un stage de deux ans dans une étude ou une société civile professionnelle d’Huissier.»
Malheureusement, déplorent-ils, ce lobby veut passer outre cet arrêt de la Cour Suprême et trouver une porte de sortie à ces personnes n’ayant pas rempli les conditions fixées par le Décret 2015, portant statut des huissiers de Justice. Ils demandent ainsi au chef de l’Etat de ne nullement cautionner une telle injustice dans une République qui prône une gouvernance juste, sobre et vertueuse. Ainsi, ils demandent au président de la République de prendre les dispositions allant dans le sens d’un dénouement juste et rapide de cette situation afin qu’ils puissent exercer leur profession dans les plus brefs délais.
LOBBYING POUR UNE REEVALUATION DE LA REFORME SUR LE STATUT DES NOTAIRES
Il faut relever que les huissiers ne sont pas les seuls à vivre ce problème d’accessibilité à la profession. Cette situation est aussi valable pour les notaires stagiaires. Ces derniers qui ont fini leur stage en 2016 n’ont toujours pas été intégrés. Preuve, selon eux, que les barons «dictent» les lois dans ces milieux, en 2002, l’Etat avait réformé le statut des notaires en instaurant un concours d’entrée qui ne sera finalement organisé que 11 ans après, en 2013. Pis, en plus de ce dilatoire, les 22 personnes retenues à l’issue de ce concours courent depuis 2016 derrière leur nomination.
A les en croire, ce sont les barons qui entravent le processus. Un autre fait qui atteste de la puissance et de la force d’influence de ces derniers, c’est leur lobbying pour une réévaluation de certaines mesures prises à l’issue de la réforme portant statut des notaires. Il faut dire qu’un décret a été adopté en conseil des ministres le 10 juin dernier et l’une des innovations, c’est l’âge légal de départ à la retraite dans une profession qui jusque-là ne prévoyait pas d’âge de retraite. Il a été ainsi fixé à 70 ans et de façon dérogatoire à 72 ans.
Auparavant, les notaires pouvaient exercer leur métier à vie à moins qu’ils ne démissionnent de leur propre chef. Et selon nos sources, ce nouveau décret encadrant l’âge d’exercice de la profession n’a pas plu aux barons du milieu. C’est dans ce sens d’ailleurs, selon toujours nos sources, que le président de la République leur a accordé une audience dernièrement avant de leur promettre de revenir sur certaines dispositions substantielles de la réforme.