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30 septembre 2025
MASSOKNA KANE INTERCEDE EN FAVEUR DES TRAVAILLEURS DE LA JUSTICE
La situation que traverse le secteur de la justice, secoué par la grève répétitive du Syndicat des travailleurs de la justice, ne laisse pas indifférent le président de SOS Consommateur
La situation que traverse le secteur de la justice, secoué par la grève répétitive du Syndicat des travailleurs de la justice, ne laisse pas indifférent le président de SOS Consommateur, M. Massokhna Kane. Invité de l’émission de Rfm matin, l’avocat déplore le fait que le service public minimum ne soit pas assuré, malgré les mouvements d’humeurs du Sytjust. Tout de même, il soutient que les revendications du Sytjust doivent être satisfaites pour mettre un terme à ce conflit. Car, d’après lui, ces fonds ne proviennent pas de la caisse de l’Etat, mais plutôt des investisseurs. De ce fait, ils doivent être destinés à ces travailleurs de la justice.
Me Massokhna Kane déplore la grève du Syndicats des travailleurs de la justice (Sytjust) qui continue de perdurer et pour laquelle la population commence déjà à sentir les conséquences. En effet, le président de SOS consommateurs soutient que c’est à l’Etat de prendre ses responsabilités pour mettre fin à ce mouvement d’humeur. « Il doit y avoir continuité du service public. Et c’est l’Etat qui a la responsabilité d’assurer ce service public. Depuis plus de dix ans, nous dénonçons ces grèves dans les services publics où on n’assure pas le service minimum. On doit assurer le service minimum. Les grévistes doivent s’organiser pour l’assurer. S’ils ne le font pas, l’Etat a les pouvoirs légaux de réquisitionner suffisamment d’agents pour assurer la continuité du service public. Ce qui n’est pas le cas pour le secteur de la justice. Et c’est déplorable. Alors que je dis que cette grèves du Sytjust n’a que trop duré » a taclé Maitre Masokhna Kane.
Toutefois, le président de SOS Consommateur sénégalais trouve inadmissible que les grévistes soient en mouvement d’humeur et puissent percevoir normalement leur salaire. « En général, dans ces services, que ça soit dans la justice, dans la santé ou dans l’éducation, quand la grève perdure, tu ne devrais pas recevoir de salaire. Or, au Sénégal, les gens font grève et reçoivent un salaire. Ils ne vont pas arrêter, ils n’arrêteront pas. C’est pourquoi les grèves durent deux mois ou plus » a-til- fustigé tout en soulignant que le Sytjust a raison sur le fond. Car soutient-il, ces grévistes ont été privés de fonds importants depuis 2013 par un décret alors que ces fonds ne provenaient pas des caisses de l’Etat.
Au contraire, ces fonds provenaient des investisseurs. D’après lui, ces fonds permettaient à Sytjust de sortir la tête de l’eau « Ce sont des gens très méritants qui effectuent beaucoup de sacrifices. «Donc, il faut qu’on leur restitue ces fonds-là. Autant les revendications sont légitimes et doivent être satisfaites autant que possible, autant on doit assurer la continuité du service public. Sinon, les effets de la grève sont des effets collatéraux catastrophiques pour la population sénégalaise » a conclu le président de SOS Consommateur, Me Massokhna Kane.
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
CHRONIQUE DE LA DESTITUTION D’IBK
Celui qui s’entêtait à rester encore au pouvoir jusqu’en 2022, année de la fin de son second mandat, nonobstant les appels à la démission de l’opposition malienne réunie autour du M5-RFP, a été contraint, fusil sur la tempe, d’accepter ce qu’il refusait
Dans la nuit du mardi 18 au mercredi 19 août dernier, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta alias IBK, âgé de 75 ans, au pouvoir depuis 2013, a annoncé qu’il mettait fin à sa mission présidentielle. Entouré par les militaires putschistes, il n’avait d’autre choix que de se plier aux desiderata de ses ravisseurs. « Si aujourd’hui, à certains éléments de nos forces armées de conclure que cela devrait se terminer par leur intervention, ai-je réellement le choix de m’y soumettre car je ne souhaite qu’aucun sang soit versé pour mon maintien aux affaires », a déclaré la mort dans l’âme le désormais ex-locataire du palais de Koulouba.
Celui qui s’entêtait à rester encore au pouvoir jusqu’en 2022, année de la fin de son second mandat, nonobstant les marches itératives et les appels à la démission de l’opposition malienne réunie sous la bannière du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques du Mali (M5-RFP), a été contraint, fusil sur la tempe, d’accepter ce qu’il refusait naguère. Ce coup d’Etat n’a été que la résultante d’une crise multiforme qui secoue le Mali depuis le magistère d’Amadou Toumani Touré et même bien avant.
En 2012, le capitaine Amadou Haya Sanogo du camp Soundiata Keita de Kati et quelques autres sous-officiers ont arraché le pouvoir des mains du tombeur de Moussa Traoré en 1991. Cela faisait suite à la visite effectuée le 21 mars 2012 par le ministre de la Défense de l’époque, Sadio Gassama, et le chef d’état-major Gabriel Poudiougou au camp militaire de Kati pour discuter sur la situation du Nord-Mali occupé par les rebelles du MNLA et d’Ansar Dine. Ulcérés par le dénuement de l’armée restée impuissante face à l’invasion rebelle, Sanogo et un quarteron de sous-officiers prennent à partie le ministre de la Défense et le chef d’état-major avant de s’emparer d’automitrailleuses pour se diriger vers Bamako avant d’attaquer la présidence de la République occupée par Toumani Touré.
Après la transition assurée par Diocounda Traoré, Ibrahima Boubacar Keïta est élu pour la première fois le 15 août 2013 président de la République. Il avait promis de ramener la paix et la fierté. Mais la suite a montré que l’insécurité gagnait de plus en plus le Mali et les services publics étaient de moins en moins assurés : l’électricité, l’eau, la santé et l’éducation fonctionnaient de moins en moins bien. A cela s’ajoutaient la mal-gouvernance politique et économique, la corruption et les violences intercommunautaires. Malgré ce bilan, pourtant, le 20 août 2018, il était réélu au grand désespoir d’une grande partie des Maliens. Cette victoire présidentielle contestée par les opposants a pourtant été saluée par la Cedeao et la France avant que la Cour constitutionnelle ne la validât. Ce qui a soulevé l’ire de l’opposition malienne qui flétrit une ingérence dans les affaires maliano-maliennes. Mais c’est surtout les élections législatives de mars dernier qui ont été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le 26 mars, le chef de l’opposition et leader de l’Union pour la République et la Démocratie (URD), Soumaïla Cissé, est enlevé en pleine campagne pour les législatives. Le second tour de ce scrutin, le 19 avril s’est déroulé dans une grande insécurité marquée par des enlèvements d’agents préposés aux élections, des pillages de bureaux de vote et l’explosion d’une mine ayant fait neuf morts. Mais le point d’orgue de la situation au politique au Mali, c’est lorsque, le 30 avril, la Cour constitutionnelle inverse une trentaine de résultats, dont une dizaine au profit du parti du président. Plusieurs de ces députés sont réputés être proches du fils d’IBK, Karim Keïta, président de la Commission Défense et sécurité de l’Assemblée nationale poste dont il n’a démissionné qu’à la suite des manifestations sanglantes du mois dernier.
C’est ainsi que 31 candidats rejettent les résultats des législatives. Des candidats sont déclarés vainqueurs puis recalés par la Cour Constitutionnelle. C’est le début de la contestation populaire. Et le 30 mai, l’influent imam Mahmoud Dicko, des partis d’opposition et un mouvement de la société civile nouent une alliance inédite qui appelle à manifester pour réclamer la démission du Président. Leurs revendications dénoncent l’impuissance du pouvoir face à l’insécurité, le désastre économique, l’organisation catastrophique des législatives et la décision arbitraire de la Cour constitutionnelle d’inverser certains résultats en faveur de proches du fils d’IBK.
Le 5 juin, les Maliens descendent par milliers dans la rue pour contester les résultats et réclamer la démission du Président malien. On assiste à la naissance du M5-RFP dont la figure charismatique est l’imam Dicko. Le Premier ministre Boubou Cissé, reconduit le 12 juin, est chargé de former un nouveau gouvernement en ouvrant la porte aux opposants pour mettre sur pied un gouvernement d’union nationale. Mais le M5-RFP dit niet et exige le départ d’IBK
Ainsi le 19 juin des milliers de Bamakois battent de nouveau le macadam et réclament le départ du Président. La Cedeao intervient et propose un gouvernement d’union nationale pour faire baisser la tension population. IBK, acculé, se propose de nommer au Sénat les recalés de la Cour constitutionnelle. Mais c’était compter sans la détermination des dirigeants du M5 qui restent inflexibles sur leur position. Le 10 juillet, une manifestation de « désobéissance civile » dégénère : le Parlement et la télévision nationale sont attaqués. S’en suivent trois jours de troubles civils, les plus graves qu’ait connus Bamako depuis 2012, faisant 23 morts et plus de 150 blessés selon l’opposition.
Le Premier ministre évoque onze morts et l’ONU 14 manifestants tués. Le 12 juillet, le président malien annonce la dissolution de fait de la Cour constitutionnelle dont les membres sont remplacés par d’autres, histoire d’aider à trouver des solutions aux contentieux issus des élections législatives. Inquiets de cette situation, les dirigeants de la Cedeao appellent, le 27 juillet, les Maliens à l’union sacrée et prônent le maintien du président, un gouvernement d’union et des législatives partielles qui s’organiseront après la démission des 30 députés jugés illégalement élus.
Le 29 juillet, la figure de proue du M-5, Imam Dicko, et les opposants, adeptes du « dégagisme », rejettent en bloc ces propositions et exigent encore le départ du Président. Parallèlement, les 30 députés de la majorité ciblés refusent toute idée de démission. C’est la quadrature du cercle. Après la trêve décrétée à l’occasion de la Tabaski, la contestation reprend le 12 août et les populations Bamako exigent à nouveau le départ d’IBK malgré une dernière intervention de Goodluck Jonathan, l’ancien président du Nigeria et chef de la mission de médiation de la Cedeao.
La leçon de Bamako
Le 17 août, les opposants annoncent une manifestation qui prendra place dans un lieu symbolique au cœur de Bamako. Comme pour mettre fin à cette chienlit, des officiers de Kati ont donc effectué un putsch ce mardi18 et mus aux arrêts le Président et son Premier ministre. Ce que la raison n’a pas permis, la force l’a matérialisé. Et IBK se voit contraint de tirer sa révérence. Les hommes forts du coup d’Etat sont Cheikh Fanta Mady Dembélé, Saint-Cyrien, le colonel-major chef d’état-major adjoint de l’armée de l’air, Ismaël Wagué, le colonel Malick Diaw, chef de la 3e division militaire de Kati, et Sadio Camara, ancien directeur du prytanée militaire de Kati. Dans une déclaration retransmise par l’ORTM, la télévision publique malienne, le porte-parole des militaires, le colonel-major Ismaël Wagué, chef d’état-major adjoint de l’armée de l’air, a assuré aux populations maliennes et à la communauté internationale que l’intention des putschistes n’est point de garder le pouvoir mais d’organiser des élections générales dans des délais raisonnables pour permettre au Mali de se doter d’institutions fortes.
Comparés aux putschistes de 2012, qui avaient pris le pouvoir de façon fortuite, les tombeurs d’IBK sont tous des officiers qui ont pris le temps de bien étudier la situation délétère au Mali. Si le mouvement de 2012 avait été flétri par l’opposition, surtout par Soumaïla Cissé qui exigeait le rétablissement de la légalité constitutionnelle, et rejetée par une partie du peuple, celui de 2020 est soutenu par ce peuple qui voit en ses militaires des libérateurs du joug d’IBK et de son clan.
Après cette prise du pouvoir, il revient aux dirigeants de la Cedeao, donneurs de leçons démocratiques, de balayer devant leur propre porte. Car il est de notoriété publique que des présidents comme Alassane Ouattara, Alpha Condé et Macky Sall envisagent de briguer un 3e mandat contre les principes constitutionnels et la volonté de leur peuple. Et le cas malien risque de servir d’exemple à ces pays de la Cedeao dont les Présidents veulent rallonger leur vie présidentielle au mépris de leur Charte fondamentale et de la volonté populaire.
BOY KAIRE ÉCHAPPE A LA MORT
Six malfaiteurs lourdement armés ont ouvert le feu sur l’ancien lutteur avant d’emporter 5 moutons de la race «Ladoum».
l’ancien lutteur Boy Kairé a échappé à la mort. Il a été victime d’un braquage à son domicile sis à la Cité Dabakh de Keur Ndiaye Lô.
Selon L’Observateur, six malfaiteurs lourdement armés ont ouvert le feu sur lui avant d’emporter 5 moutons de la race «Ladoum».
Les faits ont eu lieu dans la nuit du 18 au 19 août 2020.
Réveillé par le bruit des malfaiteurs, Boy Kaïré s’extirpe de son lit, allume une lampe des escaliers qui mènent à la terrasse où il est accueilli par les brigands.
Ces derniers, sans sommation, ouvrent le feu, la balle s’écrase non loin du lutteur à la retraite.
Dans un instinct de survie, il s’enfuit et échappe ainsi à la pluie de balles tirées par les assaillants.
SUUDU MEN SAS, UN MODELE DE DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE EN GESTATION
Ce modèle de société qui en a séduit plus d'un promet un déploiement dans toutes les activités socio-professionnelles pour autonomiser ses membres et tous les travailleurs des différentes infrastructures qui seront montées avec l'argent des actions
Depuis le 17 décembre 2019 qu'elle a pris son envol officiel à Dahra Djoloff, au Sénégal, Suudu SAS suit son bonhomme de chemin dans la plus absolue discrétion qui jure d'avec l'adhésion massive d'hommes et de femmes de tous horizons et de divers corps socio-professionnels. Ainsi se traduit et se matérialise le rêve de celui qui en est le créateur et le promoteur: Monsieur Abdourahmane Ka dit Ngadiel. L'homme d'affaires sénégalais qui a, plusieurs années durant, soutenu les couches démunies en les aidant au quotidien à règler des besoins élémentaires de survie, a décidé de mettre sur pied une société à actions simplifiées qui, à terme, devrait les rendre autonomes.
Pour une action de cent mille francs CFA souscrite en individuel ou en groupe, chaque sociétaire est en droit de s'attendre à être associé, dans son domaine socio-professionnel de prédilection, à une activité génératrice de revenu dans laquelle il pourra s'épanouir.
En sus de cela, Suudu men SAS s'appuiera sur les actions réunies pour monter un certain nombre d'infrastructures industrielles dans les domaines cibles où les enfants des sociétaires pourront trouver du travail suivant leurs compétences et leurs domaines d'études quand eux-mêmes prètendront en toute légitimité aux dividendes pourvues par lesdites infrastructures. Au demeurant, Suudu men SAS ne cible pas une seule communauté ni un seul groupe socioprofessionnel. Loin s'en faut. C'est une société inclusive qui cible un développement global qui part de la base pour atteindre le sommet, avec des ambitions de maillage sous-régional et régional.
Après une demi-année d'existence en est encore à l'enregistrement des souscriptions qui ont certes atteint le pic depuis quelques mois mais qui se poursuivent en parfaite adéquation avec l'approche et le modèle de société choisis.
Les organes ont connu un début de mise en place pour permettre à la société d'être opérationnelle avant le démarrage officiel des activités proprement dites.
Ainsi, Suudu men SAS a un président en la personne du promoteur, un coordonnateur, un conseil de surveillance d'une douzaine de membres coiffés par un président. Les actions sont souscrites dans, au moins, trois banques de la place et suivies par un notaire qui en assure la surveillance et la veille juridique.
Ce modèle de société qui en a séduit plus d'un promet un déploiement dans toutes les activités socio-professionnelles pour autonomiser ses membres et tous les travailleurs des différentes infrastructures qui seront montées avec l'argent des actions. L'agriculture, l'élevage, la pêche et l'artisanat auront la part belle et permettront de financer des secteurs comme l'éducation, le tourisme, la communication, les multimedia etc.
Cette initiative privée viendra en appoint aux activités de l'Etat qui, on ne le sait que trop, ne peut pas tout faire. Vivement qu'elle se réalise et se démultiplie à travers toute l'Afrique.
113 NOUVELLES CONTAMINATIONS
Ces nouvelles infections ont été confirmées à partir de tests virologiques réalisés sur 1519 personnes au cours des dernières 24h, a indiqué le directeur de la Prévention.
Dakar, 20 août (APS) - Le directeur de la Prévention au ministère de la Santé a annoncé, jeudi, 113 nouvelles contaminations au coronavirus dont 53 cas issus de la transmission communautaire.
Ces nouvelles infections ont été confirmées à partir de tests virologiques réalisés sur 1519 personnes au cours des dernières 24h, a indiqué le directeur de la Prévention.
Lors du point quotidien de la situation de l’épidémie, Docteur El Hadj Mamadou Ndiaye a fait état de 113 cas positifs dont 53 contacts, 1 cas importé via l’AIBD et 59 issus de la transmission communautaire recensés dans différentes localités du pays.
El Hadj Mamadou Ndiaye a annoncé que 3 nouveaux décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés mercredi, tandis que 39 cas graves sont pris en charge dans les services de réanimation.
Il a annoncé que 173 patients ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris. L’état de santé des autres patients est stable.
A la date d’aujourd’hui, le Sénégal comptabilise 12559 cas de covid-19 dont 8050 guéris, 261 décès et 4247 patients sous traitement, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale
RETOUR DES ELIMINATOIRES DE LA CAN EN NOVEMBRE
Les qualifications à la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations (Can) de 2022 reprendront en novembre prochain. C’est l'annonce faite par la Confédération Africaine de Football (CAF)
Le comité exécutif de la confédération Africaine de Football (caf) a approuvé la date de reprise des éliminatoires de la coupe d'Afrique des nations (Can). Ainsi, les rencontres des 3e et 4e journées se joueront au mois de novembre prochain.
Les qualifications à la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations (Can) de 2022 reprendront en novembre prochain. C’est l'annonce faite par la Confédération Africaine de Football (CAF). «Après les deux premières journées jouées en novembre dernier, les 3e et 4e journées qui devaient se tenir en mars ont été programmées du 9 au 17 novembre», peut-on lire dans un communiqué de la Caf. Avec la propagation de la pandémie du coronavirus, le programme des phases éliminatoires de la coupe du monde et de la coupe d'Afrique des Nations a dû être reporté.
Après l'édition de la CAN 2019 jouée en Egypte, la suivante devait avoir lieu en juin 2021 au Cameroun, mais avec la Covid-19, la Confédération Africaine de Football a été contrainte de reporter cette compétition en attendant d'organiser les éliminatoires.
Ainsi avec la réunion du comité exécutif de la Caf, les équipes nationales peuvent jouer à nouveau les matchs qualificatifs pour la coupe d'Afrique des Nations prévue au Cameroun en 2022.
Avec les changements apportés par l'instance du football africain, le bureau du conseil de la FIFA approuve à l'unanimité le nouveau calendrier proposé. Cependant, les matchs des deux dernières journées (5 et 6) auront lieu du 22 au 30 mars 2021. Ainsi, un calendrier chargé attend les hommes d’Aliou Cissé qui avaient bien débuté cette campagne en remportant leurs premiers matchs respectivement contre le Congo (2-0) et Eswatini (4-1).
En ce qui concerne les rencontres qualificatives pour la Coupe du monde prévue au Qatar, les équipes en lice pour l'obtention des cinq places qualificatives commenceront leur campagne entre le 31 mai et le 15 juin 2021 avec les matches de la 1ère et 2ème journée.
Par ailleurs, les rencontres comptant pour les 3e et 4e journées se dérouleront du 30 août au 7 septembre 2021, tandis que les matches des 5e et 6e journées auront lieu du 4 au 12 octobre 2021. Les matchs de barrages aller et retour sont prévus du 8 au 16 novembre 2021. A noter que les Lions joueront contre la Guinée Bissau avec une phase aller à domicile et le retour en Guinée.
LES ACTEURS DE LA PÊCHE EXIGENT LA TRANSPARENCE
Réunis autour d’un collectif regroupant le Gaipes, l’Aprapam, l’Adepa et Greenpeace, les acteurs de la pêche somment leur ministre de tutelle, Alioune Ndoye, de publier la liste des bateaux et pirogues autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises
Réunis autour d’un collectif regroupant le Gaipes, l’Aprapam, l’Adepa et Greenpeace, les acteurs de la pêche somment leur ministre de tutelle, Alioune Ndoye, de publier la liste des bateaux et pirogues autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises. pour contraindre le ministre de la pêche à faire la lumière sur ce dossier, le collectif était en conclave à saly où il a peaufiné un plan d’action de lutte.
Après le gel des nouvelles licences de pêche, les acteurs du secteur regroupés au sein de la «Coalition des acteurs contre l'octroi de nouvelles licences de pêche industrielle» exigent la publication des bateaux et pirogues autorisés à exploiter les ressources halieutiques au Sénégal. La Coalition qui regroupe les principales organisations de la pêche artisanale (Conipas, Clpa, Réseau des quais de pêche, Unams, Synaps, le Gaipes et des organisations de la société civile comme Aprapam, Greenpeace) vient de faire de cette question son nouveau cheval de bataille après avoir lutté et obtenu le gel de l’octroi des licences de pêche.
Désormais, les membres du Collectif demandent plus de transparence dans la gestion des licences. Bien qu’ayant obtenu le gel des licences accordées à 52 bateaux sur les 110 accordées depuis 2018, les acteurs de la pêche veulent des explications claires sur les tenants et aboutissants des licences octroyées.
Pour parvenir à leurs fins, ils se sont retrouvés à Saly où ils ont mis en place un plan d’action. Selon Fatou Ndiaye, vice-présidente du Gaipes, le combat sur l’octroi des licences de pêche est toujours d’actualité. «Quand nous avons entamé le combat contre l’octroi de 52 licences et que la Tutelle nous a écoutés, nous avions constaté par la suite que près de 57 nouvelles licences de pêche ont été octroyées à des bateaux étrangers depuis 2018. Pour tirer cette affaire au clair, la Coalition a demandé au ministre l'état du pavillon sénégalais, mais ce dernier n'a donné aucune information. La correspondance que nous avons adressée au ministre Alioune Ndoye pour savoir qui a donné l'autorisation à ces bateaux est restée sans suite. Ce qui est étrange, c’est que l’octroi de ces licences n’est jamais passé à la commission d’attribution», dénonce la dame.
Et Gaoussou Guèye (président d’Aprapam) d’enfoncer le clou en soutenant que le Sénégal s’est inscrit dans une dynamique de réduire à néant le secteur de la pêche. «Pour une transparence absolue et une meilleure gouvernance, nous demandons l’accès à l'information et la publication de la liste des navires qui opèrent au Sénégal et les pirogues immatriculées. Aujourd'hui, nous sommes confrontés au pillage des ressources halieutiques. C’est pourquoi nos pirogues sont obligées d’aller pêcher dans les pays limitrophes.
Face à cette situation, il urge d’avoir des données fiables sur le poisson pêché et le poisson débarqué au Sénégal», indique Gaoussou Guèye. Se sentant en danger avec la rareté des ressources halieutiques, les femmes transformatrices ont formulé la même demande. Pour la coordonnatrice des femmes transformatrices et secrétaire générale du réseau des femmes transformatrices du Sénégal, Diaba Diop, la surexploitation de la ressource a eu des conséquences directes et néfastes sur leurs activités.
AMADOU BA GAGNE LE PROCES CONTRE SON FILS KHADIM BA
Rebondissement dans l’affaire opposant le Pca de Locafrique, Amadou Ba et son fils Khadim Ba. La cour d’Appel de Dakar a tranché sur le contentieux pour le contrôle de la société Locafrique.
La cour d’Appel rétablit le président du conseil d’administration de Locafrique Amadou Ba dans ses droits dans une ordonnance rendue publique le 13 août 2020. ce dernier avait saisi la cour en protestation contre l’ordonnance n°208/20 rendue alors le 29 avril 2020 par le premier président de la cour d’Appel de Dakar, Demba Kandji, en faveur de son fils Khadim Ba, directeur général de Locafrique. La cour d’Appel a ainsi condamné Khadim Ba.
Rebondissement dans l’affaire opposant le Pca de Locafrique, Amadou Ba et son fils Khadim Ba. La cour d’Appel de Dakar a tranché sur le contentieux pour le contrôle de la société Locafrique. Ce verdict est l’aboutissement d’un combat judiciaire épique entre le Pca de Locafrique et son fils qui en est le Directeur général.
La cour d’Appel de Dakar a rétabli Amadou Ba dans ses droits en tant que président du conseil d’administration de ladite société, poste que son fils lui dénie. Khadim Ba argue que son père a cédé ses actions en présentant le protocole de ladite cession daté du 24 novembre 2016. Il s’en est suivi une modification des organes de la société Locafrique et Carrefour Automobile. D’ailleurs, Amadou Ba avait saisi la justice pour faux et usage de faux, accusant ses enfants d’avoir imité sa signature pour dire qu’il leur a offert ses actions de Locafrique. Alors, la justice lui avait donné raison. Mais il lui restait une autre paire de manches.
En effet, lorsqu’Amadou Ba a voulu remplacer Khadim Ba à la Direction Générale de Locafrique, ce dernier a décidé de le traîner en justice. A sa grande surprise, le premier président de la Cour d’Appel de Dakar, Demba Kandji, a rendu une ordonnance conditionnant la reprise de Locafrique par Amadou Ba par le dépôt d’une caution de 3 milliards de F Cfa. Une décision qui avait choqué alors le PCA de Locafrique qui jurait n’avoir jamais cédé ses actions à son fils Khadim Ba qui ne dispose que de 3%. Il avait décidé alors d’attaquer l’ordonnance en question. C’est ainsi que les avocats d’Amadou Ba ont saisi la cour d’Appel de Dakar le 18 juin dernier d’une requête aux fins d’obtenir la rétractation de l’ordonnance n°e208/2020 ainsi que la radiation du registre du commerce et du crédit mobilier des noms des dirigeants sociaux et actionnaires que l’ordonnance en question avait sommé de rétablir.
Les avocats de Khadim Ba ont estimé que la requête était irrecevable, arguant de l’autorité de la chose jugée et qu’elle constituait une réitération de la requête formée contre l’ordonnance n°191/2020 du 1er avril que le premier président d’alors avait rejetée. Les robes noires estiment qu’Amadou Ba n’a pas qualité à agir en tant que PCA de Locafrique. Des arguments battus en brèche par les conseils d’Amadou Ba qui soutiennent que l’arrêt n°194 portant sur les mesures conservatoires prises dans l’instance en faux suivie contre Khadim Ba et les modifications apportées à l’organe de Locafrique sont sans effet et par conséquent inopposables.
D’emblée, le premier président de la cour d’Appel de Dakar, Ciré Aly Ba, relève l’absence du principe du contradictoire dans l’ordonnance n°208/20 en question, qui constitue une violation des droits de la défense. En sus, il pense qu’il n’appartient pas au juge des requêtes de trancher un litige portant sur le contrôle d’une société commerciale, de déterminer son actionnariat ou de se prononcer sur la validité d’un contrat de cession d’actions. Par conséquent, la cour d’Appel estime que la mesure de rétractation se suffit à elle-même. Ainsi la cour rétracte l’ordonnance n°208/20 du 29 avril 2020 rendue par le premier président de la Cour d’Appel de Dakar. Elle condamne également Khadim Ba aux dépens.
LES CAS COMMUNAUTAIRES DE COVID-19 AFFLUENT
Depuis une dizaine de jours, les cas issus de la transmission communautaire foisonnent. Actuellement, leur nombre quotidien dépasse de loin celui des cas contacts
Depuis une dizaine de jours, les cas issus de la transmission communautaire foisonnent. Actuellement, leur nombre quotidien dépasse de loin celui des cas contacts.
Les autorités sanitaires et étatiques doivent faire face à plusieurs défis comme l’explosion des cas communautaires, la propagation du virus et la courbe ascendante de la contamination. Parmi ces défis, le plus ardu est la transmission communautaire, d’autant qu’un seul cas communautaire peut contaminer jusqu’à 400 personnes. Face à cette situation, il sera difficile d’endiguer de sitôt la propagation du virus. Presque toutes les localités du pays ont enregistré des cas communautaires après la fête de Tabaski qui a favorisé beaucoup de déplacements à l’intérieur du pays.
Par ailleurs, sur 1 463 tests réalisés, 141 sont revenus hier positifs, soit un taux de positivité de 9,64%. Les nouveaux cas sont constitués de 58 cas contacts et de 83 cas communautaires. Ceux-ci sont répartis entre Kolda 10, Ziguinchor 10, Kédougou 09, Kaolack 5, Guédiawaye 4, Saint-Louis 4, Thiès 4, Tivaouane 4, Popenguine 3, Diouloulou 2, Maristes 2, Ouest Foire 2, Richard Toll 2, Rufisque 2, Sacré-cœur 2, Touba 2, Yeumbeul 2. Bounkiling, Guinguinéo, Liberté 5, Liberté 6, Mbao, Mbour, Médina, Mermoz, Ndoffane, Ngor, Ouakam, Parcelles assainies, Point E et Yoff ont chacun 1 cas. 43 patients sont dans un état clinique grave et 02 nouveaux décès ont été enregistrés le mardi 18 août. Cependant, 110 patients ont été déclarés guéris. Actuellement, le Sénégal compte 12 446 cas confirmés dont 7 877 guéris, 258 décédés, et donc 4 310 sous traitement.
L’OMS APPELLE A NE PAS NATIONALISER LES VACCINS
La stratégie de pays privilégiant leurs intérêts nationaux dans l’approvisionnement d’un éventuel vaccin contre la Covid-19 pourrait aggraver la pandémie, a alerté mardi l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Cependant, le directeur de cette institution onusienne appelle donc la communauté internationale à prévenir le nationalisme vaccinal. «Personne n’est à l’abri tant que tout le monde n’est pas à l’abri », a déclaré le directeur général de l’Oms, Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus. Au sujet des vaccins contre la Covid-19, Dr Tedros a indiqué que la forme d’action stratégique et globale est en effet dans l’intérêt de tous les pays. A l’en croire, les pays doivent prévenir le nationalisme vaccinal.
Poursuivant son propos, il a indiqué avoir envoyé mardi une lettre à tous les Etats membres pour les encourager à adhérer au futur dispositif d’accès mondial au vaccin contre la Covid19, connu sous le nom de Covax. «Le Centre mondial pour les vaccins est le mécanisme essentiel pour l’achat conjoint et la mise en commun des risques liés à plusieurs vaccins ; c’est pourquoi j’ai envoyé aujourd’hui une lettre à tous les États membres pour les encourager à y adhérer», a-t-il annoncé. Car pour Dr Tedros, si les dirigeants souhaitent protéger leur propre peuple en premier lieu, la réponse à cette pandémie doit être collective. «Ce n’est pas de la charité, nous avons appris à nos dépens que la manière la plus rapide de mettre fin à cette pandémie et de rouvrir les économies est de commencer par protéger les populations les plus à risque partout, plutôt que les populations entières de certains pays seulement», affirme le chef de l’Oms. Ainsi, il note que le partage stratégique et mondial des ressources limitées est en fait dans l’intérêt national de chaque pays.