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15 juillet 2025
"CE QUE L'ON VOIT AUJOUR'DUI AUX ÉTATS-UNIS, CE SONT LES SÉQUELLES DE L'ESCLAVAGE"
Aux Etats-Unis, les mouvements de protestations contre les inégalités raciales se répètent depuis les années 1960. Pour Nicole Bacharan, historienne spécialiste de la société américaine, le racisme actuel est l'une des lourdes séquelles de l'esclavage
Les images sont impressionnantes. Mais elles n'ont rien d'inédit. Aux Etats-Unis, les mouvements de protestations en réaction aux inégalités et violences raciales se répétent depuis les années 1960. Pour Nicole Bacharan, politologue et historienne spécialiste de la société américaine, le racisme actuel est l'une des lourdes séquelles de l'esclavage. Entretien.
TV5MONDE : Le mouvement de protestation débuté à Minneapolis est impressionnant. Est-il pour autant inédit ?
Nicole Bacharan : Ce qu’il se passe actuellement à Minneapolis et dans d’autres grandes villes américaines a un côté terriblement répétitif. À l’époque contemporaine, ce sont des évènements que l’on a vu se produire à maintes reprises, notamment pendant la période des droits civiques dans les années 1960. Puis, d’une manière un petit peu différente à partir des années 1990, car c’est là que sont sorties les premières vidéos où l’on voyait des Noirs être malmenés ou tués par la police.
Juste après s’ensuivaient dans la majeure partie des cas, des manifestations, des protestations contre la justice en général et contre l’appareil de justice qui ne fait pas son travail.
Le racisme semble particulièrement ancré dans la société américaine. D'où vient-il ?
Ce que l’on voit aujourd’hui, ce sont les séquelles de l’esclavage. Et c’est affreux à dire car beaucoup de progrès ont été faits. La guerre de Sécession a eu lieu, des esclaves ont été libérés.
Après l’esclavage, s’est mis en place un système d’apartheid extrêmement dur et violent, mais ce système-là a été démantelé et déclaré illégal. Il y a eu toute la lutte pour les droits civiques dans les années 1960. Puis dans les années 1990, 2000, 2010, des protestations pour ce qu’il pouvait se passer quand un Noir était aux mains de la police. Mais nous voyons qu’elle est toujours là, cette présomption qu’un Noir -qu’un homme noir surtout-, est dangereux et que tout est permis, jusqu’au meurtre. Cela date de l’esclavage.
Combien de temps faut-il pour qu’un pays vienne jamais à bout de son histoire ?
Je crois que ça n’est jamais fini, mais on aimerait quand même voir de vrais progrès. Nous avons eu aux Etats-Unis un président noir, nous avons eu la discrimination positive qui a permis d’intégrer beaucoup de Noirs dans beaucoup de postes dans les entreprises et dans les administrations. Elle a pu donner un vrai élan à la création d’une classe moyenne noire.
Néanmoins on voit que cette communauté est toujours beaucoup plus frappée par la pauvreté, par le chômage, par les peines de prison et par ce qu’on appelle, et c’est un euphémisme, les « bavures policières ».
La police américaine est-elle raciste ?
Est-ce que la police est plus raciste que l’Amérique, vous voulez dire ? C’est difficile à mesurer. Il y a eu une vraie tradition de racisme dans la police américaine et beaucoup d’actions pour intégrer des policiers qui soient issus de ce que l’on appelle des minorités - noires, asiatiques, hispaniques, indiennes, indiennes venues d’Inde et du Pakistan.
Depuis 2015, il y a l’obligation presque générale d’avoir des policiers équipés de caméra sur leur uniforme. On voit que ça ne suffit pas. Le rapport n’est pas forcément racial, il est entre l’autorité, même exercée parfois par des policiers non blancs, et des Noirs.
Et c’est cela même qui nous ramène vraiment à l’histoire de ce pays. Est-ce que les Etats-Unis sont racistes ? Oui, il y a un vrai racisme, comme dans tous les pays du monde. Mais il y a une histoire particulière du racisme aux Etats-Unis.
"BOUN DIONNE NE DOIT PAS ASSISTER AU CONSEIL DES MINISTRES"
L’ancien ministre Mamadou Abdoulaye Sow a disséqué les deux décrets à l’origine de la polémique autour de l’honorariat. Ancien ministre du Budget (2008-2009), il a fait un sévère réquisitoire contre les tenants du pouvoir
Mamadou Abdoulaye Sow, vient de rajouter une couche au débat autour du décret portant honorariat des anciens présidents du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE). En effet, pour Mamadou Abdoulaye Sow, le faux décret et le décret authentique ont été fabriqués dans le même service. Haut fonctionnaire blanchi sous le harnais, il sert une leçon au gouvernement en indiquant que le secrétaire général de la présidence ne doit pas assister aux réunions du conseil des ministres.
L’ancien ministre Mamadou Abdoulaye Sow a disséqué les deux décrets à l’origine de la polémique autour de l’honorariat. Ancien ministre du Budget (2008-2009), il a fait un sévère réquisitoire contre les tenants du pouvoir. «Par curiosité intellectuelle, j’ai procédé à l’analyse comparée du faux décret et du décret authentique publié dans un site web. Ce que j’ai relevé, c’est qu’il y a des indices concordants qui me permettent de dire que le faux décret etle décret authentique, tous les deux ayant le même numéro, ont été intimement fabriqués dans le même service. C’est ma conviction», révèle l’inspecteur du Trésor. Manifestement rompu à la tâche car ayant occupé les fonctions de directeur de cabinet adjoint auprès du ministre de l’Economie et des Finances, il soutient : ‘’Dans les visas, le faux décret vise la loi constitutionnelle qui est relative à la révision constitutionnelle du 28 septembre 2012. Visa qu’on ne considère pas comme superfétatoire dans le faux décret, parce qu’on avait visé déjà la Constitution ; on n’a pas besoin de revenir viser. Ce qui est étonnant, c’est que dans l’authentique décret publié dans Dakaractu, ce visa n’existe pas dans ce décret-là. Mais qu’est-ce qui fait que cette loi-là figure comme visa sur le décret du 21 avril qui accorde l’honorariat à Mme Aminata Tall et qui est publié dans le Journal officiel ? Pourquoi un décret pris le 21 avril reconduit cette bourde commise au niveau du supposé faux décret. Si vous prenez le supposé faux décret, selon l’ancien directeur de la comptabilité publique, le décret authentique publié dans Dakaractu et le décret publié dans le Journal officiel, tous les trois décrets ont commis une erreur sur la date de la loi organique relative à l’organisation et le fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental.’’ Si les deux derniers décrets sont authentiques, argue-t-il, comment ont-ils pu reconduire une erreur de date commise dans le faux décret ?On a dit que cette loi organique est datée du 28 septembre, alors que la date réelle, c’est le 28 décembre. Mettant à nu les incohérences dans la publication du ‘’faux‘’ et du ‘’vrai’’ décret, il a mis en exergue un autre fait ‘’troublant’’. ‘’Le Secrétaire général de la Présidence a le monopole de la tenue à jour du fichier chronologique des enregistrements des actes réglementaires, informe-til. Comment l’auteur du faux décret a-t-il pu savoir qu’à la date du 17 avril, son décret devait porter le n°2020-964, soit le même numéro que celui du décret dit authentique’’, s’interroget-il avec stupéfaction.
Passant au peigne fin ces décrets, il a estimé en outre qu’au niveau de l’article final du faux décret et l’article final du décret estampillé ‘Authentique’ publié par Dakaractu, vous verrez qu’après ministre d’Etat, il y a virgule avant secrétaire général de la présidence de la République. Se demandant dans la foulée commentle rédacteur de l’authentique décret a pu omettre la virgule, comme c’est le cas dans le faux décret. C’est comme si, pense-t-il, on s’était basé sur le faux décret pour faire l’authentique décret.
Par ailleurs, se prononçant sur le fonctionnement des institutions du Sénégal, l’ancien ministre du Budget n’a pas manqué de relever des incongruités. A l’heure actuelle, rappelle-t-il, dans les institutions de la République, le ministre d’Etat secrétaire général de la Présidence Mahammad Boun Abdoulaye Dionne n’est pas membre du gouvernement. ‘’Dans la tradition administrative, il ne doit pas siéger au Conseil des ministres’’, renseigne le ministre Mamadou Abdoulaye Sow. Il signale que le président de la République peut l’inviter à venir siéger. Mais, déplore-t-il, je constate que l’ancien premier ministre a la possibilité d’exposer au Conseil des ministres. Pire, il y a des décrets où c’est lui-même qui fait le rapport de présentation et dans l’ordre protocolaire, il est cité avant les ministres. ‘’Dans la tradition administrative, cela ne doit pas exister. N’étant pas membre du gouvernement, c’est un problème’’, s’alarme l’énarque dans l’émission ‘’Objection‘’ sur Sud Fm.
LE G7 POSE SES CONDITIONS À PROPOS DE LA REPRISE DES COURS
Le Grand Cadre unitaire ou G7 regroupant les syndicats Cusems, Uden, Saems, Sels, Snelas/Fc et Siens a, dans un communiqué, déversé toute sa bile et son amertume sur le ministère de l’Education nationale.
Le Grand Cadre unitaire ou G7 regroupant les syndicats Cusems, Uden, Saems, Sels, Snelas/Fc et Siens a, dans un communiqué, déversé toute sa bile et son amertume sur le ministère de l’Education nationale. Ce qui motive son courroux, c’est la méthode employée pour le rapatriement de ses membres dans leurs zones de travail pour la reprise des cours prévue ce mardi 02 juin. Tout en acceptant de regagner les salles de classes, les enseignants membres de ces sept syndicats les plus représentatifs de l’Education nationale ont posé aux autorités un certain nombre d’exigences pour une bonne reprise des cours…
« Après trois mois de crise sanitaire, le G 7 a pris acte de la décision de reprise des cours à la date du 2 juin 2020 annoncée par le Chef de l’Etat à l’occasion du Conseil des ministres du 6 mai 2020. En effet, il est impératif de rappeler que l’Education et la Formation, moteurs du développement d’une nation, ne sauraient être en reste par rapport à la dynamique globale de relance des activités présentement en cours dans les différents secteurs de notre économie. Toutefois, compte-tenu de la spécificité de ce secteur de l’Education et du nombre important d’acteurs qu’il brasse (3,5 millions d’élèves et plus de 100 000 enseignants du public et du privé, soit près d’ ¼ de la population du Sénégal), il importe que le Gouvernement prenne des dispositions particulières de prévention pour préserver l’intégrité de l’école » soutient le G7 dans un communiqué.
G7 déplore la méthodique usée par le MEN pour le rapatriement de leur collègue….
Ces syndicats fustigent la méthode employée par le gouvernement pour le rapatriement des enseignants dans leurs lieux de travail en vue de la reprise des cours aujourd’hui pour les classes d’examen après plus de deux mois d’arrêt à cause du covid19. Ils dénoncent avec véhémence « la démarche unilatérale et cavalière » du ministère de l’Education. Lequel aurait, par son inorganisation, favorisé les graves négligences et violations flagrantes des mesures barrières constatées lors du convoiement des enseignants et de l’acheminement des dotations des écoles et établissements en matériels de protection sanitaire.
Les exigences du G7 pour une bonne reprise des cours !
« Le G 7 condamne avec la dernière énergie le pilotage à vue effectué par les services du MEN mettant ainsi en péril la vie des soldats du savoir dont la Nation a le plus besoin. Il exige l’implication effective des partenaires sociaux dans toutes les initiatives pour une reprise des enseignements et apprentissages dans un espace scolaire sain et sécurisé. Conformément à sa mission d’alerte et de défense de notre système d’éducation et de formation ainsi que des intérêts matériels et moraux des enseignants, le G 7 rappelle que cette reprise passera nécessairement par le strict respect d’un certain nombre de préalables de la part du Gouvernement. Il devra ainsi assurer : le strict respect du protocole sanitaire dans tous les établissements et écoles et sa mise à disposition auprès des partenaires sociaux ; la dotation effective de toutes les écoles et établissements en matériels de protection sanitaire (masques, gel hydro-alcooliques, thermoflashs, produits d’entretien, équipement de lavage des mains) conformément aux termes du protocole sanitaire et du plan de reprise partagés avec l’ensemble des partenaires sociaux.
La disponibilité de points d’eau dans tous les établissements scolaires ; le strict respect des gestes barrières indiqués par les autorités sanitaires et à la limitation des effectifs des classes à 20 élèves au plus à raison d’un élève par table banc. La prise à temps de toutes les dispositions administratives utiles pour permettre aux enseignants de démarrer les enseignements.
La mise en place d’un dispositif spécial de transport des enseignants et des élèves dans certaines localités et plus particulièrement dans les centres urbains. L’élargissement des mesures aux enseignants et élèves du privé afin d’assurer le redémarrage des cours dans ledit secteur. La mise en place d’un dispositif pédagogique spécial pour la prise en charge des élèves en classes d’examen souffrant de pathologies chroniques. L’évaluation inclusive de la reprise des enseignements et apprentissages après deux semaines de cours pour apprécier l’efficacité du dispositif global» ».
Telles sont là les conditions posées par le G7 au Gouvernement pour une bonne reprise des cours. Ces sept syndicats les plus représentatifs appellent à la mise en œuvre d’un « plan de riposte spécial » pour la région de Dakar qui concentre plus de 75 % des cas de coronavirus au niveau national. Selon eux toute négligence ou légèreté, toute prise de décision hâtive et irréfléchie, pourrait faire de l’école un puissant vecteur de transmission de la maladie dont les conséquences seraient pernicieuses pour la santé des populations.
LA GENDARMERIE LIVRE SA VERSION DES VIOLENCES À CAP SKIRRING
De violents affrontements ont opposé samedi les populations et les forces de l’ordre. Les populations protestaient vigoureusement contre la pénurie d’eau chronique qu’elles vivent
De violents affrontements ont opposé ce samedi à Cap Skirring les populations et les forces de l’ordre. Les populations protestaient vigoureusement contre la pénurie d’eau chronique qu’elles vivent. La Gendarmerie a tenu à rétablir les choses en livrant sa version des faits, tandis qu’il est annoncé que cinq responsables rencontrent ce mardi le procureur de Ziguinchor sur cette affaire.
Les échauffourées de ce samedi entre les forces de l’ordre et les populations de Cap skirring qui dénonçaient un manque d’eau chronique dans la zone s’explique par le fait que la manifestation n’a pas été autorisée par le sous-préfet de Cabrousse. seulement les populations entendaient braver cette interdiction pour tenir leur manifestation. La Gendarmerie à travers sa cellule de communication a donné sa version des faits de cet événement. « Le samedi 30 mai 2020, une partie de la population de la commune de Cap-Skiring, a organisé une manifestation publique, occasionnant de graves troubles à l’ordre public, en dépit de l’interdiction du sous-préfet de Cabrousse. Les manifestants ont envahi illégalement, la place publique de la commune où se déroulait la distribution de l’aide alimentaire d’urgence à 08h30.
Devant des manifestants composés essentiellement de jeunes, déterminés à en découdre et opposant une violente résistance, la brigade de gendarmerie de Cap-Skiring a fait usage de la force pour rétablir l’ordre sur réquisition du sous-préfet » indique le communiqué de la cellule de communication de la gendarmerie. « Faisant preuve toutefois de calme et de discernement, les commandants de brigade et du peloton spécial ont agi de façon progressive et proportionnelle, dans le cadre des dispositions de la loi 69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et la loi 70-37 du 13 octobre 1970. Le bilan des opérations est de trois (03) blessés évacués à l’hôpital de Ziguinchor du côté des manifestants, et trois (03) du côté des gendarmes de la brigade ainsi que deux (02) véhicules de l’unité endommagés. Par ailleurs, seize (16) manifestants, interpellés pour participation à une manifestation interdite, attaque et résistance avec violences et voies de faits envers la force publique, ont été par la suite relaxés sur instructions du parquet de Ziguinchor.
Le Haut commandant de la Gendarmerie nationale appelle les populations au calme et au respect des mesures édictées par les autorités administratives, conformément aux lois et règlements en vigueur » conclut le document. par ailleurs selon diverses sources notamment Léral.net, le procureur de Ziguinchor avait programmé de rencontrer ce mardi les cinq responsables (Matar Tendeng, Chérif Badji, Abdourahmane Diallo, Lamine Biaye et Sékou Diatta) convoqués et le procureur de Ziguinchor se fera demain mardi. La rencontre devait avoir lieu hier lundi, mais à cause du férié, elle a été décalée. C’est lors de leur présence à la brigade de gendarmerie du Cap Skirring que les pandores leur ont fait savoir cette déprogrammation. Du coup, ils sont retournés chez eux. Ces cinq responsables seront certainement au parquet de Ziguinchor ce mardi La situation est revenue au calme à Cap Skirring et les activités commerciales ont repris malgré la fermeture de la saison touristique.
Néanmoins, il faut signaler que les pandores continuent leur patrouille. La femme qui a été atteinte puis évacuée à l’hôpital régional de Ziguinchor, a pu récupérer son œil. Selon Abba Diédhiou, les blessés se portent mieux selon toujours Léral.net
MBAYE NIANG DE PLUS EN PLUS PROCHE DE MARSEILLE
Annoncé comme la priorité offensive de l’olympique de Marseille, l’attaquant de Rennes, M’Baye Niang (25 ans), se montre particulièrement emballé par l’éventualité de rejoindre le club phocéen.
Annoncé comme la priorité offensive de l’olympique de Marseille, l’attaquant de Rennes, M’Baye Niang (25 ans), se montre particulièrement emballé par l’éventualité de rejoindre le club phocéen. L’entraîneur de l’OM, André Villas-Boas, aurait déjà validé la piste de l’attaquant international sénégalais à en croire L’Equipe. Reste maintenant aux deux clubs de s’entendre.
Entre Mbaye niang et l’Olympique de Marseille, il y a de l’amour en l’air. Et les derniers développements sur cette affaire confirment que c’est réciproque entre les deux parties. Ce n’est d’ailleurs un secret pour personne tant les deux parties se plaisent et font davantage monter les rumeurs d’un transfert lors d’un mercato estival. Installé à Marseille chez sa belle-famille depuis le cambriolage de son domicile début mars, l’international sénégalais semble se plaire dans la ville phocéenne comme le rapporte L’Equipe dans sa livraison de ce lundi 1er juin. Ayant passé le confinement dans la vieille ville où il s’est entretenu physiquement Ludovic, coach sportif et cousin de sa femme, Mbaye niang « a recherché une vaste maison sur la région, allant jusqu’à Cassis, et il a eu un coup de cœur pour une villa du septième arrondissement cossu de Marseille » renseigne le quotidien français. Une résidence secondaire pour les vacances ou bien plus, difficile de se prononcer mais force est de reconnaitre que le joueur âgé de 25 ans s’y plait.
Villas-Boas a parlé tactique avec Niang
Ce lundi, L’Equipe révèle également que l’international sénégalais a même déjà parlé avec l’entraîneur de l’OM, André Villas-Boas, quelques semaines avant le confinement. a cette occasion, le technicien aurait évoqué l’idée de troquer son 4-3-3 fétiche pour un 4-4-2 où le Lion évoluerait en pointe aux côtés de Dario Benedetto la saison prochaine avec Payet à gauche et Thauvin à droite. De quoi former un quatuor offensif alléchant. Selon la même source, les deux hommes devraient à nouveau discuter au cours des prochains jours.
Un transfert à la Rongier ?
Déjà dans les papiers du désormais ex directeur sportif, andoni Zubizareta, lors du mercato hivernal, l’OM reviendra ainsi à la charge pour Mbaye niang avec la bénédiction de son entraineur. si le président rennais Nicolas Holveck a affirmé samedi sur Rtl que personne ne l’a contacté au sujet de niang, L’Equipe indique au contraire que de «légères discussions» ont bel et bien été amorcées entre les deux clubs, même si le prix demandé par Rennes pour l’ancien Caennais (20-30 millions d’euros) continue de poser problème. L’indemnité sera sans doute le problème puisque le salaire du sénégalais (220.000 euros mensuels estimés) correspond au salaire moyen du vestiaire olympien. Sans oublier que ce dernier a indiqué être prêt à faire des sacrifices si le projet sportif lui plait. Le club de la Canebière, sous les clous du fair-play financier, pourrait tenter un montage financier (prêt avec option d’achat obligatoire) comme il avait essayé avec Valentin Rongier même si cette idée s’est heurtée au refus de Waldemar Kita. Il faudra cependant du tact à l’OM puisque Tottenham serait récemment entré dans la course. Reste à savoir si niang pourrait se montrer séduit par un rôle de doublure d’Harry Kane.
DAKAR, UNE MENACE QUI IMPOSE L’ISOLEMENT
Dr Babacar Niang de Suma Assisance : « Il n’y a plus de lits disponibles à Dakar, les chiffres sont faux. On sera bientôt à 15 000 cas»
La situation de Dakar, devenue le foyer de l’épidémie du coronavirus avec plus de 2600 cas enregistrés, appelle aujourd’hui au retour des règles comme la fermeture de certains lieux de culte, des marchés et des écoles, selon Dr Babacar Niang de la clinique Suma Assistance. D’après ce clinicien, « il n’y a plus de lits disponibles à Dakar » surtout que « les chiffres sont biaisés ». Des chiffres qui, prédit-il, atteindront bientôt la barre des 15 000 cas testés positifs ! Le débat est posé sur le cas de la région de Dakar qui représente 2525 cas sur les 3429 dépistés positifs à travers le territoire national. Le ministre de la Santé a déploré la situation dramatique prévalant dans la capitale et sa région. « Si on perd la main à Dakar, la lutte sera âpre au niveau national » a indiqué le ministre de la Santé.
Au Sénégal, depuis le début de la pandémie le 02 mars dernier, il y a eu 3739 cas déclarés positifs au coronavirus dont 1858 guérisons et 1838 patients encore sous traitement dans les différentes structures sanitaires du pays. Notre pays a aussi enregistré 42 décès liés à la covid-19. Samedi dernier, en faisant le point sur la situation du jour, le ministre de la santé et de l’action sociale (Msas) était largement revenu sur le cas de la région de Dakar devenue l’épicentre de la maladie. a la date du 29 mai, elle comptait à elle seule 2525 cas sur les 3429 dépistés positifs. Soit un taux record de 73,6% des cas confirmés. Autrement dit, les trois quart (3/4) des cas sont issus de la capitale. La courbe ascendante des cas positifs dans la région de Dakar ne retombe pas depuis plusieurs semaines. Par conséquent, cette situation alarmante et critique fait de Dakar l’épicentre de la maladie, et appelle à un renforcement des mesures de restrictions et à l’obligation de leur respect plus strict.
Selon le ministre Abdoulaye Diouf Sarr, « la transmission locale est clairement établie et se traduit par une augmentation des cas issus de la transmission communautaire et des décès communautaires. Dès lors, l’endiguement de l’épidémie doit mobiliser toutes nos énergies. Cela passe par le renforcement de nos stratégies à l’échelle locale et particulièrement dans la région de Dakar. Ce renforcement stratégique devient un impératif urgent. C’est pourquoi j’ai demandé au comité national de gestion des épidémies, en rapport avec le comité régional de gestion des épidémies de Dakar de se réunir, toutes affaires cessantes, pour nous proposer une stratégie spécifique de renforcement de la lutte contre la covid-19 à Dakar. Pour vaincre la maladie, nous devons nous mobiliser au sein de nos communautés », a dit Diouf Sarr qui appelle à se mobiliser au niveau communautaire pour vaincre cette maladie.
En attendant que la population générale réponde à son appel, le comité national et le comité régional de gestion des épidémies à Dakar sont invités à faire des propositions, dès aujourd’hui mardi, pour une lutte efficace dans Dakar et sa banlieue. a en croire le ministre, en effet, il n’y a pas d’autre choix que de durcir les restrictions car « si on perd la main à Dakar », la lutte sera âpre au niveau national.
« Les enfants sont les plus grands porteurs de cette épidémie »
Porteurs de cette épidémie » un discours au ton menaçant qui fait craindre un retour aux mesures prévalant avant les mesures d’assouplissement annoncées le 11 mai dernier. Des mesures concernant la fermeture des établissements scolaires, des lieux de culte et des marchés, entre autres. En tout cas, Dr Babacar niang de Suma Assistance dit ne pas comprendre pourquoi on veut coûte que coûte rouvrir les écoles dans ce contexte à risque surtout chez les élèves. « Il faut dire que les enfants sont les plus grands porteurs de cette maladie. Ce sont des asymptomatiques, ils ne vont pas développer des signes et vont faire la guérison spontanée. En revanche pour leur famille, on craint une contamination massive », souligne ce médecin urgentiste. Selon lui, les autorités auraient dû, dès le début, montrer une vraie riposte en y associant le privé. Malheureusement, dit-il, elles ont voulu adopter la stratégie de la pyramide sanitaire dans le public lorsqu’elles ont reçu le soutien financier de la communauté internationale. Ce qui est « mal pensé. Déjà le Samu national dispose de moins de 100 ambulances pour intervenir dans tout le Sénégal », se désole ce praticien de la santé d’après qui « les décideurs ne sont pas logiques dans ce combat de guerre qui nécessite l’implication de tous ».
« A Dakar, tous les lits sont occupés »
Aujourd’hui, cette stratégie combinée à la réquisition des hôtels ne semble pas donner grand-chose. C’est à la limite, et selon les dires de Dr Babacar iang, une surcharge qui a failli faire de nos établissements hospitaliers des hôpitaux covid-19. Or « nous ne voulons pas que nos hôpitaux soient des hôpitaux pour covid », a justement soutenu le directeur du Centre des opérations et des urgences sanitaires (Cous), Dr Abdoulaye Bousso. On ne sait pas si cette façon de gérer la pandémie a fait de nos hôpitaux des « hôpitaux Covid » ou pas. Mais une chose serait sûre, d’après le patron de Suma assistance, « à Dakar, tous les lits sont présentement occupés ». à preuve, dit-il, le cas d’un de « ses » infirmiers testés positif, et à qui on a demandé d’attendre le lendemain pour venir à l’entrée de Rufisque pour faire un test et attendre 48 heures pour avoir les résultats. « J’ai fait 30 heures d’attente. Encore que j’ai dû passer par des voies parallèles parce qu’on a des relations dans le milieu, pour qu’il soit prélevé », s’indigne Dr niang qui dit être préoccupé surtout pour nos compatriotes qui n’ont pas les moyens de se soigner. Ceux-là qui sont aujourd’hui appelés à vivre avec « leurs mots et leurs maux » et n’ont que ces trois préoccupations : « comment rester en vie, comment manger et comment se protéger » ! Et c’est aussi le souci de Dr niang qui lève un coin du voile sur ce qu’il appelle la « fausseté » des chiffres.
« Les chiffres sont biaisés, on sera bientôt à 15 000 cas »
Selon ce médecin-urgentiste dont la réputation n’est plus à faire, dans quelques jours, il faut s’attendre au doublement voire au triplement des cas confirmés. « On sera bientôt à 15 000 cas au bas mots, par défaut car la situation est loin d’être maitrisée surtout avec les cas communautaires que j’appelle les cas incontrôlables ». a en croire Dr Babacar niang, les chiffres donnés par les autorités sont à prendre avec des pincettes. « Si on tient compte de ce que j’appelle les déserts médicaux, la stigmatisation et pour ceux-là qui n’ont pas les moyens d’aller se faire soigner, le cas des établissements de santé qui font leurs tests sans bruit, les ressortissants français qui le font au niveau de la marine française et les Etats-Unis qui le font au niveau de leur Ambassade, … je me dis que sur les chiffres, il y a problème ». Au-delà de ces « chiffres biaisés », dit-il, au niveau local et particulièrement pour le cas de Dakar qui hante aujourd’hui le sommeil des autorités, « on doit isoler certaines villes en créant des zones rouges, des zones oranges et des zones vertes ». Des mesures adaptées à la situation de l’heure comme cela se fait ailleurs comme en Chine qui a réussi l’expérience… Et c’est toujours Dr niang qui a fait ce… test positif !
QUAND HOPITAUX ET POPULATIONS BAISSENT LA GARDE !
Le Sénégal est-il en train de rentrer, petit à petit, dans une phase de banalisation de la maladie à Covid-19, au point de confondre le slogan « Apprendre à vivre avec le virus » et abandon progressif des mesures de protection contre le nouveau coronaviru
Le Sénégal est-il en train de rentrer, petit à petit, dans une phase de banalisation de la maladie à Covid-19, au point de confondre le slogan « Apprendre à vivre avec le virus » et abandon progressif des mesures de protection contre le nouveau coronavirus. Le constat fait au niveau de plusieurs hôpitaux de niveau 3 renvoie à une sorte de légèreté coupable qui biaise les habituels dispositifs sanitaires de protection individuelle et collective. Autrefois, devant les hôpitaux se trouvaient des dispositifs de lavage des mains, des gels hydro alcooliques. Mais à présent, seul le thermo flash tente de jouer le gendarme à l’entrée au péril d’ouvrir largement le boulevard à la Covid-19. Pis, au sein des populations, le relâchement dans l’observance des mesures barrières se fait de plus en plus manifeste alors que les cas positifs augmentent, les cas communautaires persistent et les cas graves martyrisent la faible capacité en services de réanimation disponibles dans les infrastructures hospitalières. Reportage
Lors de son adresse à la Nation du lundi 11 mai 2020, le chef de l’État avait déclaré : « nous devons apprendre à vivre avec le virus », sans oublier d’insister sur le fait que « le respect des mesures de distanciation physique et des gestes barrières est l’essentiel pour éviter des risques de contamination ». Mais, ces propos semblent à contrario donner corps à une forme de banalisation de la maladie dans les rangs, manifestement par la recrudescence des regroupements populaires, l’abandon progressif du port de masques mais aussi au niveau des structures sanitaires qui ont subitement orchestré la disparition des dispositifs de lavage de mains, des gels hydroalcooliques à l’entrée des réceptifs. C’est le cas à l’hôpital de Grand Yoff. Ni dispositif de lavage des mains ni gel hydro-alcoolique, seul le thermo flash est brandi à l’entrée de cet hôpital de niveau 3 dans le but de relever la température des entrants et ainsi filtrer les porteurs de Covid-19. Même son de cloche au niveau de l’hôpital universitaire de Fann.
Au mois d’avril, l’arsenal de guerre pour la protection et le filtrage à l’entrée de cet hôpital était conséquent, mais depuis peu on peut constater un scénario de relâchement ou encore de banalisation de la maladie allant de la suppression des dispositifs de lavage de mains, de l’usage de gels hydro-alcooliques pour s’en remettre uniquement à un thermo flash. Un instrument qui ne peut contrecarrer la circulation des asymptomatiques, ou porteurs de Covid-19 sans signes apparents. Dans ce même registre, les populations semblent elles aussi marquer le pas d’un retour à la case départ. Transports en commun débordés de monde, matchs de football réunissant plus de 200 personnes et rencontres festives se multiplient, le port de masque peu à peu délaissé ou agrafé au menton pour éviter l’intervention des forces de l’ordre…
Des actes qui peignent une sous-estimation du mal qui guette. « La maladie est en voie de disparition », a fait ainsi savoir Claude Sarr, rencontré dans la rue. Avant de conclure : « Le Sénégal est tiré d’affaire ». Comme lui, Christian Diédhiou, convaincu que le Covid-19 est derrière nous, se dit d’avis «qu’il faut que l’État supprime catégoriquement l’état d’urgence, car la maladie est en voie de disparition. Il n’y a plus de danger. Il faut qu’ils arrêtent de nous faire peur avec des nombres de cas fictifs afin d’avoir des financements». Ce constat d’abandon progressif des mesures de protection s’illustre également au niveau des maisons où les boites vides de gels hydro-alcooliques servent désormais à décorer les tables et même les mini bibliothèques. Interrogé, Samba Guèye, père de famille de d’expliquer : « nous avons à peine de quoi manger, alors difficile de se préoccuper du renouvellement des gels hyrodroalcooliques ».
Et de poursuivre : « ces politiciens adeptes de la politique politicienne n’ont pas manqué l’occasion de crier sur tous les toits la distribution de sacs de riz et autres produits alimentaires. Jusqu’à ce jour, je n’ai bénéficié d’un demi-bonbon de personne, alors que mon salaire m’est impayé depuis 2 mois ». Pour conclure, il dit s’en remettre à son créateur : « que Dieu veille sur nous. Car il est quelquefois mieux de piquer le virus afin de bénéficier de bons repas dans de luxueux hôtels que de moisir et pis, de voir agoniser de faim ta progéniture». Le constat est fait, dur comme le fer. Alors que les chiffres sont loin de prêter foi à une fin d’épidémie avec, chaque jour, près de 100 cas de Covid-19 déclarés, et une montée en flèche des cas communautaires ainsi que des cas graves, le relâchement semble la chose le mieux partagée. Au point de pousser le ministre de l’Intérieur à postuler à une amende de 20000F pour tout citoyen qui serait arrêté sans masque dans les lieux de forte fréquentation.
par Cheikh Tidiane Gadio
LES PANAFRICANISTES DU CONTINENT DOIVENT DÉFENDRE LE DROIT À LA VIE ET À LA DIGNITÉ DES AFRO-DESCENDANTS DES ÉTATS-UNIS !
Quand est-ce que l’humanité va se lever pour mettre fin au massacre à huis-clos des « Noirs américains » par une puissance qu’ils ont construite de leur sang et par leur « sueur » dans les usines de l’Amérique de l’industrialisation ? (français & anglais)
Chaque citoyen noir du monde contemporain devrait ressentir le poids du genou meurtrier du policier Derek Chauvin sur son cou. Chaque être humain qui se définit comme tel devrait aussi ressentir la pression du genou criminel de Derek Chauvin sur son cou.
Le supplice de la suffocation (mort lente et atroce) a toujours été la méthode préférée de ceux qui depuis des siècles mettent avec plaisir une corde au cou d’un homme noir pour le lyncher comme dans l’Amérique des 19ème et 20ème siècles, ou comme le font les policiers blancs américains modernes particulièrement portés sur le cou des Noirs.
L’expression « briser le cou », et surtout « briser le cou d’un Noir, » semble avoir été inventée pour eux et doit être profondément ancrée dans leur ADN historique forgée dans une profonde haine raciale anti-Noirs.
Une balle dans le dos d’un homme noir désarmé, un tir à bout portant contre un adolescent noir brandissant un jouet, un genou de la haine raciale posé avec détermination, les mains dans les poches, le regard serein, sur le cou d’un homme noir menotté, immobilisé, une partie du visage collé contre l’asphalte, tel est le visage que l’Amérique, championne des droits humains et héraut de la liberté, a présenté au monde récemment !
Ce visage est formaté par un passé et un présent douloureux pour les Africains-Américains. Pendaisons, amputations publiques et à la hache du pied de «l’esclave fuyard », voitures bélier sur des foules noires en marche pacifique, immolation au bucher, massacres dans des églises, assassinats des grands leaders comme Medgar Evers, Malcom Shabazz, Martin Luther King et tant d’autres, incarcération prolongée sous n’importe quel prétexte de millions de jeunes noirs pour les émasculer et briser leur désir d’avenir !
Quand est-ce que l’Humanité toute entière va enfin avoir le courage de crier haut et fort « Amérique, ÇA SUFFIT ! ».
Quand est-ce que l’humanité toute entière va-t-elle se lever pour mettre fin au massacre à huis-clos des « Noirs américains » par une puissance qu’ils ont construite par leur sang versé dans les plantations et par leur « sueur lourde » dans les usines de l’Amérique de l’industrialisation ! Et souvent « for free », c’est à dire sans rémunérations ou presque !
Quand est-ce que Amnesty International, Human Rights Watch, la CPI, si promptes à dénoncer - avec raison - les graves violations des droits humains dans le monde et particulièrement en Afrique, vont-elles enfin ouvrir le dossier de l’Amérique et du traitement inique qu’elle réserve au quotidien à sa population africaine-américaine ?
Quand est-ce que les États africains, dans un élan panafricaniste sans précédent, vont-ils soumettre dans l’unité absolue (sans aucun défaillant) une motion spéciale à l’AG des Nations Unies contre le traitement inhumain, dégradant et les brutalités policières (à l’allure d’exécution publique filmée), régulièrement infligées aux Africains-Américains !
Saluons au passage la déclaration du président de la Commission de l’Union africaine ! Sa condamnation ferme de l’horrible assassinat raciste de George Floyd amène enfin l’UA à respecter son engagement de considérer tous les Afro-descendants comme étant « partie intégrante » du continent ou tout simplement « la 6ème région » comme le Sénégal l’avait proposé à l’Afrique.
Au nom du Mouvement Panafricain et Citoyen – LUY JOT JOTNA, nous lançons un appel pressant à tous les intellectuels, citoyens et organisations panafricanistes du continent et de la Diaspora à se faire entendre sur l’horrible assassinat de notre frère George Floyd.
Comme du temps de la lutte contre l’Apartheid en Afrique du Sud, notre Mouvement exhorte aussi les Etats, les partis politiques, mouvements citoyens, organisations de la société civile en Afrique à tendre la main à nos frères et sœurs Africains-Américains, Africains-Brésiliens, Africains-Caribéens, les minorités d’Afro-descendants en Europe et ailleurs pour construire une puissante Internationale Panafricaniste capable d’organiser notre peuple et de le défendre partout. Marcus Garvey avait en effet raison de dire qu’il n’y a qu’un seul peuple africain, « certains sont chez nous en Afrique, les autres dans la Diaspora ! »
Notre Parti demeure convaincu que seule la construction des États-Unis d’Afrique avec le droit d’adhésion garanti aux États et communautés d’Afro-descendants nous permettra d’enclencher la Renaissance africaine, de faire face aux autres puissances du monde et de défendre le statut de l’Afrique comme fille ainée de l’humanité, berceau et précurseur des civilisations humaines.
Que Dieu bénisse l’âme du George Floyd et de tous les autres martyrs du combat des Noirs pour la dignité et la rédemption ! C’est vrai que « BLACK LIVES MATTER ! »
Version anglaise
CONTINENTAL PANAFRICANISTS MUST DEFEND THE RIGHT TO LIFE AND DIGNITY OF AFRO-DESCENDANTS FROM THE UNITED STATES !
Every black citizen of the contemporary world should feel the weight of the murderous policeman Derek Chauvin's knee on his neck. Every human being who defines himself or herself as such should also feel the pressure of Derek Chauvin's criminal knee on his or her neck.
The torture of suffocation (leading to a slow and excruciating death) has always been the preferred method of those who for centuries have happily put a rope around the neck of a black man to lynch him as it was the case in the 19th and 20th centuries’ America, or as do modern white American police officers particularly attracted by the necks of blacks.
The expression "breaking the neck", and especially "breaking the neck of a black man," seems to have been coined for them and must be deeply rooted in their historical DNA, forged in deep racial anti-black hatred.
A bullet in the back of a disarmed black man, a close range shot against a black teenager brandishing a toy, a knee of racial hatred posed with determination, hands in pockets, serene gaze, on the neck of a black man handcuffed, immobilized, part of his face pressed against the asphalt, this is the face that America, champion of human rights and herald of freedom, presented to the world recently !
This face is formatted by a painful past and present for African-Americans. Hangings, public and ax amputations of the foot of the "fleeing slave", ramming cars on black crowds in peaceful march, immolation at the stake, massacres in churches, assassinations of great leaders like Medgar Evers, Malcom Shabazz, Martin Luther King and so many others, prolonged incarceration under any pretext of millions of young blacks to emasculate them and break their desire for the future !
When is all of humanity finally going to have the courage to shout loud and clear "America, IT'S ENOUGH ! "
When will all of humanity rise to end the closed-door massacre of "black Americans" by a super power they have built by their bloodshed on the plantations and by their " 'heavy sweat' in America's factories during industrialization ! And often "for free", that is to say without remuneration or almost !
When Amnesty International, Human Rights Watch, the ICC, so quick to report - with good reason - serious human rights violations in the world and particularly in Africa, will they finally open an official inquiry on America and the unfair treatment that it reserves daily for its African-American population ?
When will the African states, in an unprecedented pan-African move, submit in absolute unity (without any defaulter) a special motion to the United Nations GA against inhuman, degrading treatment and police brutality such as filmed public execution regularly inflicted on African-Americans !
Let us welcome the Declaration of the president of the Commission of the African Union ! Its firm condemnation of the horrible racist assassination of George Floyd finally leads the AU to respect its commitment to consider all Afro-descendants as being "integral part" of the continent or quite simply "the 6th region" as Senegal had proposed to Africa.
On behalf of the Pan-African Citizen Movement - LUY JOT JOTNA, we urgently appeal to all Pan-African intellectuals, citizens and organizations on the continent and in the Diaspora to be heard on the horrific assassination of our brother George Floyd.
As in the time of the fight against Apartheid in South Africa, our Movement also urges states, political parties, citizen movements, civil society organizations in Africa to reach out to our African American brothers and sisters, African - Brazilians, African -Caribbeans, Afro-descendants minorities in Europe and elsewhere to build a powerful “Pan-Africanist International Movement”, capable of organizing our people and defending them everywhere. Marcus Garvey was indeed right to say that African people are ONE people : "some of us are at home in Africa, the others in the Diaspora ! "
Our Party remains convinced that only the construction of the United States of Africa with the right of membership guaranteed to the States and communities of Afro-descendants will allow us to start the African Renaissance, to face the other powers of the world and to defend the status of Africa as the eldest daughter of humanity, the cradle and forerunner of human civilizations.
May God bless the soul of George Floyd and all the other martyrs in the fight for black people’s Dignity and Redemption! It is true that "BLACK LIVES MATTER! "
«NOUS SOMMES MIS DEVANT LE FAIT ACCOMPLI»
Selon Baba Dramé, directeur de l’environnement et des établissements classés, du fait de la nature du site, les terres qui bordent les Collines des Mamelles, ne devraient pas faire l’objet d’occupation
Le directeur de l’environnement et des établissements classés au ministère de l’environnement et du développement durable, soutient que la législation nationale permet à certaines occasions, une occupation du littoral. Toutefois précise-t-il, cette autorisation d’occuper, doit se faire après une validation de l’impact environnemental ce qui n’est pas le cas. Baba Dramé, d’indiquer par ailleurs, que du fait de la nature du site, les terres qui bordent les Collines des Mamelles, ne devraient pas faire l’objet d’occupation.
Est-il normal qu’une partie de la corniche soit donnée à des privés ?
La loi n’interdit pas l’occupation du domaine public maritime. Le domaine public maritime est régi par la loi de 1976 portant code du domaine de l’Etat. C’est vrai que la règlementation dit clairement que les terres du domaine public maritime, sont inaliénables et imprescriptibles, mais l’Etat peut par déclassement prendre une partie des terres du domaine public et le verser dans les terres du domaine national et à travers la procédure de l’immatriculation, verser ces terres dans le domaine privé de l’Etat et les vendre. C’est pourquoi, vous verrez dans le domaine public maritime beaucoup de gens ; que ça soit des personnes physiques ou des sociétés avoir des titres fonciers sur le domaine public. C’est pour vous dire que les règlements du pays permettent d’avoir des titres fonciers sur le domaine public maritime.
En ce qui concerne les Mamelles, il y’a la sensibilité aussi des lieux. D’après des chercheurs, la colline est un volcan endormi. Est-ce en pareille situation, l’occupation des terres peut être permise ?
Là c’est un autre problème. D’après les investigations qu’on a faites notamment au niveau de la Direction de surveillance et de contrôle de l’occupation des sols (Dscos), l’information qu’on a eue, c’est que pour la parcelle qui fait l’objet de travaux et qui a défrayé la chronique ces derniers jours, il semblerait que cette zone ne fait pas partie du domaine public maritime. Mais effectivement le problème se situe au niveau du site parce que nous savons tous qu’il est un volcan endormi. Même si des spécialistes disent qu’il s’est endormi pour de bon. De l’autre côté, la colline qui abrite aujourd’hui la statue de la renaissance africaine est un aménagement qui ouvre la porte à d’autres types d’occupations. Parce qu’il y’a certains qui se disent comme on met des infrastructures de cette nature sur ces sites-là, cela veut dire que ce sont des sites qui peuvent faire l’objet d’aménagements et particulièrement de bâtiments à usage d’habitation ou commercial. Mais en tant qu’environnementalistes, nous disons que ces zones ne doivent pas faire l’objet d’aménagements pour tout type d’occupation. Ça, c’est notre position. Et si ça devrait l’être se serait sur la base d’une étude d’impact environnemental et social qui montre clairement que l’infrastructure qu’on veut mettre sur le site est compatible avec sa nature. Ce qui ne semble pas être le cas. Quand vous voyez cette colline de la Mamelle, où est implanté le phare, la partie qui s’ouvre à l’océan commence à être complément érodé parce qu’il y’a l’exploitation clandestine de pierres et maintenant la partie sur le continent commence à être grignotée à des fins d’- habitation. A terme, ce qui risque d’arriver, c’est non seulement on fragilise la colline, mais en plus de cela, même ceux qui sont en train de mettre en place des infrastructures et des habitations sont menacés. De jour au lendemain, il peut avoir des éboulements ou des glissements de terrain qui peuvent engloutir tout ce qui a été fait sur ces sites-là. D’un point de vue environnemental, nous sommes catégoriques, tant qu’il n’y a pas une étude d’impact environnemental en bonne et due forme qui montre la faisabilité environnemental de ces réalisations, nous considérons que ces occupations qui ne doivent pas être implantées là-bas.
En dehors du chantier qui a été entamé au pied de la colline et arrêté par la Dscos, il y’a également la construction d’un réceptif hôtelier par un privé. Qu’est-ce que vous en dites ?
Le ministère de l’environnement n’est pas compétent sur les affections foncières. Elles sont faites par les impôts et les domaines, le contrôle des opérations domaniales, la Dscos qui sont les seuls compétents pour donner le statut juridique. Nous n’avons pas ces informations. Tout ce que nous avons comme prérogative dans ces genres de situations, c’est de voir si l’activité qu’on veut mettre là-bas a suivi la procédure d’évaluation environnementale qui donne des informations scientifiques et techniques sur la faisabilité environnementale de l’infrastructure. Souvent la réglementation n’est pas suivie parce que le code de l’environnement dit très clairement que «tous les plans d’urbanisme doivent faire l’objet d’un examen des services en charge de l’environnement avant d’être mise en œuvre». C’est la même chose également pour les constructions. Normalement le ministère de l’environnement doit donner son avis, mais c’est vraiment très rare que ces documents nous parviennent pour qu’on puisse étudier et statuer. Souvent dans ces genres de situations là, le ministère de l’environnement est mis devant le fait accompli. C’est comme du médecin après la mort.
Depuis des années maintenant on parle de la loi sur le littoral qui serait dans le circuit administratif. Qu’en est-il exactement ?
La loi sur le littoral a été élaborée. On a suivi tout le circuit d’approbation du texte qui était sur la table du secrétaire général du gouvernement. Mais par la suite, le président de la République, avait mis en place la commission nationale sur la réforme foncière qui devait faire l’étude de tout ce qui est litige foncier au Sénégal. C’est dans ce cadre-là qu’il nous a été demandé de mettre en stand-by, l’adoption de la loi en attendant que cette commission dépose ses conclusions. Mais, depuis lors, le processus de finalisation de cette loi n’a pas été fait. Maintenant, le contexte s’y prêt pour que les autorités puisent remettre ce projet de loi sur la table et de le finaliser très rapidement. En principe si cette loi était disponible, aucune occupation sur le littoral ne peut se faire sans pour autant que toutes les investigations nécessaires soient menées pour permettre à l’autorité d’avoir tous les éléments d’information qu’il lui faut pour décider en toute connaissance de cause.
COVID-19, UN «VIRUS DE LA CAPITALE»
Invité sur le plateau d’iRadio, précisément sur l’émission «Jury du dimanche», le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr s’est évertué à bannir l’écosystème de peur et de panique par rapport à la maladie.
À quelques heures de boucler un trimestre de contexte épidémique au Sénégal, le ministre de la Santé a donné sa lecture du bilan épidémiologique de Covid-19 au Sénégal, en estimant sur les ondes d’iRadio que «la situation est maîtrisée» globalement. Non sans manquer de reconnaître que Dakar est sur la braise du nouveau virus. Car, a-t-il renseigné, «il y a une poche d’inefficience et c’est la capitale». Abdoulaye Diouf Sarr s’est aussi prononcé sur d’autres sujets comme sa supposée brouille avec le Dr Seydi de Fann ou encore la rentrée des classes de ce jour, mardi 02 juin.
Invité sur le plateau d’iRadio, précisément sur l’émission «Jury du dimanche», le ministre de la Santé s’est évertué à bannir l’écosystème de peur et de panique par rapport à la maladie. Après un trimestre de riposte, il a estimé que l’ennemie Covid19 est maîtrisée. «Nous sommes dans une riposte maîtrisée. Il faut le dire et s’en réjouir. Il faut se rendre compte que l’ensemble des acteurs de la riposte sont dans une posture où la chose ne leur échappe pas. C’est fondamental dans une riposte que de toujours tenir et de ne pas perdre la main. C’est le premier élément d’analyse». Pour le ministre de la Santé, jamais le Sénégal n’a été au bord du gouffre. «Le Sénégal n’a jamais été débordé, du point de vue de la maîtrise de la riposte. Le Sénégal n’a jamais été affolé par la situation effective de cette crise. Il est vrai qu’il y a une évolution qui fait que le monde est désarmé en terme de solution par rapport au virus, et le Sénégal est inquiété comme tout le monde», a déclaré Diouf Sarr. Mieux, a-t-il ajouté : «nous avons démontré à la face du monde que nous tenons et nous allons essayer de tenir la barre jusqu'à ce que la courbe nous projette dans un cycle de décroissance et qu’on gère de manière correcte». Non sans insister qu’il «est nécessaire aujourd’hui de tenir droit dans ses bottes, d’avoir la sérénité dans la gestion de cette épidémie et espérer d’amorcer un jour la fin de cette épidémie». Diouf Sarr dira de suite : «le plus important pour nous, c’est de rechercher le pic épidémique qui correspond à une phase marquée par une chute de la courbe de contamination». Pour autant, le ministre a fait savoir : «dans ce schéma, j’ose espérer que nous sommes dans une dynamique décroissante qui va effectivement nous permettre d’abaisser la courbe en espérant que déjà, dans le mois d’août et septembre, le pic épidémique serait derrière nous».
QUAND DAKAR INQUIETE !
Parlant de la situation d’ensemble de la maladie, le ministre de la Santé et de l’action sociale a reconnu que le nouveau coronavirus est «un virus de la capitale». Ce qui poussera Diouf Sarr à laisser entendre : «Si nous perdons la main à Dakar, nous ris quons de perdre le combat» car, «il y a une poche d’inefficience, et c’est la capitale. Parce que nous avons constaté que 73% et même plus de cas contaminés se trouvent à Dakar, à chaque fois qu’on parle de cas communautaires comme ce fut le cas hier, sur les 12 cas communautaires, 10 étaient de Dakar. Ajoutons que la quasi-totalité des localités de Dakar sont touchées par le virus».
«IL N’Y A EU AUCUNE MESENTENTE ENTRE LE PR. SEYDI ET MOI»
Abdoulaye Diouf Sarr a tenu en outre à balayer d’un revers de la main les spéculations autour de ses rapports avec le chef du Service des maladies infectieuses de Fann. «Il n’y a pas de brouillage ou de mésentente entre moi et le Pr. Moussa Seydi. Je n’ai jamais dit au Pr. Moussa Seydi «Stop ! La tendance prise n’est pas bonne et lui non plus…Je n’ai jamais demandé au Pr. Seydi d’arrêter quoi que ce soit», a-t-il dit avant d’insister : «J’entretiens une très bonne relation professionnelle avec le Pr. Moussa Seydi. À notre niveau de responsabilité, on ne peut plus répondre à des spéculations, des propos fallacieux ».
REPRISE DES COURS ; LES ASSURANCES DE DIOUF SARR
Se prononçant sur la réouverture des classes d’examen ce jour, mardi, le ministre de la Santé et a estimé que «tout est accompli» pour assurer pour bonne reprise des cours. «Je suis ministre de la Santé mais aussi maire de la commune de Yoff. Donc je suis bien placé pour commenter et constaté ce que l’État fait», a-t-il fait savoir. Et de poursuivre : «c’est dans ce contexte de sécurité que la réouverture sera effective. Et je suis dans la disposition de dire que toutes les dispositions sont prises en termes de sécurité à l’entrée des écoles, des dispositions dans les salles des classes, de port de masques, d’emploi du temps pour permettre de mettre nos apprenants dans les meilleures conditions de sécurité». Quid des accusations sur un dispositif sanitaire fragile au niveau des écoles ? Diouf Sarr de clamer alors haut et fort : «je peux vous dire que cette présentation des dispositifs est assez caricaturale. Nous avons mis tout ce qu’il faut, afin de mettre nos écoles dans les conditions de pouvoir bien démarrer. Et j’en donne l’assurance pour les questions sanitaires et le ministre de l’Education en donne également l’assurance». Et de poursuivre : «ce sont nos enfants, ne croyez pas que ce sont des enfants qui viennent de la planète Mars. Ce sont les enfants de nos communes. Donc, notre objectif et notre mission, c’est de les protéger. Il faut rassurer les parents. Il ne faut pas créer l’écosystème de la panique». Non sans oublier d’ajouter avec prudence : «le risque zéro n’existe pas, mais la dimension risque est une dimension qu’on intègre tous les jours».