Diacksao, le lieu de retraite spirituelle d’El Hadji Malick Sy, puis de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, vient d’être doté d’un important lot de matériel médical d’une valeur de 40 millions de Fcfa. C’est un geste de la communauté Tidjane de Reggio Emilia en Italie pour jouer leur partition dans la lutte contre le coronavirus. Pour Serigne Sidy Ahmed Sy Dabakh qui a réceptionné le lot, ceux qui ne croient pas à la Covid-19 constituent une menace pour les autres.
La courbe ascendante de la pandémie du coronavirus était hier au centre des préoccupations à Diacksao, lors de la cérémonie de réception d’un important lot de matériel médical. En effet hier encore, la région de Thiès a enregistré 17 nouvelles contaminations issues de la transmission communautaires.
A la date du mercredi 19 juillet, elle a totalisé 1 368 cas positifs, 56 décès et 409 actuellement sous traitement. Pour Serigne Sidy Ahmed Sy, la maladie est toujours là, mais certains Sénégalais ne croient toujours pas à son existence. Il ajoute : « Nous prions qu’ils ne contractent pas la maladie, mais nous devons reconnaître qu’ils constituent une menace pour les autres. La maladie est là et elle commence à s’éterniser d’où la nécessité d’une meilleure mobilisation. »
Selon lui, certains comportements peuvent être assimilés à un suicide, qui est d’ailleurs banni par l’islam. Pour lui, il urge de respecter les mesures et d’être à l’écoute des conseils des professionnels de la santé. Il a par ailleurs prié pour que les pouvoirs publics aient tous les moyens dont a besoin le système de santé du pays. L’Etat est en train de faire tout ce qu’il peut, les autorités sanitaires sont mobilisées jour et nuit, les autorités religieuses sont également en train de jouer leur partition dans la sensibilisation des talibés, mais il faut que toutes les populations s’inscrivent dans cette dynamique.
Après avoir rendu un hommage aux personnels soignants, il a révélé qu’El Hadji Malick Sy avait un jour confié que s’il pouvait retrouver sa jeunesse, il irait apprendre la médecine. Pour Modou Fall Maire de Koul, il est indéniable que la maladie est bel et bien là et que sa progression est inquiétante. Et il y a aujourd’hui toutes les raisons d’avoir peur, comme le sont les personnels de santé qui sont au cœur des opérations de prise en charge. Même avec tout le matériel imaginable, il y aura toujours débordement si les gens n’observent pas les mesures de prévention. Il est temps de se ressaisir, pour éviter une catastrophe sanitaire et préserver ainsi notre pays.
Cette plaidoirie contre la COVID19 a été tenue hier à Diacksao, un village qui fut le lieu de retraite spirituelle d’El Hadji Malick Sy, puis de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh. C’était à l’occasion de la réception d’un important lot de matériel médical d’une valeur de 40 millions de Fcfa dont une ambulance médicalisée, offert par la communauté Tidiane de Reggio Emilia Italie, sous la présidence du Sous-préfet de Mérina Dakhar. Selon Yankhoba Faye qui a coordonné le don, le village de Fass Diacksao qui abrite les champs d’El Hadji Malick Sy et une partie de sa famille polarise 38 villages. Il y a eu la construction d’un poste de santé depuis 2016 et dans ses tournées européennes, Serigne Sidy Ahmed a eu à contacter des dahiras, pour l’amélioration de l’équipement dudit poste, en venant ainsi en appoint aux efforts de l’Etat et de la collectivité territoriale de Koul. La dahira de Reggio Emilia Italie a réagi avec un don composé d’une ambulance médicalisée, de respirateurs, de lits d’hospitalisation, de couveuses, de mobiliers et divers autres matériels médicaux destinés au poste de santé.
Selon Abdoul Aziz Diop, Petit-fils de Dabakh, ce matériel dépasse la capacité d’un poste de santé d’où la décision de mettre une partie à la disposition du district sanitaire de Mékhé, une autre partie au centre hospitalier régional El Hadji Amadou SakhirNdiéguène de Thiès et une autre à l’hôpital Mame Abdoul Aziz SyDabakh de Tivaouane. Avec cette ambulance, souligne le Maire de Koul, un problème de référence lié à l’évacuation des malades est définitivement réglé car le recours aux taxis clandos était systématique jusque-là, pour cet exercice. Dans le même temps, il indique que les lits d’hospitalisation vont augmenter la capacité d’accueil du poste de santé.
L’IFAN DEVOILE LE SCANDALE DES GELS HYDRO ALCOOLIQUES
9 sur les 14 gels utilisés au Sénégal sont de mauvaise qualité
L’Institut Fondamental d’Afrique Noire (Ifan) qui a étudié la qualité des gels hydro alcooliques révèle un gros scandale sur la question. Dans le rapport qui a sanctionné ses travaux, l’Ifan renseigne que sur 14 types de gels utilisés au Sénégal, les 09 ne sont pas de bonne qualité.
Alors que les autorités sanitaires recommandent sans cesse aux populations d’utiliser les gels hydro alcooliques afin d’endiguer la propagation de la Covid-19, certaines personnes ne se sont pas gênées de mettre sur le marché des gels de mauvaise qualité. En effet, ces produits ne répondent pas aux normes édictées par l’Organisation Mondiale de la Santé. La grosse arnaque a été éventée par l’Ifan qui a effectué une étude sur les gels hydro-alcooliques en cette période de pandémie du coronavirus. D’après le rapport produit par l’Ifan, aucun importateur ou vendeur de gels n’a présenté son produit pour vérification au bureau sénégalais de normalisation.
Selon les responsables du laboratoire de l’Ifan qui ont travaillé sur tous les échantillons vendus au Sénégal, «la plupart des gels vendus aux populations ne contiennent pas d’alcool pour tuer les virus et les bactéries». Or, les normes définies par l’Oms sur les gels sont notamment la présence suffisante d’alcool, de glycérine et d’eau oxygénée. Malheureusement, ces normes ne sont pas respectées au Sénégal.
Pour Dr Nourou Diaby qui a participé à l’étude, sur les 14 types de gels vendus au Sénégal et analysés par l’Ifan, seuls deux ont entièrement satisfait aux tests. Trois autres ont moyennement répondu aux critères. Le reste des marques est bon pour la poubelle. Il n’est pas recommandé de les utiliser. Autrement dit, les 09 autres gels hydro-alcooliques utilisés par les Sénégalais sont de mauvaise qualité et ne tuent aucun virus.
Par conséquent, la meilleure méthode est de se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon pour tuer les virus et les bactéries afin de prévenir la Covid-19. Sur un autre registre, on a appris du ministère de la Santé hier que le Sénégal a enregistré 130 cas supplémentaires à la suite des derniers tests réalisés (1 421 prélèvements). Ces nouvelles contaminations sont constituées de 55 cas contacts, de 02 cas importés enregistrés à l’Aibd et à Djoffior et de 73 cas communautaires. Ceux-ci proviennent de Ziguinchor 09, Mbour 07, Bignona 04, Kolda 04, Kédougou 03, Mékhé 03, Tivaouane 03, Bounkiling 02, Fann 02, Nord Foire 02, Richard-Toll 02, Sacré-Cœur 02, Saraya 02, Thiès 02, Touba 02, Yoff 02, Almadies 01, Diourbel 01, Fatick 01, Foundiougne 01, Gibraltar 01, Guédiawaye 01, Joal 01, Khombole 01, Keur Massar 01, Louga 01, Maristes 01, Mbacké 01, Pikine 01, Rufisque 01, Sédhiou 01 et Vélingara 01.
A noter que 38 patients sont dans un état clinique particulièrement grave et se trouvent dans les services de réanimation. Après avoir déploré un cas de décès au cours de la journée du jeudi (20 août), le Sénégal totalise désormais 262 décès liés à la Covid-19.
L’embellie dans cette grisaille, c’est la guérison de 115 patients qui sont rentrés chez eux. Ainsi à la date du 21 août 2020, le Sénégal compte 12 689 cas confirmés dont 8 165 guéris, 262 décédés et donc 4 261 sous traitement.
Par Général Mamadou Mansour SECK
AVEC BABACAR TOURE, NOUS SOMMES DEVENUS DES AMIS
C’est dans les années 80 que Babacar et moi nous nous sommes rencontrés pour la première fois. Il m’avait donné l’impression de m’avoir classé « homme de droite»
Général Mamadou Mansour SECK |
Publication 22/08/2020
C’est dans les années 80 que Babacar et moi nous nous sommes rencontrés pour la première fois. Il m’avait donné l’impression de m’avoir classé « homme de droite». Pour lui, un officier ne pouvait pas beaucoup aimer les opposants, les syndicalistes ou les journalistes indépendants. Mais je lui ai expliqué qu’en 1958, le futur Président Senghor avait envoyé à l’Université de Dakar (pas encore Université Cheikh Anta Diop), le Général Amadou Fall et le Colonel Mademba Sy, pour demander des volontaires prêts à aller en France préparer les grandes écoles militaires, dont Saint Cyr. Ils nous ont expliqué que Senghor ne voulait pas d’une armée au rabais à notre indépendance, mais des officiers républicains, répondant aux normes internationales. C’est alors que mon ami Moussa Dioum et moi, nous nous sommes portés volontaires. L’Ecole Spéciale Militaire Saint Cyr nous a appris que notre mission était de garantir l’intégrité territoriale de notre pays et la protection de tous les Sénégalais sans distinction. Nous savions également que nous devions être loyaux à la Constitution et respecter la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire. Ces principes ont pu expliquer que l’armée sénégalaise n’a jamais pris le pouvoir. Notre fonction et notre responsabilité veulent aussi que nous connaissions bien la société sénégalaise.
Pour cela, les médias jouent un rôle fondamental. La presse indépendante que préconisait Babacar Touré est donc nécessaire non seulement à cette connaissance, mais son indépendance participe également à l’approfondissement de notre démocratie, ce qui exclut la pensée unique. J’ai également appris à Babacar Touré que j’étais un fidèle lecteur du journal Le Monde depuis les années 60 et que j’appréciais particulièrement les articles du journaliste Philippe Decraene sur la défense. Celui-ci m’a même fait l’honneur de me rendre visite à l’Etat Major Général des Armées. Mes arguments ont dû convaincre Babacar et il est alors devenu un ami.
En effet, il m’appelait désormais « Grand ». Je me rappelle qu’après mon mandat d’Ambassadeur à Washington (1993- 2002), il m’a interviewé sur l’AGOA (African Growth and Opportunity Act). Cette loi permet aux pays africains éligibles d’exporter 6000 articles vers les USA sans taxe d’entrée. L’ambassadeur du Sénégal que j’étais avait été coopté par ses pairs africains pour diriger la task force sur l’AGOA. Les membres de la task force devaient collaborer avec les Députés et les Sénateurs américains pour l’élaborer et la faire signer par le Président Clinton.
De même Babacar m’a fait l’honneur de me présenter à la première page du journal Sud en parlant de mes relations avec Madeleine Albright qui a été la Secrétaire d’Etat (Ministre des Affaires Etrangères) de Washington avant mon ami le Général Colin Powell.
Plus tard, nous nous sommes retrouvés aussi à l’occasion de la célébration d’un anniversaire du Président Amadou Makhtar Mbow, Président des Assises Nationales. Il a alors su que j’étais un des Vice-Présidents des Assises Nationales comme l’ancien Ministre Cheikh Hamidou Kane, l’ancien Premier Mamadou Lamine Loum et Feu Mansour Kama, un autre ami. C’est après les formidables éditoriaux qu’il venait de publier dans le journal Sud, il y a quelques semaines, que j’ai appelé Babacar pour le féliciter. Car je pense qu’il avait diagnostiqué en profondeur la société sénégalaise. Il s’est montré historien de notre époque. Une dernière leçon de Babacar : bien que journaliste de renom, donc bien connu, il n’a jamais fait allusion à son appartenance religieuse que je n’ai découverte qu’à son décès. Je trouve que c’est une leçon dans l’esprit de la laïcité de notre pays.
Le panafricanisme de BT était aussi bien connu. Il a côtoyé de nombreux Chefs d’Etat africains et son œuvre n’était pas uniquement pour le Sénégal, mais pour la réalisation de l’unité de l’Afrique, seule voie de survie de notre continent. Je finirai par relever ce qu’il a dit au Président Macky Sall, qu’il n’était pas employé du gouvernement. Ce qui n’est pas étonnant quand on connait l’indépendance d’esprit de Babacar.
Adieu et merci l’ami, soldat de la démocratisation du Sénégal. Nous ne t’oublierons pas. Ton œuvre restera pour les générations présentes et futures.
RISQUE D’ATTAQUES DJIHADISTES ET CRIME ORGANISE, LES 7 ETATS LIMITROPHES EN SURSIS !
Le Mali fait une frontière de 419 kilomètres avec le Sénégal et 7.420 kilomètres de frontières avec sept pays limitrophes
La crise institutionnelle qui sévit au Mali ayant donné lieu, mardi dernier 18 aout, à un coup d’état, entretient une instabilité chronique dans ce pays longtemps en proie à des attaques multiformes. Ce qui risque de plonger la sous-région dans une insécurité profonde, sous la menace des djihadistes et du crime organisé. Le Mali fait une frontière de 419 kilomètres avec le Sénégal et 7.420 kilomètres de frontières avec sept pays limitrophes. La position de la CEDEAO, opposée à la vision interne du pays, pourrait retarder le retour à l'ordre constitutionnel.
La situation de coup de force de l’Armée malienne qui est venue porter l’estocade à une dégradation du climat social et politique n’a guère surpris les observateurs peu avertis. Elle est sans doute l’aboutissement d’une confusion de plus en plus intenable, assortie d’un malaise profond jusqu’au sein de l’Armée, face à l’expansion des djihadistes dans le Nord du pays et ce, malgré la présence de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA). Le chef de l’Etat Ibrahima Boubacar Keïta (IBK) est donc contraint à la démission, mardi, les frontières terrestres et aériennes bouclées, le pays mis sous embargo et les institutions républicaines en berne. De là à craindre que cette nouvelle version de confinement accentue la galère d’un peuple déjà éprouvé par des années d’insécurité et de baisse constante du pouvoir d’achat. Il s’y ajoute un contexte de propagation de la pandémie à coronavirus qui trouve son champ de dilatation en des moments de trouble et de rassemblements monstres.
OPTION DE LA CEDEAO : UNE SOLIDARITE DE CORPS OU UNE STRATEGIE POUR LE RETOUR A L’ORDRE CONSTITUTIONNEL ?
Face à cet imbroglio social et politico-militaire, le discours de la CEDEAO, appelant au rétablissement de IBK dans ses fonctions de président de la République, des sanctions contre les militaires putschistes et de leurs collaborateurs, ne vient pas pour faciliter le retour immédiat au calme, rétorque Me Mouhamed Aly Bathily, l’un des porte-parole du Mouvement M5-RFP, invoquant l’article 45 du Protocole Additionnel de la CEDEAO qui consacre, selon lui, la libre gouvernance des Etats souverains. Certains n’hésitent pas à caricaturer la CEDEAO comme un «syndicat des chefs d’Etat plus enclin à la défense leurs intérêts, comme par solidarité de corps, tout en se souciant du même sort qui pourrait s’abattre sur eux en ces temps de forte contagion au 3e mandat». La mobilisation organisée hier, vendredi 21 août 2020, par des milliers de maliens à la Place de l’Indépendance pour célébrer la chute du régime Keïta est un baromètre expressif de l’exaspération persistante du peuple malien. «Aujourd’hui, nous ne sommes pas là pour protester mais pour célébrer le Mali libéré» ont-ils scandé face à une foule de micro et relayé par toutes les chaines de transmission. Pour sa part, Papa Ogo Seck, enseignant chercheur et Professeur de Chaire agrégé des Facultés de droits et sciences politiques et président de l’Association des juristes africains a expliqué, au micro de Sud FM, que «l’option de la CEDEAO de maintenir l’embargo sur le Mali ne milite guère à l’apaisement de la situation car c’est un peuple qui a longtemps souffert de la crise. Demander aussi qu’un président qui a signé un acte de démission revienne au pouvoir n’est plus à l’ordre du jour. La meilleure option est d’aider les nouveaux maîtres de Bamako à revenir à l’ordre constitutionnel et rétablir les organes de fonctionnement de l’Etat malien en vue de préparer une bonne transition politique», a dit le juriste Papa Ogo Seck.
LA FRANCE NE MET PAS SON QUITUS SUR LA POSITION DE LA CEDEAO
A l’opposé de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la France ne demande pas le rétablissement du président déchu, Ibrahima Boubacar Keïta, dans ses fonctions, mais appelle plutôt à sa libération immédiate et les membres du gouvernement actuellement retenus. Dans une déclaration rendue publique le lendemain du coup de force, mercredi 19 aout, le Quai d’Orsay indique que «la France se tient, comme elle l’a toujours fait, au côté du peuple malien. Elle s’est engagée, à la demande de ce pays, en poursuivant deux priorités à savoir l’intérêt du peuple malien et la lutte contre le terrorisme» lit-on dans ce communiqué lu par Jean-Yves Le Drian, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères. Quoiqu’il en soit, si le Mali tousse, c’est toute l’Afrique de l’Ouest qui éternue car tout affaiblissement de l’Etat malien pourrait se convertir en de sérieux revers dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. La vigilance doit donc être de rigueur car le Mali partage 419 kilomètres de frontière avec le Sénégal et 7.420 kilomètres de frontière avec sept pays limitrophes. L’enjeu est donc de taille et pas dans les détails.
LES LOCALES EN ZONE DE TURBULENCE
Prévues avant le 28 mars 2021, les prochaines élections municipales et départementales s’annoncent déjà tendues.
Prévues avant le 28 mars 2021, les prochaines élections municipales et départementales s’annoncent déjà tendues. En effet, les acteurs engagés dans les concertations politiques au sein de la commission politique peinent toujours à trouver un consensus sur l’essentiel des points du processus électoral. Ce, après une dizaine de mois d’échanges. Et dire que le président Macky Sall attend les rapports des différentes commissions dont celle en charge du dialogue politique d’ici la fin de ce mois d’août.
Le Sénégal de nouveau sur la trajectoire d’un processus électoral des élections municipales et départementales très tendu en 2021 après celui de la dernière présidentielle du 26 février 2019. En effet, les concertations politiques convoquées par le chef de l’Etat au lendemain de sa réélection, dans le but de doter le Sénégal, un nouveau code électoral consensuel à l’image de celui de 1992, dénaturé par les nombreuses modifications unilatérales, peinent à donner des résultats attendus.
Après plus de dix mois de concertation au niveau de la commission cellulaire du dialogue politique, les acteurs politiques n’ont pas parvenu à trouver un consensus sur l’essentiel des points du processus électoral parmi lesquels ceux qui avaient crispé les tensions lors des précédentes élections organisées en 2017 et 2019. Il s’agit entre autres des points relatifs : à l’élection des Adjoints au Maire, des Vice-présidents et des Secrétaires élus des Conseils départementaux, de l’utilisation du bulletin unique demandée par l’opposition et la société civile comme cela se fait dans certains pays voisins notamment la Guinée Bissau mais refusée par le régime. Mais aussi du montant de la caution de même que de la question du maintien ou non du parrainage instauré par le régime en place lors de la dernière présidentielle sans occulter la question de la vacance et de la suppléance en cas d’incapacité du maire. Il en est aussi de la question du cumul des fonctions de chef de parti et de président de la République et celle relative à la modification des articles L31 et L32.
Abordés lors de précédentes rencontres, ces points, faute d’un accord, ont été versés dans la corbeille des points à discuter lors des prochaines rencontres dont la tenue a été retardée par l’avènement de la pandémie du nouveau coronavirus au Sénégal, en début du mois de mars dernier. Aujourd’hui, à sept mois de la date retenue pour ces joutes électorales, les seuls accords trouvés par les acteurs concernent le report des élections locales, l’élection des maires au suffrage universel direct, l’institution d’un règlement intérieur pour accorder à l’opposition certains postes au niveau des commissions dans les mairies, l’audit du fichier électoral et l’évaluation du processus dont la mise en œuvre n’est toujours pas effective.
A cela s’ajoute également cette mise en demeure du président du dialogue national, Famara Ibrahima Sagna par le chef de l’Etat, Macky Sall de lui remettre les rapports des différentes commissions dont celle en charge du dialogue politique d’ici la fin de ce mois d’août. C’est dire que les choses sont parties pour se compliquer davantage entre pouvoir et opposition. En effet, après une dizaine de mois d’échanges infructueux, ils n’ont désormais moins de deux semaines pour trouver un compromis autour de ces questions.
A défaut, le président Macky Sall qui s’était engagé à valider tous les points qui feront l’objet d’un consensus des acteurs engagés dans ces concertations sera obligé de trancher le débat autour de ces points susmentionnés dont la plupart ont été bloqués par ses représentants au sein de la commission cellulaire du dialogue politique.
IDRISSA GANA GUEYE SUR LES PAS DE SADIO MANE
Après l'édition 2019, un autre footballeur sénégalais sera en lice pour la finale de la ligue des champions 2020 qui oppose demain dimanche, 23 août à Lisbonne, le Paris Saint Germain au Bayern, quintuple vainqueur de l'épreuve.
La finale 2019-2020 de la ligue des champions qui se dispute demain dimanche 23 août entre le Bayern de Munich et le Paris Saint Germain aura une saveur particulière pour le Sénégal et pour Idrissa Gana Gueye. Le milieu de terrain des Lions espère remporter et devenir le deuxième footballeur sénégalais à gagner ce prestigieux trophée après Sadio Mané de Liverpool.
Après l'édition 2019, un autre footballeur sénégalais sera en lice pour la finale de la ligue des champions 2020 qui oppose demain dimanche, 23 août à Lisbonne, le Paris Saint Germain au Bayern, quintuple vainqueur de l'épreuve. L'équipe bavaroise portée par Serge Gnabry, Thiago Alcantara ou Lewandoski est désignée comme le grand favori de cet dernier acte de la saison. Après avoir balayé le FC Barcelone (8-2), en quarts de finale, l’équipe allemande a réussi à surclasser Lyon (3-0) en demies.
De l’autre côté, cinq ans après sa création ponctuée par une succession de désillusions en C1 lors des dernières années, le club de la capitale française espère lui toucher au but en cette fin de saison. Le club de Idrissa Gana Guèye, Neymar et Mbappe a fait un pas ferme vers le sacre en écartant une accrocheuse équipe de Red Bull.
Pour sa première saison sous les couleurs du club francilien, Idrissa Gana Gueye, absent en demi-finale reste toutefois un élément clé du dispositif de l'entraîneur Tuchel et pour la conquête de ce prestigieux trophée. Même si une place de titulaire ne lui sera pas garantie du fait du retour des joueurs comme Verratti au milieu, seule la victoire sera belle ce dimanche soir.
Pour le Sénégalais, c'est une page d'histoire qui va surtout s'ouvrir puisque en cas de succès, il deviendrait le deuxième footballeur sénégalais à remporter la Coupe aux Grandes oreilles après son compatriote Sadio Mané. L'attaquant des Lions a lui disputé sur les deux dernières saisons deux finales avant de s'installer le tout de l'Europe. Tenant du titre, Sadio Mané et Liverpool ont été éliminés en huitièmes de finale par l'Atletico de Madrid.
Par Ousmane Kane
L'IGNOMINIE DU PRESIDENT YAYA AMADOU DIA
Le Premier Président de la Cour d'Appel de Kaolack, Ousmane Kane répond aux accusations de Yaya Amadou DIA
Les échanges épistolaires entre le Premier président de la Cour d’appel de Kaolack, Ousmane Kane et le magistrat de siège, Yaya Amadou Dia n’ont pas encore fini de livrer tous leurs secrets. Après la lettre incendiaire du juge Dia, accusant son collègue de «corruption», suite à une demande d’explications, Sud Quotidien s’est procuré la réponse du Président Kane; une réplique salée que nous publions in extenso.
L’ignominie est définie comme un déshonneur extrême causé entre autres par une action infamante. Au sommet de l'ignominie trône le mensonge. Seuls forgent le mensonge ceux qui ne croient pas aux versets d'Allah; et tels sont les menteurs "Sourate An Nahal, verset 105. Voici les mensonges, donc le cumul des actes d'ignominie du Président Yaya Amadou DIA:
L'ABSENCE :
Le Président Yaya amadou DIA a écrit dans sa réponse que je disais des contrevérités en lui reprochant dans ma demande d'explication son absence injustifiée alors qu'il n'a jamais manqué une audience et qu'il ne s'est jamais absenté. A la lecture de la demande d'explication, il apparait clairement que je lui reproche non d'avoir manqué une audience, mais plutôt de s'être absenté du service sans autorisation et d'avoir refusé de rendre ses clés disponibles pour l'ouverture de son bureau et le retrait des dossiers qu'il y avait enfermés. Le subterfuge est cousu de fil blanc. (Voir le rapport du SG de la Cour d’appel)
PREMIER MENSONGE; PREMIERE IGNOMINIE II - AFFAIRE OMAR GAYE II - a
J'ai supplié à genoux le substitut général pour qu'il renonce à son droit d'appel, ce que j'ai confirmé en Assemblée générale (AG). J'ai tenu une AG pour amener tous les magistrats de la Cour à discuter du problème de procédure dans l'affaire Omar GAYE qui commençait de prendre des proportions anormales. J'ai effectivement avoir dit avoir discuté personnellement avec le substitut en charge de l'audience pour partager avec lui sur les nombreuses incongruités qui ont accompagné le traitement du dossier. Je trouve cette initiative plus honorable que celle consistant pour un juge du siège d’aller par infraction dans les bureaux du parquet général pour fouiller dans leurs registres et de s'en glorifier (Voir plus loin). Enfin, mon interlocuteur est le Procureur général, et le Président DIA ne devrait pas ignorer qu'aucun substitut général ne peut se permettre de former un pourvoi sans l'aviser.
2EME MENSONGE : 2EME IGNOMINIE II - b
La victime dans la tombe. J'ai agi, écrit le Président DIA "sans tenir compte des droits de la personne qui git au fond de la tombe". L'accusé Omar GAYE n'a pas été condamné pour meurtre, ce crime ayant été attribué à ses coaccusés par la Cour d'assises, mais pour acte de barbarie. (Pièce n°2) Ainsi donc, d'après l'arrêt de la Cour, ce n'est pas lui qui a envoyé la victime "au fond de la tombe ".
3EME MENSONGE; 3EME IGNOMINIE
Pour rappel l'accusé Omar GAYE a été condamné à perpétuité par une Cour d'assises présidé par le Président Papa Ibrahima NDIAYE, celui-là même que le Président DIA compte parmi mes victimes dans sa lettre (Je reviendrai sur ce collègue). L'acte de barbarie est une circonstance qui aggrave l'homicide volontaire dit meurtre pour le transformer en assassinat, comme le guet-apens ou la préméditation. Il n'est pas une infraction autonome pouvant donner lieu à une condamnation. Omar GAYE a coupé les tendons d'un cadavre dont la mort a été attribuée d d'autres.
Ainsi: - l'on ne peut pas commettre un acte de barbarie sur un mort (théorie du crime impossible) ; - Aussi répugnant que cela puisse apparaitre, l'acte de l'accusé s'appelle mutilation ou profanation de cadavre, même non inhumé, puni d'un emprisonnement de 3 mois d’un an et d'une amende de 50.000 cfa à 180.000cfa (article354 code pénal). Pour une telle infraction, un pauvre paysan a été condamné à perpétuité et a purgé au moment de sa libération 8 années de prison (8 fois la peine maximum encourue). Les circonstances de l'enrôlement du dossier n'ont pas besoin d'être rappelées car fondées sur la nouvelle loi sur les Chambres criminelles et la lettre du Procureur général près la Cour Suprême demandant désormais de ne plus envoyer lesdites affaires de la Cour Suprême (pièce no3). Je reconnais en conséquence avoir demandé au Président de la Chambre criminelle de ne jamais songer à renvoyer le Parquet général à se pourvoir devant Cour Suprême et de prolonger ainsi d'autant le règlement du dossier que ladite Cour ne manquerait pas fatalement de nous renvoyer. J'assume cette décision, tout comme celle d'avoir mis un terme à la détention scandaleuse, arbitraire et inhumaine d'un pauvre individu que le Président DIA appelle «mon Omar GAYE», laissant ainsi penser que j'avais un intérêt particulier à lui faire un traitement spécial. II-c Un juge gros menteur mais piètre espion fouineur Le Président Yaya Amadou DIA a cherché à savoir pourquoi le dossier Omar GAYE n'était pas porté à la connaissance de la Cour Suprême.
Pour cela, il a dépensé beaucoup de temps et d'énergie en faisant des recherches soutenues, mais gravement illégales dans un service dont il ne relève pas et pour un dossier dont il n'est pas en charge, qui «révèlent de façon certaine que le dossier ne se trouve dans aucun registre du parquet, aussi bien de départ que d'arrivée de 2016 au mois de juillet 2019. Il écrit plus loin que le Procureur général n'a jamais vu le dossier de novembre 2013 au mois d'avril 2019. (Pages 3 et 4 de sa réponse). Quel pitoyable juge, plus apte au mensonge qu'au travail d'investigation !
Manifestement, il ne pouvait pas avoir trace du dossier car de novembre 2013 à avril 2019, le dossier était entre les mains de son protégé Papa Ibrahima NDIAYE qui n'avait pas rédigé et déposé son arrêt. Pire, en quittant la Cour, il l'a emporté avec lui, laissant ainsi penser que le dossier était perdu. Le Président DIA est très loin d'imaginer les efforts inlassables que le Procureur général, le Ministre de la justice et moi-même avons déployé pour retrouver ce dossier retiré du circuit normal par le Président Papa Ibrahima NDIAYE. (Pièce no4) - S'agissant des Cours d'assises de 1'époque, les dossiers étaient entre les mains du Président et non du parquet, ce qui les rendait intraçables au parquet jusqu'au dépôt de l'arrêt.
En conséquence. S’il y a eu soustraction du dossier comme l'écrit le Président DIA. Elle ne peut être mise que sur le compte de son protégé Papa Ibrahima NDIAYE. " Mais que fait un juge du siège dans les registres du parquet, à l'insu des responsables du service, pour loucher comme un petit voleur ? Pitoyable.
III - AFFAIRE LAMINE SENE
Le président DIA me reproche d'avoir libéré (Lamine SENE) par une audience spéciale pour le tirer des griffes de la Chambre criminelle. Lamine SENE a été juste en audience publique ordinaire comme l'attestent l'arrêt et l'extrait du plumitif d'audience (pièce no5)
4EME MENSONGE; 4EME IGNOMINIE
Lamine SENE n’était pas justiciable de la Chambre criminelle Poursuivi pour arrestation illégale et séquestration, SENE avait été renvoyé devant le Tribunal des flagrants délits du TGI de Kaolack. Le Tribunal s'était déclaré incompétent en estimant que les faits étaient criminels. Le Procureur avait immédiatement fait appel de la décision, à juste titre, car le Tribunal avait commis une erreur monumentale. En effet, la séquestration relève de plusieurs incriminations: les articles 334 et autres du CP qui en font un crime et l'article 336 du CP qui en fait un délit si la personne séquestrée est libérée avant poursuite et dans les l0 jours. SENE avait gardé sa victime 12 heures avant de la conduire à la police, mais le Tribunal n'avait lu que la première disposition. Par ailleurs, Lamine SENE a été condamné sur l'action publique (2 mois avec sursis) et sur l'action civile (300.000 CFA pour la victime qui, faudrait-il le rappeler, dès sa sortie des locaux de la police, est allée acheter un couteau pour égorger son épouse publiquement).
Le Président DIA m'accuse d'avoir fait libérer THIANDOUM, puis de l'avoir nommé fournisseur de la cour d'appel. Le lien de collusion, voire de corruption est vite établi. Pourtant THIANDOUM était fournisseur de la cour depuis 2012, comme certifié par le responsable de la gestion. (Pièce no6). En ce qui me concerne, je n'ai pris service qu'en juin 2016.
6EME MENSONGE; 6EME IGNOMINIE.
Après avoir dessaisi le Président de la Chambre d'accusation titulaire, j'aurais tenté de lui faire signer ma décision. Cette affirmation prouve à suffisance que le Président DIA ignore jusqu'aux modalités de signature des décisions. Dans mon ressort, je suis le seul habilité à autoriser un juge à signer une décision qu'il n'a pas rendue. Quand il s'agit de ma propre décision, aucun juge ne peut la signer tant que je suis en fonction (art 76 du CPC).
7EME MENSONGE; 7EME IGNOMINIE : LA LIQUIDATION DE L'ASTREINTE
C'est l'élément déclencheur de toute cette affaire alors que le Président DIA n'a fait que l'effleurer, préférant porter toute son énergie sur l'affaire Omar GAYE or, il jubilait d'avoir enfin trouvé les grosses magouilles qu'il cherchait. J'aurais dit «qu'il ne faut pas toujours se fier à la loi». Manifestement, le Président DIA ne sait pas (il persiste dans sa réponse) comment se juge une liquidation d'astreinte. Les propos qu'il me porte sont mensongers, car je lui ai lu les commentaires sur I ‘article de la loi applicable, la doctrine et la jurisprudence françaises qui, unanimement reconnaissent que la liquidation de l'astreinte n'est pas une opération mathématique, conforté par le conseiller. Il a refusé de modifier son projet, demandant à ce que quelqu'un d'autre s'en charge. Ousmane GUEYE avait accepté mais je me suis opposé (Pièce 7). Ce magistrat, impoli et incompétent a boudé la suite de la délibération, nous souhaitant une bonne journée et nous tournant le dos. Pourtant c'est le même homme, prétentieux effronté, qui pense pouvoir nous apprendre dans sa réponse que (le collègue qui a été mis en minorité (doit) se soumettre et que de partir du moment ou une opinion majoritaire s'est dégagée (je suis) tenu de la respecter quelle qu'en soit (sa) nature. Dans le cas d'espèce, une condamnation au principal d'environ 2.000.000 de francs allait engendrer le paiement d'une astreinte de 21.800.000 francs CFA si on suivait le Président DIA. Inacceptable.
Instruit par cette déshonorante carence professionnelle du Président DIA sur une question basique, son impolitesse inouïe (j'ai été son formateur, j'ai 17 ans d'ancienneté sur lui et j'ai été le seul à le ramasser quand aucune autorité judiciaire ne voulait de lui) et son arrogance qui l'avait amené à défier la règle de la majorité (qu'il me reproche d'avoir violé dans l'affaire Omar GAYE), j'ai décidé de reprendre les choses en main et de réclamer tous les dossiers qu'il détenait par devers lui, et dont il semble penser qu'ils sont sa propriété, pour les reverser à l'audience. La suite est connue.
8EME MENSONGE; 8EME IGNOMINIE : LA CHAMBRE SPECIALE
Echaudé par le conflit né de la gestion du dossier Omar GAYE, j'ai créé en assemblée générale une Chambre spéciale où seront renvoyées les affaires dans lesquelles une majorité mécanique ou malveillante va dans le sens d'une décision gravement illégale. Cette Chambre est composée du Premier Président, du Président de la Chambre qui a rencontré la difficulté et d'un autre Président. Le Président DIA a trouvé sa création illégale car ne figurant pas dans le CPC, comme si l'organisation du service était gérée par ce code. Lamentable. Le Président Papa Ibrahima Ndiaye, je l’aurais fait partir de la Cour par vengeance. Le collègue n'étant pas dans la procédure, je me garderai de faire état des raisons qui ont motivé son départ de la cour. Par contre, je peux dire que c'est lui qui a rendu la décision infamante dans l'affaire Omar GAYE. Puis il a gardé le dossier pendant 6 ans sans rédiger l'arrêt alors que les condamnés avaient fait appel. Pire, en quittant la cour, il a emporté le dossier physique, que tout le monde croyait perdu. Il ne l'a rendu avec l'arrêt que suite à la saisine de I'IGAJ par le ministère de la justice. Suite à plusieurs courriers de réclamation du Procureur général et de moi-même. (Pièce no4 déjà citée) Voilà un aperçu de la qualité du travail du collègue que le Président DIA a pensé pouvoir défendre en m'accablant.
9EME MENSONGE; 9EME IGNOMINIE LE CAS DU PRESIDENT DU TGI DE KAOLACK
Je n'entre pas dans les détails de son affectation comme il n'est pas dans la cause. Toutefois, le Ministre de la justice a dans son dossier la lettre absolument irrévérencieuse qu'il m'avait adressée avec de multiples ampliations pour m'accuser d'avoir accordé une permission d’un de ses juges, parti sans autorisation, et de déstabiliser ainsi sa juridiction. Pourtant j'étais en congé et loin du Sénégal, ce qu'il ignorait apparemment.
10EME MENSONGE. 10EME IGNOMINIE - LA SOLENNITE DE LA COUR
J'entrepose les produits de mes champs dans la Cour et nuit de la solennité des lieux, portant ainsi atteinte à l'intégrité de l’institution judiciaire. Je laisse I'IGAJ r6pondre à ma place. «Une visite guidée des lieux, a permis aux inspecteurs de relever avec satisfaction les efforts réalisés sous l'impulsion du Premier Président, tendant à améliorer considérablement les conditions de travail. En effet, le bâtiment abritant la Cour a été totalement réhabilité, les locaux rendus fonctionnels et agréables, la salle des audiences sonorisées et climatisées, la cour extérieure fleurie et régulièrement nettoyée ; des travaux qui ont fortement rehaussé la solennité de l’institution.., (C'est moi qui souligne) Recommandation no3 : Féliciter le Premier Président pour les initiatives prises pour la réhabilitation du bâtiment et L’amélioration du cadre de vie et des conditions de travail , (E-rapport de. I'IGAJ du l0 février 2020) Le président DIA, qui a eu à faire un précédent passage à Kaolack, travaillant sous un brasseur d'air, et qui apprécie maintenant l'air doux d'un split dans la salle d'audience et dans son bureau avec vue sur un jardin fleuri, occupé naguère par un enclos de moutons et un poulailler, aurait pu avoir la décence de ne pas m'attaquer sur ce terrain.
11EME MENSONGE. 11EME IGNOMINIE PRESSION SUR LES GREFFIERS POUR LA MODIFICATION DES DECISIONS
Une nouvelle fois, et je le constate avec tristesse, le Président DIA ignore les règles les plus élémentaires sur le fonctionnement du service : - Les registres sont tenus sous la responsabilité des comme les juges, et ceux-là n'ignorent pas, manipulation de ces registres engage au professionnelle et pénale ; greffiers, fonctionnaires assermentés comme le Président DIA, que la premier chef leur responsabilité - Tous les registres d'audience sont numérotés jusqu'à la dernière feuille et, en conséquence, une manipulation ne peut subvenir que si la feuille est arrachée ou surchargée. Ce que les inspecteurs (dont un ancien greffier) n'auraient pas manqué de constater pour avoir examiné tous les registres de la Cour. L'attestation du principal greffier audiencier est joint. (Pièce no8)
12EME MENSONGE ; 12EME IGNOMINIE : LA CONSPIRATION
Le Président DIA évoque des affaires traitées par la Cour avant son affectation (THIANDOUM, Lamine SENE, Papa Ibrahima Ndiaye, Pr6sident du TGI). Ses informations partiales, parcellaires et mensongères laissent nettement apparaitre qu'il a été préparé par des comparses qui ont dû surestimer ses capacités intellectuelles. A ce propos, je n'arrive pas à comprendre comment un magistrat, arrivé d la dignité de hors hiérarchie, a pu porter des accusations aussi graves envers un Premier Président et un Procureur général d'une Cour d'appel sans s'assurer que ses dénonciations coïncidaient avec les décisions qui auraient fait l'objet de tripotage.
Le Président DIA, un fou incontrôlable ou un homme méchant et venimeux. Tous mes interlocuteurs ont qualifié le Président DIA de fou, rappelant ses précédents: ses démêlés à la Cour Suprême alors qu'il était auditeur ; ses insultes contre le Président de la CREI à l'audience, suivies d'une lettre calomnieuse dont ceux qui ont parcouru les 2 ont pu constater qu'elle ressemble incontestablement, dans la forme et dans le fond, à celle qu'il m'a envoyée ; son immixtion publique dans le contentieux électoral récent. Je ne suis pas convaincu de sa folie. Un fou ne ment pas pour détruire une œuvre de dur labeur appréciée de tous. Par contre, il est d'une particulière méchanceté parce qu’il sait pertinemment comment faire mal: calomnier, toujours calomnier, en sachant pertinemment qu'il en restera toujours quelque chose, et en y ajoutant une bonne dose de fanfaronnade sur ses phrases mises entre guillemets qu'il m'aurait adressées ne sont que de purs mensonges.
7 CONCLUSION :
Le Président Yaya Amadou DIA est coutumier des faits. Il veut avoir ses supérieurs hiérarchiques à ses pieds par l'invective et la délation, donc par la terreur. Il ne respecte rien ni personne. Il n'a ni peur ni honte de mentir pour calomnier. Il est désespéré d'attendre de lui la moindre amélioration car, imbu de sa personne, il ne voit manifestement pas ses graves lacunes qui sont un déshonneur pour lui et la magistrature et un risque de péril judicaire certain pour les justiciables. Ce constat ne reflète pas seulement les sentiments d'un homme blessé, car lorsqu'un Président de Chambre ose écrire que la liberté provisoire ne peut pas être accordée à un accusé condamné (qui a fait appel) et que la mesure ne s'applique qu'aux personnes en attente de jugement (page 5 paragraphe 2 de sa réponse), il y'a lieu d'avoir peur pour la sécurité judiciaire des justiciables. Les dossiers du Président DIA sont dans vos archives. Il a échappé à deux reprises au Conseil de discipline. Ce semblant d'impunité l'encourage à persister dans ses pratiques exécrables, même si par ailleurs tout le monde le traite de fou. Si cette folie était avérée, il faudrait l'éloigner des juridictions pour préserver l'image et la dignité de l'institution judiciaire et celles de tous ceux qui, chaque jour, la servent humblement, au premier des quels les Premiers Président et Procureurs généraux.
Kaolack, le 28 avril 2020
Ousmane Kane
Premier président de la Cour d’appel de Kaolack
L’IMAM MAHMOUD DICKO APPELLE LE CNSP A RESPECTER SES ENGAGEMENTS
L'Imam Mahmoud Dicko, a déclaré, vendredi après-midi, lors d’un meeting à Bamako, que le peuple du Mali observe les militaires et le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) quant au respect des engagements qu’ils ont pris.
L’autorité morale du Mouvement du 05 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP), l’Imam Mahmoud Dicko, a déclaré, vendredi après-midi, lors d’un meeting à Bamako, que le peuple du Mali observe les militaires et le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) quant au respect des engagements qu’ils ont pris.
Le dernier à prendre la parole, devant une foule immense, à l’occasion de ce rassemblement « de remerciement du peuple et de célébration de la victoire sur le régime déchu », l’Imam Dicko a, d’abord, fait le geste de la prière, suivi par des milliers de manifestants.
«En venant ici, j’avais promis de me prosterner pour témoigner ma reconnaissance à Dieu », a dit le religieux, faisant suivre la parole par l’acte.
« Je rappelle aux militaires que le peuple du Mali les observe. Qu’ils respectent leurs engagements ! » s’est-il adressé aux auteurs du coup de force qui ont « parachevé la lutte du M5-RFP » en amenant l’ex président Ibrahim Boubacar Kéita.
A la jeunesse, il a dit n’avoir « pas apprécié les actes de pillages » qui se sont produits lors de ces évènements. « C’est vrai, nous sommes un peuple débout, un peuple digne. Je n’ai pas souhaité les pillages de ces derniers jours. Je ne veux pas que la jeunesse se compote de la sorte », a-t-il lancé.
Selon lui, le Mali est une Nation de non-violence et pas de vengeance. « Je souhaite qu’on mette de côté le bâton de la vengeance au profit de celui de l’entraide, du travail. Nous devons nous donner la main dans notre fraternité exemplaire », a prêché l’Imam.
A propos de la crise sécuritaire dans le Centre du Mali, il a lancé « un appel à tous les Peuhls ayant pris les armes, quelles que soient les raisons, de les déposer ». « Je demande la même chose aux Dogons, à la CMA (Ndlr, Coordination des mouvements de l’Azawad, rébellion touarègue), entre autres…Il faut qu’on s’entende pour l’intérêt de notre Nation. Ce pays appartient à nous tous », a-t-il dit.
L’imam Dicko a aussi révélé qu’il nourrit l’ambition de mener une médiation à l’intérieur du Mali pour que la paix revienne. « Je me propose, avec mon jeune frère Cherif Ousmane Madani, mon frère Cardinal Jean Zerbo et d’autres personnalités du Mali, sous la bénédiction du Chérif de Nioro, de faire une tournée dans le Nord et le Centre du pays et partout ailleurs au Mali pour la cause de la paix », a-t-il dit. Il a demandé au peuple malien de pardonner à l’ancien président Ibrahim Boubacar Keita (IBK). « Je voudrais vous dire de pardonner à mon grand-frère », a déclaré Dicko.
Il n’a manqué d’adresser un message «aux amis de la CEDEAO ». « Ceux qui veulent punir le peuple malien martyrisé seront punis par le bon Dieu », a-t-il lancé à propos d’éventuelles sanctions de l’organisation sous régionale contre le Mali.
Enfin, l’Imam Mahmoud Dicko a fait des bénédictions afin le chef de file l’opposition malienne, Soumaila Cissé, (enlevé par des hommes armés en mars dernier) « retourne, très vite saint et sauf, dans sa famille ».
Une forte délégation du CNSP était présente à la tribune. Le colonel major Ismaël Wagué, porte parole des militaires, qui est intervenu a dit que leur action est le parachèvement de la lutte du M5-RFP et que l’Armée se reconnait dans le combat des opposants. Il a remercie le M5-RFP pour son soutien.
LE PIT SE SOUVIENT DE SON LEADER HISTORIQUE AMATH DANSOKHO, UN HOMME À L’EXISTENCE AUSSI PLEINE
Selon les responsables du Pit, Il s’agit, pour tous ceux qui se mêlent de politique, d’avoir le sens des priorités, de développer celui de l’écoute, d’être attentifs au sort des plus faibles
Le Parti de l’indépendance et du travail (PIT) a eu une pensée pour son leader historique Amath Dansokho, dont le premier anniversaire du rappel à Dieu sera commémoré dimanche, l’occasion de rendre hommage "à cet excellent camarade dont tout atteste qu’il a eu, pour son pays, une existence aussi pleine qu’utile".
Le PIT se refuse à "verser dans une glorification qu’Amath aurait été le tout premier à rejeter", mais tient à rendre "hommage à cet excellent camarade dont tout atteste qu’il a eu, pour son pays, une existence aussi pleine qu’utile".
"Pour le PIT, l’héritage que DANSOKHO a laissé aux générations présentes doit être préservé. A tout prix ! Il s’agit, pour tous ceux qui se mêlent de politique, d’avoir le sens des priorités, de développer celui de l’écoute, d’être attentifs au sort des plus faibles", écrivent ses responsables dans une déclaration parvenue à l’APS.
"Il s’agit, également, d’apprendre à bâtir des convergences autour du socle que représentent les intérêts du plus grand nombre parce que, hors de là, aucune initiative politique ne peut prospérer dans la durée", peut-on lire.
"En cette période particulière durant laquelle le Sénégal, à l’instar de la quasi-totalité des autres pays du monde, fait face à une séquence inédite qu’impose la pandémie de la Covid 19, la figure d’Amath se révèle particulièrement précieuse", font-ils valoir.
Selon le PIT, le souvenir de son défunt leader historique peut "conforter les Sénégalais à continuer à chercher, ensemble, les meilleures solutions afin de faire face" à cette pandémie, il peut tout autant "leur permettre de tirer les meilleures leçons de ce qui se donne à voir dans la quasi-totalité des pays voisins".
Le PIT estime qu’Amath Dansokho avait été inspiré, sa vie durant, par "la conviction que l’action politique, en lieu et place de péjorer les conditions de vie des peuples, devrait plutôt contribuer à inventer des solutions les meilleures pour améliorer le sort du plus grand nombre".
La démarche politique du défunt était également basée sur le fait qu’il n’y a "pas grand intérêt à se recroqueviller sur soi, en pensant que toute différence est égarement, danger, menace", souligne le PIT. Il évoque une autre conviction politique d’Amath Dansokho selon laquelle il "n’y a pas de difficultés que l’engagement, la constance, la rationalité et l’opiniâtreté ne puissent résoudre".
"Parce qu’il avait cette foi en bandoulière, Amath DANSOKHO, des décennies durant, a été au cœur de la vie politique nationale. Avec lui, le Sénégal est allé de l’avant dans sa capacité à dénouer les problèmes politiques les plus aigus, des crises dont certaines profondes, menaçant la stabilité nationale et la légendaire convivialité des sénégalais", lit-on encore.
Par Dr. Moussa Mamadel Diallo.
APRES LE CORONAVIRUS, IL NOUS RESTERAIT UNE NATION.
Quand l'impuissance naît de la puissance, il y a forcément dérobade ou substitution. Voilà les faiblesses de l'heure à combattre pour nous mettre en mesure de bâtir notre Nation d'après covid.
Dr. Moussa Mamadel Diallo. |
Publication 22/08/2020
Le virus à covid 19 a fini de s'imposer comme l'ennemi commun de tout un peuple. Si bien que toutes les franges de la population du pays se sont accordées sur le même discours: celui qui, efficacement mis en application, permettrait de se débarrasser de cet adversaire spécieux et sournois. A tous les niveaux de prise de décision, la préoccupation est la même; à toutes les étapes de la chaîne d'application, la compréhension semble unique.
Si, à travers l'Histoire de l'Humanité, les Nations qui se sont bâties et ont bâti leur développement l'ont fait suite à des chocs indéniables, notre pays à nous n'a pu, hélas, être puissant ni après des siècles d'esclavage, ni à la suite de décades successives de colonisation, encore moins être choqué d'un choc productif par le naufrage du bâteau le Joola.
Le Japon a appuyé sur l'accélérateur du développement durable après Hiroshima et Nagazaki; les peuples qui ont acquis leur indépendance au prix de la vie des leurs ont eu une meilleure confrontation avec leur existence; le génocide a mis le Rwanda sur la sellette; la chute des tours jumelles, un 11 septembre, a secoué toute l'Amérique dans le bon sens et raffermi les liens de ses citoyens et, j'en passe. Et même le Liban est en passe de s'envoler, l'odeur du nitrate d'ammonium, apparemment venu balayer leur marasme économique, au nez.
Et nous, qu'espèrons-nous pouvoir nous réveiller après notre bouillonnante histoire durant laquelle nous n'avons fait que subir?
On souhaiterait que ce fût le trépidant virus qui a pris possession, au-delà de nos territoires, de nos narines et de nos poumons pour nous empêcher de respirer; de nos gorges pour nous étouffer. Et l'on se rend compte, avec effarement, que ce virus nous parle en parabole! Parce que, en fin de compte, c'est notre Economie qui va étouffer faute d'activités, faute de bras valides... du fait de la covid 19.
Malgré tout, il s'en trouve qui, sur et dans la tête, portent leur subjectivité et leurs velléités sectaires, espérant passer le gué et la ligne de vérité en toute tranquillité. S'il arrivait, par miracle, à en être ainsi, ces illuminés incorrigibles transformeraient les uns, leurs rêves en réalités, leurs visions en dogmes religieux et, les autres, verraient leur conviction de l'heure transmuée en vérité scientifique.
Que l'on ne s'y trompe pas: ces égarés d'un autre monde comptent sur une erreur de l'Histoire, par le truchement d'événements bien profilés pour, demain, nous rire au nez et, sur un ton ferme et menaçant nous rappeler que la terre, tout l'univers et nous-mêmes leur appartenons à partir de maintenant et jusqu'à la fin de l'Humanité.
Dieu reconnaîtra les siens! C'est là une prière.
Dès lors, que faut-il faire pour que, au lendemain de cette pandémie, nous soyons un et indivisibles dans le même pays, dans une même Nation avec les mêmes ambitions, les mêmes croyances?
Communiquer, encore communiquer, toujours communiquer. Appliquer nos mesures. Soit dit en passant, ce matin, les jeunes ont joué au football dans mon quartier pendant que, en ville, les hommes de tenue pourchassaient les gens sans masque.
Quand l'impuissance naît de la puissance, il y a forcément dérobade ou substitution. Voilà les faiblesses de l'heure à combattre pour nous mettre en mesure de bâtir notre Nation d'après covid.