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13 juillet 2025
YANKHOBA DIÉMÉ APPELLE À UNE OPPOSITION CONSTRUCTIVE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Lors de la ratification des listes des commissions, il a plaidé pour un accompagnement législatif permettant de concrétiser les changements attendus par le peuple sénégalais.
Le gouvernement attend des députés de la 15e législature une opposition constructive, un refus motivé, a déclaré vendredi à Dakar, Yankhoba Diémé, ministre sortant du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions.
‘’Nous voudrions en tant que gouvernement insister sur le fait que nous espérons des députés, une opposition constructive, un refus motivé sur certaines choses mais [aussi] un encadrement et un accompagnement pour que ce changement intervienne’’, a-t-il dit lors de la séance consacrée à la ratification des listes des membres des commissions permanentes de la 15 e législature.
Il a souhaité ‘’un franc succès à la présente législature, une législature de challenge, d’attentes fortes pour le peuple sénégalais, une législature d’attente même pour le gouvernement’’.
Il considère que l’exécutif ne pourra pas gouverner comme il faut sans l’accompagnement et l’encadrement du législatifs à travers le vote des lois, le contrôle de l’action du gouvernement et l’action de représentation du peuple.
‘’Nous avons choisi et assumé le devoir de faire des ruptures profondes, un changement systémique. Nous savons que pour ce faire, nous devons prendre le courage d’accepter, de faire et de subir le mal sur nous mêmes d’abord’’, a-t-il fait valoir.
IPRES, DES RETRAITÉS DÉNONCENT LA GESTION DE RACINE SY ET EXIGENT UN AUDIT
En conférence de presse, Demba Welle Diop a dénoncé une gestion clanique et démagogique de la structure sous le regard approbateur des centrales syndicales qui ne leur accordent aucune aide.
Depuis plusieurs années l’Institution de Prévoyance Retraites du Sénégal (IPRES) connaît une crise, en partie due à sa mauvaise gestion. Ce que déplore l’Association des Retraités, Veufs, Veuves et Orphelins du Sénégal (ARVVOS).
En conférence de presse, le président de l’association, Demba Welle Diop dénonce une gestion clanique et démagogique de la structure sous le regard approbateur des centrales syndicales qui ne leur accordent aucune aide.
A ce titre, les retraités réclament l’audit de l’institution sociale et la refonte des textes, le départ du PCA actuel, Racine Sy. Par ailleurs, ils invitent le président de la République et son Premier ministre Ousmane Sonko à se pencher sur les problèmes des retraités.
L’association annonce aussi une marche dans les prochaines semaines pour parler de leurs revendications.
OUAKAM, LA COHABITATION AVEC LE LYCÉE JEAN MERMOZ DE PLUS EN PLUS TENDUE
Embouteillages, nuisances et sentiment d'exclusion alimentent le mécontentement des habitants, qui interpellent les autorités pour une solution urgente.
Niché au cœur de Ouakam, le lycée français Jean Mermoz est implanté dans ce village lébou depuis environ 2 décennies. Pour les populations, la cohabitation devient de plus en plus difficile ces dernières années depuis que le lycée a été élargi.
Selon le porte-parole du collectif Ndeye Ji Reew Daour Malick Ndiaye, « cette école qui était à Bel air a été délocalisée ici, à Ouakam, à cause des embouteillages qu’elle causait là-bas». Elle porte préjudice ainsi aux riverains car des «ambulances devant évacuer des malades en urgence restent des heures durant pour pouvoir se déplacer librement ».
« Le lycée Jean Mermoz nous porte vraiment préjudice. Aucune fille ou fils de Ouakam ne fréquente cet établissement sinon que deux femmes de ménage. Ils perturbent la bonne circulation des personnes et des biens. Nos enfants vont souvent à l’école en retard à cause de cette atmosphère indescriptible que constituent les véhicules du lycée. Il regroupe 2500 élèves dont la moitié est véhiculée. Vous voyez les embouteillages que ça cause ? Nous interpellons les autorités étatiques d’intervenir pour corriger cet impair », déclare Ndeye Ji Reew.
DÉTHIÉ FALL OFFICIALISE SA DÉMISSION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Le leader du PRP a annoncé sa démission de l’hémicycle, respectant un engagement pris après son départ de la coalition Sam Sa Kaddu.
Déthié Fall, élu député de la 15e législature, a annoncé officiellement sa démission, respectant ainsi un engagement pris envers le peuple sénégalais après sa rupture avec la coalition Sam Sa Kaddu et son ralliement à Pastef, à la veille de la campagne électorale.
Dans un communiqué, l’ancien parlementaire a expliqué que sa décision fait suite à la radiation de la tête de liste Sam Sa Kaddu. « J’avais pris l’engagement que j’allais remettre ce poste s’il me revenait du fait de ma démission de cette coalition et de mon soutien à la liste Pastef dirigée par le Président Ousmane Sonko. Je tiens donc à respecter la parole donnée qui m’est très chère », a-t-il déclaré.
Déthié Fall a également profité de cette occasion pour féliciter le Président de l’Assemblée nationale et les nouveaux parlementaires pour leur mandat. Il a renouvelé son soutien indéfectible à Ousmane Sonko, qu’il décrit comme un compagnon de lutte pour la démocratie et les libertés, et à Bassirou Diomaye Faye, président de la République issu des rangs de Pastef.
« Avec Ousmane Sonko, j’ai partagé tous les combats politiques de ces trois dernières années pour la démocratie et les libertés, avec tous les sacrifices possibles », a-t-il souligné, réaffirmant son attachement aux idéaux de son parti.
DES AVANCÉES DANS L’APPLICATION DE LA LOI SUR LE CONTENU LOCAL
‘’La loi a été adoptée en 2019 et a commencé à être appliquée dans le secteur des hydrocarbures vers 2021, et dans le secteur des mines, en début 2024’’, a noté Mor Bakhoum.
Thiès, 5 déc (APS) – Le secrétaire technique du Comité national de suivi du contenu local, Mor Bakhoum, a affirmé, jeudi à Thiès, que des avancées ont été enregistrées dans l’application de la loi sur le contenu local dans le secteur des hydrocarbures.
« Des avancées ont été notées dans la mise en œuvre de la loi, spécialement dans le secteur des hydrocarbures, [coïncidant] avec la phase de production du pétrole au niveau de Sangomar, avec les attentes du first gaz au niveau du projet GTA », a notamment indiqué Mor Bakhoum, qui représentait le ministre en charge du secteur à la journée du contenu local dans le secteur extractif à Thiès.
La rencontre était organisée par l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS).
‘’La loi a été adoptée en 2019 et a commencé à être appliquée dans le secteur des hydrocarbures vers 2021, et dans le secteur des mines, en début 2024’’, a noté Mor Bakhoum.
Il a souligné que le secrétariat technique s’est attelé à mettre en place un « dispositif de contrôle pour faire de sorte que les entreprises locales qui sont les destinataires premières de cette législation sur le contenu local, puissent capter toutes les opportunités sur la chaîne de valeur dans l’industrie extractive et le secteur du pétrole et du gaz ».
Selon lui, dans le secteur des mines où la législation est relativement nouvelle, des efforts sont en train d’être faits pour sensibiliser sur le potentiel du contenu local.
« Depuis janvier 2004, nous avons vu une évolution positive de l’acceptation de la législation sur le contenu local, à travers les inscriptions sur la plateforme de mise en relation », a soutenu le représentant du ministre des Mines.
Le secrétariat technique a mis en place une plateforme où toutes les opportunités de marché sont publiées, a poursuivi Mor Bakhoum.
‘’L’ANSTS a initié depuis le mois de juin une enquête globale intitulée : +Le secteur extractif, état des lieux et perspectives’’, a, pour sa part, annoncé le Professeur Mouhamed Bachir Diop, membre de l’ANSTS.
‘’Dans le premier trimestre de 2025, l’Académie se rendra à Kédougou pour tenir des journées de réflexion sur le contenu local, lié à l’industrie minière’’, a encore annoncé le Professeur Diop.
LA CAISSE DES DÉPOTS ET CONSIGNATIONS REMPLACE LA CGIS AU PROFIT DE CDC-HABITAT
La Compagnie générale immobilière du Sahel (CGIS SA) n’aura pas survécu aux errements dont elle est comptable dans ses missions de bras armé de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), sa maison-mère, depuis sa création sous l’ancien régime.
La Compagnie générale immobilière du Sahel (CGIS SA) n’aura pas survécu aux errements dont elle est comptable dans ses missions de bras armé de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), sa maison-mère, depuis sa création sous l’ancien régime. En lieu et place, la CDC-Habitat « devient le bras opérationnel de la CDC pour la gestion des actifs immobiliers », annonce le directeur général de la CDC, Fadilou Keïta, dans un communique de presse en date du 3 décembre 2024.
Dans un « nouveau positionnement stratégique » dicté en partie par le souci d’être en phase avec les orientations de la « Sénégal Vision 2050 », CDC-Habitat a pour « mission principale » de « contribuer à la construction et à la commercialisation de logements accessibles et de standing, en phase avec les besoins du marché sénégalais », explique la même source.
L’objectif de CDC-Habitat est de « favoriser la réalisation de logements décents, adaptés et dédiés notamment aux coopératives d’habitat ». A cet effet, la nouvelle compagnie pourra s’appuyer « sur une offre diversifiée de produits et de services à forte valeur ajoutée ».
La construction de logements est l’une des priorités déclinées par le gouvernement sénégalais. En raison d’une forte demande, notamment de type social, la CDC-Habitat entend « accompagner tous les acteurs du secteur » sur toute la chaine de valeur immobilière afin de combler un gap estimé à environ 300 000 logements.
L'ATTIEKE INSCRIT AU PATRIMOINE DE L'UNESCO
Après le thiéboudiène sénégalais, c’est au tour de l’attiéké ivoirien de faire son entrée au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. L’annonce a été faite cet après-midi du 5 décembre 2024 lors de la 19e session du Comité intergouvernemental...
Après le thiéboudiène sénégalais, c’est au tour de l’attiéké ivoirien de faire son entrée au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. L’annonce a été faite cet après-midi du 5 décembre 2024 lors de la 19e session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, qui se tient au Paraguay.
Une consécration qui suscite non seulement la fierté des ivoiriennes qui perpétuent ce savoir-faire au quotidien, mais aussi celle des acteurs qui l’exportent hors de la Côte d'Ivoire.
L'attiéké, semoule de manioc légèrement aigre qui accompagne les poissons et les viandes en sauce, est un pilier de l'alimentation quotidienne en Côte d'Ivoire et dans de nombreux pays d'Afrique de l'Ouest...
En plus de son inscription au patrimoine immatériel de l’Unesco, l’attiéké bénéficie également du statut de « marque collective ». Concrètement, seule la semoule de manioc fermentée produite en Côte d’Ivoire peut être commercialisée sous le nom d’« attiéké ».
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PAPE DJIBRIL FALL OU DETHIE FALL, CELUI QUI DOIT REMPLACER BARTHELEMEY DIAS
À l’Assemblée nationale, Barthélémy Dias a été officiellement révoqué. À présent, qui pour le remplacer ?
À l’Assemblée nationale, Barthélémy Dias a été officiellement révoqué. À présent, qui pour le remplacer ?
Radié de la liste des députés sur demande du ministre de la Justice, Barthélémy Dias n’est plus député. Conformément à la loi, la coalition «Sam Sa Kaddu» qui avait remporté trois sièges (Barthélémy Dias, Anta Babacar Ngom et Cheikh Tidiane Youm) lors des élections du 17 novembre 2024, devra attribuer le siège vacant au suivant sur la liste.
Et donc, en principe, Déthié Fall, classé cinquième, devrait être le remplaçant. Cependant, avant l'ouverture de la campagne électorale, ce dernier avait quitté la coalition pour soutenir la liste de Pastef et avait publiquement promis de ne pas siéger sous la bannière de Sam Sa Kaddu. Si Déthié Fall maintient sa position, le poste reviendrait alors à Papa Djibril Fall, investi en septième position sur la liste.
Leader des Serviteurs, Papa Djibril Fall signerait ainsi son retour à l'Assemblée nationale, après son premier mandat durant In 14e Législature.
LA DIFFICILE LUTTE CONTRE LE TRAVAIL DES ENFANTS AU SÉNÉGAL
Le Sénégal manque encore de données spécifiques sur le travail des enfants, un obstacle majeur pour élaborer des politiques et actions adaptées à ce fléau.
Le Sénégal manque encore de données spécifiques sur le travail des enfants, un obstacle majeur pour élaborer des politiques et actions adaptées à ce fléau. C’est ce qu’a affirmé Mame Coumba Thiaw, coordinatrice nationale de la lutte contre le travail des enfants au ministère du Travail et de l’Emploi, lors d’un atelier organisé à Tambacounda.
« Aujourd’hui, nous ne disposons pas d’enquêtes spécifiques sur le travail des enfants au Sénégal. Pourtant, l’idéal serait de disposer de données précises par région, tenant compte de l’âge des enfants et de la nature des travaux effectués », a souligné Mme Thiaw, également inspectrice du travail et de la sécurité sociale.
Elle a rappelé que la dernière enquête exhaustive remonte à 2005, réalisée par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD). Cette étude, bien que globale, avait permis d’extraire quelques données sur le travail des enfants. Depuis, aucune étude spécifique n’a été menée pour combler ce déficit d’informations.
L’atelier tenu à Tambacounda visait à vulgariser le Plan cadre national d’élimination et de prévention du travail des enfants, élaboré par le ministère du Travail. L’événement, organisé en partenariat avec la coopération allemande (GIZ), a réuni des représentants des pouvoirs publics, notamment le préfet du département de Tambacounda, Alioune Badara Mbengue, ainsi que des acteurs de la société civile.
Ce plan cadre ambitionne d’éradiquer le travail des enfants en tenant compte des réalités locales. « Il est crucial de disposer d’outils fiables pour guider les actions et adapter les politiques aux spécificités régionales », a insisté Mme Thiaw.
Selon la coordinatrice, le manque de données entrave les efforts des pouvoirs publics et des organisations de défense des droits de l’enfant. Elle estime que des enquêtes actualisées sont nécessaires pour mieux cerner l’ampleur et les formes du travail des enfants, notamment dans les zones rurales où la pauvreté et l’insécurité alimentaire exacerbent la vulnérabilité des jeunes.
Le partenariat avec des organisations internationales, telles que la GIZ, illustre l’importance d’une approche collective pour lutter contre le travail des enfants. Ces collaborations permettent d’apporter une expertise technique et des ressources pour renforcer les capacités des acteurs locaux.
Pour garantir une meilleure protection des enfants, le ministère du Travail et ses partenaires envisagent de lancer de nouvelles études pour collecter des données actualisées. Ces informations serviront de base à l’élaboration de stratégies adaptées et ciblées, dans le cadre d’un engagement global pour éradiquer le travail des enfants au Sénégal.
En attendant, le plaidoyer pour la mise en œuvre effective du plan cadre national reste une priorité, afin de protéger les enfants et leur offrir des alternatives favorisant leur éducation et leur bien-être.
LE PROCESSUS DE RADIATION DE BARTHÉLEMY DIAS ENCLENCHÉ !
Barthélémy Dias pourrait officiellement perdre son poste de député dans les prochaines heures. Le processus de sa radiation a été enclenché par le ministre de la Justice.
Barthélémy Dias pourrait officiellement perdre son poste de député dans les prochaines heures. Le processus de sa radiation a été enclenché par le ministre de la Justice.
Barthélémy Dias vit-il ses derniers moments en tant que député ? En effet, la tête de liste de "Samm Sa kaddu" aux législatives est aujourd’hui sur siège éjectable. En cause : le principe juridique qui veut que tout élu ayant fait l’objet d'une condamnation pénale définitive perde son mandat. Pour un député, cette initiative revient au Garde des Sceaux, et dans le cas de Barthélémy Dias, c'est sa condamnation définitive dans l'affaire Ndiaga Diouf qui a été visée par le ministre de la Justice, Ousmane Diagne.
Selon L’observateur, le ministre de la Justice a adressé une correspondance au président de l'Assemblée nationale, Malick Ndiaye, pour l'informer de l'éviction de Barthélémy Dias de son mandat de député. Les membres du bureau de l'Assemblée nationale, récemment élus et réunis hier jeudi à l'Hémicycle, ont été mis au courant de cette décision.
Après cette communication, la notification officielle devait être transmise à Barthélémy Dias avant la fin de la soirée, sauf changement de dernière minute. Aujourd’hui, vendredi, les autres députés de la 15e Législature, installés lundi dernier, seront informés, à leur tour, de la révocation de leur désormais ex-collègue. L'annonce est prévue lors de la plénière consacrée à la ratification des commissions.