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13 juillet 2025
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CES QUARTIERS DE DAKAR QUI RAYONNENT GRACE À L’ENGAGEMENT DES HABITANTS
Dakar change progressivement de visage surtout dans les quartiers traversés par le Bus rapid transit (Brt). Cependant à Grand-Dakar, Zone A-B, Amitié, les populations ont toujours veillé sur leur cadre de vie
Ils ne sont certes pas logés au cœur de la capitale sénégalaise, mais, Grand-Dakar, Zone A-B, Amitié, sont des quartiers, qui aujourd’hui, se démarquent en matière d’aménagement, du cadre de vie, grâce à la beauté des rues qui sont bien propres et bien entretenues, notamment avec le passage du Bus rapid transit (Brt) dans ces zones.
Dakar change progressivement de visage et cela est maintenant visible à travers l’aménagement des rues surtout dans les quartiers traversés par le Bus rapid transit (Brt). Cependant, dans certaines de ces zones, à l’instar de Grand-Dakar, Zone A-B, Amitié, les populations ont toujours veillé sur leur cadre de vie. ‘’J’habite dans ce quartier depuis bientôt 60 ans et Zone A, a toujours été un quartier propre machallah. Il fait partie des zones les plus propres de Dakar. Ici, tous les jours, nous nettoyons les rues. On ne jette pas les ordures dans la rue et personnellement, si je tombe sur quelqu’un qui jette des ordures dans la rue, je les ramasse moi-même et je les mets dans ma poubelle en attendant l’arrivée des véhicules de ramassage des ordures. Cela ne me dérange guère’’, dit le vieux Amadou Dian Diallo, qui tient une table de fruits à quelques mètres de l’arrêt du Cinéma El Mansour.
Si le vieux Diallo se donne autant à l’hygiène dans son quartier, parce qu’il estime que c’est un acte citoyen qui participe à embellir leur environnement. « Il arrive que des clients jettent des peaux de bananes par terre après avoir mangé et là aussi, je les ramasse sans rien dire et je les mets dans mon coin ici. Pour moi, l’environnement où on évolue doit être agréable, propre pour soi d’abord et pour attirer les autres surtout quand on est dans le commerce. Actuellement, avec l’aménagement du Brt c’est plus embelli. Maintenant, c’est à nous riverains de prendre soin de ces ouvrages », a-t-il renchéri.
A l’autre bout de la rue, Mamadou Ndiaye, résident au quartier Grand-Dakar, notamment, en face de la mosquée El Mansour, prend de l’air devant leur maison. Ici, la rue est bien balayée. Pas de poubelle encore moins des dépôts d’ordures dans les coins. Tout est clean. ‘’Notre quartier a totalement changé de visage ces dernières années et nous rendons grâce à Dieu et remercions les autorités pour ces aménagements, avec le trajet du Bus rapid transit (Brt). Si tous les quartiers du Sénégal étaient aménagés de la sorte, cela serait génial’’, dit-il.
En fait, fait savoir Mamadou, dans son quartier, il y a beaucoup de mouvements de jeunes qui organisent régulièrement des journées de ‘’set-sétal’’ (nettoiement) et la mairie recrute aussi du personnel pour cela. ‘’Ici, tout est propre et les gens s’en réjouissent et sont épanouis. Car, un cadre de vie hygiénique et agréable nous en avons tous besoin en tant qu’êtres humains. Et nous les jeunes, nous devons nous mobiliser davantage pour garder nos quartiers propres et au-delà, notre pays propre’’, lance-t-il avec fierté.
Heuma Cissé, un exemple de patriotisme au service de sa commune
Engagé depuis presque une décennie pour son quartier, Heuma est connu à la Zone B pour ses actions pour rendre son quartier propre depuis 1997. ‘’A chaque fois, c’est lui qui paie les jeunes parfois, il leur donne chacun 5000 francs CFA pour qu’ils nettoient le quartier le week-end. Honnêtement, à la Zone B, on ne peut pas parler de cadre de vie sans pour autant le citer’’, témoigne Diégane, un laveur de véhicule trouvé au rond-point sis en face de l’autre portail du lycée Blaise.
En réalité, Heuma a toujours milité pour rendre son quartier attrayant et cela depuis 1997. D’ailleurs sur sa page Facebook, il nous montre une photo de lui, avec deux de ses amis, lors d’une journée de ‘’sét sétal’’ en 1997. Jeune mécanicien, il s’est lancé dans la construction de poubelles en fer, qu’il a installées un peu partout à travers la zone et a semé avec l’aide des jeunes des cocotiers aux abords des rues. Au-delà, il a fabriqué une grande poubelle de recyclage des bouteilles et matière plastique. Il s’agit d’un appareil constitué de trois compartiments pour les bouteilles de 10 litres, celles de 33 ou 50 centilitres et l’autre pour les tâches de café.
‘’Au début, quand j’ai commencé à m’investir dans ce domaine, les gens me prenaient pour un fou. Mais, aujourd’hui, ils ont tous adhéré au projet. Je me suis toujours battu pour rendre mon quartier propre’’, nous raconte Heumeu, dans son atelier sis à la Zone B. Ici, on est loin de l’image des ateliers de mécaniciens traditionnels qu’on a l’habitude de voir à travers le pays. Les lieux sont tout propres. Une salle d’attente pour les clients, un bar équipé en arrière-plan, trois poubelles disposées par ordre de grandeur, campent le décor. On se croirait plutôt à un lieu de vente de véhicules de luxe alors qu’on est dans un atelier d’un mécanicien de véhicule. Et l’homme vêtu d’un t-shirt blanc tout qui n’a même pas une tache d’huile sur lui, s’occupe de ses clients qui défilent sans cesse à cette heure de la journée.
Le maire de Semmé arrêté à Dakar pour 300 millions
Le maire de Semmé (département Kanel), Habibou Timbo, est dans de beaux draps. Il a été arrêté par la police de Pikine suite à une plainte des héritiers de feu Demba Boubou pour escroquerie sur un montant de 300 millions de nos francs. En effet, de son vivant, Demba Boubou avait confié la gestion de ses biens, notamment une villa située à Hann Maristes, au sieur Timbo. Après sa mort, la famille de feu Demba Boubou a estimé que ce dernier ne leur a pas révélé toute la fortune de leur père. C’est ainsi qu’ils ont saisi Dame Justice. Arrêté, le mis en cause a été déféré au parquet du tribunal de Pikine Guédiawaye. Dans cette affaire, la gérante des comptes bancaires de feu Demba Boubou, Aissatou Ngaido, a été aussi interpellée. Hier, les mis en cause ont bénéficié d’un retour de parquet car le dossier fera l’objet d’une instruction. Ils feront face à un juge d’instruction lundi prochain.
13 des 14 commissions reviennent au Pastef
L’Assemblée nationale s’est réunie hier en séance plénière en vue de la ratification des 14 commissions permanentes de l’Assemblée nationale. En raison de sa plus forte moyenne, le Pastef va contrôler la présidence de 13 commissions sur les 14. Seule la commission des affaires économiques revient au groupe Takku Wallu Sénégal. Après la ratification des commissions, le président de l’Assemblée nationale a demandé aux membres desdites commissions de se réunir. Ainsi, lors de cette réunion qui a eu dans l’après-midi d’hier, il va être procédé à l’élection des membres du bureau des commissions à savoir les présidents et les rapporteurs. Il faut, à ce titre, souligner qu’au titre de l’article 35, le président de l’Assemblée nationale et les membres ne peuvent faire partie des bureaux des commissions permanentes. Le député Abass Fall remplacé par Thierno Aly Sy Suite à son entrée dans le gouvernement, le député Abass Fall a demandé la suspension de son mandat. Ainsi, en vue de pourvoir à son siège, l’Assemblée nationale a procédé à son remplacement. Désormais, c’est Thierno Aly Sy, élu sur la liste de suppléance du scrutin majoritaire dans le département de Dakar, qui va siéger. Il a, à cet effet, été installé hier, lors de la séance plénière de l’Assemblée nationale consacrée à la ratification des commissions permanentes.
3e retour de parquet du Dg de Transcon pour 70 milliards
Le directeur général de l’entreprise Transcon, Iza Mazanek, ressortissant Tchèque, n’a pas encore vu le bout du tunnel. Cité dans un scandale financier estimé à 70 milliards, il bénéficie encore d’un retour de parquet pour une troisième fois. Le mis en cause a été arrêté par la Douane qui le soupçonne de transaction illégale. Il a été interpellé au moment où il tentait de quitter le pays par le poste frontalier de Diama (poste frontalière de la Mauritanie), rapporte Dakaractu. Déféré au parquet depuis mardi dernier, il a fait l’objet d'un troisième retour de parquet. L’entreprise est soupçonnée de transaction illégale, d’importations non déclarées et de délits liés au contrôle des changes. Pour rappel, Transcon, dirigée par Iza Mazanek, est chargée du programme de reconstruction des aéroports régionaux au Sénégal. Mais derrière ce projet se cacherait une gestion financière opaque. Lors d’une vérification de routine, la Douane a mis à jour des opérations suspectes d’un montant de 70 milliards de FCFA, impliquant l’entreprise. Si les accusations se confirment, l’impact pourrait être considérable, non seulement pour l’entreprise, mais aussi pour le programme de modernisation des infrastructures aéroportuaires.
Le journaliste Adama Gaye relaxé
Ouf de soulagement pour le journaliste Adama Gaye. Il a été relaxé hier par le tribunal des flagrants délits de Dakar pour diffusion de fausses nouvelles. En guise de mémoire, le mis en cause avait nié les faits qui lui sont reprochés et a réitéré ses propos. Adama Gaye dit: «Il(Mamadou Moustapha Bâ), est mort tué, d’après ma conclusion. Pendant longtemps, je me suis abstenu de m’exprimer sur cette affaire. Mais après la publication du journal Intelligence, qui privilégiait la thèse du suicide, j’ai voulu aller au-delà de cette hypothèse et mener des recherches approfondies,» avait-il laissé entendre avant d’ajouter : «les communiqués émis par le procureur, affirmant que la mort de M. Ba n’était pas naturelle, ont semé le doute. J’ai simplement partagé mon point de vue». La leçon à retenir pour lui, c’est qu’il aurait dû faire preuve de plus de prudence. Le parquet avait requis 6 mois assortis de sursis et une amende de 500 mille francs. La défense avait plaidé la relaxe.
Décès de Baye Lahad Gaye membre de la Jps Touba
La liste des militants du Pastef décédés lors d’un accident pendant la campagne électorale s’allonge. Pastef Touba annonce dans un communiqué le décès de Baye Lahad Gaye membre de la Jps Touba. Il faisait partie des blessés de l'accident survenu le mardi 05 novembre 2024 lors de la caravane du Pastef département de Mbacké. Les militants et sympathisants sont invités à se rassembler dans la solidarité et la compassion. Le coordonnateur du Pastef Touba présente ses sincères condoléances à la famille et aux amis de Baye Lahad Gaye.
Arrestation d’un membre d’une bande d’agresseurs
Mécanicien de profession P. S. Guèye croupit en prison pour vol en réunion avec violence et usage de moyens de transport. Selon nos sources, le mis en cause a été déféré au parquet par les limiers des Parcelles assainies après son arrestation à l’Unité 13 de la localité. En effet, le quidam et sa bande au nombre de 6 personnes à bord de motos ont agressé la dame R. Bodian sur le chemin de travail. Ils ont poussé la dame par terre avant d'emporter son téléphone portable et 33 mille 500 francs. La victime a crié de toutes ses forces pour ameuter le quartier. Des jeunes ont volé à sa rescousse en engageant une course-poursuite contre les six agresseurs. Ils ont réussi à interpeller un membre de la bande en la personne de P. S. Guèye. Il est conduit à la Police où il a été interrogé par les enquêteurs. Le mécanicien a reconnu les faits. Il a été placé en garde à vue et présenté au procureur.
Interpellation d’un informaticien
L’informaticien S. Sow a été déféré au parquet pour abus de confiance. Le susnommé âgé de 33 ans est chargé de recouvrer l'argent de son patron A. Mboup. Après avoir empoché les 700 mille francs, il les a utilisés à des fins personnelles. Son patron porte plainte contre S. Sow qui est convoqué par les limiers. Lors de son interrogatoire, il a reconnu les faits en déclarant avoir agi ainsi parce qu’il envisage de voyager en Suisse. Ce qui a motivé sa garde à vue et son défèrement au parquet pour abus de confiance.
SOS villages dans la lutte contre le chômage des jeunes
La lutte contre le chômage des jeunes, notamment ceux vulnérables, tient à cœur les Villages SOS d’Enfants au Sénégal et ses partenaires. Ils ont lancé hier un projet visant à renforcer l’employabilité de 60 jeunes en situation de vulnérabilité. D’après le directeur national de SOS villages du Sénégal, Pape Daouda Diop, le projet vise à renforcer l’employabilité des jeunes, en leur offrant des compétences et des opportunités qui leur permettront de s’intégrer durablement sur le marché du travail. Cette initiative, financée à hauteur de 29 500 Euros (19 327 773 FCFA), illustre l’engagement de Sanlamallianz Sénégal Assurances à investir dans l’avenir des jeunes vulnérables en mobilisant ses employés pour partager leur expertise et leurs expériences, contribuant ainsi aux objectifs de développement durable, affirme M. Diop. Il précise également que le projet se décline en plusieurs axes, incluant le développement des compétences de vie et la formation aux compétences professionnelles.
Réhabilitation du Stade Marius Ndiaye
Dans le cadre de la Coupe d'Afrique des Clubs de Basketball, la Ville de Dakar avait entrepris des travaux de réhabilitation du stade Marius Ndiaye afin d'offrir une infrastructure moderne et accueillante aux acteurs. Ces rénovations visent, selon l’édile de Dakar, Barthelemy Dias, à renforcer l’attractivité du basket à Dakar et à soutenir notre équipe de la Ville de Dakar dans cette compétition prestigieuse. M.Dias invite tous les Dakarois à venir soutenir nos basketteuses et encourager notre équipe avec fierté et passion.
Nos compatriotes d’Émirats Arabes Unis reçus par Diomaye
En séjour aux Émirats Arabes Unis, le Président Diomaye s’est entretenu hier avec nos compatriotes. Cette rencontre, qui clôture l’agenda du chef de l’Etat en visite officielle, a permis d’échanger sur leurs préoccupations, défis et attentes de nos compatriotes tout en les encourageant à continuer de contribuer au rayonnement de notre pays à l’étranger. Le Chef de l’État a réitéré son engagement à leur fournir le soutien et l’assistance nécessaires, tout en saluant leur dynamisme et leur rôle en tant qu’ambassadeurs du Sénégal dans le monde. Il a également annoncé que le gouvernement travaille à l’instauration prochaine d’une journée de la Diaspora.
Le Sénégal à l’école de Kigali
Le Sénégal veut s’inspirer de Kigali en approvisionnement de médicaments et de prévention des maladies chroniques. Et en marge du sommet international des ministres de la Santé qui se déroule à Kigali, Dr Ibrahima SY a visité l’un des sites de Zipline, une entreprise qui œuvre dans la mise en place d'un service innovant intégré, instantané et digitalisé, dédié à l'approvisionnement des structures de santé en médicaments et produits essentiels à travers l’utilisation de drones. Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a visité toute la logistique nécessaire au fonctionnement d'une base Zipline. On lui a présenté aussi une solution digitale de prévention des maladies chroniques non transmissibles basée sur l’utilisation de l’intelligence artificielle combinée à un ensemble de technologies innovantes, visant à améliorer la prévention, le dépistage et la surveillance des maladies chroniques non transmissibles.
Relance du sport universitaire
Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, était hier à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis pour s’enquérir de la situation du sport. Il a pris l’engagement d’organiser dès l’année prochaine une compétition interuniversitaire impliquant cinq disciplines majeures dont le basket, en vue de relancer le sport universitaire. Dr Abdourahmane Diouf veut améliorer les conditions de vie et sportive de la deuxième institution universitaire du Sénégal. A l’en croire, le sport est l’un des moyens les plus efficaces pour pacifier l’espace universitaire, et il doit revenir à l’université. Son département est en pleine réflexion sur la question, a-t-il, à l’occasion de la cérémonie officielle de la troisième session de compétition universitaire basket études (CUBE). Il pense que le sport et les études vont de pair. Dr Diouf annonce un vaste programme de construction d’infrastructures sportives pour ancrer davantage la pratique du sport dans les campus sénégalais. Saluant l’engagement du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Issa Tidiane Tounkana, président de Basket Plus, considère la présidence du ministre comme «une marque de soutien» pour le succès de cet évènement.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Vox Populi, Le Soleil, l'EnQuête, L'Observateur,, Le Quotidien, Le Témoin, L'As Quotidien, Libération
Le constat est que le Sénégal, sous la coupe de Diomaye et Sonko, se contente généralement de bons vœux de partenariat, aussi bien bilatéral que multilatéral. Hormis l’Allemagne, qui a consenti, fin septembre, un appui budgétaire de 44,6 milliards de FCFA
Comme dans une sorte de division du travail avec son tandem, le Premier ministre Ousmane Sonko, le président Bassirou Diomaye Faye est en train de prendre la pleine mesure de l’un de ses domaines régaliens : la diplomatie. Le chef de l'État s’est encore envolé, ce décembre, pour une nouvelle série de visites aux Émirats arabes unis et au Qatar, du 4 au 8 décembre 2024.
Parti dans ces pays à l’invitation de Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, président des Émirats, Diomaye y discutera de partenariat dans des secteurs tels que les infrastructures, la gestion portuaire et aéroportuaire, les énergies renouvelables et la sécurité régionale, selon les services de communication du Palais de Dakar. Encore des promesses de coopération dont les Sénégalais attendent les impacts sur le développement socio-économique, depuis 8 mois que Diomaye emprunte son avion présidentiel pour une vingtaine de fois !
Jusque-là, la seule sortie couronnée d’une annonce en espèces sonnantes et trébuchantes, dont a grandement besoin le budget sous tension aiguë, s'est produite lors du Forum Chine-Afrique, au cours duquel le président Xi Jinping a promis un don de 27 milliards FCFA au Sénégal. Cela a été assorti d’une signature entre Dakar et Pékin de 10 accords de partenariat dans des domaines comme les technologies de l’information et de la communication, la modernisation agricole, l’industrialisation et les nouvelles énergies. En fait, une continuité dans cette coopération entre les pays.
Le constat est que le Sénégal, sous la coupe de Diomaye et Sonko, se contente généralement de bons vœux de partenariat, aussi bien bilatéral que multilatéral. Hormis l’Allemagne, qui a consenti, fin septembre, un appui budgétaire d’un montant global de 44,6 milliards de FCFA dans le cadre du Programme pour le renforcement de la résilience fiscale, économique et climatique, les finances sénégalaises souffrent de l’expectative des partenaires externes face à un pouvoir qui entend faire œuvre de « souveraineté » sans en définir clairement les tenants et aboutissants.
PRIX PLANCHER DE L'ARACHIDE, LES EXPLICATIONS D'AMADOU TOUBA NIANE
Cette année, le prix au producteur de l’arachide a été fixé à 305 francs fa. Commissaire aux enquêtes économiques, M. Niane livre son analyse sur ce coût tendant à protéger le producteur.
Cette année, le prix au producteur de l’arachide a été fixé à 305 francs fa. Commissaire aux enquêtes économiques, M. Niane livre son analyse sur ce coût tendant à protéger le producteur.
RADIATION DE BARTHÉLÉMY DIAS, ABDOU MBOW DÉNONCE UNE FORFAITURE
Selon le député, cette décision fait partie d’une tentative de renforcer une “dictature” parlementaire.
Dans une déclaration musclée, Abdou Mbow a dénoncé la radiation de Barthélémy Dias comme une manœuvre politique illégale.
« Vous avez suivi, comme tout le monde, que le ministre de la Justice a demandé la radiation de Barthélémy Dias de notre liste. En tout cas, notre groupe Takku Walou Sénégal dénonce cette forfaiture », a-t-il déclaré.
Il a rappelé les nombreuses irrégularités qui entachent le fonctionnement de l’Assemblée nationale actuelle, notamment la violation des règles lors de la distribution des postes.
« La loi nous accorde un poste de vice-président, un poste octroyé par les électeurs sénégalais. Mais la majorité actuelle, notamment le pouvoir en place à savoir le parti Pastef, a usurpé ces postes, installant ainsi une dictature », a notamment ajouté Abdou Mbow.
Pour Mbow, cette décision s’inscrit dans une volonté de museler l’opposition et de renforcer une “dictature” parlementaire.
« Tout ce qui a été fait aujourd’hui est dans l’illégalité », a-t-il martelé.
Il a assuré que son parti, Takku Wallu Sénégal, engagerait toutes les voies de recours légales pour faire annuler cette décision.
VERS LA TENUE D’UN CONSEIL INTERMINISTÉRIEL SUR LA SOUVERAINETÉ PHARMACEUTIQUE
Ce cadre stratégique vise à résoudre les défis liés à la couverture sanitaire universelle et à relancer l’industrie pharmaceutique nationale.
Le gouvernement prépare la tenue d’un conseil interministériel sur la souveraineté pharmaceutique afin de plancher sur tous les problèmes y afférents, a annoncé le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Serigne Mbaye.
‘’(…) Ce conseil sera l’occasion de profiter de la présence du Premier ministre et de l’ensemble du gouvernement, pour que tous les problèmes soient posés, tous les problèmes du secteur pour l’atteinte de la couverture sanitaire universelle, mais également et surtout, les problèmes du secteur pharmaceutique, la relance de l’industrie pharmaceutique’’, a déclaré M. Mbaye.
Le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale prenait part, jeudi, à un dîner-débat sur la souveraineté pharmaceutique. La rencontre était axée sur le thème ‘’Place de la souveraineté pharmaceutique dans l’agenda 2050 ».
‘’Tous nos textes sont en train d’être alignés, que ce soit la lettre de politique sectorielle de développement, que ce soit notre plan national de développement sanitaire et social, que ce soit notre carte sanitaire’’, a-t-il signalé.
Il a précisé que ce sont ‘’tous ces textes qui gouvernent le secteur de la santé qui sont en train d’être révisés, alignés, mis en ordre, mis à jour’’.
Dès que ce travail sera terminé, le conseil interministériel pourra se tenir, a-t-il indiqué.
Il a rappelé que le rôle du ministère de la Santé et de l’Action sociale consiste à réunir l’ensemble des mesures et recommandations et d’en faire un bon usage.
‘’Il s’agit de faire en sorte que les Sénégalais aient accès aux médicaments et qu’on puisse faire en sorte que ça soit sécurisé et contribue à une bonne politique de santé’’, a-t-il dit.
Dans cette perspective, il faut promouvoir ‘’un environnement des affaires favorable’’, a-t-il déclaré, estimant qu’il faudra pour cela que ‘’les autres acteurs’’ contribuent à ‘’amener la profession pharmaceutique à se mettre sur les rails de la souveraineté’’. Il a également suggéré ‘’une fiscalité allégée’’.
Une fois toutes ces dispositions prises, les acteurs de l’industrie pharmaceutique devront assurer un approvisionnement correct des produits.
‘’Quand les Sénégalais s’affirment, il faudrait aussi qu’ils s’assument, que les acteurs sénégalais s’assument. Il faudrait qu’ils s’engagent à ne pas faire en sorte qu’on soit dans des pénuries en interdisant des importations’’, a-t-il dit.
Selon lui, »toutes ces mesures mises ensemble devraient permettre de trouver peut-être un terrain fertile pour avancer’’.
Mouhamadou Sow, le directeur de Téranga pharma, a souligné l’importance de définir une nouvelle stratégie et des actions prioritaires dans le cadre du Plan quinquennal 2025-2029.
‘’Il est important pour nous de faire une recommandation essentielle, qui est de nommer un secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé exclusivement de la souveraineté pharmaceutique’’, a-t-il dit.
HANDBALL, LE SÉNÉGAL BAT LA TUNISIE ET SE QUALIFIE EN FINALE
Les Lionnes vont rencontrer en finale, le vainqueur du match devant opposer l’Égypte et l’Angola, championne d’Afrique.
Dakar, 6 déc (APS) – L’équipe nationale féminine de handball du Sénégal s’est qualifiée pour la finale du Championnat d’Afrique des nations de la discipline, après avoir battu celle de la Tunisie, 26-18, vendredi, en demi-finale, à Kinshasa.
Les Lionnes du Sénégal vont rencontrer en finale, le vainqueur du match devant opposer l’Égypte et l’Angola, championne d’Afrique.
L’équipe nationale féminine de handball du Sénégal qui participe à sa 12e édition de championnat d’Afrique depuis son premier en 1974, n’a jamais remporté la compétition.
Elle a toutefois été médaillée d’argent aux éditions de 1974 en Tunisie et de 2018 au Congo Brazzaville.
Elle est aussi médaillée de bronze aux Jeux africains 2015 de Congo.
par l'éditorialiste de seneplus, alymana bathily
LE MAUVAIS PROCÈS FAIT AU MINISTÈRE DE LA COMMUNICATION
EXCLUSIF SENEPLUS - Certains acteurs du secteur de la presse poussent à la confrontation. Pour les uns, il s’agit de reprendre le combat de l’ancien régime en arrière garde. Rien ne doit plus être comme avant
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 06/12/2024
Mamadou Ibra Kane, le président du Conseil des Diffuseurs et Editeurs de la Presse (CDEPS) est, pour qui le connait, un homme d’habitude pondéré et courtois.
Il ajoute même : « ce 2 décembre 2024 est une date macabre pour la liberté de la presse au Sénégal. Toutes les appréhensions que nous avions depuis plus de huit mois du nouveau régime de Bassirou Diomaye se justifient aujourd’hui. Nous sommes scandalisés, abasourdis… »
Maimouna Ndour Faye de surenchérir : « Ce projet est sournois. Blocage de comptes bancaires, annulation des contrats avec l’Etat, gel des paiements et maintenant ça. Mais qu’ils sachent que nous ne céderons pas ».
Mandiambal Diagne lui, sonne carrément la mobilisation contre le gouvernement : « Nous refusons d’accepter une telle décision illégale. Ma sympathie et mon soutien à tous les acteurs des médias qui font les frais de l’arbitraire du gouvernement de Ousmane Sonko ».
La fronde des patrons
Notons d’abord qu’il s’agit d’une fronde des seuls patrons de presse, aucune organisation professionnelle ne s’y est associée.
Ni le Syndicat des Professionnels de l’Information et la Communication du Sénégal (SYNPICS), ni la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS), ni l’Association des Femmes des Médias du Sénégal (AFMS) ni le Conseil pour l'Observation des Règles d'Éthique et de Déontologie (CORED) ! En outre, ces patrons font au « gouvernement Sonko » un mauvais procès : celui de vouloir les liquider.
Il est vrai que ce dernier pourrait pour sa part soupçonner certains patrons, du fait de leur proximité, de leur « amitié » déclarée même avec l’ancien président, de vouloir prendre à leur compte le combat de l’ancien régime en alimentant la sédition. Quant au fond, convenons de ceci :
1-Dans un contexte de pluralisme médiatique, la régulation de la presse écrite tout comme de l’audiovisuel est bien évidemment une responsabilité du gouvernement. Le Code de la presse porte précisément sur les modalités de cette régulation notamment par les articles 80 à 93 concernant la presse écrite et les articles 94 à 117, la communication audiovisuelle.
Cette régulation est d’autant plus nécessaire que les acteurs de la presse ont, eux même, naguère appelé à des mesures d’assainissement consistant à « la nécessaire régulation du secteur par les autorités publiques, l’évaluation et la réforme du Code de la presse, le financement adéquat des entreprises de presse, l’adoption d’un Code de conduite pour les médias, la prise en charge de la formation dans les métiers des médias… ».
2-Les 112 entreprises de presse retenues par le ministère de tutelle sont celles qui sont déjà en règle au regard des articles précités du Code de la presse et de ce fait sont éligibles au Fonds d’Appui à la presse. Il ne s’agit nullement comme les patrons de presse font semblant de croire, « d’une liste d’entreprises de presse qui auraient le droit d’exercer sur le territoire sénégalais ».
3-La réglementation relative à la création des organes de presse écrite n’est pas remise en cause, on le sait bien : c’est toujours le principe déclaratif qui prévaut : il suffit d’une déclaration de parution adressée au ministère accompagnée d’un extrait du casier judiciaire du directeur de publication, les nom et adresses du directeur de publication et des propriétaires.
4- Quant à la liberté de la presse qui serait menacée par la régulation, on n’oublie que liberté de presse et responsabilité sociale de la presse vont de pair.
Ceci a été codifié en doctrine dès les années 1947, aux Etats Unis face à l’explosion de la presse, à cette époque. Voici ce qu’établissait dès lors la commission dite Commission Hutchins établie pour étudier comment sauvegarder la liberté de la presse tout en l’astreignant au contrôle : « Il y a contradiction entre l’idée traditionnelle de la liberté de la presse et sa nécessaire contrepartie de responsabilité…La responsabilité comme le respect des lois, n’est pas en soi une entrave à la liberté ; bien au contraire, elle peut être l’authentique expression d’une liberté positive. …Il est trop fréquent aujourd’hui que la prétendue liberté de la presse soit une forme d’irresponsabilité sociale. La presse doit savoir que ses erreurs et ses passions ont cessé d’appartenir au domaine privé pour devenir des dangers publics. Si elle se trompe, c’est l’opinion qu’elle trompe... »
Visiblement certains acteurs du secteur de la presse, au sein de la profession comme au sein de l’administration publique poussent à la confrontation. Pour les uns, il s’agit de reprendre le combat de l’ancien régime en arrière garde, pour les autres, il faut liquider définitivement ces gens qu’on assimile à des ennemis irréductibles.
Une presse indépendante et forte pour une démocratie forte
Ne les suivons pas dans l’escalade. Le Sénégal a besoin d’une démocratie forte pour faire face aux défis du développement tels que formulés par l’Agenda 2050. Une telle démocratie ne saurait bien entendu prospérer sans une presse indépendante et forte.
Convenons-en pourtant : rien ne doit plus être comme avant : le secteur de la presse doit être assaini, l’équité et la transparence doivent prévaloir aussi bien dans l’enregistrement des médias, que dans l’attribution et le contrôle de l’exploitation des fréquences, que dans l’attribution du Fonds d’Appui à la presse.
Les entreprises de presse doivent évidemment se conformer rigoureusement désormais aux prescriptions du Code de la presse notamment en ce qui concerne le profil et les qualifications de leurs responsables et la nécessité d’embaucher le nombre minimum de journalistes professionnels requis.
Elles doivent s’astreindre à reverser désormais les cotisations sociales de leurs employés et à régler leurs impôts. Toutes les prescriptions maintenant exigées des entreprises de presse ne mettent elles pas en cause leur viabilité économique ? Certainement !
Pour le renouveau de la presse
Peut-être doit on courageusement remettre en cause le modèle économique traditionnel ? Peut-être doit on plaider auprès des autorités publiques pour la mise à jour de l’organisation du secteur de la publicité dont la loi de référence date de plus de 40 ans (loi n° 81-58 du 9 novembre 1981) !
La presse a encore de beaux jours devant elle dans notre pays : le nouveau régime pour lequel les Sénégalais ont voté dès le premier tour de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et auquel ils ont donné la majorité des deux tiers aux législatives récentes, s’inscrit dans la continuité républicaine et démocratique.
Il entend renforcer le pluralisme médiatique : tout journal, radio, télévision et média en ligne est bien évidement libre de traiter et de présenter l’information selon sa ligne éditoriale pour peu qu’il le fasse dans le respect des lois et règlements de la République.