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13 juillet 2025
LE JARAAF A LA RELANCE FACE AU TENANT DU TITRE
Le Jaraaf de Dakar reçoit demain dimanche 8 décembre, au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, l'USM Alger dans le cadre de la deuxième journée des phases de groupes de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).
Le Jaraaf de Dakar reçoit demain dimanche 8 décembre, au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, l'USM Alger dans le cadre de la deuxième journée des phases de groupes de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF). Revenus de son déplacement avec une défaite d’entrée face aux Ivoiriens de l’ASEC, les «Vert et Blanc» comptent se relancer avec une victoire contre le champion d’Afrique en titre. Une victoire sera impérative pour maximiser ses chances dans cette poule C.
Le Jaraaf poursuit son chemin en Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) avec le duel qui l’oppose demain dimanche au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, à l’USM d’Alger dans le cadre de la deuxième journée du groupe. Une semaine après sa défaite (0-2) contre les Ivoiriens d’ ASEC Mimosa d’Abidjan, les « Vert et blanc » seront à la relance dans la poule C qui comprend également l’ASEC Mimosas (Côte d'Ivoire) et Orapa United (Botswana). Les enjeux seront cruciaux devant cette équipe algérienne qui n’est autre que le tenant du titre. L’envergure de l’adversaire qui fait figure de favoris de cette poule et même de la compétition devrait suffire pour motiver le Jaraaf. Au lendemain de la défaite concédée chez le premier adversaire à Abidjan, Malick Daff a pris la juste mesure de ce premier match à domicile.
« Maintenant, focus sur le match. Nous demandons des prières à tous les Sénégalais. Et que tout le monde soutienne l’équipe du Jaraaf pour une victoire éclatante dimanche, Inch’Allah (…). Nous avons visionné des vidéos de l’USMA. On a bien regardé ses matchs. Et nous connaissons les qualités et les points faibles de cette équipe. Il faut attendre le jour du match pour voir. L’USMA reste une très grande équipe. Mais, le Jaraaf aussi reste l’une des meilleures équipes d’Afrique.
Depuis quelques années, le Jaraaf est un grand au Sénégal. Il grandit encore en Afrique. Maintenant, laissons le temps au temps. Et prions pour que l’équipe soit en forme, dimanche », a-t-il déclaré. Les supporters « Vert et Blanc » n’en demandent pas moins un meilleur résultat à leur équipe. Gagner à domicile serait le meilleur moyen de se replacer dans la course aux quarts de finales. Vainqueur de la Coupe de la CAF et de la Supercoupe en 2023, les Algérois ont démarré par une véritable démonstration devant le club Orapa United de Botswana (6-0), les Algérois ont annoncé la couleur
COMMENT DAKAR A CONGÉDIÉ L'ARMÉE FRANÇAISE
Diomaye n'aurait prévenu ni ses ministres de la Défense et des Armées, ni son chef d'état-major. La fuite du rapport Bockel, un des éléments de crispation ? Les EFS se préparent déjà à partir de deux bases
(SenePlus) - D'après une enquête approfondie de Jeune Afrique, l'annonce du départ des forces françaises du Sénégal par le président Bassirou Diomaye Faye le 28 novembre dernier s'inscrit dans une dynamique complexe, mêlant considérations stratégiques et enjeux politiques.
Cette décision, bien que spectaculaire, n'est pas totalement inattendue. Comme le révèle Jeune Afrique, dès novembre 2022, des signes avant-coureurs étaient perceptibles. Un haut gradé français confiait alors au magazine ses interrogations sur l'avenir de la présence militaire française dans le pays, illustrant cette incertitude par la fermeture programmée du centre équestre de la base Frédéric-Geille de Ouakam.
L'évolution de cette présence militaire s'était déjà amorcée sous la présidence d'Abdoulaye Wade. Les Forces françaises du Cap-Vert, comptant initialement 1 200 militaires, avaient été restructurées en 2011 pour devenir les Éléments français du Sénégal (EFS), avec des effectifs réduits à 350 hommes.
La chronologie des événements révélée par Jeune Afrique met en lumière un processus graduel. En février 2023, Paris proposait à l'ancien président Macky Sall, par l'intermédiaire de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, une réduction de moitié des effectifs. Une proposition qui se heurtait alors aux préoccupations sécuritaires du Sénégal face à la menace jihadiste.
Le timing de l'annonce de Diomaye Faye semble avoir été influencé par plusieurs facteurs. Selon le magazine, le président sénégalais n'avait pas prévenu ses ministres de la Défense et des Armées, ni son chef d'état-major général. Une source citée par Jeune Afrique suggère que cette décision était liée à la commémoration du massacre de Thiaroye : "Il est possible qu'il ait préféré prendre les devants avant la commémoration du massacre de Thiaroye [...] Il ne voulait pas prendre le risque qu'Ousmane Sonko, qui a une position ferme sur la question, ne s'empare du sujet."
Le rapport Bockel, commandé par Emmanuel Macron, semble avoir joué un rôle décisif dans la précipitation de l'annonce. Comme le rapporte Jeune Afrique, ses recommandations, qui préconisaient le maintien d'une centaine de militaires français, ont fuité avant même d'être discutées avec Dakar, provoquant l'exaspération des autorités sénégalaises. Le président Faye a d'ailleurs réagi vivement : "Pourquoi ce doit être à M. Bockel ou à toute autre personne française de décider que, dans tel pays souverain et indépendant, il faudrait maintenir 100 soldats ?"
Selon le général Babacar Gaye, ancien chef d'état-major général des armées sénégalaises, cité par Jeune Afrique : "Ce ne sont pas les capacités déjà réduites des EFS, ni des accords fondamentaux qui sont remis en cause, mais une présence qui relève du symbole qu'il faut faire évoluer."
La mise en œuvre de ce retrait reste à définir. Les EFS se préparent déjà à quitter deux bases à Dakar, Protée et Saint-Exupéry, tandis que l'avenir de la base de Ouakam demeure en discussion. Le président Faye a promis un départ "dans le respect" et "sans précipitation", même si, comme le précise un proche conseiller cité par Jeune Afrique : "Nous souhaitons de notre côté un départ définitif. Une coopération militaire peut bien se faire sans implantation physique."
PRISON FERME POUR MARIE LÔ
La fille du chanteur Ismaïla Lô laisse derrière elle six victimes et une ardoise de 600 millions de FCFA. L'histoire révèle un stratagème bien rodé où la prévenue aurait utilisé ses connexions présumées avec le pouvoir pour séduire des investisseurs
Le tribunal correctionnel de Dakar a condamné Marie Lô à une peine ferme de 22 mois pour le délit d’escroquerie.
Elle est contrainte d’allouer près de 600 millions de FCfa à ses victimes qui lui reprochent de les avoir grugées avec des supposés marchés de l’État. En prison depuis 15 mois, Marie Lô, la fille du chanteur Ismaïla Lô, va devoir y rester pour sept autres mois si elle ne bénéficie pas d’une grâce présidentielle ou d’une libération conditionnelle. Le tribunal correctionnel de Dakar l’a condamnée, hier, à une peine ferme de 22 mois pour escroquerie. Elle est contrainte d’allouer à ses victimes des dommages et intérêts de près de 600 millions de FCfa. Placée sous mandat de dépôt depuis le 30 août 2023, Marie Lô a été arrêtée par la Sec tion de recherches de la gendarmerie de Colobane à la suite de plusieurs plaintes de commerçants qui accusent la dame de les avoir grugés de plus de 500 millions de FCfa.
Marie Thérèse Wane, qui lui réclame 25 millions, Dame Gaye 20 millions, Moustapha Amar 137 millions, Mamadou Ahmet Amar 190 millions, Ami nata Amar 114 millions et Serigne Moustapha Guèye 43 millions, sont ses principales victimes. Tous ont confié que la prévenue, en sa qualité de fausse cheffe d’entreprise, leur a fait croire qu’elle avait gagné des marchés de différents ministères de l’an cien régime. Elle les a invités à y investir pour bénéficier en de ristournes et autres dividendes. Selon l’enquête, pour mieux ferrer ses victimes, Mme Lô leur a fait croire qu’elle était l’amie de la femme du ministre de l’Intérieur de l’époque.
À l’arrivée, les commerçants n’ont reçu aucun centime. Lors de sa comparution à la suite de leurs plaintes, Marie Lô est revenue sur ses aveux à l’enquête en contestant avoir fait miroiter des marchés aux parties civiles. Elle a toutefois reconnu leur devoir de l’argent, à l’exception de Serigne Fallou Fall à qui elle aurait restitué ses 49 millions de FCfa. La prévenue a reconnu avoir remis les factures pro-forma. Cependant, elle a laissé entendre qu’il s’agit d’une relation d’affaires qui a mal tourné. « Les parties civiles s’acharnent sur moi. C’est aujourd’hui qu’elles ont fait bloc pour me demander leur argent alors que lorsque nous étions en affaires, personne parmi elles ne l’a fait », s’est défendue Marie Lô. La dame n’a pas pu convaincre les avocats des plaignants, encore moins le parquet, qui avait requis deux ans de prison ferme assortis d’une amende d’un million de FCfa.
L’ASCVD REUSSIT SON ENTREE
Coupe d’Afrique des clubs champions : Victorieuse des Fap Cameroun (57-54) - L’ASC Ville de Dakar a commencé sa Coupe d’Afrique des clubs champions de la manière la plus spectaculaire possible.
L’ASC Ville de Dakar a commencé sa Coupe d’Afrique des clubs champions de la manière la plus spectaculaire possible. Hier, vendredi 6 décembre 2024, lors de l’ouverture de la compétition, la formation municipale a battu au forceps les Camerounaises des Forces Armées Police (57-54) au stadium Marius Ndiaye.
Face à une équipe de FAP très solide, les championnes du Sénégal ont eu beaucoup de difficultés dans la première période où elles étaient dominées de bout en bout, d’ailleurs à la mi-temps, l’avantage était de six points en faveur des Camerounaises (21-27).
Lors de la reprise, les filles de Moustapha Gaye sont revenues avec de meilleures intentions, ce qui a été un succès, car les municipales ont réussi à renverser leurs adversaires.
Dans le dernier quart-temps, la Ville de Dakar a fait preuve d’une plus grande initiative en prenant le dessus pour l’emporter à la fin avec trois points d’avance.
Demain dimanche 8 décembre, l’ASCVD jouera son second match face à Al Ahly
DIAGNOSTIC DES MAUX DE L'UNIVERSITÉ
El Hadj Abdourahmane Diouf propose une approche pragmatique basée sur le dialogue. Son objectif prioritaire : stabiliser le calendrier académique pour permettre aux étudiants de suivre un cursus normal
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, El Hadj Abdourahmane Diouf a appelé hier, vendredi 06 décembre, les étudiants, les enseignants et les personnels administratifs, techniques et de service des universités sénégalaises à la paix. L’autorité est largement revenue sur les problèmes et maux qui gangrènent présentement le fonctionnement de ces temples du savoir. Des problèmes ayant pour noms l’insuffisance des budgets alloués aux universités, la non-stabilité des calendriers académiques, les bourses d’étudiants entre autres.
«Après huit mois de fonction, nous avons, après une tournée nationale, pu diagnostiquer les problèmes des universités. Il y a eu beaucoup de bruits par rapport à ce qu’on appellerait une crise mais moi je ne l’appelle pas une crise. Tout le monde sait que le budget doit s’inscrire sur 12 mois. Mais quand nous sommes venus, nous nous sommes rendus compte que le budget du Ministère de l’Enseignement Supérieur qui est environ autour de 300 milliards FCFA ne parvenait pas à couvrir la totalité de l’année et je l’ai dit dès les premiers jours et tous les recteurs l’ont dit ainsi que les syndicats d’enseignants et les directeurs des CROUS. Cela veut dire qu’il y a une unanimité sur cette question et qu’il ne s’est pas agi pour nous de nous retrancher autour d’un manque de moyens pour ne pas faire face à nos obligations », a déclaré Dr El Hadj Abdourahmane Diouf rappelant à l’époque que globalement l’Enseignement Supérieur avait besoin de 120 milliards FCFA en plus de 30 autres milliards FCFA de gap qui devaient couvrir les trois derniers de l’année écoulée soit 150 milliards FCFA pour régler les problèmes urgents de l’Enseignement Supérieur.
Le deuxième problème rencontré par les universités c’est celui, selon lui, de la stabilité de l’année voire du calendrier académique avec surtout le chevauchement des années universitaires. Il est revenu sur le séminaire de trois jours organisés à Saly Portudal pour débattre sur la situation des universités sénégalaises. Ainsi, a-t-il poursuivi, pour stabiliser l’année académique il faudrait que les étudiants soient orientés à temps dans les universités. « Le démarrage normal de l’année académique dépendait également de la disponibilité des infrastructures. La rentrée académique au Sénégal pour l’année 2024 c’est d’octobre à mars. », a-t-il expliqué. Cependant, il a tenu à préciser qu’il est toujours dans le temps de mises en œuvre de ses engagements afin de livrer les infrastructures promises, et que l’engagement qui a été pris c’est sur la durée de la rentrée. « Certains étudiants auront une année académique normale tandis que d’autres ne l’auront pas. Mais nous sommes encore dans le temps de réalisation de ses engagements. « J’ai reçu tous les représentants des étudiants et des syndicats des travailleurs bref toutes les parties prenantes des universités pour leur dire qu’on va vers la rentrée académique et toutes les conditions ne sont pas réunies mais essayons de nous serrer la ceinture et de réussir notre rentrée en sachant que le meilleur est à venir », a soutenu Dr Diouf qui dit être dans le principe de responsabilité et qu’il espère que les problèmes seront pris en charge après que le Président de République a promis de mettre en œuvre un programme d’urgence pour les infrastructures dans les universités.
Dr El Hadj Abdourahmane Diouf s’est dit toutefois surpris et écœuré par les scènes de violence dont les étudiants ont fait montre à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ) menant à la fermeture de ce temple de savoir. « Je tiens à rappeler à l’intention de la communauté et de l’opinion publique, un ministre n’a aucun droit ni aucune prérogative pour fermer une université ; le Ministre de l’Enseignement Supérieur qu’on le comprenne, ne peut pas fermer une université ni le Recteur encore moins le Directeur du CROUZ. Il faut savoir comment fonctionnent les universités. C’est plutôt le Conseil académique regroupant toutes les entités de l’université qui, en toute liberté, sans ingérence du Ministre de l’Enseignement Supérieur, a pris la décision de fermer cette université », a-t-il ajouté.
« Je ne veux pas avoir la mort d’un jeune étudiant sur la conscience »
Mais il a déclaré qu’il n’est pas du tout contre cette décision de fermeture de l’UASZ car « cela vaut mieux une situation où il y aurait la mort d’un étudiant. Je ne veux pas avoir la mort d’un jeune étudiant sur la conscience. Je préfère être critiqué sur la fermeture d’une université qu’être critiqué toute la vie sur le fait d’avoir regardé faire dans une université du Sénégal des conditions qui ont abouti à la mort d’un étudiant ou d’un policier parce que cela peut venir de tous les côtés », a expliqué l’autorité ministérielle. Il a rappelé que leur objectif qui est de stabiliser l’année académique n’est pas de fermer une université. C’est ainsi qu’il a conclu en lançant un appel à la paix au sein des universités « car il est important de travailler pour les générations futures ». Toutefois il déclare avec fermeté qu’aucun étudiant d’aucune université n’a le droit de priver ses jeunes frères s’inscrire dans les universités sénégalaises. « Laissez vos jeunes frères et sœurs venir s’inscrire dans les universités », a-t-il lancé à l’endroit des pensionnaires de l’université de Sanar.
Réactions…
Alioune Sène, directeur de la maintenance, des constructions et des équipements
« Nous avons, dans le cadre d’un programme d’urgence, fait le tour dans toutes les universités du pays et nous avons constaté les problèmes soulevés par les étudiants. Nous avons recensé les projets qui peuvent finir à court, moyen et long terme. Nous avons l’Université Assane Seck de Ziguinchor où certains projets sont sur le point d’être livrés. Nous avons également prévu des travaux à l’Université Amadou Makhtar Mbow et au niveau de l’Université Virtuelle. »
Jean Amede Diatta, directeur des Bourses
Le Directeur des Bourses s’est prononcé sur les bourses nationales et celles étrangères. « Pour l’année académique 2023-2024, nous avons payé plus de 99 milliards FCFA pour les bourses nationales. Il faut aujourd’hui plus de solidarité de la part des étudiants qui doivent nous laisser payer selon notre rythme. Le montant des aides payées aux étudiants s’élève à environ 1 milliard FCFA. Pour les bourses étrangères, elles s’élèvent à plus de 6 milliards FCFA attribuées à des milliers de demandes. Aujourd’hui, nous sommes à plus de 116 milliards FCFA de paiement des bourses nationales comme étrangères en plus aussi des aides. Il y a beaucoup de tuteurs et de désinformations sur le problème des bourses. »
Babacar Diop, directeur du Crous/UGB
Le Directeur du Centre régional des œuvres universitaires de Saint-Louis (CROUS) est revenu sur les conséquences des moyens de revendications des étudiants qui pèsent lourds à leur niveau. « Les revendications des étudiants sont certes légitimes mais impactent beaucoup sur le CROUS. Parmi les moyens des étudiants pour se faire entendre, ces derniers usent parfois de journées sans tickets ou de non-paiement des chambres, ces mesures coûtent chers au CROUS qui perd des dizaines de millions FCFA. Aujourd’hui l’Etat du Sénégal doit aux repreneurs des universités 23 milliards FCFA. Si vous continuez à user de ces moyens de lutte, vous ne faites que déplacer les problèmes parce qu’on doit énormément d’argent aux repreneurs et cela va asphyxier nos finances. Aujourd’hui les problèmes de l’assainissement sont presque résolus à plus de 90%. Nous lançons un appel à la communauté pour dire « aidez-nous à vous aider ». C’est aussi un appel à la paix que nous lançons autour des valeurs de respect. »
Saliou Diouf, vice-recteur de l’UGB
« La bonne information c’est de dire que le budget est insuffisant, les ressources humaines également et à ce niveau nous attendons l’accompagnement de nos autorités étatiques en augmentant les budgets alloués aux universités pour bien former nos étudiants. Il faudrait, chers étudiants, que l’on aille vers ce pacte de paix lancé ici à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis pour bâtir ensemble ce temple du savoir. »
LE DG DE LA SONACOS LIBERE LES CHEQUES DES DEUX PREMIERS LIVREURS
Le Directeur général de la SONACOS, El Hadji Ndane Diagne, qui était hier, vendredi 6 décembre 2024, à l'unité industrielle de Lyndiane, pour constater de visu l'état d'avancement des opérations de collecte
Le Directeur général de la SONACOS, El Hadji Ndane Diagne, qui était hier, vendredi 6 décembre 2024, à l'unité industrielle de Lyndiane, pour constater de visu l'état d'avancement des opérations de collecte, 24 heures après l'ouverture de campagne, a libéré les chèques des deux premiers opérateurs ayant livré des graines.
Le premier s'élève à 26.075.509 FCFA et le second 8.470.580 FCFA. Cette opération est en effet un prétexte pour attirer l'attention des producteurs et opérateurs sur la disponibilité des fonds au niveau de l'entreprise, mais surtout la rapidité dans le paiement et la décharge des camions de livraison.
Le Directeur général de la SONACOS, qui se dit satisfait du rythme de travail au niveau de Lyndiane, a aussi annoncé une éventuelle accélération des opérations dans les prochaines semaines où il attend un effectif de 100 à 200 camions/jour, pour une capacité de réception de 1200 à 1800 tonnes. Car, dans ses prévisions, l'entreprise industrielle de Lyndiane, à elle seule, vise à accueillir 120 milles tonnes d’arachide durant cette présente campagne commerciale.
Malgré quelques retards notés çà et là dans la mise en place des points de collecte au niveau de certaines parties du pays, le bilan, après 24 heures de campagne, est satisfaisant dans l'ensemble, raconte le Dg de la CONACOS, El Hadji Ndane Diagne. Avec à l'appui un rythme de réception fortement appréciable au niveau des unités de Louga, de Diourbel, de Kaolack et de Ziguinchor.
Ainsi, pour cette présente campagne de commercialisation, le budget de la SONACOS sera réparti dans deux (2) programmes spécifiques : d'abord un pour l'achat des matières premières et ensuite un autre pour la transformation. Dès lors, le Directeur général de l'entreprise lance un appel à tous les jeunes à venir travailler et aux producteurs et opérateurs d'entretenir leurs relations commerciales avec la SONACOS, en lui assurant un approvisionnement régulier jusqu'à l'atteinte de ses prévisions. La SONACOS envisage de collecter cette année 300.000 tonnes de graines.
TAXAWU DÉNONCE LA RADIATION DE DIAS
Le mouvement de Khalifa Sall soulève une question épineuse en rappelant que le Premier ministre Ousmane Sonko, lui aussi sous le coup d'une condamnation définitive, n'a pas fait l'objet d'une telle mesure
«Taxawu Senegaal » ne cache pas son indignation suite à la radiation de Barthélémy Dias de son mandat de député à l’Assemblée nationale hier, vendredi 6 décembre. Dans un communiqué rendu public, la plateforme politique fait savoir que « cette décision, en totale contradiction avec les principes fondamentaux de la démocratie, bafoue non seulement la volonté populaire mais également le socle même de l'État de droit ».
« Il est essentiel de rappeler que la candidature de Monsieur Barthélémy Dias a été validée par le Conseil constitutionnel, conformément aux exigences de la loi. Dès lors, toute contestation de son mandat est une remise en cause directe de l'autorité du peuple sénégalais qui lui a accordé sa confiance lors des élections législatives. Ce mandat, qui puise sa légitimité dans les urnes, ne saurait être révoqué sans une remise en cause du respect scrupuleux des règles démocratiques », souligne « Taxawu Senegaal ».
Allant plus loin, elle rappelle le cas de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko. « Il convient également de noter qu'en son arrêt n°1 du 4 janvier 2024, la Cour suprême a rejeté le pourvoi formé par Monsieur Ousmane Sonko contre l'arrêt n°137 rendu le 8 mai 2023 par la première Chambre correctionnelle de la Cour d'appel de Dakar », rappelle la plateforme politique. Et d’ajouter : « Cet arrêt, intervenu dans le cadre de la procédure de diffamation l'opposant à Monsieur Mame Mbaye Niang, a ainsi consacré la condamnation définitive de Monsieur Ousmane Sonko à une peine de six mois d'emprisonnement avec sursis. Or, le dernier alinéa de l'article 61 de la Constitution, repris par l'article 51 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale, stipule de manière explicite: « Le député qui fait l'objet d'une condamnation pénale définitive est radié de la liste des députés de l'Assemblée nationale sur demande du ministre de la Justice ». C’est pourquoi « Taxawu Senegaal » est d’avis que « dans ce contexte, il est incompréhensible que la rigueur de ce dispositif juridique ait été appliquée avec une célérité implacable à l'encontre de Monsieur Barthélémy Dias, tandis que Monsieur Ousmane Sonko, qui a suspendu son mandat, bénéficie d'une surprenante mansuétude ». Elle s’inquiète ainsi quant à « l'impartialité des institutions censées garantir l'équité devant la loi ».
Dans le communiqué, « Taxawu Senegaal dénonce avec la plus grande fermeté cette justice à géométrie variable, où des principes fondamentaux sont appliqués de manière sélective, au gré des intérêts partisans ». Selon Khalifa Sall et ses camarades, « cette pratique, si elle devait se généraliser, constituerait un péril majeur pour les fondements mêmes de notre démocratie ».
« Taxawu Senegaal » compte ainsi saisir la justice dans cette affaire. « Dans le respect des institutions et pour la sauvegarde de la démocratie sénégalaise, Taxawu Senegaal entend explorer toutes les voies de recours légales, nationales comme internationales, afin de rétablir le droit et de garantir à Monsieur Barthélémy Dias la possibilité d'exercer pleinement le mandat que le peuple lui a confié », rapporte la note. Pour rappel, le maire de Dakar Barthélémy Dias, élu député lors des législatives du 17 novembre dernier, a été radié de son mandat de député du fait de sa condamnation à 2 ans de prison, dont 6 mois ferme, en décembre 2023, dans l’affaire Ndiaga Diouf.
LA CRISE UNIVERSITAIRE ET LA RADIATION DE BARTHELEMY DIAS AU MENU DES JOURNAUX
Les quotidiens du week-end traitent de la sortie médiatique du ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf, sur les difficultés des universités sénégalaises et la radiation de Barthélémy Dias de la liste des députés
La sortie médiatique du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, sur les difficultés des universités sénégalaises et la radiation de Barthélémy Dias de la liste des députés de la 15e législature sont les sujets traités, entre autres, dans les quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
L’Info rapporte que ‘’le déficit budgétaire (est) la cause des retards’’, dans la livraison des chantiers et le payement des bourses.
Le journal informe qu’à la suite des remous au sein des universités, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a fait face à la presse, à l’université Gaston Berger de Saint-Louis.
‘’Une occasion pour Abdourahmane Diouf, d’expliquer le retard dans la livraison des chantiers et le payement des bourses, les deux principaux points de revendication des étudiants qui ont conduits des manifestations violentes à l’université Assane Seck de Ziguinchor, fermée depuis lors’’, note la publication.
EnQuête met en exergue ‘’les réponses d’Abdourahmane Diouf’’ face aux difficultés des universités sénégalaises. ‘’Dr Abdourahmane Diouf, a mis à profit cette rencontre hier à l’université Gaston Berger (UGB) avec la Coordination des étudiants de Saint-Louis, pour se prononcer sur la situation des universités du Sénégal et également pour inviter les uns et les autres à mesurer les urgences pour construire une université nouvelle’’, note la publication.
‘’Situation des universités sénégalaises : diagnostic du mal’’, titre Sud Quotidien. Le journal rapporte que Dr Abdourahmane Diouf a appelé à cette occasion les étudiants, les enseignants et les personnels administratifs techniques et de services des universités sénégalaises à la paix.
‘’L’autorité est largement revenue sur les problèmes et maux qui gangrènent présentement le fonctionnement des universités du Sénégal. Des problèmes ayant pour noms l’insuffisance des budgets alloués aux universités, la non-stabilité des calendriers académiques, les bourses d’étudiants entre autres’’, ajoute Sud.
WalfQuotidien relève que le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ‘’s’est voulu rassurant quant à la bonne conduite de l’année académique au niveau des universités sénégalaises, tout en lançant un appel à l’apaisement et à la paix, affichant en une : ‘’Les solutions du Dr Abdourahmane Diouf’’.
L’As s’intéresse à la révocation de la tête de liste de Samm Sa Kaddu de la liste des députés. ‘’Sur demande du Garde des sceaux, le bureau de l’Assemblée nationale à lors de sa réunion du jeudi 5 décembre 2024, procédé à la radiation de Barthélémy Dias de la liste des députés.
Le journal indique que ‘’le ministre Ousmane Diagne a fondé sa demande sur l’application des articles 61 de la Constitution et de l’article 51 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale’’.
‘’Pastef ne chante pas le Dias’’, ironise Le Quotidien, soulignant que ‘’cette décision fait suite à une condamnation judiciaire devenue définitive en décembre 2023, dans l’affaire Ndiaga Diouf’’.
Le Soleil met en exergue l’installation des 14 commissions permanentes de l’Assemblée nationale, lors de la séance plénière tenue vendredi.
‘’L’élection des bureaux de ces commissions devrait permettre le démarrage imminent des commissions techniques, première étape avant la tenue des plénières pour procéder à l’adoption du projet de loi de finances initiale pour l’année 2025’’, écrit le quotidien national.
BARTH ET KHALIFA, UN DESTIN COMMUN
La radiation du maire de Dakar ouvre la voie à d'autres conséquences juridiques potentielles. L'homme politique pourrait notamment être exclu des listes électorales, conformément à l'article L.29 du Code électoral
L’Assemblée nationale a bouclé hier, vendredi 6 décembre, le processus d’installation de son bureau. S’exprimant lors cette plénière consacrée à la ratification de la liste des membres des 14 Commissions permanentes, le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a annoncé la radiation de Barthélémy Toye Dias de la liste des députés, sur demande du ministre de la Justice.
La radiation du député-maire de la ville Dakar, Barthélémy Toye Dias, est désormais officielle. S’exprimant hier, vendredi 6 décembre 2024, devant ses collègues députés, lors de la plénière relative à la validation de la liste des membres de 14 commissions, le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a informé que le bureau de l'Assemblée nationale, réunit le jeudi 5 décembre 2024, a procédé à la radiation de Barthélémy Toye Dias.
Le président de l’Assemblée nationale a précisé que cette décision fait suite à une demande du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, M. Ousmane Diagne, en application des dispositions du dernier alinéa de l’article 61 de la Constitution et du dernier alinéa de l’article 51 du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale.
Cette disposition constitutionnelle précise que «le membre de l’Assemblée nationale qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des parlementaires sur demande du ministre de la Justice». Quant au dernier alinéa de l’article 51 du Règlement intérieur il précise que «le membre «de l’Assemblée nationale» qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des parlementaires sur demande du ministre de la Justice.»
La raison de la demande de radiation
La radiation de Barthélémy Dias) était attendue depuis décembre 2023. D’ailleurs, certains des observateurs de la scène politique juridique, étonnés le silence et de la position adoptés par l’ancien régime du président Macky Sall dans cette affaire, n’avaient pas hésité à la classer parmi les dossiers que l’ex-chef d’Etat dit avoir «mis sous le coude»
Pour rappel, le 21 septembre 2022, la Cour d’appel du Tribunal de Grande instance hors classe de Dakar, statuant sur l’appel à la condamnation à deux ans de prison, dont six mois ferme pour « coups mortels» dans l’affaire dite «Ndiaga Diouf», introduit par les avocats de Barthélémy Toye Dias, 5 ans auparavant, avait confirmé cette condamnation. Non satisfait de cette décision du juge d’appel, Barthélémy Toye Dias, qui est devenu entretemps maire en janvier 2022 et puis député en juillet de la même année, s’était tourné vers la Cour suprême.
Dans son verdict, rendu le vendredi 22 décembre 2023, la Haute juridiction avait rejeté son pourvoi en Cassation, confirmant ainsi la décision du juge d’Appel dans cette affaire de la mort, par balle en 2011, de Ndiaga Diouf, lors de l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur. Barthélémy était le maire à l’époque.
Au lendemain de ce verdict de la Cour suprême, il revenait à l’actuelle présidente du Groupe parlementaire de l’opposition Takku-Wallu, Me Aïssata Tall, qui était ministre de la Justice d’alors mais aussi avocate du maire de Dakar lors de son procès en première instance, de faire exécuter cette décision, en demandant au bureau de l’Assemblée nationale sa radiation. Et ce, en application des dispositions du dernier alinéa de l’article 61 de la Constitution et du dernier alinéa de l’article 51 du Règlement intérieur de l'Assemblée nationale. L’Assemblée nationale n’avait posé aucun acte allant dans ce sens. C’est ainsi que Barthélémy Dias a pu siéger pendant les deux années de mandature de la 14e législature.
Barthélémy Dias vers une radiation des listes électorales
Cette radiation de la liste des députés de la 15e législature ne semble être que le début des ennuis politico-judiciaires pour l’actuel maire de Dakar. En effet, si le ministre de la Justice, qui a saisi le bureau de l’Assemblée nationale pour demander l’application de la décision rendue le 22 décembre 2023 par la Cour suprême dans l’affaire Ndiaga Diouf, va au bout de la logique du droit dans cette affaire, Barthélémy Dias ne pourra plus candidater lors de futures élections au Sénégal. Une autre conséquence de l’application de cette condamnation définitive est sa radiation des listes électorales, dans les prochains jours, conformément aux dispositions du premier alinéa de l’article L.29 du Code électoral qui stipule : «Ne doivent pas être inscrits sur la liste électorale : les individus condamnés pour crime».
Barthélemy Dias, a pu diriger la liste de la coalition «Samm Sa Kaadu» et participer au scrutin des législatives anticipées du 17 novembre dernier, malgré sa condamnation définitive. Mais, prenant la parole, 6 mars 2024, lors de la plénière consacrée au vote d’une loi d’amnistie visant à couvrir les «événements liés aux manifestations politiques ou à visée politique entre 2021 et 2024», Barthélemy Dias avait interpellé Me Aïssata Tall Sall, alors ministre de la Justice et Garde des Sceaux: «Madame la ministre, je voudrais m’exprimer, en tant que maire de Dakar. Vous êtes au courant de ma situation puisque vous avez été mon avocate. Vous savez que je suis exclu des listes électorales pour cinq ans, car j’ai été définitivement condamné, suite à une attaque jugée lâche contre une institution de la République, attaque documentée par des vidéos. Je souligne être le seul jugé dans cette affaire, personne d’autre n’ayant été poursuivi », avait-il signalé. Avant de marteler, au sujet de sa radiation des listes électorales : « Cette exclusion signifie que je ne peux me présenter à aucune élection. Si une élection a lieu en 2029, je ne pourrai pas être candidat, et je ne peux plus briguer la mairie de Dakar. Le fait d’être l’unique personne attaquée et jugée, par des magistrats se prétendant indépendants, me prive du droit de participer aux élections, sous le prétexte de cette condamnation».
Taxawu Senegal de nouveau sans députés, comme en 2017
La radiation du maire de Dakar de la liste des membres de la 15e législature constitue également un coup très dur pour l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababcar Sall. En effet, sa plateforme politique «Taxawu Senegal» va se retrouve sans député, dans cette 15e législature. Barthélemy Dias, qui avait la confiance de Khalifa Sall pour confectionner la liste des candidats de la coalition «Samm Sa Kaddu», d’après son désormais ex-camarade, Abba Mbaye, était le seul candidat membre de «Taxawu Senegal» investi sur les dix premiers investis de la liste nationale de cette coalition qui après les élections législatives n’a obtenu que trois sièges
Cette situation rappelle celle de Khalifa Ababacar Sall, aux législatives de 2017. Investi à l’époque tête de liste de la coalition «Mankoo taxawu Senegal», alors qu’il était Maire de Dakar mais en détention préventive, dans le cadre de l’affaire de la Caisse d’avance, Khalifa Ababacar Sall, qui était également seul candidat de «Taxaw Senegal» élu à l’issu de ce scrutin, a été non seulement radié la liste des députés mais aussi révoqué de la tête de la mairie de Dakar, suite à la confirmation de sa condamnation par la Cour d’Appel de Dakar. A l’époque, il a été remplacé par Malick Gueye, responsable du Grand Parti de Malick Gakou.
UN VENT VIOLENT ATTENDU CE SAMEDI SUR LA GRANDE COTE ET DAKAR
L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) a émis un avertissement pour un vent violent prévu samedi 7 décembre 2024, de 5h à 15h, sur la Grande Côte et Dakar.
L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) a émis un avertissement pour un vent violent prévu samedi 7 décembre 2024, de 5h à 15h, sur la Grande Côte et Dakar.
Ce vent fort, soufflant à plus de 40 km/h du Nord-Est, pourrait entraîner des risques d’accidents en mer, des inondations côtières et perturber les activités maritimes.
L’Anacim recommande une vigilance maximale et conseille aux pêcheurs et usagers de la mer d’éviter toute sortie pendant cette période, tout en suivant les consignes de sécurité des autorités locales.