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4 septembre 2025
UNE AUTORITÉ UNIQUE POUR CONTRÔLER MEDIAS ET RÉSEAUX SOCIAUX
La future instance aura pour mission de superviser l'ensemble des supports de diffusion, qu'ils soient physiques ou numériques. L'objectif affiché est d'assurer des "contenus de qualité respectueux des normes éthiques et du droit à l'information"
(SenePlus) - Le ministère de la Communication (MCTN) franchit une étape décisive dans la régulation du paysage médiatique. Lors d'une journée de concertation organisée à Dakar le 24 janvier 2025, le ministre Alioune Sall a présenté un avant-projet de loi visant à créer une autorité administrative indépendante aux compétences élargies.
D'après les initiateurs, cette réforme s'impose face aux limites du système actuel. En effet, depuis 2006, le Conseil National de Régulation de l'Audiovisuel (CNRA) ne couvre ni la presse traditionnelle, ni les médias en ligne, ni les réseaux sociaux. Une lacune d'autant plus problématique que le paysage médiatique a profondément évolué avec la révolution numérique.
"En l'absence de régulation efficace, les plateformes numériques, les réseaux sociaux et l'intelligence artificielle peuvent être sources de menaces sérieuses", a averti le ministre Sall lors de la présentation. Il a notamment pointé du doigt "la prolifération des discours de haine, de défiance, de désinformation, de manipulation et de déstabilisation sociale, politique et économique, nuisibles à tous."
La future instance aura pour mission de superviser l'ensemble des supports de diffusion, qu'ils soient physiques ou numériques. L'objectif affiché est d'assurer des "contenus de qualité respectueux des normes éthiques et du droit à l'information", selon les termes du ministre.
Cette initiative a reçu le soutien du président du CNRA, Mamadou Oumar Ndiaye, qui s'est félicité de voir les compétences de régulation étendues aux plateformes numériques ainsi qu'à la presse écrite et en ligne. Il a insisté sur un principe fondamental : "aucun média, y compris les plateformes numériques, ne devrait échapper à la régulation."
Ce projet ambitieux, présenté devant les organisations faîtières de la Coordination des Associations de Presse, marque un tournant dans la gouvernance des médias au Sénégal. Il vise à adapter le cadre réglementaire aux défis de l'ère numérique, tout en renforçant les mécanismes de contrôle existants.
LES ICS POUR ACCÉLÉRER LE PLAN DE CONFORMITÉ AUX NORMES ENVIRONNEMENTALES EN VIGUEUR
Le nouveau directeur général des Industries chimiques du Sénégal (ICS) a annoncé que l’entreprise qu’il dirige depuis le début de l’année, va accélérer la conformité de ses installations aux exigences environnementales, en vigueur.
Le nouveau directeur général des Industries chimiques du Sénégal (ICS) a annoncé que l’entreprise qu’il dirige depuis le début de l’année, va accélérer la conformité de ses installations aux exigences environnementales, en vigueur.
Mamadou Sougoufara a assuré au ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, qu’il recevait jeudi à l’usine des ICS sise à Darou Khoudoss puis dans ses bureaux à Mboro, que la société va procéder à « l’accélération du plan de conformité [de ses] installations qui datent d’avant le premier Code de l’environnement de 2001 ».
Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, qui s’est rendu sur plusieurs sites lors de cette visite de contact, a souligné qu’il est impératif pour les ICS de se conformer aux normes environnementales en vigueur.
Les autorités administratives de la région, des populations riveraines, les responsables des collectivités locales de l’arrondissement de Méouane, la commission environnement et développement durable et deux membres du bureau de l’assemblée nationale avaient pris part à cette visite.
Daouda Ngom a, par ailleurs, insisté sur la nécessité pour les ICS de tenir compte du bien-être, de la sécurité et du développement socioéconomique des populations locales.
M. Sougoufara a rapporté à l’APS, au terme de sa visite, l’annonce du « lancement d’un plan global sur l’environnement et le développement durable incluant la certification ISO 14001 pour se maintenir aux standards internationaux, dans une démarche d’amélioration continue ».
Le DG des ICS nouvellement installé à la tête de cette société détenue majoritairement par l’asiatique Indorama, a également annoncé « la mise en place d’une plateforme entreprise-territoire, avec un cadre permanent de dialogue ».
Les ICS qui produisent de l’acide phosphorique et des engrais, ont traversé une période difficile au cours de l’année 2024, avec la contestation d’un collectif des populations riveraines, qui réclamait une révision du régime indemnitaire appliqué par l’entreprise concernant l’exploration et l’exploitation de leurs terres.
LE TIRAGE DES 16E DE FINALE de la COUPE DU SÉNÉGAL PRÉVU LUNDI
Le tirage au sort des 16e de finale de la Coupe du Sénégal, toutes catégories confondues, va se dérouler, lundi, au siège de la Fédération sénégalaise de Football (FSF), a-t-on appris auprès de l’instance en charge de charge de cette discipline
Le tirage au sort des 16e de finale de la Coupe du Sénégal, toutes catégories confondues, va se dérouler, lundi, au siège de la Fédération sénégalaise de Football (FSF), a-t-on appris auprès de l’instance en charge de charge de cette discipline.
Les 32e de finale de la Coupe du Sénégal ont été joués la semaine dernière.
Le tenant du titre, Mbour Petite-Côte, a été sortie lors de la phase des préliminaires.
Des équipes de l’élite, comme la Linguère de Saint-Louis, Tengueth FC, l’AS Pikine ou Dakar Sacré-Cœur, n’ont pas non plus franchi l’étape des 32e de finale.
-Voici la liste des équipes en lice pour 16e de finale :
Pout SC, Espoirs Guédiawaye, Stade de Thiaroye, Builders FC, ASFA, Port, Damels de Tivaouane, US Rail, AS Kolda, Pépinière Sud, Guelwaars, Jolof Olympique Club, AS Douanes, Dakar université club, RS Yoff, Niary Tally, Étoile Lusitana, Ndiambour, AS Kaffrine, AS Saloum, Stade de Mbour, Thiès FC, Jaraaf de Dakar, AJEL de Rufisque, Génération Foot, Guédiawaye FC, US Ouakam, US Gorée, Sonacos, Wally Daan, Jamono Fatick et Casa Sports.
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LES PROCHAINES ÉTAPES APRÈS LA LEVÉE DE L'IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE DE FARBA NGOM
La justice est désormais libre de poursuivre son travail dans l’affaire issue du rapport de la Centif. Daouda Mine a détaillé les étapes suivantes, notamment la transmission du dossier au parquet et l’éventuelle saisine d’un juge d’instruction.
iGFM - TV Après la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom quelle étape va suivre dans la procédure ? Une question à laquelle Daouda Mine a donné une réponse détaillée sur le plateau de iGFM – Tv.
L’immunité parlementaire de Farba Ngom a été levée ce vendredi. À présent, la justice peut faire son travail sur l’affaire découlant du rapport de Centif.
Selon Daouda Mine, chroniqueur judiciaire, après cette étape, l’Assemblée nationale notifiera au ministre de la Justice la levée de l’immunité du député.
Puis, le ministre le répercutera au parquet. «Et à partir de ce moment, il n’y a plus de barrage pour engager des poursuites contre Farba Ngom», explique Daouda Mine.
Puis, l’autre étape pourrait être l’établissement d’un réquisitoire introductif adressé au Juge d’instruction pour engager des poursuites en visant les infractions précises.
Le Juge d’instruction pourra convoquer le prévenu (et ses avocats) et procéder à l’inculpation au besoin.
LE SÉNÉGAL INVITÉ À SE CONFORMER AU PROTOCOLE DE MAPUTO
La FIDH et ses partenaires sénégalais ont insisté sur l’urgence d’intégrer l’article 14 du Protocole dans le droit national, afin de garantir une meilleure protection aux survivantes de viol et d’inceste.
Dakar, 24 jan (APS) – La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), de concert avec les organisations qui en sont membres au Sénégal, ont appelé, vendredi, à Dakar, l’Etat sénégalais à se conformer à ses engagements internationaux en matière d’avortement en cas de viol ou d’inceste, en particulier l’article 14 du protocole de Maputo autorisant cette pratique dans ces deux cas.
L’article 14 du Protocole de Maputo engage les États-parties à prendre toutes les mesures appropriées pour protéger « les droits reproductifs des femmes, particulièrement en autorisant l’avortement médicalisé, en cas d’agression sexuelle, de viol, d’inceste et lorsque la grossesse met en danger la sante mentale et physique de la mère ou la vie de la mère et du fœtus ».
« On demande à l’Etat du Sénégal de se conformer à ses engagements juridiques internationaux [dans ce domaine]. Ce n’est pas compliqué », a assené Joseph Faye, secrétaire général de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH), au cours d’une conférence de presse visant à présenter les conclusions et recommandations d’un rapport consacré à ce sujet.
Intitulé « Double peine : les survivantes de viol et d’inceste contraintes de poursuivre leur grossesse au Sénégal », ce rapport a été élaboré par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) sur la situation des violences faites aux femmes, en novembre 2024.
« A mon humble avis, s’il y a quelque chose à redresser, ce sont les dispositions de l’article 305 de la Constitution sénégalaise que le juge national continue d’appliquer en écartant les dispositions de l’article 14 du protocole de Maputo, violant ainsi les dispositions de l’article 98 de la Constitution sénégalaise qui étaient claires, en disant que les traités régulièrement ratifiés avaient une valeur supérieure à la loi », a déclaré Joseph Faye.
« Quand on parle de ce qui est droit, on fait référence dans notre contexte à la loi. Et dans ce cas-là, c’est l’article 98 de la Constitution sénégalaise, l’article 14 du protocole de Maputo et les dispositions de l’article 305 qui condamnent l’avortement sur toutes ses formes », a défendu M. Faye.
Joseph Faye considère que « le juge national, en continuant à appliquer les dispositions de l’article 305, viole la Constitution annonce de l’article 92 ».
« Nous souhaitons que l’Etat du Sénégal, qui a signé et ratifié le protocole de Maputo depuis 2004, puisse l’intégrer dans l’ordre juridique national. Ne serait-ce que pour les jeunes filles qui, le matin, en quittant leurs parents pour aller à l’école, sont agressées sexuellement en cours de route et sont obligées de suspendre leur scolarité et de subir une grossesse à cette période de leur vie », a plaidé Joseph Faye.
Oulimata Sène, juriste consultante chargé de projet à l’Association des juristes sénégalaises (AJS), estime qu’en 2025, « il est urgent que le gouvernement s’exprime sur le sujet, garantisse le respect de l’État droit et mène des actions concrètes pour la promotion et une meilleure protection des droits des femmes ».
Le Sénégal doit cela « aux petites filles et aux femmes du pays », a ajouté Mme Sène au cours de cette rencontre avec les journalistes.
Elle ajoute que les organisations concernées demandent à l’Etat de prendre les dispositions législatives et judiciaires nécessaires pour une meilleure protection des femmes et des filles victimes de violences physiques, sexuelles psychologiques et économiques.
Il est également attendu de l’Etat qu’il mette un dispositif efficace d’assistance juridique et judiciaire des victimes de viols et d’inceste, notamment par la mise en place d’un service d’assistance juridique spécifiquement dédié à leur accompagnement.
La FIDH et ses organisations membres – LSDH, NDH, RADDHO -, en partenariat avec l’AJS, saluent « les militants et militantes au courage remarquable qui continuent leur combat pour la légalisation de l’avortement médicalisé au Sénégal en cas d’inceste ou de viol, et luttent pour l’universalité des droits des femmes et des filles malgré les nombreuses menaces et attaques à leur encontre ».
PRÈS DE 18.000 DEMANDEURS ENRÔLÉS, EN MOINS DE TROIS SEMAINES
Près de 18.000 demandeurs ont été enrôlés sur l’ensemble du territoire national, moins de trois semaines après le démarrage des opérations d’immatriculation des deux-roues, a indiqué, jeudi à Mbour, le ministre, des Transports Yankhoba Diémé.
Près de 18.000 demandeurs ont été enrôlés sur l’ensemble du territoire national, moins de trois semaines après le démarrage des opérations d’immatriculation des deux-roues, a indiqué, jeudi à Mbour, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Yankhoba Diémé.
« Les chiffres sont très appréciables. A date, en moins de trois semaines d’enrôlement, nous sommes à près de 18.000 demandeurs qui se sont présentés dans les services des mines », a renseigné Yankhoba Diémé, lors d’un atelier d’élaboration de la lettre de politique sectorielle de développement (LPSD) de son département.
Ce nombre enregistré en moins de trois semaines, sur tout le territoire national, correspond « de façon arithmétique, au total des cartes grises émises en 2024 », a-t-il signalé.
Selon M. Diémé, « les régions de Ziguinchor et Kaolack ont enregistré le plus d’enrôlement, mis à part Dakar qui est hors classement ».
« J’ai été heureux de voir que les régions de Ziguinchor et Kaolack, où il y a eu [des] manifestations [contre la mesure], sont les deux régions qui viennent en tête pour tous critères confondus », s’est félicité le ministre.
« Ziguinchor est à 2% du taux de rejet. Cela veut presque dire que 1 00 % de ceux qui se présentent font l’objet d’immatriculation », a-t-il commenté.
Yankhoba Diémé note, toutefois, « un faible taux de retrait des cartes grises ». « Sur les 18.000 de demandeurs, environ, qui se sont présentés, il faut noter un taux faible de retrait […] sur les 11.000 cartes grises émises », a déploré le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens.
Il a par ailleurs annoncé que son département envisage d’installer 17 services des mines sur tout le territoire national.
PLUS DE 123 MILLIONS FCFA POUR RECONSTRUIRE LA MOSQUÉE OMARIENNE
La communauté sénégalaise résidant aux États-Unis a répondu massivement à l’appel lancé par le khalife général de la famille Omarienne pour la reconstruction de la mosquée de cette confrérie musulmane située à Dakar
La communauté sénégalaise résidant aux États-Unis a répondu massivement à l’appel lancé par le khalife général de la famille Omarienne pour la reconstruction de la mosquée de cette confrérie musulmane située à Dakar. Une enveloppe de 123,4 millions de francs CFA a été remise au guide religieux, témoignant d’un élan de solidarité exceptionnel.
Lors de la cérémonie de remise des fonds, Thierno Macky Tall, membre de la commission technique de la délégation donatrice, a exprimé sa satisfaction quant à l’engagement des Sénégalais de la diaspora : « L’appel du khalife pour la reconstruction de la mosquée omarienne a été bien accueilli aux États-Unis. En un mois, nous avons collecté 123,4 millions de francs CFA grâce à la mobilisation de tous les foyers religieux. »
Il a ajouté que la collecte se poursuit activement à travers les États-Unis, où disciples et donateurs continuent de contribuer à cet ambitieux projet.
Le khalife général de la famille omarienne, Thierno Madani Mountaga Tall, a exprimé sa profonde gratitude envers les membres de la diaspora sénégalaise pour leur geste de générosité : « Cet acte de bienfaisance démontre que, où qu’ils se trouvent dans le monde, les Sénégalais gardent les bonnes valeurs et pratiques de leur pays d’origine. »
Il a également loué la compétition positive entre les donateurs : « Nous sommes témoins d’une bonne concurrence, une concurrence qui pousse les individus à rivaliser dans ce qui est bénéfique et dans ce qui leur apporte du bien. » Dans son allocution, le khalife a lancé un appel à l’ensemble des fidèles musulmans du Sénégal et d’ailleurs pour soutenir cet effort de reconstruction : « La mosquée est la maison de Dieu. Quiconque œuvre pour la cause de Dieu le fait pour lui-même et sera récompensé. J’invite tous les fidèles à participer à cet effort. »
Ce projet de reconstruction de la mosquée omarienne, symbole fort de la spiritualité et de l’héritage religieux du Sénégal, illustre une fois de plus la capacité des Sénégalais à s’unir autour d’une cause noble.
La mobilisation de la diaspora sénégalaise aux États-Unis témoigne de l’attachement des Sénégalais expatriés à leurs valeurs religieuses et culturelles. Ce soutien financier massif reflète leur volonté d’apporter leur pierre à l’édifice, malgré l’éloignement géographique.
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LA SURPOPULATION CARCERALE, UNE EQUATION ENCORE NON RESOLUE
Le Garde des Sceaux reconnaît ainsi que la surpopulation carcérale est un problème récurrent dans le pays. «Cette population croît de façon inquiétante », a-til dit.
Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, s’est prononcé hier sur la surpopulation carcérale. Selon lui, cette problématique est devenue un défi structurel et humain à cause des lenteurs et des goulots d’étranglement dans le traitement des dossiers. A l’occasion de la conférence des chefs de parquet, il promet de mettre en place un système pénal capable de garantir la maîtrise de la population carcérale.
Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Ousmane Diagne a souligné hier que la problématique de la surpopulation carcérale est devenue un défi structurel et humain, en raison de la survivance d’un certain nombre de lenteurs et de goulots d’étranglement dans le traitement des dossiers. Il intervenait à la conférence des chefs de parquet sous le thème : «redynamisation des bureaux d’exécution des peines et réponses à la problématique de la surpopulation carcérale».
Le Garde des Sceaux reconnaît ainsi que la surpopulation carcérale est un problème récurrent dans le pays. «Cette population croît de façon inquiétante », a-til dit. Mais pour le ministre de la Justice, «il est tout à fait normal ou impératif même de devoir y apporter les réponses appropriées». Et c’est dans ce sens que la conférence des chefs de parquets a été organisée en privilégiant cette année le principe de la redynamisation des services d’exécution dans le fonctionnement des parquets. Car, de l’avis du Garde des Sceaux «c’est le bon fonctionnement de ce service qui permet effectivement aux décisions de justice d’être exécutées et évidemment de permettre à l’administration de la justice ou service public de la justice de contribuer de façon substantielle à générer des ressources nécessaires au bon fonctionnement de tous les services».
Pour répondre aux aspirations du chef de l’Etat qui veut une justice indépendante, Ousmane Diagne promet ainsi de «mettre en place un système pénal capable de garantir la maîtrise de la population carcérale en vue de l’amélioration substantielle des conditions de détention et de renforcer la contribution de la justice à la couverture des charges publiques .
C’est le lieu pour lui «de féliciter tous les procureurs de la République qui, au quotidien, abattent un travail extrêmement important dans le cadre de la préservation de l’ordre public et dans le cadre du bon fonctionnement du service public du ministre de la justice qui est essentiel pour le développement économique et social». A l’en croire, le renforcement de l’implication de la justice dans la sauvegarde des ressources publiques et sa contribution active dans l’économie nationale impliquent «une redynamisation du processus de recouvrement des amendes, confiscations et autres frais de procédure dont le produit devrait constituer une source importante de recettes pour le budget de l’Etat».
YAKHAM LEYE : «LES PLACEMENTS SOUS SURVEILLANCE ELECTRONIQUE SONT PASSES DE 278 A 562 ENTRE OCTOBRE 2023 ET JANVIER 2025»
Lui emboîtant le pas, le Directeur des affaires criminelles et des grâces (DACG), Yakham Lèye, soutient qu’une stratégie de sensibilisation sur l’aménagement des peines a été mise en place. «A travers l’intensification du recours aux mécanismes d’aménagement des peines, des formations ciblées à l’endroit des magistrats du parquet comme du siège à Ziguinchor et Kolda où on note un faible recours aux mesures d’aménagement des peines, ont été organisées afin de sensibiliser davantage les acteurs sur l’impérieuse nécessité de prendre en charge le droit des personnes condamnées afin de bénéficier des mesures d’aménagement des peines et de participer au désengorgement des établissements pénitentiaires », renseigne-t-il
Ces initiatives, poursuit-il, ont permis d’enregistrer une augmentation significative des placements sous surveillance électronique qui sont passés de 278 à 562 entre octobre 2023 et janvier 2025 et un recours aux travaux au bénéfice de la société, témoignant de leur engagement à privilégier des solutions humanistes et efficaces. «A chaque fois que l’occasion s’est aussi présentée, la DACG a visité les établissements pénitentiaires, notamment les Maisons d’arrêt et de Correction de Sébikotane, de Kolda et Saint-Louis pour s’enquérir de visu des conditions de détention et des préoccupations de détenus», informe Yakham Lèye.
PLUS DE 1.440 COMPRIMES PSYCHOTROPES ET 90 CORNÉS DE CHANVRE INDIEN SAISIS PAR L’OCRTIS
Un couple sénégalo-malien a été interpellé le 20 janvier dernier au village de Baitilaye, dans la région de Kédougou, pour détention et trafic de substances interdites, selon une source sécuritaire.
Un couple sénégalo-malien a été interpellé le 20 janvier dernier au village de Baitilaye, dans la région de Kédougou, pour détention et trafic de substances interdites, selon une source sécuritaire. Cette opération, menée par la brigade régionale de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), s’inscrit dans le cadre des efforts de lutte contre le banditisme dans la zone sud-est du Sénégal.
Lors de l’intervention, les agents de l’OCRTIS ont mis la main sur 1.440 comprimés psychotropes, incluant des tramaking et tapentaking, ainsi que 90 cornes de chanvre indien. Cette arrestation fait suite à une première saisie réalisée le 10 octobre dernier dans le village de Taifa, dans la zone de Diakha, où 1.340 comprimés psychotropes avaient été découverts. À l’époque, le couple avait réussi à échapper aux forces de l’ordre.
Le couple menait ses activités criminelles dans les sites d’orpaillage artisanaux des villages de Taifa et de Baitilaye, situés dans la commune de Bandafassi. Selon l’OCRTIS, ces substances interdites étaient principalement destinées aux orpailleurs ainsi qu’aux travailleuses du sexe qui opèrent dans la région.
Après plusieurs mois de traque, le couple a finalement été localisé et arrêté le 20 janvier dernier à Baitilaye. Les deux prévenus ont été déférés au parquet du Tribunal de grande instance de Kédougou pour répondre des charges liées au trafic de stupéfiants et à leurs activités criminelles.
Cette arrestation marque un nouveau succès des forces de l’ordre dans leur mission de sécurisation et de lutte contre le trafic de stupéfiants dans la région de Kédougou, connue pour ses activités d’orpaillage souvent associées à des actes criminels. Les autorités réaffirment leur engagement à intensifier les opérations de surveillance et de répression afin de réduire les risques liés au trafic de drogues et aux comportements criminels qui minent la région.
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FARBA NGOM PERD SON IMMUNITÉ
Malgré le retrait spectaculaire des députés de l'APR et de Takku Wallu, le vote pour la levée de l'immunité parlementaire du député s'est tenu. Le résultat est sans appel : 130 voix pour, contre seulement 3 oppositions et 3 abstentions
Ce vendredi 24 janvier 2024, l'Assemblée nationale a procédé à la levée de l'immunité parlementaire du député Mouhamadou dit Farba Ngom, lors d'une séance marquée par des tensions et des départs.
La session a été particulièrement mouvementée avec le retrait des députés de l'Alliance pour la République (APR), qui ont quitté l'assemblée sur instruction de leur collègue Abdou Mbow. Ce dernier a qualifié l'initiative d'« escroquerie politique » visant à écarter Farba Ngom. De même, les députés de Takku Wallu ont également choisi de ne pas participer aux délibérations en quittant l'hémicycle.
Malgré ces absences notables, le vote s'est tenu avec 136 participants, dont 10 par délégation. Les résultats sont sans appel : 130 pour la levée de l'immunité, 3 voix contre et 3 abstentions.
Cette décision intervient dans un contexte politique particulièrement tendu. La séance s'est conclue avec le renvoi à la Conférence des présidents pour la fixation du calendrier des prochains travaux parlementaires.
La levée de l'immunité parlementaire de Farba Ngom ouvre désormais la voie à d'éventuelles poursuites judiciaires contre le député dans le cadre d'une affaire portant sur une somme de 125 milliards de FCFA.