La cérémonie de présentation du nouveau référentiel des politiques publiques
LE NOUVEAU REFERENTIEL DES POLITIQUES PUBLIQUES A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
La livraison de ce lundi traite de plusieurs sujets dont le nouveau document de politique économique et sociale que le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, va officiellement présenter ce lundi.
Dakar, 14 oct (APS) – La livraison du jour de la presse quotidienne traite de plusieurs sujets dont le nouveau document de politique économique et sociale que le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, va officiellement présenter ce lundi.
“Annoncé pour le 7 octobre 2024, la présentation de la stratégie nationale de développement se tient ce lundi 14 octobre. Ce Plan stratégique Sénégal 2050 sera articulé autour de huit pôles de développement à travers le Sénégal”, précise Walfquotidien.
Intitulé “Sénégal 2050 : l’agenda national de transformation”, ce document “est une occasion en or massif pour le pouvoir en place d’éclairer les pans d’ombre qui entourent les axes majeurs et les objectifs stratégiques du Sénégal pour les trois prochaines décennies”, écrit Source A.
“Les termes du référentiel, tant attendu par les Sénégalais, seront connus, aujourd’hui”, indique Kritik, avant d’ajouter que “ceux qui doutaient de l’existence du Projet, […] seront servis par le tandem au pouvoir qui compte frapper fort”.
“Le jour du projet”, affiche Bès Bi Le jour, en évoquant le vocable couramment utilisé par le parti Pastef au pouvoir, pour désigner son programme de gouvernement. Un document pensé dans l’esprit que les citoyens “sont les commanditaires, destinataires et évaluateurs ultimes des politiques publiques”, note Le Soleil.
Les membres du gouvernement doivent être ”irréprochables”
Plusieurs quotidiens rapportent que le président de République a briefé, samedi, les membres du gouvernement sur ce nouveau référentiel, lors d’un séminaire intergouvernemental. Bassirou Diomaye Faye a saisi cette opportunité pour les mettre en garde contre d’éventuels écarts et fautes de gestion, rapporte par exemple Bès Bi Le Jour.
“Nous devons être irréprochables”, a assené Bassirou Diomaye Faye dans des propos rapportés par Sud Quotidien, les mêmes étant repris par le journal Le Quotidien. “Le temps d’un séminaire gouvernemental, le président Diomaye Faye a tenu à sensibiliser les ministres sur la nécessité de faire preuve de transparence dans la gestion des affaires de l’Etat”, ajoute cette publication.
“Si nous sommes pris à défaut dans le cadre de la gouvernance, le peuple va désenchanter”, a prévenu le chef de l’Etat, selon Libération. Surtout que l’ancien président Macky Sall ne se fait pas prier pour critiquer la gouvernance sous le régime de son successeur.
Macky Sall “engage la bataille du ‘redressement du Sénégal'”, écrit à ce sujet le journal Sud Quotidien, selon lequel la tête de liste de la coalition Takku Wallu pour les prochaines législatives anticipées du 17 novembre a parlé à certains de ses militants ce week-end, dans une retransmission en direct via WhatsApp “pour les mobiliser davantage face aux enjeux [du pays]”.
Selon Macky Sall, cité par le journal, “le Sénégal est dans le creux de la vague à cause des partenaires qui lui ont tourné le dos parce que ne sachant plus la ligne directrice que les tenants du pouvoir voudraient impulser”.
“Macky galvanise ses troupes”, titre à ce sujet Les Echos, pendant que Walfquotidien se projette sur les batailles politiques qui s’annoncent âpres en perspective des prochaines législatives. “Qui va ‘tuer’ l’autre ?”, se demande le journal à sa une, en allusion en particulier au duel devant opposer l’ancien président à son dernier Premier ministre, Amadou Ba.
“L’enjeu de ces élections législatives anticipées entre Macky Sall et Amadou Ba est la deuxième place et par conséquent, le poste de chef de l’opposition. Celui qui va arriver deuxième va enterrer politiquement son rival. C’est dire que ce scrutin est une question de vie ou de mort pour eux”, analyse Walfquotidien.
VIDEO
MAME BOYE DIAO SORT DU BOIS
Invité de l’émission «Point de vue » sur la RTS1 hier, dimanche13octobre, El Hadj Mamadou Diao dit Mame Boye Diao est revenu sur Soutien au Pastef, retour de Macky SALL, reddition des comptes, finances publiques
Invité de l’émission «Point de vue » sur la RTS1 hier, dimanche13octobre, l’ancien Directeur de la Caisse des Dépôts et Consignations et candidat malheureux à la présidentielle de 2024, El Hadj Mamadou Diao dit Mame Boye Diao est revenu sur sa décision de soutenir le parti Pastef pour les élections législatives du 17 novembre prochain. Il s’est également prononcé sur le retour de l’ancien Président de la République, Macky Sall dans l’arène politique, la reddition des comptes et la situation des finances publiques dans le pays
« J’appartiens à une instance. Après l’élection présidentielle, nous avons discuté entre nous des orientations à prendre puisque nous sommes dans un cadre d’un processus de formation d’un parti politique où nous sommes à la dernière étape. Naturellement, le débat a été posé au sein de nos instances et dans le cadre du sondage que nous avons fait, les gens ont considéré qu’il fallait soutenir la liste Pastef. D’abord, nous sommes dans un pays avec un régime semi-présidentiel. Il faudrait que ceux qui ont pu avoir le bénéfice du suffrage des Sénégalais à l’élection présidentielle puissent avoir les moyens de gouverner en toute conformité avec les engagements qu’ils ont pris avec les Sénégalais », a fait savoir Mame Boye Diao. Selon lui, il s’agit « d’une décision d’un parti qui a rejoint un « choix affectif, personnel ». Allant plus loin, le maire de Kolda indique que « si on ne parvient pas à avoir une majorité confortable pour Pastef, que personne ne leur demande un bilan en 2029 ».
En effet, l’ancien responsable de l’Alliance pour la République (Apr) estime qu’il ne faut pas négliger le poids de ceux qui sont en face surtout avec la descente dans l’arène politique de l’ancien Président de la République, Macky Sall. « Etre parti en mars et revenir 6 ou 7 mois après, c’est proche. On a la jurisprudence Abdoulaye Wade mais c’est justement l’occasion pour le parti Pastef de clore définitivement ce combat parce qu’une victoire nette à ce scrutin permet de régler définitivement cette question. Mais je dis le danger, il n’est pas que dans la liste de Macky Sall, il est dans le fait qu’ils ont pu créer un ensemble relativement cohérent. C’est une inter-coalition. Cette inter-coalition permet parfois de n’avoir qu’un seul adversaire au niveau des différents départements et ça pourrait être un danger. C’est pour ça que je dis que c’est en ce moment-là que la valeur ajoutée de Ousmane Sonko va aider les investis Pastef dans les différents départements et de la diaspora », a dit Mame Boye Diao. « La Loi d’amnistie est une fausse solution à un vrai problème » A en croire le maire de Kolda, le climat qui règne dans le pays n’est pas lié à reddition des comptes. « La tension dans le pays ne découle pas de la reddition des comptes. Il y a un compte qui est là, qui n’est pas encore soldé. C’est le compte entre Pastef et les autres. Vous êtes dans un pays où des gens ont perdu la vie, ont été mutilés à cause de militantisme, ont perdu la liberté mais ces personnes gardent encore cette rancœur tenace. De l’autre côté, vous en avez aussi ceux qui ont vu leurs maisons saccagées, des forces de l’ordre qui ont été brutalisées etc. Si nous ne passons pas obligatoirement par une vérité autour de ce s’est passé, nous n’allons pas avancer dans ce pays. La loi d’amnistie a consisté à créer une fausse solution à un vrai problème », a-t-il dit. C’est pourquoi il appelle à une réconciliation nationale.
Au sujet du bilan de l’ancien régime, Mame Boye dit assumer sa part. «Quand il fallait défendre ce bilan, je l’ai fait. Quand il fallait aussi dire les manquements, je l’ai fait. J’assume ma part. J’ai défendu avec véhémence le bilan du Président Macky Sall sur toutes les questions liées aux politiques publiques mais sur les questions qui ont trait aux droits de l’homme, à la question des libertés, vous ne m’avez jamais entendu me prononcer parce que pour moi, c’est un glissement dangereux qui allait amener le pays vers une crise. C’est pourquoi aujourd’hui, j’avertis ceux qui sont au pouvoir. S’ils ne gèrent pas cette question de libertés publiques et de cohésion nationale, ils vont avoir les mêmes problèmes », a déclaré Mame Boye Diao.
A propos de la situation des finances publiques évoquée par le Premier ministre Ousmane Sonko, il dira : « J’avais dit qu’il faut qu’on inscrive le budget dans le cadre de la sincérité parce que justement notre budget n’était pas de 7 mille et quelques milliards, il était de 5 mille et quelques milliards (…). Déjà le fait de ne pas respecter les normes constitutionnelles peut nous amener à dire que le budget n’était pas sincère. Deuxièmement, quand un fonctionnaire de l’Etat a la latitude d’ouvrir un compte bancaire au nom de l’Etat du Sénégal et de lever des financements, si ce fonctionnaire ne joue pas le jeu jusqu’au bout, vous pouvez bien savoir qu’il peut y avoir des informations qui ne parviennent pas à l’Etat et c’est ce qui se passe en réalité ».
SELON MACKY SALL, LES PARTENAIRES NE SAVENT PLUS OÙ VA LE SENEGAL
Dans une vidéo dont Sud Quotidien a obtenu copie, l'ex-président s’est exprimée devant des militants regroupés chez Mamadou Talla, pour s’entretenir avec eux sur la situation économique du pays qu’il trouve exsangue
L’ancien président de la République, Macky Sall, engage la bataille du « redressement du Sénégal ». Tête de la liste de la coalition Takku Wallu, Macky Sall a parlé à certains de ses militants ce week-end, dans une retransmission en direct via WhatsApp pour les mobiliser davantage face aux enjeux et surtout un avenir du Sénégal qu’il ne trouve pas radieux. Selon lui, le Sénégal est dans le creux de la vague à cause des partenaires qui lui ont tourné le dos parce que ne sachant plus la ligne directrice que les tenants du pouvoir voudraient impulser.
L ’ancien président de la République battra campagne pour les élections législatives anticipées prévues le 17 novembre prochain. Sera-t-il présent physiquement sur le terrain ? Nous donnons notre langue au chat. En revanche, Macky Sall multiple les appels téléphoniques via WhatsApp pour rester au contact de ses militants. Dans une vidéo dont Sud Quotidien a obtenu copie, la tête de liste de la coalition Takku Wallu, s’est exprimée devant des militants regroupés chez l’ancien ministre de l’Education nationale, Mamadou Talla, pour s’entretenir avec eux sur la situation économique du pays qu’il trouve exsangue depuis l’avènement du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la tête de la magistrature suprême.
Vous avez vu tous dans quel état se trouve le Sénégal ? Par conséquent, sachez que les élections législatives dépassent le cadre partisan, elles dépassent le parti (Alliance pour la République), elles dépassent la coalition qui a été faite, elles dépassent l’inter-coalition. La seule chose qui compte (…) », a déclaré l’ancien Président de la République, en langue nationale peul.
Et d’ajouter, « vous avez tous constaté dans quelle situation se trouve le pays en seulement six mois. Six mois, ce n’est pas grand-chose. Toutefois, si nous continuons dans cette dynamique, la descente aux enfers sera inévitable, la pauvreté va s’accentuer, les difficultés aussi ». « Et pour cause, tous les partenaires qui aidaient le pays, se sont arrêtés. Parce qu’ils ne savent plus où va le Sénégal. L’avenir est loin d’être radieux. Ce sera encore pire », prédit-il. Toutefois, s’est-il empressé de dire : « si Dieu nous aide à inverser la tendance lors des prochaines élections, vous verrez que le gouvernement sera obligé de se ressaisir »
Pour rappel, la coalition Takku Wallu qu’il dirige est composée de deux blocs distincts. Le premier, le Bloc des libéraux et démocrates (BLD), regroupe l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall, et plusieurs dizaines de formations libérales, souvent issues des rangs du Parti démocratique sénégalais (PDS) d’Abdoulaye Wade. Le second, Wallu Sénégal, est né du groupe que le PDS avait dirigé au cours de la précédente législature.
NOUS DEVONS ETRE IRREPROCHABLES
Le président Faye a présidé un séminaire gouvernemental dans le but de partager les grandes orientations de ce nouveau document de politique économique et sociale.
A quelques encablures du lancement du référentiel «Sénégal 2050 » qui se tient ce lundi 14 octobre, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, a présidé un séminaire gouvernemental dans le but de partager les grandes orientations de ce nouveau document de politique économique et sociale.
Le président de la république a tenu à sensibiliser son gouvernement sur la nécessité de la transparence. « Nous devons être irréprochables, a-t-il dit. Si nous sommes pris à défaut dans le cadre de la gouvernance, le peuple sera désenchanté et nous ne pourrons plus le mobiliser ».
Et de se faire plus précis à l’endroit des membres du gouvernement : « À partir de maintenant, rappelons-nous des péripéties qui nous ont amenés ici. Le Premier ministre l’a dit un programme, ça se défend. Des actions, ça se vulgarise et un gouvernement, ça doit être solidaire, mais dans la vérité ».
Qui plus est, a dit le président Diomaye Faye : « Si l'un d'entre nous, en toute responsabilité et en toute connaissance de cause, décide dans l'intimité de son bureau de transgresser, il ne peut entraîner personne dans une solidarité gouvernementale. Ce n'est pas notre rôle. Nous devons tous le comprendre ». Pour le chef de l’Etat, « ces choix-là doivent être assumés par leurs auteurs ».
OUSMANE SONKO OUVRE LE GRAND LIVRE « SENEGAL 2050 »
Le Premier ministre expose, ce jour, au CICAD, la vision souverainiste du Sénégal, intitulée « Sénégal 2050 », aux partenaires et bailleurs de fonds, en tant que modèle de développement endogène pour les 25 prochaines années
Ce lundi 14 octobre 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko, chantre du projet souverainiste, présente le référentiel des politiques publiques, ses axes de transformation économique et politique pour les 25 prochaines années, devant les membres de son gouvernement, les représentants diplomatiques, les partenaires techniques et financiers, les bailleurs, les représentants d'institutions, le secteur privé, les partenaires sociaux, la société civile, le monde agricole, etc..
Le Premier ministre Ousmane Sonko expose, ce jour, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD), à Diamniadio, la vision souverainiste du Sénégal, intitulée « Sénégal 2050 », aux partenaires et bailleurs de fonds, en tant que modèle de développement endogène pour les 25 prochaines années. Cette vision entend marquer une rupture totale avec les modèles de développement jusqu’ici présentés ou appliqués, et qui n’ont pas permis au pays de sortir durablement de la pauvreté et de l’endettement chronique. Ainsi, « c’est la fin de l’ère de l’endettement inconsidéré, destiné à financer des projets qui n’ont aucun lien avec la construction d’un développement endogène et souverain », a déclaré vendredi dernier avec fermeté le Premier ministre, lors du 40ᵉ anniversaire de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA).
Bénéficiant d’un environnement institutionnel favorable, d’une position géostratégique avantageuse, d’un potentiel considérable en ressources pétrolières, gazières, de minerais de qualité, de ressources halieutiques et humaines de grande valeur, Ousmane Sonko entend rassurer les concitoyens et les partenaires sur la pertinence de croire qu’un autre Sénégal est possible avec ces atouts comparatifs. Selon le président du parti Pastef, « Sénégal 2050 » ambitionne de réduire la pauvreté, de tripler le revenu par habitant d’ici à 2050 et d’atteindre une croissance économique annuelle moyenne de 6 à 7 %. Le nouveau modèle de développement (référentiel)repose sur quatre axes et six moteurs de croissance. Le premier moteur de croissance concerne les secteurs à forte valeur ajoutée, dont le tourisme constitue le premier axe.
Sur les huit pôles de développement projetés, sept considèrent le tourisme comme une filière clé. En matière d’autonomie financière, « il est aujourd’hui avéré que de nombreuses sociétés nationales ne parviennent pas à assurer cette autonomie, donc leur viabilité financière. Finalement, elles subsistent sous perfusion de l’État. Cela n’est pas souhaitable et ne peut garantir des résultats pérennes », a affirmé le Premier ministre, samedi dernier, à l’occasion du lancement de deux nouvelles filiales de la société SAPCO SA, dans les domaines du tourisme, du transport, de la logistique et de l’immobilier. Concrètement, il est attendu de ce nouveau référentiel des politiques publiques du Sénégal la relance de l’industrie, du tourisme, le développement de l’intelligence artificielle, l’autosuffisance alimentaire et la revalorisation du système éducatif.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 14 OCTOBRE 2024
Sud quotidien, EnQuête, Walf Quotidien, Le Soleil, Libération; Révélation Quotidien, Le Verdit News, Yoor-Yoor Bi, L'As, Bes Bi le jour,
Baadoolo - Bébé Projet, Yallah na doundou té barkel !
Ay waay liir baangui ! Alhamdoulillah. Tout le monde a eu peur pour cette longue gésine. Matou bi dafa yagg. Cette grossesse a dépassé le terme, septembre. Bon parce que c’est un objectif aussi à long terme. Yallah na doundou té barkel. Goudd fann ba 2050. Fêter ay anniversaires. Le Pse n’aura vécu que 10 ans ndeysaan. Il devait arriver à terme en 2035. Espérance de vie bi dafa gatt. Nguenté bi dina bari nit nak. Même si c’est à Diamniadio. Mais dou am ngueweul. Au nom de la rupture.
Utilisation «abusive» de la signature du Président Wade La Coalition Sopi Sénégal annonce une plainte ce lundi
La nomination de Mayoro Faye comme chargé des relations internationales est la goutte de trop pour les exclus du Pds. Regroupés dans la Coalition Sopi Sénégal, Tafsir Thioye, Doudou Wade, Awa Ba et Cie ont fait face à la presse, ce dimanche. «Pour mettre fin à cette utilisation abusive et honteuse de la signature du président Wade qui ternit son image, à cette pratiquante dégradante pour notre secrétaire général national, nous avons décidé de porter plainte contre X. Cette plainte sera portée par certains responsables du parti membres du comité directeur et du secrétariat national et sera déposée dès lundi auprès du procureur pour faux et usage de faux, abus de faiblesse, usurpation de signature…», ont-ils déclaré. Tafsir Thioye et Cie ont décidé de saisir le ministre de l’Intérieur sur les «violations en permanence des textes du parti».
La réplique du Pds «Sopi Sénégal voulait usurper les couleurs et le symbole du Pds
Le camp de Karim Wade réplique. Un communiqué signé par le porte-parole du Pds indique que «d’anciens militants du Parti démocratique Sénégalais, experts certifiés en manipulation, ont tenté, à travers leur bulletin de vote d’usurper les couleurs et le symbole du Pds». Bachir Diawara informe que «le Secrétaire général national, Maitre Abdoulaye Wade a saisi le ministre de l’intérieur pour récuser le modèle de bulletin déposé par la coalition du nom de Sopi Senegal». Selon le Pds, la «tentative diabolique» de Tafsir Thioye et Cie «s’est soldée par un cuisant échec» puisque «aussi bien l’épi de mil qu’ils voulaient utiliser que la couleur jaune clair, ne figurent plus sur leur bulletin». Le Pds demande à ses militants de «tout mettre en oeuvre pour le triomphe de la très grande coalition Takku Wallu Sénégal et de l’intercoalition avec Samm sa Kaddu».
Décès de la Directrice de Mbour FM et ancienne de Sud Fm - La presse perd Isseu Dior Sall
La presse de Mbour est endeuillée par la disparition brutale de Isseu Dior Sall, la Directrice de la radio communautaire Mbour FM et ancienne cheffe de station de Sud Fm. La journaliste est décédée ce dimanche matin après une courte maladie. Ses confrères, parents et alliés ont salué «une femme de bien, courageuse, travailleuse, une grande professionnelle». «Je suis consterné par cette terrible nouvelle. Je connaissais bien cette excellente journaliste. Une vraie professionnelle. Une grande dame. Puisse Dieu l’accueillir au paradis», a témoigné sur sa page Facebook Dr Serigne Guèye Diop, ministre de l’Industrie et du commerce et ancien maire de Sandiara.
Birahim Seck sur les mises en garde du Président Faye «Un discours qui semble faire écho à nos différentes alertes»
Il a plusieurs fois alerté sur la gestion de certaines structures de l’Etat critiquée. Le Président Diomaye a mis en garde, samedi, contre d’éventuels coupables qui devront, seuls, assumer leurs fautes et n’auront pas la solidarité gouvernementale. «Le récent discours du chef de l’Etat sur la gouvernance semble faire écho à nos différentes alertes sur le système de gestion qui commençait à s’installer. Nous l’encourageons à veiller à l’application des mesures de transformation systémique recherchée en matière de transparence», a posté, ce dimanche, sur X, Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil.
Emigration irrégulière 25 candidats arrêtés à Fimela
Ça ne s’arrête pas. Les jeunes continuent de prendre la mer pour rallier l’Europe. La brigade territoriale de Fimela, dans le département de Fatick, a intercepté un véhicule gambien transportant 25 migrants en provenance de Soma, en Gambie, a appris Emedia. Ces candidats à l’émigration irrégulière devaient embarquer à bord d’une pirogue à Ndangane campement. Après identification, une procédure de rapatriement sera déclenchée avec l’autorité administrative et judiciaire afin d’arrêter les passeurs.
Retrait de bus Iveco de Kédougou La colère des usagers contre Dakar Dem Dikk
Des usagers de Sénégal Dem Dikk dans la zone de Kédougou sont en colère. Les populations accusent le retrait des nouveaux bus de marque Iveco par le nouveau Directeur général de la société de transports publics, Assane Mbengue. Les «pannes répétitives» des autres bus ne peuvent plus assurer correctement les liaisons Kédougou-Salémata et Kédougou-Saraya. Certains voient dans cette galère une «motivation politique», soulignant que le Dg sortant, Ousmane Sylla, maire de Kédougou, avait déployé «des bus neufs pour faire la navette entre Kédougou, Salémata et Saraya».
Une enquête dévoile les coûts exorbitants de l'élection à l'Assemblée nationale. Un système opaque où l'argent coule à flots, sans aucune traçabilité légale. Dans ce jeu politique, les femmes et les jeunes se retrouvent largement marginalisés
(SenePlus) - Une étude approfondie menée par la Westminster Foundation for Democracy (WFD) révèle les défis financiers considérables auxquels sont confrontés les candidats et les partis politiques dans le système parlementaire sénégalais. Ce rapport, basé sur des entretiens menés entre novembre 2023 et juin 2024, met en lumière les coûts prohibitifs de la participation politique, les sources opaques de financement et les obstacles particuliers auxquels font face les femmes et les jeunes.
Contexte historique et système électoral
Le Sénégal, pays d'Afrique de l'Ouest réputé pour sa stabilité démocratique, a connu une évolution politique notable depuis son indépendance en 1960. Passant d'un système de parti unique à un multipartisme intégral en 1981, le pays a vécu sa première alternance démocratique en 2000 avec l'élection d'Abdoulaye Wade, suivie d'une deuxième en 2012 avec Macky Sall, et plus récemment d'une troisième en 2024 avec la victoire surprise de Bassirou Diomaye Faye.
Le système électoral sénégalais pour les élections législatives est mixte, combinant scrutin majoritaire et proportionnel. Sur les 165 sièges de l'Assemblée nationale, 53 sont pourvus à la proportionnelle sur une liste nationale, tandis que 112 le sont au contrôle majoritaire dans les 46 départements du pays et les circonscriptions de la diaspora. Ce système tend à favoriser les partis et coalitions disposant de ressources importantes et d'une implantation nationale.
Les coûts de la politique parlementaire
L'étude de la WFD conduit par Samba Badji Dialimpa, journaliste, chercheur et doctorant à l'Université d'OsloMet en Norvège et Babacar Ndiaye, analyste politique et sécuritaire et directeur de recherche au think tank WATHI, met en évidence les dépenses considérables associées à une campagne législative au Sénégal. Ces coûts commencent bien avant le jour du contrôle :
Dépôt de caution : Chaque liste de candidats doit verser une caution de 15 millions de francs CFA (environ 22 860 euros), généralement payée par le parti ou la coalition.
Collecte des parrainages : Depuis 2018, les listes doivent recueillir les signatures d'au moins 0,5% des électeurs inscrits, répartis dans au moins sept régions. Cette exigence entraîne des coûts logistiques importants.
Campagne électorale : Les 21 jours de campagne officielle voient des dépenses colossales en logistique (location de véhicules, carburant), communication (affiches, tracts, t-shirts) et organisation d'événements (caravanes, réunions).
Dépenses informelles : Les candidats font souvent face à des demandes de dons en espèces ou en nature de la part d'électeurs, de dignitaires religieux et traditionnels, ou d'associations locales.
Un candidat intégré dans le cadre de l'étude résume ainsi la situation : "Les dépenses de campagne sont élastiques. Tout dépend de ce que vous avez. Cela peut être des milliards ou des millions."
Sources de financement
L’opacité entourant le financement des campagnes électorales au Sénégal est préoccupante. En l'absence de loi réglementant le financement des campagnes, il n'existe aucune traçabilité des dépenses des candidats. Les sources de financement restent largement méconnues, même au sein des partis politiques.
Certains candidats admettent recevoir un soutien financier d'amis ou de sympathisants. D'autres, occupant des postes dans l'appareil d'État, peuvent utiliser leurs salaires pour financer leurs activités politiques. La coalition au pouvoir est souvent accusée d'utiliser des fonds publics pour ses campagnes, tandis que l'opposition est parfois soupçonnée de recevoir des financements étrangers, bien que cela soit théoriquement interdit par la loi de 1981 sur les partis politiques.
Un député de l'opposition impliqué dans le cadre de l'étude souligne : "Nous avons des élections 'guidées par l'argent' qui excluent ceux qui n'en ont pas, et ces élections signifiant que les élus peuvent être redevables à certains lobbies, certains pouvoirs de l'argent, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays".
Obstacles pour les femmes et les jeunes
Malgré l'introduction d'une loi sur la parité en 2010, qui a considérablement augmenté la représentation des femmes à l'Assemblée nationale (44% des sièges dans la législature actuelle), des défis persistent. L'étude révèle que les femmes ont souvent moins accès aux ressources financières que les hommes, ce qui limite leur indépendance politique. De plus, les responsabilités familiales et domestiques constituent un obstacle supplémentaire à leur engagement politique.
Pour les jeunes (définis au Sénégal comme les personnes âgées de 15 à 35 ans), la situation est encore plus difficile. Bien que l'âge minimum pour être élu député soit de 25 ans, aucun membre de la législature actuelle n'a moins de 30 ans. Les jeunes sont souvent marginalisés au sein des structures des partis, occupant des postes périphériques. Leur avancement politique est fréquemment conditionné par le parrainage d'un "parrain" ou d'une "marraine" influent(e).
Impact sur la démocratie sénégalaise
Les coûts élevés de la politique parlementaire au Sénégal ont des répercussions significatives sur la qualité de la démocratie :
Représentation limitée : Le système actuel favorise les partis disposant de ressources financières importantes, limitant la diversité des voix représentées à l'Assemblée nationale.
Risque de corruption : L'opacité du financement des campagnes crée un terrain fertile pour l'influence induite de groupes d'intérêts particuliers.
Exclusion des femmes et des jeunes : Les barrières financières renforcent la marginalisation de ces groupes dans la sphère politique.
Déséquilibre de la compétition électorale : La coalition au pouvoir bénéficie d'un avantage significatif en termes d'accès aux ressources publiques.
Innovations et perspectives
Malgré ces défis, certaines initiatives prometteuses émergent. Le parti Pastef, par exemple, a adopté une approche innovante de mobilisation des ressources, organisant régulièrement des campagnes de collecte de fonds auprès de ses militants et sympathisants au Sénégal et dans la diaspora. Cette méthode, qui met l'accent sur l'engagement des militants, pourrait servir de modèle pour une politique plus participative et transparente.
Recommandations
L'étude de la WFD propose plusieurs recommandations pour améliorer la situation :
Application effective de la loi sur les partis politiques pour rationaliser leur nombre et assurer une plus grande transparence dans l'utilisation de l'argent en politique.
Introduction d'une loi sur le financement des partis politiques par le budget de l'État, accompagnée d'un plafonnement des dépenses de campagne.
Création d'un organe d'audit des comptes de campagne ou attribution de cette tâche à la Cour des comptes.
Promotion de réformes au sein des partis pour favoriser la participation effective des jeunes et des femmes.
Introduction d'une loi garantissant un quota minimum de jeunes sur les listes électorales, à l'instar de la parité hommes-femmes.
Facilitation des candidatures indépendantes aux élections législatives.
Le coût élevé de la politique parlementaire au Sénégal représente un défi majeur pour la démocratie du pays. Alors que le Sénégal est souvent cité comme un modèle de stabilité démocratique en Afrique de l'Ouest, cette étude met en lumière les obstacles financiers qui limitent la participation politique et menacent la représentativité du système. Des réformes significatives sont nécessaires pour garantir une démocratie plus inclusive, transparente et représentative de la diversité de la société sénégalaise.