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13 juillet 2025
CAN FÉMININE HANDBALL, LES LIONNES EN DEMIE-FINALE
Le Sénégal crée la surprise à la CAN féminine de handball 2024. Les Lionnes viennent de battre le Cameroun ce mercredi 4 décembre en quart de finale. Le score final est de 26-19 pour les Sénégalaises.
Le Sénégal crée la surprise à la CAN féminine de handball 2024. Les Lionnes viennent de battre le Cameroun ce mercredi 4 décembre en quart de finale. Le score final est de 26-19 pour les Sénégalaises.
Les Camerounaises étaient vice-championnes il y a deux ans. Ce succès permet ainsi au Sénégal de rejoindre le dernier carré où il affrontera la Tunisie vendredi. Les Lionnes rejoignent d’ailleurs les demies pour la 2ème année de suite après la 4ème place obtenue lors de la dernière CAN, à domicile. L’autre demi-finale opposera l’Angola, tenante du titre, à l’Egypte. Les Egyptiennes ont battu la RD Congo, pays organisateur, 23-22.
LE SÉNÉGAL CRÉE L’EXPLOIT FACE AU CAMEROUN ET FILE EN DEMIES
Les Camerounaises étaient vice-championnes il y a deux ans. Ce succès permet ainsi au Sénégal de rejoindre le dernier carré où il affrontera la Tunisie vendredi.
Le Sénégal crée la surprise à la CAN féminine de handball 2024. Les Lionnes viennent de battre le Cameroun ce mercredi 4 décembre en quart de finale.
Le score final est de 26-19 pour les Sénégalaises.
Les Camerounaises étaient vice-championnes il y a deux ans. Ce succès permet ainsi au Sénégal de rejoindre le dernier carré où il affrontera la Tunisie vendredi.
Les Lionnes rejoignent d’ailleurs les demies pour la 2ème année de suite après la 4ème place obtenue lors de la dernière CAN, à domicile.
L’autre demi-finale opposera l’Angola, tenante du titre, à l’Egypte. Les Egyptiennes ont battu la RD Congo, pays organisateur, 23-22.
UEMOA, L’INFLATION PROJETÉE À 3,6% À FIN 2024
S’agissant des finances publiques, souligne M. Kassi Brou, la consolidation budgétaire se poursuit. Le déficit budgétaire s’est situé à 3,5 % à fin septembre 2024, contre 5 % un an plus tôt.
Le taux d’inflation devrait connaître une légère baisse en 2024. Il est projeté à 3,6 % à la fin de l’année, contre 3,7 % en 2023, a fait savoir le Gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Jean-Claude Kassi Brou a fait cette déclaration à l’ouverture du Comité de politique monétaire (CPM) ce matin au siège de la BCEAO à Dakar.
En outre, « le dynamisme de l’ensemble des secteurs laisse augurer pour l’année 2024 une croissance robuste, projetée à 6 % (contre 5,3 % en 2023) », constate le Gouverneur de la BCEAO.
S’agissant des finances publiques, souligne M. Kassi Brou, la consolidation budgétaire se poursuit. Le déficit budgétaire s’est situé à 3,5 % à fin septembre 2024, contre 5 % un an plus tôt.
LES TECHNICIENS SUPÉRIEURS DE SANTÉ EN GRÈVE DE 48 HEURES
Ils demandent leur intégration dans leurs nouveaux corps d’accueil, le portage et la revalorisation des indemnités et le prolongement de l’âge de la retraite à 65 ans.
Après l’Association des Internes et Anciens internes des Hôpitaux du Sénégal (AIAHS) et les Médecins en Spécialisation (DES), les Techniciens supérieurs de santé ont décidé d’observer un mouvement d’humeur.
Affiliés au Syndicat Autonome des Techniciens Supérieurs de Santé (SATSUS), les techniciens demandent leur intégration dans leurs nouveaux corps d’accueil, le portage et la revalorisation des indemnités et le prolongement de l’âge de la retraite à 65 ans.
Face à l’omerta du ministre de Santé et de l’Action sociale, ils ont décidé de dérouler 48 heures de grève le mercredi 4 et jeudi 5 décembre 2024 sur toute l’étendue du territoire.
MAÏMOUNA NDOUR FAYE EXHIBE SES PREUVES DE CONFORMITÉ
"Nous sommes aujourd’hui en possession de tous les documents. Et nous les avons transmis hier au ministère de la Communication", a-t-elle dit en conférence de presse ce mercredi..
La directrice du groupe 3M Universel, éditeur du site internet AZ Actu et de la télévision 7TV, a fait une conférence de presse à la suite de celle du CDEPS pour apporter beaucoup plus de précisions sur les raisons pour lesquelles le ministère de la Communication a omis ces organe de presse sur la listes des médias confirmés.
Selon Maimouna Ndour Faye, à ses débuts, 3M Universel «était une agence de production audiovisuelle et en 2015 AZ Actu est lancée ».
En 2018, elle a aussi lancé 7TV en respectant toutes les procédures relatives aux bases légales. Sur ce, elle révèle des correspondances avec le CNRA, l’ARTP, un huissier de justice pour montrer la légalité de ses médias.
«Nous exerçons notre métier en toute légalité et contrairement à ce que est en train de faire croire à l’opinion publique nationale. Nous sommes aujourd’hui en possession de tous les documents. Des documents que nous avons transmis hier au ministère de la Communication. Nous ne pouvons pas et ne devrions figurer sur une liste de médias supposés être non conformes si le travail de vérification et de conformité avait été mené par le ministère de la Communication qui est notre tutelle. Nous nous insurgeons contre cette démarche. Il y a l’avis de constitution de la société 3M universel, la licence exploitée par 7TV octroyée en 2011 par l’Etat du Sénégal. La licence appartenait à une société dénommée Media Tech », déclare la directrice du groupe.
Qui poursuit: «Nous avons signé avec cette société un contrat d’achat et cession de la télévision LCS et de toutes les fréquences qu’elle détenait. Il y a la décision de l’ARPT qui valide cette licence. Il y a un protocole d’accord entre MEDIA AFRIQUE ET 3 M UNIVERSEL qui a fait l’objet d’une étude fiduciaire. Il s’agissait de la cession totale de toutes les fréquences télé et radio et du matériel d’exploitation de la chaîne de télé LCS. Nous avons lancé, par la suite, les procédures de conformité pour informer le CNRA du changement de dénomination. La même procédure a été intentée à l’endroit du ministre de la Communication de l’époque et de l’ARTP », ajoute-t-elle.
Selon Maimouna Ndour Faye, le directeur de la Communication lui a indiqué les raisons pour lesquelles ses médias ont été bannis. «Il s’agissait de fournir l’autorisation de diffuser en tant que 7TV, le cahier de charges et le contrat de diffusion avec la TDS ». Document qu’elle dit détenir.
PÉTROLE, LES CHIFFRES OFFICIELS DES VENTES EN NOVEMBRE
Le ministère du Pétrole renseigne qu’au cours du mois, «trois (3) cargaisons d'un volume total équivalent à 2,89 millions de barils ont été enlevées et commercialisées sur le marché international.»
iGFM - (Dakar) Au niveau du champ Sangomar, la production et la commercialisation des barils de pétrole continue. Le ministère a dévoilé le volume qui a été vendu pour le mois de novembre.
Le ministère du Pétrole et des énergies a fait son point habituel, sur les ventes de cargaisons de pétrole brut sénégalais. La production totale du site de Sangomar, pour le mois de novembre 2024, s’est placée à 2,94 millions de barils de pétrole brut, informe-t-il.
Le ministère du Pétrole renseigne qu’au cours du mois, «trois (3) cargaisons d'un volume total équivalent à 2,89 millions de barils ont été enlevées et commercialisées sur le marché international.»
La bonne nouvelle, c’est qu’en 2024, la production annuelle devrait s’établir autour de 15 à 16 millions de barils de pétrole brut. «Ce nouvel objectif est au-dessus de la cible initiale de 11,7 millions de barils», indique le ministère du Pétrole.
Et jusqu'au 1er Décembre de cette année, ce sont 14 millions de barils de pétrole qui ont été produits au niveau du champ pétrolier de Sangomar, selon les chiffres publiés ce mercredi par le ministère du Pétrole.
Et à la fin du mois de novembre, l’ensemble des puits de production a pu être démarré, informe-t-il. L'objectif étant d’extraire 100 000 barils de pétrole par jour.
FAMARA IBRAHIMA CISSÉ POUR UNE RÉFORME BANCAIRE AU SERVICE DES SÉNÉGALAIS
Le président de l’ACSIF a dénoncé certaines pratiques bancaires freinant le taux de bancarisation au Sénégal. Il propose des solutions pour préserver la souveraineté économique et protéger les consommateurs.
Famara Ibrahima Cissé, président de l’ACSIF, était l’invité de la matinale « Salam Sénégal » sur la RSI. Il a abordé le combat qu’il mène contre certaines pratiques bancaires au Sénégal, soulignant que le taux de bancarisation demeure faible, en partie à cause de ces pratiques et de certains aspects culturels. « Dans notre culture, il est habituel de garder de l’argent à la maison plutôt que de le déposer dans une banque. Face à cette situation, nous avons décidé de lancer une campagne de sensibilisation pour inciter les populations à se tourner vers les banques », a-t-il déclaré.
Cependant, il précise : « Nous ne sommes pas opposés aux banques, car elles ont un rôle crucial à jouer dans la réduction des déséquilibres sociaux. En revanche, nous critiquons certaines de leurs pratiques au Sénégal. » Le pays compte actuellement 34 banques et 4 établissements financiers, dont une majorité sont étrangers. Selon Ibrahima Cissé, cela représente un risque pour la souveraineté économique du pays, arguant que « confier notre argent à ces banques pourrait faciliter des actions néfastes pour notre économie ». Il ajoute que « ces banques financent des entreprises créatrices d’emplois, mais il est dangereux de laisser ce pouvoir entre les mains d’entités étrangères. De plus, la plupart des banques présentes au Sénégal semblent être plus préoccupées par le profit commercial que par le développement économique du pays. »
Avec un objectif de rehausser le taux de bancarisation, il reste conscient du besoin d’une meilleure éducation financière au sein de la population, surtout face à la problématique des nombreux comptes dormants. Pour adresser ces enjeux, le président de l’ACSIF appelle l’État du Sénégal à établir des banques nationales et à encourager les entrepreneurs sénégalais à investir dans le secteur bancaire, qu’il considère comme hautement productif. Ibrahima Cissé souligne également le défi de la mobilité bancaire, mentionnant les coûts élevés associés à un changement de banque, tels que les frais pour l’attestation d’engagement ou de non-engagement.
Pour lui, il est urgent d’instaurer des lois protectrices pour les clients, semblables à celles existant dans d’autres pays : « Nous demandons la création d’une législation sur le surendettement, la mise en place d’une commission de lutte contre le surendettement, mais aussi l’adoption de lois régissant le délai de grâce et le délai de rétroaction. En outre, il est crucial d’introduire un fonds destiné à couvrir les frais de justice. »
«CI LA ÑU BOKK» INTERPELLE LE GOUVERNEMENT POUR REPARATION
La faible représentation des femmes au sein des instances de décision préoccupe le Cadre de concertation pour le respect et la préservation des droits des femmes, connu sous le nom de «Ci la ñu bokk»
La faible représentation des femmes dans les instances de décision est ce que ne veut plus voir prospérer le Cadre de concertation pour le respect et la préservation des droits des femmes, connu sous le nom de «Ci la ñu bokk». C’est ainsi que le cadre interpelle le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour rectifier ce déséquilibre.
La faible représentation des femmes au sein des instances de décision préoccupe le Cadre de concertation pour le respect et la préservation des droits des femmes, connu sous le nom de «Ci la ñu bokk». C’est ainsi qu’un appel est lancé dans ce sens aux autorités sénégalaises par cette structure. Et c’est pour intercéder en faveur de la gent féminine pour une meilleure prise en compte de ses besoins dans les politiques publiques, ainsi qu’un renforcement de leur participation dans les instances de gouvernance.
Félicitant le gouvernement sénégalais pour la réussite des récentes élections législatives et l’engagement envers la consolidation démocratique, cette structure a ensuite salué la présence des femmes au sein de l’Assemblée nationale.
Non sans exprimer son inquiétude face à la sous-représentation des femmes dans les hautes sphères de l’Etat. «Nous déplorons la persistance d’une sous-représentation des femmes au sein des hautes instances de l’Etat sénégalais. Malgré un appel précédent adressé à Son Excellence Monsieur le président de la République, au lendemain de la formation du premier gouvernement, celui-ci ne compte que quatre ministres femmes. Les femmes, qui représentent plus de 49, 4% de la population sénégalaise (source : Ansd, 2023), continuent d’être marginalisées dans les sphères décisionnelles. Ces inégalités constituent une entrave majeure à une gouvernance inclusive et équitable», a fait savoir le collectif.
Déplorant également le «manque de mesures concrètes dans la lutte contre les violences faites aux femmes, malgré les discours officiels».
En guise de rappel, dans un manifeste en mars 2024, des recommandations claires avaient été émises par le cadre, à savoir «intégrer les besoins spécifiques des femmes et des filles dans les politiques publiques», «renforcer leur représentation dans les instances de décision», «allouer des budgets spécifiques à l’éducation, la santé, la formation et accéder aux ressources comme la terre et les financements», «promouvoir l’équité territoriale pour garantir une égalité d’accès aux ressources dans toutes les régions», entre autres.
Exhortant, par la même occasion, le président de la République, le gouvernement et les partenaires à agir rapidement pour instaurer une véritable parité, le cadre souligne que l’inclusion des femmes «est cruciale pour bâtir un Sénégal équitable et prospère, où chaque citoyen, homme ou femme, peut pleinement contribuer au développement du pays».
LE VOL DE BETAIL PROVOQUE PLUS DE 2 MILLIARDS DE FRS DE PERTES CHAQUE ANNEE
Chaque année, plus de deux milliards de frs Cfa de pertes liées au vol de bétail sont notées au Sénégal. Ceci, dans un contexte où l’élevage contribue à hauteur de 4% au PIB dans l’économie nationale.
Baye DIAGNE Correspondant permanent à Saint-Louis |
Publication 04/12/2024
Chaque année, plus de deux milliards de frs Cfa de pertes liées au vol de bétail sont notées au Sénégal. Ceci, dans un contexte où l’élevage contribue à hauteur de 4% au PIB dans l’économie nationale.
L’atelier régional organisé à SaintLouis par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) sur le thème de « Réflexion sur le secteur de l’élevage en Afrique de l’Ouest et au Sahel face à la problématique du vol de bétail : Quelles solutions pour une prévention et une lutte efficace ? » a permis aux acteurs multidisciplinaires de discuter des opportunités de réflexion stratégique autour de cette problématique sectorielle. Les participants ont, durant deux jours, abordé les différentes facettes du vol de bétail en vue de trouver des solutions endogènes et dégager des perspectives. Il faut noter que des délégations venues du Mali, de l’université Gaston Berger et de l’université des Sciences, Techniques et Technologiques de Bamako ont pris part à cette rencontre. Astou Fall , conseillère technique, coordonnatrice de la cellule contre le vol de bétail au ministère de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’Elevage a, au nom du ministre M. Mabouba Diagne, estimé que cette rencontre est capitale. « Le vol du bétail est un fléau qui gangrène le secteur de l’élevage. Des offres de solutions sont là avec des échanges de technologie avec le Mali. Il faut des solutions innovantes, parce que le vol de bétail est un mal qui est là, malgré le vote de la loi pour sa criminalisation et malgré des tentatives de dissuader les voleurs », a- t-elle déclaré. Avec le panel, l’Ugb et l’université de Bamako vont apporter leurs contributions, à travers les nouvelles technologies de même que les startups Sénégalais qui vont également présenter des offres de solutions.
Le vol de bétail, un phénomène complexe
Concernant les statistiques, Astou Fall a affirmé que chaque année, plus de deux milliards de frs Cfa de pertes liées au vol de bétail sont notées au Sénégal. Ceci, dans un contexte où l’élevage contribue à hauteur de 4% au PIB dans l’économie nationale. Le représentant du coordonnateur sous régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, le Docteur Ibrahima Thiane, a indiqué que la FAO a pris l’initiative d’organiser cette rencontre en invitant le Mali qui vit également la même problématique de vol de bétail que le Sénégal. « Les pertes liées au vol du bétail sont énormes, deux milliards pour le Sénégal, 32 millions de dollars pour le Mali et 432 millions de dollars au Nigéria. C’est pourquoi le vol du bétail est un phénomène complexe qui transcende les frontières et qui mérite des actions au niveau national et international en terme de politique publique, d’aspects juridiques et en terme technique », a-t-il déclaré.
Dr Ibrahima Thiane a informé qu’il est prévu d’utiliser des drones et d’autres outils qui vont aider à tracer le bétail. « Un bétail volé au Mali peut être retrouvé au Sénégal, au Togo, Nigéria etc., d’où l’importance des technologies avec les partenaires comme les universités. Nous espérons qu’au sortir de cette rencontre, nous aurons un panel et un ensemble de solutions qui permettront de prendre en compte ce fléau en Afrique de l’Ouest », a- t-il affirmé avant de préciser que l’approche inclusive permet d’associer les populations, les communautés qui sont les principales victimes. Pour lui, les comités locaux de lutte contre le vol du bétail sont pertinents, mais il faut aller au-delà du domaine technique avec le système national d’identification. Il prône la mise en place d’une coalition sous régionale qui va permettre de mettre en relation les organisations des éleveurs pour mieux échanger et combattre ce fléau. Venu participer à cet atelier, le directeur national des productions et des industries animales du Mali a déclaré que cette rencontre est capitale et que le vol du bétail a fait perdre à l’Etat malien plus de 32 millions de dollars. Ce qui explique sa présence dans cette rencontre. « Nous allons parler d’une seule voix pour aider les acteurs dans la prise de décisions. Le vol du bétail est un problème socio-économique pour le Mali, en ce sens que les éleveurs ont peur d’élever les animaux seuls. Le vol est très organisé, en groupe ou en individuel. Les voleurs utilisent le butin comme source de revenus pour financer d’une part les adhérents et d’autre part s’équiper en armes afin de nuire aux Etats» a indiqué le représentant du Mali. Le président national de l’Association de lutte contre les vols de bétail a magnifié la tenue de cet atelier. Elhadj Aboubacar Biteye affirme que « depuis des années, son association lutte contre le vol du bétail, en collaboration avec les comités mis en place au niveau des régions…. Les pertes évaluées après la présentation des rapports sortis annuellement sont énormes. Il faut des solutions. C’est pourquoi des comités de veille sont mis en place. Il faut un maillage dans les 557 communes du Sénégal pour identifier le bétail. Ce qui va faciliter le travail », a-t-il conclu
71% DES MEDIAS «HORS LA LOI», SELON LA TUTELLE
Au Sénégal, seuls 112 médias sur les 380 enregistrés sur la plateforme «Déclaration Médias au Sénégal (Dms)» sont conformes au code de la presse, et «pour le moment», reconnus par l’Etat du Sénégal.
Au Sénégal, seuls 112 médias sur les 380 enregistrés sur la plateforme «Déclaration Médias au Sénégal (Dms)» sont conformes au code de la presse, et «pour le moment», reconnus par l’Etat du Sénégal. Une mesure qui entre dans le cadre de la régulation du secteur de la presse initiée par le gouvernement pour assainir l’espace médiatique sénégalais.
Le ministre de la Communication a rendu public la liste des médias «pour le moment» reconnus pour exercer le métier de journaliste au Sénégal. Alioune Sall a livré, hier, les noms des groupes de presse officiellement «autorisés» par l’Etat. Une décision qui fait suite à une invite de tous les organes de presse à s’inscrire sur la plateforme dénommée «Déclaration Médias au Sénégal (Dms). Les travaux de la commission spéciale chargée d’examiner les dossiers déposés en ligne par les entreprises de presse ont abouti à une validation basée sur les normes définies par le code de la presse.
Avant la mise en place de ladite commission, 535 médias avaient été répertoriés. Mais à la date du 29 novembre, c’est-à-dire vendredi dernier, seuls 112 organes de presses sur les 380 déclarés et enregistrés sur ladite plateforme ont été jugés conformes aux critères de sélection. Soit 29% du nombre des médias inscrits sous demande de l’autorité. «C’est à la date du 21 novembre, c’est-à-dire vendredi dernier, après analyse, et par rapport au 380 inscrits selon les dispositions du code de la presse, qu’on a vu qu’il n’y a que 112 médias enregistrés sur la plateforme qui sont en conformité avec les dispositions de la loi. Ce qui représente 29% sur le nombre des médias enregistrés», a dit le ministre de tutelle, Alioune Sall.
Pour dire que 71% des entreprises de presse sont «hors la loi», et que moins d’un tiers des demandes ont été validées. La liste est répartie comme suit. «Il n’y a que 10 télévisions, 17 radios généralistes, 11 radios communautaires, 6 radios commerciales, 14 journaux de la presse écrite et 54 sites d’informations en ligne et 7 Web Tv acceptés pour le moment sous réserve de régularisation au niveau du ministère de la communication», a déclaré le ministre de la communication, Alioune Sall. Pour éviter d’être définitivement suspendus de la carte «presse au Sénégal», les autres médias sont invités à être en règle dans un délai de 72 heures. «Les médias qui ne respectent pas en règle avec les dispositions du code de la presse, que les dispositions soient prises par le Cnra (Conseil national de régulation de l’audiovisuel). Parce que les entreprises qui ne se sont pas enregistrées ne peuvent être reconnues par l’Etat. Que la loi s’applique dans toute sa rigueur», dixit le ministre de tutelle qui se veut aussi clair. D’après lui, les médias qui ne seront pas reconnus ne vont plus bénéficier de la publicité. «Vous savez, c’est le CNRA qui est l’organe de régulation du secteur des médias. Et si les organes ne se régularisent pas, ce sera une application immédiate. Il va falloir qu’il arrête de diffuser jusqu’à ce qu’ils se conforment à la loi. Il y aura aussi une impossibilité d’accéder à la communication commerciale de l’Etat. Que ce soit la redevance, le fonds d’aide à la presse, la publicité et une convention, ils ne pourront plus en bénéficier», a prévenu M. Alioune Sall. Qui précise que la publication de cette liste, conformément aux dispositions du code de la presse au Sénégal, n’est pas une tentative de musellement de la presse. Pour lui, c’est plutôt une décision tendant à faire développer la presse à travers l’assainissement. «L’Etat n’est pas là pour museler les entreprises de presse mais pour mieux les accompagner dans des contenus et les financements», a-t-il tenu à préciser. Il se dit même ouvert au dialogue et à toute discussion avec les médias notamment le patronat. Revenant sur les critères de sélection exigés pour être retenu comme média légal, le ministre explique que le directeur de publication doit avoir au moins 10 ans d’expérience dans le métier, et le rédacteur en chef, 7 ans. «Il y a aussi d’autres conditions citées dans le code de la presse demandant à ce que le directeur de publication, le responsable du journal, la Loi dit qu’il faut qu’on ait au moins 10 ans d’expérience. Quant au rédacteur en chef qui est le capitaine du bateau, celui-là qui gère les contenus du journal, il doit avoir au moins 7 ans d’expérience».
Une enveloppe de 4 milliards allouée...
Le ministre de la communication, Alioune Sall, a aussi annoncé que la presse va bénéficier d’une allocation de près de quatre milliards soit une somme de deux milliards allouée au fonds d’appui à la presse. «Nous venons de prendre service, et de commencer le travail. Nous pouvons dire que le fonds va connaitre une hausse de deux milliards de plus. Ce qui fait que la subvention d’un milliard 900 millions va être portée à quatre milliards. Encore que ce n’est que le début». Pour dire que le fonds de développement de la presse va désormais disposer de quatre milliards dont la moitié allouée au fonds d’appui à la presse. «On avait fait par rapport à l’évolution de la redevance. Beaucoup qui profitaient de la publicité n’étaient pas des ayants droit. L’objectif de développer la presse, et nous estimons que le milliard 900 millions alloué au fonds d’appui à la presse était faible. Donc, sur les quatre milliards, les deux milliards seront alloués au fonds d’appui à la presse. Ce n’est que le début», a-t-il tenté de rassurer.