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4 mai 2025
DES JURISTES APPELLENT À UNE RÉFORME DU DROIT ENVIRONNEMENTAL EN AFRIQUE DE L’OUEST
Le colloque sur le droit de l’environnement en Afrique de l’Ouest a permis d’évaluer les défis juridiques liés à la protection de l’environnement dans la région, avec l’espoir que les recommandations formulées soient mises en œuvre par les États.
Le colloque scientifique international sur le droit régional ouest-africain de l’environnement, organisé par le Laboratoire d’Études et de Recherches en Politiques, Droit de l’Environnement et de la Santé (LERPDES) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) en partenariat avec l’ONG Natural Justice, s’est achevé ce 11 octobre à Dakar. Cet événement a rassemblé des experts, des juristes, des avocats, des magistrats ainsi que des universitaires pour discuter des défis et perspectives liés à la protection de l’environnement en Afrique de l’Ouest.
À l’issue des travaux, Mme Sokhna Dié Ka Dia, Directrice du hub Dakar de Natural Justice, a souligné l’importance des conclusions formulées lors de ces quatre jours d’échanges : « Nous avons discuté en profondeur, allant de la théorie à la pratique du droit de l’environnement, des contentieux au rôle des avocats. Nous espérons que les conclusions qui seront issues de ce colloque seront appliquées par l’État du Sénégal mais aussi dans tous les États de la CEDEAO. » Mme Dia a appelé les États africains à revenir aux fondamentaux du droit de l’environnement pour parvenir à un développement économique durable, tout en assurant la protection des écosystèmes pour le bien-être des communautés.
Elle a également insisté sur la nécessité que les autorités s’approprient les recommandations issues des discussions, en particulier lors de la révision des politiques sur la biodiversité et des projets de loi relatifs au changement climatique. « La finalité, c’est de pouvoir associer développement économique et protection de l’environnement », a-t-elle ajouté.
Le rôle crucial du droit environnemental
Me Mamadou Diobé Gueye, avocat et membre du Conseil d’administration de Natural Justice, a salué la qualité des panels qui se sont tenus quotidiennement : « Pendant quatre jours, nous avons parlé du droit environnemental, nous avons fait l’état des lieux pour voir quelles étapes ont été franchies et où nous devons aller pour rendre cette défense de l’environnement en Afrique de l’Ouest plus efficiente. » Selon Me Gueye, le principal défi est de trouver comment influencer les décideurs politiques qui font les lois, afin de renforcer le cadre juridique en matière de protection environnementale.
Les actes du colloque seront publiés sous forme d’un ouvrage collectif, marquant une étape importante dans la consolidation d’un cadre juridique régional plus efficace pour la protection de l’environnement et le développement durable en Afrique de l’Ouest.
Par Diagne Fodé Roland
ALLONS UNIS A L'ASSAUT DES ELECTEURS
La liste de notre parti Pastef pour les législatives est publiée. Les candidats à la candidature non retenues doivent absolument surmonter leur déception, ce qui est partie prenante du don de soi dans l’engagement souverainiste.
La liste de notre parti Pastef pour les législatives est publiée. Les candidats à la candidature non retenues doivent absolument surmonter leur déception, ce qui est partie prenante du don de soi dans l’engagement souverainiste. Comme dit dans un article précédent « les difficultés et distorsions lors des candidatures à la candidature relèvent de contradictions secondaires qui doivent être surmontées pour résoudre concrètement la contradiction principale : gagner la majorité dont notre gouvernement souverainiste a besoin pour passer de la transition actuelle à la rupture avec le néocolonialisme et la transformation systémique pour le peuple et par le peuple ». L’enjeu majeur des législatives pour la 15éme législature est donc de doter le nouveau pouvoir souverainiste d’une majorité de députés souverainistes.
La liste de Pastef allie une majorité de fondateurs de Pastef initial au plan départemental et national avant la fusion, des alliés de la coalition Diomaye Président, des militants handicapés de première heure, des militants combatifs réprimés par l’autocratie libérale néocoloniale et des militants de la gauche révolutionnaire historique. Ces futurs députés doivent être à la fois les garants de la victoire présidentielle, les contrôleurs de l’action gouvernementale et les porte-paroles du peuple.
Se mettre en rang de bataille pour faire voter une majorité d’électeurs pour ne pas « vendre la peau de l’ours avant de le tuer » est maintenant la question posée et à résoudre. C’est seulement le soir du 17 novembre 24 qu'une fois que la démocratie du peuple aura parlé que nous pourrons crier victoire.
Même si l’opposition libérale et social-libérale néocoloniale défaite à la présidentielle est dans le désarroi, est paniquée et assommée, même si l’opinion publique est pour donner une majorité à notre président élu, nous devons tenir compte de la jauge de l’abstention pour mesurer le degrés d’adhésion des électeurs à notre projet de transformation systémique et de rupture avec la domination impérialiste.
La présidentielle a montré que le peuple a majoritairement exprimé à la fois son soutien au projet souverainiste mais aussi son rejet de l’autocratie libérale néocoloniale de Macky/APR/BBY. L’émigration piroguière, la cherté de la vie, les passifs sociaux et la dévastation des finances publiques et budgétaires hérités de l’État hors la loi de Macky/APR/BBY sont les premières équations à résoudre dialectiquement en lien avec le jet des bases de la transformation systémique et de la rupture.
Les institutions garantes de la re-mondialisation impérialiste prédatrice que sont les FMI/BM/OMC utilisent tous les moyens possibles et imaginables pour empêcher la réalisation de l’objectif de la souveraineté nationale monétaire, budgétaire, diplomatique et stratégique. Les compromis nécessaires tenant compte du rapport réel des forces entre notre camp souverainiste et le camp néocolonial au plan national et international doivent être inscrits dans la trajectoire du mouvement complexe vers le but souverainiste.
La « transformation systémique » ne se réduit donc pas seulement à la lutte contre la mal-gouvernance, la corruption, le népotisme, la gabegie, les détournements de denier publics et donc l’appropriation privée et personnelle des finances publiques. Elle consiste à souverainiser l’appareil d’État né comme État néocolonial comme prolongement sous une nouvelle forme l’État colonial.
La « rupture » promise nécessite de préparer le peuple à une confrontation inévitable avec l’impérialisme qui ne peut en aucun cas être un « partenaire » à travers les institutions de Brettons Woods (FMI, BM, OMC) avec nos pays, nations, peuples dominés et pillés.
La transition vers la souveraineté nationale est une phase préparatoire dans la longue marche vers l’étape de la transformation systémique et la rupture qui mettent fin à la présence des bases militaires françaises, au franc colonial CFA, à l’accaparement des secteurs clefs de l’économie nationale par les Monopoles capitalistes françafricains, eurafricains et usafricains et aux pillages des richesses nationales de la mer, du sol et du sous sol de notre beau pays. Transformation systémique et rupture contre l’oppression nationale du Sénégal et des Sénégalais, c’est renouer avec le processus de développement endogène que l’esclavage, puis la colonisation et le néocolonialisme ont stoppé pour nous arriver comme derniers wagons à la locomotive de la « globalisation » de l’économie mondiale sous hégémonie de la triade impérialiste pilotée par l’impérialisme états-unien depuis 1945 après les périodes anglo-françaises du XIXéme et première moitié du XXème siècles.
Cette préparation du peuple à la transformation systémique et la rupture est à la fois la tâche des politiques présidentielle et gouvernementale, du parti Pastef et alliés et des députés souverainistes pour lesquels nous appelons à voter majoritairement.
Les publications en cours des audits centraux et sectoriels participent de la préparation des redditions nécessaires des comptes de la mal-gouvernance libérale néocoloniale de Macky/APR/BBY et de la victoire électorale du 17 novembre 2024.
Les actions judiciaires en cours pour faire rendre gorge aux voleurs de la République éclairent le peuple sur la gabegie, le népotisme et les détournements de la bourgeoisie bureaucratique d’État.
La présence sur la liste de Pastef de candidats à la députation de militants accusés mensongèrement de « forces spéciales » que l’ironie populaire tournait en dérision comme « farce spéciale » est un acte symbolique pour que la vérité, toute la vérité soit faite, au-delà de la diversion de la loi d’amnistie, par la justice pour défendre leur dignité et leur honneur.
Notre victoire aux législatives n’est qu’une étape vers notre future victoire aux futures élections locales que le prochain 1er congrès et de fusion du sommet à la base dans Pastef doit démocratiquement préparer.
Alors, tous ensemble dans l’unité, mobilisons nous tous, candidats choisis et non retenus, militants de Pastef initial et récent issu de la fusion du sommet à la base pour prolonger dans les urnes la présidentielle 2024.
LA GUINÉE SUSPEND LES MISSIONS À L’ÉTRANGER JUSQU’A FIN 2024
Une circulaire émise par le Secrétariat général du gouvernement guinéen a annoncé l’interruption immédiate de la toutes les missions à l’étranger pour les membres de l’équipe dirigée par Amadou Oury Bah
Une circulaire émise par le Secrétariat général du Gouvernement guinéen a annoncé l’interruption immédiate de la toutes les missions à l’étranger pour les membres de l’équipe dirigée par Amadou Oury Bah.
Avec la suspension des missions à l’étranger jusqu’à la fin de l’année, les ministres guinéens en déplacement à l’étranger sont contraints de rentrer au pays. Les Secrétaires généraux et les ambassadeurs représenteront le pays à l’étranger.
Cette décision a été prise sur instruction du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, et a été communiquée par le Premier Ministre.
À compter du jeudi 10 octobre et jusqu’au 31 décembre 2024, aucun ministre ne pourra quitter le territoire national, sauf accord exceptionnel du chef de l’État.
La circulaire précise également que les Secrétaires généraux et les ambassadeurs s’occuperont des activités de représentation à l’étranger pendant cette période.
Cette mesure a pour objectif de renforcer la présence des membres du gouvernement sur le sol national et de mieux répondre aux défis internes du pays. Le Secrétariat général du gouvernement exhorte tous les ministres à se conformer à cette directive.
LA CDP VEUT RENFORCER LA PROTECTION DES DONNEES DES CITOYENS
La Commission de protection des données personnelles (CDP) ambitionne de présenter un projet de loi et un décret visant à intégrer des innovations et renforcer la protection des données des citoyens
La Commission de protection des données personnelles (CDP) ambitionne de présenter un projet de loi et un décret visant à intégrer des innovations et renforcer la protection des données des citoyens, a-t-on appris de Ousmane Thiongane, son président.
‘’Aujourd’hui, la CDP veut présenter un projet de loi sur la protection des données personnelles et un décret visant à intégrer les innovations et renforcer la protection des données des citoyens’’, a dit M. Thongane.
Il s’exprimait jeudi lors d’un atelier de mise à niveau du projet de loi portant sur la protection des données à caractère personnel et du décret d’application.
”Cette proposition entre dans le cadre de la lutte contre les nouvelles menaces liées à l’Intelligence Artificielle, à la robotique, au big data et à toutes les avancées technologiques qui renferment des dangers par rapport aux citoyens’’, a-t-il expliqué.
Il a rappelé que la CDP avait commencé, depuis 2019, à initier une réforme des textes relatifs à la protection des données.
M. Thiongane a précisé que ces réformes répondent d’abord aux exigences de s’adapter aux égo-technologiques et socioéconomiques’’. ”L’autre exigence, poursuit-il, c’est de pouvoir s’engager dans des perspectives relatives à la stratégie nationale de l’intelligence artificielle et de la stratégie sur la gestion des données’’.
Aissatou Jeanne Sy, directrice de la Technologie de l’information et de la communication au ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, a pour sa part suggéré de faire le choix sur ”les données personnelles sensibles et les données qui peuvent être utilisées par les entrepreneurs, mais aussi pour prendre des décisions’’.
L’objectif d’une telle démarche, c’est de pouvoir améliorer ou utiliser toutes ces données pour favoriser l’innovation et l’emploi des jeunes, a-t-elle expliqué. D’où, selon elle, ”la nécessité de revoir le cadre réglementaire de façon générale ainsi que les données à caractère personnel’’.
Ouvert jeudi à Saly (centre), l’atelier prend fin ce vendredi.
NEUF PROCHES DE L'ANCIEN PRESIDENT MOHAMED BAZOUM DECHUS DE LEUR NATIONALITE
Les autorités nigériennes ont annoncé, jeudi, avoir "provisoirement" déchu de leur nationalité neuf proches de l'ancien président Mohamed Bazoum écarté du pouvoir par un coup d'Etat le 26 juillet 2023.
Les autorités nigériennes ont annoncé, jeudi, avoir "provisoirement" déchu de leur nationalité neuf proches de l'ancien président Mohamed Bazoum écarté du pouvoir par un coup d'Etat le 26 juillet 2023.
Le chef de l'Etat Abdourahamane Tiani a signé jeudi 10 octobre 2024 un décret "portant déchéance de la nationalité de certaines personnes pour diverses infractions prévues et sanctionnées par la loi", a indiqué un communiqué du Secrétariat général du gouvernement lu à la télévision publique.
Entre autres infractions reprochées aux personnes concernées, le communiqué cite "intelligence avec une puissance étrangère en vue de l'engager à entreprendre des hostilités contre l'Etat du Niger", "complot contre l'Etat du Niger et de trahison" et "diffusion des données ou des propos de nature à troubler l'ordre public".
Parmi les personnes visées par la mesure de déchéance de la nationalité, on compte d'anciens membres du cabinet de Mohamed Bazoum et des responsables des structures rattachées à la présidence jusqu'au coup d'Etat du 26 juillet 2023.
Il s'agit de Rhissa AG Boula, ministre d'Etat à la présidence chargé des questions de sécurité, Daouda Takoubakoye, directeur de cabinet adjoint du président de la République et des généraux Abou Tarka et Waly Ibrahim Karingama, respectivement président de la Haute autorité à la consolidation de la paix (HACP) et du Centre national d'études stratégiques et de sécurité (CNESS).
Toutes ces personnes proches de Mohamed Bazoum ont réussi à quitter le pays aux premières heures du coup d'Etat. Installé en France, Rhissa AG Boula a bénéficié d'un statut de réfugié politique délivré par les autorités françaises en septembre dernier.
Le 27 août dernier, les autorités nigériennes avaient annoncé la création d'un "fichier spécial" pour les personnes accusées de terrorisme ou d'intelligence avec une puissance étrangère "dans le but de porter atteinte aux intérêts stratégiques du Niger".
Selon l'ordonnance créant ce fichier, toute personne y est inscrite est déchue provisoirement de sa nationalité en cas d'ouverture d'une enquête à son encontre. En cas de condamnation à une peine de cinq ans à plus, la déchéance de la nationalité devient définitive.
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SONKO DÉFEND LA TRANSPARENCE ÉCONOMIQUE FACE AUX CRITIQUES
Suite aux critiques sur la gestion des données économiques du Sénégal, après une conférence de presse accusant l'ancien régime de falsifications budgétaires, le Premier ministre a affirmé que son gouvernement s'engage à dire la vérité au peuple sénégalais
Après la conférence de presse du gouvernement, où Ousmane Sonko et ses ministres avaient annoncé une falsification des données économiques et budgétaires sous Macky Sall, des critiques ont fusé de partout. Aussi, Moody’s avait même baissé la note du Sénégal. Ce vendredi, le premier ministre a répliqué.
«Nous avons fait récemment un exercice de vérité pour dire aux sénégalais ce qu’il en était. Certains ont crié en disant que nous aurions dû mentir aux sénégalais pour éviter de nuire à l’image du Sénégal», a souligné Ousmane Sonko ce vendredi. Il présidait la cérémonie de célébration des 40 ans du Centre de Formation Professionnelle et Technique Sénégal-Japon.
Le chef du gouvernement a tenu à préciser que leur régime ne tiendra qu’un langage de vérité aux sénégalais. «Nous ne sommes pas dans cette relation avec le peuple sénégalais. La vérité sera dite quelles qu’en soient les conséquences. Mais pas pour nuire à l’image du Sénégal», dit-il.
Et selon le chef du gouvernement, ce qui a conduit le pays dans «cette situation», c’est que l’on a «souvent voulu se cacher derrière notre petit doigt pour éviter d’affronter la réalité.».
LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL REJETTE LES LISTES DE TAKKU WALLU À BAKEL ET EN AFRIQUE DE L'OUEST
La coalition dirigée par Macky Sall ne présentera pas de listes dans ces départements en raison du non-respect des conditions d'investiture.
La coalition Takku Wallu Sénégal n’aura pas de liste à Bakel et dans le département de l’Afrique de l’Ouest. le Conseil constitutionnel a confirmé leur rejet.
Le Conseil constitutionnel, après avoir rejeté les recours contre la candidature de Ousmane Sonko et celle de Barthélémy Dias a, cependant, confirmé le rejet de deux listes de Takku Wallu Sénégal. Il s’agit de la liste départementale de Bakel et celle du «Département Afrique de l'Ouest». L’information a été donnée par Ayib Daffé, mandataire de Pastef.
En effet, dans son arrêté numéro 024785 du 7 octobre, le ministère de l’Intérieur avait déclaré irrecevable la liste départementale de Takku Wallu Sénégal à Bakel. Il avait été reproché à la coalition de n’avoir investi qu’un seul candidat aussi bien sur la liste des titulaires que sur celle des suppléants, au lieu des deux comme prévu par les textes.
Aussi, la liste de la même coalition pour le «département de l'Afrique de l'Ouest» a aussi été déclarée irrecevable. La coalition n’a investi que deux (02) candidats aussi bien sur la liste des titulaires que sur celle des suppléants au lieu des trois.
LE PRIX NOBEL DE LA PAIX 2024 DÉCERNÉ À L'ORGANISATION JAPONAISE ANTI-ARMES NUCLÉAIRES NIHON HIDANKYO
Fondée en 1956, elle est récompensée pour son plaidoyer inlassable contre l’usage des armes atomiques, en pleine recrudescence des discussions mondiales sur l’arme nucléaire, notamment en Ukraine.
Le prix Nobel de la paix 2024 a été décerné, vendredi, à l’organisation japonaise anti-armes atomiques, Nihon Hidankyo pour récompenser ses efforts pour un monde sans armes nucléaires, a appris l’APS de source médiatique.
Cette organisation fondée le 10 août 1956, regroupe les survivants des bombardements nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki en 1945.
Nihon Hidankyo ‘’reçoit le prix pour avoir démontré, par des témoignages, que les armes nucléaires ne doivent plus jamais être utilisées’’, a déclaré Jorgen Watne Frydnes, président du comité Nobel norvégien dans des propos relayés par le site d’information de Radio France internationale (RFI).
Selon lui, l’organisation ”reçoit le prix pour avoir démontré, par des témoignages, que les armes nucléaires ne doivent plus jamais être utilisées”.
L’attribution de ce prix intervient dans un contexte mondial préoccupant, où les discussions sur l’usage de l’arme nucléaire, en particulier en Ukraine, se multiplient. Une tendance ”alarmante”, selon Frydnes qui a rappelé qu”’aucune arme nucléaire n’a été utilisée dans une guerre depuis près de quatre-vingts ans”.
Pour sa part, le coprésident du groupe antinucléaire japonais, Toshiyuki Mimaki, a exprimé sa surprise d’avoir été récompensé, rapporte la même source. ‘’Jamais, je n’aurais imaginé que cela puisse arriver’’, a-t-il dit.
DOUDOU KA CORRIGE SEVEREMENT EL MALICK NDIAYE
Marchés fictifs et abus du sceau de secret défense dans l’acquisition de matériel des aéroports, Doudou Ka a apporté un démenti formel aux accusations de l’actuel ministre des Transports aériens
La réponse est salée. Dans un texte fleuve publié hier, Doudou Ka a apporté un démenti formel aux accusations de l’actuel ministre des Transports aériens qui, lors d’une sortie, mardi dernier, avait révélé des marchés fictifs et d’abus du sceau de « secret défense » dans l’acquisition de matériel de handling pour les six (?) internationaux du Sénégal. Mais tout ceci ne relève, selon lui, que «d’insinuations trompeuses» d’un ministre zélé qui manque de talent et de stature.
«Affirmations grotesques» et «insinuations trompeuses». Entre autres, ce sont les vocables utilisés par l’ex-ministre des Transports aériens et ancien Directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne, Doudou Ka, pour répondre à l’actuel ministre chargé dudit portefeuille.
Même si lors de sa sortie, mardi dernier, au cours d’un point de presse de leur parti politique Pastef, El Malick Ndiaye n’avait cité aucun nom, Doudou Ka n’a pas trop attendu pour rabattre le caquet à l’actuel ministre des Transports aériens. «J'ai pris connaissance avec stupéfaction des affirmations grotesques avancées par le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens concernant des marchés prétendument fictifs liés à l’acquisition de matériel de handling pour les six (6) aéroports internationaux en service au Sénégal. Dans ses tentatives répétées de ternir l'image de la gestion de notre régime, il ne fait que démontrer son ignorance d'un secteur dont la complexité semble le dépasser.
Comment expliquer, autrement, sa confusion manifeste entre les chariots passagers et le matériel de handling commandé ?» a d’emblée écrit Doudou Ka qui tient à apporter un démenti formel et catégorique non seulement «aux allégations diffamatoires, mais également aux accusations infondées formulées par Malick Ndiaye».
Poursuivant, l’ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération tonne : «Ses diverses interventions médiatiques depuis sa nomination semblent avoir pour seul objectif de porter atteinte à mon honneur et à l’excellent bilan que j’ai réalisé dans le domaine des transports aériens, un bilan qui m'a valu des distinctions et des promotions au sein de l'État».
A cet effet, dira Doudou Ka, lorsque la compétence cède le pas à l'ignorance, la mauvaise foi devient alors sans limites. «Il n’est donc guère surprenant de constater la grossièreté de ses accusations, qui sont catastrophiques pour un ministre en charge d'un portefeuille aussi crucial dans la stratégie de développement du Sénégal», conclut l’ancien ministre de Macky Sall.
«JE N’AI PAS SIGNE, APPROUVE OU COMMANDE LESDITS MATERIELS DE HANDLING EVOQUES»
En réalité, admet Doudou Ka, un marché de près de 8 milliards de francs CFA a été bien conclu pour équiper l'aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de matériel neuf permettant d'assurer une assistance au sol conforme aux meilleures normes mondiales. C’est là d’ailleurs, ajoutera-t-il, le seul point sur lequel le ministre et moi pouvons éventuellement tomber d'accord. «Dans un contexte d’instabilité régionale, il était impératif pour notre pays de garantir, de manière souveraine et autonome, le traitement sécurisé des vols sensibles, tant à l’atterrissage qu’au décollage, à partir de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar. Ainsi, au plus haut niveau de l'État, il nous a été ordonné de doter l’Armée de l'air du matériel de handling nécessaire pour assumer cette responsabilité sécuritaire et opérationnelle. Un deuxième lot d’équipements a donc été acquis et entièrement livré pour les opérations au sol des avions sensibles à l’aéroport militaire de Yoff», a précisé Doudou Ka. De plus, poursuit-il, un troisième lot avait été prévu pour les autres aéroports internationaux régionaux (Saint-Louis, Cap Skirring, Tambacounda et Kédougou) en phase de reconstruction afin de stimuler le trafic et de certifier ces plateformes. «Ce dernier lot de matériel, bloqué au port de Dakar depuis plusieurs mois à cause d'un différend douanier, est le contrat prétendument fictif dont parle le ministre, véhiculant ainsi l'idée erronée que les équipements n’ont pas été livrés», a-t-il révélé. «Ainsi, le total des trois lots destinés à l'équipement en matériel de handling des six (6) aéroports s'élève à 23 milliards, conformément aux ambitions de la stratégie de hub aérien du Sénégal et comprenant les fameux 8 milliards francs CFA du ministre initialement estimé par mes services uniquement pour l’aéroport AIBD», a écrit Doudou Ka pour démonter les accusations du ministre El Malick Ndiaye qui, dit-il, dans son zèle populiste, ne fait que tenter de reproduire des modèles dont il ne possède ni le talent ni la stature, se contentant de divertissements stériles tout en laissant les véritables préoccupations des Sénégalais de côté. Doudou Ka se dit victime d’un agenda de dénigrement de la part du ministre des Transports aériens qui, dit-il, ne cesse d’évoquer des «contrats secret défense». Il s'est même permis de proférer des accusations contre un général de division, chef d’état de l’Armée de l’air sénégalaise, signataire desdits contrats dans le cadre d’une convention de maîtrise d’ouvrage déléguée entre AIBD.sa et l’armée de l’air, en l’accusant de s’être procuré un cachet secret défense, constate-t-il. «Ces allégations, d’une gravité extrême sont susceptibles de porter atteinte à la sécurité nationale et de compromettre l’intégrité de ceux qui sont responsables de la défense du Sénégal. Le problème avec Monsieur Malick Ndiaye est qu’il n’a aucune idée de ce qu’il ignore. Sinon, il aurait évité de confondre un contrat militaire, par nature secret défense, et un contrat public civil pouvant éventuellement être requalifié secret défense», a insisté l’ex ministre de Macky Sall qui, enfin, martèle : «Contrairement aux insinuations trompeuses du ministre, je n’ai pas signé, approuvé ou commandé lesdits matériels de handling évoqués. Ce n’était pas dans mes attributions en tant que ministre». «Votre manque de vision et de talent vous disqualifie en tant qu'arbitre des ambitions de l'aéronautique» Très acerbe, il n’a pas manqué de tancer le ministre El Malick Ndiaye en ses termes : «Votre manque de vision et de talent vous disqualifie en tant qu'arbitre des ambitions de l’aéronautique civile et militaire nationale».
Comme cela ne suffisait pas, il enfonce le clou : «La gestion des affaires publiques et des questions de défense nationale ne doit pas se transformer en un spectacle médiatique. Si votre obsession est de me dénigrer, faites-le, mais épargnez les gardiens de la Défense nationale. Il est tout à fait possible de dissocier l’exigence de transparence et de reddition des comptes des approximations d’un ministre impréparé, dépassé par l’ampleur de la tâche qui l’attend. L’Inspection Générale d'État (IGE), l’Inspection Générale des Forces Armées (IGFA) et la Justice sont compétentes pour assurer la reddition des comptes. Nous ne saurions accepter de règlements de compte contre un futur adversaire politique sur des sujets aussi sensibles et stratégiques».
En fin de compte, selon Doudou Ka, la vérité est implacable. «Ceux qui cherchent à détruire les fondations de notre régime en s'appuyant sur des mensonges ne feront qu'affaiblir leur propre crédibilité. Je ne permettrai pas que l’acharnement d’un ministre incompétent, zélé, ternisse les réalisations qui forgent l’avenir de notre secteur aérien. Qu'ils se rappellent que l'intégrité et la compétence parlent plus fort que les calomnies. Ce pays mérite des leaders visionnaires, pas des fauteurs de trouble. Le véritable sujet, c’est la réalité économique et sociale de notre population. S’attaquer à l’héritage des autres ne saurait suffire à bâtir un avenir solide ; il est temps de prendre conscience des véritables enjeux auxquels notre pays fait face», a-t-il asséné ses vérités au régime Diomaye-Sonko.
Diéguy Diop placée en garde à vue
L'ex-directrice de la Promotion de l'économie sociale et solidaire, Diéguy Diop, est retournée hier à la Division des investigations criminelles (DIC) pour une deuxième audition sur le présumé détournement de deniers publics. Mais au terme de l’interrogatoire, le procureur de la République a décidé de la placer en garde à vue. La responsable de l’Alliance pour la République (Apr) est soupçonnée d’avoir détourné 30 millions de francs CFA à la direction de la Promotion de l'économie sociale et solidaire.
Incendie à la maternité de l’hôpital Dabakh de Tivaouane
La mémoire collective retient encore aujourd’hui la tragédie survenue il y a quelques années à l’hôpital Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, avec la mort tragique de 9 bébés dans un incendie survenu au service de néonatalogie. Eh bien l’histoire a failli se répéter hier et cette fois-ci, c’était à la maternité, avec un incendie qui a fort heureusement été vite maîtrisé. C’était aux environs de 13 heures et selon nos sources, l’incendie s’est déclaré dans le bureau du gynécologue. Ce dernier n’étant pas sur place à cet instant, c’est la prompte réaction des vigiles qui ont été alertés par les sages-femmes, qui a eu raison du feu. Ils ont en effet défoncé la porte du bureau, avant de s’attaquer aux flammes avec des extincteurs. Selon des sources concordantes, c’est un court-circuit qui serait à l’origine de l’incendie. La conséquence est que la maternité a été fermée momentanément pour des raisons de sécurité et les malades orientés vers Thiès. La maternité de l’hôpital Dabakh de Tivaouane enregistre pas moins de 35 accouchements par jour et plus de 300 par mois.
Woodside produit 100 000 barils par jour
L’extraction du pétrole a atteint sa vitesse de croisière. Le président du Conseil d’Administration de Woodside, Richard Goyder a informé hier le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye que l’objectif de 100 000 barils par jour est déjà atteint. Il a également souligné que l’investissement de 5 milliards de dollars a permis à Woodside de générer plus de 4 400 emplois directs et indirects. A la tête d’une délégation, Richard Goyder est reçu par le président de la République.
L’équipe médicale d’urgence du Sénégal certifiée
Le Sénégal s’est encore distingué devant les pays africains en matière de santé. Il est le premier pays africain doté d’une équipe médicale d’urgence certifiée par l’Organisation mondiale pour la santé (OMS), grâce aux capacités de la Direction du service de santé des Armées, renseigne la Dirpa. Le ministre des Forces armées, le Général (2S) Birame Diop et son homologue de la santé et de l’action sociale, Ibrahima Sy ont présidé la cérémonie officielle de certification à Thiès, en présence des responsables de l’OMS. D’après la même source, l’équipe est prête à être déployée dans un court délai, dans le cadre du mécanisme de réponse de l'OMS en cas de catastrophes d'apparition soudaine et d’épidémies, conformément aux standards internationaux.
Trois candidats pour présider la lutte
Les acteurs de la lutte devront encore prendre leur mal en patience pour connaître le nouveau président du Comité national de gestion de la lutte (CNG). Alors que le mandat de Bira Sène est arrivé à terme depuis le 30 septembre dernier, hier à l'issue de leur réunion, le ministère des Sports a donné rendez-vous mardi prochain aux acteurs tout en invitant les différentes associations de la lutte à lui proposer une liste de trois candidats pour qu’elle puisse choisir l’un d’entre eux pour diriger le CNG. «J’ai convié les différentes associations pour écouter leurs propositions et toutes ont été représentées. Je leur ai demandé de me fournir une liste de trois candidats et je choisirai l’un d’entre eux. Le nouveau président du CNG aura un mandat d’une année assorti d’une convention d’objectifs. À l’issue de son mandat, on pourra évaluer pour voir s’il sera reconduit ou non», a fait savoir la ministre des Sports, Khady Diène Gaye.
Mame Diarra Fam désavouée
L’ancienne députée libérale Mame Diarra Fam, responsable locale du Parti démocratique sénégalais (Pds), est embarrassée. Elle est désavouée par sa base après l’annonce de son soutien au Pastef. Dans un communiqué, ses sympathisants précisent que son soutien n’engage qu’elle et qu’ils restent au Parti démocratique sénégalais (Pds). Mieux, elle est aussi indésirable à Pastef. Les responsables du parti au pouvoir de Guinaw rails Nord ont publié un communiqué pour dire qu’ils ne battront pas campagne avec Mame Diarra Fam à cause de ses critiques acerbes contre Bassirou Diomaye Faye qu’elle avait traité de bandits et en simulant l’attaque de sa maison par le passé. C’est dire que l’ancienne députée n’a pas où poser les pieds.
Arrestation d’un architecte
Ingénieur architecte, Ch. Mbaye séjourne à la citadelle du silence. Il est poursuivi pour outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions, conduite en état d’ébriété et détention d’arme blanche. Le mis en cause, adepte du temple de Bacchus, n’a pas toléré le fait que l’agent de Police A. Diallo le contrôle. Ayant constaté son état d’ébriété, le flic a sommé Ch. Mbaye de se stationner et de remettre les pièces afférentes au véhicule. Ce qui va sonner comme une provocation pour l’architecte. Il commence à se faire menaçant en demandant à l’agent de police de lui dire son matricule. Sur ce, le limier câble alors ses collègues de la Brigade de recherches des Parcelles assainies. Ces derniers sont venus cueillir le susnommé Ch. Mbaye. Ils ont trouvé dans son véhicule une machette, trois bouteilles de vin dont une vide. Lors de son interrogatoire au commissariat, Ch. Mbaye a nié les faits en déclarant s’être engueulé avec une autre personne qui aurait pris la fuite. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet.
Vol de téléphone
Menuisier de son état, M. Wane a été déféré au parquet pour vol. Selon nos sources, les faits se sont produits lors d’un match Navétanes. Il est accusé par M. Diallo de lui avoir subtilisé son téléphone portable avant de tenter de prendre la fuite. Il a été dénoncé auprès des agents du Gmi assurant la sécurité du stade. M. Wane sera très vite appréhendé. Interrogé sur place, Wane a reconnu les faits dans un premier temps avant de changer de version face aux enquêteurs. Mais sa posture ne va pas le sauver de la détention.
Colère des vendeurs de légumes du marché Thiaroye
Les vendeurs de légumes du marché de Thiaroye sont très remontés contre leur maire Mbaye Sène. Ils se sentent laissés pour compte. Les commerçants dénoncent l’insalubrité, l’absence d’assainissement et de toilettes. Ils menacent de boycotter le paiement des taxes municipales journalières. Il nous revient que ces commerçants font du chantage parce qu’ils ont été déguerpis de la voie publique et sommés de rejoindre le hangar situé à l’intérieur du marché.
La requête contre Barth irrecevable
La conseil constitutionnel a statué hier sur le recours introduit contre la tête de liste nationale de la coalition Samm Sa Kaddu, Barthelemy Dias. Les sept sages ont déclaré irrecevable la requête du mandataire de And Liggey Sunu Rew/A. L. S. R. Serigne Modou Dièye. Selon les magistrats, la saisine pour l’inéligibilité d’un candidat aux élections législatives est une prérogative exclusive du ministre chargé des Elections. Il est le seul habilité à saisir le conseil constitutionnel dans ce cas précis. Comme les sages ne sont pas saisis par le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, toute autre requête est irrecevable. Alors le maire de Dakar va ainsi conduire la liste de la coalition Samm Sa Kaddu.
Rejet des recours contre Sonko et Pastef
Restons avec le Conseil Constitutionnel pour dire que les sept sages ont également débouté le mandataire de la coalition Takku Wallu qui souhaite l’invalidation de la candidature d’Ousmane Sonko, tête de liste de Pastef et par conséquent celle de la liste. Il a introduit une deuxième requête pour dénoncer le non-respect de la parité en considérant le responsable de Jps de Médina Wandifa, Hady comme un homme. Mais le Conseil a rejeté tous ces recours.
Doléances des étudiants de l’UN-CHK
Le ministre de l'Enseignement supérieur de la Recherche et de l'Innovation vient de solutionner une doléance des étudiants de l'Université numérique Cheikh Hamidou Kane. A l’issue de l’audience qu’il a accordée au Directeur général de la Sonatel, ils ont décidé de positionner du forfait internet de 07 gigas au profit des étudiants de l'Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) par la Sonatel au plus tard le samedi prochain. En plus, il est prévu l'augmentation à partir du 1er novembre 2024 du volume du forfait à 15 gigas répartis ainsi qu'il suit: 10 gigas pour l'accès à l'internet et 05 gigas exclusivement dédiés aux ressources pédagogiques hébergées à l'Université numérique Cheikh Hamidou KANE. Pour rappel, les étudiants avaient déclenché une grève illimitée mercredi dernier entraînant la fermeture des Espaces Numériques Ouvertes (ENO). Ils protestent contre l'absence de connexion internet depuis trois mois. C’est désormais un vieux souvenir.
Plainte contre Adama Gaye et le Quotidien «Le Dakarois»
L’ancien député Abass Fall traîne en justice notre confrère Adama Gaye et Penda Thiam, Directrice de Rédaction du quotidien «Le Dakarois». Il a déposé sa plainte hier, à la brigade de la cybercriminalité pour association de malfaiteurs, diffusion de fausses nouvelles, diffamation et injures publiques. Le responsable de Pastef reproche à Adama Gaye d’avoir publié sur sa page Facebook : «tremblement de terre; l'affaire ASER le scandale du siècle, Abass Fall a encaissé 5 milliards aux espagnols pour exiger à Jean Michel Sène d'écarter AEE POWER Sénégal(...) Abass Fall s'est récemment payé une villa de luxe avec des centaines de millions (...)». Quant à la Directrice de Rédaction du quotidien «Le Dakarois», elle a publié dans son édition N 293 du jeudi 10 octobre 2024, le même texte «pour donner crédit aux écrits mensongers et diffamatoires, parachevant ainsi l'intention manifeste de nuire à monsieur Abass FALL », écrit l’avocat sur la plainte.
Perturbations dans la distribution de l’eau
Hier, les populations de SaintLouis ont souffert. Il y a eu des perturbations dans la distribution d’eau, le Directeur de Sen’Eau s’explique sur la fuite importante sur la conduite du champ de Ndock Sall à hauteur de Gandon, constatée hier à Saint-Louis causant d’innombrables dégâts auprès des populations. Il s’agit d’une canalisation stratégique du dispositif d’alimentation en eau potable de la ville de Saint-Louis qui véhicule près de 22% de la capacité globale. Cette perturbation a eu des répercussions avec des baisses de pression sur le réseau de distribution. Cette situation ne laisse pas insensible le Directeur territorial de Sen’Eau. Alpha Sall n’y est pas allé avec le dos d'une cuillère pour rassurer les populations de Saint-Louis qui sont restées plusieurs jours sans le liquide précieux. «Nous avons noté des manques d’eau dans la zone de Pikine, Guinaw Rails et à un degré moindre dans la zone Est de la ville voire Ngallèle, Sanar, Boudiouck et la zone de l’Université. Présentement, toutes les équipes de la Sen’Eau sont sur place pour un retour de l’eau dans les meilleurs délais», a rassuré Alpha Sall, Directeur territorial de la Sen’Eau qui signale qu’en parallèle, un important dispositif a été mis en place pour soulager la souffrance criante des populations