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14 juillet 2025
LE PRIX DE L'INCERTITUDE MIGRATOIRE AU MALI
Alors que le Mali lance une vaste campagne pour sensibiliser sur les périls de la migration irrégulière, les chiffres effrayants des pertes humaines entre 2014 et 2024 rappellent l’urgence d’agir.
Alors que le Mali lance une vaste campagne pour sensibiliser sur les périls de la migration irrégulière, les chiffres effrayants des pertes humaines entre 2014 et 2024 rappellent l’urgence d’agir. Ce fléau, alimenté par des illusions de prospérité, menace des milliers de jeunes chaque année. Des initiatives concrètes, combinant prévention et promotion de voies légales, s’imposent pour préserver des vies et redonner espoir à une jeunesse vulnérable.
Le Mali fait face une dure réalité de la migration irrégulière. La problématique est d’ailleurs à l’origine d’une campagne nationale pour alerter sur les périls de la migration irrégulière, avec un accent particulier sur les jeunes souvent séduits par des promesses illusoires. Intitulée « Préserve ta vie et refuse l’incertain », cette initiative entend sensibiliser sur les risques mortels de ces trajets dangereux et promouvoir des alternatives légales et sécurisées.
Au Centre International de Conférences de Bamako (CICB), le Ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher, a dressé un tableau sombre mais nécessaire : entre 2014 et 2024, plus de 67 000 personnes ont péri ou disparu sur les routes de la migration irrégulière, dont près de 15 000 décès en seulement deux ans (2023-2024). Ces chiffres alarmants illustrent une réalité effroyable : les routes migratoires non sécurisées, qu’elles soient terrestres, maritimes ou désertiques, se transforment trop souvent en chemins de non-retour « Nous leur montrerons les dangers de la migration irrégulière et nous ferons la promotion des voies légales et sécurisées de la migration», a laissé entendre M.Attaher.
Les dangers concrets de la migration irrégulière
Les migrants irréguliers font face à des conditions inhumaines :
• Exploitation et violence par des réseaux de passeurs sans scrupules.
• Déshydratation et faim dans des environnements hostiles, notamment dans le Sahara.
• Naufrages massifs sur des embarcations de fortune en Méditerranée.
Ces dangers ne s’arrêtent pas aux pertes humaines : les familles restées au pays subissent des traumatismes, et les ressources économiques sont drainées dans des projets migratoires incertains.
Une campagne pour changer les mentalités
La campagne malienne prévoit des actions multiples : conférences, débats médiatiques, événements culturels et sportifs, et projections de films sur les drames migratoires. Objectif ? Toucher directement les jeunes dans leurs localités, leur montrer que rester au pays peut aussi être une voie vers la réussite. Le ministre a insisté sur « la nécessité d’une synergie entre les dirigeants, la société civile et les partenaires pour construire un environnement propice à l’épanouissement des jeunes au Mali »
Un appel à la mobilisation
Le message est clair : la migration irrégulière n’est pas une solution. En sensibilisant les communautés et en proposant des alternatives viables, comme l’accès à des opportunités légales, le Mali espère endiguer ce fléau et offrir une lueur d’espoir à ses jeunes générations.
Par Momar Dieng
ABASS FALL AU GOUVERNEMENT, UNE NOMINATION TRES POLITIQUE
La tête de liste victorieuse du Pastef pour le département de Dakar, lors des législatives du 17 novembre 2024 a été promu à la tête du ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions. Il y remplace Yankhoba Diémé.
Abass Fall entre au gouvernement. La tête de liste victorieuse du Pastef pour le département de Dakar lors des législatives du 17 novembre 2024 a été promu à la tête du ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions. Il y remplace Yankhoba Diémé. Ce dernier migre au ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens lâché par El Malick Ndiaye après son élection comme président de l’Assemblée nationale du Sénégal.
Ces aménagements sont l’oeuvre du président de la République. Ils ont été rendus publics dans la soirée du 2 décembre 2024 par le ministre secrétaire général de la présidence Oumar Samba Ba en présence du premier ministre Ousmane Sonko.
La nomination d’Abass Fall comme ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions n’est pas neutre. Elle peut être lue sous trois angles.
En premier lieu, elle récompense la cheville ouvrière du parti Pastef-Les patriotes dans la circonscription électorale majeure qu’est Dakar. La bataille capitale des législatives remportée contre son adversaire d’opposition Barthélémy Dias le renforce dans cette posture. Le poste ministériel qui manquait dans son pedigree le propulse au rayon des poids lourds du parti présidentiel.
Ensuite, et dans la logique du point précédent, Abass Fall est quelque peu mis à l’essai dans un contexte qui va soit lui permettre de s’affirmer comme responsable politique incontournable du système Diomaye-Sonko, soit de se casser la figure dans un marigot impitoyable ou les erreurs et les trébuchement sont rarement sans conséquences.
Sur l’épineuse question de l’emploi, il va devoir porter le fardeau du pouvoir en traduisant en actes les promesses faites à la jeunesse du pays. Sa chance, c’est le principe de la « transformation systémique » qui met en synergie les efforts de tous les ministères et agences au service de la cause « emploi et travail ».
En tant que porte-voix du gouvernement face aux institutions, Abass Fall est également investi d’une autre mission : batailler avec et contre les adversaires politiques du pouvoir, en particulier au niveau de l’Assemblée nationale. Son expérience parlementaire récente agrémentée par les tensions permanentes qui ont secoué l’hémicycle ces derniers années, mais aussi son tempérament de feu seront utiles face à la vingtaine de députés de l’ancien régime dont certains restent de redoutables bretteurs…
In fine, le sang bouillant Abass Fall - vainqueur électoral et ministre de la République - s’offre une petite revanche après la perte de son titre de premier adjoint à la mairie de Dakar, un scénario pour lequel il avait accusé le maire…Barthélémy Dias d’en être l’auteur. Justement, cette expérience ministérielle qui débute ce 2 décembre pourrait lui ouvrir - ou fermer - l’horizon de janvier 2027 lorsque les Dakarois devront choisir - ou confirmer - leur maire. A moins que Pastef promeuve un autre profil pour aller à l'assaut de la ville-capitale.
VERS UN ENGAGEMENT MONDIAL RENOUVELÉ POUR ACCÉLÉRER LA RESTAURATION DES TERRES
Organisée pour la première fois en Arabie saoudite, la COP 16 s’ouvre à Riyad avec l’ambition de renforcer les engagements mondiaux pour répondre aux défis de la désertification et de la sécheresse.
Dakar, 3 déc (APS) – La seizième session de la Conférence des Parties (COP16) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), qui se tient à Riyad, en Arabie saoudite, est sur le point de changer la donne, en marquant un ‘’engagement mondial renouvelé’’ pour accélérer les investissements et les actions visant à restaurer les terres, a appris l’APS.
‘’La COP16 est sur le point de changer la donne, en marquant un engagement mondial renouvelé pour accélérer les investissements et les actions visant à restaurer les terres et à renforcer la résilience à la sécheresse au profit des populations et de la planète’’, lit-on dans un communiqué publié sur le site de la CNULCD.
Cette première COP de la CNULCD organisée à Ryad, en Arabie Saoudite, s’est ouverte lundi sur le thème : "Notre terre, Notre avenir’’, et se poursuit jusqu’au 13 décembre.
Coïncidant avec le 30e anniversaire de la CNULCD, la COP16 sera ‘’la plus grande conférence des Nations unies sur la terre à ce jour et la première COP de la CNULCD organisée dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, qui connaît de première main les impacts de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse’’, souligne le texte.
Pour la CNULCD, elle représente également ‘’un moment décisif pour accroître l’ambition mondiale et accélérer l’action en matière de résilience des terres et de la sécheresse grâce à une approche centrée sur les personnes’’.
La Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) est l’un des trois principaux traités des Nations unies connus sous le nom de Conventions de Rio pour le climat et la biodiversité.
La Conférence des Parties (COP) est le principal organe décisionnel des 197 parties (pays), à savoir 196 pays et l’Union européenne, à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD).
L'ARABIE SAOUDITE AU COEUR DE LA LUTTE CONTRE LA DESERSIFICATION
La COP16 est sur le point de changer la donne, en marquant un engagement mondial renouvelé pour accélérer les investissements et les actions visant à restaurer les terres et à renforcer la résilience à la sécheresse au profit des populations...
La seizième session de la Conférence des Parties (COP16) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), qui se tient à Riyad, en Arabie saoudite, est sur le point de changer la donne, en marquant un ‘’engagement mondial renouvelé’’ pour accélérer les investissements et les actions visant à restaurer les terres, a appris l’APS.
‘’La COP16 est sur le point de changer la donne, en marquant un engagement mondial renouvelé pour accélérer les investissements et les actions visant à restaurer les terres et à renforcer la résilience à la sécheresse au profit des populations et de la planète’’, lit-on dans un communiqué publié sur le site de la CNULCD.
Cette première COP de la CNULCD organisée à Ryad, en Arabie Saoudite, s’est ouverte lundi sur le thème : »Notre terre, Notre avenir’’, et se poursuit jusqu’au 13 décembre.
Coïncidant avec le 30e anniversaire de la CNULCD, la COP16 sera ‘’la plus grande conférence des Nations unies sur la terre à ce jour et la première COP de la CNULCD organisée dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, qui connaît de première main les impacts de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse’’, souligne le texte.
Pour la CNULCD, elle représente également ‘’un moment décisif pour accroître l’ambition mondiale et accélérer l’action en matière de résilience des terres et de la sécheresse grâce à une approche centrée sur les personnes’’.
La Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) est l’un des trois principaux traités des Nations unies connus sous le nom de Conventions de Rio pour le climat et la biodiversité.
La Conférence des Parties (COP) est le principal organe décisionnel des 197 parties (pays), à savoir 196 pays et l’Union européenne, à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD)
LE CONSEIL DES MINISTRES CONVOQUÉ EXCEPTIONNELLEMENT CE MARDI
Le Premier ministre a expliqué qu’en raison d’un voyage à l’étranger du Président de la République, la session hebdomadaire de cette réunion aura lieu le 3 décembre 2024.
Habituellement tenu chaque mercredi, le Conseil des ministres se tiendra exceptionnellement 3 décembre 2024. L'annonce a été faite par le Premier ministre Ousmane Sonko, tard dans la nuit.
Lors de sa déclaration au palais présidentiel, suite au réaménagement du gouvernement après l'élection de Malick Ndiaye à la présidence de l'Assemblée nationale, le Premier ministre a expliqué qu'en raison d’un voyage à l’étranger du Président de la République, cette session du Conseil des ministres aura lieu ce mardi.
Ousmane Sonko en compagnie du ministre secrétaire général de la Présidence de la République a annoncé un réaménagement du gouvernement et la formation d’un nouveau.
Après avoir constaté la démission du ministre des infrastructures et des transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye et celui du du Travail, de l'Emploi et des Relations avec les Institutions, Yankhoba Diémé, les mêmes têtes ont été reconduites.
Seul Abass Fall, élu député dans la région de Dakar a fait son entrée dans le gouvernement. Il occupe le poste du ministère du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions.
Par Mohamed GUEYE
CULTIVER ENFIN LA TRANSPARENCE
Les promesses du nouveau régime sénégalais se heurtent à une réalité plus complexe que prévu. Les députés de Pastef s'agitent autour des nominations pendant que le pays s'interroge sur sa direction
Hier, au moment où les députés de Pastef captaient l’attention de l’opinion autour d’une guerre de postes et de nominations, le pays ne cessait de se perdre en conjectures sur la direction vers laquelle la gouvernance du président Diomaye Faye nous menait. Si le nouveau régime politique a promis bien de choses au peuple, personne n’a encore vraiment noté de changement véritable. Parfois même, on a plus l’impression que les choses sont en train de régresser.
Les pluies, l’agriculture, l’économie…
Juste pour illustrer, le pays a connu cette année des inondations parmi les plus terribles qu’il ait jamais connues au cours des deux dernières décennies. Une bonne partie de l’arrière-pays a été inondé, et on a compté même des morts, emportés par le débordement des eaux du fleuve Sénégal. Si la ville de Touba n’a pas été épargnée, c’est à peine si certains ont pu noter que la capitale Dakar a eu à se plaindre d’un trop-plein d’eaux de pluie cette année. Il aurait été délicat de le rappeler, si l’on ne voulait pas magnifier le travail accompli par le Président Macky Sall pour en finir avec les inondations. Au contraire, c’est beaucoup plus gratifiant de tourner en dérision les plus de 766 milliards de francs Cfa prétendument gaspillés sous le prétexte de lutte contre les inondations. Ce programme décennal de lutte contre les inondations avait été remis en cause il y a deux ans, après de fortes inondations dont la commune de Keur Massar avait été victime. Pourtant, il n’a pas fallu longtemps pour démontrer que les ouvrages d’assainissement avaient fait l’objet de sabotage. Des personnes malintentionnées avaient délibérément bloqué les ouvrages d’écoulement des eaux de pluie, afin manifestement de provoquer des inondations. Et cela avait été réussi. Maintenant que les motifs politiques de ces sabotages ont disparu, la commune n’a plus revécu cette année, la hantise de fortes pluies d’hivernage.
Mais dans les zones qui n’avaient pas été concernées par ce programme, l’histoire a été bien différente. Au point que le ministre de tutelle a dû sortir, sous forme de pirouette, que l’hivernage de cette année n’était «pas (leur) hivernage»… Les victimes ont dû apprécier.
Mais il n’y a pas que la gestion de la pluie. Dans ces colonnes, nous nous sommes intéressés plusieurs fois à la préparation et la gestion de l’actuelle campagne agricole, pour affirmer que les paysans ne se retrouvaient pas dans les déclarations triomphatrices de la tutelle. Tout le monde se rend compte maintenant, avec le démarrage de la compagne de commercialisation de l’arachide, que les prévisions les plus pessimistes sont en train d’être dépassées. Il suffit, pour s’en convaincre, de se rendre compte que le ministre de l’Agriculture et son homologue du Commerce sont revenus sur leur décision d’interdire l’exportation de l’arachide. La mesure aurait d’ailleurs été très difficile à mettre en œuvre, malgré la mobilisation des Forces de défense et de sécurité (Fds) dont ce n’est d’ailleurs pas le rôle.
Sonko et ses chiffres falsifiés
Ne parlons pas non plus des agrégats macro-économiques. Au mois de septembre dernier, le gouvernement, avec le Premier ministre Sonko en tête, a déclaré que les chiffres de l’économie, sur lesquels les prévisions budgétaires ont été établies, et qui ont été présentés à ce jour aux partenaires économiques et financiers, étaient tous «falsifiés», et que la situation économique du pays était profondément dégradée. La conséquence de ces déclarations ne s’est pas fait attendre. La grande partie des financements espérés des partenaires, même du Fonds monétaire international, a été gelée. Tout le monde retient ses fonds, le temps de voir la direction que le pays prend. Au point que l’on voit sur les réseaux sociaux une vidéo où M. Sonko reconnaît que ses déclarations alarmistes sur l’économie du pays «ont contribué à inquiéter les partenaires, et rendu la situation encore plus difficile». Sans doute un faible moment de lucidité…
Qui cache le rapport trimestriel d’exécution budgétaire du 3ème trimestre ?
La question qui se pose est qu’il faudra que la Cour des comptes publie bientôt son rapport sur la gestion budgétaire 2023, qui correspond à la dernière gestion du régime de Macky Sall. On verra alors si cette institution prendra le contre-pied des décisions qu’elle a annoncées durant les douze années du mandat de Macky Sall, et viendra renforcer les déclarations de l’actuel gouvernement. Ou si la Cour des comptes va réaffirmer son indépendance et produire un rapport en droite ligne de ce qu’elle a toujours produit, et qui traduit l’intégrité de la gestion des finances du pays.
En attendant d’en savoir plus, on se rend compte que le gouvernement actuel a décidé de verser dans le dilettantisme. Contrairement aux bonnes habitudes auxquelles on a été habitués à ce jour, il n’a toujours pas publié le Rapport trimestriel d’exécution budgétaire, pour le troisième trimestre. Le rapport aurait dû être publié depuis le mois de septembre dernier. A ce jour, sur les sites du ministère des Finances et du budget, aucune information n’est donnée sur cette lacune. Le dernier document du genre date de juillet dernier. Or, la publication de ce document est prévue par la loi. D’ailleurs, il est toujours indiqué que «le présent rapport est préparé en application de l’article 70 de la loi organique n° 2020-07 du 26 février 2020 relative aux lois de finances et publié conformément aux dispositions prévues au point 6.6 de l’annexe à la loi n° 2022-12 du 27 décembre 2022 portant Code de transparence dans la gestion des Finances publiques».
Les mauvaises langues diraient sans doute que le gouvernement a des choses qu’il ne souhaiterait pas communiquer au public en ce moment. Car si l’on se réfère au document précédent, on voit que le niveau d’exécution budgétaire n’est pas aussi catastrophique, pour une «économie en ruine», selon les termes du chef du gouvernement. On note en effet, dans le Rapport d’exécution du second trimestre, que «comparées au deuxième trimestre 2023, les ressources du budget général ont évolué à la hausse de 79, 14 milliards F Cfa en valeur absolue, soit 4, 3% en valeur relative. Cette hausse est imputable aux ressources internes (+99, 83 milliards F Cfa, soit +5, 7%) grâce au bon niveau de recouvrement des recettes fiscales (+121, 60 milliards F Cfa, soit +7, 5%), notamment des impôts directs et indirects qui ont respectivement augmenté de 77, 18 milliards F Cfa (soit 10, 7%) et 38, 00 milliards F Cfa (soit 4, 1%), par rapport à l’année précédente». Tout le reste du document est dans la même veine. Si dans l’intervalle, la situation s’est fortement dégradée, le gouvernement devra alors de bonnes explications au Peuple. Et même au contraire, si elle devenait encore plus dramatique, les pouvoirs publics pourraient toujours encore chercher à enfoncer leurs prédécesseurs, et trouveront toutes les explications qui leur passeront par la tête.
On peut imaginer que les choses leur seront rendues encore plus faciles, maintenant que l’Assemblée a pris fonction. Mais les députés savent aussi que leur priorité sera de voter rapidement le budget qui va accélérer la mise en œuvre de la Vision 2050, le Pse du tandem Diomaye-Sonko. Ils ne doivent pas traîner les pas, car ils connaissent les urgences du pays. Et surtout, s’il y a un conseil à leur donner, c’est de réellement encourager la promotion de la transparence, afin d’encourager le monde des affaires à retrouver la confiance en ce pays.
L’INTERPRÉTATION DE LA RÈGLE DE LA PARITÉ OBJET D’UN VIF DÉBAT À L'ASSEMBLÉE
Tout est parti d’un blocage né de la volonté du groupe Takku Wallu Sénégal (opposition) d’attribuer le poste de vice-président qui lui revenait de droit à Mohamed Ngom dit Farba. Ce à quoi le groupe majoritaire, Pastef-Les Patriotes s’est opposé.
L’élection du bureau de la nouvelle Assemblée nationale a été précédée lundi, tard dans la soirée, par un vif débat tournant autour de l’interprétation des règles encadrant la parité.
Tout est parti d’un blocage né de la volonté du groupe Takku Wallu Sénégal (opposition) d’attribuer le poste de vice-président qui lui revenait de droit à Mohamed Ngom dit Farba. Ce à quoi le groupe majoritaire, Pastef-Les Patriotes s’est opposé, arguant qu’il devait revenir à une femme conformément aux règles de la parité.
Aïssata Tall Sall, présidente du groupe de l’opposition a fermement défendu la position de son camp, rejetant les accusations de non-respect des droits des femmes. Elle a estimé que sa désignation à la tête des parlementaires de Takku Wallu Sénégal à l’Assemblée nationale était la preuve d’un attachement au respect des droits de la femme.
‘’Pour la première fois, notre groupe a investi une femme comme présidente. Cela illustre clairement notre engagement en faveur des droits des femmes”, a-t-elle tenu à faire valoir.
L’ancien ministre de la Justice n’a pas manqué de contester l’interprétation des articles 13 et 14 du règlement intérieur concernant la parité, précisant qu’aucune disposition ne l’impose dans ce contexte précis. “L’Assemblée nationale n’est pas un tribunal. Si une disposition est jugée violée, seuls les tribunaux peuvent en décider,” a-t-elle rappelé.
Concernant la proposition pour le poste de huitième vice-président, elle a souligné que son groupe avait déposé une liste complète dès 11 heures du matin, conformément aux exigences, et désigné leur candidat, M. Mohamed Ngom.
“Nous avons respecté la loi et déposé nos documents dans les délais. Le débat a uniquement porté sur l’application de la loi, qui doit être discutée dans un esprit de concertation et non d’accusation” a-t-elle ajouté.
De son côté, le président du groupe parlementaire de Pastef-Les Patriotes, Mohamed Ayib Salim Daffé, a souligné que la liste de candidats, déposée auprès du Secrétariat général, respecte scrupuleusement les exigences de parité conformément aux textes.
“Selon le calcul basé sur la méthode de la plus forte moyenne, les sept premières positions de vice-présidents nous reviennent, et nous avons respecté la parité sur cette liste,” a-t-il indiqué, en dénonçant ce qu’il considère comme des manœuvres visant à bloquer les travaux de l’institution parlementaire.
“Depuis ce matin, une autre liste de candidats ne respectant pas la parité a été déposée. Ce qui constitue une tentative délibérée de retarder le processus et de faire croire à l’opinion publique que c’est la majorité qui bloque,” a-t-il déploré.
Le poste de 8e vice-président de l’Assemblée nationale est finalement revenu à la députée du groupe Pastef-Les patriotes, Ramatoulaye Bodian après que le président de l’institution, Malick Ndiaye, a tranché en faveur du parti au pouvoir.
Les députés du groupe Takku Wallu Sénégal ont alors choisi de quitter l’hémicycle à la suite de ce qui commençait à prendre les allures d’une impasse.
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LE GRAND TRI DANS LES MÉDIAS
Sur les 380 médias inscrits sur la plateforme nationale, seuls 112 répondent actuellement aux normes en vigueur. Les médias non conformes devront rapidement se mettre aux normes sous peine de sanctions, incluant l'interdiction d'exercer
Le ministre de la Communication, Aliou Sall, a tenu ce matin un point de presse pour annoncer la publication de la liste provisoire des médias conformes aux dispositions du Code de la presse. Cette initiative s’inscrit dans la dynamique du gouvernement visant à assainir le secteur des médias au Sénégal, à améliorer les conditions de travail des journalistes et des jeunes reporters, et à impulser une nouvelle dynamique dans le paysage médiatique du pays.
Avant de dévoiler la liste des médias conformes aux normes, le ministre a d’abord dressé un état des lieux du secteur, rappelant la volonté du gouvernement d’accompagner ce dernier. En 2023, 535 organes de presse ont exprimé leur intérêt pour accéder au Fonds d’Appui et de Développement de la Presse. Cependant, malgré cette forte demande, la situation demeure préoccupante. En effet, la loi sur la presse stipule que toutes les structures médiatiques doivent disposer d’une autorisation délivrée par le ministère de la Communication. À ce jour, aucune structure ne respecte cette exigence légale.
Cette absence d’autorisation a contribué à la déliquescence de l’environnement économique des médias. Les acteurs du secteur se trouvent dans une situation de précarité sociale et économique, alimentée par la prolifération de “mercenaires” de l’information qui ne respectent ni les standards professionnels, ni les règles éthiques.
Le ministre est également revenu sur la chronologie des concertations ayant abouti à la publication de la liste officielle des médias. Il a souligné qu’il s’agissait d’une démarche collégiale impliquant tous les acteurs du secteur.
Les efforts du ministère pour réguler et assainir le secteur
Dans ce contexte, Aliou Sall a réaffirmé la volonté du ministère de la Communication de réguler le secteur afin de le rendre plus transparent et professionnel. La publication de la liste provisoire des médias conformes s’inscrit dans une démarche de renforcement des normes, dans le but de garantir un environnement médiatique fiable et respectueux des normes en vigueur.
Parmi les 380 médias inscrits sur la plateforme de déclaration des médias du Sénégal, 112 ont été jugés conformes au Code de la presse. Cette liste comprend :
• 10 chaînes de télévision
• 14 journaux imprimés
• 17 stations de radio
• 11 radios communautaires
• 6 Web TV
• 54 sites d’information en ligne
Les médias non conformes auront la possibilité de se rapprocher des services du ministère pour se mettre en conformité, sous peine de sanctions sévères. Des mesures sont en effet prévues pour interdire leur fonctionnement, notamment l’interdiction d’impression pour la presse écrite, l’arrêt de diffusion pour les médias audiovisuels par la Commission Nationale de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), ainsi que l’impossibilité d’accéder à la communication commerciale de l’État. Il est également recommandé aux entreprises privées de ne pas diffuser de publicités dans ces médias, sous peine de sanctions, y compris des poursuites en vertu de la loi sur le blanchiment d’argent.
Réformes en vue pour transformer le secteur des médias
Le ministre Aliou Sall a également mis en avant plusieurs réformes destinées à insuffler une nouvelle dynamique dans le secteur des médias. Parmi les initiatives annoncées figure la réforme du Code de la presse, visant à moderniser les lois et les pratiques en matière de liberté de la presse et de régulation. La révision du Code de la publicité fait également partie des priorités, afin de mieux encadrer la distribution des publicités et garantir une meilleure transparence dans le financement des médias.
Une autre mesure phare est la création d’un fonds de développement pour la production audiovisuelle, destiné à soutenir la production de contenu de qualité au Sénégal. Le ministère prévoit également de réorganiser les conventions entre l’État et les médias, afin de diriger le financement public vers la production de contenus médiatiques de qualité et de renforcer l’indépendance éditoriale des organes de presse.
Les réformes envisagées devraient aussi permettre la mise en place de leviers de financement additionnels, afin de diversifier les sources de financement et d’offrir un soutien tangible aux médias sénégalais. Cela inclut la révision des mécanismes d’accès au fonds d’appui à la presse, qui sera désormais destiné en priorité aux médias respectant les critères de conformité, en mettant l’accent sur la qualité de la production et la viabilité économique des structures médiatiques.
Le ministre a insisté sur le fait que l’État assume pleinement ses responsabilités pour garantir un environnement médiatique plus structuré, tout en encourageant les acteurs du secteur à se conformer aux normes afin de bénéficier des opportunités offertes par ces réformes.
IBRAHIMA THIOUB REVIENT SUR LES PÉRIPÉTIES DU MASSACRE DE THIAROYE
L'historien a développé une analyse rigoureuse des causes profondes de cette tragédie, en replaçant les événements dans le contexte plus large du racisme colonial
La leçon inaugurale des panels et conférences dans le cadre de la commémoration du 80e anniversaire du massacre de Thiaroye 44 est livrée par le Professeur ibrahima Thioub à l’Ucad. Cette tribune des historiens et chercheurs s’est penchée sur les causes de la tragédie, les périples des tirailleurs ainsi que la différence entre le travail d’historien et la mémoire. Thioub a aussi plaidé pour la construction de la maison des archives et la bibliothèque nationale.
L’esprit de la colonisation a un soubassement racial. Le colonialisme, introduit Thioub, porte en lui la terreur, mais il porte en lui le plus néfaste (...), la haine de l’homme bref le racisme. Que l’on s’y prenne comme on voudra, on arrive toujours à la même conclusion : «il n’y a pas de colonialisme sans racisme», il a ainsi cité Aimé Césaire, «Le colonialisme n’est pas mort», Nouvelle critique, revue du marxisme militant, janvier 1954. Ce qui lui a permis de plonger dans le vif du sujet. «S’il est un événement survenu durant la 2e guerre mondiale et demeure vivace dans les mémoires africaines de la colonisation, c’est bien le massacre des tirailleurs survenu le matin du 1er décembre 1944...», déclare Pr Thioub. Il rapporte le parcours historique des tirailleurs sénégalais, dont le bataillon fut créé par le décret signé par Napoléon 3, le 21 juillet 1857.
L’évènement de Thiaroye 44, poursuit l’historien, se rattache à une longue tradition du gouvernement colonial en matière de répression et de maintien de l’ordre public. Toutefois, il survient à un moment si spécifique qui le détache relativement de ce passé. D’autant que l’évènement a secoué le système dans son ensemble. Ce qui a en conséquence poussé l’administration coloniale à déployer une première stratégie visant à «étouffer le mieux possible l’évènement et le rendre dans l’immédiat invisible». Face aux limites manifestes de cet angle d’attaque, souligne l’universitaire, elle a déployé une panoplie de mesure dont la production d’une provision de rapports aux contenus souvent discordants sur le déroulé des évènements comme pour perdre les historiens et les chercheurs. Mais tous tendent à établir la culpabilité des tirailleurs et à s'inscrire dans une euphémisation de l’évènement. « L’ampleur, puis cette tuerie de masse, le contexte de sa survenue comme le statut des protagonistes n’ont laissé aucune chance de succès à la stratégie de l’administration coloniale ».
Pour Pr Thioub, dans l’immédiat, un nombre important d’acteurs se sont impliqués dans la gestion du dossier en l’étalant largement dans l’espace public impérial et même au-delà. C’est entre autres ce qui a entretenu le sujet.
Le mouvement anticolonial
Le mouvement anticolonial qui connaît un fort renouveau au lendemain de la 2e guerre mondiale s’est emparé du dossier en a assuré la préservation du souvenir. « Par la suite, Thiaroye 44 est devenue le lieu d’une intense guerre de mémoire », rappelle l’historien. Seulement, il enjoint que l’écriture de l’histoire tardivement arrivée sur la scène du crime éprouve d’énormes difficultés à faire sens de l’évènement en dépit des remarquables efforts. Il s’y ajoute que la rétention d’information dès la survenue de l’évènement, le brouillage des pistes archivistes et documentaires, les difficultés de prendre ses distances des mémoires en conflit, lui ont rendu la tâche particulièrement difficile, regrette l’historien qui met en garde. « Que les autorités militaires et politiques aient travesti ou non les chiffres, qu’elles aient voulu en toute conscience brouiller les pistes, préméditer le massacre, ne peut nous empêcher d’écrire cette histoire comme celle de l’ensemble du parcours des tirailleurs de 1857 à 1860. (...) L’attitude des autorités reste partie intégrante de cette histoire que les études doivent éclaircir», renseigne l’historien. L’investigation de l’historienne, certes attentive aux données statiques, devra toutefois plus se préoccuper à rétablir et analyser finement les faits pour extraire de leurs analyses une problématique à décrypter. Qu’est-ce qui fait la singularité de Thiaroye dans l’histoire de la répression coloniale ? De quoi Thiaroye est-il le nom ? Pourquoi son évocation continue-t-elle plus que jamais de susciter une si vive émotion et de sérieuses controverses historiques des décennies après sa survenue ? C'est, a-t-il dit, que la métropole est sortie de la guerre extrêmement affaiblie. Elle a subi une défaite retentissante lors de la drôle de guerre. Les tirailleurs sénégalais étaient témoins actifs de cette douloureuse expérience qui révèle une discordance manifeste entre les prétentions de la puissance coloniale française à civiliser et la réalité de ses forces. A la défaite se sont ajoutées l’occupation de son territoire, la reddition de son État, liste l'universitaire. Selon lui, il est incontestable que n’eût été la contribution de l’empire et l’armée africaine en particulier, la France n’aurait pas occupé une place à la table des vainqueurs de la guerre. Mais la crainte de perdre sa domination était réelle.
Plaidoyer pour l’érection de la maison des archives et la bibliothèque nationale
Comment rétablir l’idéologie de la supériorité raciale après une telle expérience de la guerre ? Comment gommer l’expérience acquise à la guerre par les tirailleurs ? Comment gérer la nouvelle conscience des tirailleurs issus de la guerre ? Il était prévisible, de l’avis de l’historien, que l’administration civile et militaire de l’Aof (...) ferait tout pour en contenir les conséquences politiques.(...) L’historien relève également les différences voire le conflit entre l’histoire et la mémoire. Il s’agit pour les historiens de donner aux lecteurs, quand ils écrivent, les moyens de contester la thèse qu’ils défendent. C’est, souligne-t-il, là la différence radicale d’avec les mémoires qui appellent à une adhésion souvent militante. « L’audace de la vérité historique pour alimenter la mémoire nationale ouverte sur l’Afrique souveraine est le gage de conquête future de notre émancipation », dit-il. Il plaide en fin de compte, pour l’érection de la maison des archives qui peut abriter la bibliothèque nationale.
BABACAR DIOP S’ACTIVE POUR UN ACCUEIL XXXL DE DIOMAYE À THIÈS
Le maire de la ville de Thiès, a réuni hier les chefs d’établissements scolaires, dans le cadre des préparatifs de la visite du président de la République le jeudi 12 décembre prochain, dans la matinée
Le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye est attendu à Thiès, dans la matinée du jeudi 12 décembre. C’est pour les besoins du dévoilement de la statue de Lat-Dior, conçue et réalisée par la ville de Thiès. Le maire Babacar Diop s’active pour un accueil XXXL. C’est ainsi qu’il a sonné hier la mobilisation et l’implication des élèves et des étudiants.
Dr Babacar Diop, maire de la ville de Thiès, a réuni hier les chefs d’établissements scolaires, dans le cadre des préparatifs de la visite du président de la République le jeudi 12 décembre prochain, dans la matinée. C’est pour les besoins de l’inauguration du mémorial du Damel du Cayor, Lat-Dior Ngoné Latyr Diop, qui sera marquée par le dévoilement de sa statue, conçue et réalisée par la ville de Thiès.
Dr Babacar Diop s’active, pour un accueil XXXL au président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Pour ce faire, il a annoncé la volonté de revenir à l’époque des visites du Président Léopold Sédar Senghor à l'intérieur du pays. En ces occasions, dit-il, les élèves étaient toujours en première ligne et c’était même devenu une tradition bien établie. C’est pour cette raison que cette rencontre a été initiée, pour aller dans le sens de l’implication directe des élèves, des étudiants, des enseignants, pour un accueil chaleureux et populaire, mais dans la discipline et dans le cadre républicain, pour permettre au président de la République de délivrer son message à la jeunesse de Thiès.
Selon lui, l’évènement est à la dimension du personnage du Damel qui, au-delà du fait qu'il a marqué l'imaginaire du Cayor, est un héros national qui incarne des valeurs, de la dignité. C’est d’ailleurs pourquoi «nous avons pensé qu’un tel projet ne pouvait être inauguré que par le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dont l'engagement pour la dignité des peuples africains, la souveraineté de notre peuple, est indiscutable», a-t-il insisté. Il ajoute que cela a été encore décliné dans son discours courageux, audacieux, à l’occasion de la cérémonie marquant le 80e anniversaire du massacre de Thiaroye 44. C’est dire à ses yeux que cet évènement d’inauguration à Thiès peut bel et bien entrer dans cette dynamique. «Qui parle de Lat Dior Ngoné Latyr Diop parle de dignité, de refus, de résistance, de souveraineté, à travers surtout son slogan «Gan du tabax» (un étranger ne construit pas)», a-t-il fait savoir.
C’est fort de cela qu’il a lancé un appel à la population de Thiès, dans sa diversité, dans ses différentes composantes, pour une mobilisation à l’échelle départementale, pour accueillir le premier des Sénégalais. Il a par ailleurs annoncé une invitation adressée à toute la classe politique, dans sa diversité aussi, pour une mobilisation autour de cet accueil qui sera républicain. Cette visite du président de la République à Thiès a lieu dans un contexte de mise en mouvement de la troisième phase du projet de modernisation de l’éclairage public d’un coût de 347 millions de Fcfa, avec la reprise du réseau dans les axes principaux et le recours au Led à la place du sodium. Il a pris l’engagement de l’achèvement et de la réception des travaux avant la fin de l’année.
D’ailleurs, dans certaines avenues, il a laissé entendre que l’heure était déjà aux tests de mise en service. C’est le cas sur l’Avenue Léopold Senghor où des tests concluants ont été opérés ces dernières heures. Pour les avenues Lat-Dior, Houphouët Boigny, Aynina Fall, il fait constater que tout est déjà fin prêt. Il est d’avis que ce projet a impulsé un changement radical au niveau de l’avenue Jean Collin, qui risque d’ailleurs d’être la grande attraction, en lieu et place de l’Avenue de Caen, malgré sa centralité. Il souligne qu’un programme particulier a été consacré à l’avenue Caen où des tests ont également été faits et au plus tard le 15 décembre, les travaux sur l’éclairage seront achevés et la décoration lancée, pour être bouclée avant le 24 décembre.