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14 juillet 2025
RECONDUIT, LE PREMIER MINISTRE ANNONCE UN PLAN D’URGENCE
Aussitôt reconduit au poste de Premier ministre, Ousmane Sonko a annoncé un « plan » d’urgence face à la cherté de la vie, à la reddition des comptes, à la politique de jeunesse etc…
Le président de la république Bassirou Diomaye Faye a procédé nuitamment à un léger réajustement ministériel. Aussitôt reconduit au poste de Premier ministre, Ousmane Sonko a annoncé un « plan » d’urgence face à la cherté de la vie, à la reddition des comptes, à la politique de jeunesse etc…
Aussitôt reconduit à la tête du gouvernement, le Premier ministre Ousmane a annoncé une sorte de plan d’urgence face à la cherté de la vie. Une priorité des priorités qui consiste à baisser considérablement et de manière durable les prix des denrées de première nécessité. Et surtout de répondre aux aspirations et besoins des Sénégalais dans le domaine de la santé et du social pour une vie meilleure. Le Premier ministre Ousmane Sonko a également annoncé que les politiques de jeunesse restent et demeurent une priorité pour le gouvernement. Il s’agit de mettre en œuvre une politique de jeunesse qui ouvre l’avenir à chacun et à tous. Et donnant ainsi aux jeunes la chance d’exister et de survivre dans tous les domaines d’activités. Le Premier ministre Ousmane Sonko a promis que l’Etat ne ménagera aucun effort pour accompagner les jeunes vers l’autonomie, notamment par l’éducation, la formation, l’insertion sociale et professionnelle etc.
A l’occasion de sa reconduction au poste de Premier ministre, Ousmane Sonko a fait savoir que l’Etat est plus que jamais décidé et déterminé à procéder à la reddition des comptes. Et il semble être la voix la plus autorisée pour annoncer que l’heure de restituer les deniers publics a finalement sonné ! Et le chef du gouvernement de déclarer qu’il est temps de traduire devant la justice les responsables et complices des carnages financiers.
DIOMAYE FAYE ET BRICE NGUEMA VEULENT UNE NOUVELLE IMPULSION ENTRE DAKAR ET LIBREVILLE
Le président de la république du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a reçu, hier au Palais de la république, son homologue du Gabon, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma. Les deux pays renforcent leur coopération dans des domaines varié
Le président de la république du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a reçu, hier au Palais de la république, son homologue du Gabon, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguéma. Les deux pays renforcent leur coopération dans des domaines variés, tels que la politique, le domaine militaire, l’éducation, la formation professionnelle, la culture, la jeunesse, l’espoir, l’économie et le commerce.
Dans sa prise de parole, le président Bassirou Diomaye Faye a apprécié la visite du président de la République du Gabon au Sénégal. Celle-ci s’inscrit dans une longue tradition d’amitié entre les deux pays. Tout en le remerciant pour sa participation, le 1er décembre dernier, à la première commémoration des massacres des tirailleurs africains. “Il s’agit en réalité des tirailleurs africains. Les qualificatifs sénégalais cachent mal la diversité des origines de ces braves soldats de la liberté. C’est une histoire douloureuse que nous avons en commun avec 15 autres pays en tant que contributeurs de troupes au régiment des tirailleurs sénégalais”, a précisé le président Bassirou Diomaye Faye qui a salué son leadership et l’a félicité pour la parfaite conduite du processus de transition au Gabon dans une démarche qu’il a bien voulu inclusive et apaisée avec un respect strict du chronogramme établi. “A ce propos, j’ai renouvelé une chaleureuse félicitation au président Oligui à la suite du plébiscite par référendum de la nouvelle Constitution gabonaise qui, assurément, contribuera à asseoir le centre d’une démocratie plus inclusive et à renforcer les droits de liberté”, a félicité le président Sénégalais. Poursuivant qu’au plan bilatéral, le cadre juridique de leur coopération est riche et couvre des domaines variés, tels que la politique, le domaine militaire, l’éducation, la formation professionnelle, la culture, la jeunesse, l’espoir, l’économie et le commerce.
Les deux pays ont des atouts pour développer une coopération dynamique et renforcée. C’est pourquoi il a été convenu avec le président Brice Oligui d’ouvrir ensemble pour donner une nouvelle impulsion à leur partenariat pour un niveau plus élevé. A cet effet, les ministres des deux délégations vont se retrouver pour explorer ensemble les nombreuses opportunités pouvant permettre d’intensifier davantage leurs échanges économiques et commerciaux, mais également leurs échanges d’expérience dans les domaines cibles d’intérêts communs. “J’encourage particulièrement le secteur privé des deux pays à renforcer leurs collaborations et à s’impliquer davantage dans le développement de notre coopération par l’investissement et le commerce. J’ai également remercié le président Olivier Raymond pour l’accueil et l’intégration de Sénégalais établis au Gabon depuis plusieurs générations. Notre entretien a aussi porté sur d’autres sujets d’intérêts communs, tels que les menaces sur la paix et la sécurité, les changements climatiques, les crises économiques et les risques de désintégration du nucléaire à l’île” a conclu Bassirou Diomaye Faye. Pour sa part, le président de la République du Gabon a remercié Bassirou Diomaye Faye pour son invitation à prendre part à la cérémonie du souvenir organisée à l’occasion de la célébration du 80e anniversaire du massacre du camp de Thiaroye.
Doper les relations économiques entre les deux pays
“Il m’aurait bien fait de transmettre la mémoire de ses digne fils d’Afrique en regardant les événements de l’histoire avec lucidité, sincérité et vérité. Lâchement assassinés pour la révélation de leurs droits après la seconde guerre mondiale parmi lesquelles je dirai des gabonais que leur âme repose en paix”, a rappelé le Président du Gabon. « C’est la deuxième fois que j’effectue une visite officielle au Sénégal depuis le début de la transition gabonaise. C’est pour moi le signe de l’excellence des relations qui unissent si heureusement le Gabon et le Sénégal depuis fort longtemps et du témoignage de leur périodique par-delà les changements des acteurs. S’agissant de la transition gabonaise, le projet de nouvelle constitution de la République gabonaise qui a été soumis au référendum, de samedi 16 novembre 2024, a été approuvé à 91,64% par une très large majorité de nos compatriotes. C’est une étape majeure du processus de restauration de nos institutions. La prochaine est la rédaction du code électoral et la révision du fichier électoral en vue de nous conduire à une élection libre et transparente et apaisée qui marquera la fin de la transition. Notre engagement dans le cadre d’une politique et d’une diplomatie participative doit répondre à leurs attentes en matière de santé, d’éducation, d’emploi et d’habitation. Par ailleurs, nous avons passé en revue des sujets d’intérêt commun dans les domaines politiques, militaires et économiques. A cet égard, nous avons convenu d’explorer les voies et moyens de rendre chaque jour plus dynamique et plus fructueuse notre coopération », a expliqué le président Gabonais qui finira par inviter son homologue du Sénégal en visite dans son pays.
LES PRESIDENTS DE L'ASSEMBLÉE AVANT MALICK NDIAYE
El Malick Ndiaye, 41 ans, a été élu ce lundi président de l’Assemblée nationale sénégalaise, devenant ainsi le plus jeune à occuper cette fonction.
El Malick Ndiaye, 41 ans, a été élu ce lundi président de l’Assemblée nationale sénégalaise, devenant ainsi le plus jeune à occuper cette fonction.
La nouvelle législature de l’Assemblée nationale sénégalaise a été installée ce lundi, marquant un tournant avec l’élection d’El Malick Ndiaye à sa présidence. Âgé de 41 ans, il devient ainsi le plus jeune à occuper cette fonction.
Membre influent du Parti Pastef, qu’il a rejoint en 2015, El Malick Ndiaye a également occupé le poste de secrétaire national à la communication. Ancien ministre des Transports terrestres et aériens sous le gouvernement d’Ousmane Sonko, il a traversé des moments difficiles sous le régime de Macky Sall. Inculpé à l’époque, il avait été contraint de porter un bracelet électronique jusqu’à l’adoption, cette année, d’une loi d’amnistie visant à apaiser les tensions politiques des années 2021-2024.
El Malick Ndiaye succède à Amadou Mame Diop, qui a présidé l’Assemblée nationale de 2022 à 2024, au cours d’une période marquée par la cohabitation politique.
L’histoire de l’Assemblée nationale sénégalaise a été jalonnée par des figures marquantes, chacune dans des contextes politiques bien définis. Lamine Guèye (1960-1968) a été le premier président de l’institution après l’indépendance, sous Léopold Sédar Senghor, suivi d’Amadou Cissé Dia (1968-1983), qui a accompagné la consolidation de l’État postcolonial.
Sous Abdou Diouf, Habib Thiam (1983-1984) a brièvement occupé le poste avant de devenir Premier ministre, suivi de Daouda Sow (1984-1988), qui a exercé dans un contexte de réformes et de tensions économiques. Abdoul Aziz Ndaw (1988-1993) lui a succédé, avant que Cheikh Abdoul Khadre Cissokho (1993-2001) ne prenne les rênes dans une phase de multipartisme croissant.
Après la première alternance politique de 2000, Youssou Diagne a brièvement dirigé l’institution avant de céder sa place à Pape Diop (2002-2007), sous qui l’Assemblée a consolidé ses réformes.
Avec le rétablissement du Sénat, supprimé en 2001, Pape Diop en assure la présidence de 2007 à 2012, année où cette institution est à nouveau supprimée de l’architecture institutionnelle.
D’un autre côté, Macky Sall, alors en disgrâce avec Abdoulaye Wade, a présidé l’Assemblée de 2007 à 2008, avant d’être remplacé par Mamadou Seck (2008-2012). L’arrivée au pouvoir de Macky Sall en 2012 a marqué le début d’une décennie de stabilité parlementaire sous Moustapha Niasse, leader de l’Alliance des forces de progrès (AFP), président de 2012 à 2022.
Amadou Mame Diop a pris la relève en 2022, avant d’être remplacé par El Malick Ndiaye au lendemain des législatives anticipées du 17 novembre.
Dans la hiérarchie étatique sénégalaise, le président de l’Assemblée nationale occupe le rang de deuxième personnalité de l’État.
LES LIONNES VISENT LE GRAND CHELEM À LA CAN DE HANDBALL
Après une pose observée lundi, l’équipe du Sénégal boucle ce mardi les phases de poule de la 26e édition de la Coupe d’Afrique des nations de handball. Elle affrontera la RD Congo. Les Lionnes » visent le sans faute avant d’aborder les 1/4 de finale
Après une pose observée hier, lundi, l’équipe du Sénégal boucle ce mardi les phases de poule de la 26e édition de la Coupe d’Afrique des nations de handball. Elle affrontera la RD Congo. Les Lionnes » visent le sans faute avant d’aborder les quarts de finale.
Qualifiés en quart de finale et leader incontesté de sa poule A après ses quatre victoires d’affilée, l’équipe du Sénégal aborde ce mardi 3 décembre à la Gymnase des Martyrs de Kinshasa son ultime match des phases de poules.
Après le break observé hier, lundi, les Lionnes affronteront l’équipe du Congo (15h). Un duel auquel, la bande à Soukeina Sagna, Doungou Camara, Astou Ndiaye et autres Raissa Dapina auront l’ambition de remporter et réaliser dans la foulée le carton plein. Ce qui permettra encore de lancer un message fort avant un deuxième tour qui s’annonce plus ardu. Les Congolaises occupent actuellement la 3e place devant le CapVert. Si le Sénégal, l’Égypte et le Congo ont déjà validé leur ticket pour les quarts de finale, il reste un dernier ticket qui sera disputé entre le CapVert et l’Algérie.
En plus de l’Angola et le Cameroun, invaincues après ces quatre journées dans le groupe B, la RD Congo est la troisième équipe à avoir assuré sa qualification pour les quarts de finale. La Tunisie et la Guinée vont se disputer le dernier billet qualificatif.
LE TEMPS DE LA VÉRITÉ SUR THIAROYE 44
Plus de 130 députés français s'apprêtent à faire la lumière sur cet épisode, l'un des plus sombres de l'histoire coloniale française à travers la mise en place d'une commission d'enquête
Le Sénégal vient d’organiser avant-hier, dimanche 1er décembre 2024, une cérémonie grandiose marquant commémorationdu80eanniversairedumassacredesTirailleursSénégal, le 1er décembre 1944, par des Forces de l’Armée coloniale française au camp militaire de Thiaroye-Gare, pour l’histoire. Contre l’oubli, et pour la manifestation de la vérité, et la justice pour restaurer la mémoire et la dignité des anciens combattants, plus de 130 députés français ont pris l’initiative de lancer une commission d'enquête sur le massacre de Thiaroye 44.
S’achemine-t-on vers la levée « effective» de toutes les zones d’ombre pour l’éclatement de vérité sur le «massacre» des Tirailleurs Sénégalais, par des éléments de l’Armée et de la Gendarmerie coloniales françaises au camp militaire de Thiaroye-Gare, le 1er décembre 1944. Alors que, le Sénégal vient de commémorer le 80e anniversaire de ce drame, le dimanche 1er décembre 2024, «plus de 130 députés français vont lancer une commission d'enquête sur le massacre de Thiaroye 44», a annoncé Aurélien Taché, député de la 10e circonscription du Val d'Oise, dans un post sur ces réseaux sociaux. Cette initiative intervient quelques jours après que le président français, Emmanuel Macron, eut affirmé, le jeudi 28 novembre dernier, que «la France se doit de reconnaître» qu’il y a eu un «massacre» dans le camp militaire de Thiaroye, en périphérie de Dakar, le 1ᵉʳ décembre 1944, perpétré par des troupes coloniales françaises.
«Le 1er décembre 1944, plusieurs centaines de tirailleurs sénégalais y sont assassinés par l'Armée française, pour avoir réclamés le paiement de leur solde. Si Emmanuel Macron a enfin reconnu ce massacre, la vérité est loin d'être établie. Bassirou Diomaye Faye a d'ailleurs lancé "un appel à tous les acteurs étatiques et non étatiques, y compris français, à aider le Sénégal à établir la vérité". C'est précisément le sens de la commission d'enquête que nous lançons, à mon initiative et celle de ma collègue Colette Capdevielle, avec plus de 130 députés », lit-on dans un post sur les réseaux sociaux de Aurélien Taché, député de la 10e circonscription du Val d'Oise. La parlementaire française avait d’ailleurs pris part à Dakar, avec son collègue Aly Diouara, à la cérémonie de la commémoration du 80e anniversaire du massacre des Tirailleurs Sénégalais au camp militaire de Thiaroye, par l’Armée coloniale française, le 1er décembre 1944, pour avoir réclamé leur dû.
La France appelée à faire son travail d'introspection par rapport à ce crime colonial et enfin regarder son passé en face
Cet acte de mémoire a été présidé par le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye qui, déjà dans une interview à France 2, jeudi dernier, avait révélé qu'Emmanuel Macron reconnaissait dans une lettre qu'il lui avait adressée, le «massacre» de Tirailleurs Sénégalais par les Forces coloniales françaises dans le camp militaire de Thiaroye, le 1ᵉʳ décembre 1944. Ainsi, pour la première fois, dans un courrier officiel, rédigé quelques jours avant les cérémonies commémorant les 80 ans du drame au Sénégal, le chef de l'État français a écrit : «la France se doit de reconnaître que ce jour-là, la confrontation de militaires et de tirailleurs qui exigeaient que soit versé l'entièreté de leur solde légitime, a déclenché un enchaînement de faits ayant abouti à un massacre. Il importe d'établir autant que possible les causes et faits ayant mené à cette tragédie.»
De son côté, Bassirou Diomaye Faye a salué «un pas consistant qui doit ouvrir la porte à une collaboration pour la manifestation de la vérité sur ce douloureux événement». Selon lui, «tant la vérité ne sera pas totalement faite», ce massacre restera «une plaie béante» dans l’histoire que la France et le Sénégal ont en partage. «La France va pouvoir faire son travail d'introspection par rapport à ce crime colonial et enfin regarder son passé en face.»
Des pièces d’archives mises à disposition du Sénégal par la France en 2014 restent muettes sur les zones d’ombre du crime
En attendant, des zones d’ombres persistent toujours. En effet, parmi les pièces centrales qui manquent aux archives qui ont été versées en 2014 par la France, la liste des appelés le matin du 1ᵉʳ décembre, mais aussi le nombre exact de tirailleurs qui ont débarqué à Dakar après leur démobilisation, une carte indiquant où les tirailleurs tués ont été enterrés, ou encore une liste des victimes, essentielle pour répondre à cette «inconnue» du nombre exact de morts. Et dans le cadre du 80e anniversaire de ce douloureux événement, une mission d’historiens, de documentalistes et d’archivistes sénégalais a séjourné en France, pendant deux semaines, durant le mois de novembre dernier, pour prendre connaissance des fonds documentaires existants. Les Tirailleurs, enrôlés par l’Armée française en 1939-1940 pour faire face à l’invasion nazie dans l’Hexagone, étaient originaires de 16 pays d’Afrique subsaharienne francophone, comme le Sénégal, le Mali (alors appelé Soudan français), la Guinée, le Bénin, le Togo, la Haute Volta (actuel Burkina Faso)…Ils ont participé à la bataille de France, livrée entre le 10 mai et le 22 juin 1940, au cours de laquelle, plus de 2000 tirailleurs sur plus de 3000 ont été portés disparus fin juin 1940. Plusieurs ont été faits prisonniers en France et contraints par les Allemands aux travaux forcés. Dans son discours lors de la commémoration de 80 ans du massacre, le président Diomaye Faye a annoncé plusieurs mesures pour préserver la mémoire de ces anciens combattants qui méritent aussi le statut de «Morts pour l’Afrique», selon le Professeur Mamadou Diouf, historien, et la transmettre aux générations futures.
26 DIRIGEANTS ET CADRES BANCAIRES REÇOIVENT LEUR DIPLOME
Des dirigeants bancaires et responsables d’établissements financiers de l’UEMOA ont suivi, en sessions virtuelles et en présentiel à Dakar, la dernière phase de l’édition 2024 du programme Executive Management Stratégique Bancaire-Niveau 2
Du 21 mai au 29 novembre 2024, des dirigeants bancaires et responsables d’établissements financiers de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont suivi, en sessions virtuelles et en présentiel à Dakar, la dernière phase de l’édition 2024 du programme Executive Management Stratégique Bancaire-Niveau 2 (CEMSTRAT 2).
Les 26 récipiendaires, issus des huit pays de l’UEMOA, ont reçu vendredi dernier leur diplôme des mains de M. Mahaman Tahir Hamani, Directeur général du Centre Ouest Africain de Formation et d’Études Bancaires (COFEB), et de Mme Armelle Dufour, Directrice des projets stratégiques internationaux à HEC Paris. Ce programme, conçu pour offrir des connaissances approfondies adaptées aux responsabilités des participants et aux perspectives d’avenir, comprenait cinq modules thématiques portant sur : la transformation stratégique, la finance, la stratégie digitale, le leadership et le développement des ressources stratégiques. La formation s’est conclue par une soutenance de projets individuels.
S’exprimant au nom du Gouverneur de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), M. Jean-Claude Kassi Brou, le Directeur général du COFEB a salué l’implication exemplaire des participants et la qualité remarquable de leurs travaux tout au long du parcours. Il a également souligné que le contenu du programme CEMSTRAT 2 est régulièrement ajusté afin de répondre aux besoins d’innovation du secteur bancaire et aux nouvelles réalités financières mondiales. M. Mahaman Tahir Hamani a, par ailleurs, exprimé sa satisfaction quant à la qualité du partenariat entre le COFEB et HEC Paris, un partenariat initié en 2012 et qui célèbre sa douzième année.
S’adressant aux diplômés, Mme Armelle Dufour a rappelé l’importance de l’impact attendu de leur part. « Ces diplômes sont porteurs d’un symbole fort : ils reflètent les valeurs de deux institutions prestigieuses, la BCEAO et HEC Paris. Ils incarnent à la fois la reconnaissance de vos compétences par vos institutions et la responsabilité qui vous incombe désormais de transmettre ces savoirs et d’avoir un impact significatif », a-t-elle déclaré à l’intention des récipiendaires
Le Certificat en Executive Management Stratégique Bancaire est une formation certifiante destinée à renforcer les compétences des dirigeants de banques et d’établissements financiers, en particulier dans l’espace UEMOA, dans les domaines du management et de la stratégie bancaire.
Les récipiendaires, par la voix de leur porte-parole, ont exprimé leur gratitude envers le COFEB et son partenaire stratégique HEC Paris pour la qualité de cette formation, dispensée dans le cadre du parcours en Management Stratégique Bancaire-Niveau 2.
MALICK NDIAYE PRESIDENT
Malick Ndiaye dit El Malick est le nouveau président de l’Assemblée nationale. Proposé par Pastef, le parti vainqueur des élections législatives du 17 novembre, il devient à 41 ans, le plus jeune homme politique à occuper cette responsabilité.
Malick Ndiaye dit El Malick est le nouveau président de l’Assemblée nationale. Proposé par Pastef, le parti vainqueur des élections législatives du 17 novembre, il devient à 41 ans, le plus jeune homme politique à occuper cette responsabilité. Démissionnaire de son poste de ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens pour le perchoir, il a été élu avec cent trente-quatre (134) voix sur les quatre-vingt-deux (82) requises pour la majorité absolue.
Le Sénégal se distingue encore sur la scène politique africaine. Après avoir élu le plus jeune président de la République dans l’histoire politique du continent, notre pays a encore marqué un autre coup à travers par l’élection hier, lundi 2 décembre, de l’ancien ministre, Malick Ndiaye, plus connu sous le nom de El Malick à la présidence de l’Assemblée nationale.
Né en 1983 à Dahra Djoloff, El Malick Ndiaye devient ainsi la plus jeune personnalité des treize (13) présidents qui se sont succédés à la tête de l’Assemblée nationale depuis 1960.Seul candidat à ce poste, l’ancien ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a obtenu cent trente-quatre (134) voix sur les quatre-vingt-deux (82) requis pour la majorité absolue. Lors du scrutin, vingt-deux (22) députés ont voté contre et sept (07) se sont abstenir sur les cent soixante-trois (163) votants. C’est une fidélité au Pastef qui a été ainsi récompensée. Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, il a démissionné de son poste pour le perchoir.
Rappelons que lors des élections législatives, il a fait tomber conquis et gagné, pour le compte du Pastef, le département qui été encore fidèle à la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby). Le Pastef ya remporté les élections législatives anticipées avec 29 292 voix, selon les résultats publiés par la commission départementale de recensement des votes, et confirmés par le décompte officiel. Avec un total de 29 292 voix, il a dominé la coalition Takku-Wallu Sénégal, dirigée par l’ancien ministre Samba Ndiobéne Ka, maire de Dahra, a obtenu 22 692 voix, suivie de la coalition Jamm ak Ndiarign, qui arrive en troisième place avec 10 744 voix.
Titulaire d’un Master Bilingue en Affaires et Commerce International, d’un Master en Management et Gestion des Entreprises, ainsi que d’un DTS en Transport et Logistique, El Malick vient de terminer également un MBA & Master en management à l’université Paris Dauphine. Avec plus de15ans d’expérience cumulée dans des multinationales des secteurs des transports et des mines, il a contribué significativement à des projets d’envergure.
PASTEF S’ACCAPARE DU BUREAU DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE
L’opposition qui a proposé pour le seul poste qui lui revenait dans ce bureau de l’Assemblée nationale Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom a vu ce choix refusé par la majorité qui a demandé plutôt une femme pour respecter la loi sur la parité
La nouvelle Assemblée nationale marquant la15e législature a été installée hier, lundi 2 décembre. Lors de cette première session marquée par les premières tensions entre la majorité Pastef et l’opposition Takku-Wallu, le Pastef a profité du boycott de l’opposition pour s’accaparer de tous les postes du nouveau Bureau de l’Assemblée présidé par l’ancien ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye.
Les députés nouvellement élus se sont installés hier, lundi 2 décembre dans leur fonction lors de la première session de l’Assemblée nationale. Présidée par Alla Kane en sa qualité de doyen d’âge de cette 15e législature qui était assisté par Anne Marie Yacine Tine et Awa Sy, les deux plus jeunes parlementaires comme secrétaires de séance, cette session a été marquée par l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale et les autres membres du bureau. Proposé par la majorité parlementaire Pastef, l’ancien ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, plus connu sous le nom de El Malick a obtenu 134 voix sur les 163 votants devenant ainsi le 13e président de l’Assemblée nationale du Sénégal. Lors de ce scrutin, 22 députés ont voté contre et 07, se sont abstenus.
A la suite de son élection, le président Malick Ndiaye a présidé conformément aux dispositions du règlement intérieur de cette deuxième institution de la République à l’élection des autres membres du bureau de l’Assemblée nationale. Une élection boycottée par les députés de l’opposition à la suite d’une divergence avec leurs collègues de la majorité sur le choix du huitième Vice-président.
En effet, l’opposition qui a proposé pour le seul poste qui lui revenait dans ce bureau de l’Assemblée nationale Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom a vu ce choix refusé par la majorité qui a demandé plutôt une femme pour respecter la loi sur la parité en tenant compte de sa liste des sept premiers Vice-présidents alternant homme et femme.
Farba Ngom, la pomme de discorde
A peine installé dans ses fonctions de 13e président de l’Assemblée nationale, l’ancien ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye a fait face à son blocage. En effet, après lecture des huit parlementaires proposés aux postes de vice-présidents dont sept issus du groupe de la majorité Pastef et le huitième par Takku-Wallu, le nouveau président a fait part d’une « carence » liée selon lui par la décision de l’unique groupe parlementaire de l’opposition de proposer un homme à la place d’une femme pour satisfaire aux exigences de la loi sur la parité. Sur ce, il a invité la présidente du groupe Takku-Wallu, Aissata Tall Sall à venir rectifier cette proposition en donnant le nom d’une femme. Une demande catégoriquement rejetée par cette dernière. « Le Vice-président que nous avons, nous le tenons de la loi et du règlement intérieur. C'est le suffrage des Sénégalais qui nous donne droit en fonction de la plus forte moyenne, comme vous l'avez rappelé, qui donne droit à notre groupe parlementaire ce poste, puisque nous sommes 17 députés constitués, c'est le 10e de l'Assemblée nationale », a-telle martelé
Invité à prendre la parole également son collègue président du groupe parlementaire de la majorité, Ayib Daffé s’interrogeant sur les raisons de l’obstination de leurs camarades de l’opposition à bloquer les travaux de l’Assemblée nationale depuis le matin a brandi la menace de proposer une femme si les choses ne bougent pas. En effet, selon lui, l'article 14 dit très clairement que les postes de Vice-président et des Questeurs sont attribués dans l'ordre fixé à l'article 13 qui donne bien la liste du premier au 7e vice-président en donnant la priorité au groupe ayant obtenu le plus de sièges. «Nous sommes le groupe ayant obtenu le plus de sièges. Nous avons 130 députés et vous en avez 17. Nous avons la majorité et c'est la volonté du peuple sénégalais. Il faut respecter la volonté du peuple sénégalais », a-t-il lancer à l’endroit de ses collègues de l’opposition. Et de renchérir, « nous ne comprenons pas pourquoi monsieur Mouhamadou Ngom doit bloquer l'Assemblée nationale. Que veut faire Mouhamadou Ngom dans ce bureau de l’Assemblée nationale qu’il n’a pas fait pendant toutes ces législatures où il a été député ? » s’interroge-t-il avant de lancer à l’endroit de sa collègue présidente du groupe parlementaire de l’opposition. « Est-ce qu'il n'y a pas de dames aussi valables que vous, madame la présidente du groupe parlementaire pour siéger dans ce bureau au nom du groupe Takku -Wallu ? Pourquoi vous stigmatisez les femmes ? » Revenant à la charge, l’ancien ministre de la Justice est restée ferme sur sa position poussant ainsi le président de l’Assemblée nationale a demandé au groupe de la majorité à proposer une candidate à la place de Farba Ngom. En réaction à cette décision, les 17 députés du groupe de l’opposition ont décidé de boycotter le reste des travaux en quittant tout simplement la salle de plénière. Résultats, le groupe de la majorité Pastef s’est accaparé de tous les postes des huit Vice-présidents, des six Secrétaires élus et des deux Questeurs. Ce qui donne lieu à un bureau de l’Assemblée nationale 100% Pastef, une première au Sénégal depuis 2007.
Quand la 15e législature renoue avec les mauvaises pratiques de non-respect de l’heure
Convoquée à 10 heures du matin, cette session marquant le début de la 15e législature a également renoué avec les mauvaises pratiques observées dans les travaux des précédentes législatures. Il s’agit du non-respect de l’heure indiquée dans les convocations. En effet, la session a accusé un retard d’environ sept heures de temps. Une situation qui a contraint un grand nombre du public venu assister à cette ouverture de l'Assemblée nationale, a quitté les tribunes
Installé dans ses fonctions de président de séance pour présider l’ouverture de cette plénière et l’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale pour les 5 prochaines années, le doyen d'âge, Alla Kane n’a pas manqué d’ailleurs de présenter ses excuses à ses collègues et au public sans toutefois donner les raisons de ce retard. « Nous nous excusons du retard, nous vous demandons pardon. L'attente a été longue. Beaucoup de personnes sont là depuis 10 heures. À la population du Sénégal, nous demandons pardon. »
Guy marius exige la lettre de démission Malick Ndiaye
Le député Guy Marius Sagna qui s’était déjà fait remarquer dans la précédente législature par ses positions pour le respect des principes s’est encore illustré hier, lundi 2 décembre lors de la plénière d’installation de la 15e législature. En effet, peu après le démarrage de la séance, le député élu du département d’Oussouye (région de Ziguinchor) nonobstant sa qualité d’appartenance à l’actuelle majoritaire parlementaire a exigé la lettre de démission du gouvernement du ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye proposé par leur parti, Pastef. Devant le pupitre, Guy Marius Sagna a justifié sa position par une logique de cohérence au combat de principe qu’il avait mené avec ses camarades de l’ancien groupe parlementaire Yewwi askan wi contre les anciens ministres du régime du président Macky Sall. «Il y a quelque chose que vous avez oublié. Il faut nous fournir la lettre de démission de monsieur El Malick Ndiaye du gouvernement. Si cette lettre n’est pas disponible, il y aura un problème, car son poste de ministre est incompatible avec celui de député», a-t-il lancé à l‘endroit du président de séance, Alla Kane en rappelant leur opposant le 12 septembre 2022 à la participation des ministres du gouvernement du président Macky Sall élus députés de participer aux travaux de l’Assemblée. Reprenant la parole, Alla Kane a invité Ayib Daffé, président du groupe parlementaire de la majorité à prendre la parole pour apporter des éclairages sur cette question. « Malick Ndiaye nous a remis la copie de sa démission du gouvernement. Il m’a effectivement remis sa lettre ce matin. Guy Marius Sagna a bien fait de rappeler l’article 109, mais Malick Ndiaye a bien démissionné de son poste de ministre de la République », a informé Ayib Daffé.
Prenant la parole à son tours, Abdou Mbow qui a remplacé l’ancien président de la République, Macky Sall démissionnaire, a demandé la suspension du processus d’élection du nouveau président de l’Assemblée nationale jusqu’à ce que le gouvernement prenne acte de cette démission. « Le règlement intérieur n’autorise pas une autre personne à part le président de l’Assemblée nationale à faire lecture de la démission d’un membre du gouvernement » a-t-il indiqué. Mais, reprenant la parole, le président de séance soulignant que la « bonne démarche est celle que nous avons eu en donnant la parole au président du groupe parlementaire Pastef pour apporter la réponse » a demandé la poursuite des travaux après avoir lui-même procéder à la relecture de la lettre de démission du ministre El Malick Ndiaye du gouvernement. « Nous sommes dans le cadre de l’élection du président de l’Assemblée nationale, nous ne sommes pas encore arrivés aux débats. Nous allons donc continuer le processus ».
TOURNOI INTERNATIONAL DE RUGBY, LES DOUZE LIONS COMBATTANTS CONNUS
L’entraîneur de l’équipe nationale masculine de rugby à VII, Boubacar Diatta, a publié une liste de douze joueurs, devant prendre part au tournoi international de Rugby masculin à sept, prévu le 8 décembre 2024...
L’entraîneur de l’équipe nationale masculine de rugby à VII, Boubacar Diatta, a publié une liste de douze joueurs, devant prendre part au tournoi international de Rugby masculin à sept, prévu le 8 décembre 2024, au Centre national d’éducation populaire et sportive du Sénégal (CNEPS) de Thiès (Ouest).
La Fédération sénégalaise de rugby a rendu publique la liste à travers un communiqué, lundi.
Six pays participeront à l’évènement. Il s’agit du Gabon, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Sénégal.
Les Lions sont logés dans la poule A avec le Mali et le Niger.
Voici la liste des joueurs sélectionnés :
Insa Thior, Boubacar Traoré, Abdou Lom, Amadou Diaw, Papa Fall, Yaya Coly (ASFA), Seydi Diangate (Requins), Mouhamed Sall (Diambars), Mansour Sall (Kirène), Assane Ndiaye, Mara Ndoye (Panthère de Yoff) et Jean Mathieu Landry (S’en fout le score).
KEEMTAAN Gi – RUPTURE
Tiens, tiens !!! Comme on se retrouve. Elle est belle la République. Dites-nous, qu’est le point commun des trois premières personnalités de ce charmant pays ? Deux anciens bagnards sortis tout droit de Rebeuss pour prendre leurs quartiers au Palais de la République et au sanctuaire du Petit Palais. L’un est devenu Président de tous les Sénégalais et l’autre son Premier ministre. Il ne manquait pour compléter le tableau que celui qui est devenu depuis hier le Président de notre auguste Assemblée nationale et à qui le juge dans un instant de divagation avait accroché à la cheville un bracelet électronique avec lequel il devait, comme une bête de somme, se promener dans la capitale. Des « joyaux » acquis au prix fort et qui ont enrichi quelques messieurs et dames qui ont quitté la scène pour bouffer ailleurs leur pognon. Suprême humiliation faite à un opposant qui dérangeait. C’était à une époque, toute récente, où toute personne en quête de buzz ou qui rêvait de quitter le noir pour la lumière, et accessoirement plaire au Prince, devait titiller l’alors vilain Ousmane Sonko, devenu le charmant gosse de la République. A tous les coups, on était sûr d’avoir sa part de gloriole, même éphémère. C’est à ce jeu de ping-pong que s’exerçaient de grotesques messieurs et dames de l’ancienne mouvance présidentielle, et en particulier des ministres dont l’activité principale était de faire du Sonko bashing, plutôt que de s’occuper des questions sérieuses. Avec à la tête du pays trois quadra, il nous faudra sonner la vraie rupture. En finir avec les larbins, saltimbanques, cire-pompes, bonimenteurs, flagorneurs, affairistes, trafiquants d’influences, roublards, corrompus, spécialistes de la danse du ventre et du retournement spectaculaire de veste ou de camisole, de ces girouettes. Bref de toute cette racaille qui, depuis nos glorieuses indépendances, s’engraisse impunément sur le dos du peuple et par leur proximité du pouvoir. Eloigner toute cette racaille pour la vraie rupture. Celle- ci, à nos yeux, a véritablement commencé, ce 1er décembre à Thiaroye, terre rouge de sang d’Africains tués par la France. KACCOOR BI - LE TEMOIN
REAMENAGEMENT LEGER DU GOUVERNEMENT YANKHOBA DIEME REMPLACE EL MALICK NDIAYE, ABASS FALL DEVIENT MINISTRE DU TRAVAIL, DE L’EMPLOI ET DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Gouvernement du Sénégal a connu hier un léger réaménagement. Suite à l’élection d’El Malick Ndiaye comme président de l’Assemblée nationale, le président Bassirou Diomaye Faye a maintenu les 30 membres de son attelage de ministres et secrétaires d’Etat. Mais les deux changements opérés restent la nomination de Yankhoba Dième comme ministre des Infrastructures, du Transport aérien et terrestre qui demeurait jusque-là ministre du Travail, de l’Emploi et des relations avec les institutions. Tandis qu’Abass Fall quitte l’Assemblée nationale où il a été élu comme tête de liste de Dakar pour Pastef pour intégrer le Gouvernement. Désormais Abass Fall va diriger le département ministériel du Travail, de l’Emploi et des relations avec les institutions.
LE BUREAU DE LA 15EME LEGISLATURE
Président El Hadji Malick Ndiaye
Vice-Présidents
BUREAU DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE TAKKU WALLU REFUSANT D’APPLIQUER LA PARITE, PASTEF RECUPERE LE POSTE DE 8E VICE-PRESIDENT!
Après son installation, le nouveau Président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a poursuivi les travaux. Après plus d’une heure de suspension, il a été procédé à l’élection du bureau. Les 7 postes de viceprésidents sont revenus au Pastef, et le huitième viceprésident devant revenir à Takku Wallu qui devrait proposer une femme pour respecter la parité, mais qui a fait le choix de proposer un homme. Une proposition que le président du groupe parlementaire de Pastef, Ayib Daffé, n’a pas acceptée, poussant le président de l’Assemblée nationale à suspendre la séance. El Malick Ndiaye a encore rappelé l’article 14, avant de procéder à la pause pour permettre au groupe parlementaire Takku Wallu de choisir une femme. Hélas, le groupe parlementaire de Takku Wallu Sénégal a insisté et déclarant qu’il ne changera pas sa proposition faite sur la personne de Farba Ngom. Finalement, la majorité a pris le poste de 8e vice-président de l’Assemblée nationale avec la députée Ramatoulaye Bodian.
OUSMANE SONKO DEMISSIONNE DE L’ASSEMBLEE NATIONALE
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, qui a dirigé la liste nationale de la coalition Pastef aux législatives anticipées du 17 novembre dernier, a finalement renoncé à son siège de député. Cette quinzième législature se fera également sans le secrétaire d’État à l’Urbanisme Momath Talla Ndao. La tête de liste départementale de Kaffrine a suivi le pas de son Pm Ousmane Sonko, tête de liste nationale de Pastef en démissionnant de son mandat conformément à l’article109 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui stipule que le mandat de député est incompatible avec la fonction de membre du Gouvernement ». « J’ai renoncé à mon mandat de député au profit de mon suppléant, Abdoulaye Thomas Faye », dit-il avant de souhaiter pleine réussite aux nouveaux parlementaires tout en réaffirmant son attachement au projet Pastef.
GUY MARIE SAGNA AMORCE LA RUPTURE...
Au cours de la première session ordinaire de la quinzième législature, le député élu sur la liste du «Pastef» Guy Marie Sagna s’est encore illustré par ses positions dignes d’un parlementaire au service de l’intérêt général. En effet, dès l’annonce de la candidature de El Malick Ndiaye au poste de Président de l’Assemblée nationale, il a demandé la parole interpellant le président de séance pour réclamer la démission du gouvernement de son camarade de parti en vertu de l’article 109 du règlement de l’Assemblée nationale. Lequel d’après lui stipule que tout membre du gouvernement élu député doit d’abord démissionner de son poste pour pouvoir siéger dans l’hémicycle. Le parlementaire d’ajouter qu’il ne peut pas accepter aujourd’hui ce qu’il a refusé hier notamment lors de l’installation de la quatorzième législature au cours de laquelle, il s’est opposé sur la présence dans la salle des membres du gouvernement de l’ancien régime élus députés sans la présentation de leurs lettres de démission. Il a fallu l’intervention de Ayib Daffé exhibant celle de El Malick Ndiaye pour le rassurer. Cette position de Guy Marie Sagna pourtant membre de la mouvance présidentielle sonne comme une rupture. Il a démontré par cet acte courageux qu’il ne compte pas travailler au service d’un parti ou d’une quelconque personne. Au contraire, il va continuer à être au service du peuple et défendre ses intérêts. En tout cas, c’est la même promesse que les nouvelles autorités ont faite par la voie de leur tête de liste Ousmane Sonko aussi bien lors de la campagne électorale pour les législatives qu’au cours de sa rencontre avec les députés de son parti. Espérons que les 129 autres parlementaires du Pastef vont s’inscrire sur la voie tracée par Guy Marie Sagna pour nous permettre enfin d’avoir une Assemblée nationale de qualité où les débats d’idées et les positions objectives vont triompher sur les querelles de bas étage.
MBOUR UN MAITRE CORANIQUE SE SUICIDE
Un cas de suicide s’est produit ce lundi au quartier Mor Lam de Mbour. En effet, un maître coranique s’est donné la mort par pendaison dans un bâtiment en construction. O. MBAYE était âgé d’à peine 38 ans. Il demeurait à Mbour, quartier Mor LAM, où il a récemment baptisé son fils. Présentement, c’est l’émoi et la consternation dans ce quartier où l’on ignore pour l’instant la cause de ce drame…