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4 mai 2025
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 10 OCTOBRE 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Le Soleil, EnQuête, Walf Quotidien, Vox Populi, Libération, Le Quotidien, L'Observateur, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, L'As, Révélation Quotidien
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KEEMTAAN GI - DE LA TENUE, MESSIEURS-DAMES !
Comme ça peut être gênant de parcourir les communiqués de certains partis politiques, de leurs démembrements ou de mouvements de ce charmant pays des paradoxes ! C’est affligeant de voir des hommes et femmes qui aspirent à la conquête du pouvoir descendre aussi bas et faire preuve d’une inculture manifeste. Tout cela rebute, surtout si de tels communiqués ou déclarations émanent de gens estampillés cadres. Lesquels n’ont certainement pas les mêmes qualités intellectuelles que ceux d’il y a 30 ans avant que Père Wade ne vienne tout déconstruire à son ascension au pouvoir. Celui que l’on appelait le Pape du Sopi s’est pourtant confronté avec détermination à des sommités du Parti socialiste regroupées alors dans le creuset de réflexions et de prospective qu’était le « Club Nation et Développement ». Quel plaisir c’était d’écouter cette génération d’intellectuels ou encore de suivre les passe d’armes à l’Assemblée nationale avec la flamboyance d’un Abdou Rahim Agne ou encore les sorties mesurées et très pertinentes car argumentées d’un Fara Ndiaye, la préciosité d’une Mame Bassine Niang et tant d’autres hommes et femmes qui se distinguaient par leur éloquence et consistance cérébrale. Aujourd’hui, on éprouve de la peine à voir la pauvreté du débat politique dans notre pays. Oui, au Sénégal où elle est révolue l’époque où cette politique était affaire de grands hommes et de grandes dames. Bien entendu sans faire preuve d’un certain angélisme, ces acteurs se confrontaient à travers de riches débats d’idées. Naturellement, il arrivait qu’ils ne soient pas d’accord — c’était souvent le cas et heureusement d’ailleurs pour le pluralisme — chacun défendant parfois âprement sa position mais toujours dans le respect absolu de l’adversaire. Lequel n’était en aucun cas considéré comme un ennemi. Aujourd’hui, on est animé d’une certaine révulsion quand on regarde la télé ou qu’on écoute la radio et qu’on voit ou entend des gens, des pères et mères de famille, se chamailler, se dire des choses terribles et avec souvent des attaques en dessous de la ceinture. L’intention n’est plus de faire valoir des arguments intellectuels et convaincre son débateur, mais de le blesser psychologiquement pendant que d’autres soulèvent des caniveaux ou fouillent dans des poubelles. Toutes ces personnes de peu d’élégance, on est en droit de les appeler à la tenue. Tenue dans leurs discours mais également dans leurs écrits qui révèlent leur indigence intellectuelle. Faut-il leur dire qu’ils doivent apprendre à débattre avec correction et retenue tout en défendant leurs idées ? C’est ainsi qu’on aimerait que la politique se fasse à Galsen. Hélas cette nouvelle race d’acteurs est dépourvue de culture générale pour ne pas dire qu’elle ignore les règles de la bienséance. La plupart d’entre ces acteurs n’a ni tenue ni retenue, hélas… KACCOOR BI - LE TEMOIN
SENEGAL 2050, LES CONTOURS DEVOILES
Le nouveau référentiel des politiques publiques dénommé « Sénégal 2050 : Agenda National de Transformation » qui sera présenté le lundi 14 octobre 2024 au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD), sous la présidence effective de Bassirou Diomaye FAYE, Président de la République marque un tournant dans la trajectoire de développement de notre pays. Il vise à mobiliser toutes les forces vives du pays autour d’une vision stratégique et ambitieuse à l’horizon 2050. Il rassemblera le secteur privé national et international, la société civile, les partenaires au développement, les universitaires, ainsi que des acteurs publics, des organisations non gouvernementales, et des syndicats, autour des axes majeurs et des objectifs stratégiques du Sénégal pour les trois prochaines décennies. 4 axes stratégiques de transformation de Sénégal 2050 seront autour de la Gouvernance et engagement panafricain : Le renforcement de l’État de droit et des institutions publiques sera au cœur de la transformation. Le Sénégal ambitionne de devenir un modèle de bonne gouvernance en Afrique, en luttant contre la corruption, en réformant ses institutions, et en promouvant la transparence. Le deuxième palier est axé sur l’Aménagement et le développement durable du territoire : Le développement des infrastructures et la gestion durable de l’environnement et des écosystèmes naturels sont des priorités, avec un développement territorial plus équilibré, autour de huit grands pôles-territoires. Le troisième niveau concerne le Capital humain et la justice sociale : L’investissement dans l’éducation, la formation professionnelle et la santé est essentiel pour créer une société équitable, où chaque citoyen peut contribuer activement au développement du pays. Le quatrième pilier veut promouvoir une Économie compétitive et la création d’emplois : Le développement d’une économie compétitive et diversifiée, s’appuyant sur un secteur privé national fort, permettra de créer des emplois de qualité et de soutenir la croissance économique à long terme. Le référentiel « Sénégal 2050 » est conçu pour sortir le Sénégal du cercle vicieux de la dépendance économique et du sous-développement. À travers la mise en œuvre progressive de ce plan, le Sénégal aspire à : Tripler le revenu par habitant, lequel devra passer de 1500 USD à 4500 USD d’ici 2050 ; Atteindre une croissance économique annuelle de 6 à 7 % en moyenne ; Réduire la pauvreté de manière significative et améliorer l’inclusion sociale et territoriale ; Bâtir une nation souveraine sur le plan culturel, alimentaire, énergétique, financier et technologique.
INVALIDATION DE SA CANDIDATURE SONKO DEPOSE SES ARGUMENTS
La tête de liste proportionnelle de Pastef, Ousmane Sonko, n’a pas tardé à déposer son mémoire en réponse à la coalition Takku Wallu Senegal. Laquelle a saisi le 07 octobre dernier le Conseil Constitutionnel -de deux moyens. Le premier tiré de l’inéligibilité prétendue du sieur Ousmane Sonko au motif d’une condamnation par contumace, d’une part, et le second d’une condamnation de 6 mois d’emprisonnement avec sursis, d’autre part, pour demander l’invalidation de la candidature de la tête de liste de Pastef et, par-delà, de la liste dénommée « coalition Pastef » pour les législatives de novembre 2024. Selon les avocats du leader de Pastef, « la coalition Pastef » n’existe pas. Le parti Pastef-Les-Patriotes étant celui sous la bannière duquel le mémorant a été investi. C’est pourquoi les robes noires demandent aux Sept sages de constater le caractère sans objet de cette demande qui a pour objet de rechercher l’invalidation d’une liste inexistante. En outre, le mandataire de Takku Wallu Sénégal a sollicité l’invalidation de la liste des suppléants du parti Pastef au motif du non-respect de la parité hommes/femmes. Le demandeur estime que les énonciations relatives à l’état de Hady Gaye permettent d’établir qu’elle sera un homme et non une femme. Les avocats de Pastef estiment que ce moyen n’est pas fondé.
REFONDATION DE LA POLITIQUE DE SOLIDARITE NATIONALE
La politique de solidarité nationale et de protection sociale sera refondée. Tel est le souhait du président de la République qui s’est exprimé sur ce sujet hier en Conseil des ministres. Cette nouvelle approche qui participe à améliorer l’efficacité du dispositif public de solidarité nationale sera articulée vers un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société. Bassirou Diomaye Faye a insisté sur l’impérieuse nécessité d’actualiser et d’élargir à de nouveaux bénéficiaires les programmes des bourses de sécurité familiale, de cartes d’égalité des chances, de couverture sanitaire universelle et de transferts sociaux en général. Ce qui devra assurer, à court terme, une convergence des objectifs et une optimisation soutenue des ressources globalement destinées à la protection sociale.
MUTUALISATION DE LA CSS ET DE L’IPRES
Restons au Conseil des ministres d’hier. Le chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Ministre du Travail de veiller à l’évaluation prospective des politiques et programmes sectoriels de protection sociale conformément aux normes internationales. A ce titre, il a rappelé l’importance de l’actualisation régulière du Registre national unique (RNU), de la revue de l’application de la loi d’orientation sociale n° 2010 - 15 du 6 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées ainsi que la finalisation prochaine du Code unique de Sécurité sociale devant faciliter la mutualisation des activités de la Caisse de Sécurité sociale et de l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES). A ce sujet, il a souligné la nécessité, pour le Gouvernement, d’engager une réflexion stratégique sur la gestion des retraites au Sénégal.
SENEGALAIS DE L’EXTERIEUR
Abordant la question de la nouvelle politique de gestion et d’accompagnement des Sénégalais de l’extérieur, le chef de l’Etat a indiqué que leur situation quotidienne doit rester une préoccupation majeure du Gouvernement à travers notamment une mobilisation plus soutenue de nos missions diplomatiques et consulaires. Il a demandé au Gouvernement de veiller à l’accélération des procédures pour l’obtention des documents administratifs de base, les passeports et les cartes nationales d’identité en particulier. Il a également exhorté le Gouvernement à faire le suivi de la situation des étudiants sénégalais à l’étranger et le recensement systématique des compétences nationales vivant et servant à l’extérieur du Sénégal. Il a indiqué, en outre, la nécessité de mettre en place un nouveau dispositif d’assistance au retour et à la réinstallation des Sénégalais de l’extérieur.
LEGISLATIVES L’EX-DEPUTEE PDS MAME DIARRA FAM APPELLE A VOTER PASTEF
La turbulente ex-députée du PDS Mame Diarra Fam votera et fera voter pour le Pastef aux prochaines élections législatives. Elle dit s’être concertée avec les responsables des cellules du MAF (Mouvement Alternative Future), ainsi qu’avec les présidents et secrétaires généraux des 33 secteurs du PDS, et l’ensemble du bureau de la section PDS de Guinaw Rails Nord. Mame Diarra Fam prend position suite à sa lettre intitulée Déclaration de Dubaï. Elle invite les membres de son « Mouvement « Alternative Future », à l’échelle nationale et internationale, ainsi que les habitants de la ville de Pikine, de sa commune Guinaw Rails Nord, et l’ensemble de ses sympathisants au Sénégal et dans la diaspora, en particulier en Italie (circonscription Europe du Sud), à voter pour la liste PASTEF afin « de permettre la poursuite du plan de redressement du pays ».
LEGISLATIVES AMADOU BA DIRPUB DE L’AS DANS LA COURSE
L’adage dit que le journalisme mène à tout. En tout cas, pour les législatives du 17 novembre, de nombreux journalistes ont décidé de déserter les salles de rédaction pour aller siéger à l’Assemblée nationale. Après les investitures de Madiambal Diagne et Dié Maty Fall, ancienne du Soleil, sur les listes de la coalition Jam Ak Jariñ du Premier ministre Amadou Ba, un autre célèbre journaliste va briguer les suffrages des Sénégalais le 17 novembre prochain. C’est notre confrère Amadou Ba qui a déjà pris goût à la chose politique puisqu’il est déjà maire de Missirah, la plus grande commune du département de Tambacounda. A travers DakarActu, Amadou Ba indique que son approche est de « prouver à la population sénégalaise et en particulier à sa jeunesse, que la gestion des affaires publiques n’est pas l’apanage des seuls politiciens. Mais qu’elle obéit à des principes universels applicables dans tous les domaines ». Tête de liste « NAFOORÉ SÉNÉGAL », qui signifie en langue Pulaar :« Utilité », Amadou Bâ compte poursuivre le chemin avec la coalition qui a porté sa candidature pour apporter, à l’Assemblée nationale, « la rupture dans la manière de représenter les Sénégalais ». « Je fais partie de ces dignes Sénégalais qui n’ont jamais voulu faire de la politique leur gagne-pain, et vous propose, avec d’autres citoyens, de conduire mes concitoyens vers un futur meilleur, pour les faire vivre dans un pays prospère où il fera si bon vivre que sa jeunesse ne sera plus tentée de braver les déserts et les mers à la quête de mieux-être », s’engage le journaliste et patron de presse, par ailleurs maire de la commune de Missirah. Arrivé 2e dans le département de Tambacounda, Amadou Bâ décline sa profession de foi « sur les valeurs à restaurer, le renforcement des institutions, le culte du travail, la solidarité et les libertés ». Nos vœux de succès l’accompagnent dans ce nouveau challenge !
CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE JEUDI 10 OCTOBRE 2024
Baadoolo - Ils regardent sans voir !
Dalal xel leegui mou feess ! Le chômage tout chaud fait perdre la tête. Le sale air de ceux qui n’ont plus de salaires est encore plus grave. Députés yii sakh dagni yeexa fayeekou ! Baadoolo yii nak… Y en a qui vous regardent mais qui ne vous voient pas. D’autres vous écoutent mais ne vous entendent pas. Dans la tête, l’esprit est plein d’images et de paroles qui se succèdent. Des casse-têtes, au propre comme au figuré. C’est que nak deukk bi moom, kou wax ak kou waxoul rekk leu. Moo tax concours élèves-maîtres comme marché. Bonne chance !
Plans d’action prioritaires Le Pm presse les ministres de présenter leurs résultats
En Conseil des ministres ce mercredi, le Premier ministre a rappelé la «haute priorité» accordée par le président de la République à «l’évaluation périodique de l’action gouvernementale». Il a demandé aux ministres «d’élaborer l’état de mise en œuvre, à fin septembre 2024, des plans d’action prioritaires de leurs départements ministériels respectifs». Ousmane Sonko veut ainsi se rendre compte de «la différenciation imprimée à l’approche gouvernementale des politiques publiques, comparativement aux précédentes». Une volonté de consacrer la rupture avec la gestion de Macky Sall. «Il conviendra, dans ce cadre, de présenter de manière factuelle et documentée, les résultats satisfaisants obtenus, en si peu de temps, dans différents domaines».
Protection sociale et solidarité nationale Diomaye veut élargir les bourses de sécurité à de nouveaux bénéficiaires
Le gouvernement entend accélérer le volet social, notamment la protection des couches vulnérables. Alors que des voix commencent à dénoncer un « blocage » des bourses de sécurité familiales depuis l’arrivée du régime, le chef de l’Etat s’est interrogé, hier, sur «l’efficacité du dispositif public de solidarité nationale». C’est ainsi qu’il a indiqué, ce mercredi, en Conseil des ministres, «l’urgence de refonder la politique de solidarité nationale et de protection sociale par un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société». Dans ce sens, Bassirou Diomaye Faye a insisté sur «l’impérieuse nécessité d’actualiser et d’élargir à de nouveaux bénéficiaires les programmes des bourses de sécurité familiale, de cartes d’égalité des chances, de couverture sanitaire universelle et de transferts sociaux en général». Ce qui devra assurer, à court terme, dit-il, « une convergence des objectifs et une optimisation soutenue des ressources globalement destinées à la protection sociale». Il a demandé, pour ce faire, «l’actualisation régulière du Registre national unique (Rnu)».
Collision entre un particulier et un camion - 2 morts et 7 blessés à Nabadji Civol
Ce mercredi, peu avant 8h, un véhicule particulier et un camion sont entrés en collision à l’entrée de Nabadji Civol, dans le département de Matam, faisant ainsi 2 morts et 7 blessés. Trois blessés sur les sept sont dans un état critique. L’une des personnes décédées sur le coup était coincée dans le véhicule «particulier» et a pu être retirée par les sapeurspompiers. Les corps sans vie et les blessés ont été évacués à l’hôpital de Ourossogui.
Pèlerinage à la Mecque - Le Général Mamadou Gaye nouveau Délégué général
Le pèlerinage, c’est maintenant, avait alerté, lundi, les organisateurs privés lors d’une conférence de presse. Le gouvernement s’y prépare et, dans ce sens, un nouveau Délégué général au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam a été nommé. Il s’agit du Général de division (2s), Mamadou Gaye. Il remplace Boubacar Sarr nommé en février 2023 par le Président Macky Sall. Luimême avait succédé au Professeur Abdou Aziz Kébé.
Responsabilisation des femmes Bpw Sénégal prête à relever les défis
En prélude de la Journée internationale de la Fille prévue le 11 octobre, Business and professional women Sénégal (Bpw), une association affiliée à Bpw International, a visité quelques établissements scolaires à Dakar et dans les régions et, échangé avec les autorités pédagogiques. Bpw Sénégal est composée de femmes leaders influents, d’entrepreneurs, des chefs d’entreprise, des cadres, des femmes d’affaires et des jeunes femmes de carrière Young Bpw, engagées dans une vision de responsabilisation des femmes. L’association se fixe comme objectif de stimuler et encourager chez les femmes et les jeunes filles à acquérir une éducation, une formation professionnelle et continue, à utiliser leurs capacités professionnelles et leur intelligence au bénéfice des autres ainsi qu’à leur propre bénéfice. Membre d’honneur de la fédératrice d’associations luttant contre les cancers gynécologiques, Bpw Sénégal est très actif pendant la campagne d’octobre rose. En collaboration avec la Lisca, des journées de sensibilisation et de consultations gratuites sont organisées pour pouvoir dépister 3000 femmes annuellement.
DANS LES COULISSES DES PRÉPARATIFS DES LÉGISLATIVES
10 milliards de frs CFA pour des bulletins de vote : le prix de la démocratie. Birame Sène explique pourquoi le format traditionnel a été maintenu malgré son coût. Entre tradition et modernité, plongée dans les défis logistiques d'une élection hors norme
Le Sénégal se prépare à des élections législatives anticipées le 17 novembre 2024. Birame Sène, Directeur général des élections, a dévoilé les coulisses de cette organisation lors d'une interview télévisée, mercredi 9 cotobre sur la RTS.
Malgré des délais serrés, la machine électorale est en marche. Le ministre de l'Intérieur a publié la liste des déclarations de candidatures : 41 listes ont été validées provisoirement, tandis que 5 ont été déclarées irrécevables. Les recours sont actuellement examinés par le Conseil constitutionnel.
Bulletins de vote : tradition et défis
Le format classique des bulletins de vote est maintenu, malgré des discussions sur un éventuel changement. Ce choix, bien que coûteux (environ 10 milliards de francs CFA) et gourmand en papier, garantit une continuité dans le processus électoral. Les maquettes des bulletins sont en cours de finalisation avec les mandataires des partis et coalitions.
Logistique : un déploiement national
Le matériel lourd a déjà été acheminé dans toutes les régions, à l'exception de Dakar. L'impression des bulletins et documents électoraux débutera prochainement. Les autorités administratives locales jouent un rôle clé dans la distribution et la sécurisation du matériel.
Innovation au service de la démocratie
La Direction générale des élections a mis en place plusieurs outils pour faciliter le processus :
Un logiciel pour le dépôt des candidatures, vérifiant automatiquement la parité et l'âge des candidats.
Un site internet regroupant toutes les informations électorales depuis 1993.
Un groupe WhatsApp pour une communication directe avec les mandataires.
Transparence et observation
Une commission chargée des accréditations a été mise en place. Plus de 10 dossiers de demande d'accréditation pour l'observation électorale, émanant d'organismes nationaux et internationaux, sont en cours d'examen.
La campagne électorale, d'une durée de 21 jours, permettra aux différentes listes de présenter leurs programmes aux électeurs sénégalais.
Ces élections législatives anticipées représentent un défi logistique et démocratique majeur. La mobilisation de l'administration électorale et la mise en place d'outils innovants visent à garantir un contrôle transparent et apaisé, crucial pour l'avenir politique du Sénégal.
VIDEO
"LA NOIRE DE..." : UN CRI CINÉMATOGRAPHIQUE PLUS PUISSANT QUE JAMAIS
Le film qui a brisé le silence imposé au cinéma africain, revient en version restaurée. Cette œuvre pionnière d'Ousmane Sembène n'a rien perdu de sa puissance, cinq décennies après sa création
Dans les salles obscures françaises, un fantôme du passé refait surface, plus vivant et pertinent que jamais. "La Noire de...", chef-d'œuvre d'Ousmane Sembène restauré, s'apprête à secouer une nouvelle génération de spectateurs.
Tourné en 1966, ce film fut une révolution : premier long-métrage d'un réalisateur subsaharien, il a brisé les chaînes du décret Laval, cette loi coloniale qui muselait la créativité africaine depuis 1934.
L'histoire de cette jeune Sénégalaise, prise au piège du rêve français, résonne aujourd'hui avec une force glaçante. Entre les murs d'une villa d'Antibes, c'est toute l'hypocrisie du néocolonialisme qui se dévoile, sans fard ni compromis.
Sembène, visionnaire, brandissait déjà l'étendard de l'afro-féminisme avant même que le terme n'existe. Sa caméra capture la révolte silencieuse d'une femme, symbole de toute une génération prête à s'émanciper.
Cinquante-huit après sa sortie initiale, "La Noire de..." n'a rien perdu de son mordant. Au contraire, il nous tend un miroir dérangeant : les rêves brisés d'hier sont-ils si différents des espoirs déçus d'aujourd'hui ?
Ce film est bien plus qu'une pièce de musée. C'est un cri qui traverse les décennies, rappelant que le combat pour la dignité et l'égalité est loin d'être terminé. À l'heure où l'Afrique cherche encore sa voie, la voix d'Ousmane Sembène résonne comme un appel à l'action.
par l'éditorialiste de seneplus, alymana bathily
VIATIQUE POUR LE NOUVEAU DG DU CNRA
EXCLUSIF SENEPLUS - Des sanctions arbitraires à l'opacité dans la gestion des fréquences, les défis sont multiples. Il s’agit de faire du régulateur une autorité véritablement indépendante, plus collaborative que répressive
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 10/10/2024
Du Haut Conseil de la Radio et de la Télévision (HCRT) en 1991 au Haut Conseil de l’Audiovisuel en 1998, puis au Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) en 2006, la régulation de l’audiovisuel au Sénégal a connu des mutations considérables prenant en compte à la fois les évolutions technologiques du secteur et les demandes constantes de la société sénégalaise pour plus de démocratie, d’équité et de participation.
Aujourd’hui une nouvelle évolution s’impose : le CNRA est en effet dépassé aussi bien par l’évolution politique du pays et les exigences de la révolution nationale démocratique que par l’évolution technologique du secteur.
Nous proposons ici trois évolutions : celle relative au régime de sanctions, celle concernant la gestion et l’attribution des fréquences et celle requise pour la prise en compte des médias sociaux.
Refonder le régime de sanctions : clarifier la notion de « manquement » et introduire la possibilité de dédommagement
Le Code de la presse dans son chapitre III relatif aux « sanctions applicables à la communication audiovisuelle » prévoit en son Article 210 « qu’en cas de manquement aux obligations prévues par le présent Code », l’organe de régulation peut être amenée à sanctionner une entreprise audiovisuelle.
Cet article indique aussi la démarche graduelle que le CNRA doit s’imposer pour ce faire : d’abord faire « des observations ou une mise en demeure, laquelle mise en demeure sera rendue publique », et ensuite « la suspension d’une partie ou de la totalité d’un programme d’un (1) à trois (3) mois. Puis intervient la réduction de la durée de l’autorisation d’exploitation de la licence de six (6) mois à un (01) an, aggravée d’une sanction pécuniaire de deux (2) à dix millions (10.000.000) francs CFA… ».
Pourtant on s’aperçoit que la notion de « manquement » est en fait laissée à interprétation.
On se souvient qu’au plus fort de la résistance contre le régime APR/Benno du président Macky Sall, le 1er juin 2023, le CNRA avait coupé, péremptoirement il me semble, le signal de Walf TV pour « manquements » à ses obligations « de veiller à sauvegarder la paix et à ne pas diffuser de programmes faisant, notamment, explicitement ou implicitement l’apologie de la violence ».
La coupure a duré 30 jours.
Plus tard le 4 février 2024, les autorités du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique sont intervenues presqu’en direct d’un plateau spécial sur la situation née du report de la présidentielle du 25 février 2024, pour menacer de couper les signaux des antennes télé et radio du Groupe Walfadjri, si la télévision continuait à retransmettre les réactions et opinions des Sénégalais.
Le PDG du Groupe Walfadjri a dû pratiquement se trainer aux pieds du président de la République Macky Sall pour éviter cette punition et la menace du « retrait définitif de la licence de la radio et de la télévision de son groupe de presse ».
Walfadjiri était puni non pas pour un quelconque manquement professionnel ou déontologique mais pour sa ligne éditoriale contraire aux intérêts du régime politique en place. Walfadjiri n’a eu droit pourtant à aucune compensation financière, le régulateur étant couvert par l’article 27 de la loi de 2004 sur la régulation audiovisuelle,
Comment éviter désormais que le CNRA se fasse le gendarme des intérêts du gouvernement ?
Ne devrait-on pas reformer l’article 27 pour introduire la possibilité de dédommagement quand les sanctions prononcées par le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel sont jugées illégales par le tribunal administratif ?
Jubanti la gestion des fréquences
La gestion des fréquences radio électrique qui relève de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ARTP) se fait depuis toujours dans une telle opacité que personne ne sait aujourd’hui avec exactitude la quantité de cette ressource rare non renouvelable qui a été consommée à ce jour, à tort et à travers
En 2015 déjà, il s’agissait de 457 fréquences pour les stations de radio et 31 pour les télévisions.
« J’ai décidé d’auditer toutes les fréquences distribuées par dizaine sans discernement et sans base légale par le passé. Les attributaires devront justifier de leurs conditions d’attribution et de leur éligibilité, du respect de la convention et des cahiers des charges applicables à l’exploitation d’un service audiovisuel. Il ne s’agit pas de répression, mais juste de se conformer à la législation et au niveau cadre que nous impose la télévision numérique terrestre »
Il n’en fit rien bien entendu, posant son coude, là aussi, sur la nécessité de transparence et d’équité.
Le directeur général du CNRA devrait à présent, pour plus de transparence, demander cet audit et demander en outre qu’en lieu et place de l’ARTP, son organisme soit chargé désormais de la gestion et de l’attribution des fréquences comme cela se fait par exemple en Afrique du Sud, en Grande Bretagne et en France notamment.
Le CNRA devrait instituer désormais une procédure d’attribution de fréquences transparente basée sur des appels d’offre public portant régulièrement sur les disponibilités indiquées par le Plan National de Fréquences et dont les résultats sont proclamés en public.
L’évolution technologique du secteur : redéfinir l’audiovisuel
Autre chantier sur lequel nous attirons l’attention du nouveau directeur du CNRA : celui de la prise en compte du secteur numérique.
Depuis l’avènement de l’Internet et particulièrement depuis celui du Web 2.0 qui a permis la participation du grand public à la création de contenus numériques audios et vidéos, la notion même d’audiovisuel a changée. Si bien qu’on peut dire désormais que ce secteur est constitué par tous les supports et contenus de communication basée sur l’image, le son et le texte.
Pourtant loi N°2006-04 du 4 janvier 2006 en vigueur n’entend par audiovisuel que la radio et la télévision classiques et la pratique de régulation ne concerne encore que ces médias traditionnels.
On relève pourtant désormais plus de 300 sites en lignes et une population de 3,05 millions utilisateurs actifs de médias sociaux, utilisateurs et créateurs de contenus réguliers particulièrement sur Facebook, Instagram, YouTube sous forme de Web TV et sur TikTok.
Les diffuseurs de ces contenus n’étant généralement pas des journalistes professionnels, ne se préoccupent pas toujours de vérifier et de recouper l’information.
D’où la déferlante de désinformation, d’intoxication, de manipulation et de diffamation provenant aussi bien de la Toile mondiale que locale dont nous sommes victimes.
On se souvient de cette vidéo publiée sur WhatsApp en mars 2020 pendant le Covid-19 par plusieurs sites en ligne mettant en scène sept enfants d’un quartier de la banlieue dakaroise qui seraient décédés après avoir été vaccinés. L’information s’est révélée avoir été fabriquée de toute pièce.
C’est donc dire que les médias en ligne et les médias sociaux devraient représenter désormais un champ de régulation majeur. Mais comment s’y prendre, face à cet écosystème massif et en constante expansion ?
Le CNRA pourrait établir avec les professionnels du secteur un observatoire spécifique qui suivrait quotidiennement aussi bien les médias en ligne proprement dits et déclarés comme tels qu’un échantillon de médias sociaux (y compris les blogs et les « influenceurs ») de grande diffusion (500 followers ? 1000 ?).
En conclusio,n il s’agit d’opérer une mutation qui ferait du régulateur une autorité véritablement indépendante, plus collaborative que répressive, véritablement démocratique et en phase avec l’environnement technologique.
On pourrait l’appeler Autorité de Régulation de la Communication, de l’Audiovisuel et du Numérique (ARCAN).
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 9 OCTOBRE 2024
Le chef de l'Etat a a insisté sur la nécessité d’actualiser et d’élargir à de nouveaux bénéficiaires les programmes des bourses de sécurité familiale, de cartes d’égalité des chances, de couverture sanitaire universelle et de transferts sociaux en général
Dakar, 9 oct (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 09 octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République, s’est réjoui de la bonne tenue de la 5ème édition de la journée citoyenne « Setal sunu réew » dédiée à l’Ecole. Il a particulièrement félicité les populations du département de Mbour, les autorités administratives, les élus locaux et la communauté éducative pour l’accueil chaleureux dont il a fait l’objet et salué la mobilisation exceptionnelle notée lors de cette journée dont le point d’orgue fut le Lycée Demba DIOP. Il a également félicité le Ministre de l’Education nationale, les responsables de l’Académie, le Proviseur du lycée, le corps enseignant et les élèves de cet établissement scolaire de référence. Pour clore ce chapitre, il a relevé l’engagement permanent du Gouvernement à améliorer durablement le cadre de vie dans nos écoles, collèges et lycées en vue de contribuer aux conditions de réussite des élèves.
S’interrogeant sur l’efficacité du dispositif public de solidarité nationale, le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement l’urgence de refonder la politique de solidarité nationale et de protection sociale par un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société. Il a insisté sur l’impérieuse nécessité d’actualiser et d’élargir à de nouveaux bénéficiaires les programmes des bourses de sécurité familiale, de cartes d’égalité des chances, de couverture sanitaire universelle et de transferts sociaux en général. Ce qui devra assurer, à court terme, une convergence des objectifs et une optimisation soutenue des ressources globalement destinées à la protection sociale.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Ministre du Travail de veiller à l’évaluation prospective des politiques et programmes sectoriels de protection sociale conformément aux normes internationales. A ce titre, il a rappelé l’importance de l’actualisation régulière du Registre national unique (RNU), de la revue de l’application de la loi d’orientation sociale n° 2010 – 15 du 6 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées ainsi que la finalisation prochaine du Code unique de Sécurité sociale devant faciliter la mutualisation des activités de la Caisse de Sécurité sociale et de l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES). A ce sujet, il a souligné la nécessité, pour le Gouvernement, d’engager une réflexion stratégique sur la gestion des retraites au Sénégal.
Abordant la question de la nouvelle politique de gestion et d’accompagnement des Sénégalais de l’extérieur, le Chef de l’Etat a indiqué que leur situation quotidienne doit rester une préoccupation majeure du Gouvernement à travers notamment une mobilisation plus soutenue de nos missions diplomatiques et consulaires. Il a demandé au Gouvernement de veiller à l’accélération des procédures pour l’obtention des documents administratifs de base, les passeports et les cartes nationales d’identité en particulier. Il a également exhorté le Gouvernement à faire le suivi de la situation des étudiants sénégalais à l’étranger et le recensement systématique des compétences nationales vivant et servant à l’extérieur du Sénégal. Il a indiqué, en outre, la nécessité de mettre en place un nouveau dispositif d’assistance au retour et à la réinstallation des Sénégalais de l’extérieur.
Evoquant l’importance stratégique de l’Elevage dans notre politique de souveraineté alimentaire, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et au Secrétaire d’Etat en charge des Organisations paysannes de finaliser, avec les acteurs des filières, l’évaluation consensuelle des programmes, projets et conventions de concession en matière d’élevage et de production animale. Il a souligné la nécessité, comme indiqué dans le PROJET, d’assurer, à moyen terme, la couverture des besoins du Sénégal en produits d’élevage et de limiter, à terme, les importations qui pèsent lourdement sur la balance commerciale de notre pays.
Dans sa communication, le Premier Ministre a rappelé la haute priorité accordée par Monsieur le Président de la République à l’évaluation périodique de l’action gouvernementale. À cet égard, il a demandé aux Ministres d’élaborer l’état de mise en œuvre, à fin septembre 2024, des plans d’action prioritaires de leurs départements ministériels respectifs. L’accent devra être mis sur la différenciation imprimée à l’approche gouvernementale des politiques publiques, comparativement aux précédentes. Il conviendra, dans ce cadre, de présenter de manière factuelle et documentée, les résultats satisfaisants obtenus, en si peu de temps, dans différents domaines. Dans ce sillage, le Premier Ministre a demandé aux Ministres et Secrétaires d’Etat de veiller à l’exécution satisfaisante du programme de travail du quatrième trimestre 2024 de leurs départements ministériels respectifs. Il s’agira d’assurer la prise en charge, dans les délais requis, des questions cruciales récurrentes, notamment la campagne de commercialisation agricole, la surveillance des engagements contractuels à échéance de fin d’année ainsi que le suivi rapproché des programmes et projets.
De manière plus spécifique, une attention particulière devra être accordée à la célébration du 80ème anniversaire du massacre de « Thiaroye 44 » ainsi qu’à la finalisation de certains travaux d’audit et du chantier du Port de Sendou. Il en est de même du contrôle du respect scrupuleux de l’interdiction de l’exploitation aurifère le long de la Falémé, de la poursuite de l’accompagnement du retour des déplacés de Casamance, du suivi de l’application des mesures de baisse des prix des denrées de consommation courante, ainsi que de l’organisation de la prochaine Biennale des Arts de Dakar.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,
Le Conseil a examiné et adopté :
Le Projet de décret portant application de certaines dispositions de la loi n°2023–15 du 2 août 2023 portant Code de l’Environnement.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :
Madame Seynabou GUEYE, Administrateur civil, matricule de solde n°608 876/G, est nommé Inspecteur de l’Administration centrale et territoriale du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en remplacement de Madame Ramatoulaye DIENG appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Sékou Vieux DIATTA, Instituteur, matricule de solde n°630 591/F, précédemment Adjoint au Sous–Préfet de l’Arrondissement de Taïf, Département de Mbacké, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Guédiawaye, poste vacant ;
Monsieur Abdou Khadre DIALLO, Instituteur, matricule de solde n°675 797/A, précédemment Adjoint au Sous–Préfet de l’Arrondissement de Thillé Boubacar, Département de Podor, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Malem Hodar, poste vacant ;
Monsieur Anaby Moussa TOURE, Instituteur, matricule de solde n°612 954/A, précédemment Adjoint au Sous–Préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouolof, Département d’Oussouye, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Bounkiling, poste vacant ;
Monsieur Ngor POUYE, Instituteur, matricule de solde n°517 772/I, précédemment Adjoint au Sous–Préfet de l’Arrondissement de Ndorna, Département de Médina Yoro Foulah, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Bakel, poste vacant ;
Monsieur Ousmane SANE, Secrétaire d’Administration, matricule de solde n°519 212/J, précédemment Sous–Préfet de l’Arrondissement de Simbandi Brassou, Département de Goudomp, est nommé Sous–Préfet de l’Arrondissement de Sagatta Djoloff, Département de Linguère, poste vacant ;
Monsieur Jean Paul Sylvain DIATTA, Secrétaire d’Administration, matricule de solde n°661 427/H, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Bakel, est nommé Sous–Préfet de l’Arrondissement de Simbandi Brassou, Département de Goudomp, en remplacement de Monsieur Ousmane SANE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ibrahima NDIAYE, Secrétaire d’Administration, matricule de solde n°517 694/J, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Sous–Préfet de l’Arrondissement de Ouadiour, Département de Gossas, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDAO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
Au titre Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères
Monsieur Mamadou GAYE, Général de division (2s), titulaire d’un Master en sciences militaires, est nommé Délégué général au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Boubacar SARR ;
Monsieur Assane NDIAYE, précédemment Premier Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à RYAD et à la Représentation permanente du Sénégal auprès de l’Organisation de la Conférence islamique, est nommé Premier Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Khadim SYLLA ;
Monsieur Mohamed Mansour NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en traduction et interprétation de conférence, est nommé Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Ousmane NDOYE ;
Au titre du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique
Monsieur Habibou DIA, titulaire d’un Master 2 en Journalisme et Communication, est nommé Directeur de la communication au Ministère de la Communication, des télécommunications et du Numérique, en remplacement de Monsieur Ousseynou DIENG ;
Monsieur Serigne Abdoul Ahad NDIAYE, Ingénieur en informatique et industriel, est nommé Président du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Aly Coto NDIAYE ;
Monsieur Mamadou Lamine SENE, Ingénieur en électronique et technologies numériques, est nommé membre du comité directeur du Fonds de développement du service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Cheikh MBACKE ;
Madame Ndeye Seynabou SY, titulaire d’un Master 2 en business and corporate law, est nommée Membre du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Mme Sophie NDIAYE ;
Madame Sira Niang SY, titulaire d’un Master 2 en management et négociation, est nommé membre du comité directeur du Fonds de développement du service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Abdoulaye NGOM ;
Monsieur Souleymane NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en informatique et réseau est nommé Membre du Comité directeur du Fonds de développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Mamadou Yaya BA ;
Monsieur Amadou Moctar NDIAYE, Ingénieur des télécommunications, est nommé Membre du comité Directeur du Fonds de développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Mamadou Al Hadji LY.
Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage :
Monsieur Aboubakar Sidy SONKO, Ingénieur informaticien, Expert en Agritech, est nommé Directeur général de la Société de Développement agricole et industriel du Sénégal (SODAGRI), en remplacement de Monsieur Alpha Bocar BALDE ;
Monsieur Fafa SOW, titulaire d’un Doctorat en sciences vétérinaires, est nommé Directeur des Industries animales au Ministère de l’Agriculture de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, en remplacement de Madame Fat Cheikh NDIONE.
Au titre du Ministère de la Formation professionnelle :
Docteur Mamadou KANE matricule de solde 625481/L, précédemment Chef de Division du budget et de la comptabilité au Ministère de la Formation professionnelle, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement, en remplacement d’Amadou Diallo, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Mame Diarra DIOP, Inspecteur de Spécialité de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 514396/H, précédemment Directeur du Service national d’orientation professionnelle, est nommée Directeur général de la Formation professionnelle et technique en remplacement de Madame Maïmouna Kanté, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur El hadji Mamadou GNINGUE, Psychologue conseiller de 4ère classe – 1ème échelon, matricule de solde n° 714148/E, précédemment Chef de bureau Suivi-Evaluation, est nommé Directeur de la Planification et du suivi-évaluation, en remplacement de Monsieur Cheikh Ahmadou Abdoul GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Aminata NDOYE, Psychologue conseiller de 2ère classe – 2ème échelon, matricule de solde n° 632978/E, précédemment Chef du bureau du suivi au secrétariat général du ministère de la Formation Professionnelle, est nommée Directeur de l’Insertion, en remplacement de Monsieur Abdourahmane LY, appelé à d’autres fonctions.
Au titre Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique :
Monsieur Abdou DIONGUE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 613 282 /L est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique en remplacement de Madame Ndèye SENE ;
Lieutenant-Colonel Assane NDOYE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n°510 886/B est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.
Au titre du Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation :
Monsieur Abdoul Aziz DIOUF, Professeur titulaire en droit privé, est nommé Directeur général de l’Enseignement supérieur, en remplacement de Monsieur Amadou Abdoul SOW, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Hamidou DATT, Professeur titulaire de mathématiques, est nommé Directeur général de la Recherche et de l’Innovation, en remplacement de Monsieur Amadou Gallo DIOP, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Pape Abdoulaye DIAW, Maître de conférences titulaire, est nommé Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Richard Toll, en remplacement de Madame Awa Niang, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Alassane DIEDHIOU, Professeur titulaire, matricule de solde 102524/D, précédemment vice-recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor est nommé Recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor.
Au titre du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires :
Monsieur Seydina Alioune NDJIM, titulaire d’un Master professionnel en Management et Administration des entreprises, est nommé Directeur des Paysages urbains et des Espaces publics, en remplacement de Madame Mame Marie Ousmane NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;
Madame Aminata WANE, titulaire d’un Master 2 en Urbanisme et Aménagement, est nommée Directeur de la Planification urbaine et de la Réglementation, en remplacement de Monsieur Youssouph MANE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Sécou Oumar DIEDHIOU, titulaire d’un Doctorat en Géographie et d’un Master en Aménagement urbain, est nommé Directeur de la Promotion du Développement des Territoires, en remplacement de Monsieur Mbagnick DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Arona BA, titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en Politiques économiques et gestion et Ingénieur en travaux de planification, est nommé Directeur des Collectivités territoriales, en remplacement de Madame Fatoumata Bintou CAMARA, appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Momar NDIAYE, Ingénieur en gestion des travaux de développement urbain, est nommé Directeur de l’Aménagement urbain et de la Restructuration, en remplacement de Madame Seynabou Oumy GOUMBALA, appelée à d’autres fonctions.
Le Ministre de la Formation professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE
LES AVOCATS DE SONKO DÉPOSENT DES MÉMOIRES EN RÉPONSE AUX RECOURS DE TAKKU WALLU
Ces documents répondent aux réclamations de la coalition Takku Wallu, qui conteste la candidature de Sonko ainsi que la liste des suppléants de Pastef. Me Khoureychy Bâ évoque un argumentaire « solide et indestructible » pour défendre leur position.
Après le recours déposé par la coalition Takku Wallu, les avocats Ousmane Sonko, tête de la liste nationale de Pastef, ont déposé leurs mémoires au niveau du Conseil constitutionnel.
«Le candidat Ousmane Sonko tête de liste du parti Pastef pour les élections législatives anticipées du dimanche 17 Novembre 2024 a déposé ce jour 9 Octobre au Greffe du Conseil Constitutionnel deux mémoires en réponse à deux réclamations du mandataire de la coalition dite Takku Wallu Sénégal», a annoncé Me Khoureychy Bâ, ce mercredi.
L’avocat du leader de Pastef explique que la première réclamation, déposée au greffe de la juridiction, tend à l’invalidation de la candidature de Ousmane Sonko et, par voie de conséquence, de la liste dénommée « Coalition Pastef ». Le second recours, quant à lui, déposé hier 8 octobre, demande l’invalidation de la liste des suppléants du Parti Pastef, dit-il.
La robe noire, qui n’a pas dévoilé le contenu des mémoires, «par respect surtout pour la Haute juridiction», parle, cependant, d’un «argumentaire solide et indestructible du mémorant Ousmane Sonko pour réduire à quia les demandeurs et leurs prétentions.»
FATICK, LE PDCRV TESTE DES FERTILISANTS BIO POUR BOOSTER LA PRODUCTION RIZICOLE
Le Projet de développement des chaînes de valeur riz a mené des expérimentations à Ouyal Sandé. Selon le coordonnateur du projet, les fertilisants bio offrent des rendements comparables à ceux obtenus avec les engrais chimiques.
Ouyal Sandé, 9 oct (APS) – Le Projet de développement des chaînes de valeur riz (PDCRV) a expérimenté sur des parcelles témoins à Ouyal Sandé, dans la commune de Mbéllacadio, des pratiques de fertilisation des sols visant à améliorer la production du riz dans la région de Fatick (centre).
“Dans les différents types d’écologie où nous nous rendons, c’est de vérifier d’abord le comportement du sol sans fertilisant et son comportement en associant différents types de fertilisants. On essaie également de mixer les fertilisants, soit en bio, soit en minéraux, en les associant de manière chimique”, a expliqué le coordonnateur du PDCRV, Waly Diouf.
Il s’exprimait lors d’une visite dans les champs rizicoles de Ouyal Sandé dans le cadre de la mise en œuvre des activités du PDCVR.
Il indique qu’il a été constaté que l’utilisation des fertilisants bio donne quasiment ‘’les mêmes rendements’’ que lorsqu’on y associe les engrais NPK. Il précise que cette pratique permet ainsi de réaliser des économies par rapport à l’utilisation des engrais chimiques.
Waly Diouf a effectué son déplacement dans la région de Fatick en compagnie du directeur général de l’Institut national de pédologie (INP).
La délégation s’est rendue à Mbissel, Dioffior et Ouyal Sandé, où elle a visité des parcelles de démonstration sur des pratiques de fertilisation des sols visant à améliorer les rendements en riz dans les régions d’intervention du projet.
“Cette mission permet surtout de rencontrer les producteurs pour s’enquérir de la contribution de la collaboration PDCVR-INP dans la performance de leurs activités liées à la riziculture et aussi de renforcer le rendement pour le système pluvial et l’arrosage”, a souligné Waly Diouf.
“Nous avons des écologies fortement affectées par le sel et d’autres un peu moins affectées. Des écologies qui ont été abandonnées depuis très longtemps. Mais, l’idée est de fortifier toute la chaîne de valeur en jouant sur les semences, le riz et la qualité de la terre”, a-t-il fait savoir.
Alfred Kouly Tine, le directeur général de l’Institut national de pédologie, a annoncé qu’un “document de capitalisation sur deux ans sera [élaboré] pour voir, si avec les techniques (…), il y a eu une évolution sur le plan des rendements”.
“Le projet intervient au niveau de trois sites dans la région de Fatick (…). Des problèmes de salinisation des terres ont été notés à Mbissel. Donc, ce projet va nous permettre de passer à l’étape de la valorisation”, a-t-il dit.
A Ouyal Sandé, la vallée a une bonne rétention d’eau qui peut rester jusqu’au mois de janvier. “Cela permet de développer la riziculture, et le rôle de l’INP est de voir comment gérer cette technologie et comment améliorer les sols en se basant sur la cartographie”, a-t-il ajouté.
Le directeur général de l’Institut national de pédologie a indiqué que les résultats obtenus l’année dernière ont donné satisfaction et seront matérialisés sur un document technique avec ceux obtenus cette année.