LA QUINZIÈME LÉGISLATURE DÉVOILE SA STRUCTURE DIRIGEANTE
Sous la direction du président Malick Ndiaye, l'institution met en place une équipe dirigeante composée de dix-sept membres, répartis entre la présidence, les vice-présidences, le secrétariat et la questure
L’Assemblée nationale du Sénégal, dirigée par le député Malick Ndiaye, a élu lundi un nouveau bureau à la suite d’intenses débats au cours d’une longue journée d’installation de la quinzième législature, a constaté l’APS.
Voici la composition du nouveau bureau de l’Assemblée nationale
L'ancien député Abass Fall est nommé ministre du Travail, tandis que Yankhoba Diémé hérite du portefeuille des Transports. Cette nouvelle configuration préserve la stabilité d'un gouvernement toujours sous la conduite du Premier ministre Ousmane Sonko
Le président de la République a procédé à un réaménagement du gouvernement consistant à nommer l’ancien député Abass Fall ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, en remplacement de Yankhoba Diémé, lequel va s’occuper désormais des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens.
M. Diémé remplace Malick Ndiaye, qui été élu président de l’Assemblée nationale, lundi.
Voici la liste des membres du nouveau gouvernement :
monsieur Ousmane Sonko, Premier ministre ;
monsieur Ahmadou Al Aminou Lo, ministre, secrétaire général du gouvernement ;
madame Yassine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères ;
Général Birame Diop, ministre des Forces armées ;
monsieur Ousmane Diagne, ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;
Général Jean Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;
monsieur Birame Souleye Diop, ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines ;
monsieur Abdourahmane Sarr, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération ;
monsieur Cheikh Diba, ministre des Finances et du Budget ;
monsieur Yankhoba Diémé, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens ;
monsieur Daouda Ngom, ministre de l’Environnement et de la Transition écologique ;
monsieur Amadou Moustapha Njekk Sarré, ministre de la Formation professionnelle (Porte-parole du Gouvernement) ;
monsieur Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l‘Hydraulique et de l’Assainissement ;
monsieur Alioune Sall, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ;
monsieur Elhadj Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;
monsieur Serigne Guèye Diop, ministre de l’Industrie et du Commerce ;
madame Fatou Diouf, ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ;
madame Maïmouna Dièye, ministre de la Famille et des Solidarités ;
monsieur Abass Fall, ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions ;
monsieur Balla Moussa Fofana, ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires ;
monsieur Moustapha Mamba Guirassy, ministre de l’Éducation nationale ;
monsieur Ibrahima Sy, ministre de la Santé et de l’Action sociale ;
monsieur Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;
madame Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;
monsieur Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage ;
monsieur Alioune Dione, ministre de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire ;
monsieur Mountaga Diao, ministre du Tourisme et de l’Artisanat ;
monsieur Amadou Chérif Diouf, secrétaire d’État aux Sénégalais de l’extérieur ;
monsieur Ibrahima Thiam, secrétaire d’État au Développement des PME/PMI ;
monsieur Momath Talla Ndao, secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement ;
monsieur Alpha Ba, secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan ;
monsieur Bacary Sarr, secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique.
VIOLENCES ÉLECTORALES À SAINT-LOUIS, LE PROCUREUR REQUIERT DE LOURDES PEINES
Le procureur a requis cinq ans de prison ferme contre 23 personnes identifiées comme les auteurs directs des agressions et des actes de violence ayant perturbé l’ordre public à Sor.
Le procès des 80 personnes arrêtées à Saint-Louis pour violences électorales survenues au marché de Sor se poursuit ce lundi 2 décembre, avec un réquisitoire sévère du procureur. Cette affaire, qui a suscité une vive attention nationale, illustre la gravité des tensions qui ont marqué les récentes échéances politiques.
Le procureur a requis cinq ans de prison ferme contre 23 personnes identifiées comme les auteurs directs des agressions et des actes de violence ayant perturbé l’ordre public à Sor. Ces individus, décrits comme des acteurs majeurs des affrontements, sont accusés de multiples infractions, notamment d’agressions physiques et de destructions de biens publics et privés.
Pour un autre groupe de prévenus, poursuivis pour détention illégale d’armes et participation indirecte aux échauffourées, le procureur a demandé des peines de deux ans de prison, dont un an ferme. Ces accusés sont jugés comme ayant joué un rôle moindre dans les événements, mais leur implication reste problématique aux yeux de l’accusation.
Dans un geste de discernement, le procureur a demandé la relaxe pour plusieurs autres prévenus, principalement des communicants digitaux et influenceurs. Ceux-ci, bien qu’impliqués sur le plan médiatique, n’ont pas été identifiés comme ayant participé directement aux actes de violence. Leur libération montre une reconnaissance de leur rôle limité dans les affrontements.
Après ces réquisitoires, c’est au tour des avocats de la défense de plaider. Ces derniers entendent démontrer que les accusés n’ont pas tous eu des responsabilités égales dans les violences et espèrent obtenir des allégements de peines, voire des acquittements pour certains. La délibération est fixée au 06 janvier 2025.
LE CNG CONFIRME LA VICTOIRE DE MODOU LO SUR SITEU
Selon le procès-verbal N°02-2024-2025, la CRD a examiné les enregistrements vidéo du combat et a constaté que Moustapha Senghor, alias Siteu, avait effectivement quitté l’aire de combat, ce qui a conduit à l’arrêt du match par l’arbitre.
La victoire de Modou Lo sur Siteu a été officiellement confirmée par la Commission Règlement et Discipline (CRD) du CNG lors de sa réunion du 27 novembre 2024.
Cette décision fait suite à une réclamation déposée par Lansar, contestant le résultat du combat.
Selon le procès-verbal N°02-2024-2025, la CRD a examiné les enregistrements vidéo du combat et a constaté que Moustapha Senghor, alias Siteu, avait effectivement quitté l’aire de combat, ce qui a conduit à l’arrêt du match par l’arbitre.
Le rapport souligne que l’arbitre avait pris la décision de déclarer Modou Lo vainqueur après avoir infligé deux avertissements à Siteu, contre trois pour Modou Lo.
Ainsi, la CRD a confirmé la décision de l’arbitre, validant la victoire de Modou Lô et mettant fin à la contestation de Lansar.
PAR KABIR AÏDARA
L’ESPOIR EST PERMIS AUX PERSONNES HANDICAPÉES
"Dans ce contexte d’adoption d’un nouveau référentiel des politiques publiques, il urge de prendre les mesures idoines en vue d’assurer la prise en compte du handicap dans la déclinaison sectorielle de l’Agenda national de Transformation systémique..."
Et de trois, serions-nous tentés de dire. En effet, le mercredi 27 novembre 2024, le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye a encore évoqué la question du handicap pour la troisième fois en réunion du Conseil des ministres, en l’espace de huit mois. Le chef de l’Etat a rappelé, en perspective de la célébration, le 03 décembre, de la Journée internationale des personnes handicapées, sa directive lors du conseil des ministres du 09 octobre 2024, relative à l’évaluation de l’application de la Loi d’Orientation sociale n° 2010-15 du 06 juillet 2010 relative la promotion et la protection des droits des personnes handicapées. Il avait demandé au gouvernement de procéder à l’évaluation notamment du système des cartes d’égalité des chances en vue de l’élaboration d’une nouvelle stratégie nationale d’accompagnement des personnes vivant avec un handicap. Dans un communiqué précédent du conseil des ministres, le gouvernement avait également fortement insisté sur la place primordiale accordée à l’inclusion des personnes handicapées dans le PROJET de transformation systémique du Sénégal.
Certes, cet intérêt renouvelé des nouvelles autorités à la question du handicap qui transparait régulièrement dans le communiqué du conseil des ministres, est à saluer. De même, nous adressons nos vives félicitations aux honorables députés Awa Seck et Amadou Lamine Diouf et au PASTEF qui les a investis dans ses listes. Une première au Sénégal. Nous ne doutons point qu’ils porteront nos revendications au sein de l’hémicycle. Toutefois, les personnes handicapées attendent avec impatience un premier acte posé par l’exécutif dans ce sens. Un acte concrétisera cette ambition manifeste du gouvernement de faire du handicap, un critère qualité pour le développement. En effet, comme je le disais dans mon dernier article, « la mise en œuvre des politiques sociales notamment celles relatives à l’inclusion des personnes handicapées relève plus de la volonté politique que de problèmes de conception ou encore d’expertise qui aujourd’hui sont tous résolus (…) tous les instruments juridiques (…) et toutes les informations nécessaires pour la prise en charge du handicap dans toutes les politiques sont aujourd’hui disponibles ».
S’agissant de l’évaluation de l’application de la Loi d’Orientation sociale (LOS), nous pensons qu’elle n’est pas difficile à faire et ne nécessite aucune étude qui ferait encore perdre beaucoup de temps. Car, à ce jour, sur les quinze (15) textes réglementaires prévus par la LOS, deux (02) seulement ont été pris. Il s’agit notamment du décret 2012-1038 du 2 octobre 2012 relatif aux commissions techniques chargées d’instruire les demandes de carte d’égalité des chances et de la promotion de l’éducation spéciale, et du décret relatif à la mise en œuvre du Programme national de Réadaptation à Base communautaire (PNRBC). Pour ce qui concerne particulièrement la carte d’égalité des chances, tous les chiffres sont disponibles. Nous savons qu’il existe environ 98 000 détenteurs dont près de 62 000 bénéficiaires de la bourse de sécurité familiale, parmi lesquels à peu près 25 000 ont adhéré à la couverture maladie universelle. Cette proportion rapportée à l’effectif total des personnes handicapées, évalué à environ 1 200 000 personnes soit 7,3 % de la population générale (RGPH-5, 2023), donne un pourcentage très faible de personnes impactées par les avantages de la carte d’égalité des chances.
En outre, le Chef de l’Etat a demandé au gouvernement de faciliter les recrutements et les nominations des personnes vivant avec un handicap dans les secteurs publics et parapublics. A ce niveau, nous voudrions juste rappeler à Son Excellence qu’il existe dans l’organigramme de la Présidence de la République, un poste de Conseiller spécial chargé des questions du handicap qui, à sa création sous Abdoulaye Wade, était réservé au Président de la Fédération sénégalaise des Associations de Personnes handicapées (FSAPH). A notre connaissance, ce poste est encore vacant depuis le départ de Madame Aïssatou Cissé.
Pour ce qui est de la promotion des personnes handicapées à des postes de responsabilité, nous avons l’impression que notre pays est très en retard par rapport à beaucoup d’autres dans le monde. Restons seulement en Afrique, en prenant l’exemple de pays comme la Côte d’Ivoire où une personne handicapée siégeait déjà dans le gouvernement du Président Laurent GBAGBO ; ou encore la République démocratique du Congo où il existe actuellement un ministère en charge des Personnes Vivant avec Handicap et Autres Personnes Vulnérables. Au Sénégal, sur les six-cent et quelques directions nationales et agences de l’administration répertoriées en 2019, dans le cadre de l’élaboration du Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration (PAMA), presque aucune n’est dirigée par une personne handicapées ; si non très peu.
Pour corriger cette discrimination, il suffit juste de signer les projets de décret existants, notamment celui devant mettre en place la Haute Autorité chargée de la promotion et de la protection des droits des personnes handicapées. Cette structure sera mieux habilitée pour coordonner l’élaboration de la nouvelle stratégie nationale d’accompagnement des personnes vivant avec un handicap, demandée par le Chef de l’Etat. Elle pourra également mettre en place un mécanisme de détection et de promotion de personnes handicapées aux compétences et profils pointus, qui existent aujourd’hui dans presque tous les secteurs d’activité, notamment dans l’administration.
Par ailleurs, dans ce contexte d’adoption d’un nouveau référentiel des politiques publiques (la Vision Sénégal 20250), il urge de prendre les mesures idoines en vue d’assurer la prise en compte du handicap dans la déclinaison sectorielle de l’Agenda national de Transformation systémique à travers les Lettres de Politique sectorielles de Développement (LPSD). Pour ce faire, il faudra procéder rapidement à la désignation des points focaux chargés du handicap dans tous les ministères à l’image des cellules genre, comme cela a été proposé par la FSAPH depuis fort longtemps. Ces derniers seront les bras techniques de la Haute Autorité au sein des ministères pour veiller à la prise en charge du handicap dans les nouvelles LPSD et assurer le suivi des actions préconisées dans le cadre des budgets programmes. Dans cette perspective, le gouvernement devra inscrire rapidement dans le projet de Loi de Finances initiale (LFI) 2025, qui sera soumise à l’appréciation des députés de la XVe Législature, un budget dédié à l’inclusion comme c’est le cas actuellement pour le genre.
Ce sont là, quelques mesures d’urgence qui pourraient faire bouger les lignes, et permettre aux personnes handicapées de garder espoir.
AMADOU BA DE JAMM AK NJERIÑ SIÈGERA À L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Selon Mbaye Dione, la présence de l'ancien Premier ministre au sein de l’hémicycle marque un retour important dans la sphère parlementaire pour celui qui a dirigé le gouvernement sénégalais et assumé de hautes responsabilités politiques.
Le député Mbaye Dione, membre de l’Alliance des forces de progrès (AFP) et élu sur la liste Jamm Ak Njeriñ, a annoncé que l’ancien Premier ministre Amadou Ba siègera à l’Assemblée nationale lors de la 15ᵉ législature.
Selon Mbaye Dione, la présence d’Amadou Ba au sein de l’hémicycle marque un retour important dans la sphère parlementaire pour celui qui a dirigé le gouvernement sénégalais et assumé de hautes responsabilités politiques. « Sa présence à l’Assemblée nationale est une opportunité pour le groupe parlementaire Jamm Ak Njeriñ de renforcer sa voix et d’apporter des contributions substantielles au débat national », a-t-il souligné.
Amadou Ba, ancien ministre de l’Économie et des Finances et Premier ministre sous la présidence de Macky Sall, est une figure influente dans la coalition Jamm Ak Njeriñ. Cette coalition a obtenu 7 sièges lors des dernières élections, devenant ainsi une force incontournable pour les groupes parlementaires.
Ce retour d’Amadou Ba pourrait également signaler une réorganisation stratégique au sein de l’opposition parlementaire, notamment dans la perspective des débats à venir sur des sujets tels que les réformes institutionnelles et les politiques publiques.
L’installation de la nouvelle Assemblée nationale, dominée par le parti au pouvoir PASTEF, avec 130 sièges sur les 165 disponibles, se fera dans un contexte politique marqué par des enjeux cruciaux pour l’avenir du Sénégal.
LANCEMENT DE LA CAMPAGNE NATIONALE DE VACCINATION CONTRE LA ROUGEOLE ET LA RUBÉOLE
Cette campagne va cibler tous les enfants de neuf mois à 14 ans durant la période du 2 au 11 décembre 2024, avec un objectif d’atteinte d’une couverture vaccinale d’au moins 80 % au niveau national.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a lancé, lundi à Yeumbeul, dans le département de Keur Massar (banlieue de Dakar), la campagne nationale de vaccination de masse contre la rougeole et la rubéole, qui cible les enfants de neuf mois à 14 ans, durant la période du 2 au 11 décembre 2024.
‘’Cette campagne va cibler tous les enfants de neuf mois à 14 ans durant la période du 2 au 11 décembre 2024, avec un objectif d’atteinte d’une couverture vaccinale d’au moins 80 % au niveau national. L’atteinte de cet objectif est réalisable’’, a-t-il indiqué.
S’exprimant lors du lancement de cette campagne nationale de vaccination, Ibrahima Sy a souligné que celle-ci ‘’trouve sa justification dans l’évaluation récente faite sur les données sanitaires des quatre dernières années’’.
Il a signalé que ‘’cette évaluation a montré que les risques de rougeole sont devenus très importants dans notre pays avec une probable épidémie de grande envergure dans les deux prochaines années’’. ‘’La même évaluation révèle que la maladie s’est déplacée vers les âges extrêmes, c’est-à-dire les moins d’un an et ceux âgés de plus de dix ans’’.
Il a rendu un hommage appuyé aux acteurs de la santé et des organisations communautaires de base, ainsi qu’à l’administration territoriale locale et aux élus territoriaux pour leurs contributions visant à favoriser davantage de résultats dans le secteur de la santé.
M. Sy a réitéré son appel au gouvernement afin qu’il renforcer sa politique de prévention qui ‘’reste l’intervention la plus efficace pour éviter la maladie et préserver la santé’’.
Il a rappelé que ‘’l’ambition du Gouvernement du Sénégal est d’offrir aux enfants sénégalais, la chance de naître, de vivre et de se développer à l’abris des maladies évitables par la vaccination’’.
Des acteurs de la santé, des représentants des partenaires techniques et financiers, des élus territoriaux, de la société civile, des organisations communautaires de base, des membres de mouvements associatifs, des guides religieux et coutumiers et des délégués de quartiers ont pris part à cette activité.
MULTIPLE PHOTOS
MALICK NDIAYE, NOUVEAU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Elu du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef-Les patriotes, majorité), M. Ndiaye a démissionné de son poste de ministre en charge des Infrastructures terrestres et des Transports terrestres et aériens
Le député Malick Ndiaye, 41 ans, a été élu lundi président de l’Assemblée nationale à une écrasante majorité.
Elu du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef-Les patriotes, majorité), M. Ndiaye a démissionné de son poste de ministre en charge des Infrastructures terrestres et des Transports terrestres et aériens.
Jusque-là porte-parole du parti au pouvoir, le nouveau président de l’Assemblée nationale, devenu la deuxième personnalité de l’Etat, est diplômé en management, commerce international, transport et logistique.
Son élection a été précédée d’un débat sur la compatibilité de ses fonctions de ministre dans le gouvernement avec celles de député à l’Assemblée nationale.
Le président de séance, Alla Kane, doyen d’âge de la 15e législature, a alors lu la lettre de démission de Malick Ndiaye et décidé que l’élection du président de l’Assemblée nationale pouvait se poursuivre.
L’interpellation relative à la légalité de la procédure de nomination du nouveau président de l’institution parlementaire a d’abord émané du député Guy Marius Sagna du parti Pastef.