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14 juillet 2025
BABACAR DIOP S’ACTIVE POUR UN ACCUEIL XXXL DE DIOMAYE À THIÈS
Le maire de la ville de Thiès, a réuni hier les chefs d’établissements scolaires, dans le cadre des préparatifs de la visite du président de la République le jeudi 12 décembre prochain, dans la matinée
Le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye est attendu à Thiès, dans la matinée du jeudi 12 décembre. C’est pour les besoins du dévoilement de la statue de Lat-Dior, conçue et réalisée par la ville de Thiès. Le maire Babacar Diop s’active pour un accueil XXXL. C’est ainsi qu’il a sonné hier la mobilisation et l’implication des élèves et des étudiants.
Dr Babacar Diop, maire de la ville de Thiès, a réuni hier les chefs d’établissements scolaires, dans le cadre des préparatifs de la visite du président de la République le jeudi 12 décembre prochain, dans la matinée. C’est pour les besoins de l’inauguration du mémorial du Damel du Cayor, Lat-Dior Ngoné Latyr Diop, qui sera marquée par le dévoilement de sa statue, conçue et réalisée par la ville de Thiès.
Dr Babacar Diop s’active, pour un accueil XXXL au président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Pour ce faire, il a annoncé la volonté de revenir à l’époque des visites du Président Léopold Sédar Senghor à l'intérieur du pays. En ces occasions, dit-il, les élèves étaient toujours en première ligne et c’était même devenu une tradition bien établie. C’est pour cette raison que cette rencontre a été initiée, pour aller dans le sens de l’implication directe des élèves, des étudiants, des enseignants, pour un accueil chaleureux et populaire, mais dans la discipline et dans le cadre républicain, pour permettre au président de la République de délivrer son message à la jeunesse de Thiès.
Selon lui, l’évènement est à la dimension du personnage du Damel qui, au-delà du fait qu'il a marqué l'imaginaire du Cayor, est un héros national qui incarne des valeurs, de la dignité. C’est d’ailleurs pourquoi «nous avons pensé qu’un tel projet ne pouvait être inauguré que par le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dont l'engagement pour la dignité des peuples africains, la souveraineté de notre peuple, est indiscutable», a-t-il insisté. Il ajoute que cela a été encore décliné dans son discours courageux, audacieux, à l’occasion de la cérémonie marquant le 80e anniversaire du massacre de Thiaroye 44. C’est dire à ses yeux que cet évènement d’inauguration à Thiès peut bel et bien entrer dans cette dynamique. «Qui parle de Lat Dior Ngoné Latyr Diop parle de dignité, de refus, de résistance, de souveraineté, à travers surtout son slogan «Gan du tabax» (un étranger ne construit pas)», a-t-il fait savoir.
C’est fort de cela qu’il a lancé un appel à la population de Thiès, dans sa diversité, dans ses différentes composantes, pour une mobilisation à l’échelle départementale, pour accueillir le premier des Sénégalais. Il a par ailleurs annoncé une invitation adressée à toute la classe politique, dans sa diversité aussi, pour une mobilisation autour de cet accueil qui sera républicain. Cette visite du président de la République à Thiès a lieu dans un contexte de mise en mouvement de la troisième phase du projet de modernisation de l’éclairage public d’un coût de 347 millions de Fcfa, avec la reprise du réseau dans les axes principaux et le recours au Led à la place du sodium. Il a pris l’engagement de l’achèvement et de la réception des travaux avant la fin de l’année.
D’ailleurs, dans certaines avenues, il a laissé entendre que l’heure était déjà aux tests de mise en service. C’est le cas sur l’Avenue Léopold Senghor où des tests concluants ont été opérés ces dernières heures. Pour les avenues Lat-Dior, Houphouët Boigny, Aynina Fall, il fait constater que tout est déjà fin prêt. Il est d’avis que ce projet a impulsé un changement radical au niveau de l’avenue Jean Collin, qui risque d’ailleurs d’être la grande attraction, en lieu et place de l’Avenue de Caen, malgré sa centralité. Il souligne qu’un programme particulier a été consacré à l’avenue Caen où des tests ont également été faits et au plus tard le 15 décembre, les travaux sur l’éclairage seront achevés et la décoration lancée, pour être bouclée avant le 24 décembre.
EL MALICK NDIAYE COMPLETE LE «TRIANGLE DES BERMUDES» DE L'ANCIEN SYSTEME
En devenant la deuxième personnalité de l'état, le désormais ex ministre des Transports complète le trio» qui a incarné au Pastef durant des années le combat contre le « système».
La boucle est bouclée. Après Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République, Ousmane Sonko à la Primature, c'est en effet au tour d'el Malick Ndiaye de prendre la présidence de l'Assemblée nationale. Et en devenant la deuxième personnalité de l'état, le désormais ex ministre des Transports complète le trio» qui a incarné au Pastef durant des années le combat contre le « système».
L'incipit de la nouvelle reconfiguration politique vient manifestement d'être acté avec El Malick Ndiaye qui devient le nouveau président de l'Assemblée nationale. Quarantenaire et novice à ce poste comme le président de la République Bassirou Diomaye Faye, El Malick Ndiaye dont l'élection sonne finalement comme une évidence complète ainsi le «Triangle des Bermudes» du système Macky Sall. En effet, même si les militants et cadres du Pastef pourfendeurs de l'ancien régime sont légion, El Malick était doute avant la victoire du Pastef, quasiment la troisième personnalité de cette formation politique en termes de présence médiatique, voire même la première avec Amadou Ba, après l'emprisonnement de ses camarades Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Polémiste de talent, le nouveau président de l'Assemblée nationale a su, en tant que garant de la communication du Pastef, «perfuser» et vulgariser des concepts comme «antisystème», «Projet» et autres référents communicationnels et politiques au sein de la doxa nationale. S'inspirant de la méthode du président de la France Insoumise Jean Luc Mélenchon (en 2022 et avec presque 2 millions d’abonnés sur Tik Tok, 1,3 million sur Facebook, et 750 000 sur sa chaîne YouTube, il était le numéro un de la politique sur les réseaux sociaux), le désormais ex ministre du Transport a bâti avec son équipe une stratégie de communication gagnante tendue vers le numérique et sur des plateformes digitales. Le tout avec des contenus très critiques à l'encontre de leurs adversaires politiques. Et dans le dédale des arrestations en cascade des militants du Pastef au plus fort des remous politiques qui ont secoué le pays, El Malick Ndiaye qui a soutenu Pr Ibrahima Fall en 2012 avait opté pour le bracelet électronique afin de continuer à avoir une prise certaine sur la communication du parti, notamment sur les réseaux sociaux. Avec son élection au perchoir, le treizième président de ́l'Assemblée nationale du Sénégal complète le trio avec Bassirou Diomaye Faye, à l'image du Triangle des Bermudes qui est une zone géographique de l’océan Atlantique qui aurait été, selon une croyance répandue, le théâtre d’un grand nombre de disparitions de navires et d’avions militaires ou civils, qui acte la fin d'une ère politique.
LE REPROCHE DE L'INEXPERIENCE : FAUX FUYANT OU VERITABLE GOULOT D'ETRANGLEMENT ?
Maintenant que le tour est joué avec ce trio à la tête de l'État, qui est véritablement le symbole d'un renouveau et d'un nouveau leadership dans la gouvernance du pays, il reste maintenant à relever les nombreux défis qui attendent ce pays. Et sur ce plan, certains s'appuient sur l'inexpérience étatique de ce trio pour avoir quelques appréhensions sur leur capacité à changer structurellement le Sénégal. Toutefois, pour le Premier ministre Ousmane Sonko, ces reproches sont des faux fuyants et qu'il n'existe pas une école qui apprend à devenir président de la République ou ministre. À l'en croire, l'essentiel est d'avoir la volonté et les compétences pour servir le pays. «C'est ceux qui ont de l'expérience qui ont détruit ce pays», a-t-il l'habitude de dire. Dans tous les cas, avec des jeunes de 44 et 41 ans respectivement à la présidence de la République et à la présidence de l'Assemblée nationale, on assiste visiblement à un changement de paradigme et à un nouveau frisson dans le management des politiques publiques. Reste à savoir si cette marée sera prise dans son flux ou l'inexpérience constituera avec le temps un véritable goulot d'étranglement. Ce qui est sûr, c'est qu’avec l'élection d'El Malick Ndiaye à la présidence de l'Assemblée nationale, une page de l'histoire politique se ferme et un nouveau chapitre s'ouvre. Inexorablement.
LES DEUX PATRIOTES SIAMOIS REFUSENT DE SE SÉPARER
La démission de Sonko de son poste de député témoigne d'un engagement résolu dans sa fonction de Premier ministre. Ce choix stratégique vient renforcer la stabilité du duo exécutif formé avec le président Diomaye
Lors de l’installation de la 15e législature hier, Ousmane Sonko a renoncé à sa fonction de député. Le leader des Patriotes n’a pas préféré troquer son poste de Premier ministre contre celui de tout puissant Président de l’Assemblée nationale. Son ultime défi certainement, c’est de montrer à leurs détracteurs que lui et Diomaye peuvent gouverner ensemble le pays sans la moindre anicroche.
Beaucoup d’observateurs prédisent une rupture inévitable entre les deux têtes qui incarnent l’Exécutif aujourd’hui, le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko. Pour éviter une telle projection, certains analystes avaient même développé la thèse selon laquelle le leader de Pastef devrait s’éloigner de l’Exécutif; et se caser au perchoir le temps de la prochaine présidentielle.
Mais cette option n’agrée point l'actuel Premier ministre qui veut garder son poste pour, ditil, rester proche du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye qui a besoin de lui. Il considère cela d’ailleurs comme une charge à laquelle il ne peut pas se dérober. Ce choix peut également être perçu comme un défi à tous ceux spéculent en disant que le duo Sonko-Diomaye ne va pas tenir et qu’il subira le sort de Senghor et Dia ou de Wade et Macky.
Force est de constater que si Ousmane Sonko avait décidé d’aller à l’Assemblée nationale, il allait laisser Bassirou Diomaye Faye orphelin au sein d’un Exécutif où les défis sont immenses. A coup sûr, l’éloignement de Sonko de l’administration risquerait de déteindre sur la bonne exécution du Projet vendu aux Sénégalais et matérialisé aujourd’hui par la vision Sénégal 2050. Il faut dire que les deux hommes sont complices et ont tellement l’habitude de travailler ensemble qu’il leur serait difficile de se faire face en tant que pouvoir, l’un occupant l’Exécutif, l’autre le Législatif.
En gardant son poste de chef de gouvernement, Sonko montre encore une fois qu’il tient au Projet Pastef et qu’il se positionne en garde-fou. Mieux, il continuera d’être au cœur de la réflexion et de la prise de décision des changements qui seront apportés durant leur gouvernance.
Sonko ne veut pas créer la moindre distance entre lui et son ex poulain et permettre ainsi à des gens de s’incruster entre eux. Il ne veut pas aussi laisser Diomaye face à un système qui n’est pas complètement anéanti et une administration jalouse de son mode de fonctionnement et de ses usages qui perpétuent les tares du système. En effet, à deux, il est plus facile de relever ce challenge. En même temps, en tant que personne désireuse de prendre les rênes du pouvoir, le leader des Patriotes pourrait ainsi observer de près les rouages de l’Etat et se préparer à la fonction présidentielle.
Diomaye et Sonko, c’est dix ans de compagnonnage en politique et une loyauté sans commune mesure partagée. Fondateurs de Pastef, les deux hommes ne se sont jamais séparés depuis la création du parti en 2014. Quand Ousmane Sonko a senti sa candidature pour la présidentielle de 2024 menacée, il a choisi Diomaye parmi tous ses hommes de confiance. Au-delà de la politique, ils ont toujours été ensemble dans tous les combats pour la justice et l’équité. La preuve, ils ont été tous les deux des syndicalistes à l’inspection des impôts et des domaines. En plus de la politique et du professionnel, leur relation est devenue fraternelle. Bassirou Diomaye Faye a même surnommé son fils Ousmane en honneur de leur amitié.
Sonko reste à la Primature
Le Premier ministre ne siégera pas à l'Assemblée nationale. C'est Ousmane Sonko himself qui l'a annoncé hier, sur les antennes de nos confrères de la télévision publique, RTS 1, au sein de l'enceinte de l'Assemblée nationale. En effet, il a décidé de suspendre officiellement son poste de député. Ousmane Sonko a préféré rester aux côtés du Président Bassirou Diomaye Faye en tant que Premier ministre. «Je reste à la Primature. Le président a besoin de moi à ses côtés. J'étais venu déposer ma lettre de démission», a-t-il déclaré. En conséquence, Ousmane Sonko qui a conduit la liste du Pastef va être remplacé sur la liste nationale par Ismaila Wone, coordonnateur du Pastef de Podor.
Bousculade à l'Assemblée nationale
L'installation des députés de la 15e législature a été marquée, hier, par des tensions. Une foule composée pour la plupart des militants de Pastef qui avaient fait le déplacement, a tenté de forcer le portail de l'Assemblée nationale. Une situation qui a occasionné des bousculades, des chutes et quelques blessures légères. Les gendarmes ont été obligés d'utiliser leurs ceintures pour corriger les premiers qui avaient franchi la porte.
Un maître coranique se donne la mort par pendaison à Mbour
Un drame est survenu hier, au quartier Mor Lam de Mbour. Un maître coranique répondant au nom de O. Mbaye s'est donné la mort par pendaison dans un bâtiment en construction. Âgé de 38 ans, il habitait dans le quartier Mor LAM où il a récemment baptisé son fils.
Un ressortissant chinois tente de corrompre un forestier
Le ressortissant chinois Zhang Yongming a tenté de soudoyer le capitaine Aly Bocoum, chef du service départemental des Eaux et forêts de Rufisque, le 11 novembre dernier. Celui-ci avait reçu une sollicitation portant sur la somme de cinq millions venant du chinois qui souhaitait un prolongement de l'ordre de déguerpissement en contrepartie. Zhang Yongming exploite 10 hectares à la forêt classée. Un champ de légumes où il emploie au moins 40 individus. Suite à son installation illégale, il lui a été notifié de déguerpir le 11 novembre. À la date échue, il a voulu un prolongement de 3 mois moyennant 5 millions. Arrêté et placé sous mandat de dépôt le 13 novembre dernier, Yong Ming a fait face hier aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar pour corruption. Devant la barre, le prévenu a reconnu les faits. Selon lui, l’officier des Eaux et forêts a mal compris ses intentions. «Je ne comptais pas le soudoyer. Je ne savais pas qu'il y avait un problème avec le fait de lui proposer de l'argent pour le rallongement du délai », déclare le prévenu. Le juge lui demande s’il oserait agir ainsi en Chine. Il a répondu par la négative avant de présenter ses plates excuses. La partie civile a réclamé un million en guise de dommages et intérêts. Le parquet a requis un an ferme. La défense plaide la magnanimité du tribunal. Finalement le juge a requalifié les faits en tentative d’escroquerie et condamné le prévenu à 6 mois de sursis. Il devra allouer 500 mille francs au plaignant pour la réparation du préjudice.
Le Sudes/Esr dénonce la violence à l’UASZ
L’Université Assane Seck de Ziguinchor est fermée à cause des troubles majeurs marqués par des manifestations violentes perpétrées par les étudiants. En plus des empoignades avec les policiers, des voitures ont été incendiées rendant le climat délétère jusqu’à provoquer la fermeture du campus social. Une situation qui a fait sortir de sa réserve le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal, section UASZ. Condamnant tout acte de violence, le syndicat constate avec regret le retard inexplicable de la livraison des chantiers. Selon un communiqué parvenu à «L’As », cette situation affecte sérieusement aussi bien les conditions de vie et d'études des étudiants que le rendement professionnel des enseignants et du PATS de cette institution. Au regard de la grève des étudiants et des actes de violence qui ont motivé la décision du Conseil académique de fermer le campus pédagogique et social, le Sudes/ESR rappelle que la priorité doit être accordée à l'amélioration de l'environnement universitaire, en particulier la mise en place des infrastructures nécessaires pour garantir un cadre d'étude optimal pour des conditions d'enseignement et d'apprentissage idoines. Ainsi le Sudes/Esr invite les autorités universitaires ainsi que le gouvernement à prendre des mesures urgentes pour accélérer les travaux et assurer une reprise immédiate des enseignements et des apprentissages dans les meilleures conditions possibles pour l’ensemble de la communauté universitaire. Il promet de poursuivre son combat pour des conditions d'études et de travail dignes et respectueuses des droits des étudiants et du personnel académique.
Une collision entre deux motos «Jakarta» fait un mort
Une personne est décédée dans une collision entre deux motos «Jakarta» survenue ce lundi soir à hauteur du camp militaire de Ziguinchor, a appris l’Aps de source sécuritaire. «Le drame s’est produit vers 17 heures, à hauteur du camp militaire. Les deux motos Jakarta sont entrées en collision, faisant un mort sur le coup», a précisé la même source sécuritaire. Elle signale que l’autre conducteur de moto, gravement blessé, a été évacué à l’hôpital de la Paix de Ziguinchor.
L’axe Dakar-Libreville renforcé
Le Président Diomaye Faye a reçu hier son homologue du Gabon, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema et son épouse, Madame Zita Oligui Nguema, au Palais dans le cadre d’une visite officielle. Leurs échanges ont porté sur des questions d’intérêt commun. Les deux chefs d’Etat ont exprimé leur volonté d’œuvrer ensemble pour donner une nouvelle impulsion à l’axe de coopération Dakar-Libreville et à le hisser à un niveau supérieur. Il s’agit pour les deux parties d’explorer de nouvelles opportunités afin de renforcer leur partenariat dans des secteurs clés.
Dernier hommage rendu à Alioune Badara Bèye
La levée du corps d’Alioune Badara Bèye a eu lieu hier, à 11h, à la mosquée Sakoura Badiane de Colobane. La cérémonie empreinte de tristesse est suivie de l’enterrement au cimetière de Yoff. Le président de l’association des écrivains du Sénégal a été conduit à sa dernière demeure par une foule composée de membres de l’association des écrivains, hommes de culture et acteurs du secteur des arts et de la culture, des amis et proches et la famille éplorée. Les témoignages sont unanimes quant aux qualités du défunt. Il était un homme généreux, un père de famille exemplaire, un écrivain émérite et un fervent militant des lettres, des arts et de la culture. Les qualificatifs ne manquaient pas à l’endroit de l’écrivain. Une immense perte pour le Sénégal, l'Afrique et surtout les intellectuels du monde entier. Président Bèye, comme on l'appelait affectueusement, a vécu utilement pour ses prochains. Sa vie a honoré le peuple sénégalais sur tous les plans. L’ancien ministre de la Culture avait indiqué, pour célébrer les qualités exceptionnelles d'un citoyen modèle et d'un guide digne d'éloges, qu’il a institué le prix Alioune Badara Bèye pour la polyvalence et la persévérance. «J'ai tenu à célébrer la vie, l’œuvre et le parcours d’Alioune Badara Bèye, un homme qui a tout donné à la culture, au patrimoine historique et au monde des lettres. Son legs sera assurément perpétué par de dignes compagnons, héritiers et disciples. Je présente mes condoléances à toute sa famille et à l'ensemble des écrivains d'Afrique. Que le Seigneur l'accueille au Paradis», a prié Dr Aliou Sow. L’écrivain Alioune Badara Bèye est décédé hier, dimanche à l’âge de 79 ans. Il était un grand artisan de la culture et ancien président de l’Association des écrivains du Sénégal. Il a écrit plusieurs ouvrages et pièces de théâtre qui ont connu un franc succès. Alioune Badara Beye repose désormais au cimetière musulman de Yoff.
Le livreur chipe le sac d’une dame
Livreur de profession, le sieur El. H. Diallo s’essaie à l’agression à ses temps perdus. Sur sa moto, il a chipé le sac de la dame Ng. Fall contenant son téléphone portable et 15 mille francs. L’agression s’est passée non loin de la Police des Parcelles assainies. Aussitôt, un autre conducteur de moto a engagé une course poursuite contre le mis en cause qui a été alors rattrapé non loin de l’arrêt du Brt. Le sieur Diallo jette sa moto et tente de prendre la fuite. Mais il a été rattrapé par les éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi). Il est conduit au commissariat des Parcelles assainies où il a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour vol en réunion avec usage de moyen de transport.
Agression d’un automobiliste
Chauffeur de profession et habitant Liberté 6, O. Sow fait du vol un métier. Nos sources renseignent que le mis en cause et sa bande ont agressé un automobiliste. A. Dione qui était à bord de sa voiture, la bande s’est emparée de son téléphone portable et de ses dix mille francs. Et face à sa résistance, le sieur Sowa lancé des pierres à Dione qui, appuyés par des passants, a réussi à interpeller le malfrat au moment où passait une patrouille policière. Ses acolytes ont réussi à prendre la fuite. Conduit par les hommes du Commissaire Kébé, le sieur O. Sow a nié les faits qui lui sont reprochés en accusant ses compagnons en fuite. Ce qui va motiver sa garde à vue et sa présentation au procureur pour vol en réunion commis la nuit. Arrestation d’une bande de voleurs O. Ndiaye n’a pas la chance de parvenir à ses fins. Il a été surpris en train de voler dans un parking à la Cité Damel avec ses acolytes par les vigiles et des limiers qui étaient en patrouille aux alentours. Il est interpellé et conduit au poste pour être placé en garde à vue pour vol en réunion commis la nuit avec usage de moyen de transport et d’une arme blanche. Car une fouille sur les lieux a permis aux limiers de découvrir deux tournevis qui appartiennent à la bande.
Journée internationale des droits des personnes handicapées
C’est aujourd’hui que la Journée internationale des droits des personnes handicapées sera célébrée dans le monde entier. Saint-Louis ne sera pas en reste. Malgré son handicap, Badara Diop occupe un poste de responsabilité. Chef de Service du transport et du parc automobile au centre régional des Œuvres universitaires de Saint-Louis (CROUS), il plaide pour une politique inclusive de toutes les couches sociales afin de faire face aux défis. Pour la présente édition, le thème est : « Solutions transformatrices pour un développement inclusif : le rôle de l’innovation pour alimenter un monde accessible et équitable ». Il estime qu’il y a beaucoup de défis, notamment économiques, sociaux, environnementaux, climatiques à relever par l'humanité dans son ensemble et les pays africains en particulier. Diplômé de l’ISM, il appelle les personnes handicapées à croire en elles pour améliorer leurs situations. A l’en croire, quel que soit leur degré d'immobilité, elles disposent d’une potentialité qu'elles peuvent mettre en valeur au profit de la société. M.Diop est d’avis que le handicap social ou intellectuel est pire que le handicap physique. Il souhaite l’application de la loi d’orientation sociale qui permet une meilleure prise en charge des droits des personnes handicapées.
Par Wagane FAYE
POUVAIENT-ILS CROIRE A L’ETERNITE DU REGIME DE MACKY SALL ?
On comprend pourquoi pour certains dans notre pays, l’acharnement à tout pris à perpétuer les régimes en place est une question de vie ou de mort.
On comprend pourquoi pour certains dans notre pays, l’acharnement à tout pris à perpétuer les régimes en place est une question de vie ou de mort. Abdoulaye WADE et après lui, Macky SALL, avaient tenté de tordre le coup à la constitution dans une interprétation fallacieuse du nombre de mandats auxquels un Président de la République peut prétendre.
S’il n’y avait que les « petits avantages » qu’on perd suite à la chute du régime auquel on est scotché, on pleurerait toujours, mais pas en si chaudes larmes. De même le fait d’être éjecté d’une direction générale juteuse d’une société d’Etat avec tout ce que cela comporte de perte d’avantages, aussi douloureux soit-il ne constitue pas le summum des souffrances consécutives aux conséquences d’une séparation d’avec un régime si « nourricier » soit-il pour soi.
Rien n’équivaut aux risques de se voir devenu sans protection face aux risques de faire face à des poursuites sans espoir de moyens de se défendre ni légalement, ni par des « interventions » autrefois plus efficaces que des références à des textes, fussent-ils les plus légaux.
C’est la situation que vivent ceux qui, du temps où ils se croyaient à l’abri de toutes mesures coercitives se comportaient comme si le régime qui les protégeait était définitif, mon œil !
Pouvaient-ils, un seul instant, perdre de vue que, quel que soit pour qui ils se prenaient en se trompant évidemment, leurs pouvoirs avaient d’authentiques limites.
C’est ce qui justifie que depuis la chute du tout dernier régime, ne sachant sur quel pied danser, et n’ignorant pas ce qui peut leur arriver, aucun de ceux qui ont eu à souffrir de leur traitement inhumain ne souhaiteraient se trouver dans la même « salle d’attente » où ils sont en ce moment. Toutes les religions monothéistes, toutes les autres croyances ont eu à un moment donné, recommandé la meilleure attention au voisin. Que ceux qui foulent leurs recommandations religieuses aux pieds et qui trainent dans les rues avec des chapelets, croyant qu’ils seront absous sachent qu’ils sont dans l’erreur. Ce qui est souhaité par tous est que Justice soit appliquée à tous ceux qui en ont fait voir, de près ou de loin, à ceux qui ont connu les plus atroces souffrances de leur vie sous le dernier régime. Qu’on se comprenne bien. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Les sénégalais aiment pardonner, c’est une bonne chose mais haïssent ceux qui aiment contribuer à la souffrance des autres.
Pardonner ceux qui ont gratuitement fait mal c’est ne pas rendre Justice à ceux qui ont subi ce mal.
Tout le monde a dû apprendre par la presse que subjectivement apprécier les milliards que certains ont pu accumuler en si peu de temps, et de manière non justifiable, les hectares de terrains dont certains sont dessaisis au profit de certains autres sans justification, ne doivent pas rester sans une suite sévèrement punitive d’une manière ou d’une autre.
Maître Wagane FAYE
UNE PERTE IMMENSE POUR LA LITTERATURE ET LA CULTURE SENEGALAISE
Le Sénégal pleure aujourd’hui la disparition d’une grande personnalité de la littérature et de la culture. Alioune Badara Bèye, écrivain prolifique, dramaturge de génie et poète inspiré, s’est éteint ce dimanche 1er décembre 2024, à l’âge de 79 ans.
Le Sénégal pleure aujourd’hui la disparition d’une grande personnalité de la littérature et de la culture. Alioune Badara Bèye, écrivain prolifique, dramaturge de génie et poète inspiré, s’est éteint ce dimanche 1er décembre 2024, à l’âge de 79 ans. Né le 28 septembre 1945 à Saint-Louis, il laisse derrière lui un héritage littéraire exceptionnel qui continuera de marquer les esprits bien au-delà de son époque.
Une carrière dédiée aux Lettres et à la Culture
Alioune Badara Bèye, président de l’Association des écrivains du Sénégal et de la Fédération internationale des écrivains de langue française (FIELF), a consacré sa vie à l’écriture, mais également à la promotion et au rayonnement de la culture sénégalaise et africaine. Sa plume, à la fois alerte et profonde, a traversé les genres littéraires avec une aisance remarquable.
Parmi ses œuvres marquantes, on compte des pièces de théâtre telles que Dialawali, terre de feu (1980), Le sacre du cedo (1982), Maba, laisse-le Sine (1987), et Nder en flammes (1988). Ces textes historiques et poétiques ont permis de transmettre la richesse du patrimoine culturel sénégalais et de réfléchir sur des thèmes universels comme l’héroïsme, la mémoire et la quête d’identité.
Il a également signé des romans et des recueils de poésie d’une grande sensibilité, tels que : Raki : fille lumière (2004) et Les bourgeons de l’espoir (2005), qui célèbrent l’espoir, la résilience et la beauté de l’âme humaine.
Une reconnaissance unanime
En plus de sa carrière littéraire, Alioune Badara Bèye a marqué son époque parses nombreux engagements. En 2010, il a coordonné le troisième Festival mondial des Arts nègres (FESMAN III), un événement phare célébrant la diversité et la richesse des cultures africaines. Ancien président du Conseil d’administration du Théâtre national Daniel Sorano, il a été un infatigable défenseur des Arts, mettant en lumière les talents sénégalais et africains sur la scène internationale.
Les distinctions honorifiques qui lui ont été décernées reflètent l’ampleur de son influence. Commandeur de l’Ordre national du mérite, Grand officier de l’Ordre de la Pléiade et Chevalier national des Arts et des Lettres, il a été salué pour son rôle central dans la promotion des lettres et des arts. Son œuvre, traduite dans plusieurs langues, a transcendé les frontières, témoignant de l’universalité de son message. Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a exprimé sa tristesse et salué la mémoire de cet homme exceptionnel : « Alioune Badara Bèye était un brillant écrivain, un gardien de notre patrimoine culturel et un homme de lettres d’une rare profondeur. Le Sénégal pleure aujourd’hui un de ses plus grands fils. Que son âme repose en paix. »
Un legs intemporel
Alioune Badara Bèye laisse un vide immense, mais également un héritage littéraire inestimable. Ses œuvres, qui allient réflexion historique, poésie et quête de vérité, continueront d’inspirer les générations futures. En célébrant les héros de la culture sénégalaise et en explorant des thématiques universelles, il a su captiver les lecteurs et illuminer les esprits.
Son écriture, décrite comme une méditation sur le temps, l’oubli et la mémoire, restera gravée dans l’histoire des lettres africaines. À travers des textes tels que : Les larmes de la patrie (2003) ou encore Demain, la fin du monde (1993), il a porté haut les valeurs de justice, d’espoir et d’humanité.
En ce moment de deuil, la communauté littéraire sénégalaise et internationale pleure la perte d’un maître de la plume, mais célèbre également la richesse de son œuvre. Alioune Badara Bèye a quitté ce monde, mais son étoile brillera à jamais dans le ciel des lettres universelles. Adieu, Alioune Badara Bèye. Votre lumière continuera de nous guider et de nous inspirer.
VERS UNE LOI SUR LA DEFENSE ET LA SECURITE NATIONALE
Le général de brigade Maguette Ndiaye, chef d’état-major de l’Armée de terre, a annoncé, lundi, à Kaolack (centre), la révision de la loi sur la Défense nationale qui va deviendra loi sur la Défense et la sécurité nationale.
Le général de brigade Maguette Ndiaye, chef d’état-major de l’Armée de terre, a annoncé, lundi, à Kaolack (centre), la révision de la loi sur la Défense nationale qui va deviendra loi sur la Défense et la sécurité nationale.
»Nous sommes en train de réviser la loi sur le défense nationale pour arriver à une loi sur la défense et la sécurité nationale. C’est important d’y aller, parce qu’il faut une synergie d’actions pour mutualiser toutes les capacités et tous les efforts des forces de défense et de sécurité, les synchroniser pour avoir une efficacité optimale’’, a-t-il notamment dit.
Le général de brigade Maguette Ndiaye animait une conférence de presse au camp Sémou Djimith Diouf de la capitale du Saloum, en prélude de la Manœuvre nationale ‘’Saloum 2024’’ dont il est le commandant de la force d’intervention, qui se tiendra du 2 au 8 décembre dans les régions de Kaolack et Fatick.
C’est dans cette perspective, selon lui, qu’il faut placer la manœuvre nationale ‘’Saloum 2024’’ et qu’il juge ‘’pertinente’’.
»Depuis un certain temps, les Armées ont entrepris un vaste chantier consistant à renforcer leur autonomie en matière de conception, de planification et d’exécution d’opérations de grande envergure’’, a-t-il souligné.
La manœuvre nationale ‘’Saloum 2018’’ a été suivie par la manœuvre ‘’Falémé 2020’’ en zone militaire numéro 4, à la frontière commune avec le Mali. En 2022, la manœuvre nationale ‘’Ferlo’’ a eu pou cadre la zone militaire numéro 2.
»L’objectif de ces manouvres, en particulier celle prévue cette année, c’est de faire face aux menaces potentielles. Dans le contexte de la sous-région, vous n’êtes pas sans savoir que nous avons pas mal de conflits et le contexte mondial prouve aussi qu’il y a d’autres formes de conflits qui se développent’’, a expliqué le général Ndiaye.
»Nous devons être en mesure de faire face aux menaces conventionnelles et asymétriques nécessitant des modes d’action asymétriques. C’est dans ce cadre que nous organisons cette manœuvre que nous avons élargie à toutes les forces de défense et de sécurité’’, a-t-il ajouté.
La zone centre, notamment les régions de Fatick et Kaolack, a une spécificité de zones de manœuvre qui conviennent à l’envergure des forces qui doivent être mises en œuvre mais aussi à une frange maritime qui permet à la marine d’entrer en action et de participer activement à cet exercice, a-t-il relevé.
Pour mener à bien cette manœuvre nationale, les forces armées sénégalaises comptent déployer ‘’environ 4 500 éléments’’ provenant de toutes les forces de défense et de sécurité et d’importants moyens avec plus de 500 véhicules engagés, sept aéronefs seize navires et embarcations.
DES MEUBLES D’UNE VALEUR DE PLUS DE 2 MILLIARDS CFA DEROBES
Créateur et fabricant de meubles en bois massif de qualité, canapés, salons, fauteuils, chambres à coucher de luxe et décoration design, la multinationale dubaïote « Danube Home » s’est installée à Dakar en 2022.
Cadres et responsables commerciaux dans le collimateur de la Dic
Située sur la route de l’Aéroport (Yoff), la grande boutique « Danube Home Sénégal » est victime d’une série de vols de meubles de luxe. Le préjudice des salons, lits, consoles de cuisine et tables à manger dérobés est estimé à plus de 2 milliards cfa. Plusieurs cadres et responsables commerçants font partie du gang interne. La preuve par les images des caméras de surveillance. L’enquête suit son cours au niveau de la Division des investigations criminelles (Dic).
Créateur et fabricant de meubles en bois massif de qualité, canapés, salons, fauteuils, chambres à coucher de luxe et décoration design, la multinationale dubaïote « Danube Home » s’est installée à Dakar en 2022. Et précisément sur la route de l’aéroport de Dakar-Yoff où Danube Home dispose du plus grand Showroom de l’Afrique.
A peine ouverte, Danube Home Sénégal est en faillite à cause d’une série de vols de meubles de luxe aux allures d’un casse du siècle perpétré par un gang interne. Ils’agit de hauts cadres de la direction et responsables commerçants insoupçonnés qui dérobaient les produits. Des agissements délictueux facilités par une chaine de complicités bien huilée. Le préjudice est estimé à plus de 2 milliards cfa.
Dans leur plainte déposée à la Division des investigations criminelles (Dic), les administrateurs sénégalais de la filiale ont expliqué la manière dont les cadres et agents se sont transformés nuitamment en cambrioleurs pour piller l’entreprise. Les images prises à partir de séquences vidéo sont renversantes ! Dans plusieurs séquences nous révèle-ton, on voit clairement les mis en cause qui masquaient les caméras de surveillance du showroom avec du ruban adhésif avant d’enlever furtivement les meubles. Ce, sous prétexte de procéder à des livraisons d’urgence qui n’existaient que dans leur imagination. L’enquête suit toujours son cours à la Dic où plusieurs employés du groupe Danube Home Sénégal ont été entendus.
Avec ses 44 représentations à travers le monde rappelons-le, « Danube Home » a participé à la réalisation de plusieurs projets d’ameublement et de décoration aux Emirats Arabes Unis notamment le Burj Al Arabe, le Shangri Hôtel, le Grand Hyatt, le Burj Khalifa, l’Aéroportinternational de Dubaï etc…Malheureusement à cause de la criminalité « Made In Sénégal », Danube Home a fermé définitivement ses portes depuis quelques jours provoquant ainsi le chômage de plus de 500 employés et ouvriers directs ou indirects.
Nous y reviendrons !
MULTIPLE PHOTOS
REGULATION DES MEDIAS AU SENEGAL : LISTE OFFICIELLE DEVOILEE
Alioune Sall, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, a annoncé la liste des groupes de presse officiellement reconnus par l’État du Sénégal.
Alioune Sall, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, a annoncé la liste des groupes de presse officiellement reconnus par l’État du Sénégal. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la régulation du secteur, initiée par le gouvernement pour assainir l’espace médiatique.
Selon le ministre, une commission spéciale a examiné les dossiers déposés par les entreprises de presse, aboutissant à une validation basée sur les normes définies par le code de la presse. À la date du 29 novembre 2024, 112 organes de presse ont été enregistrés et jugés conformes aux critères.
Sur les 380 organes de presse enregistrés sur la plateforme dédiée à la déclaration des médias, seuls 112 ont été validés.
Télévisions : 10
Radios communautaires : 11
Web TV : 6
Radios commerciales : 6
Presse écrite : 14
Presse en ligne : 54
Cette restructuration a pour objectif d’assurer une meilleure organisation du paysage médiatique national. La liste des médias reconnus, avec leurs noms, sera publiée ultérieurement.
L'INSTALLATION DE LA 15E LEGISLATURE A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les parutions de ce mardi L’élection du président de l’Assemblée nationale à l’occasion de la séance d’installation de la 15e législature, lundi, et le léger réaménagement du gouvernement intervenu dans la foulée
L’élection du président de l’Assemblée nationale à l’occasion de la séance d’installation de la 15e législature, lundi, et le léger réaménagement du gouvernement intervenu dans la foulée sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus, mardi, à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
»Malick Ndiaye au volant » de l’Assemblée nationale, affiche à la Une Le Soleil. ‘’Il va désormais occuper le perchoir pour les cinq prochaines années. Le désormais ex-ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a été élu, hier nouveau président de l’Assemblée nationale’’, écrit le quotidien national.
Libération souligne que l’ancien ministre, élu avec 134 voix (sur 165), à l’âge de 41 ans »devient le plus jeune président de l’histoire de l’Assemblée nationale du Sénégal ».
Selon WallfQuotidien, El Malick est »la surprise du chef’ ». Le journal note que »dès les premières heures de l’ouverture de la première session ordinaire, la couleur est annoncée. Le Premier ministre, Ousmane Sonko, tête de liste du parti Pastef aux législatives du 17 novembre dernier qui était venu rendre sa démission a été reçu par El Malick Ndiaye. Un tête-à-tête ou rien n’a presque suinté, à part quelques bribes’’.
L’As indique que »la boucle est bouclée ». »Après Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République, Ousmane Sonko à la Primature, c’est en effet au tour de Malick Ndiaye de prendre la présidence de l’Assemblée nationale. Et en devenant la deuxième personnalité de l’Etat, le désormais ex-ministre des Transports complète le trio qui a incarné, au Pastef durant des années, le combat contre le +système+ », rapporte le journal.
Au-delà de l’élection de Malick Ndiaye au perchoir de l’Assemblée nationale, ‘’Pastef accapare tout’’, lors de la première session, mentionne Le Quotidien, soulignant que »le Pastef prend tous les postes du bureau de l’institution parlementaire » alors que la coalition Takku Wallu »dénonce un abus et annonce des recours ».
Pour Sud Quotidien, »Pastef dicte sa loi ». Le journal écrit: »Lors de cette première session marquée par les premières tensions entre la majorité Pastef et l’opposition Takku Wallu, le Pastef a profité du boycott de l’opposition pour s’accaparer de tous les postes du nouveau bureau de l’Assemblée nationale présidé par l’ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye’’.
L’Info parle du »rouleau compresseur » de Pastef qui »a privé le groupe de l’opposition du poste de 8e vice-président et fait passer le vote du bureau de l’Assemblée nationale comme lettre à la poste’’.
Le quotidien Vox populi s’intéresse au léger réaménagement ministériel intervenu dans la foulée de l’élection de Malick Ndiaye. Abass Fall, élu député sur la liste de Dakar, entre au gouvernement.
Le président de la République a procédé à un réaménagement du gouvernement en nommant l’ancien député Abass Fall ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, en remplacement de Yankhoba Diémé, qui va s’occuper désormais des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens. M. Diémé remplace Malick Ndiaye, le nouveau président de l’Assemblée nationale.