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4 mai 2025
DOUDOU KA CORRIGE SEVEREMENT EL MALICK NDIAYE
Marchés fictifs et abus du sceau de secret défense dans l’acquisition de matériel des aéroports, Doudou Ka a apporté un démenti formel aux accusations de l’actuel ministre des Transports aériens
La réponse est salée. Dans un texte fleuve publié hier, Doudou Ka a apporté un démenti formel aux accusations de l’actuel ministre des Transports aériens qui, lors d’une sortie, mardi dernier, avait révélé des marchés fictifs et d’abus du sceau de « secret défense » dans l’acquisition de matériel de handling pour les six (?) internationaux du Sénégal. Mais tout ceci ne relève, selon lui, que «d’insinuations trompeuses» d’un ministre zélé qui manque de talent et de stature.
«Affirmations grotesques» et «insinuations trompeuses». Entre autres, ce sont les vocables utilisés par l’ex-ministre des Transports aériens et ancien Directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne, Doudou Ka, pour répondre à l’actuel ministre chargé dudit portefeuille.
Même si lors de sa sortie, mardi dernier, au cours d’un point de presse de leur parti politique Pastef, El Malick Ndiaye n’avait cité aucun nom, Doudou Ka n’a pas trop attendu pour rabattre le caquet à l’actuel ministre des Transports aériens. «J'ai pris connaissance avec stupéfaction des affirmations grotesques avancées par le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens concernant des marchés prétendument fictifs liés à l’acquisition de matériel de handling pour les six (6) aéroports internationaux en service au Sénégal. Dans ses tentatives répétées de ternir l'image de la gestion de notre régime, il ne fait que démontrer son ignorance d'un secteur dont la complexité semble le dépasser.
Comment expliquer, autrement, sa confusion manifeste entre les chariots passagers et le matériel de handling commandé ?» a d’emblée écrit Doudou Ka qui tient à apporter un démenti formel et catégorique non seulement «aux allégations diffamatoires, mais également aux accusations infondées formulées par Malick Ndiaye».
Poursuivant, l’ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération tonne : «Ses diverses interventions médiatiques depuis sa nomination semblent avoir pour seul objectif de porter atteinte à mon honneur et à l’excellent bilan que j’ai réalisé dans le domaine des transports aériens, un bilan qui m'a valu des distinctions et des promotions au sein de l'État».
A cet effet, dira Doudou Ka, lorsque la compétence cède le pas à l'ignorance, la mauvaise foi devient alors sans limites. «Il n’est donc guère surprenant de constater la grossièreté de ses accusations, qui sont catastrophiques pour un ministre en charge d'un portefeuille aussi crucial dans la stratégie de développement du Sénégal», conclut l’ancien ministre de Macky Sall.
«JE N’AI PAS SIGNE, APPROUVE OU COMMANDE LESDITS MATERIELS DE HANDLING EVOQUES»
En réalité, admet Doudou Ka, un marché de près de 8 milliards de francs CFA a été bien conclu pour équiper l'aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de matériel neuf permettant d'assurer une assistance au sol conforme aux meilleures normes mondiales. C’est là d’ailleurs, ajoutera-t-il, le seul point sur lequel le ministre et moi pouvons éventuellement tomber d'accord. «Dans un contexte d’instabilité régionale, il était impératif pour notre pays de garantir, de manière souveraine et autonome, le traitement sécurisé des vols sensibles, tant à l’atterrissage qu’au décollage, à partir de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar. Ainsi, au plus haut niveau de l'État, il nous a été ordonné de doter l’Armée de l'air du matériel de handling nécessaire pour assumer cette responsabilité sécuritaire et opérationnelle. Un deuxième lot d’équipements a donc été acquis et entièrement livré pour les opérations au sol des avions sensibles à l’aéroport militaire de Yoff», a précisé Doudou Ka. De plus, poursuit-il, un troisième lot avait été prévu pour les autres aéroports internationaux régionaux (Saint-Louis, Cap Skirring, Tambacounda et Kédougou) en phase de reconstruction afin de stimuler le trafic et de certifier ces plateformes. «Ce dernier lot de matériel, bloqué au port de Dakar depuis plusieurs mois à cause d'un différend douanier, est le contrat prétendument fictif dont parle le ministre, véhiculant ainsi l'idée erronée que les équipements n’ont pas été livrés», a-t-il révélé. «Ainsi, le total des trois lots destinés à l'équipement en matériel de handling des six (6) aéroports s'élève à 23 milliards, conformément aux ambitions de la stratégie de hub aérien du Sénégal et comprenant les fameux 8 milliards francs CFA du ministre initialement estimé par mes services uniquement pour l’aéroport AIBD», a écrit Doudou Ka pour démonter les accusations du ministre El Malick Ndiaye qui, dit-il, dans son zèle populiste, ne fait que tenter de reproduire des modèles dont il ne possède ni le talent ni la stature, se contentant de divertissements stériles tout en laissant les véritables préoccupations des Sénégalais de côté. Doudou Ka se dit victime d’un agenda de dénigrement de la part du ministre des Transports aériens qui, dit-il, ne cesse d’évoquer des «contrats secret défense». Il s'est même permis de proférer des accusations contre un général de division, chef d’état de l’Armée de l’air sénégalaise, signataire desdits contrats dans le cadre d’une convention de maîtrise d’ouvrage déléguée entre AIBD.sa et l’armée de l’air, en l’accusant de s’être procuré un cachet secret défense, constate-t-il. «Ces allégations, d’une gravité extrême sont susceptibles de porter atteinte à la sécurité nationale et de compromettre l’intégrité de ceux qui sont responsables de la défense du Sénégal. Le problème avec Monsieur Malick Ndiaye est qu’il n’a aucune idée de ce qu’il ignore. Sinon, il aurait évité de confondre un contrat militaire, par nature secret défense, et un contrat public civil pouvant éventuellement être requalifié secret défense», a insisté l’ex ministre de Macky Sall qui, enfin, martèle : «Contrairement aux insinuations trompeuses du ministre, je n’ai pas signé, approuvé ou commandé lesdits matériels de handling évoqués. Ce n’était pas dans mes attributions en tant que ministre». «Votre manque de vision et de talent vous disqualifie en tant qu'arbitre des ambitions de l'aéronautique» Très acerbe, il n’a pas manqué de tancer le ministre El Malick Ndiaye en ses termes : «Votre manque de vision et de talent vous disqualifie en tant qu'arbitre des ambitions de l’aéronautique civile et militaire nationale».
Comme cela ne suffisait pas, il enfonce le clou : «La gestion des affaires publiques et des questions de défense nationale ne doit pas se transformer en un spectacle médiatique. Si votre obsession est de me dénigrer, faites-le, mais épargnez les gardiens de la Défense nationale. Il est tout à fait possible de dissocier l’exigence de transparence et de reddition des comptes des approximations d’un ministre impréparé, dépassé par l’ampleur de la tâche qui l’attend. L’Inspection Générale d'État (IGE), l’Inspection Générale des Forces Armées (IGFA) et la Justice sont compétentes pour assurer la reddition des comptes. Nous ne saurions accepter de règlements de compte contre un futur adversaire politique sur des sujets aussi sensibles et stratégiques».
En fin de compte, selon Doudou Ka, la vérité est implacable. «Ceux qui cherchent à détruire les fondations de notre régime en s'appuyant sur des mensonges ne feront qu'affaiblir leur propre crédibilité. Je ne permettrai pas que l’acharnement d’un ministre incompétent, zélé, ternisse les réalisations qui forgent l’avenir de notre secteur aérien. Qu'ils se rappellent que l'intégrité et la compétence parlent plus fort que les calomnies. Ce pays mérite des leaders visionnaires, pas des fauteurs de trouble. Le véritable sujet, c’est la réalité économique et sociale de notre population. S’attaquer à l’héritage des autres ne saurait suffire à bâtir un avenir solide ; il est temps de prendre conscience des véritables enjeux auxquels notre pays fait face», a-t-il asséné ses vérités au régime Diomaye-Sonko.
Diéguy Diop placée en garde à vue
L'ex-directrice de la Promotion de l'économie sociale et solidaire, Diéguy Diop, est retournée hier à la Division des investigations criminelles (DIC) pour une deuxième audition sur le présumé détournement de deniers publics. Mais au terme de l’interrogatoire, le procureur de la République a décidé de la placer en garde à vue. La responsable de l’Alliance pour la République (Apr) est soupçonnée d’avoir détourné 30 millions de francs CFA à la direction de la Promotion de l'économie sociale et solidaire.
Incendie à la maternité de l’hôpital Dabakh de Tivaouane
La mémoire collective retient encore aujourd’hui la tragédie survenue il y a quelques années à l’hôpital Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh, avec la mort tragique de 9 bébés dans un incendie survenu au service de néonatalogie. Eh bien l’histoire a failli se répéter hier et cette fois-ci, c’était à la maternité, avec un incendie qui a fort heureusement été vite maîtrisé. C’était aux environs de 13 heures et selon nos sources, l’incendie s’est déclaré dans le bureau du gynécologue. Ce dernier n’étant pas sur place à cet instant, c’est la prompte réaction des vigiles qui ont été alertés par les sages-femmes, qui a eu raison du feu. Ils ont en effet défoncé la porte du bureau, avant de s’attaquer aux flammes avec des extincteurs. Selon des sources concordantes, c’est un court-circuit qui serait à l’origine de l’incendie. La conséquence est que la maternité a été fermée momentanément pour des raisons de sécurité et les malades orientés vers Thiès. La maternité de l’hôpital Dabakh de Tivaouane enregistre pas moins de 35 accouchements par jour et plus de 300 par mois.
Woodside produit 100 000 barils par jour
L’extraction du pétrole a atteint sa vitesse de croisière. Le président du Conseil d’Administration de Woodside, Richard Goyder a informé hier le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye que l’objectif de 100 000 barils par jour est déjà atteint. Il a également souligné que l’investissement de 5 milliards de dollars a permis à Woodside de générer plus de 4 400 emplois directs et indirects. A la tête d’une délégation, Richard Goyder est reçu par le président de la République.
L’équipe médicale d’urgence du Sénégal certifiée
Le Sénégal s’est encore distingué devant les pays africains en matière de santé. Il est le premier pays africain doté d’une équipe médicale d’urgence certifiée par l’Organisation mondiale pour la santé (OMS), grâce aux capacités de la Direction du service de santé des Armées, renseigne la Dirpa. Le ministre des Forces armées, le Général (2S) Birame Diop et son homologue de la santé et de l’action sociale, Ibrahima Sy ont présidé la cérémonie officielle de certification à Thiès, en présence des responsables de l’OMS. D’après la même source, l’équipe est prête à être déployée dans un court délai, dans le cadre du mécanisme de réponse de l'OMS en cas de catastrophes d'apparition soudaine et d’épidémies, conformément aux standards internationaux.
Trois candidats pour présider la lutte
Les acteurs de la lutte devront encore prendre leur mal en patience pour connaître le nouveau président du Comité national de gestion de la lutte (CNG). Alors que le mandat de Bira Sène est arrivé à terme depuis le 30 septembre dernier, hier à l'issue de leur réunion, le ministère des Sports a donné rendez-vous mardi prochain aux acteurs tout en invitant les différentes associations de la lutte à lui proposer une liste de trois candidats pour qu’elle puisse choisir l’un d’entre eux pour diriger le CNG. «J’ai convié les différentes associations pour écouter leurs propositions et toutes ont été représentées. Je leur ai demandé de me fournir une liste de trois candidats et je choisirai l’un d’entre eux. Le nouveau président du CNG aura un mandat d’une année assorti d’une convention d’objectifs. À l’issue de son mandat, on pourra évaluer pour voir s’il sera reconduit ou non», a fait savoir la ministre des Sports, Khady Diène Gaye.
Mame Diarra Fam désavouée
L’ancienne députée libérale Mame Diarra Fam, responsable locale du Parti démocratique sénégalais (Pds), est embarrassée. Elle est désavouée par sa base après l’annonce de son soutien au Pastef. Dans un communiqué, ses sympathisants précisent que son soutien n’engage qu’elle et qu’ils restent au Parti démocratique sénégalais (Pds). Mieux, elle est aussi indésirable à Pastef. Les responsables du parti au pouvoir de Guinaw rails Nord ont publié un communiqué pour dire qu’ils ne battront pas campagne avec Mame Diarra Fam à cause de ses critiques acerbes contre Bassirou Diomaye Faye qu’elle avait traité de bandits et en simulant l’attaque de sa maison par le passé. C’est dire que l’ancienne députée n’a pas où poser les pieds.
Arrestation d’un architecte
Ingénieur architecte, Ch. Mbaye séjourne à la citadelle du silence. Il est poursuivi pour outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions, conduite en état d’ébriété et détention d’arme blanche. Le mis en cause, adepte du temple de Bacchus, n’a pas toléré le fait que l’agent de Police A. Diallo le contrôle. Ayant constaté son état d’ébriété, le flic a sommé Ch. Mbaye de se stationner et de remettre les pièces afférentes au véhicule. Ce qui va sonner comme une provocation pour l’architecte. Il commence à se faire menaçant en demandant à l’agent de police de lui dire son matricule. Sur ce, le limier câble alors ses collègues de la Brigade de recherches des Parcelles assainies. Ces derniers sont venus cueillir le susnommé Ch. Mbaye. Ils ont trouvé dans son véhicule une machette, trois bouteilles de vin dont une vide. Lors de son interrogatoire au commissariat, Ch. Mbaye a nié les faits en déclarant s’être engueulé avec une autre personne qui aurait pris la fuite. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet.
Vol de téléphone
Menuisier de son état, M. Wane a été déféré au parquet pour vol. Selon nos sources, les faits se sont produits lors d’un match Navétanes. Il est accusé par M. Diallo de lui avoir subtilisé son téléphone portable avant de tenter de prendre la fuite. Il a été dénoncé auprès des agents du Gmi assurant la sécurité du stade. M. Wane sera très vite appréhendé. Interrogé sur place, Wane a reconnu les faits dans un premier temps avant de changer de version face aux enquêteurs. Mais sa posture ne va pas le sauver de la détention.
Colère des vendeurs de légumes du marché Thiaroye
Les vendeurs de légumes du marché de Thiaroye sont très remontés contre leur maire Mbaye Sène. Ils se sentent laissés pour compte. Les commerçants dénoncent l’insalubrité, l’absence d’assainissement et de toilettes. Ils menacent de boycotter le paiement des taxes municipales journalières. Il nous revient que ces commerçants font du chantage parce qu’ils ont été déguerpis de la voie publique et sommés de rejoindre le hangar situé à l’intérieur du marché.
La requête contre Barth irrecevable
La conseil constitutionnel a statué hier sur le recours introduit contre la tête de liste nationale de la coalition Samm Sa Kaddu, Barthelemy Dias. Les sept sages ont déclaré irrecevable la requête du mandataire de And Liggey Sunu Rew/A. L. S. R. Serigne Modou Dièye. Selon les magistrats, la saisine pour l’inéligibilité d’un candidat aux élections législatives est une prérogative exclusive du ministre chargé des Elections. Il est le seul habilité à saisir le conseil constitutionnel dans ce cas précis. Comme les sages ne sont pas saisis par le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, toute autre requête est irrecevable. Alors le maire de Dakar va ainsi conduire la liste de la coalition Samm Sa Kaddu.
Rejet des recours contre Sonko et Pastef
Restons avec le Conseil Constitutionnel pour dire que les sept sages ont également débouté le mandataire de la coalition Takku Wallu qui souhaite l’invalidation de la candidature d’Ousmane Sonko, tête de liste de Pastef et par conséquent celle de la liste. Il a introduit une deuxième requête pour dénoncer le non-respect de la parité en considérant le responsable de Jps de Médina Wandifa, Hady comme un homme. Mais le Conseil a rejeté tous ces recours.
Doléances des étudiants de l’UN-CHK
Le ministre de l'Enseignement supérieur de la Recherche et de l'Innovation vient de solutionner une doléance des étudiants de l'Université numérique Cheikh Hamidou Kane. A l’issue de l’audience qu’il a accordée au Directeur général de la Sonatel, ils ont décidé de positionner du forfait internet de 07 gigas au profit des étudiants de l'Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) par la Sonatel au plus tard le samedi prochain. En plus, il est prévu l'augmentation à partir du 1er novembre 2024 du volume du forfait à 15 gigas répartis ainsi qu'il suit: 10 gigas pour l'accès à l'internet et 05 gigas exclusivement dédiés aux ressources pédagogiques hébergées à l'Université numérique Cheikh Hamidou KANE. Pour rappel, les étudiants avaient déclenché une grève illimitée mercredi dernier entraînant la fermeture des Espaces Numériques Ouvertes (ENO). Ils protestent contre l'absence de connexion internet depuis trois mois. C’est désormais un vieux souvenir.
Plainte contre Adama Gaye et le Quotidien «Le Dakarois»
L’ancien député Abass Fall traîne en justice notre confrère Adama Gaye et Penda Thiam, Directrice de Rédaction du quotidien «Le Dakarois». Il a déposé sa plainte hier, à la brigade de la cybercriminalité pour association de malfaiteurs, diffusion de fausses nouvelles, diffamation et injures publiques. Le responsable de Pastef reproche à Adama Gaye d’avoir publié sur sa page Facebook : «tremblement de terre; l'affaire ASER le scandale du siècle, Abass Fall a encaissé 5 milliards aux espagnols pour exiger à Jean Michel Sène d'écarter AEE POWER Sénégal(...) Abass Fall s'est récemment payé une villa de luxe avec des centaines de millions (...)». Quant à la Directrice de Rédaction du quotidien «Le Dakarois», elle a publié dans son édition N 293 du jeudi 10 octobre 2024, le même texte «pour donner crédit aux écrits mensongers et diffamatoires, parachevant ainsi l'intention manifeste de nuire à monsieur Abass FALL », écrit l’avocat sur la plainte.
Perturbations dans la distribution de l’eau
Hier, les populations de SaintLouis ont souffert. Il y a eu des perturbations dans la distribution d’eau, le Directeur de Sen’Eau s’explique sur la fuite importante sur la conduite du champ de Ndock Sall à hauteur de Gandon, constatée hier à Saint-Louis causant d’innombrables dégâts auprès des populations. Il s’agit d’une canalisation stratégique du dispositif d’alimentation en eau potable de la ville de Saint-Louis qui véhicule près de 22% de la capacité globale. Cette perturbation a eu des répercussions avec des baisses de pression sur le réseau de distribution. Cette situation ne laisse pas insensible le Directeur territorial de Sen’Eau. Alpha Sall n’y est pas allé avec le dos d'une cuillère pour rassurer les populations de Saint-Louis qui sont restées plusieurs jours sans le liquide précieux. «Nous avons noté des manques d’eau dans la zone de Pikine, Guinaw Rails et à un degré moindre dans la zone Est de la ville voire Ngallèle, Sanar, Boudiouck et la zone de l’Université. Présentement, toutes les équipes de la Sen’Eau sont sur place pour un retour de l’eau dans les meilleurs délais», a rassuré Alpha Sall, Directeur territorial de la Sen’Eau qui signale qu’en parallèle, un important dispositif a été mis en place pour soulager la souffrance criante des populations
L’ENTENTE MACKY SALL/ AMADOU BA VOLE EN ÉCLATS…
La plaie des rancunes née de la dernière élection présidentielle entre l'ex-président et son ancien Premier ministr ne pouvait se refermer si vite que cela. Soutenir que la rancune était jetée à la rivière, c’était se mentir à eux deux mais aussi mentir
La plaie des rancunes née de la dernière élection présidentielle entre Macky Sall et son Premier ministre Amadou Ba ne pouvait se refermer si vite que cela. Soutenir que la rancune était jetée à la rivière, c’était se mentir à eux deux mais aussi mentir à tout le monde. Finalement, d’ailleurs, la plaie virulente entre l’ancien président de la République et un de ses ex-Premier ministre dont il avait fait le candidat de son parti à l’élection présidentielle du mois de mars dernier, cette plaie s’est rouverte. Entre les coalitions Takku Wallu Sénégal de Macky Sall et Jamm ak Njariñ d’Amadou Ba, les mots volent très haut et on s’accuse de tous les péchés d’Israël. …L’APR a décidé de retirer l’ancienne ministre Mme Néné Fatoumata Tall de la liste Jamm ak Njariñ de Guédiawaye. Cheikhou Oumar Sy, ancien député, investi pour les prochaines législatives sur la liste de la coalition Jamm ak Njarin a apporté la réplique en parlant de contrevérités tenues par le parti du président Macky Sall.
L’entente annoncée pour les législatives de novembre entre Macy Sall et Amadou Ba a volé en éclats. « Après la publication des listes de candidats investis pour les élections législatives du 17 novembre 2024, l’Alliance pour la République (APR) a mis en place une commission d’évaluation du processus de négociations et d’investitures dans la coalition Takku Wallu Sénégal et l’inter coalition de l’opposition. L’examen des investitures, dans plusieurs départements, permet de constater, sans ambages, pour s’en désoler, le manque de sincérité, le jeu trouble et la tricherie qui ont caractérisé la démarche de la coalition Jamm ak Njariñ. Le schéma absurde et perfide mis en œuvre à Guédiawaye en constitue la parfaite illustration » soutient le Secrétariat Exécutif national de l’APR à travers une déclaration. Et d’ajouter que « ces attitudes, aux antipodes de l’élégance politique, ont conduit à la rupture d’alliance avec cette coalition dans les quarante-six départements du pays. Toutefois, malgré la rupture actée, l’APR a eu la désagréable surprise de voir une de ses responsables, Mme Néné Fatoumata Tall, investie colistière de Monsieur Aliou Sall sur la liste départementale Jamm ak Njariñ de Guédiawaye. Par conséquent, l’APR, fidèle à son idéal, à ses valeurs et principes, décide de retirer, purement et simplement, les nom et qualité de Mme Néné Fatoumata Tall de la liste Jamm ak Njariñ de Guédiawaye, et appelle par conséquent au rejet systématique de celle-ci. Enfin, l’APR appelle tous ses militants et sympathisants à se concentrer uniquement sur la liste nationale de Takku Wallu Sénégal pour un vote massif le 17 Novembre » indique l’ancien parti au pouvoir.
Cheikhou Oumar Sy de la coalition Jamm ak Njarin parle de « contrevérités »
« J’ai suivi avec intérêt la sortie de Mme Thérèse Diouf Faye dansson émission Faram Facce avec Pape Ngagne Ndiaye où elle a soumis aux téléspectateurs des contre-véritéssur l’investiture à Guédiawaye etsur l’inter coalition. Il s’avère que le dossier de candidature de Mme Néné Fatoumata Tall m’a été personnellement remis par le mandataire de la coalition Takku Wallu Sénégal pour que cette dernière soit le colistier de M. Aliou Sall pour le département de Guédiawaye » jure Cheikhou Oumar Sy, ancien parlementaire investi sur la liste de la coalition Jamm ak Njarin. « La coalition Takku Wallu Sénégal avait pris en toute liberté la décision de ne pas investir M. Khafor Touré et de se donner plus de chance avec l’ancien maire de la Ville de Guédiawaye. Avant de remettre le dossier de Mme Néné Fatoumata Tall à la mandataire Zahra Iyane Thiam, j’ai personnellement appelé Aliou Sall pour l’informer de cette nouvelle donne et voirsi cette offre de la part de TWS lui convenait. Ce dernier m’informa que si cette décision agréée à la coalition Jamm ak Njarin, il n’y voyait aucun inconvénient. Il considérait Néné Fatoumata Tall comme sa petite sœur et qu’elle a eu à mener des actions positives en direction des populations de Guédiawaye. A aucun moment le petit frère de l’ancien président de la République Macky Sall n’a exprimé une attitude négative suite à la proposition de TWS. Je remis le dossier de Mme Nene Fatoumata Tall à notre mandataire qui a exécuté la décision entérinée par l’inter coalition » poursuit Cheikhou Oumar Sy. « Nous avions eu, par ailleurs, des échanges positifs et constructifs avec M. Cheikh Youm qui s’est montré très ouvert et disponible aux différentes sollicitations. Je tairai par contre, et par soucis de décence, tous les appels des hauts placés de l’APR qui m’ont sollicité et fait du forcing en filigrane pour torpiller nos investitures. Il aurait été plus judicieux pour Mme Thérèse Diouf Faye de relater des faits auxquels elle a eu à prendre part, cela aurait donné plus de crédit à ses arguments destinés à porter préjudice à la coalition Jaam Ak Njerin » a conclu Cheikhou Oumar Sy.
L’ETAT MET LA PRESSION SUR LA BNDE ET LA BANQUE AGRICOLE
La Banque nationale de développement économique (BNDE) et la Banque Agricole ont été priées de s’organiser pour la réussite de la campagne agricole 2024 qui s’ouvre dans quelques semaines.
La Banque nationale de développement économique (BNDE) et la Banque Agricole ont été priées de s’organiser pour la réussite de la campagne agricole 2024 qui s’ouvre dans quelques semaines. Au cours de la réunion de la 41e session du Conseil National du Crédit (CNC), qui s’est tenue hier, ces deux banques, principaux financeurs de la campagne agricole, se sont vu demander de garantir la réussite de cette campagne de commercialisation de l’arachide.
Les dernières pluies de l’hivernage 2024 sont attendues jusqu’à mi-octobre. Au-delà de cette période s’ouvre une autre encore plus importante que la saison des cultures elle-même. Ils’agit de celle de la campagne de commercialisation agricole. La bonne réussite des deux phases permet de garantir une excellente saison agricole. Le Conseil national du Crédit qui est chargé « d’étudier les conditions de fonctionnement du système bancaire et financier, notamment dans ses relations avec la clientèle et dans la gestion des moyens de paiement ainsi que les conditions de financement de l’activité économique » s’évertue à mettre en place les dispositifs idoines pour garantir la réussite de la campagne agricole.
Outre les représentants de l’Etat, de la BCEAO et les membres du Comité de Politique Monétaire ressortissants du Sénégal, le Conseil comprend des représentants des banques, des chambres consulaires, des associations. Les directeurs généraux de La Banque Agricole (LBA) ainsi que de la Banque Nationale pour le Développement Economique (BNDE) sont au cœur du dispositif de financement de la campagne agricole. Cette année aussi, ces deux institutions devront garantir la réussite du secteur primaire. Surtout que les nouvelles autorités ont donné une nouvelle orientation aux préoccupations du monde rural. Le président Bassirou Diomaye Faye a décidé de porter le budget de la campagne de production à 120 milliards FCFA avec des procédures de paiement des dettes dues aux opérateurs. Par ailleurs, le directeur de cabinet du ministre des Finances, Bassirou Sarr, a indiqué que « l’Etat du Sénégal a mis en œuvre un programme pilote de refinancement du secteur agricole à travers la rétrocession partielle, aux banques éligibles, d’un montant de 300 millions d’euros (196,787 milliards FCFA) mobilisé auprès de la Standard Chartered Bank au titre du financement du secteur agricole et du renforcement de la sécurité alimentaire de notre pays ». à ce programme, a t-il indiqué, « le financement de la campagne de production s’est déroulé dans d’excellentes conditions ». Mais des défis du financement de la campagne de commercialisation demeurent, a ajouté le dircab du grand argentier de l’Etat. Bassirou Sarr a demandé aux directeurs généraux des deux principaux établissements bancaires impliqués dans le financement de la commercialisation agricole, à savoir la Banque Agricole et la BNDE, de “faire le point des mesures arrêtées en vue de faire face aux besoins exprimés par les acteurs”.
À ce propos, il a souhaité que les échanges de la session d’hier s’appesantissent sur “les conditions à réunir pour une implication élargie du système bancaire au financement de la prochaine campagne, à travers la mise en place d’un pool bancaire”. “Nous devons privilégier dans notre démarche une approche de financement du secteur agricole dans sa globalité, et sortir de cette réunion avec des recommandations qui permettent de dresser une feuille de route claire”, avait demandé M. Bassirou Sarr, le directeur de cabinet du ministre des Finances.
LES PARENTS D’ELEVES DOIVENT ETRE LES PREMIERS PARTENAIRES DE L’ETAT ET NON LES BAILLEURS DE FONDS
Les parents d’élèves n’occupent pas la place et le rang qui devaient être les leurs dans la conception et la mise en œuvre des politiques éducatives au Sénégal.
Les parents d’élèves n’occupent pas la place et le rang qui devaient être les leurs dans la conception et la mise en œuvre des politiques éducatives au Sénégal. Ils sont placés par l’Etat du Sénégal derrière les bailleurs de fonds qui, pourtant, investissent pour l’éducation des enfants du Sénégal moins que les parents. C’est l’avis de Dr Ibrahima Giroux, enseignant-chercheur à l’université Gaston Berger de Saint-Louis.Par Abdoulaye KAMARA –
Plusieurs politiques publiques en matière d’éducation ont été expérimentées au Sénégal. La plupart n’ont pas donné les résultats escomptés.
Les cas d’échec sont imputables à la place que l’Etat du Sénégal donne aux parents d’élèves dans la conception et la mise en œuvre desdites politiques. C’est la sentence prononcée par le Dr Ibrahima Giroux, enseignant-chercheur à l’Ufr des sciences de l’éducation, de la formation et du sport de l’université Gaston Berger de Saint-Louis.
Il donne ce conseil aux autorités étatiques en charge de l’Education nationale : «Si on veut réparer les erreurs commises dans la conception et la mise en œuvre des politiques publiques en matière d’éducation, on doit commencer par respecter la famille sénégalaise, par respecter le parent sénégalais. Le respect dans le sens où on considère le parent comme le premier partenaire de l’Etat du Sénégal. Parce que le parent sénégalais dépense plus que la Banque mondiale et l’ensemble des partenaires réunis en matière d’éducation. On devait donner un respect 4 fois plus élevé aux parents qu’on en donne aux partenaires. En les considérant non pas comme des bénéficiaires, mais comme ce qu’ils sont, c’est-à-dire des partenaires. Ce sont eux qui dépensent le plus après les dépenses de l’Etat.» M. Giroux, Directeur général du cabinet Educhance Coaching, était à Bonconto (département de Vélingara), mardi et mercredi passés, pour participer à la formation des moniteurs des classes préscolaires communautaires initiées par le Conseil municipal. Comment s’y prendre concrètement ? Dr Giroux enseigne : «Du point de vue opérationnel, il faut, dans les réformes du système éducatif à venir, que l’Etat investisse dans le dialogue. Et c’est là que les collectivités territoriales entrent en ligne de compte. Il faut que l’on discute avec les communautés du nouveau projet éducatif sénégalais. Comment voulez-vous qu’on éduque l’enfant sénégalais de sorte que ça ne soit pas une question seulement de spécialistes ? C’est aussi une question de souveraineté, et la souveraineté appartient au Peuple.
Il faut prendre le temps de discuter avec le Peuple sénégalais et l’entendre sur sa vision de l’éducation. Le Peuple interrogé va parler de valeurs, d’éducation aux métiers pour gagner sa vie, il va parler de choses vitales pour éduquer les enfants.» Mais que faisons-nous en ce moment dans les salles de classe ? Dr Giroux répond : «Nous avons mis des disciplines qui n’ont pas de sens dans la vie de nos enfants.» Et puis de proposer : «les collectivités territoriales sont les mieux placées pour engager ce dialogue, déjà pour entendre les parents sénégalais, pour intégrer les familles, en particulier dans le préscolaire, non seulement dans la gouvernance mais aussi dans la mise en œuvre des activités. Il faut arriver à «désophistiquer» les programmes du préscolaire. Notre préscolaire est hyper sophistiqué, on pense que c’est quasiment un programme universitaire, tellement il est sophistiqué. Il faut aller dans le sens d’alléger le programme préscolaire. Au préscolaire, il ne s’agit pas de faire des Einstein, il s’agit d’essayer de donner l’envie aux enfants, de les faire aimer l’école, on est dans les dimensions émotionnelles, dans les dimensions patriotiques, pour construire les fondations de la citoyenneté», a-t-il tranché net.
ILIMAN NDIAYE, L’HEURE DE BRILLER
Aliou Cissé a toujours misé sur un jeu basé sur la solidité défensive, incarnée par ses milieux récupérateurs. Avec peu de place pour le beau jeu, les matches de l’équipe nationale n’enchantaient pas tous les amateurs, malgré des résultats favorables.
Aliou Cissé a toujours misé sur un jeu basé sur la solidité défensive, incarnée par ses milieux récupérateurs. Avec peu de place pour le beau jeu, les matches de l’équipe nationale n’enchantaient pas tous les amateurs, malgré des résultats favorables. Pour cette nouvelle ère, un jeu offensif est désormais attendu. Cette créativité peut être symbolisée par plusieurs joueurs et Iliman Ndiaye, surnommé ‘’Star Boy’’, a beaucoup d’atouts pour l’incarner.
Du tandem du début Gana Guèye-Kouyaté au trio de la jeunesse Pape Matar Sarr-Pape Guèye-Pape Matar Sarr, en passant par le duo champion d’Afrique Gana Guèye-Nampalys Mendy, l’entrejeu des Lions sous Aliou Cissé a toujours respiré la solidité, la combativité et surtout la défense. En l’absence de ces différents titulaires, d’autres noms au profil similaire ont bénéficié de temps de jeu. Les milieux défensifs ont toujours joué un grand rôle dans l’approche footballistique du tacticien champion d’Afrique.
Même si le Sénégal a obtenu des résultats probants, dont un titre de champion d’Afrique, les critiques n’ont jamais manqué par rapport au style de jeu. Jugée minimaliste, l’approche d’’’El Tactico’’ n’a pas toujours eu de valeureux défenseurs. Depuis l’arrivée de plusieurs joueurs à vocation offensive, dont Iliman Ndiaye, les amateurs s’attendent à voir un football plus reluisant.
Jamais dans de bonnes conditions
Pour les premiers matches de l’ère post-Aliou Cissé, l’équipe nationale du Sénégal se doit de réenchanter les supporters. Arrivé en sélection nationale en juin 2022, Iliman Ndiaye peine à s’installer comme un titulaire indiscutable. Avec seulement 10 titularisations en 20 sélections, l’ancien joueur de Sheffield United n’a pas toujours bénéficié d’un large plateau pour faire étalage de son talent. Mais chaque fois que l’occasion se présente, le joueur de 24 ans brille par sa technique au-dessus de la moyenne et sa vision de jeu.
Élu meilleur joueur de Sheffield United en 2022-2023, après une saison en double double (14 buts et 10 passes décisives en 46 rencontres) et membre de l’équipe-type de Championship 2023, le natif de Rouen explose aux yeux des amateurs de football. Il honore sa première sélection en équipe nationale du Sénégal et est transféré dans la foulée à l’Olympique de Marseille. L’ancien pensionnaire du centre de formation de l’équipe phocéenne retrouve son club de cœur. Le mariage va vite virer au cauchemar. Après une première passe décisive lors de la 1re journée de Ligue 1, le joueur enchaîne des prestations en demi-teinte. Il a attendu la 7e journée pour inscrire son premier but sous le maillot marseillais, face à l’AS Monaco (défaite 3-2 le 30 septembre 2023).
L’axe, son jardin de jeu
Les journées passent et les supporters perdent patience. Les critiques fusent. En même temps, l’Olympique de Marseille vit une saison compliquée et voit les entraîneurs se succéder sur son banc (Marcelino, Abardonado et Gattuso). Talentueux, mais inefficace, le joueur est baladé sur tous les postes de l’attaque et perd de plus en plus confiance en lui.
Malgré cette instabilité en club, Iliman retrouve des couleurs avec l’équipe nationale du Sénégal à la Can ivoirienne, en tant que supersub (un but et une passe décisive en trois matches de poule et zéro titularisation). Ces performances attirent l’attention de son futur coach en club. Jean-Louis Gasset, entraîneur des Éléphants au début de la Can, est remercié par la Fédération ivoirienne de football avant le début des huitièmes de finale. Contre toute attente, le technicien de 70 ans est choisi par les dirigeants de l’OM pour succéder à Gennaro Gattuso.
Le choix s'avère gratifiant pour l’international sénégalais. Gasset réussit à tirer le meilleur d’Iliman. ‘’Ndiaye est un joueur d'axe qui doit jouer second attaquant. Après, ça dépend aussi du profil de l'attaquant qui joue avec lui. C’était une tactique précise avec deux attaquants extérieurs et lui dans l'axe. Je les connaissais (Ismaila Sarr et Iliman Ndiaye), puisque j'ai travaillé en Afrique et je me disais 'wow, il y a du potentiel'’’, disait-il d’Iliman Ndiaye après ses deux premières rencontres dirigées en Ligue 1, durant lesquelles l’attaquant sénégalais a inscrit deux buts et livré ses meilleures prestations sous le maillot phocéen.
La créativité, sa force
Après plusieurs mois de doute, Ili s’épanouit enfin dans son club de cœur, mais malheureusement ‘’son’’ coach n’est pas retenu en fin de saison. Gasset s’en va. Iliman ne tarde pas à trouver une porte de sortie. Everton récupère l’international sénégalais.
Fini la pression à l’OM, Iliman retrouve la passion du ballon rond sous les ordres de Sean Dyche. Le joueur est métamorphosé. Malgré le début de saison compliqué des Toffees, l’ancien joueur de Sheffield montre toute l’étendue de son talent et sort toujours ovationné par le Goodison Park. Placé au cœur du 4-2-3-1, Iliman Ndiaye enchaîne les bonnes performances. Avec l’Anglais Dwight McNeil, ils sont les dépositaires du jeu offensif d’Everton.
Même si les statistiques ne suivent pas encore (1 but en 7 rencontres de PL), l’impression visuelle et l’implication dans le jeu d’Iliman rassurent sur sa capacité à trouver l’efficacité. Déjà, l’international sénégalais est le 7e joueur qui réussit le plus de dribbles en Premier League (2,1 par match). Ses courses balles au pied et les espaces qu’il crée seront d’une grande utilité à l’équipe nationale. Dans la recherche d’un jeu tourné vers l’avant, la touche technique d’Iliman Ndiaye sera un atout supplémentaire.
‘’En matière de football, il faut de la créativité, du génie. Je pense qu’un milieu créatif ne serait pas de trop pour cette sélection. Iliman Ndiaye peut jouer ce rôle. C’est important de créer des situations que l’équipe adverse ne prévoit pas. Dans un milieu à 4 en losange, il peut être la pointe haute’’, déclare Badara Sarr, ancien entraîneur du Casa Sports.
Selon lui, ce rôle de meneur de jeu est bien taillé pour l’ancien Olympien. Il peut être soutenu par les milieux récupérateurs traditionnels. Son apport technique permettra au Sénégal de mettre le plus souvent son adversaire en danger.
SANTE MENTALE EN TERRE FERTILE
Au Sénégal, l’enquête nationale sur la santé mentale de 2023 a révélé une prévalence de burn-out chez les travailleurs de 57,5 %, a rappelé, hier, le ministre de la Santé et de l'Action sociale (MSAS)
Au Sénégal, l’enquête nationale sur la santé mentale de 2023 a révélé une prévalence de burn-out chez les travailleurs de 57,5 %, a rappelé, hier, le ministre de la Santé et de l'Action sociale (MSAS), à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la santé mentale à Kaolack. ‘’Sachant que la performance ne repose pas seulement sur la volonté des professionnels de bien remplir leur mission, mais aussi sur la capacité des organisations à favoriser des choix collectifs sur les priorités, une institution doit réunir les conditions pour permettre une bonne qualité du travail’’, a souligné le ministre. Selon Ibrahima Sy, sachant que 60 % de la population mondiale travaille, il est urgent d’agir pour protéger et favoriser la santé mentale au travail et prévenir les risques connexes.
"L’État du Sénégal, à travers le MSAS, compte accroître la sensibilisation pour une meilleure connaissance des facteurs déterminants d’une santé mentale optimale des employés et usagers sur les lieux de travail. De plus, avec les responsables des établissements de santé, des dispositions seront prises pour renforcer les capacités des personnels de santé et des intervenants communautaires, eu égard à la reconnaissance de symptômes et à la détection des signes d’alerte des troubles mentaux survenant au cours de l’exercice de leurs fonctions. Pour une prise en charge précoce et efficace, l’accent sera mis sur l’implication pluridisciplinaire regroupant les secteurs, les familles et la communauté", a annoncé M. Sy. "Il est temps de prioriser la santé mentale au travail". Tel était le thème de cette année.
Le ministre de la Santé et de l'Action sociale a fait remarquer que ce thème traite enfin de la problématique globale du bien-être et de la qualité de vie au travail, un domaine très peu abordé. Selon Ibrahima Sy, créer des environnements de travail sains et sûrs permet de protéger la santé mentale. Au contraire, des facteurs nuisibles à la santé, notamment la stigmatisation, la discrimination et l’exposition à des risques tels que le harcèlement et d’autres mauvaises conditions de travail peuvent significativement compromettre la santé mentale, la qualité de vie globale et, par conséquent, la participation ou la productivité au travail.
SONKO ET DIAS TIRÉS D'AFFAIRE
Le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevables les recours contre les candidatures de Ousmane Sonko et Barthélémy Dias respectivement tête de liste du parti Pastef et de la coalition ”Samm sa Kaddu” aux élections législatives anticipées du 17 novembre
Le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevables les recours contre les candidatures de Ousmane Sonko et Barthélémy Dias respectivement tête de liste du parti Pastef et de la coalition ”Samm sa Kaddu” aux élections législatives anticipées du 17 novembre.
Dans ses décisions rendues dans la nuit de jeudi à vendredi, le Conseil constitutionnel a déclaré ces recours ”irrecevables”, rappelant en substance que seul le ministère en charge des Elections avait le pouvoir de soulever, devant le Conseil, l’inéligibilité des candidats aux législatives.
La Coalition ‘’Takku Wallu Sénégal’’ constituée de l’APR, du PDS et de Rewmi, avait saisi le Conseil constitutionnel pour réclamer l’invalidation de la candidature de Ousmane Sonko, tête de liste nationale de Pastef aux Législatives du 17 novembre.
Les requérants sollicitaient non seulement que le Conseil ‘’déclare Ousmane Sonko inéligible’’, en raison de condamnations dans les affaires Mame Mbaye et Adji Sarr mais qu’il déclare aussi ‘’nulle et de nul effet la liste de candidats au scrutin national de la coalition Pastef’’.
Pour saisir le Conseils, ils se sont fondés sur les dispositions de l’article LO. 184 du Code électoral aux termes desquelles: ‘’En cas de contestation d’un acte du Ministre chargé des élections pris en application des articles L.179, L.180 et LO. 183, les mandataires des listes de candidats peuvent, dans les vingt-quatre (24) heures suivant la notification de la décision ou sa publication, se pourvoir devant le Conseil constitutionnel qui statue dans les trois (03) jours qui suivent celui de l’enregistrement de la requête’’.
Or, dans sa décision, le Conseil a relevé que ‘’la question de l’inéligibilité d’un candidat, prévue par l’article LO. 182 du Code électoral, ne fait pas partie des cas, limitativement énumérés par l’article LO. 184 précité, pouvant donner lieu à une saisine du Conseil constitutionnel par les mandataires des listes de candidats’’.
En conséquence, il a donc rejeté la requête, estimant que l’article ‘’LO. 182 du Code électoral, qui est une disposition spécifique aux élections législatives, régit la question de l’inéligibilité des candidats à ce scrutin’’.
‘’Considérant que ce texte attribue exclusivement au Ministre chargé des Elections le pouvoir de saisir, le cas échéant, le Conseil constitutionnel pour statuer sur l’inéligibilité; qu’à défaut d’une telle saisine par l’autorité compétente dans le délai prévu par la loi, la candidature est reçue; qu’en conséquence, le recours introduit par le mandataire de la coalition Takku wallu Sénégal est irrecevable’’, lit-on dans la décision.
Les juges ont usé du même argumentaire pour déclarer irrecevable le recours de la coalition ‘’And liggey sunu reew (Alsr)’’ réclamant l’invalidation de la candidature de la tête de liste de Samm sa Kaddu, le maire de Dakar, Barthélémy Dias, suite à sa condamnation définitive dans l’affaire Ndiaga Diouf.
Les juges ont également rejeté la requête de Takku wallu Sénégal faisant état de l’irrecevabilité de la liste des suppléants présentée par Pastef au scrutin proportionnel pour non-respect de la parité.
Les requérants avaient soutenu qu’en application de l’article L. 178 du Code électoral, la liste ”est irrecevable au motif qu’aux 25ème, 26ème et 27ème rangs dans l’ordre l’investiture, la parité homme-femme prévue par l’article L.149 du Code électoral, n’est pas respectée’’.
Selon le Conseil constitutionnel, ‘’il ressort de l’instruction du dossier, notamment de la photocopie légalisée de la carte d’identité biométrique CEDEAO transmise (…) par la Direction générale des Elections, que Hady Gaye, investie au 26tme rang de la liste des suppléants présentée par le parti politique Pastef est de sexe féminin; qu’il s’ensuit que la parité homme-femme prévue par l’article L. 149 précité est respectée’’.
En conséquence, il a rejeté la requête de Takku wallu Sénégal.
J’AI DEMANDE AUX ACTEURS DE ME PROPOSER TROIS CANDIDATS ET JE CHOISIRAI
Alors qu’on s’attendait à la nomination du nouveau président du CNG ce jeudi, la ministre des sports Mme Khady Diène Gaye a renvoyé la balle aux acteurs de la lutte.
Alors qu’on s’attendait à la nomination du nouveau président du CNG ce jeudi, la ministre des sports a renvoyé la balle aux acteurs de la lutte.
Le monde de la lutte ne connaît toujours pas son nouveau président depuis la fin de mandat de Bira Sène le 30 septembre. Ce jeudi, les acteurs de la lutte (communicateurs traditionnels, associations des lutteurs en activité, associations des promoteurs, arbitres etc…) étaient conviés à une réunion avec la ministre des Sports au siège du ministères à la zone B. Mais contre toute attente, Mme Khady Diène Gaye n’a pas procédé à la nomination d’un nouveau président.
Elle a donné rendez-vous mardi prochain tout en invitant les différentes associations de la lutte à lui proposer une liste de trois candidats pour qu’elle puisse choisir l’un d’entre eux pour diriger le CNG.
« Le président de la République et le Premier ministre sont dans une démarche inclusive. C’est pourquoi ils nous ont demandé de nous concerter avec les acteurs avant de prendre une quelconque décision. C’est pourquoi j’ai convié les différentes associations pour écouter leurs propositions et toutes ont été représenté aujourd’hui. Je leur ai demandé de me fournir une liste de trois candidats et je choisirai l’un d’entre eux. Le nouveau président du CNG aura un mandat d’une année assorti d’une convention d’objectifs. À l’issue de son mandat, on pourra évaluer pour voir s’il sera reconduit ou non » a fait savoir la ministre des Sports.
GAGNER POUR PAPE THIAW ET ALIOU CISSE
Ce vendredi, le Lions jouent la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2025 au Maroc. Un match qui les opposera au Malawi. La première place étant en compétition, les Lions devront gagner pour Pape Bouna Thiaw et Aliou Cissé
Ce vendredi, le Lions jouent la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2025 au Maroc. Un match qui les opposera au Malawi. La première place étant en compétition, les Lions devront gagner pour Pape Bouna Thiaw et Aliou Cissé avec qui ils ont cheminé une dizaine d’années.
Ce vendredi sera jour de vérité pour les Lions du Sénégal. Ce sera leur premier match depuis une décennie sans leur coach. Il est vrai qu’avec Aliou Cissé, la tanière a vécu des hauts et des bas, mais ils se sont tous serrés la ceinture pour se supporter les uns des autres. Face à la double confrontation contre le Malawi, les Lions auront à cœur de la gagner pour se hisser à la première place du groupe L. Ils devraient aussi gagner pour Pape Bouna Thiaw et Aliou Cissé. Pour beaucoup de pensionnaires de la tanière, Aliou Cissé a joué un rôle crucial pour leur venue au Sénégal. « Il m’a fait découvrir le Sénégal et à plus de 100 jeunes. Il m’a fait capitaine et c’est important. Il a apporté la solidité à l’équipe. C’est un honneur de porter le maillot du pays. Il nous en a donné l’occasion « a révélé Kalidou Koulibaly lundi dernier face à la presse.
A l’en croire, le départ d’Aliou Cissé les a pris de court mais» c’est une décision qui a été prise au plus haut niveau, nous devons l’accepter». D’ailleurs, plaide- t-il « le groupe a un état d’esprit très positif». Face au Malawi, les coéquipiers de Kalidou Koulibaly devront gagner pour rendre un hommage mérité au coach Cissé. Lequel a permis au Sénégal de décrocher un titre continental historique lors de la CAN au Cameroun. Les Lions devront aussi gagner pour permettre au duo Pape Thiaw - Teddy Pellerin de prendre confiance. Si les résultats restent positifs, Me Augustin Senghor, qui a dit avant-hier sa disponibilité à poursuivre avec un coach local, va certainement penser à lui. Les Lions devront aussi gagner pour se réconcilier avec leur public. En effet, lors des derniers matchs joués au stade Me Abdoulaye Wade, la prestation des coéquipiers de Sadio Mane n’a pas été concluante. Et la réaction des supporters ne s’était pas fait attendre. Des huées à n’en plus finir à l’endroit des joueurs mais surtout envers Aliou Cissé dont le système avait été décrié contre le Congo et le Burkina Faso. Match au cours duquel ces équipes sont revenues au score en fin de rencontre. Même si le coach a sa part de responsabilité, les joueurs aussi ne sont pas dépourvus de toutes critiques. « C’étaient des erreurs de notre part. Nous sommes aussi fautifs et c’est normal que le peuple soit énervé», avait- il répondu.
Les Lions devront aussi gagner pour se hisser à la tête du groupe L, en concurrence avec le Burkina Faso. Toutes choses qui font qu’une victoire serait la bienvenue pour l’équipe du Sénégal qui veut se réconcilier avec son public.