KEEMTAAN GI - AU PAYS DE LA PALABRE ETERNELLE
S’il y a une médaille olympique que pourrait remporter sans coup férir le Sénégal, ce serait bien celle de la parole improductive. Ça jacasse partout et n’importe où comme des pies et sur n’importe quel sujet. A suivre les réseaux sociaux, on pourrait penser que tout le monde est scotché 24h/24h à son smartphone. Ça publie sur X, « post » sur Facebook et sur d’autres plateformes où l’on risque de se crétiniser plutôt que de se cultiver. Au niveau de nos télévisions et radios locales, c’est le comble. Tout se déroule entre quatre murs avec des bavardages de grands-places. Au micro, on trouve des nanas outrageusement maquillées qui ne débitent que des âneries. Aucune production extérieure pour ces télévisions. C’est d’ailleurs trop leur demander. Des palabres, rien que des palabres à longueur de journée et de nuit. On y entend tout sauf des choses qui peuvent éduquer et, par exemple, aider la jeunesse à se forger de bons modèles pas ces malfrats des challenges « glou glou » ! Toujours les mêmes têtes dont l’activité principale est de propager de fausses rumeurs en se pavanant d’une télévision à une autre. Ils ne savent rien mais parlent avec une telle assurance qu’on pourrait leur donner le bon Dieu sans confession. Les gens sont devenus experts en tout si bien que ceux qui sont rompus à la tâche, c’est-à-dire les vrais sachants, préfèrent la fermer en restant loin des médias. Ce charmant pays est le seul au monde où l’on peut voir des émissions qui durent plus de trois heures et durant lesquelles les invités passent leur temps à se chamailler. Dans un pays où tout est à refaire, de prétendus influenceurs ou journalistes sont toujours prompts à porter des accusations plus farfelues les unes que les autres sur d’honnêtes citoyens sans pour autant avoir une once de vérité sur ce qu’ils avancent. Et ça publie sur X à une vitesse vertigineuse. Vite démentis, les auteurs de ces fake news s’empressent de nous fourguer autre chose. Gare à celui qui les rappellera à l’ordre. Ils abusent de la liberté de presse qui hélas ne les autorise pas à dire n’importe quoi. Mais voilà, ils se prévalent de cette liberté pour faire ce que bon leur semble. C’est d’ailleurs ça qui fait le charme de Galsen KACCOOR BI - LE TEMOIN
LEGISLATIVES SONKO EST BEL ET BIEN ELIGIBLE ET CONDUIRA LA LISTE DE PASTEF
Le Premier ministre Ousmane Sonko conduira bel et bien la liste Pastef lors des législatives du mois prochain. Le Conseil Constitutionnel a rejeté pour irrecevabilité hier les deux recours introduits par le mandataire de la coalition Takku Wallu Sénégal sur l’inéligibilité d’Ousmane Sonko et sur la liste des suppléants de Pastef pour défaut de respect de la parité. Sur la question de l’inéligibilité d’Ousmane Sonko, les 7 Sages estiment que le mandataire de Takku Wallu Sénégal, Maguette Sy, n’a pas qualité à agir pour contester l’inéligibilité d’un candidat. Les 7 Sages convoquent l’art LO. 182 du Code électoral qui est une disposition spécifique aux élections législatives et régit la question de l’inéligibilité des candidats à ce scrutin. Selon le Conseil Constitutionnel, ce texte attribue exclusivement au Ministre chargé des Elections le pouvoir de le saisir, le cas échéant, pour statuer sur l’inéligibilité. A défaut d’une telle saisine par l’autorité compétente dans le délai prévu par la loi, la candidature est reçue. En conséquence, le recours introduit par le mandataire de la coalition Takku Wallu Sénégal est irrecevable. Sur le second recours pour invalider la liste des suppléants de Pastef pour défaut de parité, les 7 Sages écrivent qu’il ressort de l’instruction du dossier, notamment de la photocopie de la carte d’identité biométrique CEDEAO transmise au Conseil Constitutionnel par la Direction générale des élections que Hady GAYE investie au 26è rang de la liste des suppléants présentée par le parti politique Pastef est de sexe féminin, qu’il s’ensuit que la parité homme femme prévue par l’art L. 149 précité est respectée, que la requête est rejetée.
BARTHELEMY DIAS CONFIRME PAR LE CC TETE DE LISTE DE SAMM SA KADDU
Barthélémy Dias participera lui aussi aux législatives comme tête de liste de Samm Sa Kaddu. Comme dans le cas Ousmane Sonko, le Conseil Constitutionnel a estimé que le mandataire de la coalition And Liguey Sunu Rew/A.L.S.R, Serigne Modou Lèye, n’a pas qualité à agir pour contester l’inéligibilité d’un candidat. En conséquence, Barthélémy Dias reste candidat aux législatives.
ESCROQUERIE SUPPOSEE SUR LES DENIERS PUBLICS DIEGUY DIOP PLACEE EN GARDE A VUE
L’ex-directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire, Diéguy Diop, a été placée en garde à vue ce jeudi, dans les locaux de la Division des Investigations Criminelles après son interrogatoire. Elle sera présentée au procureur ce vendredi. Elle est poursuivie pour escroquerie sur les deniers publics. Cette convocation entre dans le cadre de son différend avec son ancien ministre de tutelle, Alioune Dione, avec qui elle a eu des bisbilles. Pour rappel, Alioune Dione, le ministre de la Microfinance, avait annoncé des poursuites judiciaires contre Dieguy Diop. Il l’accusait de «détournement de plus de 30 millions de francs CFA». Devant les enquêteurs, la mise en cause a indiqué qu’elle était directrice d’une structure et qu’elle ne gérait pas de budget. Qu’elle dépendait de son ministère de tutelle. A en croire Dieguy Diop, elle avait juste un budget de fonctionnement qui ne dépassait pas 70 millions de FCFA. Cet argent était destiné à payer, selon elle, les salaires du personnel de sa structure, les fournitures de bureau, les dotations en carburant. Sur toutes les questions posées, l’ex-directrice a orienté les enquêteurs vers son ex DAGE. Affaire à suivre.
LEGISLATIVES L’AFP DE NIASSE EN COLERE CONTRE AMADOU BA ET LA COALITION JAMM AK NJARIN
Ce n’est pas seulement l’APR qui est mécontente d’Amadou Ba et de la coalition Jammak njarin. Le Comité électoral de l’Alliance des forces du progrès (Afp), qui faisait hier le bilan des investitures dans la perspective des élections législatives du 17 Novembre, a déploré le sort réservé aux compagnons du président Moustapha Niasse par la coalition Jamm ak njarin. «Le Comité électoral national a exprimé son désaccord profond par rapport à la composition cavalière et non inclusive de la Commission d’investiture, dont les membres, à une exception près, appartenaient à la Nouvelle responsabilité. Cette option a entraîné une démarche solitaire, suivie de choix dont l’opacité le dispute à l’irrationalité», soutiennent-ils selon Emedia. Dans un communiqué, les Progressistes soulignent que «le cas le plus spectaculaire est celui du département de Nioro, où le maire de la plus grande commune, Porokhane, l’honorable Alassane Mbaye, ne figure même pas sur les listes, alors qu’un accord avait été scellé entre le Président Niasse et le Premier ministre Amadou Ba pour que ce camarade soit tête de liste dans ledit département», hautement convoité par Niasse. «Inutile de revenir sur les cas de substitutions inqualifiables, dans les locaux de la Direction générale des élections, avant le dépôt des listes», a vitupéré le Comité électoral de l’Alliance des forces du progrès(Afp).
GENDARMERIE NATIONALE L’ETAT OUVRE UNE ENQUETE SUR LE CONTRAT D’ARMEMENT DE 78 MILLIARDS
Le fameux contrat de 120 millions d’euros (78 milliards de frs) pour la modernisation et l’équipement de la gendarmerie nationale signé sous l’ère du président Macky Sall fera l’objet d’une enquête du Gouvernement. L’information est donnée par le site d’investigation africaintelligence.fr. Le Premier ministre Ousmane Sonko, qui a initié une enquête profonde sur ce dossier, soupçonnerait un manque de transparence présumé, mais surtout de possibles irrégularités. Selon Senego qui cite le site d’investigation africaintelligence.fr, cette affaire capte l’attention du public et des autorités, car de nombreux détails demeurent secrets. Des sources indiquent que l’attribution du contrat et l’utilisation des fonds sont actuellement sous enquête, laissant entrevoir de possibles irrégularités financières. Cette situation rappelle un autre contrat controversé, où l’État avait invoqué le secret défense pour justifier un marché d’armement conclu avec une entreprise dirigée par Petit Boubé, un homme d’affaires nigérien.
BANQUES SENEGALAISES LES ENCOURS DE CREDITS EN HAUSSE DE 8,8% EN JUIN
Le directeur de cabinet du ministre des Finances et du Budget, Bassirou Sarr, s’est félicité jeudi de “la bonne tenue” des principaux indicateurs d’activité et de rentabilité des banques et structures de microfinance sénégalaises, qui selon lui se sont traduits par “une progression de 8,8%”. “Les encours de crédits des banques ont progressé de 8,8%en glissement annuel pour s’établir à 7.496,8 milliards FCFA à fin juin 2024”, a-t-il déclaré lors de la cérémonie d’ouverture de la 41ᵉ session du Conseil national du crédit. “La qualité du portefeuille s’est améliorée, le taux des créances en souffrance nette des provisions ressortant à 4,6%du total des crédits”, a-t-il expliqué. Concernant le secteur de la microfinance, Bassirou Sarr a informé que “l’encours des crédits distribués aux sociétaires et clients a progressé de 20% en glissement annuel, en s’établissant à 780 milliards à fin juin 2024”.
DISTINCTION LE PR SOULEYMANE BACHIR DIAGNE HONORE DU PRIX DE LA PRINCIPAUTE DE MONACO 2024
Notre compatriote, le brillant professeur de Philosophie Souleymane Bachir Diagne vient encore une fois d’être honoré sur le plan international. Il a reçu le Prix de la Principauté de Monaco 2024. La distinction est l’œuvre des organisations Les Rencontres Philosophiques et la Fondation Prince Pierre de Monaco sur proposition des Membres Fondateurs des Rencontres Philosophiques de Monaco Charlotte Casiraghi, Robert Maggiori et Raphael Zagury-Orly. Depuis le 17 février 1966, la Fondation Prince Pierre et les Membres Fondateurs des Rencontres Philosophiques ont pris ensemble l’engagement de décerner chaque année le Prix de la Principauté à un auteur pour l’ensemble de son œuvre philosophique. Est ainsi honorée une vie d’écriture en philosophie, une œuvre singulière qui a ouvert des voies inédites dans le domaine de la philosophie et engagé des approches différentes de la science, de la politique, de la théologie, de l’histoire, de l’anthropologie, de l’éthique ou de la psychanalyse. Le Pr Souleymane Bachir Diagne, qui enseigne à l’Université de Columbia, coche toutes ces cases. Le lauréat du Prix de la Principauté est invité à donner une conférence dans l’année qui suit la remise du Prix. Nous adressons toutes nos félicitations à ce très brillant compatriote.
ABDOULAYE BATHILY CHEZ LE CAPITAINE TRAORÉ
Le président du Faso, Ibrahim Traoré a reçu, jeudi 10 octobre 2024, l’Envoyé spécial du président sénégalais, le professeur Abdoulaye Bathily, a rapporté la présidence de la République burkinabè
Le président du Faso, Ibrahim Traoré a reçu, jeudi 10 octobre 2024, l’Envoyé spécial du président sénégalais, le professeur Abdoulaye Bathily, a rapporté la présidence de la République burkinabè.
Elle a indiqué que l’ancien ministre sénégalais est porteur d’un message de solidarité du président Bassirou Diomaye Faye à son homologue burkinabè. « Je suis venu au Burkina Faso, porteur d’un message du président Diomaye Faye dont je suis l’envoyé spécial. (…) Ce message porte sur l’expression de la solidarité du président Diomaye Faye, de son gouvernement et du peuple sénégalais à l’égard du peuple du Burkina Faso dans les circonstances actuelles marquées par des attaques terroristes », a affirmé le professeur Bathily à sa sortie d’audience. Il s’est également préoccupé de la situation sécuritaire qui prévaut dans le Sahel central et en Afrique de l’Ouest tout entière. « Les peuples de notre région aspirent depuis très longtemps à l’unité, au développement, au progrès, à la sécurité. Lorsqu’on voit le spectacle aujourd’hui de ce qui se passe dans cette région, nous sommes profondément affligés », a soutenu l’ancien ministre. Pour lui, l’issue se trouve dans la synergie d’actions entre les peuples, l’unité et la solidarité à l’intérieur des pays et entre eux. « Il n’y a pas un autre avenir pour nous que cette marche vers le progrès, ce désir d’émancipation des peuples africains », a-t-il affirmé.
L’Envoyé spécial du président Faye s’est aussi exprimé sur la création de la Confédération « Alliance des Etats du Sahel (AES) » qu’il a qualifié de salutaire. « Chaque fois qu’un groupe d’Etats estime qu’ils peuvent s’engager ensemble pour des objectifs qu’ils ont en commun, c’est une très bonne chose », a indiqué Abdoulaye Bathily, qui a souligné la nécessité « d’explorer toutes les possibilités qui peuvent nous faire avancer sur le chemin de nos objectifs stratégiques, c’est-à-dire l’émancipation économique, l’émancipation politique, menant au progrès de nos peuples ».
En juillet 2024, le président sénégalais a choisi le professeur Abdoulaye Bathily comme Envoyé spécial sur les questions sous régionales et internationales, alors que lui-même a été désigné par ses pairs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) de convaincre le Burkina, le Mali et le Niger de revenir au sein l’organisation régionale.
AVEC APA
FAIRE DU STADE ABDOULAYE WADE, LE CHAUDRON SENEGALAIS
En conférence de presse d’avant-match hier, jeudi 10 octobre 2024, Pape Thiaw n’a pas voulu promettre aux Sénégalais des changements radicaux. A défaut, le technicien intérimaire a invité les observateurs à scruter son apport demain le jour de vérité
En conférence de presse d’avant-match hier, jeudi 10 octobre 2024, Pape Thiaw n’a pas voulu promettre aux Sénégalais des changements radicaux. A défaut, le technicien intérimaire a invité les observateurs à scruter son apport demain le jour de vérité.
L’un des grands défis du staff technique de la Tanière, c’est de remobiliser les troupes pour les objectifs à atteindre. Mais pour ce, Pape Thiaw promet que les joueurs sont prêts et déterminés à se battre pour décrocher la qualification à la prochaine CAN. « Nous sommes à quelques heures du match face au Malawi, je pense que ce qui reste c’est de mettre le logiciel au bon endroit. On s’est bien préparés depuis lundi, on a aussi vu l’intensité qu’il y a eu à l’entrainement, avec notamment des joueurs très déterminés », a répondu Pape Thiaw en conférence de presse d’avant Sénégal/Malawi. Alors que le 3-5-2 fait partie des raisons qui ont précipité le départ de Cissé, Pape Thiaw préfère rester évasif lorsqu’il a été interpellé sur le sujet. En conférence de presse, le technicien sénégalais n’a pas voulu donner son approche tactique pour le match de demain. « C’est vrai on a beaucoup travaillé pour pouvoir gagner le match et espérons que cela se fera. Mais bon après ce que je propose, je préfère attendre demain (ce soir, Ndlr). C’est sur le terrain que vous le verrez. Ce n’est pas quelque chose que je vais dévoiler devant vous en cette veille de match », s’est défendu le remplaçant intérimaire d’Aliou Cissé.
« NOUS DONNONS RENDEZ-VOUS AU PUBLIC »
Pape Thiaw n’est pas sans savoir la relation délétère qu’entretient une partie du public sénégalais avec la sélection nationale. Encore, il n’a pas manqué de souligner les problèmes liés à l’accessibilité au stade. «Nous savons tous les raisons pour lesquelles notre stade ne fait plus son plein ces derniers matchs. Il faut dire et rappeler que l’accessibilité au stade n’est pas facile. Maintenant, c’est vrai que nous avons failli à concrétiser nos victoires lors des deux derniers matchs ici, mais comme nous avons travaillé pour décrocher une belle victoire. Nous avons appris de ces matchs où, il faut aussi le dire, nous avions manqué d’efficacité », a déclaré le coach Pape Thiaw, intérimaire aux côtés de Teddy Pellerin pour ce match face au Malawi. Toutefois, l’ancien international a rappelé la responsabilité de l’Equipe Nationale à bien représenter le peuple. «À notre niveau, nous sommes conscients de ce qui nous attend et ce que nous voulons faire pour le public sénégalais. Nous avons envie de faire de ce stade, le chaudron sénégalais. Les adversaires nous connaissent et savent qu’il n’est jamais facile de nous jouer. Alors, il faudra se donner à fond pour redorer le blason de cette équipe nationale. Nous donnons rendez-vous au public demain (ce soir, Ndlr)», a lancé Pape Thiaw en conférence de presse d’avant-match.
(Avec wiwsport.com)
ÉTEINDRE LES FLAMES
Le Sénégal accueille ce vendredi 11 octobre au stade Abdoulaye Wade à 19h, l’équipe de Malawi dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2025
Le Sénégal reçoit ce vendredi au stade Abdoulaye Wade, l’équipe de Malawi dans le cadre de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2025. Moins d’une semaine seulement après le départ du sélectionneur Aliou Cissé et le nouveau changement intervenu à la tête de la sélection, les Lions vont aborder un tournant décisif dans la course vers la qualification. Deuxième de la poule L derrière le Burkina Faso qui s’est baladé hier, jeudi 10 octobre 2024, à Abidjan devant le Burundi (4-1), l’équipe du Sénégal aura une belle carte à jouer face à de modestes « Flames » malawites, lanternes rouges avec zéro point au compteur. Pour cette première rencontre post-Aliou Cissé, il s’agit pour le duo d’intérimaires Pape Thiaw - Teddy Pellerin de créer cet électrochoc tant attendu pour une sélection loin d’être conquérante et convaincante lors de ses dernières prestations.
Le Sénégal accueille ce vendredi 11 octobre au stade Abdoulaye Wade, l’équipe de Malawi dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2025. Les Lions partent largement favoris face aux Flames loin d’être parmi les nations les plus cotées au plan continental. Le Malawi pointe aujourd’hui à la 39e place au classement Afrique de la FIFA. Ce qui reflète logiquement la place de la lanterne rouge des Flames après leurs défaites essuyées au cours de leurs trois dernières rencontres avec en prime un zéro pointé dans le groupe L qu’ils partagent avec le Burkina et le Burundi. Ce premier duel reste donc, a priori, le plus abordable pour le Sénégal qui est engagé dans une nouvelle phase après le brusque départ de Aliou Cissé à la tête de la sélection. En place, il y a seulement quelques jours, le duo d’intérimaires composé de Pape Thiaw et Teddy Pellerin, respectivement 2e et 3e adjoint, sont investis de cette mission de relancer la machine grippée depuis quelques matchs. Même s’il est invaincu depuis six matchs, les Lions n’ont en effet pas eu les griffes assez acérées et cela perdure depuis leur entame dans les éliminatoires de la Coupe du monde et de la CAN.
Leurs prestations face à la RD Congo en éliminatoires de la Coupe du monde, face au Burkina Faso et le Burundi où ils se sont fait toujours rattraper au score sont édifiantes de la méforme actuelle et les difficultés de la Tanière. Ce qui s’est illustré par le manque notoire de réalisme dans les cinq derniers matchs où Sadio Mané et ses coéquipiers ont toutes les peines pour marquer plus d’un but par match. Au point que de nombreux observateurs ont fini de s’inquiéter et remettre en cause les choix technico- tactiques et surtout le très critiqué schéma 3-5-2 très usité par Aliou Cissé. En direction de cette double confrontation le nouveau staff technique n’a pas beaucoup de marge pour faire une révolution. Pour ce nouveau départ, il a hérité du même groupe. A l’exception d’Abdallah Sima qui affiche une belle forme avec sa formation de Brest, Pape Thiaw, dispose assez de moyens et les hommes qu’il faut pour apporter plus de variété dans le jeu. En dehors de Sarr souvent confiné sur le banc de Crystal Palace, la ligne attaque composée de Nicolas Jackson, Sadio Mané, Boulaye Dia a toute la panoplie pour imposer devant n’importe quelle défense.
LES LIONS À LA QUÊTE D’UN ÉLECTROCHOC
Quoiqu’il en soit, autorités, dirigeants fédéraux et supporters attendent beaucoup de la bande à Kalidou Koulibaly. Les six points au bout de cette double confrontation permettront sans conteste de créer un électrochoc. Mais surtout de détacher en tête de la poule, et prendre une option sur la qualification. A rappeler que les Lions ont croisé à deux reprises les Flames de Malawi. Ils se sont imposés lors de leur première confrontation au tournoi de la COSAFA 2021. Lors de cette dernière confrontation disputée lors de la phase de groupe à la CAN 2022 au stade de Bafoussam, l’équipe du Malawi avait crânement joué sa chance avant de tenir en échec (0-0) le Sénégal futur vainqueur de l’épreuve.
L’AFP EXPRIME SON DÉSACCORD PROFOND À AMADOU BA
"Démarche solitaire", "choix opaques", "irrationalité" : l'AFP tire à boulets rouges sur le processus d'investiture de la coalition. Le parti historique de Moustapha Niasse dénonce une Commission d'investiture monopolisée par la Nouvelle responsabilité
L’Alliance des forces de progrès (Afp) est montée au créneau pour exprimer « son désaccord profond par rapport à la composition cavalière et non inclusive de la Commission d’investiture, dont les membres, à une exception près, appartenaient à la Nouvelle responsabilité ».
Dans un communiqué rendu public hier, jeudi 10 octobre, son Comité électoral national a toutefois exhorté les militants progressistes, malgré tous « ces manquements graves, préjudiciables à l’esprit d’une coalition », à s’engager dans la bataille électorale, notamment en intégrant les Comités électoraux à la base ».
L’Alliance des forces de progrès (Afp) s‘invite dans la controverse autour des investitures en perspective des législatives du 17 novembre prochain. Une controverse qui a secoué la plupart des 45 listes de partis politiques, coalitions de partis et entités indépendantes.
Dans un communiqué rendu public hier, jeudi 10 octobre, le Comité électoral national de la formation politique lancée le 16 juin 1999 par le Président Moustapha Niasse a exprimé « son désaccord profond par rapport à la composition cavalière et non inclusive de la Commission d’investiture, dont les membres, à une exception près, appartenaient à la Nouvelle responsabilité ».
En effet, selon les camarades de l’ancien président de l’Assemblée nationale, cette « option a entraîné une démarche solitaire, suivie de choix dont l’opacité le dispute à l’irrationalité ». « Le cas le plus spectaculaire est celui du Département de Nioro, où le Maire de la plus grande Commune, Porokhane, l’Honorable Alassane Mbaye, ne figure même pas sur les listes, alors qu’un accord avait été scellé entre le Président Niasse et le Premier ministre Amadou Ba, pour que ce camarade soit tête de liste dans ledit département. Inutile de revenir sur les cas de substitutions inqualifiables, dans les locaux de la Direction générale des élections, avant le dépôt des listes », renseigne encore le Comité électoral national de l’Afp tout en faisant remarquer. « Malgré tous ces manquements graves, préjudiciables à l’esprit d’une Coalition, le Comité électoral national de l’AFP a adressé, au nom du Secrétaire général, Monsieur Moustapha Niasse, ses vives félicitations aux camarades investis, en les exhortant à s’engager dans la bataille électorale, notamment en intégrant les Comités électoraux, à la base».
Par ailleurs, revenant sur la vie de leur parti, les membres du Comité électoral national de l’AFP ont encouragé le Comité préparatoire du Congrès à parachever ses travaux, dès la fin de cette période électorale, pour poursuivre les objectifs de rajeunissement, de massification et d’animation du Parti, dans l’esprit du mémorable Appel lancé le 16 juin 1999, par le Président Moustapha Niasse. « Ce Congrès sera également mis à profit pour rendre hommage à l’icône Moustapha Niasse, homme politique, homme d’Etat, homme de culture et Diplomate d’envergure mondiale qui, de son terroir, porte le viatique et les valeurs qui fondent notre commun vouloir de vie commune », ont-ils ajouté.
LA COSYDEP SALUE LE «MODELE DE LAÏCITE EPROUVE» DU SENEGAL
La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’Education (Cosydep), se prononçant sur l’arrêté n° 024 830 relatif aux principes directeurs des règlements intérieurs des établissements publics et privés d’éducation et formation au Sénégal
La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’Education (Cosydep), se prononçant sur l’arrêté n° 024 830 relatif aux principes directeurs des règlements intérieurs des établissements publics et privés d’éducation et de formation au Sénégal publié par le ministre de l’Education nationale, a salué le « modèle de laïcité éprouvé » du Sénégal.
« Après analyse de l’arrêté par ses instances, la Cosydep salue la référence aux textes régissant les conditions d'une éducation inclusive, garantissant le libre accès de tous les enfants à l’école ; la protection, la sécurité et la santé des enfants ; les droits et obligations des acteurs », rapporte un communiqué qui nous est parvenu hier, jeudi 10 octobre. Mieux, « elle note le rappel utile des principes directeurs des règlements intérieurs des établissements publics et privés d’éducation et de formation du Sénégal ; réaffirme sa conviction que l’espace scolaire doit être le lieu par excellence de consolidation des principes élémentaires du vivre ensemble, de la compréhension mutuelle et surtout de la consolidation de la cohésion nationale ».
« La Cosydep considère, par conséquent, qu’aucun différend inter-religieux ou inter-ethnique ne devrait avoir pour source l’école et estime qu’un règlement intérieur doit certes s’appuyer sur les réalités locales, mais il doit surtout se fonder sur les textes supérieurs, en rapport avec le type d’école autorisé : école publique ; école privée laïque ; école privée franco arabe ; école privée catholique ; école privée confessionnelle (Daara, séminaire) », lit-on dans le communiqué. En effet, de l’avis de Cheikh Mbow et Cie, « le Sénégal est un modèle de laïcité éprouvé, qui n’a rien à envier à quelques autres modèles que ce soit ; le modèle sénégalais est une fierté à valoriser ». « C’est pourquoi, plusieurs acteurs, dont la Cosydep, se sentent mal à l’aise de constater que la question du voile à l’école ait pris les relents d’un débat public inter religieux », lit-on.
Ainsi, sur la base de ces considérations, la Cosydep recommande de privilégier le dialogue direct entre l’administration scolaire et les parties prenantes face à toute question sensible liée notamment aux croyances et à la foi ; de soutenir les comités de Gestion des écoles et établissements à élaborer de manière inclusive leur règlement intérieur, sur la base des principes directeurs, avec l’encadrement de l’autorité académique »
La Cosydep propose également de « mobiliser les ressources et énergies pour le parachèvement de la rentrée scolaire, la mise aux normes des écoles, la prise en charge des milliers d’Enfants hors structures éducatives, le processus de concertation sur les réformes annoncées intégrant tout enjeu d’actualité, le renforcement du dispositif d’encadrement et de régulation de toutes les offres d’éducation », mais aussi de « renforcer l’offre publique d’éducation à partir de ce qui oriente les parents vers d’autres offres pour une solution durable (rigueur et discipline, effectif et stabilité, environnement d’apprentissage et performances, …) ».
Pour la Cosydep, « l’école ne saurait être la source d’un quelconque différend inter religieux ou inter ethnique ». Au contraire, selon Cheikh Mbow et Cie, « elle est attendue à la consolidation de la cohésion sociale, à renforcer sa dimension humaniste, à veiller à la correction de la tenue, au respect de l’autre, au sens de la solidarité, à l’engagement dans les études »
Pour rappel, l’arrêté n° 024 830 relatif aux principes directeurs des règlements intérieurs des établissements publics et privés d’éducation et de formation au Sénégal impose à l’ensemble des établissements, qu'ils soient publics ou privés, d’accepter le port de signes religieux tels que le voile, la croix ou les perles sacrées tant qu’ils ne nuisent pas à l’identification de l’élève.
LE CAMPUS SOUS PRESSION
De fortes menaces pesant sur l’ouverture du campus social de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), suite à la réduction de la subvention de l’Etat au Coud qui est passée de 30 milliards 173 millions FCFA en 2023 à 20 milliards 573 millions
Alors que l’ouverture du campus social de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) est prévue le 19 octobre prochain, l’Intersyndicale du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) annonce des difficultés au sein dudit campus. Lors d’une conférence de presse hier, jeudi 10 octobre, elle a dénoncé la baisse de 10 milliards de FCFA de la subvention de l’Etat au Coud.
Des menaces pèsent sur l’ouverture du campus social de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) prévue le 19 octobre prochain. Pour cause, face à la presse hier, jeudi 10 octobre, l’Intersyndicale du Centre des Œuvres universitaires de Dakar (Coud) a dénoncé un déficit budgétaire qui risque de compromettre le bon déroulement des services. « Nous devons sous la pression de l’urgence et du temps informer l’opinion, les autorités, les travailleurs qu’en 2023, la subvention de l’Etat était de 30 milliards 173 millions FCFA alors qu’en 2024, la subvention est de 20 milliards 573 millions de FCFA, soit une diminution de 10 milliards de FCFA. Ceci, en dépit de l’augmentation de l’effectif des étudiants passant de 82 000 en 2023 à 90 000 en 2024 sans compter les 24 000 nouveaux bacheliers qui vont s’y ajouter », a déclaré le coordonnateur de l’Intersyndicale du Coud, Pape Samba Diouf. Selon lui, « ce surpeuplement du campus entraîne une surexploitation des services offerts aux étudiants, pose des défis importants de gestion des infrastructures et des installations, des gestions médico-sociales des étudiants, entrainant aussi des tensions budgétaires avec la diminution de 10 milliards de la subvention de l’Etat en 2024».
Entre «vétusté des équipements», «espaces inadaptés», «conditions sanitaires dégradées», l’Intersyndicale du Coud liste ainsi les difficultés des campus. Allant plus loin, elle annonce que le campus social va au-devant de grandes difficultés. « Nous devons donc à la vérité de dire que nous allons vers des difficultés car les repreneurs menacent d’arrêter les prestations à cause de la dette qui leur est due. La plupart des hôpitaux ont bloqué les travailleurs du Coud à cause de la dette qui leur est due et pour rappel, les évènements du 1er juin 2023 ont causé l’incendie de tous les bus de transport du personnel du Coud, des véhicules des agents, le saccage de nos locaux et de notre outil de travail. L’Etat du Sénégal avait pris l’engagement de prendre en charge les dégâts au niveau de toutes les universités du Sénégal, nous attendons toujours », a fait savoir Pape Samba Diouf.
Craignant que « l’ouverture prochaine du campus se fasse à marche forcée sans pour autant apporter une réponse rapide au déficit budgétaire du Coud qui est la principale cause de souffrance », l’Intersyndicale du Coud interpelle les autorités. « Nous interpellons le directeur du Coud, Dr Ndéné Mbodj, et le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Abdourahmane Diouf, pour que des solutions urgentes soient trouvées. Ainsi, nous lançons un appel et demandons l’intervention du Premier ministre Ousmane Sonko et du Président de la République Bassirou Diomaye Faye qui sont nos seuls remparts aujourd’hui face aux difficultés que traverse actuellement le Coud », a dit le coordonnateur de l’Intersyndicale du Coud.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 11 OCTOBRE 2024
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CONFIDENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE VENDREDI 11 OCTOBRE 2024
Baadoolo - Zan Missel !
Cette affaire Aser dangay ree ba tass ! Près de 2000 villages vont devoir encore patienter avant de voir la lumière. Parce qu’il faut faire la lumière sur ce marché... de dupes. Le Dg de l’Aser refuse de remettre les documents à l’Arcop ! Obstruction à la transparence. Comme obstruction à la justice. On a l’impression d’être dans un film avec comme acteur principal Jean Michel. Tiens, ça rappelle Ndogou li… ndogou li… ndogou li. Zan missel, Tan Bombé, Tony, maayaa… Ce ndogou risque de tomber à l’eau.
Soutien de la libérale à la liste Pastef Guinaw Rails Nord crache sur Mame Diarra Fam
Après le soutien de Mame Diarra Fam à leur liste, Pastef de Guinaw Rail Nord réagit. Les responsables communaux disent «prendre acte» du communiqué de la responsable libérale. Cependant, ils ont rappelé les attaques de la députée sortante à la veille de la Présidentielle. «Cette dame nous a accusé à tort d’avoir en nous accusant d’avoir attaqué sa maison avec des coupecoupe, des pierres et des cocktails Molotov. Nous n’oublierons jamais que suite à ses accusations infondées, elle nous a traités de bandits, de brigands, de malfaiteurs et nous a même insultés de mère. Nous n’oublierons jamais que si le projet de cette dame avait abouti, la Présidentielle serait reportée, car elle a voté en violation de la Constitution pour le report de l’élection. Ce qui a provoqué la mort tragique de notre frère Modou Gueye lâchement tué par les hommes de leur allié de circonstance Macky Sall. Nous n’oublierons jamais qu’elle a traité le Président Bassirou Diomaye Faye de poulet. ‘’Nioun douniou votel guinaar’’, avait-elle dit», ont dénoncé les Pastéfiens. «Pour toutes ces raisons et par éthique, la section communale de Guinaw Rails Nord ne saurait battre campagne aux côtés d’une telle personne», préviennent-ils, avant d’appeler la coordination départementale et le bureau politique à «prendre leurs responsabilités face à cette situation».
Rapatriement imminent de 900 Sénégalais du Liban L’Adha préconise un programme d’accompagnement
Le gouvernement du Sénégal va procéder au rapatriement de près de 900 Sénégalais en difficulté au Liban. L’Action pour les droits humains et l’amitié (Adha) insiste sur la nécessité d’un accompagnement complet des rapatriés. Dans un communiqué, l’organisation «préconise la mise en place d’un programme national de réintégration socio-économique, incluant des soins sanitaires et un suivi psychologique pour les personnes traumatisées ainsi qu’un soutien financier pour faciliter leur réinsertion sociale». L’Adha s’engage également à assurer un «suivi durable de ces ressortissants pour garantir leur réintégration dans de bonnes conditions».
Hommage à des figures emblématiques de Podor - Des infrastructures et des rues rebaptisées
Dix mois après avoir inauguré le boulevard El Hadji Baba Maal, le maire de Podor, Mamadou Racine Sy a proposé, en Conseil municipal, de baptiser certaines infrastructures et rues au nom de «personnalités qui ont marqué l’histoire de la ville de Podor». Ainsi, le conseil a adopté les propositions du maire. Le centre sportif multifonctionnel de Thioffy porte désormais le nom de Tayfour Ibra Wane, un ancien maire de la ville de Podor. La médiatique portera le nom d’un homme très célèbre à Podor, Samba Ndiaye. Des chefs religieux et coutumiers seront aussi immortalisés en donnant leur nom à des rues dans le quartier Souima. Dans ce quartier de Podor on trouvera désormais les rues Elimane Demba Kouké appelé encore Ibrahima Sy, Mamadou Chérif Sy et Thierno Demba Houléye Sow. Par ce geste, le Conseil municipal de Podor a reçu les félicitations des populations.
Rencontre sur les Législatives et Vision 2050 Jean Baptiste Tine briefe les gouverneurs
Le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique a rencontré ce jeudi les 14 gouverneurs de région. La réunion tournait au tour des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain. Acteurs clés dans le processus électoral, ces chefs d’exécutifs régionaux sont les supérieurs hiérarchiques des préfets et sous-préfets qui sont les principaux organisateurs du scrutin. Lundi, ces mêmes gouverneurs vont assister, sur invitation du chef de l’Etat, à la présentation de la nouvelle Stratégie nationale de développement (Snd)- Vision 2050 prévue au centre de conférences internationale Abdou Diouf.
Alliée de Pastef Adama Guèye étonnée par l’alliance Macky-Khalifa-Karim
Présidente du mouvement de réflexion et d’actions pour un Sénégal Émergent, Adama Guèye n’a pas raté les pourfendeurs de Pastef qui se définissent comme l’opposition dite significative. Ce membre de la coalition Diomaye Président estiment Bougane Gueye et Cie ne sont pas des opposants, mais «des frustrés qui ne trouvent pas leurs voies». Elle dit, par ailleurs être «choquée» par l’alliance entre Macky, Khalifa Sall et Karim Wade autour d’une inter-coalition. «Khalifa et Karim ont été écartés des élections et emprisonnés par Macky sall. Ils étaient des ennemis et maintenant on les voit se coaliser pour disent-ils avoir ‘’une Assemblée de rupture’’. Ils ont décidé de s’unir pour leurs intérêts crypto personnels et non pour l’intérêt du peuple sénégalais», a dit Mme Guèye. Elle se dit «confiante», quant à la victoire de la liste Pastef avec comme tête de liste nationale Ousmane Sonko. «Les Sénégalais vont donner au nouveau régime les leviers nécessaires pour dérouler leurs politiques. Non allons descendre sur le terrain pour le triomphe de notre liste», at-elle lancé.