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28 juillet 2025
PAR l'éDITORIALISTE de seneplus, BABACAR DIOP BUUBA
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LE DROIT DE SE RÉVOLTER
EXCLUSIF SENEPLUS - Guy Marius Sagna et autres ont raison de manifester - Le pouvoir des proconsuls continue en Afrique - Le régime de Macky tire le diable par la queue à travers sa politique dirigiste
L'éditorialiste de SenePlus, Babacar Diop Buuba, fait une analyse de la situation sociopolitque nationale et sous-régionale. La question du Fcfa, la récente hausse des prix de l'électricité et l'arrestation de l'activiste Guy Marius Sagna, ont été abordées par l'universitaire. À en croire le professeur titulaire de classe exceptionnelle en Histoire, le régime de Macky Sall s'illustre de la pire manière à travers sa politique. Cela, ajoute-il, a le don de provoquer l'ire d'une population déjà très affectée par la pauvreté.
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LA FEMME SÉNÉGALAISE DISCUTÉE À SANS DÉTOUR
EXCLUSIF SENEPLUS - Notre prochaine grande émission ouvre une discussion sur la gent féminine, son rôle dans l'histoire et ses défis dans la société avec comme invités : l'écrivaine Sylvia Serbin et la directrice de l'EBOA, Marième Dia - BANDE ANNONCE
Invitée de Sans Détour, Sylvia Serbin a été surprise de la liberté de ton caractérisée par l'émission. En compagnie de l'autre invitée, Marième Dia, directrice de l'école bilingue de l'Afrique de l'ouest '"EBOA", elles ont abordé les questions liées au genre, le rôle des femmes dans la résistance en Afrique.
En attendant la diffusion de l'émission co-produite par l'école d'imagerie Sup'Imax, nous vous en proposons la bande annonce.
Aymérou Gningue met en garde ses collègues
Le président du Groupe parlementaire Bennoo Book Yaakaar (Bby), Aymérou Gningue met en garde les députés de la mouvance majorité qui ont tenté de saper la cohésion du groupe. Il fait certainement allusion aux attaques entre députés de la mouvance présidentielle pendant le marathon budgétaire. Aymérou Gningue condamne les initiatives individuelles intempestives pendant la session et tendant à saper la cohésion et la discipline en son sein. Il met en garde leurs auteurs quant aux conséquences qui pourraient en découler. Dans le même sillage, Aymérou Gningue réaffirme son soutien et son engagement sans faille au président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse qui a fait, aussi, l’objet d’attaques de la part de Moustapha Cissé Lo. Selon M. Gningue, Niasse demeure le choix du Président Macky Sall. Auparavant, Aymérou Gningue a félicité les députés plus particulièrement ceux de Bby et les membres du gouvernement pour leur engagement, leur loyauté et leur bonne tenue pendant la session.
Le Général dictateur
C’est dur pour un soldat de se départir de son statut. La preuve par le directeur du Centre des hautes études de défense et de sécurité qui a réussi à se mettre à dos une bonne partie des apprenants. Le Général Amadou Anta Guèye n’a trouvé mieux à faire que d’annuler purement et simplement la cérémonie de remise de diplôme prévue aujourd’hui à l’université Cheikh Anta Diop. Composé de hauts cadres évoluant tant dans le public que dans le privé, la promotion avait pris toutes ses dispositions pour faire de cette cérémonie une grande fête. Certains avaient même annulé leur voyage, d’autres avaient quitté l’étranger rien que pour prendre part à la rencontre. Sous prétexte d’une grève de l’Ucad, et contre toute attente, le Général Guèye annule tout et sans même informer les récipiendaires qui avaient mobilisé près d’un million. Lorsqu’il a été joint pour changer de fusil d’épaule, il répond : « J’avais dit aux colonels qu’on tienne la cérémonie à Saint-Louis, ils ont refusé ; donc j’annule tout », dit-il avant de raccrocher au nez son interlocuteur qui s’offusquait sur cette affaire relevant plus d’une affaire d’ego. Les étudiants qui ont câblé « L’As » en sont complètement abasourdis et dénoncent la dictature du Général.
Anta Sarr Diacko virée
Dire que Mansour Faye est puissant relève d’un euphémisme. Le ministre du développement communautaire a finalement eu la tête de Anta Sarr Diacko qui lui avait succédé à la tête de la Délégation à la solidarité nationale et à la protection sociale. D’après des sources de «L’As», leurs relations s’étaient détériorées ces derniers temps, notamment sur la gestion des derniers évènements religieux (Magal et du Gamou). Qui plus est, sa gestion à la Dgpss était décriée pour sa propension à snober les familles religieuses de l’intérieur du pays. Mais puisqu’elle y est depuis cinq ans, il fallait quand même changer de tête surtout qu’Anta Sarr apparaît aux yeux de beaucoup d’Apristes comme une usurpatrice propulsée par Maxime Jean Simon Ndiaye, poulain de l’ancien préfet M. Diacko, époux de Dr Anta Sarr. Elle est remplacée par Amineta Sow, une militante de la Ccr à la Patte d’oie, qui était jusque-là Directrice du Fonds National de Crédit pour les Femmes au Ministère de la Femme.
Robert Bourgi et Macky tout miel
Dans sa dernière édition, La Lettre du continent parle d’un coup de froid entre Macky Sall et Robert Bourgi. D’après le journal, le Monsieur Afrique de l’Elysée ne parvient pas à voir le chef de l’Etat. Renseignement pris, «L’As» a appris que Robert Bourgi a été reçu à deux reprises cette semaine par Macky Sall. Ce qui prouve qu’entre les deux hommes, il y a une complicité réelle.
Textes législatifs et règlementaires
Le président de la République et le gouvernement ont adopté hier, en réunion de conseil des ministres, plusieurs textes législatifs et réglementaires. Ainsi, il a été autorisé au chef de l’Etat de ratifier la convention entre le Gouvernement du Sénégal et le Gouvernement de de Turquie, en vue d’éviter les doubles impositions et de prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôt sur le revenu, signé à Antalaya le 14 novembre 2015. De même que le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier l’Accord portant création de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique, adopté à Grand Baie, en République de Maurice, le 18 mars 2000. Il a été adopté le projet de décret fixant les organigrammes types des Collectivités territoriales.
Benoît Sambou
La Commission Nationale du Dialogue des Territoires (CNDT) a tenu hier sa dernière session de l’année 2019.Occasion saisie par le président de l’institution, Benoît Sambou, pour annoncer la formulation et la finalisation de trois projets. Il s’agit du programme de valorisation des ressources des terroirs (PROVART), le projet de Cluster économique et agro-industriel de la Casamance qui vise à promouvoir le Développement économique local (DEL) à travers la valorisation des filières porteuses, et le projet portant plateforme de développement numérique pour l’Emploi et l’Entrepreneuriat économique des Jeunes au Sénégal. Pour ce qui est de son plan d’actions 2020, la CNDT prévoit l’organisation de 56 fora en raison d’un forum par thématique pour chacune des 14 régions. Ainsi un forum sera organisé dans chaque région autour du gouverneur.
Amadou Françoise Gaye
Le nouveau directeur général à l’appui des Sénégalais de l’extérieur est en train de bien prendre ses marques. La preuve par la délocalisation de la Journée Internationale du Migrant qui s’est tenue hier en dehors de Dakar, pour la première fois de son histoire. C’est Sédhiou qui a accueilli la cérémonie présidée par Amadou François Gaye. Les acteurs ont débattu de toutes les thématiques liées au phénomène migratoire. «La Journée internationale des migrants est, pour nous, l’occasion de dissiper les préjugés sur l’émigration et de sensibiliser l’opinion sur la contribution des émigrés dans les domaines économique, culturel et social, au profit tant de leur pays d’origine que de leur pays de destination. La partie médiane de la Casamance correspondant à l’actuelle région de Sédhiou, où l’on se réunit aujourd’hui, est l’une des localités du Sénégal qui connaît la plus forte mobilité humaine en termes d’émigration comme d’immigration. Vous convenez donc que le choix du Pakao est loin d’être fortuit. Y célébrer la Journée Internationale du migrant a tout son sens et cadre parfaitement avec la Vision du Chef de l’Etat qui encourage la territorialisation de la politique migratoire», dit-il. «Notre pays, à travers le Plan Sénégal Emergent, a dressé les orientations pour un développement harmonieux. Cependant, nous sommes interpellés par le phénomène de l’émigration irrégulière qui prend de l’importance, même s’il n’est pratiquement pas impossible de fournir des chiffres exacts sur son ampleur. Cette forme de migration constitue une préoccupation majeure, à cause des drames qu’elle occasionne le long des périples et routes migratoires dangereux», conclut l’ancien responsable des cadres de l’Apr aux Etats-Unis.
Guy Marius Sagna
L’activiste Guy Marius Sagna se félicite du succès de la marche du vendredi dernier contre la hausse du prix de l’électricité. Depuis sa cellule du Camp pénal, le responsable de Frapp France Dégage a adressé une lettre de remerciement à toutes les personnes, jeunes et personnes du troisième âge qui se sont mobilisées pour dire non «à cette décision injuste et injustifiée». Il se réjouit aussi de la solidarité des populations et de la diaspora à son égard. Pour Guy Marius Sagna, l’objectif doit être l’adhésion du peuple au collectif Noo Lank à travers le combat pour la baisse des tarifs de l’électricité.
Me Massokhna Kane
Le président de Sos consommateurs, Me Massokhna Kane, ne croit pas à une baisse du prix de l’électricité au premier semestre de 2020 comme semble le dire la présidence de la République. Pour lui, cette annonce est juste de la poudre aux yeux pour saper la mobilisation des populations contre la hausse. Sa préoccupation est l’annulation immédiate de la hausse du prix de l’électricité. Ce qui révulse Me Massokhna Kane, c’est qu’au moment où les populations s’attendaient à une deuxième baisse, on annonce une hausse qui n’est absolument pas justifiée. Le président de Sos Consommateurs estime que ce n’est pas parce que l’État doit de l’argent à la Senelec qu’on doit taper sur les populations. Il réclame aussi l’audit du plan «Yessal» de la Senelec parce que le ministre de l’Energie d’alors avait promis qu’en 2020 l’électricité allait être vendue entre 60 et 80 Fcfa le Kwatt.
A chacun son sondage
La concurrence entre le Groupe Futurs Médias (Gfm), D-Médias et E-Media fait rage. En quarante huit heures, chacun des trois groupes a sorti le sondage qui classe ses organes de presse premiers par rapport à la concurrence. En effet, Gfm a commandité un sondage à l’Institut BDA pour réaliser une étude sur les habitudes de fréquentation de ses différents supports TFM et RFM. Selon les résultats, les différents supports du groupe de Youssou Ndour restent leaders dans leurs domaines. Ainsi la RFM est écoutée par 83,8% de la population dakaroise avec un taux de pénétration de 70%. Elle devance largement les autres radios. D’après le sondage, plus de 85% des auditeurs écoutent la Radio Futurs Médias depuis plus de 04 ans et se disent motivés par les programmes. Les émissions les plus écoutées, d’après la même source, sont Deguentaan (35%), Grand Jury (33%), Yoon wi (30,9%) et Rfm matin (30,4%). Près de 93% des auditeurs écoutent la RFM au moins une fois par jour. Quant à la Tfm, elle reste aussi leader des chaines de télévision d’après le sondage de l’institut Bda.
A chacun son sondage (bis)
Le groupe D-Médias a rendu aussi public un sondage réalisé par Kantar, le leader mondial des données, des études et du conseil. Ainsi, les résultats annuels Africascope 2019, qui couvre 8 pays de la sous-région, classent Zik Fm première radio sénégalaise. Selon Bougane Guèye Dany, le sondage classe la Sen Tv deuxième chaîne au Sénégal en termes de parts d’audience. Mais la chaine conserve une très grande marge de progression par rapport à ses chaînes concurrentes.
A chacun son sondage (ter)
Le Groupe E-Media brandit également le sondage de l’Institut Sénégalais d’études de l’Opinion (ISOP) qui lui affecte un taux de notoriété de 81,4 %, un an après le lancement de ses activités. Selon le Directeur général, le groupe progresse avec assurance vers les sommets. A en croire, Mamoudou Ibra Kane, le Groupe E-Media doit cette précoce réputation à ses équipes mais aussi et surtout à son positionnement stratégique, à ses innovations et à ses options éditoriales claires, opportunes et dépouillées. Mieux, Iradio reste la révélation en bénéficiant d’un taux de notoriété de 83,9 %. La chaîne iTV recueille un taux de notoriété de 42,3%. Ces résultats sont encourageants, aux yeux du Directeur général du Groupe, et ouvrent des perspectives avec une réelle marge de progression face à une concurrence installée de longue date.
Détournement
Ab. K. Sidibé, superviseur du réseau de transfert d’argent Wave, a été alpagué à Ziguinchor suite à une plainte déposée par la Direction de la société pour abus de confiance portant sur la somme de 19 millions Fcfa. Selon des sources de «L’As», le mis en cause qui était chargé d’alimenter les comptes des différents points de transfert d’argent en profitait pour débiter les comptes de ses agents. Parfois, Ab. K. Sidibé demandait à ce qu’on crédite son compte de 5 millions Fcfa sous prétexte qu’un client sollicite un transfert. Et une fois que le virement est fait sur son compte, il débite le compte du responsable du point de transfert d’argent. Des responsables de points ont fini par découvrir des ponctions sur leurs comptes. Ils se sont rapprochés alors de la Direction pour se plaindre. Le contrôle a permis de déceler un trou de près de 19 millions Fcfa. Ainsi Wave porte plainte auprès du procureur de la République. Le commissaire de police de Ziguinchor, Adramé Sarr, a mis en branle ses éléments qui ont rapidement mis la main sur Ab. K. Sidibé. Ce dernier est placé sous mandat de dépôt.
Mise en accession du milliardaire républicain de 73 ans à l’issue d’un débat acrimonieux entre deux camps aux vues irréconciliables reflétant les profondes divisions de l’Amérique
AFP |
CHARLOTTE PLANTIVE ET JEROME CARTILLIER |
Publication 19/12/2019
Le président américain Donald Trump a été mis en accusation mercredi soir lors d’un vote au Congrès synonyme de procès en destitution pour l’ex-homme d’affaires qui a immédiatement dénoncé la « haine » des démocrates.
La Chambre des représentants, dominée par les démocrates, s’est prononcée en faveur de l’impeachment du milliardaire républicain de 73 ans à l’issue d’un débat acrimonieux entre deux camps aux vues irréconciliables reflétant les profondes divisions de l’Amérique.
Il appartiendra désormais au Sénat de juger Donald Trump, sans doute en janvier. Les républicains, qui contrôlent la chambre haute, ont déjà prévenu qu’ils avaient la ferme intention d’acquitter leur président.
Ce vote à la Chambre, qui intervient à moins d’un an du scrutin présidentiel, est en tout point historique. Seuls deux autres présidents – Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton en 1998 – ont vécu une mise en accusation. Le républicain Richard Nixon, empêtré dans le scandale du Watergate, avait préféré démissionner en 1974 avant de subir telle avanie.
Dans un spectaculaire télescopage, la décision est tombée au moment même où Donald Trump était à la tribune pour une rencontre de campagne à Battle Creek, dans le Michigan, à environ 1000 km de Washington.
Avant son départ de la Maison-Blanche, ce dernier avait laissé éclater sa colère sur Twitter, assurant n’avoir « RIEN FAIT DE MAL », et dénonçant « UNE AGRESSION CONTRE L’AMÉRIQUE ».
« C’est tragique, mais les actes irresponsables du président rendent sa mise en accusation nécessaire », a rétorqué Nancy Pelosi, la chef des démocrates au Congrès. « Il ne nous a pas laissé d’autre choix », a-t-elle ajouté.
Le 45e président des États-Unis, qui entend briguer un deuxième mandat en novembre 2020, était visé par deux articles de mise en accusation – abus de pouvoir et entrave à la bonne marche du Congrès – parce qu’il a demandé à l’Ukraine d’enquêter sur un de ses rivaux potentiels à la présidentielle.
« Protéger la démocratie »
Le vote a suivi, à une poignée de voix près, de strictes lignes partisanes.
Pour les républicains, la procédure de destitution est « une blague absolue », une « supercherie », qui ne s’appuie sur « aucun fait » et est motivée par l’aversion des démocrates pour un président qui brise les codes.
« Ils ne détestent pas seulement Donald Trump, ils détestent les 63 millions d’Américains qui ont voté pour ce président », a lancé l’élu républicain Steve Scalise.
Faux, ont répondu à l’unisson les parlementaires démocrates. Les poursuites contre le président n’ont rien à voir avec des considérations personnelles ou des divergences politiques, ont-ils assuré. Il s’agit, selon eux, de « protéger la Constitution », « la démocratie » ou encore « l’état de Droit » menacés par un président qui se croit « au-dessus des lois » comme « un monarque ».
Un seul point d’accord a émergé entre les deux camps : cette « triste » journée entrera dans les livres d’Histoire.
« Tas d’absurdités »
Le tempétueux président septuagénaire veut transformer cette épreuve en victoire politique. Objectif affiché ? Utiliser cette procédure pour galvaniser sa base et, grâce à la réussite de l’économie américaine, arracher sa réélection dans onze mois.
Il affirme, et les républicains avec lui, que la procédure de destitution est de moins en moins populaire auprès des Américains.
Mais les sondages montrent que les lignes ont peu bougé. Selon une étude NBC News/Wall Street Journal rendue publique quelques heures seulement avant le vote de la chambre basse, 48 % des Américains sont favorables à la destitution de Donald Trump et… 48 % des Américains y sont opposés.
À Battle Creek, dans le Michigan, ses supporteurs affichaient une foi inébranlable dans leur président. « Un homme innocent est en train d’être jugé sur un tas d’absurdités », regrettait une de ses fans Wendy Timmerman. « Je n’ai aucun doute : c’est une escroquerie ! », renchérissait un autre, Joe Bontrager.
« Il a été pris »
Mais pour les démocrates, l’ancien homme d’affaires a trahi le serment de sa fonction.
« Il était prêt à sacrifier notre sécurité nationale […] pour améliorer ses chances de réélection », a accusé Adam Schiff, qui a supervisé l’enquête contre le milliardaire républicain.
« Il a essayé de tricher et il a été pris », a-t-il ajouté depuis la tribune, en assurant que « le danger persistait ».
En cause, un chantage auquel Donald Tump et quelques-uns de ses proches auraient soumis le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Le 25 juillet, un échange téléphonique entre les deux dirigeants met le feu aux poudres.
Donald Trump demande à ce président novice en politique, en proie à un conflit armé avec la Russie, d’annoncer une enquête anticorruption contre le démocrate Joe Biden et son fils Hunter, ex-membre du conseil d’administration d’une entreprise gazière ukrainienne.
Ancien vice-président, Joe Biden mène la danse dans la primaire démocrate pour l’élection présidentielle et apparaît comme l’adversaire le plus dangereux pour le sortant républicain.
Un faisceau d’informations concordantes et de témoignages semble de plus attester qu’un lien avait été établi entre une annonce éventuelle de ces investigations et le déboursement d’une aide militaire américaine pour l’Ukraine.
"LA FRANÇAFRIQUE SE PORTE BIEN !"
Le député français, Serge Letchimy, dénonce la persistance du "poison de l'esprit colonial", qui s'illustre dans le maintien du Franc CFA et des contraintes qu'il impose aux Etats concernés
Le député français, Serge Letchimy, a dénoncé mardi, à l'Assemblée nationale, la persistance du "poison de l'esprit colonial", qui s'illustre dans le maintien du Franc CFA et des contraintes qu'il impose aux Etats concernés. Il demande à son gouvernement quand il compte y mettre fin.