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3 octobre 2025
SI ON VEUT EVITER LES CONFLITS DE COMPÉTENCES, IL FAUDRAIT UNE TECHNOSTRUCTURE
Alioune Niang Mbaye, expert en décentralisation et développement territorial, porte un regard sur le débat autour du statut spécial de la ville de Dakar qui suggèrerait aussi la nomination et non l’élection du maire.
Alioune Niang Mbaye, expert en décentralisation et développement territorial, porte un regard sur le débat autour du statut spécial de la ville de Dakar qui suggèrerait aussi la nomination et non l’élection du maire.
Que vous inspire ce débat sur un statut spécial ou la nomination du maire de Dakar ?
Il faut reconnaître que c’est un débat qui est fécond. D’abord, dans la mesure où il se positionne sur deux champs différents que sont la décentralisation et la déconcentration et qui sont deux mamelles indissociables.
Pour rappel, la décentralisation est un processus politique qui cherche à promouvoir une démocratie à la base avec l’élection de représentants locaux appelés à exercer le développement social, économique, culturel et environnemental du territoire.
Alors que la déconcentration est un système de représentation de l’Etat à travers des entités administratives. Cela veut dire que si le maire de Dakar est élu, comme c’est le cas actuellement, nous sommes dans le processus de la décentralisation. Mais quand il est nommé, nous allons retourner vers le processus de déconcentration. Et justement, dès qu’on parle de nomination, il serait important de ne plus utiliser le terme de maire de Dakar.
Quelle appellation proposeriez-vous ?
Dans le premier schéma comme c’est le cas actuel, d’abord nous avons un maire de ville et des maires de commune. Les communes sont des territoires autonomes bien matérialisés et qui sont appelés à incarner un certain nombre de prérogatives et de compétences qui leur sont dévolues par l’Etat. Alors dans ce cas, il faut d’abord accepter le fait que les communes ont un organe exécutif et un organe délibérant. Ce qui leur confère une certaine autonomie et des possibilités de pouvoir administrer librement leur collectivité territoriale.
Par contre, le maire de ville va encore émaner de ces communes pour être une sorte de superstructure appelée à coordonner, à mettre en œuvre des processus destinés au niveau des communes. Justement, là il y a quelques difficultés parce qu’on constate qu’il y a un manque d’harmonie, une faiblesse dans la coordination et même surtout de contraintes dans la mutualisation des ressources et des compétences des communes.
Ce qui veut dire qu’aujourd’hui si on veut aller vers une nomination, on peut nommer ce que je pourrai appeler un «délégué territorial» qui n’est pas un élu local, mais qui sera nommé par le président de la République à travers un décret.
Et comment ce délégué territorial va-t-il travailler ?
Ce délégué territorial peut, par exemple, de manière très simple, être une sorte de technostructure, c’est-à-dire une administration souple qui a des experts et non des élus qui vont travailler à accompagner les communes dans le cadre de l’exercice d’un certain nombre de compétences qui ont une incidence sur des projets communs. Voilà pourquoi moi je propose, si on devait par exemple rompre avec le fait que le maire soit élu, qu’on ne parle pas de nomination d’un maire, mais plutôt que l’on essaye de désigner un délégué territorial. Lequel aura l’avantage, peut-être, d’accélérer le développement au niveau de la ville. Il aura aussi l’avantage de travailler en étroite collaboration avec les communes spécifiées autonomes pour pouvoir porter des projets de ville.
Là, il serait important de faire une différence entre les projets de ville et les projets de territoires communaux. Si on pense qu’il est plus intéressant que Dakar soit administrée par l’ensemble des communes, il y a aussi qu’on peut avoir une structure déconcentrée, légère, c’est tout simplement un délégué territorial.
Si on veut éviter les conflits de compétences ou ce que j’appelle «la compétition intelligente», il faudrait qu’il y ait une technostructure. Et justement, le délégué territorial ne va pas remplacer le sous-préfet, le préfet ou le gouverneur parce que ces derniers font de l’administration territoriale. Mais son rôle, c’est uniquement dans le champ d’une déconcentration orientée vers une harmonisation à l’intérieur des communes.
LA COUR DE JUSTICE N'A PAS LE POUVOIR DE SANCTIONNER LES ETATS
La question de la non-exécution de certaines décisions prises par la Cour de justice de la Cedeao contre le Sénégal a été abordée lors de la conférence de presse du vice-président de cette juridiction communautaire
Au Sénégal, il a été constaté dans les affaires Karim Wade et de Khalifa Sall que les décisions prises par la Cour de justice de la Cedeao contre le Sénégal n’ont pas été respectées. D’après le vice-président de cette juridiction, «la Cour elle-même en principe n’est pas chargée d’exécuter les décisions». En conférence de presse hier, Gberi-Bé Ouattara a fait savoir que «la seule possibilité qui existe c’est que le président de la Commission de la Cedeao fasse un rapport à la Conférence des chefs d’Etat pour que ces questions soient réglées».
La question de la non-exécution de certaines décisions prises par la Cour de justice de la Cedeao contre le Sénégal a été abordée lors de la conférence de presse du vice-président de cette juridiction communautaire. Dans ses explications, GberiBé Ouattara a fait savoir que, selon les textes, «la Cour statue en premier et dernier ressort» et que ses «décisions sont contraignantes et s’imposent aux Etats qui sont tenus de les exécuter». Précisant qu’en principe «on ne devrait pas avoir de problème pour l’exécution des décisions», le vice-président de cette Cour renseigne toutefois que le législateur va se «contredire» lorsqu’il dit que «les arrêts de la Cour sont exécutés en fonction des procédures internes à chaque Etat». Ainsi, explique-t-il, «si on rend une décision, pour l’exécution on va se référer au droit interne de cet Etat».
La seule chose sur laquelle la Cour peut s’appuyer «c’est d’abord la volonté politique qui est le premier critère d’exécution des décisions». A la question de savoir si la Cour de justice de la Cedeao a les moyens de sanctionner un Etat qui n’exécute pas ses décisions, M. Ouattara informe que «la Cour elle-même en principe n’est pas chargée d’exécuter les décisions».
Pour le moment, à l’en croire, «la seule possibilité qui existe c’est que le président de la Commission de la Cedeao fasse un rapport à la Conférence des chefs d’Etat pour que ces questions soient réglées». Quid du suivi des décisions rendues par la Cour ? Sur ce point, le magistrat soutient qu’il doit provenir «des parties ellesmêmes qui voient les décisions non exécutées et qui remontent l’information».
Poursuivant ses explications, M. Ouattara souligne que «si le greffier en chef de la Cour n’a pas de feedback sur l’exécution des décisions, il appartient aux parties de signaler que la décision n’a pas été exécutée». 6 Etats sur les 15 ont un organe chargé d’exécuter les décisions de la Cour Revenant sur les textes, il informe que déjà à la création de cette juridiction, «chaque Etat devait désigner en interne un organe chargé d’exécuter les décisions de la Cour». Mais d’après le magistrat, «au jour d’aujourd’hui, sur les 15 Etats, il n’y a que 6 qui ont désigné un organe chargé d’exécuter les décisions de la Cour».
Il s’agit du Mali, du Nigeria, du Togo, du Ghana, du Burkina Faso et de la Guinée. Reconnaissant l’existence «des difficultés internes», le vice-président de la Cour de justice de la Cedeao estime qu’il y a lieu de «voir pourquoi les décisions ne sont pas exécutées». Par ailleurs, il soutient que «le Sénégal est loin d’être le seul Etat qui n’exécute pas les décisions de la Cour».
«De toutes les façons, nous pensons que c’est une marche lente, mais ça va sûrement arriver un jour», a-t-il assuré. Il faut noter que cette conférence de presse s’est déroulée dans le cadre de la mission qu’effectuaient des membres de la Cour de justice de la Cedeao au Sénégal, du 22 au 28 février.
Au cours de cette mission, ils ont rencontré les avocats, la société civile, les opérateurs économiques, entre autres, dans le but de mettre au même niveau d’information tous les ressortissants de la Cedeao.
L’Ofnac a remis deux rapports à Macky Sall
La présidente de l‘office national de lutte contre la fraude et la corruption a produit deux rapports, même s’ils ont accusé un retard. En effet, Seynabou Ndiaye Diakhaté, à la tête d’une délégation de son institution, a remis hier au Président Macky Sall les rapports d’activités 2017 et 2018 de l’OFNAC. L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption a examiné 23 dossiers pour 5 rapports d’enquêtes. Selon la Présidence de la République, la sensibilisation et l’information ont aussi été privilégiées pour une meilleure appropriation des valeurs de transparence et d’intégrité, une approche préventive au niveau central et au niveau déconcentré. Maintenant, il reste à savoir si les rapports seront rendus publics comme le stipule la loi. D’autant que le Président Macky Sall aime mettre les rapports sous son coude..
Déthié Fall
Contrairement à l’écrasante majorité de la classe politique, le vice-président de Rewmi n’est pas intéressé par le débat/polémique sur un éventuel troisième mandat du Président Macky Sall. Pour Déthié Fall, le débat sur le troisième mandat du président de la République est inutile et insensé. Il est sur la même longueur d’ondes que le leader de Pastef, Ousmane Sonko, qui n’en parle même pas. Puisqu’il s’est fait une religion que Macky Sall va quitter le pouvoir à la fin de son second mandat, de gré ou de force.
Plainte de JAMRA et CDVM contre la série «Réwolén»
Le tollé sur l’affaire de sa fille n’a pas douché les ardeurs de Mame Makhtar Guèye dans sa lutte contre la dépravation des mœurs. Se plaignant de la banalisation de l’homosexualité dans les télévisions, il a décidé de porter l’affaire devant le Cnra. En effet, l’Ong Jamra et Serigne Bassirou Mbacké ont porté plainte contre la série «Réwolén» qui banalise l’homosexualité à la télévision. A l’en croire, le Comité de Défense des Valeurs Morales (CDVM) et l’ONG islamique Jamra ont été abondamment interpellés par de nombreux compatriotes relativement à la nouvelle série télévisée intitulée «Réwolén». La série se révèle être une œuvre de banalisation de l’idéologie LGBT chez les jeunes, et de promotion de contre-valeurs comme la désacralisation de l’autorité parentale dans la société sénégalaise. Ainsi Jamra et le Cdvm ont fait assortir leur plainte d’extraits d’épisodes, qui attestent de la volonté des scénaristes, sous prétexte «qu’il ne s’agit que d’une fiction», de banaliser cette déviance sexuelle qu’est l’homosexualité, fermement bannie par les textes sacrés de référence de 98% des croyants de notre pays, musulmans et chrétiens confondus, et réprimée par l’article 319 du Code pénal sénégalais. Pour ces responsables de ces organisations, cette entreprise subliminale de banalisation de cette déviance comportementale a pour conséquence évidente de bâtir insidieusement dans les frêles esprits de nombreux adolescents le concept maçonnique consistant à considérer ces déviances comportementales comme une «normalité».
Les membres du CESE ont acquis leurs véhicules
Les membres du Conseil Economique social et environnemental (CESE) ont acquis directement leurs véhicules. L’information est du service de communication de l’institution dirigée par Aminata Touré. Cette dernière salue l’esprit de dévouement des conseillers qui ont acquis directement leur propre véhicule et le paient entièrement par leur propre émolument. D’après le communiqué parvenu à «L’As», face aux requêtes constantes de moyens de déplacements des conseillers pour un meilleur accomplissement de leur mission et après consultation de banques de la place, 87 conseillers et membres de l’administration ont librement consenti des prêts-automobiles qu’ils paient individuellement à partir de leur émolument mensuel durant la période de 4 ans correspondant au reste de leur mandat. Aminata Touré précise que l’institution n’a pas engagé un seul franc de son budget dans l’acquisition des véhicules de quelque nature que ce soit. Pour elle, ceci entre parfaitement dans le cadre de la politique initiée par le président de la République en matière d’acquisition de véhicules de l’Etat du Sénégal.
Moctar Dabo dénonce l’acquisition de véhicules par le CESE
Restons avec l’acquisition de véhicules par les membres du Conseil Economique social et environnemental (CESE) pour dire que le secrétaire général du Syndicat national des cadres et employés de l’Administration publique (Synecap), Moctar Dabo, ne partage pas l’avis de la présidente du CESE, Aminata Touré. Pour lui, le CESE n’a pas le droit de procéder à l’achat de véhicules pour ses membres alors que le président de la République a suspendu tout achat de véhicules. Ce qui constitue à ses yeux une défiance au chef de l’Etat. Selon Moctar Dabo, l’institution est en train de saper la stratégie du Président Macky Sall qui pense à allouer des indemnités forfaitaires aux ayants-droit au lieu de leur acheter des véhicules. A l’en croire, lorsque cette décision sera effective, les membres du Conseil Economique social et environnemental seront lésés. Pour éviter des dérives, Moctar Dabo invite le Conseil Economique social et environnemental à surseoir à sa décision.
Université du Sine Saloum
Fin du mouvement d’humeur des étudiants de l’Université du Sine Saloum, El hadji Ibrahima Niass. Les délégués des étudiants du campus de Kaolack ont été reçus par le Recteur le Pr Amadou Guiro, pour échanger sur les différents points de leurs revendications. Finalement, un consensus a été trouvé entre les délégués des étudiants et l’administration. Ainsi, les étudiants ont décidé de regagner les amphithéâtres lundi prochain, tout en continuant de dialoguer avec les autorités universitaires pour un climat apaisé dans les campus.
Le Coud noue un partenariat avec GCO
L’entreprise Grande Côte Opération Sa (GCO) qui s’active dans le minier (zircon à Diogo), a noué un partenariat avec le Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) pour accompagner ses activités. A cet effet, une remise symbolique de chèque a été organisée en présence du directeur général du Coud, Abdoulaye Sow et des représentants de ladite entreprise. Ce chèque est la contribution de l’entreprise pour la commémoration du 34e anniversaire du décès de Cheikh Anta Diop, organisée par le COUD. Il marque aussi le début du partenariat entre le COUD et GCO. M. Sow a apprécié le geste à sa juste valeur parce que, dit-il, la mission sociale du COUD a diverses déclinaisons. Selon lui, les investissements consistants de l’Etat restent insuffisants d’où la nécessité de sceller des partenariats avec les établissements publics et privés. «Nous sommes dans le social et vous êtes dans les mines, mais avons compris que l’université est une pépinière des futures élites et elle mérite d’être soutenue», a dit le Directeur du COUD. Le président du Conseil d’administration (PCA) de GCO souligne que cet acte entre dans le cadre de la responsabilité sociétale de leur entreprise. Elle a porté son choix sur le COUD parce qu’il constitue le Sénégal en miniature.
Le douanier Siny Touré condamné à un mois assorti de sursis
Le parquet avait requis 3 mois assortis de sursis. Le douanier Siny Touré a été condamné hier par le tribunal militaire à un mois de sursis pour homicide involontaire sur un Bissau Guinéen. Ainsi l’agent judiciaire de l’Etat est condamné à payer 15 millions francs à la famille du défunt. Les faits se sont passés en février 2018, à Nianao, lors d’un affrontement entre les douaniers et des pèlerins Bissau Guinéens en partance pour la «Ziarra annuelle» de Médina Gounass. Les pèlerins avaient refusé de payer les passavants au poste de Douane de Nianao, situé à 3 kilomètres de la frontière Bissau Guinéenne. En service, Siny Touré s’y est opposé en appliquant la règlementation avant de leur suggérer d’appeler le Khalife qui seul pouvait intercéder. Ne pouvant pas patienter, les pèlerins ont voulu forcer le barrage. Dans leur agitation, l’un d’eux a été arrêté pour avoir outragé le douanier permanencier. Ce qui fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Ainsi, ils se sont rebellés pour exiger la libération d’un des leurs. Pendant l’altercation, un fidèle bissau guinéen a reçu une balle mortelle de Siny Touré.
Bocar Samba Dièye accuse Abdoul Mbaye de complot…
L’opérateur économique Bocar Samba Dièye a fait face à la presse hier pour parler de son contentieux avec la Cbao.Il se dit victime d’arnaque, d’abus et de complot orchestré par l’ancien Directeur général de la Cbao, Rahini et l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye. «Ils ont comploté pour me voler 7 milliards. Cela a même plombé mes activités. La banque a tout inventé. Elle avance avoir payé mon bateau de riz sans pour autant en apporter la preuve», a-t-il informé. Il ajoute que les autorités ont été saisies mais en vain. «Personne ne veut m’aider. Tout le monde est au courant de ce qui m’arrive mais personne ne veut s’y prononcer», se désole Bocar Samba Dièye.
Le capital d’Air Sénégal sera ouvert en fin 2020-début 2021
Le Directeur général d’Air Sénégal, Ibrahima Kane, a confié hier à la presse que l’actionnariat de la compagnie sera ouvert en fin 2020-début 2021. Les futurs actionnaires auront jusqu’à 20% du capital de la compagnie aérienne nationale. Ibrahima Kane a rassuré les Sénégalais que malgré les couacs notés, la compagnie a pris son envol. Car, Air Sénégal s’est fixé comme objectif 700 000 passagers après avoir atteint la barre des 400 000 passagers en 2019.
Les logements des Maristes, 1er chantier du nouveau Sg de Sn-Hlm
Le nouveau secrétaire général de SN-HLM, Modibo Sarr, ne craint pas pour sa nouvelle mission puisque, dit-il, son prédécesseur Serigne Mbacké Diop a balisé le chemin parce que les dossiers sont bien gérés. «Ma priorité est de résoudre les problèmes de logement aux Maristes. Je vais y travailler avec le Directeur général, Mamadou Sy Mbengue», a promis Modibo Sarr hier, à l’occasion du pot d’adieu en l’honneur de l’ancien secrétaire général Serigne Mbacké Diop. Ce dernier part d’ailleurs avec un sentiment relativement mitigé. «J’ai mené une carrière d’une quinzaine d’années à la Sn-Hlm. Je ne peux que me réjouir et rendre grâce à Dieu de m’avoir donné la force de mener à bien ce travail», a-t-il dit.
ÉCHOS DE LA TANIÈRE DE CE WEEK-END
Buteur lors des deux dernières sorties de Liverpool en championnat, Sadio Mané tentera la passe de trois contre Watford d’Ismaïla Sarr, ce samedi.
Sarr reçoit son idole Mané
Solide leader de la Premier League, Liverpool de Sadio Mané a quasiment assuré le titre de champion. Les Reds, qui comptent 79 points, ont 22 longueurs d’avance sur Manchester City (2ème , 57 pts). en match comptant pour la 28ème journée de la Premier League, Sadio Mané et ses coéquipiers se frottent à Watford d’Ismaïla Sarr. Face aux Hornets, les Reds pourront compter sur le retour en forme de Sadio Mané. Le Lion a été le sauveur de son club à l’occasion des deux derniers succès acquis sur Norwich (0-1) et West Ham (3-2). Auteur de 13 réalisations en championnat, Mané, qui compte bien conserver son titre de meilleur buteur, essaiera de frapper à nouveau. Mais en face de lui, son jeune compatriote, Ismaïla Sarr, voudra aussi se mettre en évidence. Surtout que Watford, avant-dernier avec 24 points, est loin d’avoir assuré son maintien. De retour de blessure, «Speedy Iso» avait joué les 20 dernières minutes contre Manchester United (3-0). Il devrait ainsi être prêt à démarrer le match contre Liverpool de son idole Sadio Mané. Après 7matchssans gagner, Crystal Palace de Cheikhou Kouyaté a renoué avec le succès en battant Newcastle (1-0). Les Eagles essaieront de confirmer à l’occasion de leur déplacement sur la pelouse de Brighton (15ème , 28 pts).
FRANCE
Mbaye Niang pour battre son record personnel
Tenu en échec par Amiens (4-4), battu à Dortmund (2-1) en C1 et auteur d’une victoire difficile face à Bordeaux (4-3), le Paris Saint- Germain (1er , 65 pts) d’Idrissa Gana Guèye ne rassure pas ces temps-ci. Les performances du milieu sénégalais n’ont pas aussi été à la hauteur. En méforme après avoir connu des débuts de rêve, Gana doit se réveiller. et cela pourrait être le cas à l’occasion de la réception de Dijon (17ème , 27 pts), en match comptant pour la 27ème journée de la Ligue 1. Après 7 matchs sans trouver le chemin des filets, Mbaye Niang a effectué un réveil tonitruant contre Nîmes en réalisant un doublé (2-1). Avec ces 2 premiers buts en 2020, l’attaquant sénégalais, qui compte désormais 10 réalisations, veut enchaîner. Cela pourrait être le cas à l’occasion du déplacement de Rennes à Toulouse. En cas de nouvelle réalisation, il égalerait son record qui est de 11 buts en une saison de championnat. La formation bretonne (3ème , 44 pts), mena- cée par Lille (4ème , 43 pts) dans la course à la 3ème place, devra gagner pour rester sur le podium.
Sans Habib Diallo suspendu 3 matchs, Metz(16ème , 28 pts) d’Opa Nguette et Ibrahima Niane rend visite à Amiens (19ème , 22 pts) de Moussa Konaté. Stoppé par Rennes (2-1) après une belle série de 4 victoires, Nîmes de Moussa Koné et Sidy Sarr espère jouer un mauvais tour à Marseille (2ème , 52 pts).
BELGIQUE
Krépin face au champion en titre Genk
Éliminé de l’europa League après sa lourde défaite contre Manchester United (5-0), Bruges de Krépin Diatta se focalise désormais sur la course au titre de champion de la Jupiler League. Pour le compte de la 28ème journée, Bruges(1er , 64 pts) devra se remettre lors du duel de feu sur le terrain du champion en titre, Genk (6ème , 41 pts).
TURQUIE
PAN vise la tête contre Rizespor
En Süper Lig, pour le compte de la 24ème journée, Trabzonspor (2ème , 45 pts) de Pape Alioune Ndiaye offre l’hospitalité à Rizespor avec la volonté de gagner pour rester au contact du leader, Basaksehir (1er , 46 pts). Deuxième meilleur buteur du championnat avec 16 buts, Papiss Demba Cissé essaiera de s’approcher du meilleur artificier à l’occasion du duel entre Alanyaspor (5ème , 39 pts) et Besiktas (7ème , 37 pts).
Yidaly Gningue va-t-il tenir parole ce samedi ?
Pour le compte de sa 3ème journée de la saison, Yidaly Gningue va offrir aux férus de lutte un combat très prometteur : Thiatou Walo (Walo) / Niagass (Baol Mbollo). Le patron de Gningue Productions avait promis un spectacle digne de ce nom. Espérons qu’il tiendra parole, ce samedi, à l’arène nationale.
Balla Gaye 2 préoccupé parla santé de son père…
Depuis quelque temps, Double Less est souffrant. L’ancien Seigneur des arènes rechute souvent. Balla Gaye 2 est conscient que son père a maintenant une santé fragile. Ainsi, le Lion de Guédiawaye est en train de faire des pieds et des mains pour lui permettre d’être en pleine en santé.
…sur le chemin de l’entraînement
Cette photo a été prise avant-hier vers les coups de 18 heures. Le Lion de Guédiawaye a été photographié au moment où il se rendait à l’école Balla Gaye pour la séance d’entraînement du jour. L’ancien Roi des arènes n’a pas encore trouvé un adversaire, mais son combat contre Boy Niang 2 est démarché. Pour l’heure, Balla se concentre sur ses entraînements.
Tapha Diop éponge la moitié de ses dettes
Le promoteur Tapha Diop, qui était contraint de passer à la caisse pour éponger ses dettes qu’il doit à Eumeu Sène et Modou Lô pour un reliquat de sponsoring, est passé à l’acte. Hier dans la soirée, il a épongé la moitié de ses dettes. Il est passé d’abord chez Birame Gningue, manager de Modou Lô, puis chez Eumeu Sène.
Modou Lô et Eumeu encaissent chacun 10 millions
Le promoteur Tapha Diop a remis un chèque de 10 millions FCFA à Birame Gningue. Ce dernier a confirmé et informé qu’il doit leur verser 10 autres millions pour être quitte. Tapha Diop a aussi remis à Eumeu Sène la somme de 10 millions mais il doit encore 15 millions FCFA pour en finir avec le camp de Tay Shinger, qui a porté l’affaire devant les tribunaux.
1.500.000 FCFA à Loul Sessène, du 7 au 8 mars
L’ASC Sounkaré de Loul Sessène prépare ses 48 heures de lutte sans frappe. Une compétition qui aura lieu les 7 et 8 mars prochain à l’arène de ladite localité. Cet événement que préparent tout le village de Loul et ses environs risque de battre les records des précédentes éditions. De grands champions y sont attendus. La mise est de 1.500.000 FCFA
Eumeu Sène Jr veut un autre combat choc
Brillant vainqueur de Bour Sine de Baol, le dimanche 9 février 2020 à l’arène nationale, Eumeu Sène Jr a le vent en poupe. Le poulain de Guèye Loum veut un autre combat choc avant la fin de la saison pour montrer qu’il a sa place dans l’arène. Et vu la forme qu’il a montrée, Eumeu Sène Jr risque de faire très mal lors de ses prochaines sorties.
Valdo et Ameth Dème vont s’expliquer à Linguère le 8 mars
Le dimanche 8 mars prochain, tous les chemins meneront à Linguère. Les férus de cette localité seront bien gâtés. Le promoteur Yaba Ndiaye y organise un duel de feu entre Valdo de Boul Faalé et Ameth Dème de Thiaroye Cap-Vert. Le stade Cheikh Tako Koumé de Linguère va, à coup sûr, refuser du monde.
Les 1200 prises de Roc Mbalax, ce samedi
Roc Mbalax est à l’honneur ce samedi. En effet, l’ancien champion de l’écurie Fass organise son événement «les 1200 prises» ce samedi, de 16 heures à 20 heures, à la place de Sing Sing (Médina). L’ancien lutteur compte montrer au public les 1200 prises qu’il a pu desceller dans l’arène durant sa carrière de lutteur.
LE MINISTRE MALIEN DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES "A DÉSAVOUÉ" LES PROPOS DE SON AMBASSADEUR
L'ambassadeur malien en France, qui a accusé mercredi des soldats français de "débordements" dans les quartiers chauds de Bamako, a été rappelé jeudi dans son pays après avoir provoqué l'ire des autorités françaises
Le président du Sénat Gérard Larcher a reçu vendredi le ministre des Affaires étrangères du Mali, Tiébilé Dramé, qui "a désavoué" les propos de son ambassadeur mettant en cause le comportement de soldats français, a indiqué la présidence du Sénat.
L'ambassadeur malien en France, qui a accusé mercredi des soldats français de "débordements" dans les quartiers chauds de Bamako, a été rappelé jeudi dans son pays après avoir provoqué l'ire des autorités françaises pour des propos jugés "faux et inacceptables".
M. Larcher et le président de la commission des Affaires étrangères et de la défense, Christian Cambon, "ont souhaité obtenir des clarifications, indispensables après les propos tenus par l'ambassadeur du Mali en France", Toumani Djimé Diallo, devant cette commission.
"Dans le cadre de cet échange, le ministre malien des Affaires étrangères a désavoué les propos tenus par son ambassadeur et a indiqué que +le sang des jeunes Français irriguait l’amitié entre la France et le Mali+, a indiqué la présidence du Sénat dans un communiqué.
Le ministre "s'est déclaré prêt à intervenir" devant la commission "pour réaffirmer, sans ambiguïté, l’amitié qui unit le Mali à la France", a précisé la présidence.
Le président du Sénat "a vivement condamné" ces propos "qui reposent sur des contre-vérités et ne servent qu’à alimenter des campagnes de communication contre la France, qui font le jeu des groupes terroristes".
"En combattant les groupes terroristes qui menacent les populations locales, aux côtés des armées des pays du G5 Sahel et au péril de leur vie, les militaires français font honneur à la Nation.Ils assurent aussi notre protection à tous", a déclaré M. Larcher, cité dans le communiqué.
À LAGOS, LE CORONAVIRUS RAPPELLE LES PEURS DE L'ÉPIDÉMIE D'ÉBOLA
Dans le quartier huppé et voisin d’Ikoyi, les pharmacies ont été prises d’assaut. « Il y a une pénurie de masques en ville, nous en avons commandé, mais nous n’en avons pas trouvé, donc nous conseillons aux gens d’utiliser des mouchoirs »
Un cas de contamination a été confirmé dans la mégalopole nigériane, le premier officiellement dans toute l’Afrique subsaharienne.
Lorsque Joyce Alali a entendu, jeudi 27 février, qu’un premier cas de contamination au nouveau coronavirus en Afrique subsaharienne avait été déclaré dans sa ville, Lagos, capitale économique du Nigeria, elle a su tout de suite quoi faire. Etudiante infirmière, elle a fouillé dans ses affaires pour retrouver toutes les protections qu’elle utilisait en 2014, lorsque l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest avait gagné la mégalopole tentaculaire.
« Dès que j’ai entendu la nouvelle d’une contamination à Lagos, j’ai pensé “Oh mon Dieu, c’est pas possible”, raconte la jeune fille de 25 ans. J’ai cherché mon masque et mon désinfectant pour les mains… ceux que j’utilisais déjà pour Ebola, je ne les avais pas ressortis depuis ! »
L’Afrique de l’Ouest a déjà dû faire face à l’épidémie dévastatrice d’Ebola qui avait fait quelque 11 000 morts entre 2013 et 2016. Au premier cas d’Ebola signalé à Lagos, un vent de panique s’était propagé dans la ville au sein de ses 20 millions d’habitants, mais finalement, seules sept personnes étaient décédées, sur 19 contaminées.
Vendredi, le spectre d’une « épidémie urbaine apocalyptique », comme l’avait décrit l’OMS au sujet d’Ebola, a refait surface. Les habitants de Lagos ont commencé à traquer les produits de protection, après qu’un ressortissant italien, de retour de Milan, a été déclaré contaminé par le nouveau coronavirus dans un hôpital de Lagos.
Parée contre la maladie
Dans le marché multicolore de Balogun, au cœur de Lagos Island, les étals des vendeurs se suivent dans un chaos organisé. Dans ce temple de la débrouille et des bonnes affaires, on se bouscule, on échange des nairas (la monnaie locale) de mains en mains et on zigzague entre les ruelles et les vendeurs à la sauvette. C’est l’un des quartiers les plus densément peuplés de l’immense mégalopole, avec plus de 12 000 personnes au kilomètre carré, selon une étude de l’Etat de Lagos.
« J’ai entendu parler de ce virus il y a à peine deux heures », raconte une vendeuse de boissons fraîches et beignets d’une cinquantaine d’années. « Nous prions pour qu’il ne s’agisse que d’une seule personne, et que Dieu l’aide à guérir. Je suis inquiète, mais je ne veux pas paniquer », philosophe la vendeuse. Aisha, 29 ans, est parée contre la maladie. Elle traverse les allées du marché avec un masque noir en coton, et ne se sépare plus de son désinfectant pour les mains. « Toute ma famille, mes amis m’ont appelée ce matin pour me dire d’être vigilante. Ça m’inquiète pour ma santé », confie la jeune fille à l’AFP.
Hassan Hafeez aussi est « très, très inquiet » :« Oh j’ai peur, j’ai peur, je ne veux pas mourir, j’ai encore plein de choses à faire dans le futur. » Mais en attendant, le trentenaire vend des savons, du détergent, des produits pharmaceutiques dans une minuscule échoppe surchargée qu’il tient avec sa mère. Et, pour l’instant, la crise est plutôt positive pour ses finances : il a vendu vingt flacons de désinfectant en quelques heures.
« Avant on le vendait pour 400 nairas (1 euro), mais maintenant c’est 600 nairas, explique-t-il. Ce n’est pas moi qui augmente les prix, ce sont les fournisseurs, assure-t-il. Mais même à ce prix-là, les gens achètent, ils ne veulent pas mourir. »
Pharmacies prises d’assaut
Dans le quartier huppé et voisin d’Ikoyi, les pharmacies ont été prises d’assaut. « Il y a une pénurie de masques en ville, nous en avons commandé, mais nous n’en avons pas trouvé, donc nous conseillons aux gens d’utiliser des mouchoirs », déclare calmement une pharmacienne.
Ce cas de contamination à Lagos est le premier confirmé et officiel en Afrique subsaharienne. Le faible nombre de cas jusque-là enregistré sur le continent – un en Egypte et un en Algérie –, qui entretient des liens économiques étroits avec la Chine, a intrigué les spécialistes de la santé, qui suggéraient que le continent n’avait sans doute pas les moyens de détecter le virus.
Mais le responsable de la santé de l’Etat de Lagos, Akin Abayomi, s’est voulu rassurant : « Nous menons une campagne très agressive de sensibilisation. Nous avons suivi une formation approfondie », a-t-il affirmé vendredi. Les autorités ont mis en place des centres de quarantaine à Lagos et Abuja et trois laboratoires du pays sont capables de diagnostiquer le virus.
LE MOUVEMENT FÉDÉRALISTE PANAFRICAIN S'ACTIVE POUR LA RÉALISATION DES ÉTATS-UNIS D'AFRIQUE
Avec son nouveau Slogan : « L’Afrique Doit S’Unir Maintenant ou Jamais », le MFPA a fait un grand bond et se voit renforcé et résolument tourné vers l’accomplissement de son objectif principal -COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué du Mouvement Fédéraliste Pan Africain (MFPA), reçu le 28 février 2020, relatif aux différentes activités menées ces derniers mois en vue de l'organisation prochaine, du premier Congrès en vue de la création des Etats-Africains Unis.
"Le Mouvement Fédéraliste Pan Africain (MFPA) qui se construit autour de l’Appel pour le Premier Congrès Fédéraliste Pan Africain lancé depuis Dakar en 2015, vient de boucler une année riche en réalisations, mais également en leçons, dans sa marche vers le Premier Congrès Fédéraliste Pan Africain pour la création des Etats-Africains Unis. A la suite du Pré-congrès tenu à Accra en décembre 2018, qui a officiellement annoncé la naissance du Mouvement Fédéraliste Pan Africain, la réunion physique à Bamako du 9 au 14 décembre 2019 a permis au Comité International Préparatoire (CIP) de consolider l’orientation et le management du Mouvement. La réunion de Bamako aura marqué un tournant décisif dans l’évolution du MFPA. Avec la présence effective de la vaste majorité de ses membres élus, le CIP a pu réviser et adopter à l’unanimité les textes suivants :
La Charte du Congrès
Le Concept du Congrès
Construire notre machine de campagne
Les termes de référence du congrès
Sur le fonctionnement du CIP pour 2020
Cependant, le Mouvement a connu des péripéties l’année passée avec notamment le départ de quelques-uns de ses leaders, mais a pu remonter la pente très vite.
En plus du succès éclatant de Bamako 2019, notamment les rencontres fructueuses avec la société civile et les syndicats, les autorités maliennes dont les anciens présidents Alpha Oumar Konaré et Dioncounda Traoré, l’actuel Président SEM Ibrahim Boubacar Keita, le CIP a eu de nouveaux membres, dont les parcours sont particulièrement marqués par un engagement panafricaniste et d’anciens membres, qui ont tous accepté volontiers d’occuper les postes de responsabilités laissés vacants.
Ainsi donc, en plus de choisir Bamako comme lieu du siège du MFPA, le camarade Adama Samassékou du Mali a été proposé comme Président intérimaire du CIP du Mouvement. Le camarade Joomaay Faye qui occupait le poste de Secrétaire général intérimaire, a été confirmé par le CIP en sa réunion du 4 janvoer 2020. A la réunion suivante du 1er février 2020, le camarade Adama Samassékou a été confirmé au poste de Président du CIP, le camarade Amadou Seck des Etats-Unis a été élu Vice-Président du CIP, et le camarade Vusi Gumede d’Afrique du Sud, Assistant du Président chargé des Relations extérieures. Avec son nouveau Slogan : « L’Afrique Doit S’Unir Maintenant ou Jamais », le MFPA a fait un grand bond et se voit renforcé et résolument tourné vers l’accomplissement de son objectif principal : convoquer le Premier Congrès Fédéraliste Pan Africain en vue de la création des Etats-Africains Unis dans un proche avenir. Pour les besoins de la cause, cette année l’accent sera mis sur le fonctionnement effectif de toutes les structures du Mouvement. La décennie 2020-2030 sera celle de « l’Afrique Doit S’unir Maintenant ou Jamais ! »