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27 juillet 2025
LUC NICOLAI ENCORE ARRÊTÉ
Condamné à 5 ans de prison dont 2 ans ferme dans l’affaire de la drogue de l’hôtel Lamantin Beach Luc Nicolaï, a été arrêté ce jeudi par la brigade de gendarmerie de Thiès d’après Libération online
Condamné à 5 ans de prison dont 2 ans ferme dans l’affaire de la drogue de l’hôtel Lamantin Beach Luc Nicolaï, a été arrêté ce jeudi par la brigade de gendarmerie de Thiès d’après Libération online. Le célèbre promoteur de lutte devrait être déposé ce jeudi en prison puisque les gendarmes agissaient en vertu d’un ordre d’incarcération
Plus de 24 heures après l’annonce de l’officialisation du combat qu’il a ficelé entre Ama Baldé et Modou Lo, le promoteur de lutte Luc Nicolaï est arrêté. Il a été écroué par la Gendarmerie de Thiès où il est retenu suite à un ordre d’incarcération.
L’affaire de la drogue placée dans une chambre à l’hôtel Lamatin Beach de Saly, zone touristique, située dans la région de Mbour à 80 km de Dakar, n’étant toujours pas finie. La Cour suprême s’était penchée le 16 juillet dernier sur le dossier accablant le promoteur de lutte. Condamné à cinq (5) ans de prison dont un (1) an avec sursis et 100 millions et 20 millions de F Cfa à payer respectivement à Bertrand Touly et à l’hôtel Lamantin Beach, avec un mandat d’arrêté en sus, Luc Nicolaï avait formulé un pourvoi en cassation contre la décision rendue par la Cour d’appel de Saint-Louis, au Nord du Sénégal.
La partie adverse, Bertrand Touly qui n’était pas prête à lâcher du lest, estimait que le promoteur de lutte n’a même pas le droit de faire un pourvoi, puisqu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêté qui n’est pas encore exécuté. « Ses avocats, Me Bamba Cissé et Me Baboucar Cissé vont se rendre dès demain (ce vendredi) dans la cité du Rail pour l’assister et prendre part à la première audition de leur client » peut-on lire dans les colonnes d’emedia.sn. Cette arrestation du promoteur met le combat Modou Lô – Ama Baldé dans le flou.
Fraichement officialisé cette arrestation de celui qui a monté cette affiche constitue une mauvaise publicité pour une affiche qui va drainer du monde car devant mettre aux prises deux lutteurs des plus populaires de l’arène sénégalaise. Pas sûr que les sponsors affluent avec ce rebondissement dans le dossier de Luc Nicolai. Les prochaines heures et/ou jours édifieront davantage sur cette affaire qui ne cesse de connaitre des développements depuis des années.
par l'éditorialiste de seneplus, serigne saliou guèye
NDÉNÉ, MÉDIOCRE POLITICIEN
EXCLUSIF SENEPLUS - Pour quelqu'un qui, faute d’un avenir prometteur au barreau ou en politique, survit grâce à sa nouvelle planque à Air Sénégal, son conseil va-t-en-guerre à Macky Sall vaut son pesant de voix
Serigne Saliou Guèye de SenePlus |
Publication 20/12/2019
« Un État ne recule pas, il doit rester fort et mater ces rebellions… L'arrêté Ousmane Ngom est en vigueur. Si ces gens-là insistent pour manifester sur la Place de l'Indépendance, cela veut dire qu'ils choisissent d'être hors-la-loi et s'ils sont hors-la-loi, la loi est là pour se faire respecter. L'État ne doit pas faiblir... Une reculade de l’État serait d’une extrême gravité et ouvrirait un boulevard à toutes sortes de dérives qui feraient perdre à l’État sa face ». Voilà le florilège de propos tragi-comiques que l’ex-Premier ministre de Wade, Souleymane Ndéné Ndiaye (SNN), a vomi rageusement dans le canard de Youssou Ndour ce jeudi 19 décembre. Selon le Larousse, « mater » signifie « Soumettre, éventuellement par la violence, un être humain, une collectivité qui manifeste sa volonté d’indépendance ou qui se révolte ». Ainsi, Souleymane Ndéné Ndiaye sort tristement de son état d’hibernation intellectuelle pour recommander haineusement à son ami l’utilisation de la manière forte contre tous les jeunes, vieux et adultes qui auront le toupet de violer l’arrêté anticonstitutionnel d’Ousmane Ngom. Maintenant, est-ce un instinct de se ressusciter à travers les sorties médiatiques puisque la messe de requiem de sa mort politique a été prononcée depuis le jour où son ex-compagnon de la fac, par ailleurs président de la République, l’a placardisé au Conseil d’administration d’Air Sénégal ? Ou une bouffée de rage de n’avoir pas pu mater ce peuple qui les a empêchés, lui et son mentor Wade, de commettre le 23 juin 2011, la pire ignominie de l’histoire politique de notre pays ? Ou la simple preuve d’un mode de pensée désuet qui serait typique d’un homme en déchéance politique et intellectuelle ? En tout cas, Souleymane Ndéné Ndiaye multiplie les inepties abjectes. Pour un politicien débile qui, faute d’un avenir prometteur au barreau ou en politique, survit grâce à sa nouvelle planque à Air Sénégal, ce conseil va-t-en-guerre vaut son pesant de voix.
Il m’est difficile de croire que cet ex-Premier ministre qui a fait un cursus honorum à la faculté juridique où l’on enseigne la pyramide des normes puisse parler de l’arrêté Ousmane Ngom comme d’une tête de linotte évaltonnée. Dans la hiérarchie des normes, un arrêté ne peut pas avoir une préséance sur une loi constitutionnelle même si notre Cour suprême refuse de s’y prononcer sans ambages. Mais en cette période de surenchère politique où chaque transhumant verse concurremment dans l’imbécilité discursive, il n’est pas étonnant que des renégats de la trempe d’un Souleymane Ndéné ou d’un Serigne Mbacké Ndiaye s’adonnent ostensiblement à toutes les immoralités pour rester dans les bonnes grâces du Prince, distributeur de strapontins. Par conséquent, avec les postures radicales de l’ex-Premier ministre de Wade, du ministre-conseiller Seydou Guèye et du préfet Alioune Badara Samb sur l’exercice de la liberté de manifester, l’on se rend compte que, dans la tête de ces égarés, le gouverneur-colon Auguste-Léopold Protêt n’a pas encore quitté cette place centrale de Dakar débaptisée symboliquement «Place de l’Indépendance».
Quand SNN demande au président Sall, son sauveur de la dèche, son nouveau sustenteur, de mater les insurgés de l’électricité, il créer un casus belli pouvant plonger le pays dans une longue période d’instabilité. Comme on hésite à penser qu’un ex-Premier ministre puisse descendre dans les abysses de l’imbécilité discursive, on se contentera de voir à travers sa malencontreuse sortie médiatique, une regrettable perte de nerfs qui, si besoin était, le disqualifie pour les hautes fonctions qu’il a eu à exercer malheureusement sous la gouvernance wadienne. Mais à l’heure des comptes, il n’est pas certain que tous ces hors-la-loi qui s’opposent systématiquement à la volonté populaire dans le seul but de plaire au président, puissent être protégés par leur bellicisme. Abdou Diouf a été perdu par ses courtisans de même qu’Abdoulaye Wade ; aujourd’hui, ils sont passés tous à la trappe. Macky avec ses génuflecteurs est sur le même itinéraire.
Guéguerre au sein de l’Apr, Benno, attaques contre Moustapha Niasse, manifs contre la hausse du prix de l’électricité, l’ancien député progressiste se prononce sans détours sur ces questions brûlantes de l’heure
L’actualité politique marquée par la guéguerre au sein de l’Alliance pour la République (Apr), tout comme le débat sur la hausse du prix de l’électricité avec son lot de grogne des populations, sans oublier la sortie du Premier Vice-président de l’Assemblée nationale, Moustapha Cissé Lo contre le président Moustapha Niasse, ne laissent pas de marbre Pape Diallo alias “Zator Mbaye“, le ministre conseiller de l’Alliance des forces de progrès (Afp). Dans cet entretien accordé à Sud quotidien, l’ancien député progressiste se prononce sans détours sur ces questions brûlantes de l’heure.
L’actualité de ces derniers temps est rythmée par des attaques et contre-attaques par presse interposée entre responsables de l’Apr. Quelle lecture en faites-vous ?
Ça nous gêne beaucoup parce que nous avons des rapports de partenariat avec le président de la République, qui est le président de la coalition Bby. Aujourd’hui, je dis que même le terme allié est un terme galvaudé, parce que nous sommes des partenaires dans l’exercice du pouvoir. C’est justement l’une des raisons pour lesquelles nous devons tout faire pour ne pas fragiliser le pouvoir. Il y a des enjeux géopolitiques qui font qu’aujourd’hui, la classe politique sénégalaise de manière générale se retrouve, au moment où le président a appelé l’opposition, la majorité, les non-inscrits, autour d’une table pour dialoguer sur les questions du pays, Nous n’avons pas, nous autres membres de Bby, quel que soit le parti auquel nous appartenons, à mettre sur la place publique nous contradictions internes qui peuvent se gérer à l’intérieur d’un parti politique. Dieu fait que nous avons un président de la République d’une grande tolérance, parce que je ne suis pas sûr que si c’était d’autres présidents, certains auraient le temps de dire tout ce qu’ils sont en train de dire. Parce que, pour moi, ce sont des inepties simplement. L’heure est aujourd’hui au travail. Nous venons d’une élection et nous n’avons pas le temps, chaque jour, de nous épancher sur des questions qui n’ont aucun sens, aucune plus-value pour la situation économique du pays.
Est-ce que cela ne renseigne pas de l’état de gouvernance et par ricochet ne peut pas déteindre sur vos relations au sein de Bby ?
Ça ne déteindra pas. Parce que, comme je l’ai indiqué tantôt, le président de la République a la main. Il a su garder cette coalition en bonne place, depuis 7 ans. C’est inédit. Je pense que même les professeurs d’université et certains étudiants devraient s’intéresser à cette question qui relève quand même du génie politique de capitaliser autour de sa personne toutes les intelligences politiques de ce pays-là. C’est pour cela qu’on a la sensation que dans ce pays-là, nous n’avons pas d’opposition. Parce que tellement Bby reste une coalition forte, hétéroclite mais homogène dans son action. Les Sénégalais ont d’ailleurs toujours adhéré aux projets politiques du président à travers toutes les séries d’élections qui se sont déroulées, depuis 2012. Cela démontre de la force et de la vitalité de la coalition.
Et la gouvernance sobre et vertueuse dans tout ce débat fait de déballages et de piques ?
La gouvernance reste sobre et vertueuse. Le président a pris récemment une mesure très importante liée à la question du téléphone de l’Etat. Pour moi, cela fait partie des mesures importantes. Depuis qu’il est là, il ne cesse de prendre des mesures pour apaiser le quotidien des Sénégalais. J’ai indiqué dans un de vos papiers, toutes ces mesures sociales et socialisantes que le président a eu à prendre pendant 7 ans. Maintenant, un Etat c’est comme une maison. Si aujourd’hui, dans une maison, vous donnez une dépense X, demain vous avez envie d’investir, naturellement, cette dépense va baisser. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles les gens font des réajustements. Mais, le président de la République, tel que nous le connaissons, travaille tous les jours à une redistribution des ressources financières aux populations et surtout aux couches les plus défavorisées.
Pourquoi doit-on considérer la sortie du Premier vice-président de l’Assemblée, Moustapha Cissé Lo, qui réclame un audit de la gestion de l’hémicycle, comme une attaque contre le président Moustapha Niasse ?
Ce n’est pas la première fois que Moustapha Cissé Lo s’attaque au président Moustapha Niasse. Mais, ils ne sont pas du même acabit, ni du même moule. Ce n’est pas possible. Le président Moustapha Niasse ne répondra jamais… Moustapha Cissé Lo reste le seul membre du Bureau de l’Assemblée nationale qui siège dans une assemblée étrangère. Parce que le principe, c’est que ceux qui sont membres du bureau ne soient ni membres des bureaux des commissions, ni membres des autres assemblées extérieures. Mais lui, il a non seulement ces avantages liés à son poste de vice-président, mais également à celui de président du parlement de la Cedeao. Pensez-vous que Moustapha Cissé Lo aurait pu lui seul être président de la Cedeao ? Mais non. Il a eu le soutien du président Macky Sall qui a donné toutes les directives nécessaires, parce que c’était le tour du Sénégal avec la présidence tournante. Et, il a fallu que le président Moustapha Niasse réunisse tous les députés de différentes obédiences politiques de l’Assemblée pour que ceux-là puissent prendre un engagement ferme pour ne pas trahir Moustapha Cissé Lo.
A votre avis, où doit-on loger une telle sortie, car cela peut pousser à croire qu’il y a une nébuleuse dans la gestion de l’Assemblée nationale, dès lors que c’est quelqu’un qui est au cœur du dispositif qui réclame l’audit ?
J’ai envie de vous dire à qui le prochain tour. Il y a quelques années de cela, c’était Cheikh Kanté sa cible. Qu’est-ce qu’il n’avait pas dit sur le Port ? Vous l’entendez aujourd’hui parler de Cheikh Kanté ? Mais non. Ensuite, c’est le président Macky Sall qui a tout fait pour lui. Je dis bien tout. Maintenant, puisque le président reste de marbre, il pense pouvoir atteindre le président Moustapha Niasse qui ne répondra pas. S’il a besoin de réponses à ces questions, il sait où aller. Les questions financières à l’Assemblée nationale sont gérées par le questeur et son adjoint.
Ce vendredi, des citoyens organisés autour du mouvement “Nio lank“ comptent manifester contre la hausse du prix de l’électricité. Doit-on interdire à une personne de dire que le prix de l’électricité est cher ?
Pour la marche de vendredi prochain je ne sais si elle sera autorisée ou pas. Mais, pour celle de vendredi dernier, elle a été autorisée et encadrée. Mais, il y a un arrêté qui interdit de marcher dans les environs du palais. Mais ça, ça peut se comprendre. Le droit de marche est encadré. Il est vrai que la Constitution consacre le droit de marche, mais ce droit est encadré par la règlementation. En la matière, c’est le préfet qui est compétent. Quand le préfet qui a les informations que nous ne disposons pas, pense que cette marche ne peut pas se tenir, elle ne se tiendra pas.
Quand des jeunes qui se réclament des “Boucliers de la République“ envisagent de marcher pour faire face à ceux-là qui ne respectent pas les institutions. Ne pensez-vous pas que c’est de la provocation ?
D’abord je ne connais pas cette association. Mais, le principe sur lequel je veux rester, il y a un arrêté, que tout le monde se conforme à l’arrêté, qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition. Si ce sont des jeunes de la majorité qui doivent le faire, je dis non. Si c’est des jeunes de l’opposition, je dis également non. Parce que l’objectif pour nous autres qui sommes dans la majorité, c’est de tout faire pour ne pas fragiliser notre Etat. Et cela n’a pas de prix.
LES DOCTEURS BOYCOTTENT LE MINISTERE DE LA SANTE
Le renouvellement du conseil de l’Ordre national des médecins du Sénégal divise l’instance et le ministère de la Santé et de l’action sociale
Le renouvellement du conseil de l’Ordre national des médecins du Sénégal divise l’instance et le ministère de la Santé et de l’action sociale. En point de presse hier, jeudi 19 décembre, l’Ordre des médecins a demandé à la tutelle d’arrêter l’instrumentalisation des hautes personnalités judiciaires, militaires et administratives dans son entreprise de le déstabiliser. Tout en refusant de participer au vote en question.
Le ministère de la Santé et de l’action sociale a décidé de passer le 25 janvier prochain au renouvellement du conseil national de l’Ordre des médecins du Sénégal. De ce fait, tous les médecins devront se rallier au ministère de la santé pour les besoins du vote. Une décision qui n’enchante pas les médecins de l’ordre qui, du moins, pensent que l’organisation de leur instance leur revient de droit.
Selon le président de l’ordre des médecins du Sénégal, Dr Alpha Boubacar Sy, l’Ordre des médecins veille au respect des règles de déontologie et de bonne pratique médicale dans un but de protection du patient contre les aspects pervers de la pratique médicale. « Il s’agit des connaissances hautement techniques qui relèvent de la responsabilité des techniciens formés au préalable à cet effet. C’est la raison pour laquelle la loi 66-069 dispose que l’Ordre des médecins est personne morale de droit public dotée de la personnalité civile et de l’autonomie financière. Elle est la plus haute autorité professionnelle en matière médicale » a-t-il fait savoir.
Revenant sur les élections, l’Ordre a demandé à toutes ses instances de ne pas déposer de listes au ministère mais pis encore, de ne pas aller voter. « Nous trouvons inadmissible que les médecins quittent leurs lieux de travail pour aller voter au ministère. Il y a les malades qui attendent et l’ordre ne saurait cautionner cette attitude du ministère qui a fait sauter le vote par correspondance » a déclaré docteur Sy.
Et de demander au ministère de la Santé et de l’action sociale d’arrêter l’instrumentalisation des hautes personnalités judiciaires militaires et administratives dans son entreprise de déstabilisation de l’Ordre des médecins pour des intérêts qu’il considère comme inavoués. « La confiance du président de la République mérite du respect par tous les citoyens, quel que soit le rang social. Or, il est aisé de remarquer qu’à travers le communiqué relatif à l’organisation publié dans les réseaux sociaux que le ministère de la Santé et de l’action sociale abuse constamment de la confiance du chef de l’Etat en lui faisant signer les décrets qui ne sont pas conformes avec la loi dans un premier temps, puis, dans un deuxième temps, en violant de façon flagrante des dispositions de ces mêmes décrets », a rappelé docteur Sy.
Et de renchérir : « la loi 66-069 du 4 juillet 1966 relative à l’exercice de la médecine et à l’Ordre des médecins dispose notamment en son article 26 que le conseil national de l’ordre règle par délibération les affaires de l’ordre. Ceci n’a pas été le cas concernant le communiqué paru dans les réseaux sociaux ».
Pour rappel, un communiqué du ministère de la Santé et de l’action sociale a été publié dans les réseaux sociaux rappelant la tenue des élections du renouvellement du conseil de l’ordre pour le 25 janvier prochain. L’Ordre des médecins qui soutient qu’il n’a pas été consulté par le ministère de la Santé rejette la tenue de ces élections.
MALICK SALL N'EN A CURE DU MÉCONTENTEMENT AUTOUR DU NOUVEAU PROJET DE LOI CONTRE LE VIOL
Selon le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall, à chacun son appréciation, mais le dernier mot revient au président de la République, qui définit la politique pénale.
Un peu moins de 24h après la sortie de l’Association des juristes sénégalaises (AJS) dénonçant des incohérences dans le projet de loi portant criminalisation du viol adopté en Conseil des ministres le 2 décembre dernier le gouvernement a réagi. Selon le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall, à chacun son appréciation, mais le dernier mot revient au président de la République, qui définit la politique pénale.
Répondant aux réserves de l’Association des juristes sénégalaises (AJS) sur le projet de loi criminalisant le viol, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Malick Sall, a soutenu qu’il appartient au président de la République, Macky Sall, de définir la politique pénale. «Chacun a son appréciation. Mais, il se trouve qu’au jour où je vous parle, le président de la République, qui définit la politique de la nation, c’est lui qui définit la politique pénale. En tant que Garde des Sceaux, il m’appartient de mettre en œuvre cette politique pénale qu’il définit. Et les autres, ils apprécient. Ça va se passer comme ça», a-t-il dit hier, mercredi 19 décembre, lors d’une visite qu’il a effectuée au stand de l’Administration pénitentiaire à la Foire internationale de Dakar (Fidak) qui se tient au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices).
En conférence de presse avant-hier, mercredi l’AJS a souligné que ce projet de loi est un «scandale». «Dans le projet de loi, le viol en lui-même, n’est pas criminalisé dans les domaines de la pédophilie puisque les peines qui s’appliquent aux crimes ne l’ont pas été. On en reste juste au même stade que la loi de 1999, à savoir que le viol est puni d’une peine de 5 à 10 ans d’emprisonnement», a relevé Dior Fall Sow, la présidente d’honneur de l’AJS. Et d’ajouter qu’on a juste ajouté à la peine, une amende de 500.000 à 5.000.000 de F CFA.
«Pour la pédophilie, c’est la même chose: 10 ans d’emprisonnement alors que les peines, en matière criminelle, c’est la réclusion criminelle à perpétuité, la réclusion criminelle à temps, la détention criminelle à temps dans le cadre politique… Il n’y a pas eu, de ce projet de loi, une criminalisation du viol et de la pédophilie», a expliqué la présidente d’honneur de l’AJS.
... ET ANNONCE DES DISPOSITIONS JURIDIQUES POUR ENCADRER LE MANDAT DE DEPOT
Cette visite a été aussi une occasion pour le Garde des Sceaux d’annoncer que des dispositions juridiques sont en cours pour encadrer le mandat de dépôt. «Nous sommes en train de travailler sur ces textes. Avec la technologie que nous ferons, nous aurons moins de prisonniers. Les agents de l’Administration pénitentiaire seront dans de bonnes conditions. Les détenus auront leur niveau de vie amélioré ainsi que leur condition de réinsertion». En effet, notre pays est encore loin des standards normaux en matière de détention. Le Sénégal devrait «avoir un surveillant pour cinq ou six prisonniers», a-t-il reconnu. Toutefois, assure le ministre de la Justice, le pays se dirige «vers cela». L’administration pénitentiaire «tend vers ce processus, avec ces moyens modernes permettant à un condamné de ne pas aller directement en prison, mais de rester chez lui ou à son bureau, grâce à un dispositif juridique...», a-t-il déclaré.
LA RATION ALIMENTAIRE DES PRISONNIERS PASSE A 1150 F CFA
Il n’a pas manqué, par ailleurs, de révéler qu’il est envisagé, dans le budget-programme de son département pour l’année 2020, d’augmenter la ration journalière des détenus qui atteindra 1150 F CFA. Mieux, a soutenu le Garde des Sceaux, les moyens techniques envisagés pour l’Administration pénitentiaire permettront de vider de façon substantielle les prisons.
QUAND L’ETAT «RACKETTE» SES CITOYENS
Obligés de renouveler leurs titres de transport d’ici le 31 décembre prochain, les détenteurs d’anciens permis de conduire qui vont au CICES où sont installés des bureaux de Cap Karangué, déboursent chaque jour 500 F à l’entrée
Tous les moyens semblent bons pour l’Etat du Sénégal pour se faire de l’argent. Il tire double profit de la 28e édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK) qui a démarré le 5 décembre dernier et ce jusqu’au 22 courant. Pour cause, les détenteurs d’anciens permis de conduire paient, eux-aussi, un ticket de 500 F CFA pour avoir accès au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), alors qu’ils sont spécialement venus pour bénéficier des nouveaux titres de transport numérisés. Ce qu’ils jugent «anormal» et dénoncent une «arnaque» de la part de l’Etat.
Alors que la hausse du coût de l’électricité n’a pas encore fini de susciter des indignations, voilà que d’autres frais s’ajoutent sur le dos des populations. Et cette fois-ci, ce sont les détenteurs d’anciens permis de conduire qui le supportent. Obligés de renouveler leurs titres de transport d’ici le 31 décembre prochain (date butoir pour avoir les permis de conduire numérisés), les détenteurs d’anciens permis de conduire qui vont au Centre international de commerce extérieur du Sénégal (CICES) où sont installés des bureaux de la Commission de renouvellement Cap Karangué, déboursent chaque jour 500 F CAF à l’entrée. Et ce, depuis que la 28e édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK) a ouvert ses portes, le 5 décembre dernier et qui prend fin le 22 décembre prochain.
Le comble, c’est qu’une personne peut payer plus de 1500 F CFA avant de disposer du sésame : 500 F CFA quand on vient pour un rendez-vous, 500 F CFA le jour du dépôt des dossier, 500 F CFA pour le retrait du permis… et si on ne parvient pas à déposer ou retirer le permis lors du premier passage, on est obligé de payer encore 500 F CFA pour la prochaine fois. Cette somme vient ainsi s’ajouter aux frais pour la confection du nouveau permis de conduire numérisé. Ce qui n’est pas du goût des personnes trouvées sur place hier, jeudi 19 décembre.
Car, actuellement, il y a affluence certes, avec toutes sortes de personnes convergeant vers le CICES, mais les besoins ne sont pas les mêmes. Moussa Diop, assis sur le petit mur à côté du bureau de Cap Karangue du CICES, ne cache pas son indignation. «J’ai payé 500 F CFA pour le ticket d’entrée au CICES, mais ce n’est pas normal. L’année dernière, quand mon frère renouvelait son permis de conduire, ça se passait là-bas dans les blocs à côté de l’entrée, alors pourquoi cette année, on le fait dans l’enceinte du CICES», déplore le jeune homme qui vient de la Médina. Allant plus loin, le chauffeur de taxi estime que c’est juste une «façon de soutirer de l’argent aux populations».
A côté de lui, on retrouve Ousmane Faye qui a quitté Liberté VI. Il embouche la même trompette. «Franchement, je ne sais même pas quoi dire. Imaginez-vous, on nous dit que le timbre fiscal pour le nouveau permis de conduire est à 10.000 F CFA. Pour le certificat médical de visite et contre visite, tu paies 2000 F CFA, sans compter les autres frais, photocopies et autres. Ici au CICES, tu débourses encore 500 F CFA pour le ticket de la foire alors que tu n’es pas venu pour ça. Finalement, je me demande dans quel pays sommes-nous ?», soutient-il, la quarantaine déjà sonnée. Etalant encore sa colère, il ajoute: «d’ailleurs, je ne comprends même pas pourquoi imposer subitement aux gens de changer leurs permis, je crois qu’il y a quelque chose qui se cache derrière».
«ILS DEVRAIENT Y AVOIR UNE SECURITE CHARGEE DE VOIR LES GENS QUI VIENNENT POUR LES BESOINS DE LA FOIRE ET…»
Ils sont nombreux à étaler leur colère au CICES. «Moi, les 500 F CFA ne me posent pas trop de problèmes. Ce qui me fait mal, c’est que j’ai eu mon permis et quelques mois après, on me demande encore de payer 10.000 F CFA alors que mon permis est toujours en cours de validité. C’est vraiment difficile, alors qu’on est père de famille. Quelqu’un qui a son permis en cours de validité ne devrait pas payer les 10.000 F CFA car, c’est l’Etat-même qui nous demande de changer nos permis. C’est ça mon problème», explique Modou Fall qui vient de Sandaga. «Après tout, on te demande encore de payer 500 F CFA pour la foire alors que tu es venu pour renouveler ton permis de conduire. C’est du n’importe quoi», martèle le jeune homme.
«Ils devraient y avoir une sécurité chargée de voir les gens qui viennent pour les besoins de la foire et pour le renouvellement des permis de conduire pour qu’on fasse la distinction. Celui qui est venu pour les permis montre ses papiers et on le laisse entrer, c’est facile», dit-il. «Je pense que c’est fait sciemment. En plus de passer toute la journée ou la nuit ici, tu paies encore alors que l’Etat pouvait prendre les mesures nécessaires pour permettre aux gens d’avoir facilement leurs permis sans beaucoup de dépenses. On pouvait aménager une autre porte ou délocaliser le service, mais non», estime Mamadou Diop.
Au CICES, il y a du monde au niveau du site pour les nouveaux permis de conduire numérisés. Toutefois, selon nos interlocuteurs, «le service est rapide par rapport aux autres centres» tels que Lat-Dior et Beaux Maraichers. Pour rappel, l’Etat du Sénégal avait fixé au 3 septembre 2019 la date butoir pour les nouveaux permis de conduire numérisés, avant de la proroger jusqu’au 31 décembre prochain.
LA TRAITE DES RABATTEURS
Une file indienne, à perte de vue ! Donnant l’impression que nous sommes un jour de scrutin présidentiel ! Que nenni ! Il s’agit des Sénégalais qui cherchent à obtenir de nouveaux permis de conduire numérisés. Certains disent avoir passé la nuit pour obtenir une bonne place. D’autres soutiennent avoir réglé le réveil à 5 heures pour être sur les lieux à 6 heures. Mais, ce sont les «goorgoorlu».
A côté, il y a d’autres Sénégalais qui dorment jusqu’à 10 heures pour se rendre tranquillement au CICES. Ce qui ne les empêche pas d’être traités en premier. Et pour cause, ils avaient versé, la veille ou le jour J, une somme de 5000 F CFA à un rabatteur qui se charge de les épargner du parcours du combattant. Souvent, au vu et au su de tout le monde. Une attitude sénégalaise voire africaine qui continue son petit bonhomme de chemin et qu’on retrouve dans toute l’administration. Face à la situation de la dernière minute, ces rabatteurs se frottent les mains. Une bonne partie des demandeurs du nouveau titre de transport passent d’abord chez eux, afin d’éviter de faire la queue ou de se lever très tôt le matin. Quel «drame» !
LE SENEGAL BOUCLE L’ANNEE SUR LA PREMIERE PLACE AFRICAINE
L’équipe nationale de football du Sénégal est la première sélection africaine au dernier classement de la Fifa pour l’année 2019, annonce le site internet de l’administrateur du football mondial.
L’équipe nationale de football du Sénégal est la première sélection africaine au dernier classement de la Fifa pour l’année 2019, annonce le site internet de l’administrateur du football mondial.
Placé à la 20e place mondiale, le Sénégal est la première nation africaine, devant les Aigles de Carthage, l’équipe de la Tunisie, classée 27e. Suivent le Nigeria (31e au rang mondial), l’Algérie (35e) et le Maroc (43e), qui complètent le quinté de tête en Afrique.
Au niveau mondial, le trio de tête est constitué de la Belgique, de la France et du Brésil. Les Diables Rouges de la Belgique, toujours en quête d’un trophée continental ou mondial, comme les Lions du Sénégal, remportent pour la deuxième fois consécutive le titre de l’équipe de l’année. Le tiercé de tête reste sans changement par rapport à décembre 2018, avec la Belgique, la France, championne du monde et le Brésil.
En revanche, le top 5 connaît deux nouveautés, selon le classement publié sur le site internet de la Fifa, dans lequel l’Angleterre remonte d’un rang et se classe quatrième, tandis que l’Uruguay arrive cinquième, avec une progression de deux places. Le Qatar, pays organisateur de la Coupe du monde 2022, remporte le titre de la ‘’progression de l’année’’ en obtenant 138 points en 2019. Il a remporté la Coupe d’Asie des nations.
Le Qatar obtient également la meilleure progression en termes de places (38). Il est suivi de près de l’Algérie, championne d’Afrique (32 places) et du Japon (22 places). Le prochain classement mondial de la Fifa sera publié le 20 février prochain.
Macky quitte le pays ce matin
Alors que les activistes de «Noo Lank» menacent de marcher sur la place de l’Indépendance pour exiger la baisse du coût de l’électricité, le Président Macky Sall quitte Dakar ce vendredi 20 décembre 2019 pour prendre part à la 56eme Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) prévue le même jour à Abuja au Nigeria. Son retour est prévu le 21 décembre 2019.
Le Meer dénonce le sit-in du collectif «Noo Lank»
Le Coordonnateur du Mouvement des Elèves et Etudiants Républicains (Meer National), Abdoulaye Diagne, tape sur le Collectif «Noo Lank». Pour l’étudiant apériste, le Collectif est animé par une volonté de mettre le pays en feu. A l’en croire, le Collectif profite de la naïveté de certains Sénégalais pour dérouler leur plan de destruction de nos acquis. Face à la presse hier, Abdoulaye Diagne a appelé les populations à refuser de suivre le Collectif dont le seul but est de freiner cet élan socioéconomique du pays. Il rappelle que le pays ne se construira que dans une unité nationale. Les étudiants apéristes comptent se dresser en boucliers pour que le pays demeure stable. Abdoulaye Diagne invite les autorités étatiques à prendre toutes leurs responsabilités.
Lansana Konaté claque la porte
Le Directeur des bourses Lansana Konaté a démissionné de son poste hier jeudi. Selon des sources de «L’As», il avait déjà annoncé la nouvelle à son entourage depuis quelques jours, mais ces derniers tentaient de l’en dissuader. Officiellement, c’est pour convenance personnelle, mais le désormais ex-directeur dit en avoir marre de boire le calice jusqu’à la lie. «Tout repose sur moi. On m’insulte partout alors que c’est l’Etat qui n’a pas pris ses responsabilités», aurait-il dit à un de ses proches câblé par «L’As». Cette démission intervient dans un contexte où les différentes universités du pays sont en ébullition. Les étudiants réclament des arriérés de payement de bourse. Maître assistant à la Faculté des Sciences et techniques, le Professeur Konaté est originaire du département de Kanel et milite dans Benno Bokk Yaakaar.
Mamadou Kassé sauve l’honneur de Tamba
Le Directeur général de Sicap et sa famille ont décaissé 6 millions pour le rapatriement des corps des deux jeunes originaires de Tambacounda, morts asphyxiés en Espagne. Depuis plus de deux mois, les corps sont bloqués dans un funérarium pour six millions. Une honte non seulement pour le ministre des Affaires étrangères Amadou Ba réputé riche, mais aussi pour son secrétaire d’Etat Moïse Sarr qui n’ont pu régler cela sous prétexte que la Dage n’avait pas d’argent. Même la quête lancée par des fils de Tamba à l’image de Mamy Guèye dit Ngoné sur les réseaux n’a pas fait réagir les responsables politiques et étatiques de Tambacounda, personnellement saisies à l’image du ministre Sidiki Kaba et du délégué général de la Der Pape Amadou Sarr. Heureusement que le Directeur général de la Sicap Mamadou Kassé a du cœur. Il a lancé une quête au sein de sa famille pour rassembler séance tenante six millions qu’il a mis à la disposition de la famille des défunts. Il faut aussi saluer l’implication personnelle de Soya Diagne, Ahmed Aïdara pour ne citer que ceux-là. Alassane et Abdoulaye vont bientôt retrouver leur village de Gourel Bocar, situé dans la commune de Missirah, et leurs familles pourront bientôt faire le deuil, puisque la procédure est enclenchée pour que les corps soient rapatriés au plus vite.
Luc Nicolaï en garde à vue à Thiès
De gros nuages sur le combat opposant le roi des arènes Modou Lô à Ama Baldé. Luc Nicolaï, qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt dans le cadre de la drogue au Lamentin Beach, a été mis aux arrêts et placé en garde à vue à la gendarmerie de Thiès. L’information a été donnée par liberationonline. Les avocats du promoteur, Mes Baboucar et Bamba Cissé, sont attendus ce matin à Thiès pour tenter de tirer leur client d’affaire. Dans cette affaire, dit-on, le parquet qui est le maître des poursuites est tenu de se référer au ministre pour voir la conduite à tenir en l’espèce.
Grève dans le secteur de la Santé
Le Cadre unitaire des syndicats de la santé pour la justice sociale (Cuss/Js) va observer une grève d’avertissement de 24h, le 31 décembre, si le ministère de tutelle ne rouvre pas les négociations pour examiner le préavis déposé depuis le 31 décembre 2018. L’annonce a été faite hier lors d’un point de presse, à l’hôpital régional El Hadj Ahmadou Sakhir Ndiéguène de Thiès, par le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la santé (membre du Cuss/Js) Cheikh Seck. Ce jour-là, dit-il, il n’y aura aucune intervention chirurgicale sur l’ensemble du territoire national. Et ce sera la même chose pour les analyses, le service de la radiologie et la dialyse, sauf pour les urgences. «Au-delà de la réouverture des négociations, le syndicat des blouses blanches proteste contre le traitement discriminatoire entre agents du secteur, la précarité des emplois par l’utilisation abusive des contrats, le non-reclassement des infirmiers, sages-femmes dans leurs nouveaux corps d’accueil, les nominations basées sur le clientélisme politique…».
Grève dans le secteur de la santé (Bis)
Très remonté contre le ministre de la Santé, Cheikh Seck s’est profondément désolé du fait que la tutelle «refuse systématiquement de répondre aux correspondances des syndicalistes pour une reprise des négociations entamées en fin 2018 et début 2019 sur le plan de carrière des membres du Cuss. Trois courriers successifs de relance lui ont été adressés, sans suite. Cette attitude du ministère est un manque de respect notoire à notre égard». Il a également dénoncé le système de recrutement pour dire que le secteur de la santé n’a nullement besoin du personnel qui a été recruté. A l’en croire, sur 100 agents recrutés le 1er avril, il n’y a ni sage-femme, ni infirmier, ni médecin. «Et moins des 30% des personnels en service sont en contact direct avec les malades», indique Cheikh Seck.
Conclave sur le statut des internes des hôpitaux
La déclaration du chef de l’Etat en conseil des ministres sur la situation des internes des hôpitaux a eu des effets immédiats. Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale a présidé hier l’ouverture d’un atelier de partage et de réflexion sur le changement de statut des internes des hôpitaux. Ces derniers étaient en mouvement d’humeur ces temps-ci pour réclamer un nouveau statut et leur recrutement. Lors de l’atelier, le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, a soutenu que «l’internat des hôpitaux du Sénégal constitue un acteur majeur de notre système de santé. A ce titre, il devient impératif de procéder à une révision des textes qui le régissent, pour aller vers une reconsidération du poste d’interne». Ainsi, l’atelier devra permettre de mener la réflexion et d’engendrer des propositions réalisables.
Le véhicule des braqueurs d’une pharmacie à Malika retrouvé
Les recherches entamées par la Police pour retrouver les malfrats qui ont tenté de braquer la pharmacie «Mouhamed» de Malika se poursuivent. Selon des sources de «L’As», le véhicule des assaillants immatriculé AD24629, volé et appartenant au ministère de la Santé, a été retrouvé à la Cité Sotiba de Pikine-Ouest près des locaux de l’Ipres. La police scientifique a été mise à contribution pour retrouver les braqueurs. Ainsi, des éléments de cette unité de la Police se sont rendus sur les lieux pour prélever les empreintes des assaillants. Selon nos sources, le véhicule a été restitué au ministère de la Santé. Il faut rappeler que la bande avait réussi, avant sa tentative avortée de cambriolage de la pharmacie «Mouhamed», à dérober une quincaillerie au quartier Modou Diop de la commune de Yeumbeul-Sud en emportant du matériel et de l’argent.
Démission du Directeur des bourses
Malaise au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ! Le Directeur des bourses, Lansana Konaté, a rendu le tablier hier pour convenance personnelle. M. Konaté est à la tête de cette direction depuis 2013. Des sources de «L’As» renseignent que le directeur des Bourses voulait rendre le tablier du temps du ministre Mary Teuw Niane mais qu’il en a été dissuadé par ses proches. Malgré cela, l’idée trottinait dans sa tête. L’enseignant à la Faculté des Sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, dit-on, en avait marre d’avaler tout le temps des couleuvres. L’on soutient qu’il est toujours mis devant le fait accompli par sa tutelle. En sus, les étudiants déversent toujours leur colère sur lui lorsqu’il y a retard de paiement des bourses, alors que parfois il n’est pas au fait de la situation. En tout cas, cette décision survient au moment où l’université Gaston Berger de Saint Louis est secouée par le non-paiement de bourses.
Le président du stade de Mbour rend le tablier
La nouvelle est tombée comme un couperet, parce que les Mbourois ne s’y attendaient pas du tout. Le président du stade de Mbour, Saliou Samb, a démissionné de son poste. A la tête de l’équipe depuis plus de 7 ans, il a rendu le tablier pour des raisons personnelles. Il a fini par céder à la pression des parents et amis qui ne pouvaient plus supporter les attaques contre sa personne. Le président du Conseil départemental de Mbour ne veut plus être l’objet d’attaques d’adversaires et des supporters. Aussi, sur le plan politique, Saliou Samb semble perdre du terrain. D’aucuns soutiennent qu’il n’a plus les moyens pour entretenir sa base politique, ce qui lui complique la tâche. Il faut souligner également que le désormais ancien président du Stade de Mbour est poursuivi en justice par l’ancien international Ferdinand Coly pour escroquerie et abus de confiance.
Les boulangers au sit-in de «Noo Lank»
L’appel du collectif «Noo Lank» pour un sit-in contre la hausse du prix de l’électricité est très bien reçu par le Regroupement des Boulangers du Sénégal (Rbs). Face à la presse hier à Pikine, les boulangers ont exprimé leur détermination à participer au sit-in prévu aujourd’hui à la Place de l’indépendance pour dire halte à l’Etat. A les en croire, l’augmentation du prix de l’électricité va tuer davantage leur secteur qui traverse des difficultés énormes avec la cherté de la farine, la fiscalité et les autres intrants. Une situation qui, à leurs yeux, est intenable. Pour ces boulangers, le Gouvernement est en train de diviser leur secteur en favorisant la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal (Fnbs) et en initiant des rencontres nocturnes avec ces derniers au lieu de poser sur la table les difficultés qui affectent leur secteur.
Les Collectivités territoriales et l’errance des enfants
Les femmes élues des Collectivités territoriales établies de l’Union Economique Monétaire Ouest-Africaine (Uemoa) engagent la lutte contre l’errance des enfants dans les rues. Ces femmes issues de 3.000 Collectivités territoriales sont regroupées autour du Réseau des Femmes Elues Locales (Refla) sous la houlette de leur présidente Aïssatou Diawara. Elles veulent éradiquer ce fléau qui devient de plus en plus inquiétant. Malgré les politiques publiques mises en place par les gouvernants, plus de 30 millions d’enfants errent dans les rues des villes en Afrique. A cet effet, les femmes élues ont tenu hier une rencontre à Dakar, en présence du président de l’Association des Maires du Sénégal (Ams) sous la présidence des ministres Oumar Guèye et Ndèye Saly Diop. Le ministre des Collectivités territoriales et sa collègue ont pris l’engagement de faire la promotion des droits des enfants, notamment celui relatif à l’éducation en appuyant les daara.