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27 juillet 2025
LE MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR SECOUÉ PAR LA DÉMISSION DU DIRECTEUR DES BOURSES
Lassana Konaté ne veut plus faire partie d’une direction qui n’a pas suffisamment de moyens, et surtout ne souhaite plus attribuer des bourses à des étudiants qui ne seraient pas éligibles
Le directeur des bourses, Lassana Konaté, a quitté ses fonctions ce jeudi 19 décembre. L’homme était à la tête d’un poste stratégique, doté d’un budget annuel de 70 milliards de francs CFA, plus de 10 millions d’euros. Un départ en pleine crise à propos du versement des bourses aux étudiants du pays.
C’est un document révélé par la presse. Il s’agirait de la lettre de démission de Lassana Konaté. Le fonctionnaire s’adresse au ministre de l’Enseignement supérieur Cheikh Oumar Hanne. L’homme ne veut plus faire partie d’une direction qui n’a pas suffisamment de moyens, et surtout ne souhaite plus attribuer des bourses à des étudiants qui ne seraient pas éligibles.
Contacté par RFI, Lassana Konaté confirme être démissionnaire. Mais il refuse d’authentifier ou non le document. « C’est une lettre confidentielle, remise à mon ministre de tutelle. Je me demande d’ailleurs qui aurait pu la faire fuiter », s’étonne l’ancien directeur, qui précise avoir démissionné pour des raisons personnelles : en six ans, il affirme avoir fait le tour de sa direction. Le fonctionnaire refuse de dévoiler ses projets de carrière.
Silence radio au ministère
L’entourage du ministre, visiblement mal à l’aise, refuse de commenter cette démission. L’acte intervient en tout cas au plus mauvais moment. Plusieurs étudiants de l’université de Saint-Louis ou de Dakar demandent depuis deux mois le paiement de leurs bourses. Le conflit s’enlise. L’État avait promis le versement avant la fin de l’année.
’’NIO LANK’’ VA POURSUIVRE SON COMBAT
Le collectif contre la hausse du coût de l'électricité n’entend pas arrêter ses manifestations en dépit des arrestations, selon un de ses membres, Mamadou Miniane Diouf
Le collectif ’’Nio Lank’’ n’entend pas arrêter les manifestations contre la hausse des prix de l’électricité en dépit des arrestations, selon un de ses membres, Mamadou Miniane Diouf.
Le collectif ’’Nio Lank Nio bagne’’ n’a pas pu tenir son rassemblement à la Place de l’Indépendance pour protester contre la hausse des prix de l’électricité, vendredi après-midi, la police ayant bouclé les lieux et interdit tout rassemblement.
Le rassemblement du collectif +Nio Lank+ a été interdit par le préfet de Dakar.
La Police a fait usage de bombes lacrymogènes pour interdire la Place de l’Indépendance aux manifestants.
Les policiers ont même fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la presse. Les journalistes Ablaye Ndiaye de DTV et Migui Marame Ndiaye de E-Média ont été arrêtés puis libérés, ce qu’a dénoncé vivement le Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS).
’’Quel que soit le nombre d’arrestation de personnes parmi nous, le collectif n’entend pas arrêter cette revendication légitime face à l’augmentation illégale, immorale et injustifiée du coût de l’électricité qui, déjà est suffisamment cher’’, a déclaré Mamadou Miniane Diouf, responsable du Forum social sénégalais.
’’Il y a quinze arrestations que nous avons notées (…)’’, a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse.
Selon lui, ’’les gens qui ont été arrêtés par la police avaient juste fait le déplacement pour pouvoir faire entendre leur mécontentement contre la hausse injustifiée du coût de l’électricité’’.
’’Lorsque nous avons reçu la notification comme quoi la manifestation n’a pas été autorisée, nous avions saisi la Cour suprême. Nous avons fait ce que la loi nous permet de faire et dans de pareils cas la Cour suprême à l’obligation de traiter le dossier au plus tard dans huit jours’’, a-t-il souligné.
Les médias font état de nombreuses arrestations dont celles de Alioune Sané, le coordonnateur du Mouvement ‘’Y en a marre’’, de Thierno Bocoum, leader du parti AGIR, Cheikh Sadibou Diop, du mouvement Alerte, du rappeur Cyril Touré alias Thiat, du mouvement ’’Y en a marre’’.
Pour le coordonnateur du Mouvement Génération des forces citoyenne (GFC), membre du collectif ‘’Noo Lank’’, Mame Cheikh Seck ‘’la manifestation a été sabotée par les gens du pouvoir’’ qui ont introduit une autre requête similaire à leur demande d’autorisation de marche.
Selon lui, ’’le dispositif sécuritaire déployé par la police aurait été largement suffisant pour couvrir une manifestation pacifique dont le but est de dénoncer la hausse du coût de l’électricité’’.
Il a déploré ‘’l’arrestation des manifestants’’, avant de demander leur libération ‘’dans les plus brefs délais’’.
Le collectif ’’Nio Lank Nio bagne’’ avait organisé une marche contre la hausse des prix de l’électricité le vendredi 13 décembre. La manifestation autorisée était partie de la Place de la Nation au rond-point de la RTS.
En dépit d’une interdiction préfectorale de leur marche pour ’’imprécision de l’itinéraire, risque réel de trouble à l’ordre public’’, des manifestants avaient réussi, le 29 novembre, à s’accrocher aux grilles du palais de la République pour protester contre la hausse annoncée du prix de l’électricité.
Guy Marius Sagna, Babacar Diop et 7 autres individus avaient été arrêtés et placés sous mandat de dépôt.
Babacar Diop et 4 manifestants ont bénéficié ce vendredi d’une liberté provisoire.
Une hausse de 6% sur la Moyenne et la haute tension et une hausse de 10% sur la Basse tension en épargnant les consommateurs des clients domestiques sur la 1ere tranche sont entrées en vigueur depuis le 1er décembre.
La Société nationale d’électricité (Senelec) évoque un manque à gagner de 12,191 milliards de FCFA enregistré par ses services depuis le début du dernier trimestre 2019.
7 LEADERS DE AAR LINU BOKK ARRÊTÉS À THIÈS
Ces militants tentaient de manifester devant la Senelec pour protester contre la hausse du prix de l’électricité
La police a arrêté vendredi à Thiès sept membres de la plateforme Aar Linu Bokk de Thiès, dont son coordonnateur Saliou Ndiaye.
Ces militants tentaient de manifester devant la Senelec pour protester contre la hausse du prix de l’électricité. Ils ont été arrêtés avant d’arriver sur place.
Les sept personnes, dont Saliou Ndiaye, coordonnateur de la section régionale de Aar Linu Bokk, Ndiaga Diaw du PDS et Sidy Dembélé de Rewmi, ont été arrêtées par la police, alors qu’elles s’adressaient à la presse.
Les membres de la plateforme Aar Linu Bokk de Thiès qui s’étaient donné rendez-vous mercredi, pour un rassemblement ce vendredi à 16 heures dans le jardin public faisant face à l’agence régionale de la Senelec, en ont été empêchés par un important dispositif policier qui avait quadrillé toute la zone.
Face à la faible mobilisation, la dizaine de personnes présentes, se sont résolues à transmettre leur message à leur manière.
’’Nous refusons ! Non à la hausse de l’électricité !’’, ont-ils scandé, l’un d’eux brandissant le drapeau national en face des forces de l’ordre. Sur intimation d’un responsable de la police, ils ont reculé pour se retrouver de l’autre côté de la route.
Dénonçant la mobilisation de policiers pour les ‘’intimider’’, Ndiaga Diaw a jugé ‘’inacceptable’’ ce niveau de la démocratie du pays.
’’Nous ne sommes pas des criminels, nous ne brûlons pas de pneus et nous ne saccageons pas d’édifice. Ce que nous demandons, c’est que le gouvernement revienne sur sa décision d’augmenter les factures d’électricité’’, a-t-il dit.
’’Qu’ils nous emprisonnent tous, nous allons continuer le combat’’, a-t-il encore martelé, faisant noter qu’après l’annonce d’une baisse de l’électricité, c’est le contraire qui se produit.
Comme lui, Sidy Dembélé n’a pas eu le temps de terminer son interview qu’il a été entraîné manu militari dans la fourgonnette de la police.
La police avait aussi interdit l’accès au jardin faisant face à la Senelec à Aar Linbu Bokk Thiès, pour la tenue de son point de presse, mercredi deernier. Les responsables de Aar Linu Bokk s’étaient alors retrouvés à la place Mamadou Dia située à quelques mètres.
Le dispositif policier est toujours en place pour veiller au grain.
PAR Felwine Sarr (sur sa page Facebook)
MANIFESTER DOIT DEVENIR BANAL
Ce que l’on constate ces dernières années, c’est une fermeture progressive de l’espace public sénégalais - Il est inacceptable que ces libertés minimales et fondamentales des citoyens soient ainsi bafouées
Cela fait deux semaines que Guy Marius Sagna, notre collègue Babacar Diop de l’UCAD et 6 autres activistes (Malick Biaye, Pape Abdoulaye Touré, Souleymane Diockou, Leuz Def Tekk, Ousmane Sarr, Mamadou Diao Diallo) ont été arrêtés et mis en prison pour avoir manifesté devant les grilles du palais présidentiel du Sénégal contre la hausse annoncée des prix de l’électricité. Hier, ils ont été entendus par le juge d’instruction et on leur reproche une participation à une manifestation interdite, des troubles à l’ordre publique et pour Guy Marius Sagna en plus des deux derniers motifs, s’y ajoute la rébellion. Le collectif Noo Lànk a organisé vendredi 13 décembre 2019 une manifestation pour exiger leur libération, les étudiants de l’UCAD ont été au front, il y a quelques jours pour le même motif et les syndicats enseignants ont également exigé la libération de leur collègue.
Rappelons que la constitution du Sénégal consacre le droit de manifester et que celui-ci est soumis à un régime déclaratif. Toutefois, le préfet par arrêté préfectoral peut interdire une manifestation en estimant qu’il y a un risque de troubles à l’ordre public ou qu’il ne dispose pas d’assez de moyens de police pour encadrer ladite manifestation. La préservation de l’ordre public est aussi un objectif de valeur constitutionnelle. Cette interdiction du préfet peut être contestée en urgence, cependant le seul juge habilité à traiter ce recours est le premier président de la cour suprême, ce qui aboutit dans les fait à une impossibilité de répondre à l’urgence de la contestation de l’arrêté préfectoral. Il peut même arriver que le référé administratif soit livré deux mois après la date de la manifestation. On pourrait invoquer la hiérarchie des normes, entre un droit fondamental garantie par la constitution et un arrêté préfectoral, mais là n’est pas la question. Il y aura toujours pour le pouvoir, matière à interpréter la notion de trouble à l’ordre public de manière large, pour interdire une manifestation.
Plus qu’un débat juridique, Il s’agit plutôt ici d’une question liée à la culture démocratique et à l’intériorisation la pratique démocratique par l’Etat du Sénégal. On ne me fera pas croire que le préfet n’avait pas les moyens d’encadrer la manifestation d’une dizaine d’activistes devant les grilles du Palais et que fondamentalement, celle-ci constituait un trouble à l’ordre public.
Ce que l’on constate ces dernières années, c’est une fermeture progressive de l’espace public sénégalais. Une remise en cause d’acquis fondamentaux de notre démocratie, que sont la liberté d’expression, de manifester, de critiquer s’il le faut les pouvoirs en place, en toute quiétude. Ces acquis faisaient du Sénégal une démocratie ouverte où les opinions s’expriment librement, sans crainte aucune, qualité que nous envient nos voisins du continent. Ces dernières années, Oulèye Mané a été arrêtée et détenue pour avoir fait circuler une caricature du chef de l’Etat sur Whatsaap. Déesse major, parce que l’on avait estimé qu’elle s’était mal habillée. Le jeune Saer Kébé est resté trois ans en prison pour apologie du terrorisme, pour avoir publié un post anti-charlie sur facebook. Il avait 16 ans au moment de son arrestation. Au moment où j’écris ces lignes, Thiaat, Alioune Sané et des activistes de Y’en a marre ont été arrêtés au centre-ville de Dakar par des policiers en civils, ils se rendaient à une manifestation non autorisée de Noo Lànk. Ils devaient faire l’objet d’une sommation à se disperser avant leur interpellation, ce qui ne fut pas le cas.
Le Sénégal est une république qui se targue d’être une démocratie mature, n’ayant jamais connu de coup d’état militaire, et où les élections et les changements de régime se passent en paix. Il est inacceptable que ces libertés minimales et fondamentales des citoyens soient ainsi bafouées. Ce pays doit demeurer un lieu où le droit de manifester et d’exprimer son opinion sont garanties par le droit, la culture et la pratique. Manifester (pacifiquement) doit devenir banal. Ces emprisonnements sont un message d’intimidation destiné à tous ceux estiment devoir faire usage de leur liberté d’opinion, de critique et de contestation. J’apprends au moment où j’écris ces lignes que Babacar Diop, notre collègue, Malick Biaye, Pape Abdoulaye Touré et Souleymane Diocko ont été libérés. Nous nous en réjouissons et ce n’est que justice. Ils n’avaient rien à faire en prison.
Il reste à libérer Guy Marius Sagna, Leuz, Ousmane Sarr. Thiaat, Alioune Sané et les activistes de Y’en A marre. Il y va de la dignité de notre démocratie.
par Damien Glez
LES ÉTATS-UNIS EN GUERRE COMMERCIALE CONTRE LE WAKANDA ?
Le site du département américain de l’Agriculture (USDA) a inscrit le Wakanda sur la liste de ses partenaires commerciaux avant de l’en retirer. Sauf que le pays africain n’existe que dans le film de super-héros « Black Panther »
Jeune Afrique |
Damien Glez |
Publication 20/12/2019
Le paradis de l’Oncle Sam vient-il, ce jeudi, de déclarer la guerre commerciale à un nouveau pays, africain cette fois ? Depuis le début de la présidence de Donald Trump, les États-Unis sont coutumiers des brouilles avec des producteurs chinois d’aluminium ou des yaourtiers français. Mais cette fois, aucun responsable gouvernemental du partenaire sanctionné par le protectionnisme ne montera au créneau. La nation nouvellement rayée de la liste des États qui ont conclu des accords de libre-échange avec les Américains… n’existe pas.
C’est un ingénieur basé à New York, Francis Tseng, qui révéla en premier sur Twitter, avoir découvert le nom « Wakanda » sur un document en ligne du département américain de l’Agriculture (USDA). La patrie imaginaire du super-héros Black Panther, développée dans l’univers Marvel et réputée nation africaine dotée de la technologie la plus puissante de la planète, figurait ainsi dans la liste des tarifs agricoles appropriés à l’international.
Téléchargé par l’ingénieur, un fichier Excel répertorie les codes « Harmonized Schedule » applicables entre le Wakanda et les États-Unis. Plus précisément, la liste évoque le commerce d’animaux vivants, de produits laitiers, de tabac et d’alcool. Rien sur la matière première la plus convoitée du pays made in Marvel : le vibranium.
Mutisme américain
Dans la foulée du tweet de Francis Tseng, l’USDA retire le pays fictif de son site et mise, dans un premier temps, sur le mutisme. Rattrapé par le buzz, un porte-parole déclarera que le Wakanda ne devait originellement être utilisé que dans le cadre d’un test, lors de la conception du fichier.
"LE PASSAGE DE MACRON À BOUAKÉ RISQUE DE RAVIVER LE SPECTRE D'UNE AMBIGUÏTÉ FRANÇAISE"
Le spécialiste de l’Afrique et grand reporter à l’Express, Vincent Hugeux, décrypte les enjeux de la visite du chef de l'État français en Côte d'Ivoire
Le chef de l'État français s’est envolé ce vendredi 20 décembre pour un voyage de deux jours en Côte d’Ivoire. C’est le deuxième voyage ivoirien depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron dans une période où la région voisine du Sahel est en proie à une forte dégradation sécuritaire. Le président partagera ce soir un dîner de Noël avec le corps français établi dans le camp de Port-Bouët, près d'Abidjan. Les 21 et 22 décembre, la visite présidentielle sera consacrée à la sécurité régionale et la lutte contre le terrorisme.
Les enjeux de cette visite avec le spécialiste de l’Afrique Vincent Hugeux, grand reporter à l’Express.
VIDEO
MULTIPLE PHOTOS
PREMIÈRES INTERPELLATIONS
EXCLUSIF SENEPLUS - Thiat, Aliou Sané et d'autres membres du collectif "Noo Lank" arretés par la police aux abords de la Place de l'indépendance, il y a quelques instants, lors de l'acte 2 de la manifestation contre la hausse du coût de l'électricité
Le collectif ‘’Nio Lank Nio bagne’’ n’a pas pu tenir son rassemblement à la Place de l’Indépendance pour protester contre la hausse des prix de l’électricité, vendredi après-midi, la police ayant bouclé les lieux et interdit tout rassemblement.
Le rassemblement du collectif ’’Nio Lank’’ a été interdit par le préfet de Dakar.
La Police a fait usage de bombes lacrymogènes pour interdire la Place de l’Indépendance aux manifestants.
Les médias font état de nombreuses arrestations dont celles de Alioune Sané, le coordonnateur du Mouvement ‘’Y en a marre’’, de Thierno Bocoum, leader du parti AGIR, Cheikh Sadibou Diop, du mouvement Alerte, du rappeur Cyril Touré alias Thiat, du mouvement ’’Y en a marre’’.
Des journalistes ont été arrêtés puis libérés.
Le collectif ’’Nio Lank Nio bagne’’ avait organisé une marche contre la hausse des prix de l’électricité le vendredi 13 décembre. La manifestation autorisée était partie de la Place de la Nation au rond-point de la RTS.
En dépit d’une interdiction préfectorale de leur marche pour ’’imprécision de l’itinéraire, risque réel de trouble à l’ordre public’’, des manifestants avaient réussi, le 29 novembre, à s’accrocher aux grilles du palais de la République pour protester contre la hausse annoncée du prix de l’électricité.
Guy Marius Sagna, Babacar Diop et 7 autres individus avaient été arrêtés et placés sous mandat de dépôt.
Babacar Diop et 4 manifestants ont bénéficié ce vendredi d’une liberté provisoire.
Une hausse de 6% sur la Moyenne et la haute tension et une hausse de 10% sur la Basse tension en épargnant les consommateurs des clients domestiques sur la 1ere tranche sont entrées en vigueur depuis le 1er décembre.
La Société nationale d’électricité (Senelec) évoque un manque à gagner de 12,191 milliards de FCFA enregistré par ses services depuis le début du dernier trimestre 2019.
par Mamoudou Ibra Kane
VIDEO
DE L’IMPORTANCE D’UN AUDIT DE LA SENELEC
La facture ne peut pas baisser de 10% il y a seulement 2 ans, avec un bénéfice de plusieurs milliards FCFA, si c’est pour revenir un an plus tard avec une hausse du même taux
e-media |
Mamoudou Ibra Kane |
Publication 20/12/2019
La gestion de la Senelec au cœur du débat. Depuis plusieurs jours, avec la hausse du prix de l’électricité, la société nationale est sous le feu des projecteurs. Entre la maitrise de la production à celle de la distribution, il y a des incohérences, note Mamoudou Ibra Kane, dans sa chronique de ce vendredi, 20 décembre 2019.
La facture ne peut pas baisser de 10% il y a seulement 2 ans, avec un bénéfice de plusieurs milliards FCFA, si c’est pour revenir un an plus tard avec une hausse du même taux. Un yoyo qu’il trouve incompréhensible...
MACKY SALL QUITTE DAKAR CE VENDREDI POUR ABUJA
Le chef de l’Etat Macky Sall quitte Dakar vendredi pour Abuja, la capitale fédérale du Nigéria, où il prendra part à la 56e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Oue
Dakar, 20 déc (APS) - Le chef de l’Etat Macky Sall quitte Dakar vendredi pour Abuja, la capitale fédérale du Nigéria, où il prendra part à la 56e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), annonce la présidence sénégalaise.
Le retour du chef de l’Etat sénégalais est prévu samedi, précise un communiqué du pôle communication de la présidence de la République.
LUC NICOLAI DÉFÉRÉ À MBOUR
Arrêté hier jeudi, 19 décembre, Luc Nicolaï se dirige vers Mbour pour être présenté au Procureur. Les hommes en bleu n’ont pas tardé à mettre en œuvre le mandat d’arrêt visant le promoteur suite à sa condamnation à 5 ans de prison dont 1 avec sursis et un
Arrêté hier jeudi, 19 décembre, Luc Nicolaï se dirige vers Mbour pour être présenté au Procureur. Les hommes en bleu n’ont pas tardé à mettre en œuvre le mandat d’arrêt visant le promoteur suite à sa condamnation à 5 ans de prison dont 1 avec sursis et une amende de 300 millions F CFA dans l’affaire du Lamantin Beach Hôtel.
Joint par Iradio, son avocat, Me Baboucar Cissé signale que l’arrestation de son client n’a rien à voir avec l’amende en question. « Ce que je peux dire c’est que Luc Nicolaï a été interpellé par la Section de recherches (SR) de la Brigade de gendarmerie de Thiès, à son domicile à Mbour. Ce, en exécution d’un mandat d’arrêt qui a été décerné contre lui par la Cour d’appel de Saint-Louis dans sa décision du 24 octobre 2017, précise-t-il. Il sera mis à la disposition du parquet de Mbour parce que le mandat a été transmis au parquet de Mbour aux fins d’exécution. Actuellement, on se dirige vers Mbour avec Luc Nicolaï et les éléments de la gendarmerie. On verra la suite qu’il convient de donner à cette affaire. »
Poursuivant, il dit : « Si on examine bien la décision, il avait été condamné à 5 ans d’emprisonnement dont 1 an avec sursis. En principe, c’est 4 ans mais il avait déjà purgé 2 ans. Ce sont ces 2 ans qu’il lui reste. » Pour rappel, une libération conditionnelle avait permis au promoteur de humer l’air de la liberté.
La robe noire annonce qu’il va déposer une demande de liberté provisoire, soutenant « qu’il ne voit pas en quoi il doit être gardé en prison pendant 2 ans alors que c’est un opérateur économique, qui est régulièrement domicilié au Sénégal ».
Par ailleurs, l’avocat ajoute que Luc Nicolaï ne veut pas être emprisonné à Saint-Louis où il a été jugé, en appel.