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6 septembre 2025
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MAMADOU ABIB DIOP, UN TSAR DES HYDROCARBURES
Le directeur général de la Société africaine de raffinage (SAR), Mamadou Abib Diop, revient sur son parcours et les étapes charnières de sa carrière qui l’ont propulsé à cette station stratégique, dans un contexte de développement des projets pétroliers
Demba DIENG et Mamoune DIOP |
Publication 14/01/2025
Dans ce numéro de Portraits capitaux, le directeur général de la Société africaine de raffinage (SAR), Mamadou Abib Diop, revient sur son parcours et les étapes charnières de sa carrière qui l’ont propulsé à cette station stratégique, dans un contexte de développement des projets pétroliers et gaziers.
Il aborde également les enjeux et contours des différents projets, tels que SAR 2.0, des initiatives qui devraient lui permettre de réaliser l’un de ses objectifs : porter le chiffre d’affaires de la structure de 1 000 à 3 000 milliards dans les années à venir.
LES REDS S’ATTAQUENT A UN CRACK SENEGALAIS
Mercato-Elhadji Malick Diouf à Liverpool - Deux ans et demi après le départ de Sadio Mané, Liverpool songe à nouveau à recruter un Sénégalais.
El Hadji Malick Diouf, jeune talent sénégalais de 20 ans, fait actuellement tourner les têtes en Premier League. Joueur polyvalent dans le couloir gauche du Slavia Prague – il évolue tantôt milieu, tantôt latéral – le natif de Ziguinchor est en train de s’imposer comme une des révélations de la saison en République tchèque. Depuis son arrivée au Slavia, Diouf a disputé 37 matchs et inscrit 8 buts, dont 6 cette saison en 28 apparitions toutes compétitions confondues. Ces performances lui ont également permis de décrocher ses premières sélections avec l’équipe nationale sénégalaise, avec qui il était titulaire lors des trois derniers matchs, confirmant son potentiel au plus haut niveau.
LA PREMIER LEAGUE, POUR BIENTOT ?
Selon The Sun, Liverpool aurait activé cette piste prometteuse pour renforcer ses rangs lors du mercato hivernal. Le club de la Mersey, à la recherche de jeunes talents capables d’apporter de la profondeur à son effectif, aurait coché le nom de Diouf, déjà sous contrat avec le Slavia jusqu’en juin 2028. Mais les Reds ne sont pas seuls dans la course. Crystal Palace, également séduit par le profil du Sénégalais, aurait même soumis une offre initiale de 15 millions d’euros, rapidement rejetée par le géant tchèque, qui ne compte pas brader son joyau.
UN TRANSFERT A 25 M€ MINIMUM ?
Le Slavia Prague, habitué aux belles ventes, aurait fixé la barre très haut pour son latéral gauche. Le club demande pas moins de 25 millions d’euros pour céder son joueur, une somme qui ferait de Diouf le joueur le plus cher de l’histoire du football tchèque. Après la récente vente de leur gardien Antonín Kinský à Tottenham pour 16 millions d’euros, les dirigeants tchèques entendent maximiser la valeur de leur pépite sénégalaise. Malgré les rumeurs de départ, Diouf reste concentré sur ses performances avec le Slavia. « Je ne suis pas pressé de partir », aurait confié l’international sénégalais, laissant entendre qu’il pourrait rester en République tchèque jusqu’à la fin de la saison.
ON N'OCCULTE PAS NOTRE MANTEAU DE CHAMPION D'AFRIQUE
Successeur de Pape Thiaw, l'homme qui a conduit le Sénégal au titre de champion d'Afrique lors du CHAN 2022 en Algérie, Souleymane Diallo porte aujourd'hui la responsabilité de défendre ce sacre continental.
Successeur de Pape Thiaw, l'homme qui a conduit le Sénégal au titre de champion d'Afrique lors du CHAN 2022 en Algérie, Souleymane Diallo porte aujourd'hui la responsabilité de défendre ce sacre continental. À quelques jours du coup d'envoi du Championnat d'Afrique des Nations (CHAN) CAF Total Energies 2024, il partage son état d'esprit, les préparatifs de son équipe et les enjeux de cette nouvelle édition. Avec une riche expérience sur la scène continentale, Diallo est conscient des attentes placées en lui et en son groupe, composé en grande partie de nouveaux visages. Dans cet entretien exclusif, il revient sur la pression liée au statut de tenant du titre, l'importance stratégique du CHAN pour le football local, et sa vision des forces en présence. Le défi est immense, mais Diallo aborde cette compétition avec sérénité et méthode, prêt à écrire un nouveau chapitre dans l'histoire du football sénégalais.
Souleymane Diallo, dans quel état d'esprit êtes-vous à quelques jours, du coup d'envoi du Championnat d'Afrique des Nations CAF Total Energies 2024 ?
J'ai un très bon état d'esprit dans l'ensemble. Je pense que les garçons sont conscients de l'enjeu de cette compétition, mais il ne faut pas mettre devant l'enjeu de la compétition. Pour moi, le plus important, c'est le jeu d'abord, c'est la compétition elle-même. Il faudra l'aborder avec un très bon état d'esprit, une très bonne mentalité, mais surtout une mentalité africaine qui consiste effectivement à être d'abord serein, à identifier les obstacles pour pouvoir bien les aborder.
Comment se passe la préparation ?
Dans l'ensemble, très bien. Le plan programme qu'on a établi est en train de se dérouler normalement. Là, on est à notre quatorzième semaine, plus exactement, les phases de préparation des éliminatoires y compris. À partir du lundi 13 janvier, on va prendre les garçons en regroupement fermé. Nous allons y rester jusqu'au départ pour la compétition. On a vu un camp d'entraînement dans un pays limitrophe des trois pays organisateurs [Kenya, Ouganda et Tanzanie].
Le Sénégal est le tenant du titre. Est-ce que cela ajoute une pression supplémentaire?
Non, pas de pression ! J'ai l'habitude de le dire. La pression, elle est importante dans toutes choses. Le plus important, il faut d'abord identifier la source de la pression. Si vous identifiez la source de la pression et vous identifiez la nature de la pression, pour moi, en ce moment, il n'y a plus de pression, mais il y a une prise de conscience de la situation. C'est vrai que le Sénégal est champion d'Afrique, mais n'oubliez pas que le groupe champion d'Afrique, ce n'est pas le même groupe actuellement. On n'a que deux rescapés [Serigné Koita et Aboudoulaye Dieng]. Donc, il faudra analyser fortement. Est-ce que le Sénégal vient avec ses champions d'Afrique ou bien le Sénégal vient avec le titre de champion d'Afrique ? Donc, il faut faire relever la nuance entre ces deux-là. Mais ce qui est le plus important, nous allons venir pour aborder cette compétition de la meilleure des manières, tout en ne pas occulter notre manteau de champion d'Afrique. Au contraire, cette prise de conscience de notre manteau de champion d'Afrique nous pousse à avoir une démarche beaucoup plus prudente, une démarche beaucoup plus sereine.
En quoi le CHAN est une compétition importante à vos yeux ?
Oui, le chan, c'est une compétition très importante. J'ai l'habitude de le dire aux journalistes. Déjà, le CHAN reflète le niveau de compétition de la nation proprement dite. Aujourd'hui, la particularité du CHAN, c'est qu'il prend en compte les joueurs évoluant dans le championnat local. Aujourd'hui, je dis à mes collègues qu'on représente le championnat lui-même, le championnat sénégalais, parce que le CHAN va refléter le niveau du championnat sénégalais. C'est pourquoi, pour moi, c'est une compétition particulière, une compétition très importante.
Vous étiez dans le staff technique de l'équipe sénégalaise aux Jeux africains. En quoi cette expérience panafricaine, continentale, a-t-elle pu vous servir et va-t-elle vous servir pour le CHAN ?
Je pense qu'aujourd'hui, j'ai une petite expérience africaine. Cette expérience panafricaine nous servira de support pour pouvoir aborder cette compétition. J'ai l'opportunité de faire plusieurs compétitions africaines et mondiales. Trois Coupes du monde juniors, trois Coupes d'Afrique juniors, deux Jeux africains. Je pense que nous allons nous baser sur ces expériences-là, sur ces compétitions africaines, pour pouvoir aborder de la façon la plus sereine possible cette compétition.
Hormis le Sénégal, quelles sont les équipes qui peuvent prétendre à la victoire finale?
Aujourd'hui, il va être très, très difficile de prononcer sur les équipes.Vous conviendrez bien entendu avec moi, qu'en Afrique aujourd'hui, toutes les équipes travaillent. Aujourd'hui, les équipes sont très, très, très rigoureuses, tant sur la démarche de l'entraînement, mais aussi sur la gestion, parce que la performance sportive est constituée de deux paramètres essentiels. Il y a les facteurs externes et les facteurs internes. Aujourd'hui, en Afrique, les gens commencent à travailler, à tenir en compte ces deux facteurs-là. Auparavant, on se limitait uniquement aux facteurs internes de la performance. Aujourd'hui, la plupart des équipes africaines travaillent sur leur environnement. Donc, il va être très difficile, à la limite suicidaire, de vouloir prononcer sur les équipes en amont.
(AVEC CAFONLINE.COM)
LA SOUFFRANCE DES MENAGES TOUJOURS PAS ALLEGEE
Malgré les mesures prises par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, relatives à la baisse des prix des denrées de grande consommation, la souffrance des ménages n’est toujours pas allégée
Malgré les mesures prises par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, relatives à la baisse des prix des denrées de grande consommation, la souffrance des ménages n’est toujours pas allégée. Pour cause, en dépit de tout le dispositif de contrôle mis en place par le gouvernement à travers le ministère du Commerce, on note une hausse «injustifiée» des prix et même une «pénurie» de certaines denrées sur le marché notamment le sucre et l’huile.
Depuis quelques temps, on constate sur le marché sénégalais une hausse des prix de certaines denrées de grande consommation. Cette situation éprouve lourdement le pouvoir d’achat des ménages. Les prix des denrées comme l’huile et le sucre ne cessent de flamber. Pis, parfois ces produits sont introuvables sur le marché. Les consommateurs sont dans le désarroi total, car ils ont du mal à se payer les trois repas par jour, dans ce contexte de conjoncture.
Pourtant, sous son magistère, l’ancien Président de la République, Macky Sall, avait pris des mesures allant dans le sens du maintien du pouvoir d’achat des consommateurs. Quelques mois après l’adoption de ces mesures, le problème reste entier. On constate que les prix des denrées de grande consommation, notamment le sucre, le riz et l’huile, entre autres, ne cessent de grimper du jour au lendemain. Cette situation avait suscité le désarroi chez les ménages sénégalais. Pour apporter des solutions à ce problème, le Président de la République d’alors, Macky Sall, avait pris 15 mesures pour renforcer le pouvoir d’achat des Sénégalais. Des mesures qui ont été adoptées le 5 novembre 2022 à l’issue d’un Conseil national de la consommation. Ainsi, le gouvernement avait annoncé en grande pompe une baisse du prix des denrées de première nécessité. Le riz, le sucre, le lait, l’huile de palme, les produits horticoles, la viande, les intrants agricoles, le fer à béton, le loyer, les frais d’inscription scolaire étaient entre autres, les produits et services concernés. Ces mesures ont été appréciées par les Sénégalais qui avaient du mal à joindre les deux bouts dans ce contexte de crise économique. Malheureusement, la période de soulagement des ménages a été très courte ; car la baisse n’est pas très bien suivie sur le terrain, malgré le dispositif que l’Etat a déployé pour contraindre les commerçants à appliquer strictement la mesure.
Arrivé au pouvoir en mars 2024, le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, et son gouvernement ont décidé de faire de la lutte contre la cherté de la vie une priorité. Ainsi, en juin 2024, l’Etat a pris des mesures pour alléger l'accès aux produits de première nécessité. C'est lors d'un point de presse que le ministre, secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lô, a annoncé une série de baisses de prix sur plusieurs denrées de base comme le sucre, l’huile, le riz, le pain. Malgré ces mesures prises par les nouvelles autorités du pays, aujourd’hui encore, on assiste à une hausse voire une pénurie de certaines denrées alimentaires.
L’ASSEMBLÉE NATIONALE ENTRE EN ACTION
Le bureau de l'institution et la conférence des présidents se réunissent successivement pour ce qui pourrait aboutir à la levée de l'immunité parlementaire de Farba Ngom, soupçonné dans une affaire de blanchiment de 125 milliards FCFA
Les membres du bureau de l'Assemblée nationale et de la conférence des présidents sont convoqués en réunion, ce mardi 14 janvier, respectivement à 16 heures dans la salle de conférence de la présidence (niveau 4) et à 17 heures dans la salle Marie Joséphine Diallo du nouveau bâtiment.
Selon des sources concordantes au sein de l’Assemblée nationale, cette convocation des députés entre dans le cadre de la procédure de reddition des comptes initiée par le Pool judiciaire financier (Pjf) contre les dignitaires de l’ancien régime dont le député maire de la commune d’Agnam, Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom.
Dans un communiqué rendu public hier, lundi 13 janvier, le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye a convoqué les membres du bureau de l'Assemblée nationale en réunion, ce mardi 14 janvier à 16 heures dans la salle de conférence de la Présidence.
Dans le document dont Sud quotidien a reçu copie, le président de l’Assemblée nationale indique que l’ordre du jour porte sur des « informations » sans donner plus de détails.
Dans un autre document, lui aussi signé par le président Malick Ndiaye, portant sur la convocation des membres de la conférence des présidents, ce même mardi 14 janvier à 17 heures dans la salle Marie Joséphine Diallo du nouveau bâtiment, l’ordre du jour annonce « un calendrier de travail pour l'examen d'une affaire en instance ». Il faut dire que la coïncidence de cette convocation des membres de ces deux instances clés, dans le fonctionnement de l’Assemblée nationale avec la sortie du Procureur financier, El Hadj Alioune Abdoulaye Sylla, annonçant l’ouverture d’une information judiciaire par le Pool judiciaire financier (Pjf) sur rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) n’est pas le fruit d’un hasard.
En effet, interpellées par Sud quotidien, plusieurs sources au sein de l’Assemblée nationale ont confirmé que cette convocation des députés entre dans le cadre de la reddition des comptes au niveau du Pool judiciaire financier (Pjf). Autrement dit, cette procédure viserait le déclenchement de la procédure de la levée de l’immunité parlementaire du député maire de la commune d’Agnam.
La procédure de la levée de l’immunité parlementaire serait liée à des allégations de « blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux » comme indiqué dans un communiqué de presse du procureur de la République financier, publier le 12 janvier 2025.
Pour rappel, dans cette affaire de blanchiment de capitaux portant sur un montant estimé à plus de 125 milliards F CFA, révélée par le chef du parquet financier dans un communiqué officiel, le nom du député Mouhamadou Ngom dit Farba Ngom avait circulé dans un autre document non authentifié mais largement partagé sur les réseaux sociaux. Interpellé par nos confrères du quotidien « Source A », Farba Ngom avait indiqué : « Je n'ai aucune connaissance d'une telle procédure à mon encontre » avant de préciser. « Je n'ai pas été informé de quelconque démarche juridique me concernant ».
Si l’ordre du jour indiquant « le calendrier de travail d’une affaire en cours » concerne la demande de la levée de l’immunité parlementaire de Mouhamadou Ngom dit Farba, il marque une nouvelle étape dans un contexte où la question de la lutte contre la corruption est prônée par les nouvelles autorités.
Le gouvernement s’est souvent présenté comme un fervent défenseur de la transparence et de la bonne gouvernance. Cependant, les critiques fusent sur ce que certains considèrent comme une « justice à géométrie variable », car des dossiers susceptibles d’être examinés et antérieurs à celui-ci ne l’ont pas encore été.
Le député des Agnams, connu pour son franc-parler et ses déclarations polémiques, incarne une figure controversée du landerneau politique. Ses détracteurs voient en lui un symbole des privilèges liés à la proximité avec le pouvoir déchu, tandis que ses partisans défendent son engagement auprès des populations locales et son rôle dans le rayonnement de son parti, l’Alliance pour la République (APR) avant quand il était au pouvoir. Il a été élu député lors des élections législatives anticipées de novembre 2024.
La levée de l’immunité parlementaire de cette personnalité aussi clivante pourrait ainsi revêtir une importance politique majeure, au-delà de la simple portée judiciaire. Dans le un contexte actuel cette affaire risque d’être exploitée par toutes les parties pour renforcer leurs discours. L’opposition y voit une opportunité pour pointer du doigt des « dysfonctionnements systémiques », tandis que le pouvoir pourrait chercher à démontrer son impartialité face à la justice.
Pour autant, déjà, les réactions populaires sont partagées. Si certains applaudissent cette initiative comme une preuve de la volonté des nouvelles autorités de respecter les engagements qu’elles ont pris, d’autres y voient un acte de diversion visant à détourner l’attention des véritables problèmes du pays, tels que la montée du coût de la vie, le chômage et les tensions sociales. Et l’opinion publique elle, de plus en plus exigeante en matière de transparence, attend que la lumière soit faite sur ces allégations. Reste à savoir si cette affaire marquera un tournant dans la lutte contre la corruption ou si elle se révélera être un épisode supplémentaire dans une saga politico-judiciaire où la vérité peine souvent à émerger.
UN COMITE TECHNIQUE SERA MIS EN PLACE
Un comité technique sera mis en place pour lever les entraves aux travaux de construction du pont de Rosso. La décision a été prise par le Sénégal et la Mauritanie, en marge de la visite de travail du Premier ministre, Ousmane Sonko.
Un comité technique sera mis en place pour lever les entraves aux travaux de construction du pont de Rosso. La décision a été prise par le Sénégal et la Mauritanie, en marge de la visite de travail du Premier ministre, Ousmane Sonko.
«En visite officielle en Mauritanie, le Premier ministre Ousmane Sonko s’est longuement entretenu ce lundi (hier, ndlr) avec son homologue Moctar Ould Djay. Un entretien élargi aux membres des deux délégations», informe un communiqué reçu du Bureau d’information gouvernementale (BIG). Cette note signale que les deux parties ont convenu de mettre en place un comité technique pour lever les blocages en vue d’une livraison de l’ouvrage de franchissement sur le Fleuve Sénégal reliant Rosso Sénégal à Rosso Mauritanie, avant le 31 juillet 2026.
Rappelons que le communiqué du Conseil des ministres du Sénégal du jeudi 24 avril 2024 a évoqué ce retard noté dans les travaux d’exécution du pont de Rosso. Lors de la visite en Mauritanie du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, «chaque partie a été invitée à lever les goulots d’étranglement» à l’origine de ce retard. El Malick Ndiaye, alors ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, et son homologue mauritanien, Aly Sidy Mouhamed, en charge des Infrastructures et des Equipements, ont échangé sur le sujet un mois après la visite du président sénégalais en terre mauritanienne. Le blocage est imputé à l’entreprise en charge de la réalisation de l’ouvrage. Les deux États ont respecté les engagements financiers ; par contre, elle a manqué dans ses engagements.
Selon l’Ageroute, la Mauritanie et le Sénégal ont obtenu de la Banque Africaine de Développement (BAD), du Fonds Africain de Développement (FAD), de l’Union Européenne et de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) des fonds en vue de financer le «Projet de construction du Pont de Rosso». Ce projet contribuera au renforcement de la coopération et de l’intégration en Afrique, «par la réduction des chaînons manquants du corridor transafricain N°1 (Le Caire-Dakar)» d’après la BAD. Il constitue, également, «un maillon important du développement des échanges entre les pays de l’Union du Maghreb arabe, de l’Afrique de l’Ouest et probablement au-delà. Sa mise en place permettra de développer les activités de transport le long des corridors transafricains Tanger-Nouakchott-Dakar-Lagos et Alger-Nouakchott-Dakar et des routes d’interconnexions. Le pont de Rosso est long de 1400 m. Lancé en novembre 2020 par les présidents Macky Sall et Mohamed Ould El-Ghazaouani, les travaux ont démarré en juillet 2021 et devraient s’étendre sur une durée de 30 mois.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARD 14 JANVER 2025
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, L'Observateur, Libération, Le Quotidien, Enquête, Vox Populi, Le Verdict News, L'As, Record, Le Soleil,
AU MOINS 40 AGRICULTEURS NIGÉRIANS TUÉS PAR DES JIHADISTES
L’attaque, attribuée aux membres de l’État islamique en Afrique de l’Ouest, met en lumière les violences persistantes dans cette région, où des conflits meurtriers opposent groupes jihadistes et populations locales.
Des jihadistes ont tué dimanche au moins 40 agriculteurs dans le nord-est du Nigeria, épicentre de l'insurrection jihadiste de Boko Haram et de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest, indique lundi un bilan officiel qui pourrait être sous-évalué selon des sources locales.
Dimanche en fin de journée, des combattants de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP, selon son acronyme en anglais) ont rassemblé des dizaines d'agriculteurs dans la localité de Dumba, sur les rives du lac Tchad, et les ont abattus, a déclaré dans un communiqué Usman Tar, commissaire à l'Information de l'Etat de Borno, où la tuerie a été perpétrée. "Les premières conclusions indiquent qu'environ 40 fermiers ont été tués", a indiqué M. Tar.
Le gouvernement de l'Etat a ordonné aux troupes militaires qui combattent les jihadistes dans la région "de traquer et d'anéantir les éléments insurgés" opérant autour de Dumba et de leurs enclaves dans la région du lac Tchad, a-t-il ajouté. Les agriculteurs "se sont éloignés" de la limite de sécurité fixée par les troupes pour l'agriculture et la pêche dans cette zone dominée par l'ISWAP et Boko Haram, parsemée de mines terrestres et "sujette aux attaques nocturnes", a expliqué le commissaire.
Le lac Tchad, à cheval sur le Nigeria, le Niger, le Cameroun et le Tchad, sert de sanctuaire aux groupes jihadistes qui l'utilisent comme base pour lancer des attaques dans ces pays. Selon un rapport confidentiel des renseignements nigérians portant sur cette dernière attaque, consulté par l'AFP, "le nombre de victimes pourrait dépasser les 100 personnes tuées".
Punition
Les agriculteurs venaient de la région de Gwoza, à la frontière avec le Cameroun, pour cultiver du niébé (une sorte de haricot, ndlr) et des oignons sur les rives du lac d'eau douce connu pour ses terres fertiles.
"Les fermiers avaient un accord avec Boko Haram pour cultiver près de Dumba sur les rives du lac", mais "ils ignoraient" s'être aventurés dans un territoire contrôlé par leurs rivaux de l'ISWAP, a expliqué Babakura Kolo, responsable d'une milice anti-jihadiste locale.
L'ISWAP a attaqué les agriculteurs pour les punir d'avoir empiété sur son territoire sans autorisation ni paiement des taxes qu'elle impose habituellement aux agriculteurs, aux pêcheurs et aux éleveurs qui souhaitent travailler dans la zone qu'elle contrôle, selon M. Kolo.
L'ISWAP et Boko Haram se livrent à des luttes intestines meurtrières pour le contrôle du territoire depuis leur scission en 2016 en raison de divergences idéologiques qui ont conduit à l'assassinat du chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, lors d'affrontements dans son enclave de la forêt de Sambisa en mai 2021.
L'ISWAP a délogé Boko Haram de son bastion traditionnel de la forêt de Sambisa, forçant les militants rivaux à s'installer sur des îles du côté nigérien du lac Tchad.
"Plus de 100 tués"
"Les combattants de l'ISWAP ont été furieux de découvrir que les fermiers avaient versé de l'argent à Boko Haram pour cultiver dans la région et ont décidé de les punir en les rassemblant et en ouvrant le feu sur eux", a déclaré M. Kolo.
M. Kolo a rejeté le bilan de 40 morts fourni par le commissaire à l'Information de l'Etat de Borno, estimant qu'il s'agissait d'une "sous-estimation grossière". "Nous parlons de plus de 100 personnes tuées dans l'attaque", a-t-il déclaré.
Sallau Arzika, un pêcheur de Baga, qui est d'accord avec le bilan de M. Kolo, a déclaré que les agriculteurs avaient pris un risque inutile en concluant un accord avec les jihadistes, décrivant cela comme un "dîner avec le diable".
L'ISWAP et Boko Haram prennent de plus en plus souvent pour cible les agriculteurs, les pêcheurs, les bûcherons, les éleveurs et les collecteurs de ferraille, les accusant d'espionner et de transmettre des informations à l'armée et aux milices locales qui les combattent. Depuis 2009, le conflit jihadiste a fait plus de 40.000 morts et environ deux millions de déplacés dans le nord-est du Nigeria.
INTRODUCTION OFFICIELLE DE L’ANGLAIS À L'ÉCOLE CE MARDI
Ce programme vise à renforcer les compétences linguistiques des élèves dès leur plus jeune âge et à s’aligner sur les exigences d’un monde de plus en plus globalisé.
Ce mardi 14 janvier 2025 marque une étape importante dans le système éducatif sénégalais avec l’introduction de l’enseignement de l’anglais dès le préscolaire et l’élémentaire.
Dans une publication sur X (anciennement Twitter), le ministère de l’Éducation nationale a souligné que cette initiative représente « le début d’une réforme majeure dans notre système éducatif ».
Ce programme vise à renforcer les compétences linguistiques des élèves dès leur plus jeune âge et à s’aligner sur les exigences d’un monde de plus en plus globalisé.
L’enseignement de l’anglais était jusque-là limité au collège et au lycée dans le système éducatif sénégalais.