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15 juillet 2025
CHANGEMENT À LA TÊTE DE L’ASSOCIATION SAINT-LOUIS JAZZ
Me Ibrahima Diop cède sa place à Idriss Bengeloune, élu lors d'une assemblée générale qui s'est tenue dans le calme. Le nouveau président promet déjà de faire évoluer l'événement vers plus d'autonomie et une programmation élargie tout au long de l'année
On connaît désormais le successeur de Me Ibrahima Diop à la tête de l’Association Saint-Louis Jazz. En effet, après douze années de bons et loyaux services, à la présidence de la structure, le Notaire Me Diop a préféré se retirer de la présidence de la structure organisatrice du Festival de Jazz au profit des jeunes. C’est Idriss Bengeloune, qui a été porté à la tête de l’Association Saint-Louis Jazz, à l’issue de l’Assemblée générale organisée le Samedi 23 novembre 2024 au conseil départemental de la vieille ville.
Une assemblée générale programmée une première fois le 23 octobre dernier et qui a été repoussée pour permettre aux membres du comité d’organisation d’être à jour de leurs cotisations qui constituent la seule source de revenue de l’événement. L’élection de Idriss Bengeloune est passée comme lettre à la poste lors de l’assemblée générale qui a vu la participation de tous les membres du comité d’organisation. Il dirige le bureau qui est élu pour 5 ans et va pour la première fois en tant que président organiser l’édition 2025.
Fara Tall conserve son poste de vice-président, le poste de secrétaire général est occupé par Mame Fatou Ndiaye. Le Secrétaire à l’organisation est Amadou Diop et le Trésorier général Papa Amadou Cissé. Le nouveau président de l’Association Saint-Louis Jazz a salué l’engagement et la maturité des membres qui selon lui ont tenu cette assemblée générale dans le calme et la sérénité et qui a abouti à l’élection d’un nouveau bureau. Idriss Bengeloune est revenu sur la mission qui les attend. « Notre mission consiste à bien mener ce festival , avec une ouverture où chacun peut apporter quelque chose. Les défis à relever, c’est d’abord arriver à faire de sorte que Saint-Louis Jazz soit beaucoup plus autonome, puis organiser des activités au-delà du festival sur toute l’année pour donner plus de visibilité à l’événement et renforcer la position de Saint-Louis en tant que destination culturelle « a t-il précisé.
Les membres de l’association Saint-Louis Jazz, comptent se renforcer en expertise, s’ouvrir davantage à toutes les compétences qui partagent leur vision et leur engagement concernant la culture et le développement culturel de Saint-Louis. Idriss Bengeloune tend la main à tout le monde et se dit prêt à recueillir les avis de tous pour faire une programmation qui servira à renforcer la position du festival en tant qu’évènement de référence. Il a insisté sur les organisations annexes, les offs du festival. Il rappelle qu’une amorce a été faite l’année dernière, avec la création d’une nouvelle scène au niveau de l’esplanade du Port. Ce qui a permis aux jeunes de SaintLouis de s’activer autour de la musique, de la culture et des arts et d’avoir un plateau d’expression. Une façon selon lui de renforcer cette appropriation des populations locales de cet événement qui est le leur . « Il faudra développer les scènes, développer les acteurs, mettre plus de moyens sur le carnaval pour une diversification des activités pour que la communauté locale se sent plus concernée par le festival de Jazz. La programmation est faite pour toucher la sensibilité de tout un chacun» a t-il expliqué avant de demander une ouverture à d’autres secteurs , d’autres personnalités, entreprises, sociétés qui sont intéressés par les arts, les expositions, et la musique.
Créée en 1992 sous l’impulsion du centre Culturel Français de SaintLouis, du Syndicat d’initiative et de Tourisme de Saint-Louis et de jeunes saint-louisiens passionnés de jazz, Saint-Louis Jazz est une Association à but non lucratif dont l’objectif principal est l’essor, la pérennisation et l’animation du festival International de Jazz de Saint-Louis et la promotion d’actions culturelles qui, par ses effets induits, participe au développement économique de la région. L’Association Saint-Louis Jazz participe à valoriser les métiers de la culture, et se veut être le partenaire des collectivités locales, de l’Etat et de ses services déconcentrés. Pour rappel , la 33éme édition du Festival International de Jazz de Saint-Louis se déroulera du 28 Mai au 1er Juin 2025..
AGROBIOVISION TRACE LES CONTOURS D’UN MODELE DE DEVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE
À l’occasion de l’inauguration de l’exposition “Quand l’Afrique nourrit le monde» dans le cadre de la biennale de Dakar, le président de l’Association AgroBioVision (ABV), Assane Diop, a magnifié la créativité et la vision d’une Afrique nourricière.
À l’occasion de l’inauguration de l’exposition “Quand l’Afrique nourrit le monde» dans le cadre de la biennale de Dakar, le président de l’Association AgroBioVision (ABV), Assane Diop, a magnifié la créativité et la vision d’une Afrique nourricière.
« ABV engage le combat contre les défis structurels qui entravent le continent comme l’insécurité alimentaire, la pauvreté, le chômage, les dépendances économiques, l’exode rural, les déplacements forcés causés par la violence ou le changement climatique et l’émigration clandestine. L’Afrique nourrit le monde n’est pas une vue de l’esprit. L’Afrique est maîtresse de son propre avenir avec ses vastes terres arables, sa jeunesse dynamique et son riche potentiel naturel. Notre continent dispose des atouts nécessaires pour devenir le moteur de son propre développement », ont soutenu les membres de l’AgroBioVision (ABV). «L’Afrique dispose d’une richesse inestimable, mais c’est à nous de la transformer en opportunités concrètes.
«La souveraineté alimentaire, la transformation industrielle durable etla territorialisation des politiques publiques doivent guider nos actions», laisse entendre le président Assane Diop. Pour lui, c’est dans ce cadre qu’ABV se positionne comme un label fédérateur, une plateforme unissant tous les acteurs pour constituer une force économique, sociale et culturelle capable de transformer notre potentiel naturel en opportunités concrètes. «Cette exposition n’est pas qu’une manifestation artistique. Elle est une célébration de notre réalité essentielle: l’Afrique et un continent riche de ses ressources, de son patrimoine et de la communauté de ses ambitions. Je rends également hommage aux artistes dont les œuvres exposées tissent un dialogue profond entre notre héritage, notre présent et l’avenir auquel nous aspirons» s’est félicité le Président Assane Diop soutenant que AgroBioVision porte cette promesse d’une Afrique souveraine, résiliente et prospère.
Un engagement pour un développement inclusif et durable
La vision de ABV repose sur quatre piliers stratégiques qui incarnent une approche intégrée pour le développement économique et social qui sont l’agroalimentaire, les textiles, la cosmétique, le pharmaceutique. Ces piliers symbolisent une ambition de transformer nos ressources naturelles et notre savoir-faire en moteurs de prospérité, tout en respectant notre environnement et en créant des opportunités pour les générations futures. AgroBioVision s’engage résolument à créer des emplois durables et valorisants. Générer des revenus décents pour nos communautés rurales. Soutenir la recherche et l’innovation pour développer des pratiques respectueuses de l’environnement. Garantir une meilleure qualité de vie grâce à des produits de qualité et des infrastructures adaptées. «Nous invitons les États de l’Afrique de l’Ouest à une adhésion commune, marquant leur engagement à mettre à disposition les terres arables nécessaires, développer des infrastructures modernes de transport et de logistique, soutenir le développement des industries agricoles, textiles, cosmétiques et pharmaceutique » concluent les initiateurs.
LE NOUVEAU PRESIDENT DU HCDS MAMADOU LAMINE DIANTE APPELLE A LA PACIFICATION DU FRONT SOCIAL
Dans le cadre de ses tournées de consultation avec les mandants tripartites, le nouveau Président du Haut Conseil du Dialogue sociale, Mamadou Lamine Dianté, a tenu une séance de discussion avec les centrales syndicales au siège de la Cnts.
Dans le cadre de ses tournées de consultation avec les mandants tripartites, le nouveau Président du Haut Conseil du Dialogue sociale, Mamadou Lamine Dianté, a tenu une séance de discussion avec les centrales syndicales au siège de la Cnts. L’objectif est de faire une évaluation du Pacte de stabilité en vigueur afin de décliner une vision et l’élargir aux syndicats de base. M. Dianté promet de faire un travail de veille sur les engagements entre les parties prenantes. En outre, il prône la pacification du front social pour permettre aux nouvelles autorités de mettre en pratique le référentiel
Les doléances des centrales syndicales préoccupent beaucoup les nouvelles autorités du pays. Dès son arrivée au pouvoir, le Président de la République, M. Bassirou Diomaye Faye, a appelé les acteurs à un Pacte de stabilité sociale. Le Gouvernement semble rester dans cette dynamique. Les syndicats, les centrales regroupant la Confédération des travailleurs peuvent se réjouir d’avoir comme intermédiaire auprès des autorités, un homme issu du milieu en la personne du nouveau Président du Haut Conseil du Dialogue social pour relever les défis. « C’est une visite de courtoisie que nous saluons, venant du Président du Haut Conseil du Dialogue Social, Mamadou Lamine Dianté. Il n’est pas en terrain inconnu. Il connaît très bien les réalités du mouvement syndical. Nous avons bon espoir qu’il sera à la hauteur de la mission que lui a confiée le Président de la République. C’était une occasion d’échanger avec lui sur les réformes qu’il envisage de mener au niveau du Haut Conseil du Dialogue social, les chantiers notamment : la modernisation sur les questions d’anticipation et de la communication. La collaboration avec les centrales syndicales », a magnifié le Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal, Mody Guiro. Selon qui l’environnement est difficile pour le travailleur sénégalais en ce qui concerne l’Etat et le secteur privé, notamment la situation dans les entreprises privées avec la dette intérieure. « Les difficultés que vivent ces travailleurs dans les entreprises, les violations des droits, des retards de salaire, la vie chère. Autant de questions qui ne militent pas souvent pour l’apaisement….C’est une mission importante et difficile… Nous sommes dans l’attente pour rencontrer le Premier ministre, découvrir ensemble ce pacte qui sera proposé» a dit M. Guiro.
Les assurances du Président Dianté aux syndicats pour relever les défis !
Le Président du Haut Conseil du Dialogue Social, Mamadou Lamine Dianté, se réjouit des échanges fructueux qu’il a eus avec les travailleurs. Au-delà de l’évaluation du Pacte de stabilité sociale, il a insisté pour son élargissement aux syndicats de base pour une cohésion entre les acteurs. Parmi des réformes qu’il compte apporter au niveau de l’instance qu’il dirige, une plateforme revendicative sera créée pour enregistrer des plaintes des travailleurs. L’objectif est de continuer à œuvrer pour l’apaisement du climat social dans le monde du travail. « Nous avons surtout discuté dans le prolongement de l’audience que M. le Président de la République a accordé aux centrales syndicales les plus représentatives portant sur le pacte de stabilité sociale et d’émergence économique. Nous avons estimé aujourd’hui dans ce contexte où les nouvelles autorités ont présenté le nouveau Référentiel de Politique Publique. Il est important d’observer une pause dans le monde du travail. Et cela passe nécessairement par la signature du nouveau pacte de stabilité sociale. Mais il faudrait dans un premier temps penser à l’évaluation du pacte de stabilité qui était là. Une évaluation qui doit être conduite par M. le Premier ministre. Nous avons pris des engagements et nous lui transmettrons le compte rendu de cette audience. Au-delà de l’évaluation de ce pacte de stabilité, nous avons la conviction qu’il faut l’élargir aux syndicats de base. Parce qu’aujourd’hui, ce pacte de stabilité engage les centrales syndicales. Mais on constate que les syndicats de base continuent à engager des mouvements de grève. Comment faudrait-il les impliquer sur le pacte que nous allons signer pour permettre aux nouvelles autorités de disposer d’un temps raisonnable enfin de mettre en œuvre sa politique », a souligné le Président du Haut Conseil du Dialogue Social. Pour le Président Dianté, il s’agit de faire un travail de veille sur les engagements entre les parties prenantes dans la durabilité. « Nous avons décliné notre vision du pacte de stabilité. Il ne s’agit pas pour nous de demander aux travailleurs de renoncer à leurs revendications encore moins de demander au Gouvernement ou au Patronat de faire dans la rétention. Mais il nous reviendra, lorsque les engagements seront pris de part et d’autre, de faire un travail de veille pour que chaque partie puisse respecter ses engagements pour une durabilité de stabilité. Évidemment, les nouvelles autorités auront le temps de mettre en pratique la politique de l’Agenda Sénégal 2050, mais également les travailleurs et les employeurs pourront se retrouver. Dans ce cas, le Sénégal ne se portera que mieux », a rassuré M. Mamadou Lamine Dianté.
La CSA promet d’accompagner le HCDS dans sa mission !
Après la Cnts, le nouveau Président du Haut Conseil du Dialogue sociale s’est entretenu avec la Confédération des Syndicats autonomes du Sénégal, la CSA à son siège sis aux Parcelles Assainies. Les travailleurs promettent d’accompagner le Président du Haut Conseil dans sa mission de Pacte de stabilité Sociale. « Nous avons à travers cette rencontre de prise de contact, salué la disponibilité. Parce qu’il a pris les choses en main à un moment très difficile, la fin d’année. Il faut non seulement évaluer ce qui a été fait et tracer des perspectives. Nous avons vu à moins d’un mois, ils ont déjà une feuille de route. Je pense que notre engagement à la CSA, c’est de travailler nous-mêmes pour l’accompagner. Le Haut Conseil du Dialogue Social, sa mission c’est effectivement d’anticiper ou aider les parties à trouver des solutions, que cela soit travailleur ou employeur, justes et acceptables et réalisables de part et d’autre. C’est dans ce sens là que nous saluons cette initiative et restons ouverts à leur disposition à chaque fois que ça soit possible pour faciliter les rencontres avec les travailleurs, les négociations entre l’État et le Patronat », a salué le Secrétaire général de la Confédération des Syndicats autonomes du Sénégal. Le Secrétaire général, Elimane Diouf, note une ouverture du Haut Conseil qui devra prendre en compte le nouveau Référentiel et les politiques économiques qui doivent guider le pays dans les 25 prochaines années. « Nous réaffirmons notre volonté à travailler main dans la main pour le Pacte social qui existe depuis des années qui nécessite d’être évalué et voir maintenant dans le cadre des actions futures comment aller vers un nouveau pacte plus ouvert à tous les travailleurs » a conclu le Secrétariat général des Syndicats autonomes du Sénégal (CSA), Elimane Diouf.
LES DÉCISIONS MAJEURES ADOPTÉES PAR LES PARTIES À LA COP 29
La 29e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies qui s’est déroulée (11- 22) à Bakou, en Azerbaïdjan s’est achevée par l’adoption de plusieurs décisions majeures relatives entre autres au nouvel objectif de financement
La 29e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies qui s’est déroulée (11- 22 nov) à Bakou, en Azerbaïdjan s’est achevée par l’adoption de plusieurs décisions majeures relatives entre autres au nouvel objectif de financement de la lutte contre le changement climatique, aux marchés carbone, à l’atténuation et aux pertes et dommages, indique un rapport synthétique du Centre pour les solutions climatiques et énergétiques (C2ES), basé aux Etats-Unis.
NCQG
Les parties ont convenu de fixer un nouvel objectif de financement de la lutte contre le changement climatique (NCQG) d’au moins 300 milliards de dollars américains par an d’ici 2035, indique le rapport dont l’APS a obtenu copie.
‘’Ce nouvel objectif traduit la décision des pays développés de mobiliser des fonds pour la lutte contre le changement climatique en faveur des pays en développement’’, note le document qui signale que des pays développés ‘’ont été encouragés à contribuer au NCQG sur une base volontaire, y compris par le biais de la coopération sud-sud’’.
Néanmoins, des pays en développement comme l’Inde, les pays africains, en dépit de l’accord conclu, ont exprimé leur profond mécontentement à l’égard du résultat, et ont simplement rejeté l’objectif après son adoption, souligne le document.
La présidence de la COP 29, a lancé de son côté, la feuille de route ‘’Bakou à Belém’’, en perspective de la COP30, prévue à Belém, au Brésil. ‘’Il s’agit d’un processus visant à augmenter le financement climatique vers les 1,3 trillion de dollars, pour les pays en développement, y compris par le biais de subventions et d’instruments ne créant pas de dette, avec un rapport qui sera présenté, lors de la COP30’’, indique le rapport, ajoutant que d’autres éléments clés du nouvel objectif ont été convenus.
Il s’agit de ‘’la révision de l’objectif dans le cadre du bilan mondial et un examen de l’objectif 2030, des efforts pour tripler les sorties de fonds climatiques (par exemple, le Fonds vert pour le climat, le Fonds d’adaptation et le Fonds de réponse aux pertes et dommages), un rapport d’avancement biannuel à préparer par le Comité permanent des finances et une évaluation spéciale de l’accès au financement climatique en 2030’’, a-t-il cité.
Marchés carbone
Le C2ES indique qu’à ce niveau les Parties ont finalisé les orientations en suspens pour rendre pleinement opérationnel l’article 6 de l’Accord de Paris relatif aux marchés du carbone, notamment sur la dernière partie du « livre de règles de l’Accord de Paris qui était restée ouverte’’.
Les parties ont ‘’finalisé les orientations en suspens pour rendre pleinement opérationnel’’ l’article 6 de l’Accord de Paris relatif aux marchés du carbone.
Concernant l’article 6.2, qui définit les règles comptables pour les »approches coopératives », il informe que ‘’les Parties ont convenu d’un système de registre international à deux niveaux avec une fonction comptable de base et une fonction de transaction supplémentaire (avec des comptes de dépôt et de transfert) pour les intéressés ’’.
Elles ont également décidé : ‘’du calendrier d’application des ajustements de crédit, des niveaux et des éléments que cette autorisation devrait contenir et des éléments et procédures de notification pour les parties, y compris la résolution des incohérences avant tout transfert international et le rôle de l’équipe d’examen de l’article 6’’.
Concernant l’article 6.4, sur le mécanisme d’attribution de crédits de l’Accord de Paris (PACM), le texte indique que ‘’les Parties ont convenu d’autoriser le transfert des crédits émis par les activités de boisement et de reboisement dans le cadre du Mécanisme de développement propre (MDP) du Protocole de Kyoto vers le PACM, si les pays concernés, s’alignent sur la méthodologie de l’article 6.4 et les normes d’absorption adoptées, lors de la Conférence des parties (CDP)’’.
‘’Les parties ont adopté le programme de travail pour l’article 6.8, qui établit un cadre pour les approches collaboratives non marchandes afin d’aider les parties à atteindre leurs contributions déterminées au niveau national (CDN)’’.
Bilan Mondial
Sur ce point les Parties, n’ont pas été en mesure d’adopter une décision sur le dialogue des Émirats arabes unis sur la mise en œuvre des résultats du bilan mondial, note le rapport, expliquant que ‘’de nombreux pays ont souligné que le texte proposé était trop peu ambitieux’’. ‘’Les Parties, ont donc décidé de revenir sur l’examen du dialogue, en juin 2025’’, informe-t-il.
En plus, « les discussions sur l’affinement du bilan mondial (éléments procéduraux et logistiques du processus de bilan mondial) ont été reportés à juin 2025, sur la base de la note informelle, qui inclut dans son annexe, une compilation qui n’a pas de statut ».
Les Parties, ont aussi d’un commun accord décidé de repousser à la COP 30, prévue à Belém au Brésil, ‘’l’examen de juin 2024 du rapport sur le dialogue annuel sur le bilan mondial visant à faciliter le partage des connaissances et des bonnes pratiques sur la façon dont les résultats du bilan mondial éclairent la préparation des prochaines contributions déterminées au niveau national’’, note le document.
Programme de travail sur l’atténuation
Concernant cet objectif, ‘’les Parties ont adopté à la CDP 29, une décision sur le programme de travail en matière d’atténuation, qui manque de références fortes aux résultats de l’inventaire mondial de la COP28 de Dubaï, en particulier des références au paragraphe 28 dudit programme et à la transition énergétique, ainsi qu’à la nécessité de nouvelles contributions déterminées au niveau national ambitieuses en 2025’’.
Cependant, précise le rapport, »la décision reconnaît les discussions thématiques de 2024 portant sur la thématique +Villes : bâtiments et systèmes urbains+ et note quelques résultats clés, opportunités, obstacles et solutions réalisables’’.
Objectif mondial en matière d’adaptation
Sur l’objectif global d’adaptation, les Parties ont convenu, lors de la 29e session de Bakou, ‘’ de définir plus précisément les travaux à venir pour élaborer des indicateurs dans le cadre du consensus des Emirats arabes unis (EAU) pour la résilience climatique mondiale’’, visant à suivre les progrès accomplis dans la mise en œuvre de mesures d’adaptation à l’échelle mondiale.
‘’Il s’agit notamment de fournir des orientations supplémentaires aux experts sur l’affinement des indicateurs dans le cadre du programme de travail du cadre des EAU, y compris l’identification d’indicateurs sur les moyens de mise en œuvre, de lancer la feuille de route de Bakou sur l’adaptation et le dialogue de haut niveau de Bakou sur l’adaptation, de convenir d’un point permanent de l’ordre du jour sur l’objectif global d’adaptation après la COP30, de demander au secrétariat de la CCNUCC de produire une version conviviale du rapport sur l’adaptation transformationnelle et d’organiser un événement spécial pour faire le point sur les travaux du groupe de travail II du GIEC, lors de la réunion des organes subsidiaire – SB62 (juin 2025), précise la synthèse du C2ES.
Transition juste
Les Parties n’ont pas été en mesure d’adopter à Bakou en Azerbaïdjan une décision sur le programme de travail « Just Transition » et ont décidé de réexaminer la question en juin 2025, mentionne le document.
Genre
La 29e session de la Conférence des parties (CDP29) a adopté une décision sur le genre prolongeant ainsi, le programme de travail renforcé de Lima (Pérou) sur le genre pour une période de dix ans et demande, le lancement de l’élaboration d’un nouveau plan d’action sur le genre, en vue de recommander un projet de décision d’ici la CDP30.
Le rapport signale que « le programme de travail prolongé encourage, pour la première fois, l’intégration, de données ventilées par sexe et par âge ». La décision prise sur le genre, poursuit-t-il, encourage également, le Secrétariat de la CCNUCC à s’assurer que toutes les propositions budgétaires prennent en compte les effets sur l’équité entre les sexes, en nommant des points focaux pour l’égalité des sexes dans tous les départements, en plus de poursuivre son travail en cours pour soutenir les Parties dans la mise en œuvre du programme de travail.
Les Parties ont pu résoudre leurs divergences sur la formulation relative à la diversité en soutenant l’égalité des sexes et l’autonomisation de « toutes » les femmes et les filles dans le contexte du changement climatique dans la décision, ajoute le document.
Pertes et Dommages
A ce niveau, la COP 29, a permis aux Parties d’adopter, le rapport du Fonds de réponse aux pertes et dommages (FRLD) et le plan de travail 2024-2025 de son Conseil, se réjouit le C2ES, rapportant qu’ elles ont également décidé de responsabiliser le FRLD et le Conseil du Fonds qui rendront compte désormais, à la fois à la CCNUCC et à l’Accord de Paris, ‘’des obligations de rapports réguliers’’.
Les dispositions finales ayant été approuvées, la 29e Conférence des Parties, a autorisé, à Bakou, le FRLD, à commencer à distribuer des financements pour les pertes et dommages, en 2025, indique la même source.
Sur un autre registre, le rapport mentionne, que les Parties ne sont pas parvenues à une conclusion sur le rapport annuel conjoint 2024 du Comité exécutif (ExCom) du Mécanisme international de Varsovie (MIV) et du réseau de Santiago de même que sur l’examen 2024 du MIV, reportant ainsi son examen à juin 2025.
Il annonce que « la quatrième réunion du conseil d’administration du FRLD se tiendra du 2 au 5 décembre à Manille, aux Philippines », pays abritant le conseil d’administration du Fonds pertes et dommages.
Agriculture
Les Parties ont accueilli favorablement, lors de la CDP29, ‘’le portail en ligne récemment publié pour les travaux conjoints de Charm el-Cheikh (Egypte) sur la mise en œuvre de l’action climatique sur l’agriculture et la sécurité alimentaire et ont demandé au secrétariat de la CCNUCC d’en poursuivre le développement’’.
Les discussions ‘’se poursuivront sur cette question en juin 2025, en se concentrant sur la manière de mettre en œuvre l’action climatique sur l’agriculture et la sécurité alimentaire’’ dans les processus de planification nationaux.
Caractéristiques des contributions déterminées au niveau national
Sur ce point, les Parties ont convenu de poursuivre l’examen des orientations relatives aux caractéristiques des contributions déterminées au niveau national, lors de la conférence des Parties sur l’Accord de Paris (CMA8-2026).
Le Centre pour les solutions climatiques et énergétiques (C2ES), est une structure basée aux Etats-Unis qui œuvre pour un climat sûr et stable en accélérant la transition mondiale vers des émissions nettes de gaz à effet de serre nulles et une économie prospère, juste et résiliente
RUFISQUE EN QUASI FAILLITE
La ville qui encaissait 1,75 milliard de francs CFA de Contribution économique locale en 2020 ne recevra que 17 millions en 2025. Une chute vertigineuse qui menace directement le fonctionnement de la municipalité
La ville de Rufisque est proche de la faillite. Elle ne recevra comme Contribution économique locale de la Valeur ajoutée (CEL/VAL) la modique somme de 17 millions de frs alors qu’elle avait encaissé…1 milliard 750 millions en 2020. Un tsunami financier qui porte les empreintes des ministres de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires Moussa Balla Fofana et des Finances et du Budget Cheikh Diba. Le maire de Rufisque Dr Oumar Cissé est désemparé. Il convoque le bureau municipal ce mardi, puis le Conseil municipal pour informer l’opinion locale, nationale et internationale.
Dr Oumar Cissé est en colère. Il se sent désabusé. Lorsque la nouvelle est tombée, il est plongé dans une sorte de tsunami financier qui finira par emporter totalement Rufisque dans les abysses de l’océan atlantique qui jette ses vagues à quelques mètres du siège municipal. Balla Moussa Fofana et Cheikh Diba ont porté le coup fatal aux finances de Rufisque qui survivait à partir de trois mamelles financières que sont la CEL/Valeur locative tournant autour d’un milliard 500 millions, la Sococim tournant autour d’un milliard 300 millions depuis près de 20 ans et la fameuse CEL/Valeur ajoutée qui constitue le malheur de Rufisque. Le 29 mai 2024, le maire de Rufisque, Dr Oumar Cissé, écrivait une lettre de félicitations et vœux de succès au ministre Cheikh Diba pour exposer les préoccupations majeures de son institution.
L’édile de la vieille ville de rappeler au ministre des Finances ses différentes correspondances en direction de son prédécesseur dont il n’ignorait pas le contenu. « La première correspondance est relative à la Contribution économique locale (CEL) particulièrement la CEL/VA. En effet contrairement à la CEL/VA dont les montants recouvrés sont restés constants pour les années 2020, 2021, 2022 et 2023, ceux concernant la CEL/VA ont connu pour la même période, une baisse drastique, engendrant une moins-value cumulée estimée à un milliard 300 millions de frs » a indiqué d’emblée le maire Dr Oumar Cissé à l’endroit de Cheikh Diba.
L’édile de Rufisque de poursuivre en ajoutant qu’ « or comme vous le savez, conformément au décret 2019-1200 fixant les modalités de répartition du produit de la Contribution sur la valeur ajoutée de la CEL, l’un des objectifs de la CEL/VA notamment de l’allocation octroyée au titre du Guichet stabilisation est de restituer à l’identique, la différence entre les recettes de ‘ex-contribution des patentes au titre de la dernière année précédant l’abrogation des dispositions relatives à ladite contribution et celle de la contribution sur la Valeur locative des locaux professionnels ». « Au regard des montants alloués au travers de la CEL/VA, on constate toutefois, une baisse constante et préoccupante avec 1milliard 750millions de frs recouvré en 2020, 1 milliard 200 millions de frs en 2021 (soit une baisse de près de 600millions qui avait provoqué une crise des salaires à la mairie de Rufisque.
A l’époque, ce fut grâce à l’ex-député Seydou Diouf que les salaires municipaux furent payés) ». La chute sera encore drastique puisqu’en 2022, la CEL/VA tombe à… 427 millions de frs pour remonter à 830 millions de frs en 2023.
Dr Oumar Cissé annonce des mesures drastiques et des coupes dans les projets à Rufisque Ces fluctuations de la CEL/VA ne vont pas désarçonner le maire de Rufisque qui mènera des combats épiques à l’Assemblée nationale contre le régime de Macky Sall. Dr Oumar Cissé a partout défendu que le mécanisme du guichet de stabilisation prévu par la loi fait que Rufisque devait continuer à recevoir 1 milliard 750 millions montant correct de l’arrêté de 2020. « Alors que Rufisque perdait entre 2020 et 2021, près de 600 millions de frs du temps de mon prédécesseur Daouda Niang, Macky Sall fera pire en 2022 lorsqu’il alloua à Rufisque…la somme de 427 millions de frs. C’était la première année de notre arrivée en février 2022. Ce fut un tremblement de terre. Le défunt ministre Moustapha Ba crut me réjouir en m’informant à l’Assemblée nationale que le calcul a été refait et que Rufisque devrait toucher finalement 830 millions de frs. Ma réplique, c’était de lui dire que l’Etat était loin du compte et que le bon chiffre, c’était 1 milliard 750 millions de frs » explique le maire de Rufisque. D’ailleurs ce dernier note que Rufisque est désormais sur des revenus d’environ 3 milliards de frs(CEL/VA, Sococim et zéro pour CEL/va) pour une masse salariale qui tourne autour de 2 milliards 500 millions de frs. « Ce que nous aurons comme revenus pour 2025, c’est 5/6 du budget qui vont aller aux salaires. Je serai obligé d’informer mes services de l’arrêt des chantiers de la voirie d’un montant de 700 millions de frs, de la suspension de l’appui sur l’éducation et d’autres postes d’investissements sociaux. Avant juste en 2022 et 2023, Rufisque tremblait. Mais telles que les choses se présentent en 2025, la ville est morte, une mort brutale, soudaine. C’est un Tsunami financier. J’ai convoqué le bureau municipal ce mardi et après voir pour le conseil municipal. J’ai arrêté le processus de l’élaboration du budget 2025 et nous allons vers un déficit budgétaire sans précédent », fait savoir Dr Cissé.
LES PRATIQUES ILLICITES DU SECTEUR EXTRACTIF ET LES AFFAIRES JUDICIAIRES AU MENU DE LA PRESSE
Les parutions de ce mardi s’intéressent aux pratiques illicites dans le secteur extractif sénégalais et aux déboires judiciaires de certaines personnalités dont l’ancien député Moustapha Diakhaté.
Les quotidiens parvenus mardi à l’APS s’intéressent aux pratiques illicites dans le secteur extractif sénégalais et aux déboires judiciaires de certaines personnalités dont l’ancien député Moustapha Diakhaté.
Le Soleil, cité un rapport de l’Institut pour la gouvernance des ressources naturelles (NRGI), rapporte que le Sénégal « perd plus de 95 milliards de francs CFA par an dans le secteur extractif », du fait de pratiques illicites comme les fausses facturations commerciales, l’évasion fiscale ou la corruption.
Sud Quotidien reprend les mêmes données rendues publiques par de l’Institut pour la gouvernance des ressources naturelles, une structure de l’USAID, l’Agence des Etats-Unis pour le développement international.
« Dans le secteur extractif, avant l’exploitation du pétrole, le Sénégal perdait jusqu’à 153 millions de dollars de recettes fiscales potentielles à cause de la fausse facturation commerciale, une somme équivalent à 95,5 milliards de francs CFA », écrit ce journal.
« Les flux financiers illicites sont un cancer pour l’économie des pays africains », dont le Sénégal, qui « ne maîtrise toujours pas son flux économique issu des hydrocarbures », relève sur le même sujet le quotidien Libération.
Pour le reste, c’est plutôt les affaires qui inspirent les journaux. Le Quotidien, par exemple, revient sur les déboires judiciaires de l’ancien député Moustapha Diakhaté et du journaliste Adama Gaye. « Le parquet balance », titre le journal, selon lequel MM. Diakhaté et Gaye, arrêtés vendredi, « ont connu des fortunes diverses hier [lundi] après leur face-à-face avec le procureur ».
« Le premier nommé a été placé sous mandat de dépôt, alors que le second bénéficie d’une liberté provisoire, en attendant son jugement en flagrant délit, ce vendredi », précise Le Quotidien. « Moustapha Diakhaté en prison, Adama Gaye bénéficie d’une liberté provisoire », résume le quotidien Enquête.
« La restriction des libertés publiques par le recours à des délits d’opinion, jadis dénoncée par les défenseurs des droits humains, est toujours en vogue. Les nouvelles autorités, selon l’opposition, semblent avoir +reconduit les mêmes pratiques pour confisquer la parole de tous ceux qui dérangent+ », lit-on dans les colonnes de Walfquotidien.
L’info également fait observer que le pouvoir se retrouve « sous le feu des critiques de leaders politiques et de la société civile qui dénoncent une atteinte à la liberté d’expression ».
Le quotidien Tribune rapporte que « près de 19 milliards en cocaïne [ont été] saisis » par les agents de la brigade mobile des douanes de Koungheul (centre). Il s’agit de « 210 plaquettes de cocaïne pure d’un poids total de 235 kilogrammes », précise le journal.
Selon Rewmi quotidien, au total, « 2,114 tonnes de cocaïne [ont été] saisies entre mars et novembre 2024 » sur le corridor Dakar-Kidira, soit une contrevaleur totale estimée à « près de 169 milliards de francs CFA ».
Le quotidien L’As évoque le débat sur le statut du chef de l’opposition et rappelle que Constitution du Sénégal, depuis sa version de 2001, consacre le statut de l’opposition et de son chef. « Mais jusqu’à présent, le Sénégal reste suspendu à l’adoption d’une loi en vue de déterminer les critères. Un débat que la prochaine législature pourrait trancher », selon le journal.
LE JARAAF EN COTE D’IVOIRE POUR DEFIER L’ASEC MIMOSAS
L ’équipe du Jaraaf est arrivée à Abidjan ce lundi, à moins de 48 heures de son premier match de la phase de groupes de la Coupe CAF. Placés dans le groupe C, les Médinois s’apprêtent à défier l’ASEC Mimosas.
L ’équipe du Jaraaf est arrivée à Abidjan ce lundi, à moins de 48 heures de son premier match de la phase de groupes de la Coupe CAF. Placés dans le groupe C, les Médinois s’apprêtent à défier l’ASEC Mimosas.
Ce mercredi 27 novembre, ils affronteront l’ASEC Mimosas au mythique Stade Félix-Houphouët-Boigny, qui peut accueillir près de 35 000 spectateurs. Prévu à 16h GMT, ce match s’inscrit dans le cadre de la première journée des phases de poules de la Coupe CAF.
Après avoir atteint les quarts de finale en 2021, le Jaraaf, dirigé par Malick Daf, aspire à un parcours encore plus brillant cette saison.
Face aux Ivoiriens à domicile, les partenaires d’Abdou Aziz Ndiaye devront se surpasser pour bien débuter leur campagne continentale.
KEEMTAAN GI - DISCOURS IRRESPONSABLES
Dans ce charmant pays des paradoxes, on aime les qualificatifs qui font peur. Et bien plus souvent, cela sonne creux. Aucune rigueur scientifique dans la démarche de ces diffuseurs de mauvaises nouvelles. Ils nous avaient habitués aux termes : Salfaliste, rebelle, terroriste etc., Pendant que les plus serviles sont allés déterrer de vieilles lectures surannées pour nous plonger dans un environnement fasciste. Il faudra désormais vous habituer à leur délirium d’un pouvoir totalitariste. Les laudateurs de ces gens défaits en mars puis renvoyés dans les cordes, il y a moins de deux semaines, ne sont pas prêts à nous foutre la paix avec leur rengaine d’une démocratie dévoyée ou de nous faire peur avec un pouvoir autocratique. Faut-il leur dire qu’aucune liberté n’est piétinée et que le Sénégal où nous vivons ce 26 novembre n’est pas pire que celui d’il y a moins de neuf mois où toutes les libertés étaient bâillonnées avec des centaines de jeunes en prison. Faut-il permettre à un vieux aigri d’insulter presque deux millions de Sénégalais. Qu’en serait-il si ceux qu’il insulte de façon si jouissive se levaient pour laver l’affront ? Depuis qu’il est dans ses bouffées délirantes, s’est-il trouvé une seule organisation des droits de l’Homme pour le rappeler à l’ordre ? A écouter toutes ces vidéos depuis leur retentissante défaite de mars, on peut dire que l’Etat a trop tardé à sévir. Et le vieux aigri n’est pas le seul sur le terrain de l’insolence et de l’irrévérencieux. Aux Cassandres constipés qui nous prédisent le pire, nous sommes tentés de leur dire que le pire s’est déroulé entre mars 2021 et février 2024. Et qu’il ne pourrait y avoir que le meilleur à moins que leur funeste désir soit de voir le pays basculer dans le chaos. Personne ne peut les empêcher la critique. Mais faudrait-il qu’ils le fassent dans les règles de la bienséance pour ne pas disputer l’insolence aux charretiers. C’est même vexer ces braves gens que de les comparer à ceux qui s’agitent depuis mars 2024 au niveau des radios et télévisions locales, déversant leur trop plein de rancune. Oui à la liberté d’expression que personne ne peut nous ôter. Mais que tout se fasse dans l’élégance républicaine. Il est temps que cessent les fanfaronnades puériles. Laisser le désordre s’installer avec des gens qui n’ont que l’insolence à la bouche, c’est justement mettre en péril la paix sociale. Aucune dérive autoritaire ne se dessine. Ce pays ne s’est jamais senti libéré que depuis mars 2024. Et tant pis pour les esprits grincheux à qui on a ôté la soupe de la bouche. Comme l’a si bien énoncé le Président de la Ligue Sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH), il faut de la responsabilité et de la sérénité dans le discours. C’est ce qui manque cruellement à toutes ces personnes qui s’accrochent à une liberté d’expression pour mentir et médire. C’est notre intime conviction ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
ABUS DE BIENS SOCIAUX SAMUEL SARR DEFERE CE MARDI
Vendredi dernier, le richissime ancien ministre Samuel Sarr est arrété par la police des frontières dès son arrivée à l'aéroport international Blaise Diagne (Aibd). Il a été remis aux gendarmes de la Section de Recherches ( Sr) suite à une plainte de l’homme d’affaires Moustapha Ndiaye qui lui reproche un écart de près de 15 milliards cfa de dépenses non justifiées. Même si l’avocat de Samuel Sarr tente de minimiser les fonds en parlant d’un contentieux de deux (02) milliards cfa. « Le Témoin » quotidien a appris hier, lundi, que l’ancien ministre Samuel Sarr allait passer sa cinquième nuit de garde à vue dans les locaux de la gendarmerie. Toujours est-il qu’il sera déféré ce mardi pour abus de biens sociaux et autres délits. Sauf si le procureur de la République autorise la prolongation de la garde à vue pour complément d’informations.
TRANSHUMANCE TRANSFRONTALIERE L’APPEL DU PIED DE ROBERT BOURGI !
Invité de l'émission Grand Jury sur Rfm, l'avocat franco-sénégalais, Robert Bourgi est en train de remuer ciel « médiatique » et terre « diplomatique » pour s’inviter dans les bonnes grâces du pouvoir Diomaye-Sonko. En écoutant cet activiste international, la plupart des auditeurs se sont offusqués de colère. Un triste constat du quotidien « Le Témoin » : chaque phrase de Robert Bourgi à l’endroit du président de la République Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko est enrobée… d’un appel du pied. Une sorte de tentative de transhumance transfrontalière d’un vrai ressortissant français qui veut migrer vers les prairies gazières et pétrolières du Sénégal. Après avoir côtoyé plusieurs chefs d’Etat africains Houphouët Boigny, Omar Bongo, Sassou Nguesso, Laurent Gbagbo, Blaise Compaoré, Alassane Ouattara, Idriss Deby, Abdou Diouf Abdoulaye Wade, Macky Sall et autres, l’avocat français en l’occurrence Robert Bourgi ne compte pas ranger sa robe d’influence sur terre sans partager le pauvre « Thiébou-Dieune » avec ses petits-enfants (Diomaye et Sonko). En tout cas, si un « monsieur-Casamance » qui fut le grand pourfendeur de Ousmane Sonko a réussi la prouesse de « re » fréquenter le Palais et la Primature, pourquoi pas Robert Bourgi ? Un seul et unique conseil d’ami du quotidien « Le Témoin » aux autorités de Pastef: Attention aux mauvaises fréquentations !
SEUL DEPUTE PROGRESSISTE MBAYE DIONE RECLAME A LA TETE DE L’AFP
Après 25 ans d’existence, l’Alliance des forces de progrès (Afp) ne progresse jamais ! Et ne fait jamais progresser ses militants et alliés tant que le président Moustapha Niasse est à la tête de cette formation. La preuve par les élections législatives 2024 où l’Afp n’a pas apporté grand-chose à « Jam Ak Njariñ » d’Amadou Ba alors qu’elle était la plus vieille formation politique de cette coalition. Heureusement, le futur député-maire progressiste de Ngoundiane, Mbaye Dione, a limité les dégâts. Investi 5e sur la liste nationale Jamm Ak Njarin, le maire de Ngoundiane, a gagné largement ses quatre bureaux de son village natal de Thiangaye avec 743 voix contre 260 voix pour le Pastef. Une performance communautaire qui n’a pas pu arrêter les violentes vagues de la razzia de Pastef d’Ousmane Sonko qui a raflé la mise. Toujours est-il que de nombreux cadres et militants de l’Afp s’accordent à reconnaitre que le maire Mbaye Dione est en pole position pour succéder à Moustapha Niasse. Lui, Mbaye Dione le seul et un unique progressiste élu député dans la 15e législature.
6EME SUR 41 LISTES MOUSTAPHA DIOP, « EL PHENOMENO »,LA PROUESSE
En débriefing des législatives, le cas Moustapha Diop maire de Louga est une curiosité. L’ancien ministre a réussi en un temps court à engranger 28.303 voix qui l’ont envoyé à l’Assemblée nationale comme député de la 15ème législature. La performance du maire de Louga à la tête de la coalition Farlu est d’autant remarquable que certains pensaient qu’il allait se suicider en décidant de s’éloigner de la coalition Takku Wallu du Président Macky Sall ou de la coalition Jaam ak Njarin du Premier ministre Amadou Ba. Surtout que ces dites coalitions avec celle de Saam Saa Kaddu de Barthélémy Dias étaient considérées comme celles qui devaient pouvoir tenir la dragée haute à Pastef. Moustapha Diop s’en éloignait et surtout avait réussi à garder secrète sa stratégie qui sera dévoilée presque à moins d’un mois du démarrage de la campagne électorale des législatives. « J’ai fait le pari de monter la coalition Farlu en un temps record » indique-t-il au téléphone. « J’étais persuadé que les actes que j’allais poser vont porter des fruits et au moins je serai présent à l’Assemblée nationale parque ce mon ancrage dans la région de Louga est une réalité incontournable » souligne le maire de Louga. A l’arrivée, Moustapha Diop a démontré sa toute puissance politique, mais aussi sa représentativité puisqu’à part quelques maires de la région de Louga, des députés, des jeunes et femmes dynamiques, aucune grosse pointure politique locale, ni nationale, ni de sa famille politique n’a osé le rejoindre. D’ailleurs l’homme nous dira qu’il n’en voulait pas d’ailleurs. Il comptait sur ses propres forces. Tête de file de la coalition Farlu, l’ancien ministre Moustapha Diop a réussi à faire le tour des 45 départements du pays pour battre campagne. «Nous avons choisi des hommes, des femmes, des jeunes compétents, au diapason de ce qui se passe dans leurs localités pour les mettre sur la liste ; des compatriotes très respectés par les siens. Les gens choisis, ce sont des gens très responsables et qui respectent la population et qui sont prêts à se battre pour les populations qui les ont élus. Nous avons l’expérience. Depuis 16 voire 17 ans, nous sommes au pouvoir et nous savons les problèmes de tous les Sénégalais et les solutions. Nous demandons juste votre vote pour être votre voix au sein de l’hémicycle. Le 17 novembre, votez la liste Farlu» dira-t-il partout où il est passé. Son message est passé. Il reste que l’homme est une bête politique. En 2014, Moustapha Diop avait réussi à déboulonner la toute puissante Aminata Mbengue Ndiaye du PS. Ilse verra coller le sobriquet « d’El phenomeno » par le président Macky Sall. Les législatives démontrent que l’homme est resté un « El phenomeno »
NIOKOLO KOBA UN SITE D’ORPAILLAGE DEMANTELE
Un site d’orpaillage clandestin a été démantelé, dimanche, dans le sud-est du Parc de Niokolo Koba et une trentaine d’orpailleurs dont la majorité est originaire de la sous-région arrêtée, a appris l’APS lundi d’un agent des Parcs nationaux. « Nous avons appréhendé hier des orpailleurs qui occupaient de façon illicite le parc pendant un certain nombre d’années, ils étaient au nombre de 32 dont les 24 sont originaires de la sous-région », a dit la source. Les agents des Parcs nationaux ont saisi 7 groupes électrogènes et14 motos. « On a saisi également des marteaux piqueurs et d’autres outils qu’ils utilisent dans le cadre de l’activité illicite qu’ils faisaient dans le parc. Il faut souligner que ces orpailleurs sont aguerris vu la hauteur où ils ont été appréhendés. Il faut une certaine ingéniosité pour arriver sur place avec tour ce matériel », a déclaré la source.
MATAM TROIS MORTS ET 15 BLESSES DANS UN ACCIDENT DE LA ROUTE
Un accident de la route survenu lundi matin entre Trawo Dendoudy et Danthialy, dans la région de Matam (nord), a fait quatre morts et 14 blessés, a apprisl’APS du Lieutenant Ignace François Ndiaye, Commandant de la compagnie locale d’incendie et de secours. Quatre des blessés se trouvent dans un état grave, a-t-il signalé, précisant que les passagers se trouvaient dans deux minibus entrés en collision vers 5 heures. Ignace François Ndiaye avait signalé la mort de trois personnes et avait fait état de 15 blessés, dans un premier temps. Par la suite, l’une des personnes blessées a rendu l’âme, selon le sapeur pompier.
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REVELATIONS DU CONSEILLER COM' DE SONKO
Invité de la Matinale.sn de seneweb, le Conseiller en communication de Sonko, Cheilh Tidiane Sow fait des révélations
Invité de la Matinale.sn de seneweb, le Conseiller en communication de Sonko, Dr Cheilh Tidiane Sow fait des révélations
BABACAR NDIAYE CORRIGE NGAGNE DESAGANA DIOP
Babacar Ndiaye a répondu au sélectionneur des Lions du basket, Ngagne Desagana Diop, qui a menacé de rendre le tablier si les conditions de regroupement et préparation ne sont pas réunies.
Me Babacar Ndiaye a répondu au sélectionneur des Lions du basket, Ngagne Desagana Diop, qui a menacé de rendre le tablier si les conditions de regroupement et préparation ne sont pas réunies. S’il s’est félicité du bilan organisationnel et sportif de la fenêtre 2 des éliminatoires de l’Afrobasket masculin 2025 qui s’est tenue du 22 au 24 novembre Dakar Arena, le président de la Fédération sénégalaise de basket en a profité pour rectifier le coach national. C’est pour relever les efforts et sacrifices du ministère des sports qui, selon lui, a consenti dans un contexte d’insuffisances des ressources des efforts pour la tenue du tournoi de qualification.
L e Sénégal a terminé sur une belle note la fenêtre 2 des éliminatoires de l’Afrobasket masculin 2025 tenues du 22 au 24 novembre à DakarArena avec un carton plein. Si le sans faute donne une option sérieuse à la qualification, il a mis à nu un profond malaise au sein de la sélection nationale. Il s’est traduit par le coup de gueule du sélectionneur des Lions Ngagne De Sagana Diop qui au terme de la compétition, s’est insurgé contre certains manquements dans la prise en charge de l’équipe nationale. Mais surtout exiger des autorités des moyens lui permettant de réunir de bonnes conditions de préparation. A défaut, le coach de Lions a menacé de quitter le banc et de rendre le tablier. S’il dit comprendre la complainte du technicien sénégalais, le président de la Fédération sénégalaise de basket, Me Babacar Ndiaye a donné sa réponse et recadre les choses.
« L’ETAT A FAIT DES SACRIFICES… »
Selon lui, les finances du ministère des Sports n’étaient pas disponibles en temps voulu. « Le coach De Sagana Diop est très correct et très courtois. Mais je sais que le ministre des sports a fait tellement d’efforts pour la tenue de cette compétition. Ils n’ont pas de ressources au niveau du ministère des sports. Comme vous le savez, les ressources sont destinées à l’organisation et à la participation aux compétitions internationales. Ce sont des efforts qui ont été faits par l’effort. Evidemment, Desagana n’a pas tous ces éléments pour pouvoir se prononcer. C’est un technicien et ce qu’il veut est que son équipe soit dans de bonnes conditions de performance. Mais, en mon âme et conscience, nous avons été privilégiés », soutient-il. «On verra maintenant si les choses vont revenir à la normale en 2025 avec des crédits disponibles. Je comprends le sélectionneur mais je veux lui dire que l’Etat a fait tellement de sacrifices pour la tenue de ce tournoi de qualification à Dakar », a-t-il ajouté avant de tirer un bilan satisfaisant de la prestation de l’équipe du Sénégal qui s’est grandement ouvert les portes de la qualification. «Le bilan a été satisfaisant tant sur le plan organisationnel que sur le plan sportif. La Fiba elle-même est d’accord que l’organisation a été parfaite. Il n’y a pas eu de couacs. Sur le plan sportif, nous avons gagné nos trois matchs. Maintenant, on n’est pas officiellement qualifiés. Pour se faire éliminer, il faudra perdre les trois matchs et perdre par plus de 40 points contre le Gabon. Le pays qui va abriter la compétition lors de la fenêtre de février n’est pas encore désigner », a déclaré le patron de l’instance fédérale.