Après la victoire du peuple contre l’État néocolonial libéral hors la loi APR/BBY/PDS, la bonne gouvernance du jub, jubal, jubanti est en marche.
Le budget 2025 a été voté par les 130 députés que le peuple a élu pour soutenir, contrôler et faire prendre en compte les besoins populaires. Prolongeant les rapports accablants des corps de contrôle de l’État (IGE, IGF, OFNAC, Cour des Comptes), les audits sectoriels et centraux en cours révèlent l’insatiable prédation de la mal gouvernance criminelle des libéraux. La haute Cour de justice a été mise en place pour la reddition des comptes financiers et répressifs meurtriers de l’État hors la loi APR/BBY. A été voté le projet de loi rapportant la loi d’amnistie couvrant d’impunité les malversations et crimes de l’autocratie libérale APR/BBY. La remise en cause des occupations opaques illégales du Domaine public maritime (DPM), des lotissements de zones foncières, Mbour 4, du Patrimoine foncier et bâti de l’État. Le non renouvellement à l’expiration de son délai des accords léonins de pêche qui liaient le Sénégal à l’Union Européenne.
A été annoncée la décision souveraine du démantèlement des bases militaires françaises, étape vers l’abrogation des « accords de défense », partie prenante des « accords de coopération » qui furent signés pour avoir l’indépendance politique de 1960. L’engagement a été pris que le Sénégal souverain rejette toute entreprise de déstabilisation des États souverains anti-françafricain, anti-eurafricain, anti-usafricain de l’AES.
Bref, la dépollution de l’emprise néocoloniale sur l’appareil d’État est en marche.
Le seul couac à noter est la fronde récente saine des militants de Pastef et sympathisants du camp souverainiste contre certaines nominations d’ex-opposants sur les centaines déjà opérées non contestées. Les bouches souverainistes qui se sont ouvertes pour dire non à ces nominations signalent en fait, à y réfléchir, l’erreur d’une conception qui confond « expertise » et « politique ». Le syndrome du gouvernement des experts est à la base de l’erreur commise mais pas irréparable.
En effet, la politique annoncée des « appels aux CV » révèle ici toutes ses limites. Les « experts », les « CV », les « diplômés » sont certes nécessaires, mais insuffisants pour assurer une gouvernance dont la centralité doit être « politique » souverainiste.
Les dirigeants qui ont gouverné nos États d’Afrique pré-coloniaux avaient des « experts », donc des connaisseurs disciplinaires dont « l’expertise » contribue à la décision politique des gouvernants sans se substituer aux responsables stratèges décideurs politiques. Diriger, c’est faire la synthèse et organiser le lien dialectique entre plusieurs domaines disciplinaires dans le cadre d’une stratégie et d’une tactique mettant en corrélation le mouvement et le but du pouvoir souverain.
Il y a là, ne serait-ce qu’inconsciemment, un stigmate de l’aliénation coloniale qui a érigé un rapport de subordination, donc de dé-citoyennisation, des populations colonisées face à l’administration coloniale en différenciant les « évolués experts » qui devenaient des administrateurs subalternes et les « indigènes ». C’est cela qui est le soubassement de cette maladie mentale coloniale qui fait que certaines « élites » colonisées adorent les titres pompeux de « professeurs », « docteurs », « experts » dont la fonction est de faire taire le peuple.
Il faut dire que ce mal provient de la culture de l’individualisme forcené propagée par le système capitaliste lui-même. Il suffit d’observer comment les médias, notamment dans les pays impérialistes, mais aussi dans les néo-colonies, utilisent les « experts » pour dire au peuple ce qu’il doit ingurgiter dans le but de fabriquer le consentement voulu par les puissances d’argent et leur système d’oppression.
Ils veulent ainsi « tromper une partie du peuple ou le peuple une partie du temps, mais ne pourront jamais tromper tout le peuple tout le temps ». N’est-ce pas ce qu’a montré l’exemplaire résistance militante populaire de 2021 jusqu’à la victoire présidentielle et législative 2024 de notre parti Pastef et du camp souverainiste ?
En effet, C’est l’action militante résolue, le lien du Parti avec le peuple, la détermination du peuple, par accumulation d’expériences en arrive au point qu’il n’accepte plus le pouvoir d’en haut, qui a permis de vaincre l’autocratie libérale néocoloniale en payant le prix fort mortifère comme on l’a vu chez nous. L’offre politique souverainiste de Pastef a rencontré le raz le bol du peuple des deux alternances libérales qui ont changé les hommes au pouvoir sans rien changer à leurs conditions de vie néocoloniale.
Cette offre politique de la rébellion d’une jeunesse souverainiste est venue remplir le vide de la trahison des renégats ex-leaders de la gauche historique dont plusieurs militants ont sacrifié leur vie pour qu’advienne cette révolution démocratique souverainiste dans les urnes que nous avons obtenu en mars puis novembre 2024.
La jeunesse cherche à travers l’espoir suscité par le Parti et le leadership de ses dirigeants en vue à sortir de l’ornière assassine des émigrations piroguières et désertiques et le peuple à sortir du sous développement imposé par le néocolonialisme. Tout comme la jeunesse et les peuples des pays de l’AES qui sont en plus confrontés à la guerre de l’OTAN par le biais des djihado-terroristes interposés.
Lénine enseignait que « les erreurs sont inévitables, sauf qu’il faut éviter qu’elles soient vitales pour la cause » et le seul antidote à cela est à la fois l’attitude autocritique des dirigeants qui les grandit face à leurs erreurs et la démocratie interne au sein de l’avant-garde organisé pour associer du sommet à la base du Parti les militants à la décision stratégique et tactique fondement de l’engagement continu de tous vers le but fixé, à savoir la libération nationale du Sénégal dans une optique panafricaine révolutionnaire.
Le congrès de Pastef a été empêché par l’agression fascisante de l’État hors-la-loi APR/BBY de 2021, date du protocole de fusion de 14 organisations, jusqu’à notre victoire dans l’adversité en 2024.
Alors, le temps est venu de tenir le 1er congrès de notre parti Pastef pour préparer collectivement la suite de la marche vers la solution démocratique dans une option panafricaine de la question Casamançaise, la souveraineté panafricaine anti-impérialiste, la coopération multilatérale souveraine, la rupture avec les diktats libéraux du FMI/BM, la lutte pas à pas pour l’industrialisation, la nationalisation des secteurs économiques stratégiques, étapes indispensables vers la sortie du sous développement imposé par la domination impérialiste.
MACKY RECONVERTI
Macky Sall s’est lancé dans les affaires. L’ancien président de la République, établi au Maroc depuis son départ du pouvoir en avril dernier a créé un cabinet dénommé Semo Holding.
Macky Sall s’est lancé dans les affaires. L’ancien président de la République, établi au Maroc depuis son départ du pouvoir en avril dernier a créé un cabinet dénommé Semo Holding.
«Cette société propose des services dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et des stratégies politiques», rapporte le journal marocain Le Desk, repris dans L’AS de ce lundi 13 janvier.
La même source indique que l’entreprise est établie à Guéliz, un quartier huppé de Marrakech. «Semo Holding ambitionne de devenir un acteur majeur en Afrique et au-delà grâce à un vaste réseau de partenaires internationaux, soutenu par le riche carnet d’adresses de l’ancien Président. [Le cabinet se veut] une plateforme hébergeant de nombreuses entreprises», complète L’AS.
BLANCHIMENT DE CAPITAUX : QU’EST-CE QUE C’EST ?
[Éclairage] D’emblée, il faut souligner que le blanchiment de capitaux désigne le processus consistant à réintroduire dans l’économie légale des produits d’infractions pénales (les activités de criminalité organisée, les abus de biens sociaux).
C’est l’information du week-end. Le Parquet du Pool judiciaire financier dit avoir reçu plusieurs rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) concernant des activités suspectes. L’analyse d’un de ces documents a révélé des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux via des sociétés écrans, impliquant des transactions d’une valeur estimée à plus de 125 milliards de francs CFA. Le procureur El Hadji Alioune Sylla a d’ailleurs annoncé, dimanche tard dans la soirée, qu’une information judiciaire pourrait être ouverte, avec des accusations de blanchiment de capitaux et autres crimes financiers. Mais qu’est-ce que le blanchiment de capitaux exactement ?
D’emblée, il faut souligner que le blanchiment de capitaux désigne le processus consistant à réintroduire dans l’économie légale des produits d’infractions pénales (qui incluent, entre autres, les activités de criminalité organisée, les abus de biens sociaux ou encore la fraude fiscale). Ce processus suit trois étapes : d’abord, l’injection des fonds d’origine criminelle sous forme d’argent liquide dans le circuit économique et financier (« le placement ») ; puis, la conversion, le déplacement et la dispersion des fonds afin de masquer leur origine illégale (« l’empilement ») ; enfin, la réintroduction des fonds dans les activités économiques légales (« l’intégration »).
Agissements constitutifs de blanchiment de capitaux
Au Sénégal, comme dans beaucoup de pays, la lutte contre ce crime financier s’inscrit dans un double objectif : d’une part, prévenir les activités criminelles en les privant de fonds ; d’autre part, assurer la solidité, l’intégrité et la stabilité du système économique et financier. Le Sénégal s’est d’ailleurs engagé, à l’instar de la communauté internationale en général et des autres membres de la sous-région en particulier, dans la lutte contre la criminalité financière en adoptant, pour la première fois, la loi uniforme n° 2004-09 du 6 février 2004 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, qui intègre dans le dispositif juridique national la directive UEMOA du 19 septembre 2002 sur le blanchiment de l’argent sale.
Cette loi, faut-il le rappeler, s’appuyait sur les standards internationaux, notamment les 40 recommandations du Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux, les dispositions édictées par l’Organisation des Nations Unies relativement à la convention sur le crime organisé adoptée à Palerme le 15 décembre 2000, la convention contre le trafic illicite de substances psychotropes adoptée à Vienne le 19 décembre 2002, ainsi que la directive de Bâle de 1988 du Comité des règles et pratiques de contrôle des opérations bancaires de la Banque des Règlements Internationaux.
Mais le législateur sénégalais s’est adapté aux mutations et aux nouveaux enjeux en adoptant la loi n° 2024-08 du 14 février 2024 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive, modifiant celle du 23 février 2018.
Conformément aux dispositions de l’article 9 de cette loi, constituent une infraction de blanchiment de capitaux la conversion ou le transfert de biens par toute personne qui sait ou aurait dû savoir que ces biens proviennent d’un crime ou délit, dans le but de dissimuler ou de déguiser l’origine illicite desdits biens, ou d’aider toute personne impliquée dans cette activité à échapper aux conséquences juridiques de ses actes ; ainsi que la dissimulation ou le déguisement de la nature, de l’origine, de l’emplacement, du mouvement ou de la propriété réelle de biens ou des droits y relatifs.
D’après le texte, l’acquisition, la détention ou l’utilisation de biens, dont celui qui s’y livre sait ou aurait dû savoir, au moment où il les réceptionne, que ces biens proviennent d’un crime ou d’un délit, constituent également des infractions de blanchiment de capitaux. De même, participer à l’un des actes visés ci-dessus, s’associer pour le commettre, tenter de le commettre, aider, inciter quelqu’un à le commettre ou le conseiller, ainsi que faciliter son exécution, sont des infractions de blanchiment de capitaux.
Il faut toutefois préciser que le blanchiment de capitaux est constitué même si les faits sont commis par l’auteur du blanchiment ou de la tentative de blanchiment du produit d’une infraction qu’il a lui-même commise, en l’absence de poursuite ou de condamnation préalable pour une infraction sous-jacente, ou si les activités à l’origine des biens à blanchir sont exercées sur le territoire d’un autre État membre de l’Uemoa ou celui d’un État tiers. Il est également important de noter que la connaissance ou l’intention, éléments essentiels des activités susmentionnées, peuvent être déduites de circonstances factuelles objectives.
Lourdes pleines de prison ferme et amende égale au triple de la valeur des biens
Les personnes physiques coupables d’une infraction de blanchiment de capitaux sont punies d’un emprisonnement de trois (3) à sept (7) ans et d’une amende égale au triple de la valeur des biens ou des fonds sur lesquels ont porté les opérations de blanchiment, prévoit l’article 184 de la loi. L’article ajoute, dans son dernier alinéa, que la tentative de blanchiment est punie des mêmes peines.
Sont également punis des mêmes peines prévues l’entente ou la participation à une association en vue de la commission d’un acte constitutif de blanchiment de capitaux, l’association pour commettre ledit acte, l’aide, l’incitation ou le conseil à une personne physique ou morale en vue d’exécuter ou de faciliter l’exécution d’un tel acte.
La loi sénégalaise prévoit des circonstances aggravantes. Dans ce cas, les peines prévues à l’article 184 de la présente loi sont doublées. Cela s’applique notamment lorsque l’infraction de blanchiment de capitaux est commise de façon habituelle ou en utilisant les facilités que procure l’exercice d’une activité professionnelle ; lorsque l’auteur de l’infraction est en état de récidive (les condamnations prononcées à l’étranger sont prises en compte pour établir la récidive) ; ou encore lorsque l’infraction est commise par un groupe criminel organisé.
Saisie de la totalité des espèces retrouvées
Si le crime ou le délit dont proviennent les biens ou les sommes d’argent sur lesquels a porté l’infraction de blanchiment de capitaux est puni d’une peine privative de liberté supérieure à celle de l’emprisonnement encouru en application de l’article 184, le blanchiment est puni des peines attachées à l’infraction d’origine dont son auteur a eu connaissance, et si cette infraction est accompagnée de circonstances aggravantes, des peines attachées aux seules circonstances dont il a eu connaissance.
Au-delà des sanctions pénales, en cas de suspicion de blanchiment de capitaux, l’Administration des Douanes saisit la totalité des espèces retrouvées et en dresse procès-verbal. Les espèces saisies et une copie du procès-verbal de saisie sont envoyées directement au Trésor, à la structure nationale chargée de la gestion des avoirs criminels gelés, saisis ou confisqués, ou à l’organisme en tenant lieu. Le dossier de l’opération est transmis à la Centif dans un délai de huit (8) jours calendaires, par les soins de l’Administration des Douanes.
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MARIAGES PRECOCES ET FORCES : L'EFFICACITE DES LOIS EN QUESTION
JANGAT avec Daouda MINE | Mariages précoces et forcés : l'efficacité des lois en question
L'APPEL DE DJIMO SOUARE
Dans un message synonyme d'une alerte, reçu à L'As, Djimo Souaré a appelé à la restructuration de l'Alliance pour la République. Le député se dit convaincu que son parti ne peut pas continuer de regarder dans le rétroviseur.
Dans un message synonyme d'une alerte, reçu à L'As, Djimo Souaré a appelé à la restructuration de l'Alliance pour la République. Le député se dit convaincu que son parti ne peut pas continuer de regarder dans le rétroviseur.
Qui d'autre de plus légitime que Djimo Souaré pour appeler à la restructuration de l'Alliance pour la République ? Le néo député élu au scrutin majoritaire lors des dernières élections législatives dans le département de Goudiry a poussé un cri d'orgueil. Dans un message intitulé “ Reconstruire ou Périr : L’Urgence d’un nouveau souffle pour l’APR/Yakaar”, le président du Conseil départemental de Goudiry a appelé à restructurer sa formation politique.
“Depuis les récentes élections législatives, le paysage politique sénégalais a connu un bouleversement significatif. L’Alliance pour la République (APR), jadis éclatante et dominante, s’est retrouvée face à une défaite qui, bien que douloureuse, constitue une opportunité unique pour une introspection profonde. En réalité, cette série de défaites a commencé avec l’échec lors de l’élection présidentielle de 2024, suivi des législatives de novembre dernier. Il est temps pour nous, militants et responsables de l’APR, de réfléchir à l’avenir de notre parti. Ce moment critique nous impose une alternative claire : reconstruire ou périr”, at-il écrit.
Dans son diagnostic, Djimo Souaré pense qu'il serait malhonnête de nier les réalisations majeures de l’APR à la tête du pays. “Des progrès significatifs ont été accomplis dans les domaines de l’infrastructure, de l’éducation, de la santé et de l’emploi. Ces avancées font partie de notre héritage et nous en sommes fiers. Le Président Macky Sall a pleinement joué sa partition, en menant à bien plusieurs réformes et en posant les jalons d’un développement durable”, a insisté le parlementaire qui note toutefois que s’accrocher uniquement à ce bilan, aussi élogieux soit-il, ne suffira pas pour regagner la confiance des Sénégalais.
Il est convaincu que l’Apr est à la croisée des chemins. Face à cette urgence, il a invité son parti à se réinventer qui, à l’en croire, n'a que deux choix : “ nous réinventer pour redevenir une force politique majeure ou disparaître dans l’oubli. La reconstruction n’est pas une option, c’est une nécessité. En tant que membres de l’APR, nous avons la responsabilité historique de rebâtir notre parti avec humilité, détermination et vision. Ce n’est qu’en nous adaptant aux nouvelles réalités et en proposant des solutions crédibles que nous pourrons regagner la confiance des Sénégalais. L’APR doit être plus qu’un parti politique ; elle doit être un moteur de changement pour un Sénégal meilleur”.
“L'APR NE PEUT PLUS SE CONTENTER DE REGARDER DANS LE RÉTROVISEUR”
Dans cette quête de nouveau souffle,Djimo Souaré constate un changement de dynamique. “Le monde change, le Sénégal change, et nous devons également nous adapter à ce changement. L’APR ne peut plus se contenter de regarder dans le rétroviseur. Nous devons développer un paradigme novateur et proposer une vision qui répond aux aspirations actuelles et futures des citoyens”, a-t-il relevé avant d'appeler à un impératif retour à la base. Le temps est venu, dira le président du Conseil départemental de Goudiry, de reconstruire notre parti de manière structurelle et idéologique.“Nous devons revenir à la base, là où tout a commencé. Ce retour à la base n’est pas seulement une stratégie, c’est une obligation. Nous devons recréer nos comités, réactiver nos sections locales et renforcer notre présence au sein de la diaspora”, a invité Djimo Souaré.
Dans l'optique de reconstruction, cela implique, selon lui, de former une nouvelle génération de leaders. Il est impératif, à cet effet, d’ouvrir le parti à de nouveaux visages, à des idées innovantes et à des thématiques actuelles. “Un renouvellement des bases et des instances est incontournable. Du sang neuf est indispensable pour insuffler une nouvelle dynamique”, a invité le parlementaire. “
LA RECONSTRUCTION DE L'APR EXIGE UN TRAVAIL IDÉOLOGIQUE PROFOND”
L’Apr, théorise Djimo Souaré, ne devrait pas se limiter à une simple opposition. Elle doit être intelligemment repensée.“Nous ne pouvons pas nous contenter de critiquer pour critiquer, ni de rester bloqués dans des querelles rétroactives”, a-t-il indiqué non sans appeler ses camarades de parti à adopter une posture constructive, axée sur des propositions concrètes. “Les questions d’éducation, de santé, d’emploi des jeunes, de migration, d’équité territoriale, de transformation digitale et de réduction des inégalités doivent être au cœur de nos combats. Notre rôle en tant qu’opposition ne se limite pas à contrer le pouvoir en place.Nous devons être une force de proposition. Offrons aux Sénégalais un projet sociétal novateur, pragmatique et ambitieux. La politique n’est pas seulement une question de conquête du pouvoir ; c’est avanttout un engagement envers le peuple et ses aspirations”, lance Djimo Souaré
À ses yeux, la reconstruction de l’APR exige un travail idéologique profond. La réflexion devrait porter, dit-il, sur ce que le parti veut incarner, ses valeurs, son projet pour le Sénégal. Ce travail de fond doit être complété, à l’en croire, par une mobilisation stratégique à tous les niveaux, notamment local, national et international. Dans cette démarche, il est également crucial, poursuit-il, d’écouter les Sénégalais sur leurs besoins réels. “Le dialogue avec les citoyens doit devenir une pratique régulière pour l’APR. Cela implique des rencontres communautaires, des consultations citoyennes et une présence accrue sur le terrain”, at-il appelé.
MACKY SALL LANCE LE «SEMO HOLDING»
Installé dans le célèbre quartier occidental Gueliz, « le quartier occidental, SEMO Holding offre des services dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et des stratégies politiques.
Le secteur privé sénégalais vient de s’agrandir avec l’arrivée sur le marché national comme international d’un nouvel homme d’affaires, au carnet d’adresses bien rempli. Il s’agit de l’ancien Président Macky Sall qui a lancé depuis Marrakech au Maroc une «SEMO HOLDING». Installé dans le célèbre quartier occidental Gueliz, « le quartier occidental, SEMO Holding offre des services dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et des stratégies politiques.
Il en avait fait l’annonce à la veille de son départ de la tête de ce pays, Macky Sall a jointl’acte à la parole. Conformément à l’engagement qu’il avait pris avantla fin de son mandat présidentiel, Macky Sall concrétise aujourd’hui son ambition entrepreneuriale. L’ancien président sénégalais s’est officiellement lancé dans le monde des affaires en créant une entreprise nommée SEMO HOLDING, annoncée depuis Marrakech, au Maroc où il a élu domicile à son départ de la tête du pays le 2 avril 2024. Installée dans le prestigieux quartier occidental de Guéliz, cette société propose des services dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et des stratégies politiques.
Selon le magazine marocain Le Desk, SEMO HOLDING ambitionne de devenir un acteur majeur en Afrique et au-delà grâce à un vaste réseau de partenaires internationaux, soutenu par le riche carnet d’adresses de l’ancien Président. En plus de ses activités de consultance et de conseil stratégique, SEMO HOLDING aspire à devenir une plateforme hébergeant de nombreuses entreprises. Le choix du Maroc, et en particulier de Marrakech, pour établir cette société, s’explique par les nombreux avantages offerts par ce pays : une fiscalité attractive, avec une exonération d’impôts pendant cinq ans pour les entreprises nouvellement installées, suivie d’une taxation réduite par la suite. Macky Sall pourrait également contribuer à renforcer la position de Casablanca comme hub financier en Afrique. Toutefois, le Maroc, malgré ses ambitions, fait face à des défis tels que son placement sur la liste grise du Groupe d’Action Financière (GAFI) en 2021, ce qui a affecté son secteur économique et financier. SEMO HOLDING pourrait jouer un rôle clé en attirant des investisseurs et en aidant à la relance du secteur. Avec son expérience politique et son expertise stratégique, Macky Sall entend faire de SEMO HOLDING une référence dans ses secteurs d’activité. Ce projet marque un tournant dans sa carrière,tout en illustrant sa volonté de continuer à jouer un rôle influent sur la scène internationale.
LA RECETTE DU PRESIDENT OUSSEYNOU KEITA POUR FAIRE REBONDIR LE PS
Le débat autour de la reconstruction du Parti socialiste (PS) continue de faire rage et les réactions des responsables du parti se comptent à la pelle.
Le débat autour de la reconstruction du Parti socialiste (PS) continue de faire rage et les réactions des responsables du parti se comptent à la pelle. Ousseynou Keita, Secrétaire général de l’union des coordinations socialistes de la ville de Thiès, est allé plus loin en exposant ses idées pour la remise en selle du parti. Il a proposé la mise en place d’un comité national de pilotage, le recrutement de jeunes lycéens et universitaires, la reprise des activités de l’école du parti.
Depuis que l’ancien Ministre Serigne Mbaye Thiam a publié son appel, allant dans le sens de la reconstruction du Parti socialiste (PS), les réactions positives se comptent à la pelle. C’est le cas de celle du président Ousseynou Keita, Secrétaire général de l’union des coordinations socialistes de la ville de Thiès. Et au-delà de l’approbation de la démarche, il a mis le curseur sur des propositions, pour remettre en selle le parti. Il s’agit entre autres de la mise en place d’un comité national de pilotage dont les démembrements, en l’occurrence les comités communaux et départementaux, procéderont à des recrutements de jeunes lycéens et d’universitaires, la reprise des activités de l’école du parti, la tenue d’un congrès après deux ans de transition. Pour lui, « il n’existe pas de panacée pour rebondir ». Et d’un tel de point de vue, il a laissé entendre que dans le contexte actuel, c’est totalement inutile de s’attarder sur des indexations injustifiées et vexatoires, des querelles infantiles inopérantes et de surcroît, contre-productives. Fort de ce constat, il est d’avis que l’appel à la reconstruction a « toute sa signification et tout son intérêt, en ce sens qu’il invite à la réflexion lucide prospective dont le déficit aujourd’hui plus que par le passé serait hautement et lourdement préjudiciable à notre parti. Les lignes doivent bouger et les principes fondateurs de la relance clairement définis ».
L’usure du temps, la corrosion du pouvoir et les contorsions normales d’une fin de cycle parviennent toujours et de manière implacable et imprévisible à bout de toute association privée. Et le PS en est une au regard de la loi précisément du code des obligations civiles et commerciales », a-t-il par ailleurs fait savoir. Pour lui, au risque de plonger dans des situations encore plus complexes et difficiles à prendre en charge, il est impératif de dépasser « les accusations tendancieuses, les stigmatisations grossières, l’auto flagellation destructrice et surtout éviter de faire porter, de manière loufoque, le chapeau à d’autres, ou de vouer aux gémonies des cibles vulnérables. Personne n’est responsable de la situation que nous vivons en même temps que nous le sommes tous paradoxalement ».
D’après lui, les raisons de ce recul inquiétant de ce patrimoine national qu’est le PS, dans l’arène politique nationale, sont surtout à chercher dans les conséquences découlant de choix parfois égarés et d’orientations souvent discutables, depuis l’avènement de la première alternance et de l’accompagnement dans la coalition Benno Bokk Yaakaar ces 12 dernières années. « C’est aussi l’aboutissement inéluctable d’un processus dégénératif irréversible, dont il faut prendre acte froidement et passer sans préjugé et sans précipitation à la phase suivante », a-t-il ajouté.
Au regard de ces considérations, il a mis l’accent sur la nécessité d’amorcer une grande entreprise volontariste, de revivification du parti. Et à ce sujet, il a indiqué qu’il faudra absolument tenir compte de l’environnement créé par les deux dernières élections, en l’occurrence la présidentielle et les législatives qui, à ses yeux, « ont définitivement sonné le glas d’une certaine classe politique, poussée à la sortie par l’usure du temps, et corrélativement l’inadéquation d’un discours obsolète, incompris, qui se heurte brutalement à l’intransigeance d’une fracture sémantique, créée en opposition, et qui rend improbable, inaudible tout dialogue civilisé apaisé et constructif ». D’un tel point de vue, il affirme que l’heure est de s’adapter ou disparaître. D’où pour lui, l’impératif de remodeler le parti, pour le départir des structures qui sont passées de mode, qui ne sont par conséquent plus adaptées au contexte actuel. « Elles sont devenues désuètes et ne répondent plus aux contingences nouvelles. Il faut avoir l’intelligence de les suspendre, dès lors qu’elles ne répondent plus à nos préoccupations d’émancipation et nous pèsent plutôt comme une chape de plomb », a-t-il martelé.
"UN CONGRÈS APRÈS 2 ANS DE TRANSITION, POUR ADOPTER DE NOUVEAUX TEXTES"
C’est dans cette veine qu’il a émis la proposition d’une organisation « articulée autour d’un comité national de pilotage, qui pourrait regrouper une vingtaine de membres dirigés par un triumvirat, issu d’une classe médiane se situant entre les anciens et les jeunes. Les jeunes seraient évidemment bien représentés dans ce comité. Et il faudrait aussi dans une première étape éviter de faire de la gestion de ce comité une affaire individuelle. Le comité national édifiera des groupes de réflexion et de travail sur la refonte des textes, l’élaboration d’un programme d’activités et d’animation du parti etc…De la même manière, des comités régionaux et départementaux de pilotage seront créés à l’image du comité national, avec une bonne présence des jeunes et des femmes ». Poursuivant son argumentaire, il ajoute que les comités régionaux et départementaux de pilotage auront, durant la période de transition, la charge de diriger le parti, et seront investis des prérogatives habituellement dévolues aux instances régulières auxquelles ils se substituent.
A l’en croire, l’une des priorités des comités régionaux et départements seraient « de recruter des jeunes lycéens et universitaires, pour renouveler nos effectifs de jeunes militants, et organiser des rencontres périodiques d’animation et de formation à leur endroit », notamment à travers les thés débat, qui sont plus simples et mieux adaptés à cette tâche. Dans ce même sillage, il a aussi insisté sur l’importance de reprendre les activités de l’école du parti, « en organisant des sessions de formation périodiques et régulières, à l’attention des jeunes recrues des établissements scolaires et universitaires. Bien entendu, ces mesures ne sont pas antinomiques de toutes initiatives individuelles ou collectives intégrées visant à développer ou à renforcer le parti ».
Selon lui, le déroulement de cet agenda de remise en route du parti aboutira, après deux années de transition, à la tenue d’un congrès, « pour approuver les nouveaux textes, adopter les nouvelles structures et installer le nouveau patron du parti avec son équipe, pour mettre fin à la transition, et rendre visible le nouvel homme fort du parti, le leader dont l’on s’évertuera tous ensemble à vendre l’image, pour le préparer aux joutes futures ». Il a dans le même temps théorisé l’idée de s’ouvrir à la gauche traditionnelle dite plurielle, aux camarades qui avaient quitté et qui veulent retourner au bercail. "Gardons notre acronyme et travaillons sans relâche dans la paix, la solidarité et la concorde, car la reconstruction ne résultera pas d’une panacée qui nous tomberait du ciel », a-t-il conclu.
LES PERFORMANCES DES LIONS
Les internationaux sénégalais de football Sadio Mané, Iliman Ndiaye et Boulaye Dia sont buteurs avec leurs équipes respectives, ce week-end tandis que Habib Diarra et Lamine Camara sont passeurs décisifs en Ligue 1 française.
Les internationaux sénégalais de football Sadio Mané, Iliman Ndiaye et Boulaye Dia sont buteurs avec leurs équipes respectives, ce week-end tandis que Habib Diarra et Lamine Camara sont passeurs décisifs en Ligue 1 française.
Pour son premier match de l’année 2025, Sadio Mané d’AL-Nassr (3e) en Arabie Saoudite démarre avec un doublé, jeudi, contre Al Okhdood, lors de la 14e journée avancée de la Saudi Pro League. Son équipe s’est imposée 3-1. Le Portugais Cristiano Ronaldo a inscrit le 3e but sur pénalty.
Son dernier but remonte à la 10e journée. Il avait offert la victoire à son équipe contre Al-Riyadh (1-0).
Ses compatriotes du championnat saoudien, Kalidou Koulibaly (Al-Hilal), Habib Diallo (Damac) et Edouard Mendy (Al Ahli SC) se sont aussi imposés avec leurs clubs.
Le Club du capitaine des Lions a largement dominé, 5-0, Al Orubah. Éliminé, jeudi, en quart de finale de la Coupe du Roi d’Arabie Saoudite par Al-Ittihad (1-1, 3 tirs à 2), Al-Hilal, leader de la Saudi Pro League, poursuit néanmoins sa série d’invincibilité, en championnat.
Sa dernière défaite date de la 11e journée contre Al Khaleej (3-2), en novembre. Un revers qui mettait fin à une série de plus de 18 matchs remportés.
L’équipe de Diallo, Damac (10e), a battu (2-0), Al-Raed. L’attaquant sénégalais est rentré à la 90e mn du match.
Al Ahli SC (5e) de Mendy s’est aussi imposé (3-2) devant Al Shabab. Le club du portier des Lions ne perd plus depuis huit matchs, toutes compétitions confondues.
Iliman Ndiaye d’Everton (Angleterre) a contribué à la qualification de son équipe pour le quatrième tour de la FA Cup contre Peterborough (2-0). Le Sénégalais de 24 ans a marqué le deuxième but des Toffees à la 98e mn, sur pénalty. Idrissa Gana Gueye, l’autre sénégalais d’Everton, et lui ont joué la totalité de la rencontre.
Chelsea sans Nicolas Jackson (sur le banc), Crystal Palace avec Ismaila Sarr (sorti à la 64e mn) et Tottenham avec Pape Matar Sarr (sorti à la 65e mn) ont aussi validé leurs tickets pour le quatrième tour de la FA Cup.
En Ligue 1 française, Lamine Camara de Monaco (3e) et Habib Diarra de Strasbourg (9e) sont passeurs décisifs, dimanche, lors de leurs déplacements respectivement à Nantes et à Toulouse, à l’occasion de la 17e journée.
Camara a offert la balle d’égalisation à son équipe (2-2) tandis que Diarra a délivré la balle du deuxième but de son équipe (2-1).
Leur compatriote de la Ligue 2, Aliou Badji, est quant à lui buteur contre Laval, lors de la 18e journée. Le joueur de 27 ans a égalisé pour son équipe, inscrivant son deuxième but de suite.
Muet depuis la 11e journée, en novembre, Boulaye Dia de Lazio de Rome, quatrième de la Serie A italienne, est buteur contre Como, lors du match nul (1-1) de la 20e journée.
Cherif Ndiaye de l’Etoile rouge de Belgrade (Serbie) est double buteur, lors d’un match amical contre le club polonais de Pogon Szczecin. L’équipe de l’attaquant des Lions s’est imposée (5-2).
En Super Lig turque, Lamine Diack, pensionnaire du Hatayspor est buteur malheureux. Le milieu de terrain de 24 ans a marqué contre son camp, lors de la défaite de la 19e journée face à Rizespor (1-2). Dix-huitième du championnat turc, Hatayspor en est à son troisième revers de suite en Super Lig.
05 personnes dans un accident à Bignona
C’est un accident de la circulation d’une rare violence qui s’est produit ce samedi 11 janvier 2024, aux environs de 11 heures, sur l’axe Bignona-Ziguinchor, à hauteur du village de Teubi, situé dans la commune de Niamone. Le bilan fait état de 5 morts dont quatre passagers d’un véhicule communément appelé 7 places et le chauffeur. Selon une source sécuritaire, la voiture de transport en commun, en provenance de Bignona, a percuté un camion de transport d’ordures en stationnement. D’autres témoignages indiquent que le chauffeur voulant doubler une autre voiture qui était devant a produit l’irréparable en terminant sa course contre le camion appartenant au projet de promotion et de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides au Sénégal (PROMOGED). Les trois victimes sont décédées sur le coup. La quatrième a rendu l’âme au centre de santé de Bignona aussitôt après son évacuation par les sapeurspompiers. Les blessés ont été évacués au centre de santé de Bignona avant d’être transférés au centre hospitalier régional de Ziguinchor. Parmi les victimes de cet accident tragique, il y a l’ancienne haute conseillère des collectivités territoriales, l’honorable Fanta Sagna, militante du Rassemblement pour le socialisme et la démocratie (RSD). Des accidents sont souvent notés sur cet axe, appelé route nationale numéro 4 ou transgambienne, où le trafic est très intense dans la journée.
Implantation de deux usines de production de sucre en Casamance
Invité hier de l’émission Point de Vue sur la RTS, Serigne Guèye Diop a annoncé l’implantation de deux nouvelles usines de production de sucre dans la région de la Casamance, précisément dans les zones de Kolda et Ziguinchor. Selon le ministre de l’Industrie et du Commerce, cette initiative vise à renforcer la production locale de sucre et à réduire la dépendance du pays aux importations. « Je peux vous dire qu’aujourd’hui, il y a deux projets dont les études sont très avancées pour la production de sucre par deux usines au niveau de la Casamance. Il s’agit de produire du sucre localement avec la canne à sucre dans la base Casamance, zone de Kolda et dans la région de Ziguinchor. Ces projets ont été soumis au Premier ministre et c’est très avancé », a-t-il déclaré. Il a également souligné que cette initiative s’inscrit dans une stratégie visant à mettre fin au monopole existant dans le secteur sucrier au Sénégal. « Notre gouvernement est contre le monopole. Ce n’est même pas normal que depuis 50 ans une seule entreprise ait le monopole », a indiqué Serigne Guèye Diop.
Création de 2 000 boutiques de référence
Dans une intervention sur la RTS dans l’émission Point de Vue, Le ministre de l’Industrie et du Commerce s’est prononcé sur les récentes tensions sur le marché liées à des spéculations sur les prix. Dans l’émission Point de Vue sur la RTS hier, Serigne Guèye Diop a annoncé un projet de modernisation du commerce de détail avec la création de 2 000 boutiques de référence à travers le pays. Selon lui, ces boutiques seront équipées de systèmes de congélation et fonctionneront à l’énergie solaire, permettant de garantir l’hygiène et la conservation des produits. Le projet, ajoute-t-il, vise à créer entre 20 000 et 30 000 emplois. Il a également assuré qu’il n’y avait pas de pénurie de produits essentiels comme le riz, l’huile, ou le sucre. Il a ainsi expliqué que la fermeture temporaire des importations était destinée à favoriser l’écoulement de la production locale et à réguler le marché. Serigne Guèye Diop a souligné que des stocks importants de sucre sont disponibles dans le pays.
La direction du Groupe Emedia tend la main aux employés
A l’occasion de ce début du nouvel an, la Direction générale du Groupe E-MEDIA a rendu public un communiqué pour inviter « l'ensemble du Personnel (journalistes, techniciens, administratifs) au ressaisissement pour ouvrir un espace de concertations centrées sur la reprise effective du travail et l'exploration de pistes de règlement des affaires en suspens ». Le texte explique que « face aux épreuves de vie et de travail, les agents en exercice ont tenu bon et montré de réelles dispositions de résilience en surmontant avec vaillance les difficultés en dépit des contraintes récurrentes ». « Une année éprouvante vient de s'achever avec son lot de perturbations et d'agitation découlant d'une conjoncture très peu favorable à l'entreprise. Tout et son contraire ont été avancés pour flétrir le Top Management indexé imprudemment comme responsable de la dégradation de la situation. L'entreprise détient des avoirs retenus sur ordre et nous privent ainsi de recettes, fruit de nos engagements vis-à-vis de tiers avec des pièces comptables le prouvant. La Direction Générale n'occulte pas la réalité mais s'interdit de polémiquer quand par nécessité, l'appel du devoir justifie la permanente quête de solutions. Pas un jour sans cette recherche que nous diversifions pour échapper à la versatilité d'une clientèle assujettie », informe le texte. Dans le communiqué, la Direction générale de E-MEDIA appelle aussi les actionnaires à prendre les décisions idoines pour permettre à l'entreprise de poursuivre son développement au grand bonheur de ses effectifs et du public.
Des nouvelles de Amadou Ba
Disparu des radars depuis l’installation des députés et du bureau de l’Assemblée nationale, jusqu’à pousser un député de PASTEF à demander sa radiation devant les caméras et en pleine séance plénière, l’ancien Premier Amadou Ba s’est rendu ce weekend-end à Barkédji pour présenter ses condoléances suite au décès de Kalidou Sow, fils du maire de Barkédji, Ousmane Sow. Dans un post sur Facebook, le chef de l’opposition a déclaré que cette nouvelle est un choc profond pour tout le monde, parce qu’elle rappelle la fragilité de la vie et la douleur qu’implique la perte d’un être cher. Rencontre entre députés et Jakarta men Le problème des Jakarta men ne sera pas une mince affaire pour le gouvernement. La révélation du député de PASTEF Amadou Ba sur sa page Facebook, ce samedi, montre que la situation est beaucoup plus compliquée qu’on ne le pense. « Nous députés, rencontrons les jeunes conducteurs confrontés aux difficultés de régularisation des Jakarta men. Beaucoup d’entre eux n’ont pas de carte d’identité nationale faute de pièces d’état civil. Ils peinent ainsi à obtenir les documents officiels (Carte grise à leur nom, permis de conduire, notamment). C’est un aspect essentiel à prendre en compte pour davantage les aider à se formaliser. Nous remontons leurs préoccupations aux autorités compétentes qui, en n’en pas douter, y apporteront les ajustements nécessaires », a-t-il indiqué.
Suspension des « Navétanes » à Guédiawaye
Le Préfet du département de Guédiawaye a pris un arrêté ce samedi pour suspendre les compétitions du Championnat national populaire (CNP) « Navétanes » dans sa circonscription. L’autorité locale a pris cette décision à cause de la « récurrence des scènes de violences et d’agressions après matchs », « des destructions de biens publics et privés », et des « menaces permanentes de troubles à l'ordre public ». Dans la note du Préfet, il n’est n’a pas indiqué la date de la reprise. Donc, les ASC et leurs supporters vont devoir patienter un bon bout de temps avant de reprendre leurs activités.
Les femmes députées chez Diary Sow
Les femmes députées étaient à Malika, samedi dernier, pour présenter leurs condoléances à la famille de la défunte enfant Diary Sow sauvagement tué par le père de sa copine. Occasion pour ces femmes parlementaires dont on pouvait distinguer Amy Dia, Mbène Faye et Ramatoulaye Ndom pour réclamer justice pour Diary Sow, une assistance psychologique pour la famille de la défunte actuellement traumatisée mais aussi à une synergie communautaire pour la prévention contre les viols. Diamaguène veut un autre cimetière Les habitants des communes de Diamaguene Sicap Mbao et de Tivaouane Diack Sao regroupées en collectif veulent l’érection d’un autre grand cimetière au niveau de la forêt classée de Mbao. Ce, face à l’exiguïté et la recrudescence des inondations mais aussi des eaux stagnantes qui affectent les cimetières musulmans de Diamaguéne. Ces populations ont fait ce plaidoyer au cours d’une journée de désherbage dont elles sollicitent également leurs délocalisations.
Défection PDS-Pikine
Le Parti démocratique sénégalais vit en eaux troubles à Pikine. En effet, après ses mauvais scores lors des dernières élections législatives avec son alliance avec l’Apr, voilà que des départs s’enregistrent. Et c’est Marième Sy plus connue sous le nom de « Rendo Sy » , l’actuelle présidente de la section communale Pds de Mbao par ailleurs membre des mouvements de soutien à Karim Wade qui vient de claquer la porte du Pds, avec ses proches pour rejoindre le Pastef de Ousmane Sonko grâce à un responsable du nom de Ousseynou Pouye. Elle justifie son choix par son mécontentement envers le député Lamine Thiam et compagnie qui, selon elle, ont vendu le Pds pour s’allier lors des législatives avec « le mauvais cheval Apr » actuellement vomi par les populations mais aussi par l’absence de démocratie dans les renouvellements des instances du bureau national des femmes avec le choix porté sur la députée Fatou Sow sans vote et sans débat à la base. Une situation qui aux yeux de Rendo Sy constitue une injustice et un mépris manifeste envers les militants à la base.
Licenciements abusifs chez Ship's Sénégal
Samedi dernier, un groupe de 24 ex-employés de l’Entreprise Ship’s Sénégal a tenu une conférence de presse à Colobane pour exprimer son indignation face à des licenciements qu'ils jugent abusifs et illégitimes. Le porte-parole du collectif, Ousseynou Sonko, a dénoncé la manière dont ces travailleurs, composés de contractuels et de permanents dont trois délégués du personnel, ont été renvoyés sans le respect de leurs droits. Selon lui, la situation a été déclenchée lors des célébrations de la fête du Travail le 1er mai 2023. Alors que la direction s'apprêtait à organiser des festivités, ces employés avaient choisi d’appeler la presse pour dénoncer leurs « conditions de travail difficiles et inacceptables ». Depuis cet incident, ils affirment que le directeur de l’entreprise a pris pour cible les dénonciateurs, conduisant à une vague de licenciements. « Nous avons été licenciés pour des motifs fallacieux qui n’ont aucun fondement légal. Nous avons osé parler et aujourd’hui, nous nous retrouvons sans emploi ni indemnités », a déclaré Sonko. Les ex-employés affirment que depuis leur licenciement, ils courent après leur ancien patron, mais peinent à obtenir des réponses et des solutions. L’Entreprise Africa Ship's, qui possède plusieurs filiales au Sénégal et est notamment connue pour la fabrication de bonbons Ship's, a son siège dans la zone industrielle de Colobane. Les ex-travailleurs interpellent le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye, appelant à l’application rapide du dispositif légal « Jub Jubal Jubanti », qui vise à protéger les droits des travailleurs dans le pays.
LE COMMUNIQUE DU PARQUET FINANCIER A LA UNE DE LA PRESSE DU JOUR
Les parutions de ce lundi font écho d’un communiqué du parquet financier qui annonce être sur les traces de 125 milliards de francs Cfa.
Les quotidiens reçus, lundi, à l’APS, se font largement écho d’un communiqué du parquet financier qui annonce être sur les traces de 125 milliards de francs Cfa suite à l’exploitation de plusieurs rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).
Dans un communiqué rendu public dimanche soir, le Parquet du Pool judiciaire financier déclare avoir ‘’été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) qui sont en cours de traitement’’.
‘’Ainsi, l’analyse d’un des rapports a fait ressortir des faits impliquant plusieurs personnes. Les investigations menées révèlent des mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans qui auraient été utilisées pour des transactions suspectes d’une valeur estimée provisoirement à plus de 125 milliards de Francs CFA’’, indique le document.
La même source ajoute qu’’’en application de l’article 66 de la loi n° 2024-08 sur le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et de la prolifération des armes de destruction massive, le Parquet financier envisage l’ouverture d’une information judiciaire sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.
Le Quotidien rapporte que ‘’dans un communiqué, le Parquet financier de la République, qui envisage l’ouverture d’une information judiciaire, a annoncé qu’il était sur les traces de 125 milliards de francs Cfa issus de supposés mécanismes de blanchiment par le truchement de sociétés-écrans’’.
‘’L’info est tombée très tard dans la soirée d’hier pour balayer de la toile +un fake+ qui circulait. Le Parquet du pool judicaire financier est sur les traces de 125 milliards F Cfa. Selon son communiqué, il a été saisi récemment de plusieurs rapports de la Cellule de traitement des informations financières (Centif) qui sont en cours de +traitement+’’, écrit le journal.
Selon Vox Populi, ‘’le Parquet traque les auteurs de blanchiment de capitaux de plus de 125 milliards CFA suite à la transmission de plusieurs rapports de la CENTIF’’.
Le journal précise que dans un communiqué, le procureur du pool financier judiciaire, El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, parle de ‘’+mécanismes sophistiqués de blanchiment de capitaux, par le truchement de sociétés écrans+ impliquant +plusieurs personnes+’’. Selon Vox Populi, l’on s’achemine vers ‘’une information judiciaire sous les chefs d’inculpations d’association de malfaiteurs, blanchiment de capitaux, escroquerie portant sur les deniers publics, corruption, trafic d’influence, abus de biens sociaux’’.
‘’Installés le 17 septembre 2024 à Dakar, lors d’une cérémonie présidée par le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ousmane Diagne, les magistrats du Parquet pool judiciaire financier héritent déjà d’un gros morceau. Ils envisagent de lancer une traque pour trouver 125 milliards issus de transactions suspectes contenues dans plusieurs rapports de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) en cours de traitement’’, écrit Sud Quotidien.
Alors que ‘’l’attention des Sénégalais est portée sur la Haute cour de justice qui vient de prendre forme, c’est le Pool judiciaire financier qui reprend de l’activité’’, note Les Echos.
‘’Le Parquet financier reprend de l’activité. Après une pause dans l’ouverture des procédures judiciaires dans le cadre de la reddition des comptes, El Hadji Alioune Abdoulaye Sylla, le chef du Parquet financier, ouvre une information, sans cette fois, viser précisément des personnes. Dans un communiqué, le Procureur financier explique avoir été saisi par la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). Il parle de blanchiment de capitaux portant sur 125 milliards de francs commis par plusieurs personnes’’, rapporte le journal.
Le député Farba Ngom ‘’est-il l’une des personnes impliquées ?’’, s’interroge la publication.
‘’En tout cas, souligne Les Echos, plus tôt dans la soirée, un communiqué a été envoyé dans lequel le nom +Mouhamadou Ngom dit Farba est cité noir sur blanc. Mais ici, le Parquet financier dit avoir saisi le ministre de la Justice pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba’’.
Selon le journal, ‘’c’est un peu plus tard que cet autre communiqué est sorti laissant donc penser que le premier a été réécrit. Cependant, il est manifeste que les termes de deux communiqués ne sont pas différents sauf qu’ici les noms n’y figurent pas’’.
Le quotidien Libération est formel: ‘’Le parquet financier a bel et bien saisi le Garde des Sceaux’’ pour la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. ‘’Selon nos informations, dans le cadre de cette enquête, le parquet financier a effectivement saisi le Garde des Sceaux pour demander la levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom. Un homme d’affaires est aussi dans le collimateur du parquet financier’’, écrit le journal.