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21 juillet 2025
«DE TOUT COEUR AVEC MES POTES»
Absent du voyage de Singapour à cause d’un genou douloureux, Mbaye Niang a envoyé un message d’encouragement à ses coéquipiers en Equipe nationale qui défient demain le Brésil de Neymar
Les Lions ont quitté Paris ce lundi pour Singapour, ville qu’ils ont ralliée ce mardi matin sous les coups de 8h Gmt, après 14 heures de vol. Avec la fatigue et le voyage, ils ont effectué un travail léger ou décrassage. En attendant de passer aux choses sérieuses ce mercredi avec la mise en place tactique pour la rencontre de jeudi contre le Brésil de Neymar (12h Gmt).
Absent du voyage à cause d’un genou douloureux, Mbaye Niang (15 sélections, 4 buts) a envoyé un message de soutien publié via son compte Twitter. D’abord l’attaquant Rennais, qui a été dispensé d’un si long voyage car jouant depuis plusieurs semaines sous infiltration, a salué le professionnalisme du coach et du staff médical de la Tanière. Contraint de quitter ses coéquipiers après avoir fait constater sa blessure, accompagné du médecin de son club, Mbaye Niang, loin d’être abattu, a affiché une forte mentalité sur Twitter, encourageant ses coéquipiers en Equipe nationale pour cette rencontre historique face au Brésil.
«De tout cœur avec mes potes actuellement à Singapour pour Sénégal-Brésil. Une blessure m’ayant empêché de faire le voyage avec la sélection. Le médecin de la sélection et le coach ayant constaté avec professionnalisme mon indisponibilité», a-t-il affirmé via son compte Twitter avant de conclure avec ces mots forts : «Gaindé un jour, Gaindé toujours.» Evidemment, le match joué dimanche contre Reims, où il estapparu bien en jambe pendant les 90 minutes, a dû pousser certains à parler de «blessure diplomatique»
Me Senghor : «Nous n’avons aucune raison de douter de sa bonne foi»
Joint par nos confrères d’emedia.sn, le président de la Fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, confirme. «Je suis à Dakar et j’ai eu le coach juste avant leur départ de Paris hier, a-t-il précisé. Il m’a confirmé le forfait pour blessure de Niang après constatation médicale conformément à la procédure habituelle. Aucun incident ne nous a été rapporté à ce stade et nous n’avons aucune raison de douter de sa bonne foi.» Rappelons qu’Edouard Mendy sera aussi absent contre le Brésil. Le gardien sénégalais ayant été touché au genou lors du match d’Europa Ligue contre la Lazio de RomeL
DES ÉLÈVES GRADÉS DE LA GENDARMERIE À L’ÉCOLE DES DROITS HUMAINS
‘’Cette formation entre dans le cadre des activités de formation et de sensibilisation de l’ONPLP à travers le pays et auprès d’agents d’exécution des lois.
La formation est notamment orientée sur les droits humains et les dangers du recours à la torture, a-t-on appris lors de son ouverture.
‘’Cette formation entre dans le cadre des activités de formation et de sensibilisation de l’ONPLP à travers le pays et auprès d’agents d’exécution des lois. Il s’agit prévenir la torture, les peines et traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de privation de liberté’’, a expliqué l’observateur national, Josette Marceline Lopez Ndiaye.
La magistrale intervenait à la cérémonie officielle d’ouverture de l’atelier de formation qui a enregistré la présence de l’adjoint du gouverneur de Fatick chargé du développement, El Hadj Malick Sémou Diouf et du commandant de l’ESOGN, Cheikh Diouf.
‘’L’objectif visé à travers cette formation est de sensibiliser 120 élèves gradés de l’école de la gendarmerie sur les dangers du recours à la torture, pour eux-mêmes, pour l’Etat, mais également pour ceux sur lesquels s’exerce cette torture’’, a insisté Mme Ndiaye.
Aux participants elle a rappelé que la torture est définie comme étant le fait, pour un agent public, d’exercer des violences physiques ou psychologiques sur une personne dans le but d’obtenir d’elle des renseignements ou des aveux, ou des actes d’intimidation ou de discrimination encore utilisés par les forces de l’ordre.
‘’ La session de formation de cette semaine à l’ESOGN entre dans le même programme de formation des agents d’exécution des lois, mais cette fois elle cible des élèves sous-officiers de la gendarmerie’’, a-t-elle fait valoir.
‘’Ces élèves gendarmes gradés occuperont à leur sortie des postes de commandement et seront appelés à prendre en toute autorité des décisions de privation de liberté qui peuvent parfois dans leur exécution, porter atteinte aux droits humains’’, a-t-elle expliqué.
‘’Donc, partout, c’est l’occasion pour les observateurs de rappeler aux responsables et aux agents leurs devoirs de veiller au respect des droits des personnes privées de liberté et de les inviter à être professionnels dans les actes qu’ils posent’’, a-t-elle encore souligné.
Elle a exprimé le souhait que cette formation de deux jours puisse contribuer à renforcer les capacités en droits humains des élèves gendarmes afin de mieux de se préparer à l’exercice prochain de leurs missions.
Mme Ndiaye a par ailleurs indiqué que l’ONLPL avait déjà formé 500 élèves agents de police dans le cadre l’exercice de la police administrative et judicaire au mois de juin dernier à Thiès.
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AMINATA MBENGUE NDIAYE S’ACTIVE A LA SECURISATION DES ACTEURS DE LA PECHE
Le Sénégal œuvre pour remplacer les 20.000 pirogues en bois par des pirogues fabriquées à base de fibre de verre pour assurer la sécurité des pécheurs et permettre une rentabilité économique dans le secteur de pêche.
Le ministre de la Pêche et de l’économie maritime, Aminata Mbengue Ndiaye, et le Représentant résident de la Jica ont procédé hier, mardi 8 octobre 2019, à une visite à l’usine de fabrication de pirogues à base de fibre de verre, sis au quai de pêche de Ouakam. A l’occasion, elle a fait part du souci du Sénégal d’«avoir d’autres types de pirogues en fibres de verres qui sont beaucoup plus résistantes», à même de renforcer la sécurité en mer des acteurs de la pêche.
Remplacer les 20.000 pirogues en bois par des pirogues fabriquées à base de fibre de verre pour assurer la sécurité des pécheurs et permettre une rentabilité économique dans le secteur de pêche est, si l’on croit Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de la Pêche et de l’économie maritime, la raison du partenariat signé entre le Sénégal et la coopération japonaise (Jica) pour l’installation de l’usine de fabrication de pirogues en fibre de verre de la CFAO au Sénégal. « Nous avons une flotte extrêmement importante dans le domaine de la pêche, près de 20.000 pirogues en bois. Aujourd’hui, ce que nous voulons, c’est avoir d’autres types de pirogues en fibres de verres qui sont beaucoup plus résistantes et qui seront également du point de vue de la sureté beaucoup plus sécurisées», a soutenu le ministre de la Pêche hier, mardi 8 octobre, à l’occasion d’une visite à l’usine en question. Selon le ministre, les pirogues en fibre de verre longues de 8 à 10,5 mètres et d’une durée de vie estimée à 20 ans vont également « servir pour la conservation des produits halieutiques ».
Pour arriver à ces résultats, le ministre souligne certaines dispositions à prendre comme « entreprendre des discussions avec les propriétaires des pirogues en bois qui d’emblée ne sont pas contre le projet ». Par contre, dira-t-elle, « ces propriétaires voudraient être dédommagés à travers une prime et cela nécessitera forcément des discussions avec les ministères du Budget et des finances mais également avec le ministre de l’Economie et de la coopération » signale-t-elle. Non sans relever : « nous savons qu’il y a des questions d’assurances qu’il faut régler».
Raisons pour lesquelles Aminata Mbengue Ndiaye dira : « nous comptons travailler avec des partenaires financiers pour assurer comme la Délégation à l’entreprenariat rapide, la Bsde, Cncac pour permettre de garantir la mise en œuvre du projet». Pour sa part, le patron de Cfao, Richard Bielle s’est réjoui du projet. D’après lui, « c’est juste la première étape, maintenant pour la deuxième étape, il est question de voir comment augmenter la production de pirogues pour atteindre l’objectif visé».
Pour rappel, l’usine de fabrication de pirogues en fibre de verre a été inaugurée le 29 janvier 2019 par l’ancien ministre de la Pêche et de l’économie maritime Oumar Guèye et le projet a permis la formation de 18 Sénégalais.
"LE RESPECT DES DROITS HUMAINS PAR CEUX QUI DÉTIENNENT LA PUISSANCE PUBLIQUE NE VA PAS DE SOI"
L’observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL), Josette Marceline Lopez Ndiaye, évoque les cas de torture dans les prisons
L’observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL), Josette Marceline Lopez Ndiaye, a soutenu mardi à Fatick que le respect des droits humains par ceux qui détiennent la puissance publique ne va pas de soi, soulignant de fortes allégations de tortures qui ont pesé sur certaines interventions des agents d’exécution des lois.
‘’En effet, il est depuis longtemps admis que le respect des droits humains par ceux qui détiennent la puissance publique ne va pas de soi’’, a dit Mme Ndiaye lors de la cérémonie officielle de lancement d’un atelier de formation sur les droits humains à l’intention de 120 élèves gradés de l’Ecole des sous-officiers de la gendarmerie nationale (ESOGN).
‘’J’en veux pour preuve l’intervention récente de la gendarmerie à Koumpentoum pour retrouver les individus suspectés d’avoir lâchement tué le commandant de brigade, tombé dans l’exercice de ses fonctions, s’est faite sous de fortes allégations de torture’’, a-t-elle relevé.
‘‘Par le passé, a-t-elle poursuivi, Dominique Lopy est décédé des suites de torture dans les locaux du commissariat de Kolda, le 13 avril 2007, un autre citoyen, en l’occurrence Ibrahima Samb, aurait été torturé à mort par quatre policiers à Mbacké en 2013.’’
‘’Donc, partout, les observateurs vont rappeler aux responsables et aux agents leur devoir de veiller au respect des droits des personnes privées de liberté et les inviter à être professionnels dans les actes qu’ils posent’’, a-t-elle lancé.
‘’Je demeure convaincue que c’est seulement par le biais de la formation, voire de la sensibilisation que nous pourrons acquérir la culture des droits humains et ainsi ériger les remparts contre toute atteinte à la dignité, à l’intégrité physique ou aux autres droits de la personne humaine’’, a ajouté M. Ndiaye.
Toutefois, elle a souligné que le Sénégal a une longue tradition d’Etat de droit, et est soucieux de la promotion et de la protection de tous les droits humains.
Selon elle, ‘’il y a une légère diminution des allégations de torture venant de nos lieus de privation de liberté. Il y en a que trois notées depuis que je suis à la tête de l’ONLPL, il n’y a pas autant de torture comme on le pense dans nos prisons’’.
Considéré comme le premier intrant pédagogique, l’enseignant devient de plus en plus rare. Pour 3.240.213 élèves, ils sont 95.048 enseignants dans 14.920 écoles et établissements, pour 1296 heures d’enseignements/apprentissages
C’est parti pour une année scolaire avec 3.240.213 élèves répartis dans 14.920 écoles et établissements. 95.048 enseignants vont assurer les enseignements/apprentissages. Les efforts de l’Etat sont orientés plus vers la construction que le recrutement des enseignants qui se fait à compte-goutte. Ce qui crée des déficits énormes dans certaines circonscriptions académiques les obligeant à fermer des salles de classes ou de mettre sur pied des classes à double flux ou multigrades.
A Vélingara, il a été noté un déficit de 90 enseignants, tous ordres confondus. La circonscription de Bambey enregistre un déficit de 100 enseignants. Dans l’inspection d’éducation et de formation de Nioro, il a été signalé un manque de 93 enseignants en langue française et 25 en langue arabe. Le département de Kaolack traine un déficit de plus de 100 enseignants. En 2017, l’académie de Matam trainait un déficit de 257 enseignants, Tambacounda avec un manque de 166 enseignants. Kolda avec un déficit de 149 enseignants. Pendant ce temps, la région de Thiès connait un surplus d’enseignants.
Dans ce cocktail de facteurs pour expliquer les contreperformances du système éducatif sénégalais, en atteste les taux d’échec des évaluations nationales, il est souvent cité le non-respect du quantum horaire impacté fortement par les grèves des syndicats, l’environnement scolaire, notamment le déficit de manuels, l’absence de toilettes, d’eau et d’électricité et la prolifération des abris provisoires. Il y a bien aussi, dans la galaxie d’une école en décadence, le déficit d’enseignants dans les circonscriptions académiques. Année après année, le mal persiste, plombant les enjeux de scolarisation et l’installation définitive, loin d’être provisoire, les classes à double flux ou multigrades.
Considéré comme le premier intrant pédagogique, l’enseignant devient de plus en plus une matière rare. Pour 3.240.213 élèves, ils sont 95.048 enseignants dans 14.920 écoles et établissements, pour 1296 heures d’enseignements/apprentissages. Dès lors, la gestion des ressources humaines devient un enjeu majeur de pilotage, leur redéploiement une question stratégique, sous le signe de l’équité et de la qualité du système. En dépit de la loi n° 2004-37 du 15 décembre 2004 qui fait de la scolarisation une obligation pour tous les enfants des deux sexes âgés de 6 ans à 16 ans, le déficit d’enseignants persiste.
C’est le secrétaire général du syndicat des enseignants libres du Sénégal/ Authentique (Sels/A), Abdou Faty, qui tire la sonnette d’alarme en déclarant qu’: «au Sénégal, il y’a un déficit cette année de 1500 enseignants. C’est déplorable ! Cela impacte négativement sur les résultats des élèves». Il l’a fait savoir à l’occasion de la visite du ministre de l’Education Nationale, Mamadou Talla, à Rufisque.
En attendant une mise à disposition des sortants des centres régionaux de formation du personnel enseignant (Crfpe) – ils sont 1750 élèves-maitres à subir l’examen final prévu les 29 et 30 octobre dans tous les Crfpe - et les sortants de faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (Fastef), les circonscriptions devront faire face aux mesures restrictives de l’Etat imposant la baisse de recrutement d’enseignants, loin des besoins exprimés. A l’occasion de la présente rentrée académique, les autorités académiques ont alerté. A Vélingara, il a été noté un déficit de 90 enseignants, tous ordres confondus.
La circonscription de Bambey enregistre un déficit de 100 enseignants. Dans l’inspection d’éducation et de formation de Nioro, il a été signalé un manque de 93 enseignants en langue française et 25 en langue arabe. «Le département de Kaolack traine un déficit de plus de 100 enseignants. Comme l’année dernière, nous risquons également, cette année de fermer des classes, ce qui ne plaide pas pour l’atteinte des objectifs», se désole l’Inspectrice d’académie de Kaolack, Khadidiatou Diallo.
A Fatick, on observe un déficit de professeurs dans les matières dites fondamentales comme la philosophie et l’éducation physique et sportive (EPS). «Nous avons un déficit de 04 professeurs et 14 professeurs pour l’éducation physique et sportive (EPS) pour 30 lycées à l’échelle de l’académie», a fait savoir l’inspecteur d’académie Mamadou Niang. Avant de mentionner qu’il compter user du redéploiement de personnel pour combler ce déficit en faisant jouer sur les compléments horaires et les heures supplémentaires.
Dans un récent rapport du ministère de l’Education nationale en date de 2017, il a été relevé un besoin de 1.663 enseignants. La situation, indique le rapport, est alarmante dans les régions de Matam, Tambacounda et Kolda. A titre indicatif, l’académie de Matam traine un déficit de 257 enseignants. Elle est suivie par Tambacounda avec un manque de 166 enseignants. Kolda vient en troisième position avec un déficit de 149 enseignants. En revanche, pendant ce temps, la région de Thiès connait un surplus d’enseignants.
A Saint-Louis, un besoin de 247 enseignants pour le Français et 169 pour l’Arabe a été relevé en 2018. A la même année, la région de Sédhiou enregistre un déficit de 425 enseignants (65 professeurs dans le moyen/secondaire, 315 dans l’élémentaire et 45 au préscolaire). Les circonscriptions lointaines subissent les départs massifs d’enseignants vers les grands centres urbains. Le mouvement national qui donne droit aux enseignants de demander à être affectés, les rapprochements de conjoints et de conjointes, les raisons de maladie, mais aussi des interventions de responsables à tous les niveaux, est passé par là.
L’ancien ministre, Serigne Mbaye Thiam avait exprimé un besoin de 4.800 enseignants de plus en 2018 et de 3.700 salles de classes pour la même année. Par conséquent, le manque du personnel enseignant a souvent entraîné la fermeture d’écoles et la création de classes multigrades ou double flux. Pour ne pas procéder à un recrutement massif d’enseignants pour combler le gap – ce qui aura nécessairement des répercussions budgétaires, le gouvernement met en place des classes à double flux (CDF) ou multigrades (CMF), pour être en phase avec la scolarisation obligatoire de 10 ans.
Selon la COSYDEP, on compte 12 980 CMG en 2016 contre 6394 en 2006 et 2894 CDF sur l’ensemble du territoire. «Ce phénomène déteint négativement sur la qualité des enseignements apprentissages, les insuffisances et l’inadéquation du matériel et des supports didactiques, le rythme languissant de la mise en place d’infrastructures de qualité», regrette la Cosydep sur cette situation paradoxale de progression de ces classes. «Beaucoup de facteurs expliquent l’échec des classes à double flux. Ils vont de l’insuffisance du temps d’apprentissage (quantum horaire) à l’absence d’une véritable ingénierie pédagogique chez les enseignants en passant par l’irrespect des normes et l’absence totale d’activités extra – muros composante essentielle du système», explique la Cosydep.
A Kaolack, l’inspectrice Khadidjatou Diallo informe à l’occasion de la présente rentrée 2019/2020, de l’existence de plus de 300 classes multigrades. A Nioro, il a été relevé, fait savoir l’Ief Baba Thiam, 384 classes multigrades.
«NOS PME SONT OBLIGEES DE REPONDRE AUX IMPERATIFS DE COMPETITIVITE»
Aminata Assome Diatta a souligné la nécessité pour les Pme sénégalaises de répondre aux impératifs de compétitivité dans un contexte d’ouverture des marchés surtout avec la création de la zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF
Le Ministre du Commerce et des PME, Aminata Assome Diatta a présidé hier, mardi 8 octobre à la cérémonie de lancement du fonds à frais partagés, un dispositif d’assistance technique et financière aux PME, mis en place par l’Etat du Sénégal et la Banque Mondiale.
A cette occasion, elle a souligné la nécessité pour les Pme sénégalaises de répondre aux impératifs de compétitivité dans un contexte d’ouverture des marchés surtout avec la création de la zone de libre échange continentale africaine (ZLECAF).
«Avec l’ouverture aux marchés internationaux notamment la Zlecaf, nos Pme sont obligées de répondre aux impératifs en matière de compétitivité». Ces propos sont du Ministre du commerce et des Pme Aminata Assome Diatta qui présidait hier, mardi 8 octobre la cérémonie de lancement du fonds à frais partagés un nouveau mécanisme de financement et d’assistance technique des petites et moyennes entreprises sénégalaises. «Cela entraine, poursuit-elle, des implications d’orientation de nos politiques publiques vers le soutien et le développement du secteur privé». «Le succès des Pme est donc une des conditions nécessaires à la réussite de la deuxième phase du plan Sénégal Emergent (PSE) en réponse aux défis important de création d’emplois et de croissance partagée de l’inclusion sociale avec une nécessité de prise de relais par le secteur privé national», a indiqué le Ministre. Selon elle, le fonds, à frais partagés, va accompagner les PME à s’intégrer dans les chaines de valeurs nationales, régionales et mondiales.
De son coté, Idrissa Dianira, directeur général de l’agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME) a fait savoir que ce dispositif d’assistance technique et financière mis en place par l’Etat du Sénégal et la Banque mondiale cible les PME souhaitant accéder aux marchés extérieurs pour la première fois.
Par ailleurs, il trouve que le lancement de ce nouveau guichet du Programme développement du Tourisme et des Entreprises (PDTE) vient à un moment où la Pme sénégalaise se trouve face aux défis de la mise en place d’une stratégie adaptée aux marchés, le défi de la qualité exigée et celui du packaging et de la logistique. Selon M. Diabira, il reste des défis à relever sur toute la chaine de valeur et en termes d’adaptation à d’autres cultures et langues pour être compétitives.
Ndeye Aminata CISSE
DEUX JEUNES MEURENT NOYÉS SUR LA GRANDE-CÔTE
Les sapeurs-pompiers ont déposé les corps des victimes à la morgue de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga
Deux jeunes hommes de 24 et 26 ans originaires de Louga ont trouvé la mort par noyade à la plage de Téral, mardi vers 19 heures, sur la Grande-Côte sénégalaise, non loin de Potou (nord-ouest), rapporte Radio Sénégal (publique).
Les sapeurs-pompiers ont déposé les corps des victimes à la morgue de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga.
A leur arrivée sur les lieux du drame, les corps des deux jeunes hommes avaient été sortis de l’eau, selon Radio Sénégal. Ils sont tous les deux originaires de Grand-Louga, un quartier de la capitale du Ndiambour.
LA CAF REPROGRAMME LE MATCH AU CAIRE
L’instance africaine qui avait entamé une enquête sur les raisons pour lesquelles le match n’a pas eu lieu, a finalement pris la décision de reprogrammer la rencontre retour au Caire
A l’issue de la réunion du comité de la Caf organisée hier, mardi, au Caire, la Confédération Africaine de Football (Caf) a donné son verdict sur l’affaire Génération foot- Zamalek suite au match retour avorté du dernier tour des préliminaires de la Ligue des champions.
L’instance africaine qui avait entamé une enquête sur les raisons pour lesquelles le match n’a pas eu lieu, a finalement pris la décision de reprogrammer la rencontre retour au Caire. Le gagnant sera placé dans le pot 2 lors du tirage au sort de la phase de groupes de ligue des champions prévu demain, mercredi. Cependant, la date de la rencontre n’est pas encore fixée.
Reste à savoir si le club Grenat acceptera de se conformer à la décision. Le champion du Sénégal, rappelle t-on, s’était imposé à l’aller au stade Lat Dior de Thiès sur la marque de 2 buts à 1.
LE BATONNIER INTERDIT LA SORTIE DES AVOCATS DE SONKO
Les conseillers du député et leader de Pastef ont refusé de donner les raisons de cette annulation
Hier, par l’entremise de son secrétaire général, le bâtonnier de l’Ordre des avocats, Me Pape Leyti Ndiaye, a interdit la conférence de presse des conseillers de Ousmane Sonko. Me Ousseynou Fall et ses confrères se sont pliés sans évoquer les motifs d’une telle décision.
Très attendue hier, la conférence de presse des avocats de Ousmane Sonko a n’a pas eu lieu. Le face-à-face avec les journalistes a été en effet interdit par le bâtonnier de l’Ordre des avocats, Me Pape Leyti Ndiaye. Relativement aux motifs d’une telle décision, les conseillers du député et leader de Pastef ont refusé de donner les raisons de cette annulation. «Je suis peiné. Désolé de ce retard comme vous l’avez remarqué. Nous aurions souhaité tenir cette conférence de presse pour le leader du Pastef, Ousmane Sonko.
Votre présence montre vraiment l’intérêt que vous attachez à cette affaire. Mais je disais à l’entame que je suis peiné. Je ne dirais pas indigné parce que nous sommes des avocats et nous appartenons à un ordre, celui des avocats du Sénégal», a informé Me Ousseynou Fall avec amertume. Sur le visage des journalistes venus nombreux se lisait le découragement après une longue attente. Malgré l’insistance des journalistes sur les raisons de l’interdiction, Me Fall et ses confrères ont préféré donner rendez-vous à une date ultérieure. C’est avec la colère à la gorge que les reporters ont quitté la salle.
Me Ousseynou Fall : «Personne ne pourra affaiblir notre défense»
Toutefois, en compagnie entre autres de Mes Abdoulaye Tall, Djiby Diagne, Me Ousseynou Fall avertit d’abord : «Personne ne pourra affaiblir notre défense, encore moins la détruire.» Puis, il devient plus précis : «C’est à la dernière minute que le secrétaire général de l’Ordre nous a appelés pour nous informer de l’interdiction de la tenue de cette conférence de presse. Mon jeune confrère, Sarr, m’a donné son portable pour m’informer de la décision du bâtonnier de l’Ordre des avocats, représenté par son secrétaire général. Alors que nous, nous avions adressé une lettre préalable d’information pour notre conférence de presse de ce jour.
Nous sommes vraiment désolés de devoir reporter cette conférence de presse parce que nous aurions tant aimé apporter un tant soit peu d’éclairages sur cette affaire dite des 94 milliards. Malheureusement, je ne peux pas aller plus loin. Je ne peux pas déflorer le sujet, compte tenu du respect de cette interdiction. Je ne vous donne pas une date ultérieure, mais on vous communiquera la prochaine conférence de presse.» L’audition du rapport de la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire des 94 milliards, relative au titre foncier 1451/R, se fera vendredi à huis clos.