L’Aéroport international Blaise Diagne de Diass a frôlé la catastrophe hier dans la matinée. En effet, le vol ET 908 d’Ethiopian Airlines, qui transportait 90 passagers, a pris feu en plein vol à cause d’un incendie causé par le réacteur droit de l’avion, qui a connu des défaillances au décollage obligeant le pilote à se poser de justesse sur le tarmac de l’Aéroport Blaise Diagne de Diass.
On imagine le soulagement des 90 passagers à bord du vol Et 908 faisant la liaison Dakar Bamako-Addis-Abeba. Car, ils ont frôlé la mort hier à cause d’un incendie, qui s’est déclaré alors que l’avion était en train d’amorcer son décollage. Le réacteur droit d’un Boeing d’Ethiopian Airlines a pris feu juste 5 mn après son décollage du tarmac de l’aéroport de Diass. Une situation, qui a pris de court les 90 passagers à bord de l’avion, qui n’ont trouvé leur salut que dans le geste du pilote, qui a su maîtriser l’appareil pour l’immobiliser sur la piste après une tentative d’entrer en contact avec la tour de contrôle sans succès. Selon les témoignages recueillis sur place, juste après le décollage de l’avion, un grand bruit s’est produit et a alerté tout le monde, car l’appareil venait de prendre feu même si jusqu’ici les pilotes n’ont pas encore donné la vraie raison de cet incendie en plein vol, qui a failli coûter la vie à ces passagers.
Un problème récurrent sur ce Boeing 767-300, renseignent certains, qui ont une fois pris cet avion, qui n’offrirait pas toutes les commodités et la sécurité requises pour un vol aussi long. Un habitué de ce vol raconte : «Le 18 août, j’ai vécu avec cet appareil à peu près le même problème au décollage d’Addis-Abeba. Je ne comprends toujours pas pourquoi cette flotte, qui dispose de 117 appareils, tarde à changer ce vieil avion. Les autorités sénégalaises doivent l’immobiliser ici une bonne fois pour toutes sinon le pire risque de se produire, on l’a juste frôlé aujourd’hui.» Un vrai ouf de soulagement.
Peur au ventre, les passagers, qui sont sains et saufs, avaient pourtant alerté sur l’état de vétusté de l’avion avant le décollage de l’appareil. «Dès l’entame des formalités d’embarquement à l’intérieur, moi-même j’étais surpris par la qualité de l’avion et j’ai interpellé les stewards à ce niveau. Je leur ai dit : «J‘ai vu plusieurs appareils d’Ethiopian mais c’est la première fois que je vois un avion en si piètre qualité.» Déjà, c’était impossible de mettre des bagages, quand on s’assied au siège, ça bascule. C’était vraiment du n’importe quoi», témoigne un autre passager. Il poursuit : «Dès les premières heures du décollage, on a senti qu’il y avait un problème. On a entendu un bruit comme une explosion de la climatisation intérieure. Le pilote a continué la montée pour certainement entamer des formalités pour atterrir parce qu’il y avait vraiment un problème technique. Il faut noter qu’il y a eu un dysfonctionnement majeur de la part d’Ethiopian et aussi un dysfonctionnement par rapport à la communication avec l’aéroport. Ensuite, le pilote a fait ses manœuvres.
On a survolé la cimenterie de Pout, on est revenus. Il a fait plusieurs fois le tour de la tour contrôle et là il a commencé à paniquer. On le sentait dans sa voix. Puisque les haut-parleurs étaient On. Nous, pendant ce temps, on s’en est remis à Dieu et heureusement on a pu atterrir sains et saufs.» Pour éviter une catastrophe, l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass à mis très rapidement un dispositif pour éviter le crash. Selon Tidiane Tamba, chef du département Relations publiques et de la communication, le dispositif nécessaire «a mis en branle le plan d’urgence» pour prendre en charge les passagers : «cela s’est très bien déroulé, en parfaite harmonie et en collaboration avec les équipes d’urgence au sol, les sapeurs-pompiers et l’équipage à bord ont pris les devants pour que tout se passe très bien.
L’avion a pu se poser tranquillement et les secours ont été effectués très rapidement. Les passagers qui étaient à bord ont été acheminés au niveau de la zone d’embarquement», a rassuré M. Tamba. Il a également précisé que «malgré cet accident évité de justesse, tous les vols à destination ou en partance de Dakar ont été maintenus».
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MANÉ ROI DE SINGAPOUR
A peine qu’il a posé les pieds sur le sol singapourien, le joueur de Liverpool a été chaleureusement accueilli par une immense foule.
A peine qu’il a posé les pieds sur le sol singapourien, le joueur de Liverpool a été chaleureusement accueilli par une immense foule. Sadio Mané, l’un des meilleurs joueurs au monde prépare un match amical face au Brésil.
L’équipe nationale du Sénégal est arrivée à Singapour ce mercredi pour jouer un match amical face au Brésil. Les lions qui viennent d’une coupe d’Afrique des nations avec le statut de finaliste retrouvent Neymar et ses coéquipiers pour un vrai match de référence.
Sadio Mané est apparemment bien accueilli à Singapour. Il est actuellement le meilleur joueur sénégalais. Un joueur qui depuis quelques années fait la fierté de l’Afrique.
L’ATTERRISSAGE D'URGENCE D'UN APPAREIL D'ETHIOPIAN AIRLINES A L'AIBD A LA UNE
Plusieurs quotidiens parvenus mercredi à l’APS reviennent sur les problèmes rencontrés par un appareil de la compagnie Ethiopian Airlines à son décollage à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, un des sujets les plus en exergue dans la livraison du jour des journaux.
« Crash évité de justesse à Diass », relève par exemple Le Témoin Quotidien à sa une au sujet de cet incident ayant obligé l’appareil de la compagnie éthiopienne à un atterrissage d’urgence à l’AIBD.
« Le pire évité de justesse à Blaise Diagne », indique le journal, selon lequel un des réacteurs de l’appareil en question, un Boeing, était « en feu » au moment de l’envol de l’avion.
« 90 passagers d’Ethiopian échappent à la mort », affiche de son côté Vox Populi. « Le moteur droit du Boeing 767-300 a pris feu au décollage, l’avion atterrit en catastrophe à l’AIBD », ajoute le journal.
« Panique à l’AIBD », lit-on en première page du quotidien Enquête, qui signale que les passagers de ce vol devaient rejoindre Addis-Abeba via Bamako. Ils sont tous « sains et saufs », assure Enquête.
Et ce journal de relever qu’après le crash « le plus meurtrier de son histoire », en mars dernier, « Ethiopian Airlines frôle de justesse une seconde catastrophe aérienne à l’aéroport de Diass ».
Le journal Le Quotoidien revient également sur ce sujet, mais s’intéresse surtout à l’annulation de la nomination de Amadou Lamine Dieng à la direction générale de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES).
« Un DG intérimaire sera désigné aujourd’hui », mercredi, croit savoir le journal. « Le conseil d’administration reprend la main », titre-t-il, en référence à la nomination de M. Dieng par décret présidentiel et non par les administrateurs, une procédure contestée par les syndicalistes.
« Le conseil d’administration de l’IPRES se réunit aujourd’hui pour désigner un DG intérimaire qui ne sera pas Amadou Lamine Dieng, avant de lancer un appel à candidatures pour trouver le profil de celui qui va être définitivement choisi pour remplacer Mamadou Sy Mbengue. Une manière d’éviter à Macky Sall un retentissant camouflet », écrit ce journal.
« La CA reprend la main », souligne également L’As. « Le chef de l’Etat a lâché du lest dans son bras de fer avec les centrales syndicales autour de la nomination (du DG de l’IPRES). De concert avec les représentants des administrateurs, Macky Sall a accepté le lancement d’une nouvelle procédure de recrutement du nouveau directeur général », écrit ce journal.
Tribune, Le Quotidien et d’autres journaux rapportent que le bâtonnier de l’Ordre national des avocats a opposé son veto à la conférence de presse que les avocats du député Ousmane Sonko devaient tenir hier mardi, sur l’affaire dite des 94 milliards de francs CFA, relative à un dossier d’indemnisation foncière.
Une commission d’enquête parlementaire a été mise en place sur cette affaire de détournement présumé dans laquelle le député a cité de hauts fonctionnaires, dont l’ancien directeur des Domaines Mamour Diallo.
« Alors qu’ils étaient sur le point, hier, de faire face à la presse, les avocats d’Ousmane Sonko ont été stoppés net par le bâtonnier de l’Ordre des avocats, Pape Leyti Ndiaye. Pour ce dernier, la bataille judiciaire, c’est au prétoire et non dans les médias », écrit Enquête.
Selon Vox Populi, à l’appui de sa décision, le bâtonnier « invoque les dispositions du règlement intérieur de l’Ordre des avocats ». Le même journal se fait l’écho de la réponse Me Ousseynou Fall, un des avocats de Ousmane Sonko. « Je suis peiné, pas indigné, parce que nous appartenons à un Ordre », dit-il.
Sur un tout autre sujet, des journaux estiment que l’ancien président sénégalais de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) Lamine Diack, mis en examen dans une affaire de corruption, a lâché son fils Massata Diack, cité dans le même dossier.
« J’aurais dû suveiller mon fils », a-t-il dit dans des déclarations rapportées par Walfquotidien à sa une. Des propos repris également L’Observateur, qui parle d »’aveux ».
Le Soleil annonce que l’Etat « va mettre de l’ordre dans la presse en ligne », faisant état de 300 sites recensés dans un contexte marqué par l’absence de cadre juridique et la multiplication des fausses informations (fake news).
L’ÉTAT DEVRAIT REPRENDRE LA MAIN
Jean-Paul Dias, ex-Directeur général de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) approuve la nomination d’Amadou Lamine Dieng, celle-là même qui a suscité moult réactions du côté des syndicalistes, récusant le mode de désignation par décret
Jean-Paul Dias, ex-Directeur général de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) approuve la nomination d’Amadou Lamine Dieng, celle-là même qui a suscité moult réactions du côté des syndicalistes, récusant le mode de désignation par décret présidentiel.
En effet, la nomination survenue lors du dernier Conseil des ministres tenu mercredi dernier, a déclenché une véritable levée de boucliers. Dias-père, qui soutient la décision du chef de l’Etat, recommande de revoir le règlement intérieur de l’Institution pour une reprise en main de l’Etat.
« Je suis en phase avec le décret, se démarque Dias-père. Maintenant du point de vue de la forme, la nomination du Directeur général de l’IPRES ne passe pas par un décret. Mais, je pense qu’il faut modifier ces textes. Par cette affaire-là, l’Etat devrait reprendre la main, et il faudrait qu’à l’avenir, le Dg soit nommé par décret en Conseil des ministres. »
Et, ce DG, de son point de vue, « devrait même disposer d’un rang officiel. Il y a beaucoup d’argent à l’IPRES, qui doit avoir en réserve quelque chose qui tourne autour de 100 milliards F CFA. C’est énorme. Lorsqu’il y a 300 millions qui disparaissent dans la nature, je mets au défi n’importe quel auditeur quelle que soit sa compétence pointue en comptabilité pour retrouver ça. C’est très difficile. »
D’où, recommande-t-il, la nécessité de faire un audit. « Il n’y a pas d’inspection. Je ne me souviens pas (d’une mission) de l’Inspection générale d’Etat (IGE) à l’IPRES. Même si ce n’est pas l’IGE qui devrait être compétente, au moins la Cour des comptes devrait pouvoir inspecter. L’Etat ne contrôle pas l’IPRES. La tutelle financière, c’est le ministère des Finances mais il n’exerce aucun contrôle réel à l’IPRES. »
Rappeler qu’une réunion de crise a été convoquée par le Conseil d’administration de l’IPRES, ce mercredi.
L’Etat ouvre quatre Isep pour les nouveaux bacheliers
Visiblement, l’Etat a trouvé une solution miracle aux problèmes des nouveaux bacheliers déclarés personae non gratae dans les universités publiques de Saint Louis, Bambèye et Ziguinchor. Selon un communiqué signé du Pr Amadou Abdou Sow de la direction générale de l’enseignement supérieur, les nouveaux bacheliers intéressés peuvent s’inscrire dans campusen pour se faire orienter dans les nouveaux instituts de formation professionnelle disponibles. Il renseigne qu’en plus de l’Ispe de Thiès déjà opérationnel, les Instituts d’enseignement professionnel de Diamniadio, Matam, Bignona et Richard Toll seront désormais opérationnels et pourront recevoir des étudiants.
Le commissaire Sangaré revient en force
«L’As » l’avait annoncé depuis fort longtemps au lendemain de l’incident qui avait défrayé la chronique : Le Commissaire Bara Sangaré qui avait eu des soucis avec un pharmacien, était pressenti à la Sûreté Urbaine. C’est désormais chose faite. L’ex-Commissaire des Parcelles Assainies retourne en terrain connu où il a été chef de la Brigade de lutte contre la criminalité (Blc). Changement également au niveau de la Direction des passeports et des titres de voyage où Mame Seydou Ndour cède son fauteuil à Djibril Camara. Jusque-là Conseiller technique du Ministre de l’intérieur, Aliou Ba va à la Division des investigations criminelles (Dic) en remplacement de Ibrahima Diop qui migre à l’Ocrtis, alors que Serigne Amadou Diop atterrit au Bureau central national (Bcn) d’Interpol, qui dépend de la Direction de la Police judiciaire (Dpj).
Mamadou Ndour au commissariat central de Dakar
Le Commissariat central de Dakar change de patron. Il sera désormais dirigé par Mamadou Ndour qui était jusque-là au Cadre d’intervention et de coordination interministériel des opérations de lutte anti-terroriste (Cico). Il remplace à ce poste Ndiaré Sène qui part en mission hors du pays. Directeur de la Police de l’Air et des Frontières (Dpaf), AbdouWakhab Sall devient Dsp. Son prédécesseur Abdoulaye Diop va rejoindre le ministère de l’Intérieur où il occupera la fonction de conseiller Technique. El Hadji Cheikh Dramé qui était à la Sureté Urbaine rejoindra l’Aéroport International Blaise Diagne (Aibd) de Diass où un scandale sur de faux documents de voyage couve depuis quelque temps.
1492 élèves agrandissent la famille policière
Hier mardi 8 octobre, 1492 élèves, dont 17 commissaires de police, parmi lesquels 5 de nationalité gabonaise, 13 officiers de police, 132 sous-officiers et 1330 agents de police (dont un décédé, en l’occurrence Nouha Coly) ont reçu le port des épaulettes qui symbolise l’achèvement de leur formation. La cérémonie de sortie de promotion a eu lieu hier à l’Ecole Nationale de Police en présence de leur ministre de tutelle Aly Ngouille Ndiaye. D’entrée, le ministre de l’Intérieur a déposé une gerbe de fleurs pour rendre hommage au disparu Noha Coly, décédé au cours de la formation. En plus, il a remis les épaulettes aux différentes sections pour les honorer de leurs sacrifices endurés durant la formation. A la suite de cela, Aly Ngouille Ndiaye a magnifié la collaboration entre le Sénégal et le Gabon qui a envoyé 5 de ses fils subir la formation.
Les recommandations d’Aly Ngouille Ndiaye
S’adressant aux 1492 élèves qui viennent de boucler 2 années de formation, le maire de Linguère a estimé que cette journée est importante pour eux, car ils viennent d’intégrer la Police Nationale. «Vous avez choisi de servir votre nation. Ce choix est le fruit de votre engagement personnel qui est de consacrer votre vie à protéger les concitoyens et leurs biens. Cela exige de vous un multiple sacrifice de votre métier», dit le premier flic du pays. Pour Aly Ngouille Ndiaye, la courtoisie, le respect de l’autre et le sens de l’honneur doivent guider toute relation qui demeure indispensable à l’équilibre de la sécurité. «En effet, la sécurité est le gage du développement durable et du fondement des libertés publiques. Raison pour laquelle le chef de l’Etat la place dans ses priorités, dans l’axe 3 du Plan Sénégal émergent», renseigne-t-il en ajoutant que des efforts de recrutement massif de fonctionnaires de police seront intensifiés de manière à permettre dans un avenir proche le standard requis en termes de «ratio, force, sécurité et population». A cela, s’ajoutent l’acquisition et la dotation d’importants matériels logistiques ainsi que la construction et la mise en place de nombreux services de la police sur toute l’étendue du territoire national, poursuit-il.
Mort tragique d’un gardien de but à Thiès
Le football thiéssois et le monde sportif sont en deuil, avec la mort tragique du gardien de but Mor Talla Sylla. Très connu dans les rangs de l’ASC Atomic, il avait été sacré champion zonal en 2017. Suite à un accident survenu lors d’un match disputé dimanche après-midi, à l’occasion d’un tournoi organisé au CNEPS de Thiès, il a rendu l’âme au centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhair Ndiéguène de Thiès. Ce jour-là, Mor Talla Sylla avait véritablement pris rendez-vous avec la grande faucheuse. En effet, il n’est entré qu’à deux minutes seulement de la fin du match. Et sur un corner, il a eu un télescopage avec un joueur, avant de s’affaler et commencer à avaler sa langue. Selon nos sources, les secours ont tardé à venir et finalement il a été évacué au centre hospitalier régional où il a rendu l’âme le lendemain. Mor Talla Sylla était toujours impérial dans ses buts. Mais cette année, il n’a pas disputé le championnat national populaire pour cause de suspension. On lui reprochait d’avoir joué l’année dernière avec deux licences différentes. Il a été inhumé hier à Touba.
Cheikh Amar vire son ami
L’homme d’affaires Cheikh Amar a mis fin aux fonctions de son ami Pape Diogoye Faye, son ami de longue date qui occupait le poste de directeur de publication de «Directinfo».On ne sait pourquoi une telle mesure, mais ce qui est sûr c’est que les termes de la note de service sont sans équivoques.
Partenariat gagnant à Khombole
A khombole, les acteurs politiques ont trouvé une passerelle permettant de privilégier la problématique du développement, qui est la seule voie sure, pour prendre en charge les préoccupations quotidiennes de la communauté. C’est ainsi que le 2e adjoint au maire Mamadou Lamine Guèye, très impliqué dans les actions sociales et de développement, a décroché des partenaires Italiens, dans le cadre de son combat pour l’autonomisation des femmes. Ses partenaires étaient en visite de prospection ce weekend à Khombole, pour décliner les conditions de mise en œuvre du projet. Lequel projet porte dans sa première phase, sur une exploitation agricole de 2 hectares, pour un coût de 30 millions de Fcfa. L’objectif est de tirer le réseau des femmes de Khombole de l’oisiveté économique. Selon Mamadou Lamine Guèye, il s’agit d’un projet d’exploitation agricole, dédié à la lutte contre le chômage des femmes et scellé avec l’association Tringa Diaspora qui s’active en Italie et dont la présidente, Awa Thiam, est originaire de Khombole .
1ere réunion du Ps après le décès de Tanor
Le Parti socialiste va se réunir pour la première fois après la disparition de son secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng. Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale adjointe du parti, a convoqué aujourd’hui une réunion du Secrétariat exécutif national(Sen) à la Maison du Parti. La rencontre est ouverte aux élus nationaux, aux députés et aux membres du Haut Conseil des Collectivités Territoriales. La réunion va porter sur la vie du parti, l’actualité politique nationale et les perspectives.
Barthélemy Dias soutient Sonko
Le maire de Mermoz Sacré Cœur n’est pas resté indifférent aux attaques des responsables du régime contre Ousmane Sonko. B a r t h e l e m y Dias manifeste son soutien au leader de Pastef les Patriotes et dénonce avec la dernière énergie la «cabale pour le liquider». Pour Barth, au-delà des leaders politiques ciblés par le régime de Macky Sall, c’est la démocratie sénégalaise qui est agressée. C’est pourquoi, il appelle à la résistance.
Le chauffeur du maire de Pikine envoyé en prison
Le chauffeur du maire de Pikine Abdoulaye Timbo a été reconnu coupable hier du délit de blessures involontaires sur la jeune fille Aïssatou Ba. Les faits remontent au 18 décembre 2018. Ce jour là, l’une des voitures du cortège du maire de Pikine conduite par Yéro Gaye a heurté violemment la jeune écolière de 12 ans, Aïssatou Ba. Cette dernière s’est retrouvée avec une jambe fracturée et une colonne vertébrale fortement atteinte par le choc. Finalement, la jambe a été amputée. Le juge correctionnel de Pikine a condamné Yéro Gaye à une peine d’emprisonnement de 6 mois ferme etl’a placé sous mandat de dépôt à l’audience. En sus de cette peine, il est contraint de payer une amende de 106.000 Fcfa . Il faut souligner que la fille est toujours hospitalisée du fait de la gravité de ses blessures.
Guy Marius Sagna sonne la mobilisation
Les partisans du leader de Pastef sonnent la mobilisation en perspective de la plénière de l’Assemblée nationale sur le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les 94 milliards. L’activiste, Guy Marius Sagna appelle les populations à se mobiliser vendredi devant les grilles de l’Assemblée «des comploteurs qui voudra mener à l’abattoir politique le patriote Ousmane Sonko». Pour lui, l’Assemblée populaire composée des dignes filles et fils du peuple qui cherchent à sortir le Sénégal et l’Afrique du complot de l’impérialisme et de ses représentants au Sénégal et en Afrique devra être dans la rue. Car, dit-il, tout le monde est menacé. A en croire Guy Marius Sagna, il est hors de question de permettre au régime de Macky Sall, après la liquidation de Karim Wade et de Khalifa Sall, de s’en prendre à Ousmane Sonko. Il invite les Sénégalais à s’ériger en gardiens de la démocratie, des libertés sans cesse piétinées depuis 2012. D’après lui, l’enjeu de ce dossier dépasse la personne de Ousmane Sonko.
Un an de prison ferme contre la lesbienne Hawa Watt
La lesbienne Hawa Watt va rester un an à la citadelle du silence pour réfléchir sur ses actes. Poursuivie pour «actes contre nature, menaces de mort et destruction de biens appartenant à autrui», elle a persisté à la barre qu’elle a donnée à son «ex-petite amie» le plaisir que cette dernière n’a jamais reçu d’un homme. En effet, le 18 aout dernier, craignant de perdre sa petite amie Coumba Dramé qui s’est réconciliée avec son mari, Hawa Watt a débarqué chez elle en compagnie de 20 filles pour la menacer de mort, l’agresser avant de balancer des pierres sur son domicile. Cependant, Hawa Watt indique qu’elle ne s’est pas rendue chez la plaignante, mais plutôt chez son mari pour qu’il lui rembourse l’argent qu’elle a dépensé pour les soins de son fils. Dans son réquisitoire, le parquet a requis 2 ans ferme contre Hawa Watt. Ce qui a mis en furie le père de la prévenue. Le vieux a versé de chaudes larmes jusqu’à troubler l’audience. Le Tribunal a relaxé Hawa Watt du délit de menace de mort avant de retenir les délits d’actes contre nature et dommage à la propriété d’autrui. Ainsi, elle a été condamnée à une peine d’un an ferme et à payer 100.000 Fcfa à Coumba Dramé et 200.000 Fcfa à sa mère Ciré Dramé.
Après plusieurs jours d'atermoiements, Donald Trump a choisi la guerre ouverte avec le Congrès: la Maison Blanche a annoncé qu'elle refusait de coopérer à l'enquête en cours en vue d'une éventuelle procédure de destitution.
Argument central de l'exécutif américain: les investigations menées par les élus démocrates de la Chambre des représentants sur l'affaire ukrainienne ne sont ni légitimes, ni impartiales.
"Pour faire simple, vous essayez d'annuler les résultats de l'élection de 2016 et de priver les Américains du président qu'ils ont librement choisi", a résumé Pat Cipollone, avocat de la présidence, dans un courrier envoyé à Nancy Pelosi, présidente démocrate de la Chambre.
Parmi les griefs de l'exécutif, M. Cipollone met en exergue l'absence de vote formel à la Chambre pour déclencher ce processus.
"Dans ces circonstances, le président Trump et son administration ne peuvent participer à votre enquête partisane et anticonstitutionnelle", écrit-il dans cette lettre de huit pages.
Les démocrates veulent déterminer dans quelle mesure le président américain a fait pression sur son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky lors d'un échange téléphonique afin qu'il cherche des informations compromettantes sur son rival Joe Biden. Donald Trump estime lui que cet appel était "parfait".
Empêcher le Congrès d'avancer dans son enquête pourrait constituer une entrave à la justice, rappellent-ils par ailleurs, soulignant que cela avait été l'un des trois motifs de destitution retenus à l'encontre du président Richard Nixon en 1974, avant sa démission.
"Tribunal bidon"
Marquant son soutien à la stratégie d'affrontement de Donald Trump, Mitch McConnell, chef de la majorité républicaine au Sénat, a estimé que la Chambre n'avait "pas suivi les mêmes procédures de base qu'elle avait respectées pour tous les autres présidents".
Très attendue, la missive de l'avocat a été envoyée au Congrès quelques heures après avoir l'annonce de la décision d'empêcher l'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Union européenne de témoigner devant les élus.
Venu de Bruxelles pour participer volontairement à l'audition , M. Sondland a été informé au milieu de la nuit par le département d'Etat qu'il ne devait pas s'y présenter.
M. Trump a justifié cet arbitrage en qualifiant les auditions du Congrès de "tribunal bidon".
"Un abus de pouvoir", a dénoncé Mme Pelosi qui avait fait l'annonce choc, fin septembre, de l'ouverture de l'enquête en vue d'une mise en accusation ("impeachment").
"Le président Trump doit arrêter de faire obstruction au Congrès", a lancé le candidat démocrate Joe Biden, à l'image entachée de fait par cette affaire ukrainienne.
En interdisant à l'ambassadeur Gordon Sondland, un "acteur-clé" dans l'affaire ukrainienne, de témoigner, la Maison Blanche tente encore une fois "de freiner et d'entraver l'enquête", se sont indignés les chefs démocrates des commissions chargées des investigations.
Ils lui ont adressé mardi soir une injonction exigeant qu'il témoigne le 16 octobre et présente des documents que le département d'Etat refuse de livrer.
Un appel "effrayant"
Homme d'affaires ayant fait fortune dans le secteur hôtelier, M. Sondland a contribué à financer la campagne et la cérémonie d'investiture de Donald Trump, dont il est devenu proche.
Il a participé cette année à des échanges de SMS entre diplomates qui sont désormais au coeur de l'affaire ukrainienne.
C'est par un mystérieux lanceur d'alerte que toute l'affaire est remontée jusqu'au Congrès. Membre des services de renseignement, il avait jugé qu'avec cet appel, M. Trump avait "sollicité l'ingérence" de l'Ukraine dans la campagne pour sa réélection.
N'ayant pas assisté à l'appel, il s'est basé sur les témoignages de personnes présentes, dont un responsable de la Maison Blanche "visiblement sous le choc", qui avait décrit un échange "fou" et "effrayant", d'après des extraits des premières notes du lanceur d'alerte, publiées par des médias américains mardi.
Giuliani invité au Sénat
"Nous savons que l'ambassadeur Sondland a été un acteur-clé dans les efforts pour obtenir de l'Ukraine son engagement à enquêter sur une théorie du complot fallacieuse concernant l'élection (présidentielle) de 2016 ainsi que Joe Biden et son fils" Hunter, a déclaré Adam Schiff, président de la commission du Renseignement à la Chambre.
Les démocrates espèrent désormais entendre vendredi l'ancienne ambassadrice des Etats-Unis à Kiev, Marie Yovanovitch, que Donald Trump avait critiquée lors de l'appel.
Signe de la contre-attaque républicaine, Lindsey Graham, un grand allié du président au Sénat, a annoncé mardi qu'il comptait inviter l'avocat personnel de Donald Trump, l'excentrique Rudy Giuliani, à témoigner sur des affaires présumées de "corruption" en Ukraine.
Comprendre: les républicains comptent désormais donner une plateforme solennelle aux soupçons que l'avocat propage depuis des mois sur les Biden.