L'Égypte a appelé à une médiation internationale au sujet de la construction controversée d'un méga barrage sur le Nil par l'Éthiopie, après des négociations tripartites au Soudan ayant abouti à une "impasse"
L'Égypte a appelé à une médiation internationale au sujet de la construction controversée d'un méga barrage sur le Nil par l'Éthiopie, après des négociations tripartites au Soudan ayant abouti à une "impasse" selon le Caire.
Après l’échec des négociations entre l'Égypte, l'Éthiopie et le Soudan à propos d'un méga barrage controversé sur le Nil, Le Caire a demandé une médiation internationale, dans un communiqué publié tard samedi 5 octobre par le ministère de l'Irrigation.
L'Égypte craint que la construction du grand barrage de la Renaissance (GERD) sur le Nil Bleu, entamée en 2012 par l'Ethiopie, n'entraîne une réduction du débit du fleuve, dont elle dépend à 90 % pour son approvisionnement en eau.
Le Caire a appelé à "l'implication d'une médiation internationale dans les négociations sur le barrage de la Renaissance", à l'issue de nouveaux pourparlers cette semaine à Khartoum.
"Les négociations sur le barrage de la Renaissance sont dans une impasse", a ajouté le ministère égyptien, la délégation éthiopienne ayant "rejeté toutes les propositions qui prennent en compte les intérêts de l'Égypte en matière d'eau".
Le ministre éthiopien de l'Eau et de l'Énergie Seleshi Bekele a cependant refusé de parler d'"impasse", estimant que des questions en suspens pouvaient encore être résolues.
"Défendre son droit à l’eau"
Dans un autre communiqué, la présidence égyptienne a appelé les États-Unis à jouer "un rôle actif" pour résoudre le différend, affirmant la nécessaire intervention d'un pays tiers pour "sortir de l'impasse". L'Égypte est "déterminée à défendre son droit à l'eau", a affirmé samedi sur Twitter le président Abdel Fattah al-Sissi.
La Maison Blanche avait exprimé, vendredi, son "soutien" aux négociations, appelant les trois pays à "faire preuve de bonne volonté pour parvenir à un accord".
Le message de Abdel Fattah al-Sissi
CRASH ÉVITÉ D'UN AVION D'ETHIOPIAN À AIBD
Un avion de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines qui a quitté l’Aibd pour Bamako, puis Addis Abeba, a fait QRF (Quick Return Flight) pour éviter un crash.
igfm |
El Hadj Harouna FALL |
Publication 08/10/2019
Un crash évité de justesse ce mardi à l’Aéroport International Blaise Diagne de Dakar. Un avion de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines qui a quitté l’Aibd pour Bamako, puis Addis Abeba, a fait QRF (Quick Return Flight) pour éviter un crash selon des sources d’IGFM présentes à l’aéroport. Qui précisent que c’est le moteur droit de l’appareil qui a pris feu.
Sept mois après le crash du Boeing 737 d’Ethiopian Airlines, qui a fait 157 morts en mars au sud d’Addis-Abeba, peu après son décollage et qui a cloué au sol 400 appareils, un autre appareil de la même campagne a failli mettre Dakar sous les feu des projecteurs. Le moteur droit de l’appareil a pris feu après le décollage, obligeant le pilote à faire un Quick Return Flight sur Dakar. A l’arrivée de l’appareil précisent les sources d’IGFM, tous les passagers ont été débarqués. Ils sont actuellement dans le hall de l’aéroport Le temps d’être acheminés dans un hôtel de la place. Selon le témoignage d’un passager qui était à bord : « avion n’était pas convenable ».
L’alerte de l’ancien ingénieur Yonas Yeshanew d’Ethiopian Airlines: « mécaniciens surmenés, employés sous-qualifiés ou pilotes épuisés ».
Selon le site de Rfi, après le crash du Boeing 737 d’Ethiopian Airlines, son ancien ingénieur en chef a déposé une plainte contre Ethiopian Airlines le mois dernier devant la Federal Aviation Administration (FAA), l’autorité de régulation aérienne américaine. Yonas Yeshanew a compilé documents officiels et e-mails décrivant des manquements en tout genre : mécaniciens surmenés, employés sous-qualifiés ou pilotes épuisés.
L’ingénieur a demandé à la direction de mettre un terme à une pratique dangereuse qui consistait à laisser des avions voler après des réparations et des travaux de maintenance incomplets, incorrects, voire non effectués.
Mais Yonas Yeshanew affirme qu’au lendemain du drame, la direction d’Ethiopian Airlines a ordonné la falsification de rapports afin que l’entreprise ne soit pas mise en cause. Il prétend même que la compagnie possède un centre de détention secret où elle interroge, intimide et maltraite les employés rebelles. L’ancien ingénieur y a lui-même été malmené en juillet. Quatre jours après, il a fui aux États-Unis pour y demander asile.
L’agence Associated Pressa interrogé plusieurs ex-employés qui ont confirmé au moins en partie cette liste d’accusations. Mais la compagnie aérienne nie en bloc et dénonce la vengeance d’un employé mécontent. Elle ajoute que Yonas Yeshanew a été licencié à cause de faiblesses dans son management, de problèmes de discipline et d’un manque d’intégrité.
ABDOULAYE DIOP ENGAGE LE COMBAT DE L'ASSAINISSEMENT DE LA PRESSE
Le ministre de la Communication, qui a rencontré hier les acteurs de la presse en ligne, informe que très prochainement, l’identification des journalistes va se faire avec la délivrance des cartes nationales de presse
Le ministre de la Culture et de la communication veut réguler le secteur de la presse. Abdoulaye Diop, qui a rencontré les acteurs de la presse en ligne hier, annonce que la commission de délivrance des nouvelles cartes de presse a été déjà formée et devrait démarrer très prochainement.
L’Etat du Sénégal va mettre en place tous les instruments nécessaires pour assainir le milieu de la presse. Le ministre de la Communication, qui a rencontré hier les acteurs de la presse en ligne, informe que très prochainement, l’identification des journalistes va se faire avec la délivrance des cartes nationales de presse, conçues par une entreprise de droit sénégalais, sous le contrôle du ministère de la Culture et de la communication. Abdoulaye Diop, qui a décidé d’assainir ce sous-secteur de la presse, a présenté quelques exemplaires de cette nouvelle carte de presse. Le ministère informe en tout cas que l’arrêté est déjà signé et la commission de délivrance va se réunir bientôt. En outre, Abdoulaye Diop informe que le Fonds d’appui à la presse va remplacer la subvention communément appelée aide à la presse.
Dans un contexte d’ «infobésité» favorisant les fake news (fausses nouvelles), le ministre Abdoulaye Diop a appelé les acteurs de la presse en ligne à jouer pleinement leur rôle et en toute responsabilité. Car selon lui, à côté du manque de professionnalisme de la plupart des acteurs dans le traitement et la diffusion de l’information, le non-respect des codes d’éthique et de déontologie, l’on note des dérives répétées qui portent souvent atteinte à la vie privée des personnes, à la dignité humaine et peuvent même être source de conflits ethniques ou religieux à causes des nombreux dérapages. L’heure est donc venue pour les acteurs qui, pour la plupart, reconnaissent le mal plus que profond que vit la presse en ligne et la presse de manière générale, avec un modèle économique qui laisse à désirer, d’agir.
Plus de 150 sites d’information
Apparue dans les années 90, la presse en ligne sénégalaise connait un développement multiforme et est devenue aujourd’hui un des principaux supports d’information pour le public. Même s’il est difficile de donner des chiffres précis, le ministère de la Communication a recensé plus de 150 sites d’information en ligne. Ce foisonnement s’explique par l’inexistence de législation sur la presse en ligne avant le vote de la loi n° 2017 – 27 du 13 juillet 2017 portant Code de la presse qui dispose que la création d’un organe est assujettie à des préalables juridiques et administratifs. Avec le nouveau Code de la presse, le Sénégal veut franchir un nouveau palier qui consistera à encadrer le métier de journaliste.
Pour le ministre, c’est aux acteurs d’assurer l’autorégulation. Dans ce sens, Abdoulaye Diop se dit ouvert au dialogue. Le président de l’Association des professionnels de la presse en ligne (Appel) invite pour sa part à l’application du nouveau code car, soutient-il, «la survie des journaux en ligne en dépend». Ibrahima Lissa Faye a évoqué la nécessité d’avoir un observatoire de la presse en ligne pour mieux encadrer ce secteur. D’après lui, le Code de la presse a une valeur juridique. «Tel qu’il est rédigé, beaucoup de sites en ligne sont appelés à disparaître s’ils ne s’adaptent pas aux exigences». Il prévient toutefois que l’Appel ne soutiendra aucun site d’information en conflit avec la loi.
Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), qui a pris part à cette rencontre, a salué ce pas supplémentaire du ministère de la Communication. Toutefois, dit le Secrétaire général Bamba Kassé, «nous restons sur notre faim quant à l’application du Code de la presse, voté il y a de cela deux ans». Appelant à des avancées significatives, Bamba Kassé, qui appelle ses confrères à ne pas avoir peur du changement, tente de les rassurer.
«Si la commission fait un mauvais procès à un journaliste en lui refusant à tort la délivrance de la carte de la presse, cette décision peut être attaquée en justice par les syndicats», dira-t-il. En plus du Synpics, d’autres organisations de la presse étaient conviées à la rencontre.
LES HABITANTS DE NGALLELE NORD EXTENSION ET BANGO SUD DANS TOUS LEURS ETATS
Les autorités de la région de Saint-Louis ont procédé hier, lundi 7 octobre, à la démolition des habitations construites au niveau de la zone de Ngallèle Nord extension et Bango Sud.
Les autorités de la région de Saint-Louis ont procédé hier, lundi 7 octobre, à la démolition des habitations construites au niveau de la zone de Ngallèle Nord extension et Bango Sud. Cette opération serait organisée par la mairie de Saint-Louis, en liaison avec l'exécutif notamment la Préfecture de Saint-Louis. Plusieurs maisons furent démolies en présence des Forces de défense et de sécurité composées des gendarmes et des policiers qui avaient très tôt quadrillé la zone. Plus de 200 pères de familles seraient impactés par cette opération de démolition.
La colère, la tristesse et la désolation constituent les sentiments qui animaient hier, lundi 7 octobre, les populations de la zone de Ngallèle Nord extension et Bango Sud, après s'être vues très tôt et complètement quadrillées par les éléments des Forces de défense et de sécurité au réveil. Il s'agit, en effet, du démarrage de l'opération de démolition des habitations construites sur ce site situé à quelques encablures de l'aérodrome de Saint-Louis. L'État est déterminé à récupérer ses 114 hectares du Domaine national. Une mesure qui a plongé les habitants de ce site dans le désarroi total.
Venu apporter son soutien aux populations impactées qui l'ont interpelé sur la question, le responsable politique Abdourahim Kébé y a exprimé son indignation et sa désolation à l'égard des autorités de la région. "C'est regrettable de voir les autorités notamment le gouverneur de région, le préfet du département et le maire de la ville, accompagnés d'une forte délégation d'éléments des Forces de l'ordre venir démolir ces maisons à l'aide de bulldozers. Et ça, ils l'ont fait sans sommation interpellative.
Et c'est là le problème", a martelé Abdourahim Kébé, tout en dénonçant un manque d'humanité de la part des autorités. Les dégâts sont énormes, pour reprendre ainsi les propos du porte-parole du Collectif des populations impactées, Ibrahima Fall, qui a révélé même être dans l'incapacité d'évaluer le montant qui est en train d'être détruit. "Ils ont eu à effectuer un recensement du 3 au 20 septembre dernier et ils ont pu recenser plus de 2000 chefs de familles dans ces lieux. Ces derniers ont englouti tout ce qu'ils avaient eu comme moyens dans ce milieu. C'est à la sueur de nos fronts que nous avons viabilisé ce site, en y introduisant tout ce qui est commodité ayant trait à la vie moderne à savoir l'eau courante, l'électricité, le téléphone et nous avons aussi reboisé les principales artères. Aujourd'hui, ces autorités veulent récupérer ce milieu et s'en accaparer", a regretté Ibrahima Fall.
Et l'activiste Abdourahim Kébé de se demander où étaient réellement les services en charge du foncier tels que l'Urbanisme, le Cadastre, les Domaines, lorsque ces populations impactées construisaient leurs maisons? Le site en question est un village traditionnel non loti, d'après Arouna Diop, un des habitants impactés. Tous ont déclaré en avoir marre du régime en place tout en criant à l'aide.
L’OPPOSITION APPELLE A MANIFESTER CONTRE UN 3e MANDAT D'ALPHA CONDE
Les responsables du Front national pour la défense de la Constitution se sont réunis lundi 7 octobre et ont appelé à des manifestations pour contrer les velléités du chef de l’État guinéen de se présenter pour un troisième mandat en 2020.
Les responsables du Front national pour la défense de la Constitution se sont réunis lundi 7 octobre et ont appelé à des manifestations pour contrer les velléités du chef de l’État guinéen de se présenter pour un troisième mandat en 2020.
Depuis que le chef de l’État a appelé les Guinéens à se préparer pour aller au réferendum et aux élections législatives, l’heure est au rappel des troupes pour ses adversaires politiques.
« Maintenant que monsieur Alpha Condé a exprimé publiquement le 23 septembre 2019 sa décision de faire un coup d’État constitutionnel, le FNDC (Front national pour la défense de la constitution) appelle les Guinéens à des manifestations à partir du lundi 14 octobre tant sur le territoire national qu’à l’étranger pour exprimer son opposition totale au projet d’un troisième mandant », a affirmé Abdourahmane Sanoh le coordinateur du front anti-référendum et un troisième mandat pour Alpha Condé.
Décidés à « aller de l’avant »
Sidya Touré, le président de l’UFR, lui veut aller de l’avant. « Nous n’accepterons pas que le peuple de Guinée soit caporalisé, nous sommes déterminés à aller de l’avant, nous allons faire en sorte que les Guinéens démontrent exactement où est la légitimité dans ce pays », a-t-il lancé.
Cellou Dalein Diallo, le chef de l’opposition, dénonce quant à lui les futures législatives programmées selon lui sans consensus pour la fin de l’année. « Il y a une mascarade électorale qui se prépare à travers les législatives pour octroyer à monsieur Alpha Condé la majorité nécessaire à l’adoption de la Constitution par une assemblée illégitime et illégale ».
Appel à l’unité
Le président du Parti des démocrates pour l’espoir (Pades), Ousmane Kaba, appelle lui à l’unité des Guinéens de toutes les régions.
LES ARCHITECTES ÉMETTENT DES RÉSERVES SUR LE PROJET DE CONSTRUCTION DE LOGEMENTS SOCIAUX PAR L'ÉTAT
Ils estiment que le système d’acquisition en lui-même fait défaut et ne facilite pas l’accès des citoyens au logement
Les architectes semblent pessimistes sur le projet de construction de 100 mille logements sociaux du chef de l’Etat. Ils estiment que le système d’acquisition en lui-même fait défaut et ne facilite pas l’accès des citoyens au logement.
La Journée mondiale de l’architecture a été célébrée hier par le Collège universitaire d’architecture de Dakar (Cuad) sur le thème : «Architecture... logement pour tous.» Le sujet cadre bien avec la volonté du chef de l’Etat de «réaliser 100 mille logements sociaux au Sénégal en 5 ans». Le directeur du Cuad a pointé du doigt le problème d’acquisition d’un logement au Sénégal. «Non seulement les populations n’ont pas de moyens dans leur majorité, mais aussi le système ne facilite pas l’acquisition du logement, ni le droit au sol. En principe, ceux qui ne peuvent pas accéder au sol ne peuvent pas accéder au logement», a déploré Mohamed Naby Kane. L’architecte de signaler que la plupart de nos sols ne sont pas identifiés. «Globalement, les Sénégalais même s’ils parviennent à acquérir un sol, sont sur un sol qui ne leur garantit pas une certaine sécurité, parce que du jour au lendemain, l’Etat peut dire qu’il s’agit de terrain non identifié, ou non immatriculé et peut subitement prendre ces terres», alerte Naby Kane.
Avant de parler de logement, insiste-t-il, «faut parler de l’accès au sol». «Cet accès pose un grand problème, aujourd’hui. En son temps, la Sicap ou la Sn Hlm pouvait permettre la classe sociale assez démunie de pouvoir acquérir un logement, mais aussi en même temps le sol par un système de paiement au bout de quelques années. Et c’est ce système-là qui fait défaut», déplore encore le directeur du Cuad, nostalgique de cette politique de l’Etat, qui permettait aux citoyens démunis d’acquérir un logement. A la place de l’Etat, ce sont les promoteurs qui ont pris le relais sur la production et la facilitation de l’acquisition d’un logement social.
Les taux d’intérêt incompatibles aux logements sociaux
Cependant pour que le programme «Un logement pour tous» soit une réalité, les banques devraient demander moins d’intérêt aux citoyens. «Dans beaucoup de pays, on parle d’accès au logement avec un intérêt presque de 0,%. Aujourd’hui, nos banques sont à 9%, 12%, d’intérêt. C’est pratiquement incompatible avec l’accès au logement», a soutenu Naby Kane qui prend exemple sur la France où il y a des prêts à 1%, à 2% qui ne représentent pas grand-chose. «Il faut que les banques jouent leur rôle pour que le coût du logement puisse être moindre. Sans cela, ça va être hyper difficile de pouvoir avoir ces logements sociaux dont on parle», a dit l’architecte.
Pourtant, le projet de construction de 100 mille logements sociaux dont il parle a été conçu par l’Etat du Sénégal pour rétablir la justice sociale.
«Il y a beaucoup de nos compatriotes dont le parcours résidentiel est un labyrinthe. Ils paient un loyer et en même temps, épargnent pour devenir propriétaire d’un terrain pendant 10 nans. 10 ans après, ils épargnent pour avoir les moyens de construire leurs gros œuvres, puis ils épargnent encore pour réaliser le second œuvre de leur logement. Souvent, la construction d’un logement prend 10 à 15, voire 20 ans pour une personne à revenu modeste», a développé le ministre de l’Urbanisme, du logement et de l’hygiène publique.
Il s’agit souvent de personnes dont le revenu du ménage est en dessous de 450 mille francs Cfa, encore faudrait-il qu’il soit un revenu régulier. La cité Diobass, indique Abdou Karim Fofana, est le premier modèle achevé avec des logements pour lesquels les propriétaires peuvent payer 88 mille francs pendant 15 ans. «L’intérêt c’est de faire revenir le modèle de la location vente. Il y a le modèle de Ronck sur lequel nous sommes en étude, il y a aussi celui de Mont Roland. Nous sommes en train de mobiliser dans les pôles urbains, hors des pôles urbains, afin de faire avancer les choses», a fait savoir M. Fofana.
Le panéliste Malick Gaye est tout aussi septique concernant les 100 mille logements sociaux du président de la République. Pour lui, l’acteur formel du logement est ailleurs, autre que les banques. Dans ce projet, l’architecte donnait 10% seulement à la région de Dakar et tout le reste dans les autres régions.
LE COUT ET L’ACCESSIBILITE, LES PRINCIPAUX DEFIS A RELEVER
Avoir un logement décent fait partie de l’une des préoccupations majeures des Sénégalais.
Depuis 1985, chaque premier lundi du mois d’octobre est célébré la Journée internationale de l’habitat. Le Sénégal n’est pas en reste. En présence du ministre de l’Urbanisme, Abdou Karim Fofana, le Collège universitaires d’architecture de Dakar (CUAD) a organisé hier, lundi 07 octobre, une conférence axée sur le thème «Architecture… logements pour tous». Cette rencontre animée par Mansour Tall, expert habitat, a permis de discuter sur les questions liées, entres autres, au coût et à l’accessibilité du logements au Sénégal.
Avoir un logement décent fait partie de l’une des préoccupations majeures des Sénégalais. Selon les panelistes de la conférence axée sur le thème «Architecture… logements pour tous», organisée hier, lundi 7 octobre à l’UCAD, par le Collège universitaire d’architecture de Dakar (CUAD), les principales difficultés de l’accès à un habitat décent sont liées souvent au coût et à l’accessibilité du logement. Raison pour laquelle Abdou Karim Fofana, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, venu présider la rencontre, a rappelé que la volonté du chef de l’Etat est d’éradiquer les bidonvilles et la construction de 100.000 logements sociaux d’ici 2035.
Selon lui, le président de la République, conscient du coût excessif du logement au Sénégal, particulièrement dans les zones urbaines, s’est engagé, à travers un Programme «Zéro bidonville» avec un projet de construction de 100.000 logements, qui «vise à mettre en œuvre les meilleures stratégies pour accélérer l’offre de logements sociaux mais aussi et surtout de les rendre décents et accessibles financièrement», renseigne-t-il. De plus, poursuit le ministre, «il permettra notamment à beaucoup de Sénégalais d’être propriétaires afin de leur éviter de rester toutes leur vie dans le statut précaire de location, à la merci des aléas de la vie».
En ce sens, informe-t-il, «le projet sera mis en ouvre dans tout le pays, avec 60% dans le triangle ThièsDakar-Mbour et le reste réparti dans les villes de plus 10 mille habitants des autres régions du Sénégal». Dans la foulée, directeur du CUAD de relever que «dans notre pays, avoir un logement est un problème crucial. Les gens n’ont pas de moyens, il n’y a pas également un système qui facilite l’acquisition».
En d’autres termes, précise-t-il, «il y’a également le problème de l’accès au sol parce que la plupart des terrains ne sont pas identifiés. Et cela cause un problème de sécurité et l’Etat doit trouver un mécanisme pour résoudre ce fléau».
Toutefois le ministre Abdou Karim Fofana se réjouit de l’initiative du Collège universitaire d’architecture de Dakar qui «offre un cadre de réflexion autour des problématiques du logement et du cadre de vie des populations». A noter que cette année marque les 10 ans d’existence du Collège universitaire d’architecture de Dakar qui a formé en sein des ressortissants de 17 nationalités différentes de l’Afrique.
MBAYE NIANG VA AU CLASH AVEC ALIOU CISSÉ
La Tanière chauffe à deux jours du match amical contre le Brésil
La Tanière chauffe à deux jours du match amical contre le Brésil. Déclaré forfait pour cause de blessure, Mbaye Niang n’a pas eu l’aval du staff médical de l’équipe nationale pour s’absenter. Autrement dit, selon les médecins sénégalais, le joueur est bien apte à disputer le match de jeudi.
Informé, le sélectionneur Aliou Cissé a tenu à ce que l’attaquant Sénégalais de Rennes fasse le déplacement à Singapour. Mbaye Niang, qui s’est déplacé à l’hôtel où loge les « Lions », a refusé de d’embarquer avec l’équipe nationale à Singapour.
Selon le journal « Record », il s’en est suivi une discussion intense avant que Mbaye Niang n’aille rejoindre les dirigeants de Rennes qui l’ont accompagné. Ensuite, l’attaquant Rennais s’engouffre dans un taxi pour rebrousser chemin.
Nos confrères d’informer que durant toute la semaine écoulée, Mbaye Niang aurait appelé plusieurs dirigeants de l’équipe nationale pour leur signifier son incapacité à voyager à Singapour, mais Aliou Cissé et les dirigeants de la Fédération ont été implacables.
Une sanction disciplinaire pourrait être prise contre Mbaye Niang dans les prochaines heures, s’il persiste dans son option de ne pas se rendre à Singapour.
A rappeler que la FIFA prévoit des sanctions aussi bien contre le joueur que contre son club, en cas de refus délibéré de répondre à une convocation de l’équipe nationale.
LES ACTEURS APPELLENT MACKY A SIGNER LE DECRET D’APPLICATION
Cadre juridique de la presse en ligne, carte nationale de presse et les financements des médias, les acteurs de la presse en ligne ne souhaitent que l’application du nouveau code de la presse.
Le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, a rencontré hier, lundi, les acteurs de la presse en ligne à la Maison de la presse. Occasion pour eux d’échanger sur le cadre juridique de la presse en ligne, de la carte nationale de presse et des financements des médias. Pour ainsi assainir le secteur, les acteurs de la presse invitent le président de la République à signer le décret d’application du nouveau code de la presse.
Rencontrant hier, lundi 7 octobre à la Maison de la presse le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop à propos du cadre juridique de la presse en ligne, de la carte nationale de presse et des financements des médias, les acteurs de la presse en ligne ne souhaitent que l’application du nouveau code de la presse. Pour cause, selon eux, c’est la seule voie qui permettra d’assainir le secteur de la presse. « Nous nous retrouvons dans le code de la presse et nous demandons son application car si le code est appliqué, beaucoup de sites qui ne respectent pas les normes vont devoir disparaitre », a fait savoir le président de l’Association des professionnels de la presse en ligne (Appel), Ibrahima Lissa Faye.
Mieux, dit-il, « tant que ce code n’est pas appliqué, nous continuerons toujours à vivre ces dérives. Et donc, ce code nous protège, réglemente notre profession et il faut nécessairement qu’il puisse être appliqué et le président de la République, s’il nous entend, qu’il signe le décret qui reste et que le ministre prenne les arrêtés qui restent et que l’Assemblée vote les lois qui restent pour son application et qu’on passe vraiment à l’application du code dans son entièreté ».
Les acteurs de la presse ont affiché toute leur satisfaction après la présentation des exemplaires spécimens de la carte nationale de presse. « Ça a été une forte rencontre parce quelque part, le ministre s’est vraiment engagé et aujourd’hui, on a vu quelque chose qu’on peut toucher, qui est palpable, c’est une carte nationale de presse qui reste à être affiné », a tenu à préciser Ibrahima Lissa Faye. Prenant la parole, le ministre de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, a demandé aux acteurs de la presse de jouer leur rôle et d’éviter les dérapages.
Pour lui, « les fakenews menacent la paix, la stabilité et la cohésion sociale ». Non sans préciser que l’Etat entend mettre en place tous les outils nécessaires pour assainir le secteur de la presse et promouvoir son développement.