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9 juin 2025
Par Camille COUTEAU
COMMENT SORTIR DU FRANC CFA
Depuis l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye à la présidence sénégalaise, l’Afrique de l’ouest se prépare enfin à sortir du Franc CFA. Sa jeunesse l’espère depuis toujours, et les trois pays de l’AES y sont résolus. Oui mais comment ?
Depuis l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye à la présidence sénégalaise, l’Afrique de l’ouest se prépare enfin à sortir du Franc CFA. Sa jeunesse l’espère depuis toujours, et les trois pays de l’AES y sont résolus. Oui mais comment ? Le champ des possibles est plus vaste qu’on ne le croit. Hélas, la classe dominante prépare une sortie du Franc CFA à son avantage, sans modifier les règles du jeu en profondeur, une sortie qui ne changerait rien aux injustices ni aux inégalités structurelles.
Techniquement, il s’agirait dans ce cas de renoncer à la parité fixe avec l’Euro (les réserves de change ayant été retirées de la Banque de France depuis janvier 2021) en changeant symboliquement le nom de la monnaie, seulement le nom, pas les fondamentaux, pas la philosophie.
Cet événement historique serait pourtant l’occasion d’ouvrir le débat, et d’intéresser chacun à ce sujet central dont on ne parle jamais, ce grand tabou : la création monétaire. L’occasion d’impliquer l’ensemble de la population dans les décisions à prendre, éventuellement par référendum, pour choisir le meilleur des systèmes monétaires possibles, celui qui permettra un véritable développement endogène, un juste partage du travail, des efforts et des richesses.
La télévision publique pourrait consacrer une émission hebdomadaire à ce sujet, pour diffuser une information cruciale qui n’a toujours pas percuté la conscience collective, ni donc l’imaginaire politique : il y a longtemps que les banques ne prêtent plus l’argent que nous déposons dans leurs coffres, sur nos comptes, car depuis l’abandon de l’étalon-or, dans les années 1970, elles créent l’argent de façon purement scripturale, A PARTIR DE RIEN MAIS UNIQUEMENT SOUS FORME DE DETTES, lorsqu’une banque accorde un emprunt. On peut donc appeler "argent dette" le système monétaire mondial et quasiment toutes les monnaies officielles. Sortir du Franc CFA sans briser ce dogme, cette prison mentale, ne serait qu’un miroir aux alouettes, une manière de prolonger l’escroquerie.
Individuellement, nous sommes habitués à travailler si dur pour gagner de l’argent, et depuis si longtemps, que nous sommes persuadés que l’argent est la valeur du travail, son fruit. Ce fût peut-être vrai pendant quelques siècles. Mais c’est aujourd’hui une illusion, puisque l’argent est depuis longtemps créé à partir de rien, en écrivant simplement des chiffres dans l’ordinateur d’une banque, lorsqu’elle accorde un crédit. La souveraineté monétaire de l’Afrique de l’ouest est une nécessité, une urgence, elle ne changera pourtant rien aux souffrances des peuples tant que l’argent sera créé uniquement sous forme de dettes.
La souveraineté monétaire de la Communauté Européenne, par exemple, n’empêche pas les immenses écarts de richesses individuelles au sein des pays qui la composent, l’extrême pauvreté, le délabrement des services publics, le délitement industriel.
Dans le système monétaire actuel (le système de "l’argent-dette") l’argent est créé uniquement par la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International, les banques centrales et les banques privées lorsqu’elles accordent un prêt à une personne, une entreprise ou un État. Toute la monnaie en circulation vient de là, de l’emprunt.
Ce principe, parfaitement artificiel, explique le déficit budgétaire permanent des États, qui s’interdisent curieusement de créer l’argent eux-mêmes, comme ils le faisaient jadis pour financer le développement et les services publics. Depuis les "ajustement structurels" des années 1980, c’est précisément au nom de ces déficits, absurdes et criminels, que les hôpitaux, les écoles, les universités et le reste sont paupérisés, fracassés, démantelés. Pas seulement en Afrique.
Aujourd’hui monopole du système bancaire, le pouvoir de création monétaire ne sert quasiment plus qu’à endetter les États, nourrir les marchés financiers et enrichir les riches, au détriment des services publics et des peuples. Les banques centrales créent des milliards à partir de rien, continuellement, pour alimenter au quotidien la spéculation, et pour sauver ponctuellement les banques, secourir les marchés financiers, dont les crises et les krachs sont cycliques, inhérents à l’économie spéculative elle-même. Lors de ces crises financières, les milliards sont créés encore plus massivement, alors qu’on nous explique du soir au matin qu’il n’y a pas d’argent magique pour les services publics, qui selon le dogme en vigueur devraient être financés uniquement par l’impôt.
En vérité, le déficit public est un mythe1, il y eut des périodes durant lesquelles certains gouvernements ne se faisaient aucune obligation d’équilibrer les dépenses publiques par des recettes fiscales.
Aux Etats-Unis et en Allemagne, par exemple, il fut possible entre les deux guerres mondiales de financer les politiques publiques par la création monétaire à partir de rien, sans générer d’inflation excessive. Nous pourrions le faire aujourd’hui encore, à condition de ne plus gaspiller notre pouvoir de création monétaire pour alimenter les marchés financiers. Ce pouvoir doit être réservé à la bonne économie : l’alimentation, l’hôpital, l’école, l’écologie, etc.
L’idéal serait de faire d’une pierre deux coups, profiter de la sortie du Franc CFA pour s’évader en même temps de l’argent-dette, abolir ce dogme comme fut abolit l’esclavage. Mais comment faire ? Comme jadis, les puissances néocoloniales chercheront sans doute à affaiblir la nouvelle monnaie par tous les moyens. Pour contrer cette menace, sans doute faudra-t-il éviter une sortie brutale, trop risquée, et imaginer un plan en plusieurs étapes, pour éviter l’inflation du prix des denrées et des objets de première nécessité.
En 2015, pour échapper à la pression des institutions financières internationales, le gouvernement grec avait conçu un plan, auquel il a curieusement renoncé in extremis, qui pourrait inspirer les pays d’Afrique de l’ouest : créer une monnaie complémentaire, une "monnaie-don", pour financer sans dette les services publics et la transition écologique. Pour les grecs, cette monnaie aurait été complémentaire de l’Euro, le temps de s’en débarrasser. En Afrique de l’ouest elle serait complémentaire du Franc CFA, le temps de s’en affranchir. Prudemment, par étapes, sans affaiblir le pouvoir d’achat des ménages ni aggraver les pénuries alimentaires, hospitalières, pharmaceutiques, etc. Ce scénario est envisageable dans le cadre d’une sortie conjointe du Franc CFA par plusieurs pays, ou même un seul. Lors du passage à l’Euro, la nouvelle monnaie a cohabité plusieurs années avec les monnaies vouées à disparaître (Franc, Peseta, Lire, Mark, etc.). Pour l’Afrique de l’ouest, la sortie du Franc CFA est une occasion historique d’ouvrir la voie à tous les peuples qui rêvent de se libérer de la tyrannie des marchés financiers, l’horreur économique, l’argent-dette.
1 lire Stéphanie Kelton : "Le mythe du déficit, la théorie moderne de la monnaie et la naissance de l’économie du peuple", et Nicolas Dufrêne : "La dette au 21ème siècle, comment s’en libérer?"
Camille Couteau est chercheur indépendant en économie politique et sociologie du développement, il travaille particulièrement sur les alternatives au système monétaire actuel et prépare la publication, aux éditions L’Harmattan, d’un livre intitulé "Sortir de l’argent-dette, création et destruction monétaire en Afrique de l’ouest et ailleurs".
Cet article a été réalisé́ dans le cadre du programme d’échange «En Quête d’Ailleurs», mettant en lien des journalistes de Suisse romande et de différents pays d’Afrique.
Les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) se tiendront pour la première fois en terre africaine, à Dakar, du 31 octobre au 13 novembre 2026. Trois lieus ont été retenus. Dakar, Diamniadio et la station balnéaire de Saly (Obama Beach) qui abriteront les compétitions. A Dakar, le stade Iba Mar Diop et la piscine olympique, actuellement en cours de réhabilitation, sont les sites choisis dans la capitale sénégalaise. D’ores et déjà, les fédérations sportives nourrissent beaucoup d’attentes après la mise aux normes de ces infrastructures. Elles ne sont pas les seules. Dans un autre domaine, les artisans dont les ateliers longent le stade Iba Mar Diop se sont vus promettre un site de relogement qui sera baptisé «la maison du cuir ».
Les Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 (31 octobre au 13 novembre) sont en préparation et vont, à terme, léguer des infrastructures aux Sénégalais. La rénovation du stade Iba Mar Diop, un site d’accueil de certaines disciplines, verra la construction de deux nouveaux terrains : un pour le football et un autre pour d’autres types de sports collectifs comme le rugby à 15 et le rugby à 7. Les futurs utilisateurs de ce stade disposeront de locaux modernes et plus fonctionnels après les JOJ. D’ailleurs, la fédération du rugby voudrait déjà s’approprier le terrain. « Comme on est en train de squatter les terrains de football des militaires pour jouer nos championnats, nous voulons qu’après Dakar 2026, la fédération soit prioritaire au terrain de rugby », soutient le directeur technique, Oumar Diagne. Ce legs est important car, selon lui, « à part les terrains militaires, le rugby n’a pour le moment que des terrains de sable pour tenir son championnat ». La fédération sénégalaise d’athlétisme dont le siège était logé au stade Iba Mar Diop n’est pas en reste. Comme legs de Dakar 2026, elle « pense aux pistes qui seront réalisées et au matériel utilisé pendant les jeux », dit son président, Sara Oualy. La capacité d’organiser de grands évènements et la formation d’entraineurs sont d’autres attentes des athlètes sénégalais. La coordination des travaux de reconstruction des infrastructures est assurée par AGEROUTE Sénégal, une structure de mise en œuvre des constructions, de la réhabilitation et d’entretien de routes, de ponts et autres ouvrages d’art. Le stade Iba Mar Diop, vieux de quarante-six (46) ans est complément rasé. Il devra renaitre de ses décombres avec « plus de ce qui existait », annonce le coordonnateur, Babacar Senghor. Il explique également que, « la tribune principale qui était de 5000 places, va être doublée ».
« Le terrain de handball sera reconstruit sous forme d’une mini aréna pour permettre à cette discipline d’avoir des locaux qui lui sont dédiés », ajoute-t-il. Les gymnases de l’Institut National Supérieur de l'Éducation Populaire et du Sport (INSEPS) vont aussi être reconstruits. Les infrastructures à réaliser au stade Iba Mar Diop comportent aussi une salle de judo et un centre médico-social.
Les artisans attendent leur maison du cuir
Dans son atelier sis à la Médina, un des plus vieux quartiers de Dakar, qu’il partage avec d’autres collègues, Oumar Fall, est occupé à ses tâches quotidiennes. Il est le président de l’Association des cordonniers du Sénégal particulièrement ceux de la Médina. Même s’ils ne sont pas encore déguerpis, ils ont été informés que pour les besoins des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de 2026, leurs locaux seront réquisitionnés. Un accord a été trouvé de les reloger dans un autre site appelé « la maison du cuir ». Les artisans de la Médina comptent beaucoup sur cette construction annoncée. « On ne peut pas être déguerpis sans un nouveau point de chute. Il faut que le comité prenne conscience que nous sommes des travailleurs et que notre activité nous permet de survivre. Nous attendons beaucoup de la construction du bâtiment », tonne Oumar Fall. L’espoir des artisans renait après la chute de leurs chiffres d’affaires. « Nos commandes sont réduites parce que nos clients pensent qu’on ne pourra pas satisfaire la demande faute de locaux », signale le président. Alors que les chantiers des JOJ sont engagés, les artisans ne savent pas grand-chose sur le projet de construction de la maison du cuir. « Notre site de relogement devrait être construit sur l’emprise du stade si l’espace pris par les infrastructures sportives le permet. Pour le moment, on ne sait pas encore ce qu’il en sera d’autant plus que la pose de la première pierre n’a pas encore eu lieu », affirme Oumar Fall. Le comité d’organisation des JOJ s’est, quant à lui, engagé à respecter sa promesse. « Tous les artisans qui étaient autour du stade, vont faire l’objet d’un processus de suivi. « La maison du cuir » va être construite. C’est un bâtiment de quatre étages qui va permettre de reloger toutes les personnes qui avaient des activités professionnelles », s’engage Abdoulaye Kanouté. Pour Babacar Senghor, cette maison du cuir sera bâtie sur une 1000 m2 et pourra accueillir les 300 cordonniers impactés par les jeux. La durée prévue pour la construction de cette maison du cuir est de douze (12) mois. Sa construction n’a pas encore démarré, selon lui, parce qu’elle prend moins de temps que les infrastructures sportives qu’elle va accompagner. Les constructions prévues au stade Iba Mar Diop dureront dix-huit (18) mois.
La fin des travaux est programmée dans le premier trimestre de 2026. Mille trois cent (1300) personnes ont été impactées et sont dédommagées à hauteur de à 2 milliards francs Cfa.
La fédération de natation veut le centre d’hébergement de la piscine olympique
Comme Iba Mar Diop, l’ambition du CIO est de refaire la piscine olympique de Dakar qui accueillera des compétitions de natation. La fédération sénégalaise de natation qui y a ses quartiers, espère qu’après 2026, elle aura une infrastructure plus aux normes. « Pour le défi de l’organisation, la rénovation de la piscine olympique nationale permettra à la natation de bénéficier d’une infrastructure sportive de dernière génération. Elle sera certainement beaucoup plus apte, non seulement à abriter des compétitions de natation, mais également à permettre aux clubs et à la fédération de mieux s’entraîner et préparer les compétitions », espère le président Maguette Fatim Dièye. Pour lui, la fédération de natation « a aussi une mission d’initiation et d’apprentissage en direction des jeunes ; et la piscine olympique nationale devra aussi jouer ce rôle pour une meilleure lutte contre les noyades ». Le comité d’organisation évoque aussi la construction d’un centre d’hébergement de la piscine olympique. Une telle infrastructure existe déjà, de l’avis de Maguette Fatim Dièye, mais elle n’a jamais profité aux nageurs, il faudrait, « qu’un bon usage en soit fait pour le retour du centre international de développement qui a permis à beaucoup de nageurs sénégalais et de la sous-région de performer grâce à la bourse de la fédération internationale de natation (FINA) ». Il explique que « le Sénégal a abrité de 2019 à 2023 le premier Centre international de développement de la natation de Dakar et le centre d’hébergement a été à l’origine de la discorde, malgré une convention, ayant entraîné le retrait du Centre de Développement par la FINA ». Dakar 2026 sera l’occasion de faire mieux que les JOJ de Buenos Aires pour les nageurs. « La natation faisant partie des rares disciplines présentes lors des derniers JOJ de Buenos Aires 2018 (Natation 2, Athlétisme 1, Escrime 1), on aura pour objectif de faire mieux que nos 2 derniers représentants », a-t-il dit. Selon Babacar Senghor, l’option est aussi de reconstruire totalement pour cause de problèmes constatés. « Les deux bassins, celui de compétition et d’entrainement, seront démolis et seront reconstruits avec une nouvelle technologie qui va permettre aux prochains gestionnaires du site de pouvoir économiser la consommation d’eau qui est la problématique majeure sur cette infrastructure », affirme-t-il.
La consommation d’eau de la piscine sera réduite d’environ 70% en plus d’un bassin de plongeon qui va être remis à neuf au même titre que la pompe et l’alimentation électrique. S’agissant du centre d’hébergement, Babacar Senghor, soutient que, « sa capacité d’accueil permettra au futur gestionnaire d’avoir la possibilité de générer des ressources qui vont faciliter l’entretien ». Le parc adjacent sera reconfiguré avec l’aménagement d’un terrain de foot et de basketball. La durée des travaux à la piscine est prévue sur une période de 14 mois. La réception est attendue avant fin décembre 2025.
Dakar 2026 : Les Joj mêmes dans les quartiers
L’Héritage des JOJ est importante pour le comité d’organisation et la structure en charge des travaux, AGEROUTE. C’est pourquoi dit Babacar Senghor, « des infrastructures de proximité vont être réalisées dans onze (11) quartiers ». Ainsi, les zones cibles, Yoff, SacréCœur, les Maristes, Thiaroye sur mer, Guédiawaye, Diamniadio et Saly vont bénéficier de réhabilitation de terrains de football et de basket. Il s’agira aussi de mettre en place un programme d’éclairage et d’aménagements paysagers. La construction de vestiaires et de tribunes sont à réaliser en fonction de l’espace disponible dans les quartiers. En faisant ainsi, l’ambition est également de promouvoir la pratique du sport chez les femmes. Pour les infrastructures à réaliser dans le cadre des Joj, « le maitre mot reste la qualité et la durabilité », s’engage Babacar Senghor. Pour ce faire, le responsable des travaux indique que « les diagnostics et les études nécessaires ont été faits et les entreprises choisies ont une expérience dans la conception des ouvrages prévus». Toutefois, l’entretien futur des infrastructures est source d’inquiétude. Babacar Senghor soutient que dans « la conception, tout est fait pour permettre au gestionnaire d’avoir des ressources facilitant la gestion.
Diamniadio : Le recours à l’existant
Contrairement à Dakar où le comité d’organisation fait de la reconstruction, le choix porté sur Diamniadio est de miser sur l’existant : le stade Abdoulaye Wade, Dakar Arena, le centre des expositions et le centre équestre de la Gendarmerie nationale et l’Université Ahmadou Makhtar Mbow. Toutes ces infrastructures ont été réalisées sous le magistère de l’ancien président de la République Macky Sall. Le Stade du Sénégal Abdoulaye Wade, est un stade situé à Diamniadio à 36 km de Dakar. Inauguré en août 2018, il accueillera les Jeux olympiques de la jeunesse de 2026. Il dispose d'une capacité de 50 000 places. Ce stade accueille les matchs officiels de l’équipe nationale de football du Sénégal. Réalisé dans la nouvelle ville de Diamniadio, il dispose de plusieurs infrastructures connexes. Dakar Arena, d’une capacité d’accueil de 15.000 places a aussi été réceptionné en août 2018. Les matchs de basketball s’y jouent
Ce joyau a remplacé le stadium Marius Ndiaye qui ne répondait plus aux normes car, étant construit en 1961 pour abriter les jeux de l’amitié de 1963. Le centre des expositions de Diamniadio, quant à lui, est bâti sur plus de 20.000 m² d’espaces d’exposition, 6 halls de 1.400 à 4.500m2. Il se trouve à côté du centre de conférences Abdou Diouf et d’un hôtel, propriété d’une grande chaine d’hôtellerie. La prestation de serment du cinquième président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, y a lieu le 2 avril 2024. L’autre site à Diamniadio est le centre équestre de la gendarmerie nationale qui va recevoir les épreuves d’équitation. Il est en construction. Pour Dakar 2026, l’université Ahmadou Makhtar Diop (UAM) servira de village olympique. C’est une nouvelle construction qui peut accueillir 30 000 étudiants et est doté d’un campus social intégré de 10 000 lits. Il a été inauguré le 1er décembre 2022 par le président Macky Sall.
Le Sénégal pour représenter l’Afrique
D’un commun accord, le Sénégal et le Comité International Olympique (CIO) ont décidé de reporter à 2026, les Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar initialement prévus en 2022. Dans deux ans, la capitale sénégalaise sera donc le rendez-vous des jeunes sportifs du monde. Le souhait est d’en faire, « des jeux mémorables », dit Abdoulaye Kanouté, mais également, ceux qui laisseront un important héritage au Sénégal et à la ville de Dakar en particulier. Le Sénégal s’apprête à organiser les jeux de 2026 avec l’idée qu’il représentera tout un continent. « On en a conscience au point qu’on a défini, « l’Afrique accueille, Dakar célèbre », comme slogan affirme Abdoulaye Konaté. HÉRITAGE DES JOJ : CE QUE DAKAR PEUT APPRENDRE DE LAUSANNE La ville de Lausanne en Suisse a accueilli les jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) en 2020. Ils ont laissé comme héritages, des infrastructures : Vortex, l’ancien village olympique et la Vaudoise Arena, un complexe sportif évènementiel. Vortex et Vaudoise Arena peuvent servir d’exemples à la ville de Dakar qui s’apprête à accueillir les jeux olympiques de la jeunesse en 2026. Elle existait avant les jeux, mais a été reconstruite pour abriter des compétitions. La Vaudoise Aréna est un centre à la fois pour la natation, le patinage, le hockey sur glace et d’autres sports. Comme la reconstruction de la piscine olympique de Dakar, les jeux olympiques ont été un catalyseur du projet. « Sans les jeux de la jeunesse en 2020, la vaudoise aréna allait prendre beaucoup plus de temps à se réaliser. Elle répondait à un besoin évident à Lausanne et dans toute la région après les jeux », dit le syndic (maire) de Lausanne, Grégoire Junod. L’enjeu des jeux olympiques étant de faire des infrastructures utiles après les compétitions, « il faut des installations qui ont un sens, une pertinence dans la durée », recommande Grégoire Junod dessinant la voie à suivre afin que la Vaudoise Aréna serve d’exemple au Sénégal.
L’entretien des infrastructures qui seront réalisées reste encore un défi. Mais La ville de Lausanne quant à elle, a réglé ce problème. Les recettes de la vaudoise aréna à elles seules, ne peuvent pas assurer la maintenance, mais la municipalité a trouvé la solution. « On a mis le budget qui correspond à l’entretien et à la maintenance du lieu ; ça a été prévu au départ », explique l’édile de Lausanne. Est-ce un choix judicieux d’entretenir des infrastructures sportives avec des fonds de la ville ? E tous cas, Lausanne a en fait une option pour faciliter la pratique de certaines disciplines à ses habitants. « Les infrastructures publiques ne sont jamais rentables, le hockey sur glace en suisse est un sport très populaire. Aussi, le patinage est inscrit dans le programme scolaire des écoles. On a donc besoin d’une patinoire », estime le maire. Disposer d’une deuxième grande piscine à Lausanne, une agglomération de 400.000 hbts, motive également, « la nécessité d’entretenir à perte la Vaudoise Aréna dont l’utilité a été démontré après son ouverture », explique Grégoire Junod.
S’adapter au contexte africain
L’autre héritage des jeux de la jeunesse à Lausanne, est le Vortex, l’ancien village olympique. Il est un devenu un logement pour les étudiants de l’université et de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). C’est un complexe comprenant près de 1000 logements avec des cafétérias, une garderie d’enfants et des ateliers de commerce. Le Sénégal, pays à faible revenu accueille les Joj de Dakar avec l’ambition de révéler le défi d’une première en Afrique. Les investissements faits pour l’organisation des jeux sont-ils opportuns ? Le spécialiste des jeux et professeur d’université à Lausanne, Jean-Loup Chappelet, pense que, « (les investissements) ne seraient pas venus au Sénégal s’il n’avait eu les jeux de la jeunesse ». Les jeux de Dakar ne doivent pas être une copie des éditions antérieures. « Il ne faut pas reproduire le modèle occidental qui correspondait au 20éme siècle. Il faut trouver des solutions plus adaptées à la situation actuelle », recommande Jean-Loup Chappelet. L’organisation des jeux doit se faire en tenant compte du contexte sénégalais ajoute-t-il. « Pour les autres innovations, c’est au comité d’organisation local de jauger la situation et d’agir en conséquence. Il ne faut pas trop être à l’avance ou trop décalé ». Le sens d’organiser des jeux olympiques de la jeunesse en Afrique s’explique par, « un rêve ancien de Pierre de Coubertin ex président du comité international olympique », explique Jean-Loup Chappelet. Dakar 2026 peut être l’occasion d’expérimenter, « de nouvelles disciplines », dit-il justifiant cette première édition africaine.
Reconversion des athlètes : Vaud générations champions, un modèle de réussite
Dans le canton de Vaud, en (Suisse), des athlètes ont une association, VAUD GÉNÉRATIONS CHAMPIONS, pour aider les pairs qui ont terminé leur carrière sportive. Selon la présidente de l’association, Anne-Sophie Thilo, le choix s’explique par le fait que, « en Suisse rien n’est fait pour aider les athlètes après leur carrière ». Pour pallier à cette difficulté, Vaud générations champions essaye d’établir une collaboration entre les athlètes et leurs partenaires pour faciliter leur reconversion. Les aides de l’association aux athlètes sont le remboursement de transports et le financement de la participation à des compétitions internationales, la mise en relation avec des experts, avocats et médecins de sports. Une soixantaine d’athlètes est appuyée chaque année par l’association. Pour Vaud générations champions, les difficultés ne manquent pas. Elles sont principalement liées aux finances, explique Anne-Sophie Thilo. Les anciens athlètes fournissent aussi des conseils de carrière, de mentoring, des stages et des apprentissages et un accompagnement en transition de carrière.
L’APBS PROPOSE LA CREATION DE BOURSES DE FORMATION SPECIFIQUES
Employabilité des personnels vivant avec un handicap vocal - Ce 20 octobre, la communauté internationale va célébrer la journée dédiée au bégaiement. Au Sénégal, elle se fera à l’ile de Gorée avec comme thème : « le pouvoir de l’écoute ».
Ce 20 octobre, la communauté internationale va célébrer la journée dédiée au bégaiement. Au Sénégal, elle se fera à l’ile de Gorée avec comme thème : « le pouvoir de l’écoute ». En prélude à cette rencontre, l' Association pour la prise en charge du bégaiement au Sénégal (Apbs) a fait part aux autorités de ses problèmes d’insertion dans le marché de l’emploi tout en leur proposant la création de bourses de formation spécifiquement destinées aux personnes en situation de handicap vocal.
Le secteur du numérique est devenu un pourvoyeur d’emplois. Beaucoup de projets sont orientés dans ce sens afin d’absorber plus de chômeurs. Cependant, certaines catégories sociales ne s’y retrouvent pas à cause de leur handicap qui devient un frein dans le choix des recrutés. Pour l'Association pour la prise en charge du bégaiement au Sénégal (Apbs), il est primordial de veiller à ce que nul ne soit laissé pour compte. « Les personnes vivant avec un handicap vocal, telles que les personnes bègues, doivent être pleinement intégrées dans cette dynamique de transformation » a fait savoir Mouhamadou Bachirou Dieng.
Pour répondre aux nouveaux défis imposés par cette mutation, l’Apbs a proposé la création de bourses de formation spécifiquement destinées aux personnes en situation de handicap vocal. Des bourses qui viseraient à leur offrir une formation adaptée, couvrant des domaines stratégiques tels que les technologies de l’information, l'intelligence artificielle, la cybersécurité, et bien d’autres encore. « L'objectif est de doter ces individus des compétences nécessaires pour se positionner comme des acteurs clés de l’économie numérique. Ces bourses permettraient d'ouvrir la voie à des opportunités d’emploi plus inclusives et à un accès équitable aux professions d'avenir, tout en les rendant compétitifs sur le marché du travail » a soutenu M. Dieng.
Et d’ajouter : « de plus, l’octroi de ces bourses serait un signal fort envoyé à l'ensemble de la société à savoir, celui d’une volonté d'inclusion active et proactive, où chacun a les moyens d'exploiter son potentiel et de contribuer à l’édification d’un Sénégal moderne et prospère. Nous appelons ainsi les autorités compétentes à mettre en place ces dispositifs de soutien pour faire en sorte que la révolution numérique ne soit pas une nouvelle frontière d’exclusion, mais bien un espace d’opportunités partagées ».
Pour l’Apbs, il est temps de placer l'inclusion au cœur du développement économique et social du pays, en permettant à toutes et à tous, sans distinction, d’être des acteurs de cette transformation historique. Pour y arriver, elle estime que cette insertion professionnelle inclusive doit passer par la révision et l’amélioration des programmes de formation. A l’endroit du ministère de la formation professionnelle, Mouhamadou Bachirou Dieng a déclaré : « il est essentiel de mettre en place des programmes de formation adaptés, permettant aux personnes vivant avec un handicap de développer des compétences en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi. Ces programmes doivent intégrer des modules spécifiques aux technologies émergentes et aux métiers de l’avenir, tout en tenant compte des particularités de chaque type de handicap ».
Rappelons que l'Apbs a pour but de promouvoir, développer et soutenir des projets matériels, intellectuels ou scientifiques ayant pour objet l'aide aux personnes bègues, de resserrer les liens de solidarité entre ses membres et favoriser des échanges entre eux par le biais de témoignages et de partage d'expériences au sein de groupes d'entraide mais aussi de mener entre autres, des actions de sensibilisation, de plaidoyer et de lobbying en faveur des personnes bègues, auprès des parents des jeunes enfants, auprès des professionnels de la santé et de l'éducation, et surtout auprès des pouvoirs publics.
Pour cette présente édition de la journée mondiale du bégaiement qui sera célébrée ce dimanche, il est prévu selon les acteurs des séances de sensibilisation/formation des jeunes, un partage d'expériences, des mini conférences, des activités de thérapies de groupe avec des orthophonistes à l’ile de Gorée.
LE PRESIDENT DIOMAYE AU CHEVET DES SINISTRES
À bord d’un avion de l’armée de l’air, le Président de la République. Bassirou Diomaye Faye a atterri à l’aérodrome de Kédougou à 10 heures, vêtu d’un treillis militaire, marquant la solennité et l’importance de sa présence auprès des populations sinistré
Les inondations provoquées par la crue des fleuves Sénégal et Gambie, avec leur lot de populations sinistrées, de dégâts sur les cultures et les terres, n’ont pas laissé indifférent le Président de la République. Bassirou Diomaye Faye s’est rendu au chevet des impactés de Kédougou hier, vendredi 18 octobre 2024. Cette visite de deux jours destinée à évaluer les impacts des récentes inondations provoquées par la crue des fleuves Sénégal et Gambie a été également l’occasion de lancer un message de fermeté pour l’application du décret interdisant l’orpaillage traditionnel le long de la Falémé.
À bord d’un avion de l’armée de l’air, le Président de la République. Bassirou Diomaye Faye a atterri à l’aérodrome de Kédougou à 10 heures, vêtu d’un treillis militaire, marquant la solennité et l’importance de sa présence auprès des populations sinistrées. Accueilli par le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, et les autorités locales, le Chef de l’État a débuté sa tournée par une rencontre avec les militaires du 34e bataillon d’infanterie du camp Fodé-Ba. Cette visite a permis de souligner l’implication des forces armées dans les opérations de secours et de soutien aux populations touchées par cette catastrophe naturelle. Le Président Faye a ensuite prévu de se rendre sur différents sites sinistrés, dont les rives de la Falémé, où de nombreuses familles ont été affectées par les débordements fluviaux. La région de Kédougou, tout comme d’autres parties du pays, subit d’importants dégâts matériels, forçant les populations à quitter leurs maisons inondées. Le président Diomaye Faye a réitéré l’engagement de l’État à apporter une aide immédiate aux sinistrés tout en prenant des mesures durables pour prévenir de tels désastres à l’avenir. Des actions d’urgence sont en cours pour venir en aide aux populations, notamment en termes de relogement et d’approvisionnement en vivres et soins médicaux.
DIOMAYE EXIGE LA FERMETE CONTRE L’ORPAILLAGE TRADITIONNEL
A Kédougou, le Président de la République s’est rendu à Sansamba dans le département de Saraya, pour mesurer l’effectivité du décret interdisant l’orpaillage à 500 m du cours d’eau. « Je suis venu m’enquérir des conditions de travail des administrations déconcentrées et des forces de défense et de sécurité qui effectuent un travail remarquable dans la sécurisation de cette partie du pays afin de relever les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés dans la Falémé et qui ont conduit les ministres de l’Environnement, celui des Mines et de la Géologie leurs collègues de l’Intérieur, de la Sécurité publique et des Forces Armées, à faire un rapport à la suite duquel j’ai pris un décret pour interdire les activités d’orpaillage à 500 m de la Falémé. Il fallait que je vienne constater par moi-même, les dégâts qui ont été rapportés et jauger le niveau d’application du décret. J’invite les Forces de Défense et de sécurité en collaboration avec les populations et les autorités déconcentrées, de veiller à l’application stricte du décret sur la durée prévue (d’ici juin 2027). Il est important que la mesure soit respectée puisque la Falémé étant un affluent du fleuve Sénégal, un cours d’eau qui alimente l’usage domestique d’eau à Dakar. Nous avons l’ambition de transférer de l’eau du fleuve Sénégal jusque dans les villes de Touba, Thiès, Mbour et Dakar. Ces villes concentrent plus de 50% de la population urbaine et 31% de la population du Sénégal. Aussi, l’essentiel des pôles urbains est concentré entre Diamniadio, Daga-Kholpa, Thiès et Mbour dans une certaine mesure. Ce que j’ai constaté me rassure quant à la fermeté qu’il faut avoir dans l’application du décret ».
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Sud Quotidien, Walf Quotidien, EnQuête, Le Soleil, L'As, Libération, Le Quotidien, Bes Bi le jour, L'Observateur
Baadoolo - Cotise pas, njacc pas !
Pastef yeungueulna poches yi. Aytia, aytia… Hana Giga yii Pm dina si partager waa Bakel, Matam, Podor, Kédougou… Ils n’ont plus de connexion et sont coupés du monde. Téléthon sakh amna. Pour ceux qui ne voient le thon qu’à la télé. Même les derniers «riches» vont collecter de l’argent pour euxmêmes et les sinistrés. Hana Sonko qui attend des dizaines de millions au Dakar Arena dina si tiompal touti waa mbeund mi. Ça commence bien ! Campagne de fonds pour la campagne. Cotise pas, njacc pas ! Walla gagner pas !
Inondations au Nord et à l’Est Thierno Madani Tall prend la parole
Face aux dégâts humains et matériels causés par les inondations à Podor, Matam, Bakel et Tambacounda et Kédougou, le Khalife Thierno Madani Tall fera une déclaration ce samedi 19 avril 2024 à 15h00, a appris Bés bi. Le guide religieux s’inscrit ainsi dans la trajectoire de son père, Thierno Mountaga Tall, qui, il faut le rappeler, lors des graves inondations de 2005 avait fait une déclaration à la presse en appelant à des prières et à la solidarité. Une médiation sociale de la famille oumarienne qui s’est manifestée également récemment lorsque Thierno Madani s’est rendu à Médina Gounass après les affrontements entre deux communautés. Il y a quelques jours, il a fait le déplacement à Touba pour exprimer sa solidarité à Serigne Mountakha Mbacké suite aux inondations dans la ville sainte.
Nouvelle alerte de l’Omvs Vigilance toujours rouge dans les zones de Matam, Podor…
L’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs) reste vigilante. «Au niveau du haut bassin, avec la diminution des précipitations, la tendance à la baisse des écoulements des trois principaux affluents du fleuve Sénégal se maintiendra sur les prochains jours. Au niveau de la vallée et du delta, les niveaux resteront au-dessus des cotes d’alertes et les inondations qui ont déjà eu lieu se poursuivront dans les zones habituellement inondables», informe l’organisation dans son communiqué du 18 octobre. L’Omvs indique que, «conformément aux consignes de mise en œuvre du plan d’alerte du fleuve Sénégal, la vigilance orange reste activée sur la plupart des localités riveraines du fleuve Sénégal, avec la ville Kayes qui rentre dans la vigilance jaune, avec une tendance à vigilance rouge dans les zones de Matam, Lexeiba 2, Podor, Kaedi, Toufoundé».
Président par intérim de la coalition Dionne 2024 - Cheikh Diop Dionne choisit Pastef
L’ancien député de Benno bokk yaakaar, Cheikh Diop Dionne a choisi la liste Pastef pour ces élections législatives. Président par intérim de la coalition Dionne 2024, de son défunt frère, Boun Abdallah Dionne, il écrit : «Je déclare publiquement mon soutien sans condition à la liste présentée par le parti Pastef et exprime aux nouvelles Autorités mon ardent souhait de réussite dans la gestion de notre État.» Dans une déclaration parvenue à Bés bi, il ajoute : «Que ceux qui s’opposent le fassent avec élégance. Que ceux qui gouvernent comprennent que tout pouvoir a une fin et n’aient en ligne de mire que l’intérêt général du peuple sénégalais. Telle est ma prière et ma boussole car notre peuple souffre de divers manquements accumulés depuis très longtemps et reste stoïque.»
Ancien maire de Kolda - Bibi Baldé lâche Macky et l’Apr
Son silence était pesant. Abdoulaye Bibi Baldé a choisi de quitter l’Apr. «Je m’adresse à vous aujourd’hui avec un sentiment mêlé de gravité et de soulagement, pour vous annoncer ma décision de recouvrer et de reprendre ma liberté en suspendant toutes mes activités et en démissionnant de toutes mes fonctions au sein de l’Alliance Pour la République (Apr)», a-t-il écrit. Le prédécesseur de Mame Boye Diao à la mairie de Kolda dit croire «fermement que la politique est avant tout un engagement moral, une voie qui exige transparence, loyauté et respect mutuel». Il faut rappeler que la coalition Takku Wallu Sénégal qui regroupe l’Apr, le Pds et autres a investi Moussa Baldé tête de liste départementale de Kolda.
IJGlobal Esg Awards 2024 Le Brt recoit deux nouvelles distinctions internationales
C’est un nouveau virage pour le Bus rapid transit (Brt) de Dakar. le projet, piloté par le Conseil exécutif des transports urbains durables (Cetud), a reçu deux nouvelles distinctions prestigieuses lors de la 3- ème édition des IJGlobal ESG Awards 2024 qui s’est tenue à Londres ce 17 octobre 2024, indique un communiqué du Cetud. «Il s’agit du Prix Transition énergétique - Infrastructures pour l’audace de la première ligne de Brt au monde avec une flotte 100% électrique et du Prix Partenariat Public-Privé (Ppp) pour les innovations importantes dans la structuration du schéma institutionnel et de financement, avec une contribution du secteur privé dans l’investissement à hauteur de 31%», lit-on. Ces distinctions, selon le communiqué, honorent également les «contributions déterminantes» de Ifc, Conseiller du Cetud dans le développement de l’investissement et la transaction, avec toutes les équipes de la Banque mondiale qui ont accompagné le projet, celles de l’opérateur Dakar Mobilité, détenu par la société d’investissement Meridiam (70 %) et le Fonsis (30 %), dont les représentants étaient présents à la cérémonie.
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AU CAMEROUN, UNE SUCCESSION À HAUTS RISQUES
Entre un président vieillissant et des institutions fragiles, le pays d'Afrique centrale semble mal préparé à affronter l'avenir. Une situation explosive qui pourrait avoir des répercussions bien au-delà de ses frontières
Le journaliste Théophile Kouamouo, rédacteur en chef de Média TV, a récemment partagé son analyse de la situation politique au Cameroun lors d'une intervention sur TV5 Monde. Selon lui, le pays traverse une période de tensions et d'incertitudes sans précédent.
Kouamouo décrit un pouvoir camerounais en proie à des luttes internes. Il évoque une « guerre des communiqués » entre les proches du président Paul Biya, chacun cherchant à affirmer sa position dans un contexte politique de plus en plus nerveux.
Le journaliste s'est également penché sur les récents déplacements non officiels du président Biya en Suisse, accompagné de hauts responsables de l'État. Ces mouvements, entourés de secret, alimentent selon lui les spéculations sur la santé du chef de l'État âgé de plus de 90 ans.
L'analyse de Kouamouo met en lumière le rôle prépondérant de Chantal Biya, l'épouse du président. Il souligne son influence significative dans les cercles du pouvoir, due à sa proximité unique avec le chef de l'État.
Le journaliste alerte sur l'impréparation du Cameroun face à une éventuelle transition de pouvoir. Il évoque les défis sécuritaires auxquels le pays est confronté, notamment avec Boko Haram au nord et les tensions dans les régions anglophones.
Enfin, Kouamouo souligne l'implication de puissances étrangères comme la France, les États-Unis, la Chine et Israël, ajoutant une dimension géopolitique à la situation déjà complexe du Cameroun. Selon son analyse sur TV5 Monde, le pays se trouve à un moment charnière de son histoire, oscillant entre stabilité précaire et risque de chaos.
Le Bureau Politique du SET
DROIT DE RÉPONSE À OUSSEYNOU NAR GUÈYE
Monsieur semble ignorer que le nom du parti n'est pas le bien privé d’un individu, mais bien l'œuvre collective de tous ceux qui, à quelque niveau où ils se trouvent, contribuent à sa bonne marche
Dans une publication parue le 17 octobre 2024 sur son blog dénommé «Tract», Monsieur Ousseynou Nar Gueye, journaliste mais également militant de notre formation politique, a porté des accusations graves, infondées et calomnieuses contre le président de notre parti Monsieur Moustapha Mamba Guirassy en prétendant faussement que « l'acronyme, le nom et la signification du parti SET ou «Sénégal En Tête» serait sa «propriété intellectuelle » de sorte qu'il serait en droit de lui réclamer «plusieurs dizaines de millions », selon ses propres mots.
Cette manœuvre cousue de fil blanc n'est qu'une tentative malhonnête de la part d'un militant en rupture de ban depuis plusieurs années pour essayer de couvrir ses sordides démarches constitutives de trafic d'influence et d'extorsion de fonds.
Devant l'intransigeance du président du parti de ne céder sur rien, Monsieur Ousseynou Nar Guèye tente alors de le jeter en pâture à l'opinion, oubliant qu'en signant son papier il fait lui-même l'aveu que le parti SET est le « parti de Moustapha Guirassy ».
Au demeurant, Monsieur Ousseynou Nar Guèye, qui est encore membre de notre formation politique dont il n'a pas encore démissionné à ce jour, semble ignorer que le nom du parti n'est pas le bien privé d’un individu, mais bien l'œuvre collective de tous ceux qui, à quelque niveau où ils se trouvent, contribuent à sa bonne marche. A vrai dire, cette sortie médiatique n'est qu'une tentative malhabile de discréditer notre parti et de porter atteinte à l'honorabilité de son président.
Coïncidence troublante, c'est à la veille de la visite de Monsieur le président de la République à Kédougou précisément, pour s'enquérir de la situation des sinistrés et qui est la région d'origine du président du parti qu'est diffusé ce billet qui n'a d'autre motivation que de ternir l'image de ce dernier.
Tout aussi troublante est la position de Monsieur Ousseynou Nar Gueye sur la liste Kiraay ak natangué qui démontre une manœuvre politique avec une volonté manifeste de nuire à notre président, devenu aujourd'hui son opposant politique. Une posture affligeante tant chacun de nous sait que notre président, depuis plus de quatorze ans, a tenu, avec une fidélité notoire, à maintenir son équilibre financier et familial en lui offrant des postes au sein de toutes ses entreprises.
Le parti SET, qui n'entend pas dévier de sa ligne de conduite politique et des règles et principes qui fondent son action, tient à réaffirmer son soutien indéfectible et sa solidarité agissante envers son président, tout en mettant en garde contre toute tentative visant à porter atteinte à l'unité du parti ainsi qu'au respect et à la considération dus à celui-ci.
D'ores et déjà, les avocats du parti ont été saisis et des instructions fermes leur ont été données pour que cette affaire ne reste pas en l'état et qu'une suite judiciaire appropriée lui soit donnée.
FACE AUX CRUES, LA LD DEBOUT POINTE LE DÉFAUT DE PRÉPARATION
La formation politique met en lumière le manque de prévention et réclame des mesures d'urgence à la hauteur de la catastrophe. Elle appelle également à l'élaboration d'un plan de résilience pour l'après-crise
La LD Debout monte au créneau face à la tragédie des inondations qui frappent le Sénégal. Dans le communiqué ci-après, le parti exprime sa solidarité envers les sinistrés tout en dénonçant les lacunes de la gestion gouvernementale. Il souligne le caractère prévisible de la catastrophe et exige des mesures d'urgence à la hauteur du drame.
"C’est avec beaucoup de peine que le Secrétariat Exécutif National de la LD debout suit l’actualité des inondations consécutives aux crues des fleuves de la Falémé et du Sénégal et qui éprouvent depuis plusieurs jours les populations de nombreuses localités de Kédougou, Bakel et Matam.
Face à l’étendue de cette catastrophe et à ses conséquences, la LD Debout exprime sa solidarité aux populations sinistrées ou affectées par ces douloureux évènements et leur témoigne sa profonde compassion.
Pour la LD Debout, considérant que des outils, technologies et moyens de prévention de telles catastrophes existent, ces évènements étaient prévisibles, et des mesures de mitigation auraient pu être envisagées, si pour autant le gouvernement en avait fait une véritable priorité.
Maintenant, c’est dans la réactivité, mais de manière plus soutenue que ce à quoi on assiste jusqu’à présent, qu’il urge de prendre toutes les mesures nécessaires et suffisantes, au plan local comme au niveau national, pour soulager efficacement ces populations, les mettre à l’abri et les assister, proportionnellement à l’ampleur du sinistre et des dégâts.
Enfin, dans la suite immédiate des premiers secours, le gouvernement doit travailler, d’ores et déjà, à réunir les conditions et les moyens d’un plan de résilience adapté à la situation actuelle de crise pour accompagner toutes les personnes sinistrées à survivre aux conséquences de ces inondations."
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TAKKU WALLU SÉNÉGAL ANNONCE UNE CAMPAGNE DE COLLECTE DE FONDS
Ces fonds serviront à financer la campagne électorale de la coalition, ainsi qu'à venir en aide aux populations du nord impactées par les crues du fleuve Sénégal, a déclaré Abdou Mbow.
A la veille de la levée de fonds de Pastef, ce samedi, à Dakar Arena, Abdou Mbow a lui aussi annoncé une «campagne de collecte de fonds pour la campagne électorale de la coalition Takku Wallu Sénégal mais aussi pour venir en aide aux populations du nord parce que nous sommes dans une période de compensation pour les populations impactées par les crues du fleuve Sénégal».
En conférence de presse, ce vendredi, Abdou Mbow a, par ailleurs affirmé que «la Stratégie nationale de développement (Snd) Sénégal 2050 est une copie du Plan Sénégal émergent (Pse)», soulignant que Victor Ndiaye, un des « hommes du Pse », est la «preuve formelle» de cette ressemblance.