Lettre au Gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye
Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames, Messieurs les membres du Gouvernement,
Après avoir lu, avec un intérêt scientifique et patriotique, l’Agenda National de Transformation – Sénégal 2050 que votre gouvernement a soumis au Peuple Sénégalais, je me permets de venir formuler à votre haute attention quelques observations reflétant les profondes préoccupations de notre mouvement politique par rapport à la trajectoire que vous avez choisie de faire prendre à notre pays pour les vingt-cinq prochaines années.
Je voudrais, tout d’abord, souligner qu’aucun Sénégalais ne saurait logiquement être contre l’objectif de doter notre pays d’une indépendance par rapport aux contingences internationales, en passant d’une économie de production de matières premières à une économie de transformation adossée à nos ressources naturelles. En cela, il me semble que cette vision que vous avez déclinée ne souffre d’aucune remise en cause de nos concitoyens.
En revanche, certaines options prises par votre Gouvernement sont fortement discutables et ne rassurent pas.
Il faut le rappeler : un pays se développe avec de grands projets générateurs de croissance économique. Or, face à la pression de corriger la trajectoire de la dette, votre Gouvernement a choisi de moins recourir à l’emprunt et de se focaliser sur les ressources internes. Sur cet aspect en particulier, je voudrais exprimer des inquiétudes, non pas sur le principe de réduire notre dépendance à la dette, mais sur les conséquences négatives que cette option pourrait engendrer pour notre pays et ses vaillantes populations.
Je voudrais plus précisément attirer votre attention sur les éléments suivants :
L’activité économique du Sénégal tourne principalement autour des marchés publics, l’Etat du Sénégal étant le premier agent économique du pays.
La décision de votre Gouvernement de limiter le recours à l’emprunt aura pour effet, dans le court terme, la réduction du rythme des investissements publics, donc d’octroi des marchés publics.
La majorité des entreprises sénégalaises étant dépendantes de ces marchés, leur réduction va inéluctablement engendrer un ralentissement de l’activité économique. C’est ce que nous observons déjà depuis quelques mois, et le Fonds Monétaire International vient à nouveau de le confirmer.
Le ralentissement de l’activité économique va naturellement induire une baisse des recettes fiscales, ces mêmes recettes sur lesquelles votre Gouvernement compte s’appuyer pour financer son programme quinquennal 2025 – 2029.
L’impact des projets du plan quinquennal sur l’économie du pays ne se fera ressentir, le cas échéant, que dans le moyen, voir le long terme. La raison est simple : la période de construction des projets dure généralement entre deux et trois ans. Il en résulte qu’il y’aura, pour une certaine période de transition – qu’il aurait bien été utile de cerner dans le document –, un manque à gagner en termes de recettes de l’Etat.
La baisse des recettes fiscales classiques, le manque à gagner pendant la période de transition, et un éventuel maintien par votre Gouvernement de sa décision de moins recourir à la dette feront certainement entrer le Sénégal en récession économique, avec toutes les conséquences désastreuses qu’elle engendrerait pour nos populations déjà éprouvées.
L’élargissement de l’assiette fiscale annoncé par votre Gouvernement comme mesure de renforcement des comptes publics entraînera, dans le meilleur des cas, une substitution des recettes perdues à cause du ralentissement économique, et servira probablement à couvrir les charges fixes de l’Etat et à assurer le service de la dette au cours des prochaines années. Il restera donc peu de place à l’investissement public.
Votre option de faire jouer au secteur privé sa partition est certes louable. Mais, malheureusement, un secteur privé local déjà affecté par sa dépendance aux marchés publics, ne pourra pas dans le court terme se substituer à l’Etat, et financer les grands projets. Il s’y ajoute la rigidité du système bancaire qui ne facilite pas l’accès au crédit des entreprises locales, à fortiori lorsqu’elles seront en difficulté dans un contexte de récession économique. C’est l’occasion de noter que c’est cette même rigidité qui fait que nos entreprises n’arrivent pas à tirer pleinement profit des dispositions législatives relatives à la promotion du contenu local.
Aussi, les investisseurs privés, nationaux comme internationaux, voudront s’assurer de la rentabilité économique des projets avant d’investir. L’existence d’un marché de consommation robuste constitue le déterminant principal pour garantir la rentabilité économique des projets, surtout que dans les schémas de Partenariats Publics Privés, ou privés durs, les projets sont habituellement remboursés à partir de revenus tirés de la consommation des ménages. Or, dans un pays où les jeunes, qui représentent 75% de la population, ne trouvent pas un emploi, et n’ont donc pas de pouvoir d’achat, il sera difficile, voire impossible, d’asseoir un marché de la consommation, pourtant gage de rentabilité économique des projets à soumettre au financement du secteur privé.
Malheureusement, votre Gouvernement n’a pas décliné dans son Agenda 2050 une feuille de route claire en matière d’emploi et de pouvoir d’achat, ce qui constitue une limite certaine pour pouvoir apprécier le système de financement du programme public de l’Etat proposé aux Sénégalais.
Au regard de toutes ces considérations, il faut craindre que le système de financement du programme public proposé par le Gouvernement ne soit ni opérationnel, ni efficace dans le court moyen terme, car ne prenant absolument pas en compte les dynamiques de fonctionnement de notre économie qui, actuellement, est fortement tributaire de l’investissement et des marchés publics. Cela entraînera un blocage de l’économie du pays, loin de l’objectif que vous vous êtes fixés d’asseoir une économie compétitive. Dans un tel contexte, il serait également utopique de penser que le secteur privé pourra prendre le relais pour créer des richesses avant plusieurs années.
Fort de tout cela, il est urgent que votre Gouvernement présente aux Sénégalais un plan de transition qui, tout en cherchant à ramener le déficit public et la trajectoire de la dette dans les proportions acceptables, pourra permettre à l’économie de continuer.
L’ANPS DEVOILE LA LISTE DES NOMINES DES MEILLEURS SPORTIFS SENEGALAIS
L’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) a publié, vendredi, la liste des nominés pour le titre de meilleurs sportifs sénégalais pour les saisons sportives 2022-2023 et 2023-2024 dans cinq catégories.
L’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) a publié, vendredi, la liste des nominés pour le titre de meilleurs sportifs sénégalais pour les saisons sportives 2022-2023 et 2023-2024 dans cinq catégories.
Au total, cinq trophées seront remis aux meilleurs sportifs. Il s’agit du prix Abdourahmane Ndiaye Falang pour récompenser les meilleurs lutteurs (sans frappe et la lutte avec frappe), du prix Ibrahima Coulibaly pour le meilleur footballeur local, du prix Jules François Bocandé pou primer le meilleur footballeur évoluant à l’étranger et le prix Amadou Dia Bâ pour le titre du meilleur sportif sénégalais.
Le vote pour la désignation de ces trophées sera effectué par les rédactions sportives.
Elles ”ont jusqu’au mardi 22 octobre 2024 à 18h pour envoyer leur vote”, indique le communiqué de l’ANPS, précisant que le dépouillement aura lieu le jeudi 24 octobre dans les locaux de l’Agence de presse sénégalaise, à partir de 10h.
Les récompenses seront remises au cours d’une soirée de gala, prévue le 7 décembre 2024, à la 2STV.
L’ANPS a prévu aussi de célébrer les sportifs, les dirigeants et les fédérations sportives qui se sont distingués durant les saisons sportives 2022-2023 et 2023-2024.
Voici la liste des nominés pour les deux saisons :
Trophée Ibrahima Coulibaly
Saisons 2022-2023 : Abdoulie Kassama du Casa Sports (12 buts, vice-champion du Sénégal), Cheikh Ibra Diouf de Guédiawaye FC (10 buts, 3e du championnat du Sénégal), Jean-Louis Barthélémy Diouf de Génération Foot (8 buts, champion du Sénégal), Pape Mandial Mboup du Jaraaf (vainqueur de la Coupe du Sénégal), Lamine Camara de Génération Foot (vainqueur du Championnat d’Afrique des nations de football), vainqueur et meilleur joueur de la CAN U20, champion du Sénégal).
Saison 2023-2024 : Cheikh Lo Ndoye gardien de but du Jaraaf (14 clean-sheets, vice-champion du Sénégal), Souleymane Cissé du Jaraaf (7 buts, vice-champion du Sénégal), Abdoulie Kassama du Guédiawaye FC (7 buts, 4e au championnat du Sénégal), Pape Souleymane Ndione de Sonacos (7 buts, 6e au championnat du Sénégal, Joseph Layouss Samb du Teungueth FC (4 buts, champion du Sénégal).
Trophée Jules François Bocandé
Saison 2022-2023 : Sadio Mané (Bayern) avec 12 buts, champion d’Allemagne et vainqueur de la Supercoupe, Boulaye Dia (Salernitana) : 16 buts, Iliman Ndiaye (Sheffield) : 14 buts, Nicolas Jackson (Villarreal) : 13 buts, Ismaïla Sarr (Watford) : 10 buts.
Saison 2023-2024 : Kalidou Koulibaly (Al-Hilal) : vainqueur de la Supercoupe d’Arabie Saoudite, du championnat et de la Coupe du Roi, Sadio Mane (Al Nassr) : 9 buts, vice-champion d’Arabie-Saoudite, Nicolas Jackson (Chelsea) : 17 buts, Mbaye Diagne (Al Qadsiah FC) : meilleur buteur (26 buts) et champion d’Arabie Saoudite de D2, Chérif Ndiaye (Étoile Rouge Belgrade) : 16 buts, champion et vainqueur Coupe de Serbie.
Trophée Amadou Dia Bâ
Saison 2022-2023 : Mbagnick Ndiaye (Judo) : champion d’Afrique 2023 chez les plus de 100 kg à Casablanca, Maroc, Bocar Diop (Taekwondo) : vice-champion d’Afrique 2023 chez les moins de 58 kg à Abidjan, Côte d’Ivoire, qualifié aux Jeux olympiques de Paris 2024, Anta Sambou (Lutte olympique) : médaillée de bronze chez les moins de 76 kg aux Jeux africains de plage 2023 chez les plus de 70 kg et médaillée de bronze aux Championnats d’Afrique de lutte 2023 à Hammamet, Tunisie, Libasse Ndiaye (Judo) : vice-champion d’Afrique 2023 chez les moins de 100 kg poids mi-lourd Abderahmane Diao (Judo) : vice-champion d’Afrique 2023 chez les moins de 90 kg poids moyen.
Saison 2023-2024 : Cheikh Tidiane Diouf (athlétisme) : champion d’Afrique 2024 sur 400 mètres à Douala, Cameroun, demi-finaliste aux Jeux olympiques de Paris 2024 et avec un chrono de 44’94, il bat le record du Sénégal détenu par Amadou Gakou depuis Mexico 1968 (45’01), Louis François Mendy (athlétisme) : champion d’Afrique 2024 du 110 mètres haies à Douala, médaillé d’or aux Jeux africains 2024 d’Accra, Ghana, demi-finaliste aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Il y a aussi Saly Sarr (athlétisme) : championne d’Afrique 2024 du triple saut à Douala, elle a participé aux Jeux olympiques de Paris 2024, Oumy Diop (natation) : médaillée d’or sur 100 mètres papillon, médaillée d’argent sur 50 mètres papillon et médaillée de bronze sur 100 mètres nage libre et 500 mètres dos aux championnats d’Afrique à Luanda, Angola. Elle a participé aux JO de Paris 2024, Yves Bourhis (Canoë kayak) : champion d’Afrique à Abuja, finaliste aux JO de Paris 2024.
Trophée Abdourahmane Ndiaye Falang
Saison 2022-2023 (lutte sans frappe) ; Ordinateur : médaillé d’or individuel au Tolac à Niamey, médaillé d’argent par équipe, deux fois médaillé d’or en Tunisie en Beach Wrestling, médaillé de bronze au tournoi international de Beach Wrestling de Singapour, Siny Sembéne : double champion du Sénégal en équipe et en individuel au drapeau du chef de l’Etat à Saint-Louis, médaillé d’or en Tunisie en Beach Wrestling, 4e au tournoi international de Beach Wrestling de Singapour.
Il y a aussi, Ngor Niakh : champion du Sénégal en individuel, champion d’Afrique en Tunisie en Beach Wrestling, 3e au tournoi international de Beach Wrestling de Singapour, vainqueur de plusieurs trophées, Ibou Ndiaye : double champion du Sénégal en équipe avec Dakar et en individuel open, vainqueur de plusieurs trophées, Ngagne : série de 9 trophées successifs en 9 grands galas.
Saison 2023-2024 : Général Malika : vice-champion du Sénégal avec Fatick, 3e en individuel au drapeau du chef de l’Etat, champion d’Afrique en Beach Wrestling à Dakar, huit finales gagnées, 1 perdue, Ngagne Sène : 17 finales gagnées, 4 perdues, Siny Sembéne : champion du Sénégal par équipe avec Dakar et en individuel, vice-champion d’Afrique en Beach Wrestling, Mbaye Diop : champion du Sénégal par équipe avec Dakar et en individuel, champion d’Afrique en Beach Wrestling, ‘’Bross el Bandit’’ : dix finales gagnées, 3 perdues.
Saison 2022-2023 (lutte avec frappe) : Zarco, deux victoires contre Baye Mandione et Ada Fass, Boy Niang 2 : victoire sur Balla Gaye 2, Tapha Tine : victoire sur Bombardier Sa Thiès : victoire sur Reug-Reug, Alboury : victoires sur Joe Technique et Ndiambane 2
Saison 2023-2024 : Modou Lo : deux combats et deux victoires sur Ama et Boy Niang 2, Doudou Sané : quatre combats, quatre victoires, champion du Championnat de lutte avec frappe (CLAF), Zarco : deux combats, deux victoires sur Diène Kairé et Niang Bou Ndaw, Jacob Baldé : trois combats, trois victoires, Thiatou Yarakh : quatre combats, trois victoires, une défaite, vice-champion du CLAF.
IL NOUS FAUT UNE INDUSTRIE ROBUSTE
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a souligné, vendredi, à Diamniadio (ouest), la nécessité pour le Sénégal de se doter d’une ‘’industrie robuste’’, d’une ‘’économie diversifiée’’...
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a souligné, vendredi, à Diamniadio (ouest), la nécessité pour le Sénégal de se doter d’une ‘’industrie robuste’’, d’une ‘’économie diversifiée’’ et d’un système éducatif ‘’adapté à nos besoins’’, pour disposer d’un capital humain capable de le développer.
M. Ndiaye coprésidait, avec son collègue chargé de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, les panels des états généraux de l’industrie, du commerce et des PME.
‘’Je pense que le président de la République a un leadership visionnaire, que le Premier ministre a une gouvernance efficace. Donc, il nous faut une industrie robuste, une économie diversifiée et une éducation adaptée à nos besoins pour avoir le capital humain qu’il faut’’, a-t-il dit.
Malick Ndiaye estime qu’‘’on a raté plusieurs opportunités’’ en termes d’attractivité, en matière d’environnement des affaires et de simplification des procédures administratives, parce qu’‘’on n’a peut-être pas une administration efficace, des processus clairs, accessibles et simplifiés, mais aussi des infrastructures interconnectées…’’’
‘’Qu’est-ce qui a fait que notre tissu industriel a presque disparu ? Nous devons repenser notre modèle économique. C’est justement ce que le président de la République a essayé de faire il y a moins d’une semaine, avec l’agenda national ‘Sénégal 2050’’’, a poursuivi M. Ndiaye.
Parlant de l’éducation, il a relevé la nécessité de créer des passerelles entre l’enseignement moyen-secondaire et l’enseignement supérieur.
‘’Tout le monde ne peut pas avoir une maîtrise, un doctorat. Ces pays qui se sont développés l’ont fait parce que, à un moment donné, ils ont orienté très tôt leurs enfants vers des métiers techniques’’, a poursuivi Malick Ndiaye, jugeant nécessaire de ‘’repenser notre système éducatif’’.
Une étude présentée avant les panels des états généraux par le cabinet A&A Strategy démontre l’inadéquation qui existe entre les offres de formation au Sénégal et les besoins du secteur industriel.
Selon les données fournis par ce cabinet, 76 % des bacheliers au Sénégal choisissent de faire des études supérieures de lettres.
L’étude montre aussi que les écoles de formation sont presque toutes entre Dakar, Thiès et Mbour (ouest).
Le cabinet a donné l’exemple du fer pour montrer le handicap causé par le manque d’infrastructures et d’énergie nécessaires pour l’exploitation de certaines ressources naturelles. ‘’On a du fer, mais on n’a pas les moyens de l’exploiter parce qu’on n’a pas les infrastructures qu’il faut et l’énergie suffisante pour le faire.’’
Malick Ndiaye ministre juge aussi nécessaire de développer la ligne ferroviaire Dakar-Tambacounda. ‘’On travaille sur des corridors qui nous permettront de relier Dakar à Niamey, et cela nous permettra de stimuler l’économie […] Cela ne peut pas se faire sans une souveraineté énergétique’’, a souligné M. Ndiaye.
LIGUE DES CHAMPIONNES, LES AIGLES DE LA MEDINA DANS LE GROUPE A
L’équipe sénégalaise des Aigles de la Médina est logée dans la poule A de la Ligue des championnes africaines 2024 avec le club du pays hôte, le Maroc, l’Association sportive des Forces armées royales, le Tout Puissant Mazembe et l’University of Western
Dakar, 18 oct (APS) – L’équipe sénégalaise des Aigles de la Médina est logée dans la poule A de la Ligue des championnes africaines 2024 avec le club du pays hôte, le Maroc, l’Association sportive des Forces armées royales, le Tout Puissant Mazembe (RDC) et l’University of Western Cape (Afrique du Sud), a appris l’APS, à l’issue du tirage au sort effectué, vendredi à Salé.
Cette quatrième édition, prévue du 9 au 23 novembre, va opposer huit clubs.
Six tournois zonaux ont été organisés afin de qualifier six équipes, en plus de l’hôte et du tenant du titre.
Les équipes qualifiées sont : AS FAR (hôte et vainqueur en 2022), Mamelodi Sundowns d’Afrique du Sud (tenant du titre), Aigles de la Médina (Sénégal – l’Union des fédérations ouest-africaines de football zone A (UFOA-A), Edo Queens (Nigeria – UFOA B), le TP Mazembe (RD Congo – l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale), le club Commercial Bank of Ethiopia (Ethiopie – Conseil des associations de football d’Afrique de l’Est et Centrale ), University of Western Cape (Afrique du Sud – Conseil des associations de football en Afrique australe) et Toutankhamon (Égypte – l’Union nord-africaine de football).
Elles seront divisées en deux groupes de quatre équipes.
Le Royaume chérifien va abriter pour la deuxième fois ce tournoi, la plus importante compétition de football féminin de clubs en Afrique, après l’édition 2022.
Voici le tirage au sort au complet :
Groupe A : ASFAR, Aigles de la Médina, TP Mazembe, University of Western Cape
Goupe B : Mamelodi Sundows, Toutankhamon, Cbe FC, Edo Queens
A MATAM, PLUS DE 1000 RIZICULTEURS SANS VOIX FACE À LA CRUE
Plus de 700 hectares de riz inondés ont été recensés dans la région de Matam (nord) par la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal (SAED), impactant 1000 producteurs rizicoles
Plus de 700 hectares de riz inondés ont été recensés dans la région de Matam (nord) par la Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal (SAED), impactant 1000 producteurs rizicoles, a indiqué, vendredi, Moussa Mbodj, chef de la Division appui à la production et à l’entrepreneuriat rural de cette entreprise nationale.
”Durant la première vague, c’est-à-dire quand le fleuve était sorti de son lit, on avait plus de 400 hectares de riz qui étaient inondés. Avec les lâchers d’eau, on est actuellement à plus de 700 hectares de riz inondés”, a-t-il dit au cours d’un entretien avec des journalistes.
Le chef de la Division appui à la production et à l’entrepreneuriat rural de la SAED prévient que ‘’la situation ne va pas s’arrêter’’, ajoutant que ‘’plus de 1000 producteurs ont été impactés suite au débordement du fleuve Sénégal’’.
Il a également souligné que la SAED est en train d’évaluer les pertes de récolte des producteurs, grâce à des agents envoyés sur le terrain pour effectuer le recensement.
”En dehors des cultures perdues, ce sont des centaines de millions de francs CFA qui sont partis. Les aménagements risquent aussi d’être complètement dégradés. Il va falloir encore faire des estimations sur l’ensemble des périmètres qui existent, notamment ceux qui étaient en campagne et ceux qui ne l’étaient pas encore”, a expliqué M. Mbodj.
Selon lui, il va falloir également évaluer tous les dégâts liés aux aménagements, tout en se ”projetant sur la réhabilitation et la réaffectation de plus de 2000 hectares” pour les remettre à niveau et permettre aux producteurs de reprendre leurs activités.
Le chef de la Division appui à la production et à l’entrepreneuriat rural de la SAED signale que parmi les producteurs, certains avaient contracté des crédits à La Banque agricole (LBA), alors que d’autres étaient allés en campagne avec leurs propres fonds.
CAN BEACH SOCCER, LES LIONS FACE A LA MAURITANIE DIMANCHE
L’équipe nationale du Sénégal de beach soccer va affronter la Mauritanie, dimanche, à 12h GMT, pour son premier match de Coupe d’Afrique des nations de la discipline à Hurghada, en Egypte, selon le calendrier des matchs publié par la FSF
L’équipe nationale du Sénégal de beach soccer va affronter la Mauritanie, dimanche, à 12h GMT, pour son premier match de Coupe d’Afrique des nations de la discipline à Hurghada, en Egypte, selon le calendrier des matchs publié par la Fédération sénégalaise de football.
Le Sénégal est logé dans le groupe B, en compagnie de la Mauritanie, du Malawi et du Mozambique.
Les Lions de la plage, septuples champions d’Afrique et tenants du titre, entameront l’opération de conservation du titre par le derby en phase de groupe contre la Mauritanie.
Vingt-quatre heure après, ils affronteront les Malawites avant de jouer leur dernier match de poule, mardi, contre les Mozambicains.
La compétition se poursuivra jusqu’au 26 octobre.
Douze joueurs ont été retenus par le sélectionneur national, Oumar Ngalla Sylla, pour prendre part à cette douzième édition de la CAN de beach soccer.
Voici la liste des 12 joueurs sélectionnés pour cette compétition :
Gardiens : Al Seyni Ndiaye, Ousseynou Faye
Défenseurs : Ninou Jean Paul Diatta, Papa Modou Ndoye, Seydina Laye Gadiaga, Mamadou Sylla
Huit pays, dont l’Egypte, le pays hôte, et le Sénégal, participeront à cette édition de la CAN de beach soccer.
Les autres nations sont le Ghana, le Malawi, le Maroc, la Mauritanie, le Mozambique et la Tanzanie. Elles seront réparties en deux groupes de quatre.
La CAN de beach soccer est qualificative pour les phase finales de la Coupe du monde de la discipline prévue en 2025 à Victoria, aux Seychelles, (1er-11 mai).
L’Égypte accueille, pour la deuxième fois, la Coupe d’Afrique des nations, après l’édition de 2018 à Sharm El Sheikh.
COUVERTURE PRÉCAMPAGNE, TOUS DES HORS-LA-LOI !
Politiciens, journalistes et autorités administratives, tous violent ou se rendent complices de violations tous azimuts de la loi électorale, sous le regard passif du Conseil national de régulation de l’audiovisuel.
Politiciens, journalistes et autorités administratives, tous violent ou se rendent complices de violations tous azimuts de la loi électorale, sous le regard passif du Conseil national de régulation de l’audiovisuel.
Comme s’ils se sont passé le mot, cette fois, aucune partie prenante ne fait – ne serait-ce qu’un effort - pour respecter la réglementation sur la couverture médiatique de la période de précampagne en direction des élections législatives du 17 novembre 2024. Pourtant, la loi électorale est très claire. ‘’Durant les trente jours précédant l’ouverture officielle de la campagne électorale, est interdite toute propagande déguisée ayant pour support les médias nationaux publics et privés’’, dispose la loi électorale.
Il ressort dudit texte que, par acte de propagande déguisée, il faut entendre ‘’toute manifestation ou déclaration publique de soutien à un candidat ou à un parti politique ou coalition de partis politiques faite directement ou indirectement par toute personne ou association ou groupement de personnes quelle qu’en soit la qualité, nature ou caractère’’. La loi ne s’en limite pas. Elle assimile ‘’à des propagandes ou campagnes déguisées, les visites et tournées à caractère économique, social ou autrement qualifiées, effectuées par toutes autorités de l’État sur le territoire national et qui donnent lieu à de telles manifestations ou déclarations’’.
Chargé de veiller au respect strict de cette réglementation, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) n’a eu de cesse d’alerter, à chaque veille d’élections. Bon an, mal an, certains professionnels essayaient de s’y conformer, même si la pertinence de la disposition a toujours été fortement remise en cause. Dans un communiqué en date du 19 septembre, l’organe de régulation, sous la présidence de Babacar Diagne, avait sacrifié à cette tradition, en rappelant les prescriptions législatives. À travers ce communiqué, le gendarme des médias précisait que la précampagne pour les Législatives du 17 novembre s’étend du vendredi 27 septembre à 00 h au samedi 26 octobre à minuit. S’ouvrira alors la campagne pendant laquelle les candidats pourront dérouler leurs activités librement, couvertes par les médias dans le respect des principes d’équité et d’équilibre.
Mais qu’advient-il en cas de violation de cette règle ? Le Code électoral prévoit qu’’’en cas de contravention à cette interdiction, l’organe chargé de la régulation des médias doit proposer des formes appropriées de réparation au bénéfice de tout candidat, de tout parti politique ou coalition de partis politiques lésés. Ces derniers peuvent saisir directement l’organe de régulation des médias d’une plainte, en cas de contravention à cette interdiction’’. En d’autres termes, les candidats qui le souhaitent peuvent, en principe, réclamer, auprès de tout média qui outrepasse cette réglementation, une réparation de ce déséquilibre dans le traitement des différents protagonistes.
Par le passé, le CNRA n’hésitait pas à faire des communiqués pour rappeler aux uns et aux autres la nécessité de se conformer audit code. ‘’De tels agissements, qui exposent les médias concernés aux sanctions prévues par la réglementation, ne sauraient être tolérés’’, lançait-il à l’endroit des médias récalcitrants lors de la dernière Présidentielle. Pour les présentes élections, c’est plutôt un laisser-aller total. Chaque média fait ce qu’il veut, sans se soucier de cette interdiction qui, autrefois, pesait comme une épée de Damoclès sur la tête des puristes. Même si, il faut le préciser, certains anticonformistes se sont toujours interrogés sur la pertinence d’une telle disposition.
Mais que dire des partis politiques qui généralement élaborent les textes qu’ils sont sûrs de ne pouvoir respecter ?
En fait, selon de nombreux experts, durant cette période de précampagne, ce qui est interdit ce n’est pas le fait d’organiser des activités politiques, mais plutôt l’usage des médias pour en assurer la propagande. Sauf que tous les acteurs politiques font appel aux médias et se rendent ainsi complices de telles violations. Pourtant, ces textes sont souvent le fruit de larges consensus entre les acteurs.
Lors des précédentes élections, certaines autorités administratives, sur la base d’une interprétation extensive de la loi, n’hésitaient pas à interdire certaines activités de propagande. Seulement, ils semblaient stigmatiser les partis de l’opposition qui ne pouvaient mener leurs activités sur le territoire, au moment où l’ancien parti au pouvoir pouvait dérouler sans être inquiété. Les mêmes autorités restent aujourd’hui aphones sur les violations tous azimuts de la loi électorale en ses articles L61 et suivants.
Dans une déclaration faite le mercredi 16 octobre, largement relayée par les médias, la tête de liste de Pastef/Les patriotes donne rendez-vous à ses militants à un ‘’giga-meeting’’ prévu le samedi 19 au Dakar Arena de Diamniadio. Pendant ce temps, Bougane Guèye Dany de la liste Samm sa Kaddu est presque tout le temps à la une de certains médias et va, avec sa coalition, animer aujourd’hui une conférence de presse. Il en est de même de l’Alliance pour la République, membre de la coalition Takku Wallu Sénégal, qui donne rendez-vous aux médias cet après-midi.
Il faut rappeler qu’avec les changements intervenus à la tête du Conseil national de régulation de l’audiovisuel, on assiste à une sorte de flottement qui semble assez propice au règne de ce désordre. Cela dit, lors de son installation en début de semaine, le nouveau président du CNRA, connu pour être un journaliste irrévérencieux et très libre, a insisté sur le dialogue et la compréhension mutuelle, en lieu et place de la sanction.
‘’Je ne veux pas être un gendarme de l’audiovisuel. Mon rôle sera d’encourager le dialogue et la compréhension avant toute intervention coercitive’’, avait déclaré Mamadou Oumar Ndiaye. Selon lui, la sanction ne devrait être appliquée qu’en dernier ressort, après l’épuisement de toutes les autres voies de règlement des contentieux.
Reste à voir si cette méthode pourra prospérer.
LE FRAPP APPELLE À UNE RUPTURE AVEC LE FMI ET LA BANQUE MONDIALE POUR UN SÉNÉGAL SOUVERAIN
Selon le Front pour une Révolution Anti-impérialiste, Populaire et Panafricaine, le Sénégal doit rejeter les politiques d'austérité et privilégier des solutions africaines basées sur ses propres ressources et la coopération Sud-Sud.
Alors que le nouveau régime a récemment lancé son Référentiel des politiques publique Sénégal 2050, le Front pour une Révolution Anti-impérialiste, Populaire et Panafricaine (FRAPP)/France-dégage demande au tandem Diomaye-Sonko de rompre toute relation avec les institutions financières mondiales comme le FMI et la Banque mondiale. Car, pour dérouler le programme des nouvelles autorités, il faut refuser «l’application aveugle des politiques d’austérité et se tourner résolument vers des solutions africaines, axées sur la valorisation de nos ressources, la mobilisation endogène et la coopération Sud-Sud ».
La «construction d’une économie souveraine, solidaire et résiliante exige une rupture avec ces modèles imposés de l’extérieur, qui servent avant tout les intérêts des puissances économiques du Nord». A travers une note, les activistes estiment que «ces institutions, qui se sont longtemps érigées en gardiennes d’un ordre financier global néolibéral, n’ont cessé d’imposer à notre pays des réformes structurelles qui ont gravement compromis notre souveraineté économique et affaibli notre capacité à répondre aux aspirations de nos peuples ».
Le pire est que le Sénégal est prisonnier «des erreurs coûteuses des Plans d’Ajustement Structurel (PAS), qui ont démantelé les fondements de notre économie, exacerbé les inégalités sociales et enfermé notre pays dans un cercle vicieux de dépendance à l’égard des bailleurs de fonds internationaux ».
Sur ce, le FRAPP demande à l’Etat de rompre ses relations avec les institutions comme le FMI, la Banque mondiale et annonce des «pistes de sortie du cadre financier international actuel».
DEUX RESPONSABLES DE LA DER/FJ ARRÊTÉS À TOUBA ET MBOUR
Selon Libération, qui donne l’information, l’un est l’agent administratif du point Nano-crédit de Touba. Il était chargé d’orienter, d’aider les bénéficiaires pour les enrôlements et le remboursement.
La DER/FJ traque les mauvais payeurs et les agents véreux de ses services. Récemment, deux représentants de la structure dirigée par Aida Mbodj ont été arrêtés.
Selon Libération, qui donne l’information, l’un est l’agent administratif du point Nano-crédit de Touba. Il était chargé d’orienter, d’aider les bénéficiaires pour les enrôlements et le remboursement. Nos confrères indiquent que le mis en cause est accusé d’avoir détourné la somme de 3 millions CFA qui correspond aux remboursements de crédits effectués par les bénéficiaires.
Quant au deuxième suspect, le journal informe qu’il a été arrêté à Mbour. Il est accusé des mêmes faits que son collègue de Touba et a été placé sous mandat de dépôt.
LA DATE DES CAF AWARDS 2024 CONNUE
L'attaquant nigérian Ademola Lookman (Atalanta) et l’avant-centre guinéen Serhou Guirassy (Borussia Dortmund) sont favoris pour succéder à Victor Osimhen.
iGFM (Dakar) La Confédération africaine de football (CAF) a révélé la date de la prochaine cérémonie des CAF Awards 2024.
La date des prochains CAF Awards 2024 a été dévoilée. La cérémonie qui verra la remise de la récompense officieusement appelée Ballon d'Or africain aura lieu le 16 décembre prochain au Maroc, informe la chaîne Arryadia, qui cite le Bureau Exécutif de la CAF.
Si le lieu de l’événement n’a pas encore été précisé, il s’agit de la troisième édition de suite qui se déroulera au royaume après celles de 2022, tenue au Complexe Mohammed VI de Maâmora, et de l’an dernier organisée au Palais des congrès de Marrakech.
Lookman, Guirassy...qui pour succéder à Osimhen ?
L'attaquant nigérian Ademola Lookman (Atalanta) et l’avant-centre guinéen Serhou Guirassy (Borussia Dortmund) sont favoris pour succéder à Victor Osimhen. Malgré une finale de CAN 2023 au palmarès, la star des Super Eagles se retrouve cette fois nettement moins à son avantage, avec en toile de fond des statistiques en berne, une saison vierge de titres et une relation conflictuelle avec Naples débouchant sur sa mise à l’écart et son transfert vers Galatasaray cet été.
En comparaison, ses compatriotes Lookman et Victor Boniface ont connu une cuvée riche, et plus spécifiquement le pensionnaire de Leverkusen, vainqueur du premier double coupe-championnat de l’histoire des Rouge et Noir. S’il ne peut se prévaloir d’un palmarès aussi éloquent, Guirassy semble pouvoir coiffer au poteau ses concurrents avec ses folles statistiques individuelles aussi bien en club qu'en sélection.
Le Marocain Brahim Diaz paraît, lui, définitivement écarté de la course pour un sacre à domicile, au vu de son inactivité en raison de sa récente blessure, en dépit d’un doublé championnat-Ligue des champions remporté avec le Real Madrid.