SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
9 juin 2025
À GAZA, L'ENFER VU PAR 65 SOIGNANTS AMÉRICAINS
Des enfants abattus d'une balle dans la tête. Des nouveaux-nés mourant de faim. Des hôpitaux sans eau ni électricité. Les témoignages, recueillis par le New York Times, dressent un tableau glaçant de la situation humanitaire dans l'enclave palestinienne
Dans un article publié par le New York Times, 65 professionnels de santé américains ayant travaillé à Gaza entre octobre 2023 et avril 2024 livrent des témoignages bouleversants sur la situation humanitaire catastrophique dans l'enclave palestinienne. Ces médecins, infirmiers et ambulanciers, venus porter assistance dans les hôpitaux gazaouis, dressent un tableau alarmant des conditions sanitaires et de l'impact dévastateur du conflit sur la population civile, en particulier les enfants.
L'un des aspects les plus choquants révélés par ces témoignages concerne les blessures infligées aux jeunes enfants. Le Dr Feroze Sidhwa, chirurgien traumatologue ayant travaillé à l'hôpital européen de Khan Younis en mars-avril, rapporte avoir vu "presque chaque jour un nouvel enfant blessé par balle à la tête ou à la poitrine, dont la quasi-totalité sont décédés" par la suite". Au total, il a traité 13 cas de ce type en seulement deux semaines.
Ce constat est corroboré par de nombreux autres soignants. Le Dr Mohamad Rassoul Abu-Nuwar, chirurgien de 36 ans, témoigne : "Une nuit aux urgences, dans l'espace de quatre heures, j'ai vu six enfants âgés de 5 à 12 ans, tous avec une seule blessure par balle au grue." Le Dr Irfan Galaria, chirurgien plasticien, évoque quant à lui "quatre ou cinq enfants, âgés de 5 à 8 ans, tous touchés par des tirs uniques à la tête. Ils sont tous arrivés aux urgences en même temps. Ils sont tous morts. "
Ces témoignages soulèvent de graves questions sur la nature de ces blessures, ciblées, infligées à de jeunes enfants.
Malnutrition généralisée et conditions sanitaires désastreuses
La quasi-totalité des soignants intégrés (63 sur 65) font état d'une malnutrition sévère touchant les patients, le personnel médical local et la population générale. Le Dr Ndal Farah, anesthésiste, décrit des patients "rappelant les camps de concentration nazis, avec des traits squelettiques". Abeerah Muhammad, infirmière de 33 ans, rapporte que "tout le monde avait perdu entre 9 et 27 kilos. La plupart des patients et du personnel avaient l'air émacié et déshydraté."
Cette situation dramatique touche particulièrement les nouveaux-nés et leurs mères. Le Dr Arham Ali, pédiatre de soins intensifs, témoigne : « Des mères affamées se présentaient aux soins intensifs en suppliant pour obtenir du lait maternisé pour nourrir leurs nouveau-nés. Des bébés de quelques heures ou jours arrivant à l'hôpital gravement déshydratés, infectés et en hypothermie. Beaucoup de bébés sont morts de ces conditions, qui étaient des décès 100% évitables.
Les conditions d'hygiène catastrophiques amplifient ce désastre sanitaire. Le Dr Ayman Abdul-Ghani, chirurgien cardiothoracique, décrit : "La situation était horrible au bloc opératoire. Il y avait des mouches partout. Il y avait des eaux usées sur le terrain de l'hôpital où les gens s'abritaient." Le Dr Mohammed Al-Jaghbeer ajoute : "Pour la première fois de ma carrière, j'ai vu des asticots sortir des plâtres."
Un système de santé anéanti
Les témoignages convergents pour décrire un système de santé totalement effondré, dénué des équipements et fournitures les plus basiques. Le Dr Ndal Farah raconte : "Nous avons fait des opérations sans champs opératoires ni blouses chirurgicales. Nous avons réutilisé du matériel qui devrait être jetable. J'ai été dans d'autres zones de guerre, mais c'était exponentiellement pire que tout ce que j'ai jamais vu."
Monica Johnston, infirmière spécialisée dans les brûlures, détaille : "Pas de bouchons pour les cathéters centraux, laissant le port ouvert et exposé aux germes. Pas de savon ni de démontage pour les mains. Pas de matériel pour nettoyer les patients au lit après qu 'ils se soient salis."
Cette pénurie généralisée a des conséquences dramatiques, comme le souligne le Dr Adam Hamawy, chirurgien plasticien : "Presque tous les enfants dont je me suis occupé souffraient de malnutrition sévère. Cela a entraîné des difficultés de cicatrisation après la chirurgie et des taux d'infection Le taux de mortalité des enfants blessés dont je me suis occupé était de près de 80%.
Un impact psychologique dévastateur sur les enfants
Au-delà des blessures physiques, les soignants témoignent de l'impact psychologique terrible du conflit sur les enfants. Le Dr Mimi Syed, médecin urgentiste, évoque le cas d'une fillette de 4 ans gravement brûlée : "Elle était complètement dissociée. Elle regardait dans le vide, fredonnant une berceuse. Elle ne pleurait pas, mais tremblait et était en état de choc total."
De nombreux témoignages font état d'enfants exprimant le souhait de mourir. Le Dr Tanya Haj-Hassan, pédiatre en soins intensifs, rapporte les propositions d'un enfant ayant perdu toute sa famille : "Tous ceux que j'aime sont au ciel. Je ne veux plus être ici."
Un appel à l'action
Face à cette situation catastrophique, le Dr Feroze Sidhwa, auteur principal de l'article, lance un appel pressant : "L'horreur doit cesser. Les États-Unis doivent arrêter d'armer Israël." Il souligne que la combinaison létale de violences militaires indiscriminées, de restriction délibérée de l'aide alimentaire et humanitaire, de déplacement quasi-généralisée de la population et de destruction du système de santé a l'effet calamiteux que de nombreux spécialistes de l'Holocauste et du génocide avaient prédit il y a près d'un an.
Ces témoignages accablants, publiés dans un grand quotidien américain, constituent un cri d'alarme lancé par des professionnels de santé ayant été témoins directs de la situation à Gaza. Ils appellent à une action urgente pour mettre fin aux souffrances de la population civile gazaouie, en particulier des enfants, principales victimes de ce conflit dévastateur.
MACKY SALL ÉCARTÉ D'UNE CONFÉRENCE À COLUMBIA UNIVERSITY
Une lettre, des mails et une pétition... La mobilisation en ligne a fait annuler la participation de l'ancien président initialement invité comme intervenant principal de la prochaine Conférence Afrique de l'université américaine
(SenePlus) - L'Université de Columbia a annoncé que l'ancien président Macky Sall ne participera pas à la Conférence Afrique prévue les 25 et 26 octobre 2024. Cette décision fait suite à une campagne citoyenne, remettant en question la légitimité de sa présence à cet événement prestigieux.
Au cœur de cette mobilisation se trouve Oumou Diallo, une ressortissante sénégalaise résidant à Louisville, Kentucky. Mme Diallo a lancé une pétition exigeant l'exclusion de Macky Sall de la conférence, et a directement interpellé l'administration de l'université par le biais d'une lettre envoyée à la présidente par intérim, Katrina Armstrong.
Dans sa missive, Mme Diallo dresse un tableau sombre du bilan de Macky Sall :
Emprisonnement de plus de 2 000 opposants politiques
Répression violente ayant causé la mort d'au moins 86 manifestants
Promulgation d'une loi d'amnistie en février 2024, considérée comme un bouclier judiciaire pour Sall et son entourage
Manœuvres perçues comme antidémocratiques, notamment le report de la dernière élection présidentielle
Scandales économiques, incluant des allégations de falsification de données transmises au FMI
Face à la pression croissante, les organisateurs de la Conférence Afrique ont finalement cédé. Dans une réponse envoyée au collectif Africa In Harlem, mercredi 16 octobre, ils ont confirmé l'absence de Macky Sall, invoquant des "circonstances imprévues". Ils ont également réaffirmé leur engagement en faveur d'un dialogue ouvert sur l'avenir du continent africain.
L'éviction de Macky Sall de cet événement académique de premier plan soulève des questions importantes. Elle met en lumière le pouvoir grandissant des mobilisations citoyennes à l'ère numérique, capables d'influencer les décisions institutionnelles à l'échelle internationale.
Cette affaire interroge également la responsabilité des universités dans la sélection de leurs intervenants, particulièrement lorsqu'il s'agit de figures politiques au passé controversé. Elle ouvre enfin un débat sur l'équilibre entre liberté d'expression académique et considérations éthiques liées aux droits humains et à la gouvernance démocratique.
AMADOU BA REVIENT SUR LES ACCUSATIONS DE CORRUPTION DE JUGES DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
"Je ne ferai jamais quelque chose qui détruirait ce pays ou qui plongerait le pays dans des problèmes. Je ne me rappelle pas avoir salué, ne serait-ce qu’une seule fois, l’un des juges qui a été indexé », a-t-affirmé lors d’une conférence de presse.
Après le contrôle des parrainages pour l’élection présidentielle de mars 2024, Amadou Ba, candidat de Benno Bokk Yakaar, parti au pouvoir, a été accusé par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de corruption. Le parti d’Abdoulaye Wade a déclaré qu’il a donné de l’argent à quelques juges du Conseil Constitutionnel afin d’invalider la candidature de Karim Wade. Ce mercredi 16 octobre, 6 mois après, le leader de l’opposition est revenu sur cet incident non encore résolu par la justice.
«J’ai attendu des accusations de corruption portées à mon encontre. C’est pour salir mon image. Je veux dire aux Sénégalais que je n’ai jamais dit, ni fait, dans l’arène politique, que ce soit dans le camp de l’APR ou de Benno quelque chose qui m’empêcherait de marcher la tête haute. Je ne ferai jamais quelque chose qui détruirait ce pays ou qui plongerait le pays dans des problèmes. Je ne me rappelle pas avoir salué, ne serait-ce qu’une seule fois, l’un des juges qui a été indexé », affirme Amadou Ba lors d’une conférence de presse.
A noter que l’un des juges soupçonnés, Cheikh Tidiane Couiibaly est le frère de Abdou Latif Couiibaly.
INONDATIONS À L’ÎLE À MORPHIL, 3 MORTS ET PLUSIEURS BLESSÉS
Des pluies torrentielles accompagnées de vents violents ont causé l’effondrement de quatre bâtiments à Dounguel. Les habitants ont porté secours aux victimes, tandis que les recherches se poursuivent pour retrouver un homme emporté par les eaux de crue.
Dans la nuit du mercredi à jeudi, il a plu un peu dans le département de Podor. Mais c’est la partie envahie par les eaux de crue, l’île à morphil qui a enregistré plus de quantité de précipitations accompagnées d’un vent fort.
Les deux villages de Dounguel ( Dounguel Sénégal et Dounguel Mauritanie villages séparés par le fleuve Sénégal) ont subi des pertes. Dans la nuit du mercredi à jeudi qui a été longue chez les populations, les pluies ont occasionné l’effondrement de 4 bâtiments en banco faisant 3 morts et 13 blessés à Dounguel Rew (Dounguel Mauritanie).
Et ce sont leurs voisins de Dounguel Sénégal qui sont venus à leur secours pour évacuer les blessés à bord de pirogues à rames à leur poste de santé . Nos sources nous révèlent que certains blessés sont dans un cas critique. Un peu avant dans la journée du mercredi, un homme d’une trentaine a été emporté par les eaux de crue entre Cas-Cas et Madina Ndiathbé.
L’homme est toujours malgré les recherches ininterrompues des sapeurs-pompiers.
LE GOUVERNEMENT S’ENGAGE À PROTÉGER L’INDUSTRIE SÉNÉGALAISE FACE À LA CONCURRENCE DÉLOYALE
Lors des états généraux de l’industrie et du commerce à Diamniadio, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a souligné l’importance de barrières pour favoriser le développement industriel du Sénégal.
Le gouvernement va protéger l’industrie sénégalaise des risques auxquels elle peut être confrontée, y compris la concurrence déloyale menée par certains acteurs, a assuré le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, jeudi, à Diamniadio (ouest).
‘’Je peux vous dire que nous allons protéger notre industrie, comme le font d’autres pays’’, a promis M. Diop aux représentants du secteur privé, au début des états généraux de l’industrie et du commerce.
‘’On ne peut pas développer notre industrie sans des barrières’’, a ajouté M. Diop à l’ouverture de cette concertation nationale de deux jours.
Il faut ‘’éviter que des produits subventionnés viennent […] concurrencer nos produits’’, a-t-il poursuivi.
Quelque 200 entreprises ont été fermées au Sénégal, a déclaré Serigne Guèye Diop sur la base d’une étude menée par le ministère de l’Industrie et du Commerce en prélude aux états généraux.
Parmi les industries fermées figurent la Sotiba et la Sotexka, deux usines textiles qui, selon M. Diop, faisaient partie des plus grandes industries du pays.
‘’On ne peut pas créer une industrie sans la protéger’’, a-t-il soutenu.
Des représentants de pays et d’institutions partenaires de l’État estiment que le Sénégal a les atouts pour développer son industrie.
L’ambassadeur du Japon au Sénégal, Osamu Izawa, a évoqué la politique industrielle de son pays, qui, selon lui, repose sur ‘’un certain protectionnisme’’.
Pour y arriver, ‘’on a besoin de ressources humaines de qualité’’, a-t-il dit en guise de recommandation aux autorités sénégalaises.
Le secteur privé japonais viendra profiter des opportunités qu’offrira la future politique industrielle du Sénégal, a ajouté Osamu Izawa.
L’ambassadrice du Royaume-Uni au Sénégal, Juliette John, estime que ‘’la réussite de cet élan d’industrialisation dépendra de la disponibilité des compétences, des infrastructures, des ressources naturelles, etc.’’
Elle recommande aux pouvoirs publics sénégalais de recourir à l’économie verte, car l’industrie classique a occasionné de ‘’nombreux dégâts’’.
Par Ibou FALL
LA CAVERNE DE PASTEF ET SES 4000 AUTEURS
C’est bien au moment où personne n’attend plus le fameux «Projet» seriné par les pontes de Pastef depuis une décennie, qu’il nous sort du chapeau de… Victor Ndiaye, smart patron du cabinet Performance.
C’est bien au moment où personne n’attend plus le fameux «Projet» seriné par les pontes de Pastef depuis une décennie, qu’il nous sort du chapeau de… Victor Ndiaye, smart patron du cabinet Performance. Ce brave homme aurait déjà travaillé sur le Pse de Macky Sall dont l’horizon ambitieux fixe ses limites en 2035, avant de caler malencontreusement en 2024.
Ça tombe bien, le Président Diomaye Faye et son inévitable Premier ministre, d’un optimisme béat, poussent le bouchon bien plus loin, jusqu’en 2050, et c’est toujours ce bon Monsieur Victor Ndiaye, dans le même élan aussi républicain que patriotique, qui s’y colle.
Il y en a qui sont nés sous une bonne étoile…
Le hic est que le document en question, présenté au Centre international de conférences Abdou Diouf, Cicad -un des éléphants blancs de ce faussaire sanguinaire de Macky Sall-, représenterait le condensé de la réflexion profondément patriotique que produisent en dix ans de travail acharné les quatre mille cadres de Pastef…
Sur internet, au constat de ce petit chef d’œuvre d’une vingtaine de pages de romantisme désuet, de banales généralités et de rêveries champêtres rassemblées sous l’apparence d’un robuste baobab, un esprit chagrin se permet ce commentaire mesquin : «Chacun des cadres de Pastef doit avoir cotisé une syllabe…»
Je ne sais pas vous mais pour moi, le Référentiel Sénégal 2050 a quelque chose de surréaliste : pour une vision, vingt-cinq ans, c’est court, et pour un programme, c’est bien long…
Cette semaine sera l’occasion que ne manquera pas le Premier ministre pour illustrer ses désaccords avec les accords et les liaisons interdites. Après ses retentissantes déclarations devant l’ambassadeur du Japon et le président de l’agence de coopération nipponne, Jica, au sujet des «déclinaisons quinquennaux», ou «décennaux», il enchaînera devant le parterre des invités au Cicad, pour nous présenter les «quatre z’axes» du Référentiel Sénégal 2050…
Après «France dégage», c’est français fousle-camp ?
Si les électeurs renvoient Pastef et son gourou dans l’opposition parlementaire le 17 novembre 2024, le futur ex-Premier ministre Ousmane Sonko, qui n’aura alors gouverné que sept mois et demi, pourra se retrancher au Parlement, au mieux à la tête de son groupe parlementaire où il pourra siéger aux côtés du truculent Guy Marius Sagna, mais surtout du pittoresque Bara Ndiaye, voyant extralucide à ses heures perdues, négociant en redoutables poudres de perlimpinpin et ceintures cabalistiques qui vous évitent les inexplicables revers du sort.
Avec pareille équipe, le contrôle de l’action gouvernementale est assuré.
Un retour à la case départ, là où son irrésistible ascension commence, alors qu’il dénonce les errements du régime de Macky, depuis les enveloppes clandestines aux députés, jusqu’aux titres fonciers valsant de proprios illégitimes en proprios illégaux.
J’en vois qui sursautent, rien qu’à cette idée saugrenue : le Premier ministre Ousmane Sonko de retour dans l’opposition parlementaire dès le 17 novembre 2024… C’est pourtant la mission que Macky Sall se fixe en renonçant à son fromage parisien des «Quatre P» et sans doute quelque autre strapontin onusien récemment annoncé. A-t-il vraiment le choix ? Au micro des confrères de Bloomberg Tv, ce serait un élan disons, euh, patriotique, qui le pousserait à revenir en politique pour «renforcer» l’opposition.
Faut-il en rire ou en pleurer ?
La vérité est bien plus triviale : depuis que Pastef est au pouvoir, les attaques ne cessent pas sur sa gestion, sa probité, voire sa cruauté. L’agression dont il est victime de la part d’une certaine Aïssa Camara dans le vol de la Royal Air Maroc, n’en est qu’un avant-goût…
L’ancien Président serait responsable du carnage des quatre-vingts jeunes défenseurs des libertés, en plus d’impardonnables malversations, et autres crimes inavouables qui pourraient relever de la haute trahison. D’ailleurs, l’une des figures de proue de l’actuel régime, El Malick Ndiaye, qui n’a pas peur des mots, plaide pour la mise sur pied d’une haute cour de justice pour faire expier à Macky et son gang, leurs forfaitures.
Il n’y a qu’une majorité absolue au Parlement qui serait en mesure de les mettre en accusation, lui et ses sbires, avant de les traîner devant un peloton d’exécution après rétablissement de la peine de mort, sans doute. Au mieux, Ousmane Sonko et son gouvernement passeraient leur temps à révéler ses méfaits de telle sorte que plus aucune institution internationale ne souhaiterait mêler le nom de Macky Sall à son image et sa réputation. La preuve, quand une Sénégalaise mal mouchée l’agresse, c’est du côté de l’insolente que le gouvernement manifeste sa solidarité.
Dans l’opposition actuelle, Macky Sall sera en bien agréable compagnie : Bougane Guèye Dany, Barthélemy Dias, Serigne Moustapha Sy, Thierno Alassane Sall, pour les plus virulents… On les voit d’ici échanger des accolades et se faire des mamours, moins d’un an après leurs désamours pétaradants. Il y aura également les retrouvailles torrides avec ses anciens camarades de régiment et des années de bohème, le Pds, dont la séparation douloureuse alimentera les faits divers et fera les choux gras des journaux à sensation.
Et puis, cerise sur le gâteau, il croisera sans doute son ancien Premier ministre et candidat à sa succession au Palais, Amadou Ba, avec lequel les relations sont passées de chaleureuses à polaires ; il leur faudra bien s’expliquer, si besoin, sur les courts-circuits de la Présidentielle de 2024, pour enrayer les dangers qui les guettent tous deux. Si Pastef contrôle la majorité à l’Assemblée nationale, ils iront tous les deux devant une haute cour de justice acquise à la vérité des vainqueurs, avant d’aller au purgatoire, bras dessus, bras dessous de préférence…
Entre-temps, ces sept derniers mois, il faut reconnaître qu’on ne se sera pas ennuyé une minute : par exemple, les nominations hautes en couleurs dont les dernières concernant quarante-cinq militants de Pastef qui poussent le sacrifice suprême du patriote jusqu’à lâcher de brillantes carrières pour s’essayer à l’ingrate fonction de chargés de mission à la Présidence.
Pour mettre de l’ambiance, on peut aussi relever les controverses étalées sur la place publique dans la gestion de l’Onas dont le Dg sortant accuse publiquement le ministre de tutelle de l’avoir viré pour refus de passer un marché de gré à gré avec ses protégés ; on a beau tendre l’oreille du côté du ministre, même pas un soupir…
Les grandes douleurs sont muettes, c’est connu.
Si ce n’était que ça : à l’Agence d’électrification rurale, Aser, également, on a le sentiment que c’est devenu, non pas la caverne de Pastef et ses quatre mille auteurs, mais une auberge espagnole avec des questions gênantes à propos de plusieurs milliards de francs Cfa que des Hispaniques auraient déjà versés pour l’exécution d’un contrat et demandent quel sort est réservé à leurs investissements.
Une zizanie qui voit le limogeage du gendarme suprême de la Commande publique, le patron de l’Arcop, et que couronne la sortie de la ministre de la Femme. Maïmouna Dièye, qui n’a pas froid aux yeux, prend le relais de Yassine Fall cette semaine, question déclarations rigolotes : «même si tu avais détourné cet argent, yâ tèye !», défend-elle publiquement Abasse Fall, le patron de Pastef à Dakar, au cœur de la polémique que le journaliste Adama Gaye, vachement énervé ces dernières années, alimente depuis son exil.
Comme si ça ne suffisait pas, ne voilà-t-il pas que Abdoul Mbaye, qui voit la fin du régime de Macky avec un plaisir non feint, se fait du mouron pour un prêt de l’actuel Exécutif en eurobonds, soit quatre-cent-cinquante milliards de francs Cfa. Une opération que le Fmi trouve sans objet, à laquelle personne ne fournit de réponse concernant l’absence d’appel d’offres et le paiement d’éventuelles commissions que devraient percevoir ses initiateurs…
C’est au beau milieu de cette ambiance de cabaret que le Président Bassirou Diomaye Faye prononcera quelques mots sur leur obligation d’exemplarité et les risques de désenchantement des Sénégalais. Il mettra en garde les contrevenants qui ne devront pas compter sur une quelconque solidarité gouvernementale…
La campagne pour les Législatives, qui démarre le 27 octobre, est presque lancée : dans cette auberge espagnole aux allures de caverne d’Ali Baba qui nous sert de scène politique, il ne manque que la touche féministe… Par exemple, une p’tite vidéo sympa de Adji Sarr en sulfureux déshabillé rouge sang, pour motiver les candidats, ça en jetterait !
LE LYNAQUE DE SÉDHIOU OUVRE SES PORTES LE 4 NOVEMBRE PROCHAIN
Le Lycée nation armée pour la qualité et l’équité est créé pour offrir une formation alliant rigueur académique et discipline militaire. Il vise à promouvoir l’excellence et l’équité dans les domaines des sciences, des technologies et du numérique.
Dakar, 17 oct (APS) – Les cours vont débuter au lycée nation armée pour la qualité et l’équité (LYNAQUE) de Sédhiou (sud) le lundi 4 novembre prochain, annonce le ministère de l’Education nationale dans un communiqué.
Le LYNAQUE de Sédhiou va ainsi accueillir sa première promotion d’élèves, selon le texte.
“Cet établissement innovant a été créé pour offrir aux jeunes Sénégalais une formation de qualité alliant rigueur académique et discipline militaire”, renseigne le ministère.
Il représente un modèle de lycée visant à “promouvoir l’équité, la citoyenneté et l’excellence dans les domaines des mathématiques, des sciences, des technologies et du numérique”, indique la même source.
Elle ajoute que le LYNAQUE de Sédhiou est un modèle sur lequel les pouvoirs publics comptent s’appuyer pour former “un capital humain capable de relever les défis d’un Sénégal uni souverain et prospère”.
Dans cet esprit, le ministère de l’Education nationale invite l’ensemble de la communauté éducative à “encourager et à soutenir les élèves dans leur quête d’excellence”.
Les régions de Sédhiou et Kaffrine abritent les deux premiers LYNAQUE dont l’ouverture avait été annoncée pour cette rentrée par les ministères de l’Education nationale et des Forces armées dans un communiqué conjoint paru le 2 septembre dernier.
PASTEF LANCE UN MEGA-MEETING A DAKAR ARENA CE SAMEDI POUR UNE LEVEE DE FONDS
Le parti veut une majorité écrasante à l’Assemblée nationale - Ministres et DG appelés à cotiser1 million de frs chacun, les autres catégories - entre 50.000 à 100.000 frs, la grande masse 1000frs.
- Pastef veut une majorité écrasante à l’Assemblée nationale
- Ministres et DG appelés à cotiser1 million de frs chacun, les autres catégories
- Entre 50.000 à 100.000 frs, la grande masse 1000frs.
- Aucun centime de l’argent ne doit provenir des caisses de l’Etat
- Pastef veut une démonstration de force ce samedi
Pastef a décidé de tenir ce samedi 19 octobre à Dakar Aréna une grande mobilisation pour une levée de fonds destinée à financer sa campagne électorale des législatives du 17 novembre prochain. L’appel à la mobilisation a été lancé hier par le Président de ce parti au pouvoir, Ousmane Sonko, qui demande à ses militants et sympathisants de lui donner ainsi qu’à ses alliés une majorité écrasante au soir du 17 novembre.
Pastef sonne la grande mobilisation pour ce samedi 19 octobre à Dakar Aréna. Le président de ce parti actuellement au pouvoir, Ousmane Sonko, a donné hier à travers un message sur les réseaux sociaux les grandes lignes de cette mobilisation qui va déclenche le processus de levée de fonds ou fund raising dans la langue de Shakespeare. Ousmane Sonko a été clair à l’endroit des militants de Pastef.
Dans la continuité du concept lancé du Jub, Jubbanti et Jubal, il ne sera pas question de prendre un seul centime dans les caisses de l’Etat pour financer la campagne de Pastef. Les militants devront comme par le passé y aller de leurs poches pour mettre en place le budget de campagne de leur parti. C’est ainsi que le président du parti a demandé à ce que les ministres et directeurs généraux, présidents de conseil d’administration cotisent à hauteur d’un million de frs. Les autres catégories, surtout les cadres, contribueront entre 50.000 à 100.000 frs. La grande masse est assujettie à une cotisation de 1.000 frs.
Les sympathisants et Sénégalais lambda ont été invités à s’associer à cette grande aventure politique des Patriotes. La même formule sera appliquée au niveau des départements et de la Diaspora. La rencontre de samedi prochain devrait être un moment de démonstration de force de Pastef, selon le président Ousmane Sonko. Celui dont l’autre casquette est Premier ministre veut surtout que les militants de PASTEF montrent à l’opinion nationale et internationale leur capacité de mobilisation pour parachever la victoire du 24 mars dernier par une majorité écrasante à l’Assemblée nationale.
Ousmane Sonko rappelle que s’ils ont déjà l’Exécutif à travers la Présidence et le Gouvernement, le Législatif leur échappe jusqu’ici. Or, les derniers soubresauts politiques de la majorité de BBY à l’Assemblée nationale démontrent que la possession totale du pouvoir passe par une majorité sans équivoque à l’Assemblée Nationale. Ce qui pourrait permettre la mise en place de la Haute Cour de la Justice incontournable pour que la reddition des comptes puisse être possible. Surtout qu’il a démontré lors de sa conférence de presse du 26 septembre dernier, en sa qualité de Premier ministre, le maquillage des finances publiques concernant notamment le déficit budgétaire et le niveau d’endettement.
Le président de Pastef a aussi magnifié tout le travail abattu depuis près de 6 mois par le nouveau pouvoir. Des questions dans divers domaines de spoliation restent encore à être réglées notamment au niveau de la spoliation foncière, de la vente illégale de l’or….
Selon lui, les orientations prises depuis près de 6 mois sont une application rigoureuse de la profession de foi du candidat Diomaye Faye. Un processus qui a été enrichi au contact avec la réalité du pouvoir qui leur a permis de mieux connaître ce dernier mais surtout d’accéder à des informations capitales. Selon Ousmane Sonko, tout ce qui a été fait jusqu’ici par le régime du président Diomaye Faye ne relève pas de l’improvisation. C’est un agenda de transformation du Sénégal articulé autour de trois axes comme la Vision 2050, le Master Plan 2034 et Plan Quinquennal. Cet agenda de transformation sera désormais orienté vers une phase de communication pour une appropriation par tous les Sénégalais de la transformation a indiqué le patron de Pastef.
Selon lui, c’est un programme ambitieux et réalisable, si tous les Sénégalais adhèrent à cette vision. « Seulement cela passera par un contrôle de l’Assemblée nationale pour maitriser l’action gouvernementale et la reddition des comptes. « Il faut alors que le 17 novembre les Sénégalais nous donnent une majorité écrasante. Nous félicitions les militantes et militants de PASTEF qui ont montré un patriotisme pour le seul intérêt du Sénégal. Quiconque n’est pas investi ne doit pas s’en émouvoir. Nous félicitons les militants qui ont compris notre signal parce que nous avons zéro contestation alors que nous abordons notre 6ème campagne politique et notre 3ème élection législative. Notre cheminement a été long, mais ce fund raising se fera avec succès et nous entendons un engagement de tous les militants. Ce n’est pas parce qu’on est au pouvoir que nous allons changer notre démarche. La question du financement des partis politiques fera l’objet d’une autre prise en charge par des réformes. Un grand moment de débats sur les levées de fonds, sur la situation politique, sur les alliés politiques qui ont décidé d’accompagner Pastef. Fini le financement occulte des campagnes électorales avec des fonds qui sont assimilés à un blanchiment de capitaux » a promis le président Sonko.
Par Patrice Serge SYLVA
A PROPOS DE LA SUPPRESSION DES SUBVENTIONS PRECONISEE PAR LE FMI
Suite à la sortie du Fonds monétaire international (FMI), il est nécessaire de définir un cadre de réflexion sur la demande quelque peu exorbitante de l’institution de Bretton Woods, surtout à un moment où les populations subissent une paupérisation...
Suite à la sortie du Fonds monétaire international (FMI), il est nécessaire de définir un cadre de réflexion sur la demande quelque peu exorbitante de l’institution de Bretton Woods, surtout à un moment où les populations subissent une paupérisation accrue et insoutenable.
Est-il pertinent d'éliminer les subventions dans les énergies comme l'électricité, le carburant au Sénégal ?
L'élimination des subventions dans le secteur de l'énergie au Sénégal est une question complexe avec des arguments pour et contre.
A. Arguments pour l'élimination des subventions
1. L'Impact budgétaire des subventions
Les subventions énergétiques représentent une charge significative pour le budget de l'État, avec plus de 800 milliards de FCFA en 2023 et 750 milliards de FCFA en 2022.
Cela limite les marges de manœuvres budgétaires pour des dépenses sociales et infrastructurales essentielles.
Le FMI recommande de réduire ces subventions pour reconstituer les marges budgétaires et placer la dette publique sur une trajectoire descendante à moyen terme (remarquons qu'ils ne font pas ces mêmes propositions dans leurs pays surendettés).
2. Efficience et utilisation des ressources
L'application du principe de vérité des prix pourrait favoriser une utilisation plus efficace des ressources énergétiques et encourager une consommation plus rationnelle, ainsi que la réduction du gaspillage énergétique.
Cela pourrait également stimuler l'innovation et l'adoption de technologies énergétiques plus propres et plus efficaces.
LIRE LE COMMUNIQUÉ : Les services du FMI achèvent leur visite au Sénégal
3. Ciblage des subventions
Le FMI souligne que les subventions actuelles sont non ciblées et bénéficient à tous, y compris aux organismes internationaux et aux entreprises qui n'en ont pas besoin. Des subventions ciblées sur les ménages vulnérables seraient plus efficaces.
B. Arguments contre l'élimination des subventions
1. Impact social
Les subventions ont permis de stabiliser les prix de l'électricité et du carburant, rendant ces services essentiels plus accessibles à une grande partie de la population.
La suppression de ces subventions pourrait entraîner une hausse des prix, affectant directement le coût de la vie des Sénégalais, particulièrement les ménages vulnérables.
2. Mesures d'atténuation nécessaires
Pour éviter des impacts sociaux négatifs, le gouvernement doit mettre en place des mesures compensatoires, telles que des transferts monétaires ciblés, pour atténuer l'impact de la hausse des prix sur les ménages à faible revenu.
3. Transition progressive
Le gouvernement a défini une stratégie en six étapes pour supprimer progressivement les subventions d’ici 2025, ce qui inclut des ajustements tarifaires, des études pour réviser la structure des tarifs, et le renforcement de la situation financière de la SENELEC.
En conclusion, bien que l'élimination des subventions énergétiques puisse être économiquement justifiée pour améliorer la gestion des finances publiques et favoriser une utilisation plus efficace des ressources, elle nécessite une gestion prudente et des mesures d'atténuation pour protéger les ménages vulnérables.
Une transition progressive et ciblée, accompagnée de mesures compensatoires, est essentielle pour minimiser les impacts sociaux négatifs.
LA COLERE DE REWMI
Depuis la publication des listes des investis en direction des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le Rewmi du Président Idrissa Seck, membre de la coalition Takku Wallu Sénégal (TWS), brille par son silence. Mais ce silence cache mal une grosse colère et la preuve en a été donnée hier lors de la réunion de l’intercoalition au siège de l’Alliance Pour la République (APR) à Thiès. Selon nos sources, le représentant de Rewmi, en l’occurrence Cheikh Gaye, a laissé éclater sa colère, pour la simple raison qu’aucun membre de Rewmi n’a été investi. La liste départementale est dirigée par Moustapha Mbaye du PUR, suivi d’Hélène Marie Ndione, de Mor Diouf du PDS et de l’enseignante Astou Ciss. C’est au regard de tout cela que Cheikh Gaye a indiqué, selon les mêmes sources, que le coalition ne doit pas penser à compter sur le Rewmi pour battre campagne, encore moins faire triompher la liste. D’ailleurs, il a craché sur le poste de plénipotentiaire qui lui a été proposé. Joint au téléphone, il a d’ailleurs confirmé. Le Rewmi, qui était jadis la plus forte machine électorale de Thiès, est aujourd’hui livré à lui-même, d’autant que selon nos sources, Idrissa Seck n’a encore donné aucune directive aux responsables.
Vers un accord avec les travailleurs des Collectivités
Vers la paix des braves entre les travailleurs des Collectivités Territoriales du Sénégal et le gouvernement. A l’issue de la rencontre hier, entre l'intersyndicale et le ministère de l'Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l'Aménagement des Territoires avec le ministre Balla Moussa Fofana, les deux partis se sont accordés sur la finalité d'aller vers un protocole d'accord. Aussi l’intersyndicale a magnifié la disponibilité de la tutelle et du gouvernement pour aller vers un dénouement heureux de la crise et à travailler dorénavant en parfaite collégialité avec l'intersyndicale. Cette rencontre tenue en présence de ses collaborateurs et le Directeur du Centre National de la Fonction Publique Locale et de la Formation (CNFPLF) traduit, selon le communiqué, la reprise du dialogue sans lequel aucune solution ne peut émerger au regard de la nature de cette si longue crise. Des propositions de sortie de crise ont émané des deux parties qui ont convenu de se retrouver dans une semaine, le temps de laisser la partie gouvernementale mener des consultations pour faciliter une rencontre multi-acteurs, rapporte la même source. Les propositions retenues par consensus, seront ainsi envoyées au Premier ministre et au ministre des Finances.
Montée en puissance de Sangomar
S’il y a un secteur dont les clignotants sont au vert, c’est celui de l’énergie avec l’entreprise Worldside energy. Dans son rapport rendu public, la société énergétique se réjouit des performances qu’elle a réalisées au troisième trimestre de l’année en cours. Elle a produit durant la période sous revue 53,1 millions de barils d’équivalent de pétrole (MMboe). Ce qui équivaut à (577 Mbep/jour) soit une hausse de 20% par rapport au deuxième trimestre 2024. Cette hausse s’explique par la montée en puissance de Sangomar, l’augmentation du temps de fonctionnement actifs exploités, dont une fiabilité de 99,9 % de GNL et l’augmentation saisonnière du gaz domestique. Les prévisions de production pour l’ensemble de l’année étant réduites à 189-195 Mbep. Ces performances ont porté le chiffre d’affaires trimestriel de l’entreprise à 3,679 millions de dollars, soit une hausse de 21% par rapport à T2 2024 principalement en raison des ventes de fret Sangomar et la hausse des prix moyens du gaz naturel liquéfié (GNL). A cela s’ajoute la réalisation de la capacité nominale à Sangomar avec 100 000 barils par jour, la capitalisation de l’augmentation des prix du gaz en vendant 39% des cargaisons de GNL produites au cours du trimestre 2.
Diomaye au chevet des sinistrés de Kédougou
Le Président Diomaye confirme son déplacement à Kédougou à partir du 18 octobre. En conseil des ministres hier, le chef de l’Etat a informé qu’il se rendra les 18 et 19 octobre 2024 dans la région de Kédougou, pour notamment visiter les zones sinistrées le long de la Falémé et apporter la solidarité aux populations concernées. Il est revenu sur l’assistance de l’Etat aux populations sinistrées par les crues des fleuves Sénégal, Gambie et leurs affluents et sur la nécessité d’actualiser les plans de prévention et de résilience contre les risques de catastrophes naturelles. A cet effet, il a exprimé la compassion de la Nation aux populations sinistrées et demandé au Gouvernement d’intensifier la mise en œuvre du plan d’urgence de riposte et de secours ainsi que la préservation des cultures, du bétail et des différentes activités économiques des zones touchées. Au regard des dégâts importants constatés et des risques de récurrence du phénomène lié aux changements climatiques, le chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement la nécessité d’actualiser les dispositifs nationaux de protection civile adaptés. A ce titre, lit-on sur le communiqué, Diomaye a relevé l’urgence d’intégrer le principe directeur de la prévention des risques par un suivi systématique de la situation hydrologique nationale en relation étroite avec l’Omvs et l’Omvg. D’où la nécessité de concevoir des plans d’aménagement adaptés des localités établies le long des fleuves et de leurs affluents et de mettre en œuvre des plans de résilience pour endiguer les effets des crues sur les habitations et les activités économiques.
Sonko montre la voie au gouvernement
Le Premier ministre a indiqué hier au gouvernement la voie menant à un « Sénégal souverain, juste et prospère » et en premier lieu sa déclinaison en un plan quinquennal 2025- 2029. A cet effet, Ousmane Sonko a demandé aux ministres de prendre résolument en charge quatre principaux défis. Il s’agit de l’appropriation du Référentiel au sein des différents départements ministériels ; la mise en œuvre du plan quinquennal 2025-2029, notamment la déclinaison des objectifs stratégiques en objectifs opérationnels, programmes et projets assortis de plans de performance annuels et d’indicateurs appropriés ; la gestion, au niveau des départements ministériels, de la transversalité des programmes et projets grâce à la définition d’une cartographie précise des processus types d’une administration publique moderne et le renforcement des capacités des ministères en matière de conduite de plans stratégiques.
Le FONSIS dégage 5 milliards pour les PME
Une enveloppe de 5 milliards de francs CFA a été allouée à Taysir Finance par le Fonds souverain d’investissements stratégiques (FONSIS), à travers son Fonds islamique de relance. Selon un communiqué reçu à «L’As », ce financement vise à soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) sénégalaises en leur offrant un accès à des financements aux meilleures conditions du marché, avec un taux attractif de 5,5%. Cette initiative vise à accélérer la relance des activités des PME, de stimuler la création d’emplois et de favoriser la croissance économique. Elle s'inscrit dans les efforts du FONSIS pour redynamiser le tissu existant de PME/PMI et renforcer l’entrepreneuriat, rapporte le document. Le Fonds islamique de relance, doté de 20 milliards FCFA, a été mis en place par le FONSIS, en collaboration avec la Banque Islamique de développement (BID) et l’État du Sénégal. Le président du Conseil d'administration de Taysir Finance, Adama Cissé, est « heureux » de participer à cette initiative qui renforce leur capacité à soutenir les PME et le secteur informel, notamment à travers la microfinance.
Guèye lâche le chien contre son voisin
Maçon de son état, J. Guèye a lâché son Pitbull contre un élève en classe de sixième qui a couru de toutes ses forces pour monter sur un camion et échapper au chien. Mais il a été retrouvé dans le camion par le canin. Le maçon a demandé au chien de ne pas mordre le potache qui était déjà malmené. Les éléments de la brigade de recherches de la police des Parcelles Assainies en patrouille dans le secteur qui sont tombés sur la scène sont alors descendus pour tirer l’élève des griefs du chien qui se faisait de plus en plus menaçant. Ils ont interpellé J. Guèye qui est conduit au commissariat. Interrogé sur les faits, le mis en cause déclare jouer avec le chien avant de présenter ses excuses. Il est placé en garde à vue et déféré au parquet pour mise en danger de la vie d’autrui.
Conduite en état d’ébriété
D. Djité se repose à la citadelle du silence pour conduite en état d’ébriété, mise en danger de la vie d’autrui suivi des dégâts matériels par accident de la circulation. Le mis en cause a percuté un véhicule avant de blesser une dame qui tentait de traverser la route. Il est placé en garde à vue à la Police des Parcelles assainies et déféré au parquet.
Crise au CEM 19 des Parcelles Assainies
La tension est montée d’un cran au Collège d’enseignement moyen de l’unité 19 des Parcelles assainies. Le Principal de cet établissement public, Birame Sène et les parents d’élèves sont à couteaux tirés. Ces derniers ont déposé une plainte contre le Principal pour sa gestion. Une pétition a été également initiée pour réclamer son départ. Les parents d’élèves dénoncent la cherté des inscriptions qui sont fixées à 19 mille 500 francs en violation de l’arrêté du ministre de l’Éducation nationale. Pour le moment, Birame Sène a opté pour le silence.
19,6 milliards de l’UE contre l'émigration clandestine
L'Union européenne va débourser 19,6 milliards de Fcfa pour lutter contre l'émigration clandestine. Selon Jutta Urpilainen, commissaire européenne aux partenariats internationaux, c’est en réponse à la demande du gouvernement que l'Union européenne a approuvé une enveloppe de 30 millions d'euros pour contribuer à prévenir les départs irréguliers et à sauver des vies sénégalaises. Les fonds seront utilisés pour aider les autorités sénégalaises à secourir les migrants en danger et à lutter contre le trafic de migrants et la traite des êtres humains. A l’en croire, ils serviront également à sensibiliser la population aux dangers de la migration clandestine. Jutta Urpilainen ne veut plus voir de tragédies en mer. Elle renseigne que la Commission européenne finance déjà un projet de 3,7 milliards de Fcfa visant à renforcer la capacité des forces de sécurité sénégalaises à lutter contre l'immigration clandestine, la traite des êtres humains et le trafic de migrants. Elle promet que l’Union Européenne va continuer à créer davantage d'opportunités pour les jeunes du Sénégal afin de construire un avenir durable et inclusif.