G7, POURQUOI LE MARI DE MERKEL NE PREND-T-IL PAS PART AUX ACTIVITÉS AVEC LES PREMIÈRES DAMES ?
L'absence du conjoint de la chancelière allemande aux côtés de Brigtte Macron, Melania Trump et les autres compagnes des leaders du G7 suscite bien des interrogations sur le net
Checknews |
Jacques Pezet |
Publication 26/08/2019
Le mari d'Angela Merkel n'a pas visité Espelette avec Brigtte Macron, Melania Trump et d'autres premières dames car il n'a tout simplement pas accompagné la chancelière allemande à Biarritz.
Bonjour,
Votre question fait suite à la diffusion de photographies montrant les compagnes des dirigeants du G7 en train de cueillir du piment d’Espelette, lors d’une visite en marge du G7 qui se tient jusqu’à aujourd’hui à Biarritz. Cette activité fait partie du programme réservé aux partenaires des chefs d’Etat, qu’organise Brigitte Macron cette année.
Plusieurs internautes ont remarqué l’absence du mari d’Angela Merkel. D’ailleurs, celui-ci ne s’appelle pas «Monsieur Merkel», comme l’ont surnommé plusieurs personnes, mais Joachim Sauer. La confusion vient du fait qu’Angela Merkel a gardé le nom de famille de son précédent mari.
Le mari de Merkel ne l’accompagne pas à Biarritz
Le conjoint d’Angela Merkel, également professeur de chimie physique et théorique, a-t-il séché la visite d’Espelette pour une session de surf à Biarritz ou une dégustation de jambon à Bayonne ? L’explication est autre. Contacté par CheckNews, le service de presse de la chancellerie allemande explique que «Joachim Sauer ne s’est pas rendu à Biarritz».
De manière générale, le mari de la chancelière ne se montre que rarement à ses côtés. En consultant le catalogue des photographies de l’Agence France Presse, CheckNews a pu constater qu’il a pris part aux sommets du G7 à Ise-Shima au Japon en 2016 et à celui de Taormine en Italie en 2017. Il n’était pas présent à celui de La Malbaie au Canada en 2018.
Rarement présent pour voyager mais toujours là pour recevoir
Lors de sa visite au Japon en 2017, la presse allemande avait relevé qu’il «participait pour la première fois à un sommet à l’étranger». Une information qui nous a été confirmée par la chancellerie, qui indique également que Joachim Sauer était censé accompagner Angela Merkel au G20 qui s’était tenu fin 2018 en Argentine. Mais l’avion a connu une panne sérieuse à l’époque, l’obligeant à atterrir en urgence à Cologne. Angela Merkel a alors voyagé en avion de ligne avec une équipe restreinte. Son mari a pris le train de retour pour Berlin.
Si Joachim Sauer sèche donc souvent les sommets internationaux et leurs programmes réservés aux «partenaires de», il sait se montrer bon hôte puisqu’on a pu le voir en compagnie des femmes de dirigeants, en train de visiter Hambourg lors du G20 en 2017, en promenade en Bavière lors du G7 à Elmau. En 2007, pour son premier G8 à Heiligendamm, il avait invité un professeur américain pour sensibiliser les premières dames aux conséquences du vieillissement de la population.
"LA GRÂCE PRÉSIDENTIELLE NE SAURAIT ÊTRE UN TDR DU DIALOGUE NATIONAL"
La Convergence des cadres républicains (CCR), structure affiliée à l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), juge qu’une éventuelle grâce présidentielle en faveur de Khalifa Sall "ne saurait être une condition ou un élément des termes de référence
Dakar, 26 août (APS) - La Convergence des cadres républicains (CCR), structure affiliée à l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), juge qu’une éventuelle grâce présidentielle en faveur de Khalifa Sall "ne saurait être une condition ou un élément des termes de références du dialogue national", à laquelle la classe politique a été conviée par le chef de l’Etat Macky Sall.
Dans un contexte actuel d’ouverture et de dialogue, "il est essentiel de s’entendre sur le fait que la mise en œuvre de la grâce présidentielle ne saurait être une condition ou un élément des Termes de références du Dialogue national", écrivent les responsables de la Convergence des cadres républicains dans un communiqué parvenu lundi à l’APS.
Des soutiens et des acteurs politiques comptent sur une possible grâce présidentielle en faveur de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, condamné en 2018 à 5 ans de prison par le Tribunal de grande instance de Dakar, une peine confirmée par la Cour d’appel et la Cour suprême, dans le cadre de l’affaire dite de la "caisse d’avance" de la mairie de Dakar.
Khalifa Sall, révoqué depuis de la tête de la mairie de Dakar, a été reconnu coupable d’escroquerie sur deniers publics dans cette affaire qui a conduit le Conseil constitutionnel au rejet de sa candidature pour la présidentielle de février dernier.
La CCR réagit notamment au débat faisant suite à la dernière sortie du president de la République, à ce sujet, sur Radio France internationale, des declarations largement commentées par des acteurs politiques de tous bords.
"D’abord, la décrispation ne saurait être réduite à une dimension de grâce. La grâce est un pouvoir constitutionnel du président de la République. Ça ne dépend que de lui, et de lui tout seul, et de son appréciation", avait-il déclaré dans une interview diffusée samedi sur les ondes de RFI.
Il répondait à la question sur la décrispation politique et la grâce présidentielle qu’il aurait envisagé d’accorder à Khalifa Sall.
Le président Sall avait ajouté : "Le jour où j’en aurai la volonté ou le désir, je le ferai comme j’ai eu à le faire. Annuellement, plus de cent personnes, voire un millier de personnes par an en moyenne bénéficient de la grâce. Justement, nous voulons revoir notre système pénal pour réduire le nombre de personnes en prison dans ce cadre-là".
"La CCR souligne toute la pertinence des propos du Chef de l’Etat car la grâce, un élément de la politique pénale du Sénégal, est une prérogative constitutionnelle discrétionnaire du président de la République", lit-on dans le communiqué des cadres de l’APR.
"Le Président l’accorde ou ne l’accorde pas à sa seule appréciation. Elle n’est toutefois pas une réhabilitation de la personne condamnée car elle n’efface point la condamnation pénale", ajoute-t-il.
Des soutiens de l’ancien maire de Dakar ont en revanche déploré cette sortie du président de la République, parmi lesquels Moussa Tine. "Khalifa est et reste en prison par sa volonté et parce qu’il l’a désiré. Il confirme tout", écrit ce dernier dans un post publié sur sa page Facebook.
Cheikh Guèye, autre proche de Khalifa Sall, a fait part de sa surprise et de sa déception au journal Le Quotidien relativement à ces propos du président Sall, laissant entendre que ces déclarations font que le chef de l’Etat ne se met pas "au-dessus des contingences partisanes".
Une personnalité telle que le président de la République "doit mettre tout le monde à l’aise", avant d’ajouter que "les postures sont éphémères, de même que la vie".
AU G7, DES PRÉSIDENTS AFRICAINS POUR MEUBLER LE DÉCOR ?
Cinq chefs d’État africains ont été invités par Macron au sommet du G7 à Biarritz. Si la presse burkinabèe salue ce si grand nombre, elle dénonce l’hypocrisie des grandes puissances
C’est du jamais-vu : cinq chefs d’État africains ont été invités par le président Macron au sommet du G7 à Biarritz, qui s’achève ce lundi 26 août.
Il s’agit, rapporte L’Observateur Paalga,“d’Al-Sissi d’Égypte, président en exercice de l’Union africaine (UA), de Paul Kagame du Rwanda, qui a dirigé l’organisation continentale en 2018, de Macky Sall du Sénégal, président du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), de Roch Kaboré du Burkina, président [de la force antiterroriste régionale] G5 Sahel, et de Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud, l’un des pays émergents du continent”.
Sortir du “club de pays riches”
Alors, “si ce n’est pas la première fois que des dirigeants africains participent à un sommet du G7, c’est la première fois qu’ils sont cinq à y prendre part”, note le quotidien de Ouagadougou, “et qui plus est, ils auront été associés aux travaux préparatoires”.
Les “bonnes intentions françaises”
“Voilà pour les bonnes intentions françaises !” commente le journal burkinabé. “Mais la triste réalité, c’est que l’Afrique, qui participe à environ 5 % du commerce mondial, a de la peine à se faire entendre sur ses problèmes spécifiques relatifs au changement climatique, aux évasions fiscales orchestrées par les multinationales, au chômage, à l’insécurité, etc.”
Le Pays, toujours au Burkina, hausse le ton : “Les riches ne s’intéressent aux pauvres que par acquit de conscience […]. Les cinq présidents africains invités à ce sommet l’ont été juste pour meubler le décor”, dénonce le quotidien ouagalais.
“Diversion et hypocrisie”
"En tout cas, on souhaiterait être démenti par les conclusions auxquelles parviendra cette rencontre en rapport avec les préoccupations de l’Afrique. Ce sont elles qui nous indiqueront si, oui ou non, le G7 est véritablement solidaire de l’Afrique. Tous les discours d’apitoiement qui y seront prononcés, relèvent de la diversion et de l’hypocrisie.”
IL FAUT ABANDONNER L'HÉRITAGE DE LA MONARCHISATION DE LA RÉPUBLIQUE
Il urge d’abroger l’article 47 de la constitution et de rendre à la justice la prérogative de lever ou d’alléger un certain nombre de sanctions pénales issues de ses délibérations
Article 47 de la constitution du Sénégal dispose: «le Président de la République a droit de grâce.»
Toutefois, il n’en demeure pas moins que, compte tenu des polémiques qu’il soulève ici et ailleurs, nous devons sans émotion futile questionner la pertinence de la survivance dans la République de ce droit conçu pour la monarchie de droit divin.
Cette prérogative est, en effet, née dans les monarchies où la justice est rendue au nom de la Reine ou du Roi.
Dans ces pays, il est tout à fait compréhensible que les Reines ou Rois puissent accorder la grâce aux personnes condamnées à leur nom.
Par contre dans des Républiques comme le Sénégal, la justice est rendue au nom du Peuple et non au nom du Président de la République.
Par conséquent, cette prérogative royale ne devait pas être appliquée par aucune République où prévaut le système de séparation des pouvoirs.
En effet, libérer un condamné par la justice revient, en fait, à une correction par l’exécutif d’une décision des autorités judiciaires.
Ce qui constitue une entorse au bon fonctionnement du régime de la séparation des pouvoirs qui est le mur qui porte la République.
Pour mettre un terme à la pression sur le Président de la République et éviter à l’exécutif de frustrer les autorités judiciaires, en remettant en cause les peines qu’elles prononcent, il urge d’abroger l’article 47 de la constitution et de rendre à la justice la prérogative de lever ou d’alléger un certain nombre de sanctions pénales issues de ses délibérations.
Vive la République !
Vive le Sénégal !
EDOUARD MENDY, UNE PREMIERE REUSSIE
Le Stade Rennais peut le remercier. Si le club breton est leader de la Ligue 1 ce dimanche soir, Edouard Mendy y est pour beaucoup.
Le Stade Rennais peut le remercier. Si le club breton est leader de la Ligue 1 ce dimanche soir, Edouard Mendy y est pour beaucoup. Le gardien sénégalais a été impérial lors de la victoire à Strasbourg ce dimanche (2-0). Il est clairement à l’origine du tournant du match. Trois semaines seulement après son arrivée en remplacement de Tomas Koubek.
«Ce n’est pas une surprise, Edou, je le connais», avoue son partenaire Mbaye Niang. «C’est un très grand gardien, il a beaucoup d’expérience», prolonge l’autre buteur du jour, Clément Grenier. «Il a été très bon, comme Romain (Salin) sur les deux premiers matchs. C’est super d’avoir deux très bons gardiens.»
Victime d’une fracture d’un doigt de la main gauche pendant la Coupe d’Afrique des Nations, le Sénégalais avait jusque-là laissé sa place à son binôme. Avec des performances comme celle réussie à Strasbourg, cela ne devrait plus trop arriver. Edouard Mendy est parti sur des bases très élevées. De quoi largement rentabiliser les 4 millions d’euros investis par son nouveau club pour le débaucher cet été. «Il a été très inspiré, pas que sur le penalty», apprécie son entraîneur Julien Stéphan.
«Il a été très important dans le jeu aérien et a giclé au sol plusieurs fois quand il le fallait.» Comme sur cette ouverture de Koné pour Mothiba où il devance le Sud-Africain. Un exemple parmi d’autres. «Il a très bien communiqué avec nous, on a très bien communiqué avec lui. On ne peut qu’être satisfait de sa première», conclut le capitaine Damien Da Silva. En un match, Edouard Mendy a convaincu tout son monde.
«QUAND ON EST ENTOURÉ DE GRANDS JOUEURS, C’EST PLUS FACILE»
Auteur d’un bon match pour sa première avec le PSG face à Toulouse (4-0), Idrissa Gueye s’est arrêté au micro de Canal+ après la partie
Auteur d’un bon match pour sa première avec le PSG face à Toulouse (4-0), Idrissa Gueye s’est arrêté au micro de Canal+ après la partie, informe la presse parisienne, visiblement content de son premier match avec le PSG. «Quand on est entouré de grands joueurs, c’est plus facile, on s’intègre encore plus rapidement. Cela a été une bonne intégration pour moi, les joueurs m’ont beaucoup aidé, beaucoup parlé et cela a facilité les choses. Je suis content», a confié l’international sénégalais.
Un match un peu compliqué que les parisiens ont su bien gérer. «Oui, c’est exactement ça, c’est ce que nous a dit le coach à la mi temps, qu’il fallait continuer, rester patient, surtout ne pas s’endormir, continuer d’accélérer le jeu et marquer ce but. On savait qu’une fois qu’on allait marquer, on aurait plus d’espaces pour en marquer d’autres», dira l’ancien joueur d’Everton. Pour la suite, «je fais de mon mieux, je suis là pour aider l’équipe, je travaille comme il faut. Après, on laisse tout dans les mains de Dieu et on verra comment cela va se passer.»
Verratti séduit par Gana Guèye
Le milieu de terrain était l’un des chantiers prioritaires de Leonardo pour le mercato estival du PSG. Dans cette perspective, le club de la capitale a enregistré les arrivées de Ander Herrera et de Idrissa Guèye, en plus de celle de Pablo Sarabia qui est capable d’évoluer milieu relayeur. Paris s’est ainsi bien renforcé dans un secteur qui lui faisait défaut ces dernières saisons, en plus d’avoir enfin trouvé un milieu défensif, gratteur de ballon en recrutant Idrissa Guèye. Et les caractéristiques de l’ancien joueur du LOSC semblent particulièrement plaire à Marco Verratti. Présent en conférence de presse ce samedi en marge de la rencontre du PSG face à Toulouse, Marco Verratti s’est réjoui de l’arrivée de son nouveau coéquipier qui était l’un des meilleurs milieux récupérateurs de Premier League à Everton.
«Guèye ? On avait besoin d’un joueur comme ça, son profil nous manquait. Je me souviens de lui quand il était à Lille. Il a commencé il y a une semaine, mais il est déjà très performant», a déclaré Marco Verratti face à la presse.
GENERATION FOOT VALIDE SON TICKET ET HERITE DU ZAMALEK
L’équipe de Génération Foot a assuré sa qualification au second tour des éliminatoires de la Ligue africaine des champions, après sa large victoire (3-0) sur Lprc Oilers du Liberia, samedi, au stade Lat Dior de Thiès.
En match retour du tour préliminaire de la Ligue africaine des champions, Génération Foot a battu Lprc Oilers du Liberia ce samedi, au stade Lat Dior de Thiès, par 3 buts à 0. Au second tour, les Académiciens seront opposés au Zamalek d’Egypte en septembre.
L’équipe de Génération Foot a assuré sa qualification au second tour des éliminatoires de la Ligue africaine des champions, après sa large victoire (3-0) sur Lprc Oilers du Liberia, samedi, au stade Lat Dior de Thiès. Battue à l’aller sur la plus petite des marques (0-1), l’équipe de Déni Biram Ndao a vite pris les choses en main en ouvrant le score dès la 16e mn. En effet, sur un coup franc frappé par Khadim Diaw, Mame Limamoulaye Guèye ouvre le score de la tête (1-0). Les compteurs remis à zéro, l’équipe de Génération Foot se libère et s’offre plusieurs opportunités de doubler la mise. C’est le cas à la 40e mn. Sur un centre de Malick Mbaye, Jean Louis Barthélemy Diouf rate son plat du pied.
Peu avant la pause, Limamoulaye Guèye récupère une balle et sert idéalement Malick Mbaye qui bute sur Prince, le portier libérien. Naturellement, à la pause le score sera d’un but à zéro (1-0). Certainement secoués dans les vestiaires par leur entraîneur, les joueurs de Déni poussent et parviennent finalement à doubler la mise à la 60e mn grâce à Cherif Bayo. Les Grenats consolident leur domination et scellent définitivement le sort de cette rencontre à la 76e mn par Youssou Diagne, face à une formation libérienne qui aura eu du mal à suivre le rythme imposé par le champion du Sénégal en titre. «Le match n’a pas été facile, mais nous ne l’avons pas trop senti parce qu’il y avait une bonne préparation. Nous avons joué des matchs amicaux avec la sélection locale. Cela nous a beaucoup aidés. Avec le manque de réussite de nos attaquants, nous avons eu un petit moment de frayeur derrière, mais nous savions qu’ils allaient mettre des buts», dira le capitaine Djibril Thialaw Fall. Avant d’aborder le prochain tour, souligne-t-il, «des leçons vont être tirées sur les échecs répétitifs en Ligue des champions.
Nous allons continuer d’apprendre. Nous sommes une équipe jeune qui change chaque année, mais nous allons essayer de nous adapter». Le prochain défi s’annonce difficile face au Zamalek du Caire, en septembre. Un des plus grands clubs du continent qui a étrillé Dekedaha Fc de la Somalie (6-0), après la correction au match aller (7-0).
LE CONSEIL DE LA JEUNESSE BOYCOTTE NENE FATOUMATA TALL
D’ailleurs, sa délégation s’est arrêtée juste un court instant à l’entrée de la ville pour parler aux jeunes de la Cojer (Convergences des jeunesses républicaines).
A l’étape de Vélingara des Vacances citoyennes, Madame le ministre de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall, a été exclusivement accueillie par la jeunesse politique de l’Alliance pour la République (Apr) ou tout au plus de la coalition présidentielle Benno bokk yaakaar, dimanche soir. D’ailleurs, sa délégation s’est arrêtée juste un court instant à l’entrée de la ville pour parler aux jeunes de la Cojer (Convergences des jeunesses républicaines). Une manière de faire que dénonce le président du Conseil départemental de la jeunesse de Vélingara, Ismaïla Mané. Il a déclaré : «Ces vacances citoyennes sont budgétivores, s’incrustent dans la litanie, la léthargie et sont politisées à outrance. Nous ne pouvons pas cautionner ces vacances dans ce format.»
Poursuivant ses griefs, M. Mané a ajouté : «Depuis 2017, le Conseil départemental de Vélingara a remis 1,7 million de francs CFA au CDEPS (Centre départemental d’éducation populaire et sportive) pour commettre des experts qui ont aidé des jeunes porteurs d’idées de projets à postuler valablement aux financements du Papej/Fj (Projet d’appui à la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes). 667 projets dorment sur la table du ministère, mais aucun n’a encore reçu de financement. Notre CDEPS est encore et toujours dans un état piteux, malgré les promesses toujours renouvelées de le réhabiliter. Pour toutes ces raisons, nous refusons de cautionner ces vacances citoyennes dans leur format actuel. Il faut les dépolitiser.»
La Cojer : «Nous avons accueilli notre responsable politique et non le ministre»
Selon Moussa Diallo, coordonnateur départemental de la Cojer, l’étape de Vélingara n’est pas prévue pour les vacances citoyennes de cette année. Toutefois, a-t-il ajouté, «la caravane s’est arrêtée dans cette ville parce qu’il y avait le responsable national de la Cojer, Moussa Sow, à qui nous devions renouveler notre allégeance et avec qui nous devions parler politique. Et puis Mme le ministre, en sus d’être ministre, est aussi une autorité politique. C’est à ces 2 titres que la Cojer les a accueillis», a précisé Moussa Diallo.
LA PAPES SENSIBILISE SUR LES DANGERS ENVIRONNEMENTAUX
La Plate-forme d’alerte sur le péril environnemental au Sénégal (Papes) était vendredi dernier dans les communes de Thilé Boubacar, Tarédji et Agnam dans le cadre d’une visite de presse.
La Plate-forme d’alerte sur le péril environnemental au Sénégal (Papes) était vendredi dernier dans les communes de Thilé Boubacar, Tarédji et Agnam dans le cadre d’une visite de presse. L’objectif de cette visite, qui a permis d’échanger avec les maires et élus de ces localités, était de sensibiliser les populations sur les dangers environnementaux qui les guettent.
Le constat est inquiétant dans les marchés qui se tiennent toutes les semaines dans une quinzaine de localités du département de Podor, notamment à Thilé Boubacar, Tarédji et Agnam, objet de la visite de presse organisée vendredi dernier.
A Thilé, commune polarisant 25 villages et 75 hameaux rattachés, le décor est pittoresque. Sur la vaste étendue qui abrite le marché tous les jeudis, des sachets plastiques, des feuilles volantes, des restes d’ordures brûlées, des ordures de toutes sortes jonchent le sol. Une dizaine de mètres plus loin, une partie du marché est utilisée comme dépotoir d’ordures. En somme, c’est une véritable décharge à ciel ouvert qui se substitue au marché, après le départ de ses occupants avec son corollaire de conséquences sur l’équilibre de l’environnement, le cadre de vie et la santé des populations.
Ces problèmes sont d’ailleurs réels et constituent bien une préoccupation pour les maires de ces communes du département de Podor. La description faite de la situation par le premier adjoint au maire de Ndiayène Pendao, Amadou Ba, est illustrative. Au lendemain des marchés hebdomadaires, ce sont des milliers de tonnes d’ordures qui prennent possession du marché dont la réputation dépasse largement les frontières régionale et qui reçoit, chaque semaine, plus de 50 mille personnes venues de toutes les régions du Sénégal et même de la sous-région.
Ces ordures posent beaucoup de problèmes environnementaux, note M. Ba, avec notamment la pollution et le péril fécal qu’elles provoquent avec l’effet du vent. Sur le plan sanitaire, les maladies respiratoires et diarrhéiques et celles liées à la sphère de l’Orl ont gagné du terrain, même les animaux ne sont pas épargnés, car la présence massive des sachets plastiques les expose à la mort.
A Tarédji et Agnam, autres étapes de la visite, qui accueillent également des marchés hebdomadaires dans la commune de Guédé Village, le constat est le même avec un décor marqué par la présence des ordures à perte de vue. Là aussi, la description de la situation par le maire de la commune, Mamadou Bocar Sall, est la même qu’à Thilé. Ce qui est d’autant plus inquiétant, c’est que dans les deux communes visitées, les témoignages des maires sont des aveux d’impuissance. Ils ont en effet tous fait état de l’absence d’un système de collecte et de gestion approprié des ordures, de l’aspect provisoire des marchés et surtout du manque de moyens qui ne leur permet pas de les nettoyer correctement au lendemain des «loumas». Toutes choses qui font que la gestion des ordures est un réel problème et surtout une réelle source de danger pour les populations locales qui assistent de manière inconsciente à une agression progressive des écosystèmes humains, fauniques, marins et de la flore. C’est donc face à l’urgence qu’il y a d’agir afin d’inciter les gouvernants à prendre des mesures adéquates de sauvegarde de l’environnement à ces occasions quasi incontournables pour les populations que l’organisation African journalist forum (Ajf) a voulu, dans le cadre de son nouveau projet, Plateforme d’alerte sur le péril environnemental au Sénégal (Papes) et à travers cette visite, alerter sur les dangers environnementaux qui guettent à terme les localités intérieures avec la non gestion des déchets après les «loumas» (marchés hebdomadaires).
Le président de l’Ajf, René Massigua Diouf qui, au terme de la visite, a souligné que les maires ont fait une description très objective de la situation qu’ils vivent dans la gestion des ordures, a invité les ministres de l’Environnement et du Cadre de vie et les partenaires à fournir un appui à ces communes du département de Podor afin de leur permettre de faire face correctement au défi de la gestion des ordures dans une zone où les enjeux économiques, sanitaires et environnementaux sont énormes .