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21 juillet 2025
DES SYNDICATS D’ENSEIGNANTS PRIVES DE VACANCES
Trois (3) mois de vacances pour les élèves. Un mois pour les membres du gouvernement tout en restant joignables. Un moment de pause loin d’être le cas dans la sphère syndicale.
Halimatou Ly Diop et Ousmane SALL (Stagiaires) |
Publication 27/08/2019
Les syndicats de tous ordres d’enseignement sont coincés par les dossiers des militants enseignants qui profitent de ces moments de répits pour faire bouger leurs dossiers. Les secrétaires généraux du Saems, Cusems, Sudes et Saes nous décrivent à quoi ressemblent leurs activités à cette période.
Saourou Séne, SG Saemss : «Des lenteurs administratives font que nous ne pouvons pas être en vacances»
«Nous ne sommes pas malheureusement concernés par les vacances pour la bonne et simple raison que la situation des lenteurs administratives fait que nous pouvons pas être en vacances. C’est l’occasion pour les enseignants militants qui sont à l’intérieur du pays de rallier nos sièges respectifs, pour pouvoir demander par rapport à leur situation d’avancement, leur intégration et validation.
Les vacances constituent une opportunité pour eux de venir auprès de nous pour que nous les aidions à diligenter ses dossiers. Pendant cette période, nous sommes davantage envahis par les enseignants qui viennent de l’intérieur. Ce qui fait que nous n’avons pas du tout de vacances. La commission paritaire des avancements doit présentement se tenir.
Les enseignants très souvent sont frappés par les absences de notes qui arrivent au niveau central. Et nous, en tant que parti syndical, nous recevons des copies, des notes pour les remettre à nos mandataires. Si la commission dit n’avoir pas reçu la note d’un tel, le mandataire syndical s’en chargera. L’autre aspect, un collègue peut déposer un dossier d’intégration depuis Mathusalem, il n’en a aucune information. Et nous dès réception des filiations de l’agent concerné, on va à la fonction publique pour vérifier.
Diaoune, SG Sudes : «Le fonctionnement est assuré en permanence»
«Les syndicats ne sont pas en vacances. Il y a toujours des réunions, des rencontres à l’interne, à l’externe entre syndicats. On ne peut pas dire que nous sommes vraiment en vacances. Tous les jours au niveau des sièges, il y a toujours la présence d’enseignants qui viennent poser des revendications qu’il faut enregistrées et traitées. Donc, quasiment, les syndicats n’ont pas de répit. Des responsables peuvent être en vacances pour quelques temps mais le fonctionnement est assuré en permanence. Au niveau du Sudes, on prépare nos instances nationales au mois de septembre. Nous comptons organiser aussi un séminaire d’évaluation des examens scolaires. On félicite la Cosydep sur l’analyse des résultats scolaires. Nous comptons, comme on le fait depuis les années 90 après chaque année, organiser une réflexion sur les examens et proposer des solutions pour améliorer la qualité de l’enseignement ». Abdoulaye Ndoye, SG Cusems : «Pendant que le gouvernement est en vacances, nous...»
«Nous ne sommes pas en vacances. Nous sommes actuellement à Saly (Mbour) pour les besoins de la 5ème session prérentrée scolaire organisée par le haut conseil du dialogue social. Il s’agit de faire le point sur le niveau de mise en œuvre des accords consignés dans le protocole le 30 avril 2018, d’évaluer des recommandations faites lors de la session prérentrée 2018/2019 mais également, il y aura un volet pour le renforcement des capacités des partenaires sociaux. En plus d’être inquiet sur la suppression du poste de Premier ministre, notamment les rencontres de monitoring, la question du système de rémunération sur laquelle le gouvernement avait pris des engagements fermes, reste une préoccupation. Sur la question du prêt DMC, les engagements n’ont pas été honorés. Sur les mises en soldes, dix mille (10.000) ont été prévus pour 2019, nous sommes à deux mille (2000) mises en solde au mois de juin. Il y a des lenteurs dans l’alignement des actes d’avancement, de validation et le paiement des rappels. Il y a également la question de l’habitat qui n’est pas réglée. Pendant ce temps, le gouvernement est en vacances. Le volume de travail est très lourd pendant cette période de trois mois. Les collègues qui sont dans les coins les plus reculés du Sénégal viennent passer la journée au siège pour des revendications. On ne peut pas prendre des vacances. Nous n’avons pratiquement pas de vacances. Nous fonctionnons à feu continu parce que nous sommes des militants de l’école sénégalaise ».
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR : Saes et Sudes au front
Loin de vouloir marquer une pause et de trouver un endroit pour des moments de vacances, les secrétaires généraux des syndicats des enseignants du supérieur, notamment le Saes et le Sudes/Esr, en plus des affaires pédagogiques, sont tenues en permanences par les revendications syndicales. L’amélioration des conditions de travail des enseignants constitue leur sacerdoce.
Pas de répit pour les enseignants du supérieur. Le système Licence-Master-Doctarant (LMD) fait que les universités publiques fonctionnent H 24. Les quelques jours de vacances des professeurs au mois d’août et la fermeture du campus social passent inaperçus dans le supérieur. Pour les secrétaires généraux des syndicats de cet ordre d’enseignement, la situation paraît plus compliquer. En effet, en plus d’être partagés entre les enseignements, les examens et encadrement de mémoire des étudiants et soutenances, les syndicalistes sont plongés dans les affaires syndicales. La palette de revendications pour l’amélioration des conditions de travail des enseignants n’attend point. Les dossiers sont bien scotchés aux classeurs prioritaires.
«Je sacrifie mes deux mois de repos pour pouvoir régler les nombreux problèmes permanents dont vivent les travailleurs de l’enseignement supérieur et de recherche. Il y’ a beaucoup de dossiers en instance. Ils ne peuvent pas attendre la rentrée», a souligné d’emblée Oumar Dia. Le secrétaire général du syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal de la section Enseignement supérieur et Recherche (Sudes/Esr) cite le dossier relatif à l’arrêt des services de l’institut de prévoyance médico-sociale de polytechnique de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar dont les services sont à l’arrêt depuis mai ». En plus, il reste aussi aux aguets sur l’effectivité de l’arrêt 2016 de la Cour suprême dont certains recteurs persistent dans leur refus de respecter la loi de la République sur la gouvernance des universités.
Même son de cloche pour le secrétaire général du syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) qui, de manière plus précis, informe «n’avoir pas pris de vacances de plus de 10 ans».
«Il est très difficile de pouvoir bénéficier un repos en étant engagé dans un syndicat», soutient Malick Fall. Il explique : «jusqu’à 31 août, nous sommes retenus pour la cérémonie de passation de service avec l’ancien bureau et l’installation du nouveau bureau. Ensuite, on organisera un bureau national de prise de contact et d’orientation».
L’actuel secrétaire général du Saes est décidé tout de même de prendre quelques jours de congés non pas pour un repos, mais pour se consacrer à la finalisation d’un article scientifique et ses activités religieuses, en attendant la session de rattrapage.
POURQUOI J’AI ÉTÉ EMPRISONNÉ
Condamné à 5 ans d’emprisonnement par la justice militaire en plus d’une amende de 25 millions francs CFA pour avoir tué involontairement le mareyeur Sanghoné Mbaye le 11 août 2009, Gora Diop assure depuis ce lundi 26 août 2019 à la gouvernance de Thiès p
L’ancien gendarme à la retraite, Gora Diop, par ailleurs ancien détenu, a été installé ce lundi 26 août 2019 à la gouvernance de Thiès pour assurer la fonction de correspondant de la République. En effet, le gendarme avait été condamné à 5 ans d’emprisonnement par la justice militaire en plus d’une amende de 25 millions francs CFA pour avoir tué involontairement le mareyeur Sanghoné Mbaye le 11 août 2009. Joint au téléphone, Gora Diop précise : « C’était un incident qui est arrivé au cours d’une opération ». Il poursuit : « L’avocat général avait plaidé en ma faveur d’ailleurs. Et, après ma détention, je suis retourné à la gendarmerie jusqu’à ma retraite en août 2014. »
Interpellé sur la question de savoir si cette page n’aura pas d’effets négatifs sur ses actuelles fonctions, Gora Diop de répondre : « Ces faits n’ont aucune incidence sur sa nomination. Le médiateur de la République, Maître Alioune Badara Cissé était mon avocat et il maitrise la situation mieux que quiconque. » Avant de s’interroger : « Combien de personnes ont été condamnées et qui occupent fonction jusqu’à présent ? Il y a le cas de Barthélémy Dias. Le maire de ville Talla Sylla a été en détention. Idem pour Idrissa Seck. Ce sont des choses qui arrivent. Je ne suis pas un délinquant », lâche-t-il.
S’agissant de l’amende de 25 millions francs CFA qu’il devait payer à la famille de la victime, il estime que son avocat avait fait appel et c’est L’Etat du Sénégal qui a pris en charge la condamnation pécuniaire.
Le gendarme à la retraite revient a rappelé les faits pour lesquels il a été condamné.
« Comment on peut arrêter un véhicule, le chauffeur surgit du véhicule pour me traiter de tous les noms. Je lui demande de me présenter les documents, il m’a repoussé de façon inattendue, et j’ai répliqué. Sur ces entrefaites J’ai sorti mon arme pour le dissuader, il a pris le canon, on s’est tiraillé », raconte le nouveau Médiateur de Thiès.
Cependant, précise-t-il, c’est l’ancien président, Abdoulaye Wade qui l’a sacrifié pour des raisons politiques. « A l’époque Abdoulaye Wade voulait bénéficier du vote des mareyeurs, c’est pourquoi il a hypothéqué ma carrière », regrette Gora Diop.
ME DIOUF ANNONCE UNE PLAINTE POUR DIFFAMATION CONTRE SONKO
L’annonce a été faite hier, lundi 26 août, lors d’une conférence de presse tenue au Café de Rome.
L’affaire des 94 milliards opposant le leader du Pastef, Ousmane Sonko à l’ancien directeur des domaines est loin de connaitre son épilogue. Et pour cause, Me El Hadj l’avocat de Mamour Diallo renseigne que son client va déposer plainte contre son accusateur ou plutôt «diffamateur» pour «diffamation et diffusion de fausses nouvelles». L’annonce a été faite hier, lundi 26 août, lors d’une conférence de presse tenue au Café de Rome.
«Nous allons porter plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles », a déclaré avec force et vigueur Me El Hadj Diouf, avocat commis d’office pour défendre les intérêts de son client, Mamour Diallo contre Ousmane Sonko qui l’accuse d’avoir détourné 94 milliards dans l’affaire du foncier de la communauté Lébou.
En effet, Me El Hadj Diouf n’y est pas allé de main morte avec le leader du Pastef Ousmane Sonko qu’il considère comme un «ex-fonctionnaire malade, incapable de garder les secrets professionnels». Chaud bouillant, l’avocat, s’en est pris avec véhémence au jeune leader du Pastef en brandissant des documents qui viendraient balayer d’un revers de main les accusations non-fondées de ce dernier. Citant tantôt quelques passages de ces documents, la robe noire les commente aussitôt en accusant Ousmane Sonko de «voleur qui crie au voleur». Loin de s’en arrêter là, Me Diouf poursuit en ajoutant que tout cette affaire représentait pour Ousmane Sonko, un moyen pour «avoir des fonds de campagne » pour pouvoir se représenter lors de la Présidentielle passée car, ne disposant pas suffisamment de ressources financières pour battre campagne. Car rappelle-t-il sur les «94 milliards, Sonko réclamait une commission de 12% ce qui lui permettrait de gagner 11 milliards». Somme toute, l’avocat en arrive à la conclusion que Ousmane Sonko devrait être «arrêté immédiatement» car «manipulant l’opinion» et diffusant «de fausses nouvelles pouvant conduire à des soulèvements».
Sonko émissaire de Tulow oïl
A en croire toujours la robe noire, dans un document qu’il brandit face à la presse, Ousmane Sonko ne serait intéressé que l’argent d’où son surnom de «Sonko xalis, Monsieur xalis». Pour Me El Hadj Diouf citant le fameux document en sa possession, Ousmane Sonko serait un «émissaire de Tulow Oïl» qui se trouve être le concurrent de Franck Timis pour qui, il ne voue pas une affection. Et en contrepartie Tulow Oil l’aiderait dans sa campagne qu’il est incapable de «financer tout seul».
LE MÉDIATEUR DE LA RÉPUBLIQUE SENSIBLE AU CAS DES 400 AGENTS D’HYGIÈNE VICTIMES DONT L’INDICE SALARIAL A ÉTÉ MAL CALCULÉ
L’ancien agent du service national d’hygiène Ousmane Sall a profité lundi d’une rencontre du médiateur avec divers secteurs socioprofessionnels à la gouvernance de Thiès, pour lui soumettre le cas de ses quelque 400 collègues
Thiès, 27 août (APS) - Le médiateur de la République Alioune Badara Cissé a promis de se pencher sur le dossier de plus 400 agents du Service d’hygiène qui courent depuis 18 ans derrière près de 3 milliards d’arriérés, après avoir été victimes, selon l’un d’eux, d’une "erreur" dans le choix de leur point d’indice salarial.
"C’est très dur", a dit Alioune Badara Cissé, promettant d’étudier la question pour voir ce qu’il est possible de faire, en relation avec les services concernés.
L’ancien agent du service national d’hygiène Ousmane Sall a profité lundi d’une rencontre du médiateur avec divers secteurs socioprofessionnels à la gouvernance de Thiès, pour lui soumettre le cas de ses quelque 400 collègues, qui selon lui, courent depuis 18 ans derrière des arriérés qu’il a estimés à "près de 3 milliards" de francs CFA.
Selon M. Sall, les concernés ont été victimes d’une "erreur" de classement qui les a fait toucher presque le dixième de leur salaire normal pendant presque 20 ans, soit de 1983 année de leur recrutement à 2001, quand ils ont été rétablis.
Recrutés en 1981 au titre de la première promotion du Service national d’hygiène, après deux ans de formation dans une école civile dénommée Agents sanitaires, ils auraient été classés à leur sortie suivant l’indice de leur établissement, en lieu et place de celui qui sied à leur statut de paramilitaires.
Cette grille indiciaire 436, était selon lui celui des anciens policiers de 1966.
"L’école est civile mais nous sommes des paramilitaires régis à l’instar de l’administration pénitentiaire et douanière", a expliqué Ousmane Sall.
"Quelque temps après, nous avons attiré l’attention de l’Etat sur le fait que nous sommes des paramilitaires", a-t-il raconté. Une réclamation restée sans suite.
En vertu du devoir de réserve, ils n’ont pu faire "aucun agissement", pour rentrer dans leurs droits. Il a fallu attendre l’alternance politique de 2000, avec l’arrivée du président Abdoulaye Wade, pour qu’en 2001, ils soient rétablis dans leur droit, avec leur alignement à l’indice 1053/1816.
"Depuis lors, ils recevaient plus de 300.000 francs CFA", a-t-il dit faisant remarquer la différence par rapport aux "38.000 à 48.000 francs" CFA qu’ils percevaient jusque-là. Ils avaient alors demandé à ce que la mesure soit rétroactive.
"Nous avons été voir l’ancien directeur de cabinet du président de la République Oumar Youm, qui nous avait indiqué que nous ne pouvions être payés, parce que le montant (des arriérés) était très important", a-t-il ajouté.
Selon lui, les membres de leur collectif d’alors avaient même consenti à se contenter de la moitié de leur dû. Malgré cela, il n’y a eu aucune avancée, près de 20 ans après, a déploré Ousmane Fall, dont la carrière a pris fin depuis février dernier.
Il note que le paiement de ces arriérés pourrait aider à revaloriser les maigres pensions des ayants-droit retraités parmi eux. "C’est pour cette raison que nous sommes venus dire au médiateur que nous avons été lésés".
KHALIFA, L’EQUATION DU MACKY !
Pour une décrispation de l’espace politique au Sénégal, certains s’attendaient à une grâce pour Khalifa Ababacar Sall, suivie d’une amnistie pour Karim Meïssa Wade et lui.
Toutefois, avec la sortie du président de la République, Macky Sall, les partisans d’une telle hypothèse devraient déchanter. La Présidentielle de 2019, ne serait plus la seule raison du maintien de l’ancien maire de Dakar en prison. Les enjeux sont divers et variés. Et pour l’heure, il n’entre pas dans les plans du jeu, afin de bénéficier d’une grâce présidentielle. Il reste plutôt une grosse équation pour Macky et ses alliés socialistes.
«Le jour où j’en aurai la volonté ou le désir, je le ferai comme j’ai eu à le faire». Cette façon dont le président de la République, Macky Sall, a répondu sur la question de nos confrères de Rfi relative à la grâce présidentielle pour Khalifa Ababacar Sall dans le but de décrisper la situation politique au Sénégal, suscite de légitimes interrogations. Selon des sources dignes de foi, le Chef de l’Etat avait bel et bien fini de signer le décret pour élargir l’ancien maire de Dakar. Mais des caciques du Parti socialiste (Ps) étaient montés au créneau pour en dissuader le patron de Bennoo Bokk Yaakaar (BBY).
La succession de Ousmane Tanor Dieng faisant rage dans les rangs des «Verts», la sortie de Khalifa Sall de prison allait davantage compliquer les choses aux alliés de Macky Sall. Mais, est-ce la seule et unique raison de sa volte-face ? Sa sortie démontre, si besoin en était, qu’il a su trouver avec ses alliés une belle opportunité de maintenir l’ancien maire de Dakar en prison. D’emblée, le débat sur la formulation de la demande de grâce est clos. Désormais, il faut se tourner vers les raisons de ce refus de Macky Sall d’accorder la grâce à Khalifa Sall, qui reste suspendu à la volonté ou au désir du maitre des Céans. Les mots sont lâchés.
La volonté venant du mot latin (voluntas, -atis), est la faculté de déterminer librement ses actes en fonction de motifs rationnels ; pouvoir de faire ou de ne pas faire quelque chose. Quant au désir, il renvoie à une action de désirer, d’aspirer à avoir, à obtenir, à faire quelque chose. L’envie renvoie ici au souhait. Ce qui, pour l’heure, ne traverse pas l’esprit du président de la République.
Au delà du PS, le contrôle de Dakar
Tout en étant en prison, Khalifa Sall avait réussi à mettre en ballotage, la coalition Bennoo Bokk Yaakaar lors des dernières élections législatives. Finalement, on a assisté à une victoire sans gloire des responsables de cette coalition, dans une confusion la plus absolue, avec des ordres de mission qui auraient pesé sur la balance pour remporter les sept sièges en jeu.
Les élections locales pointant à l’horizon, Khalifa Ababacar Sall qui a été défénestré de sa mairie, voudra bien prendre sa revanche. Même s’il n’a aucune chance d’être déclaré éligible par le Conseil constitutionnel, suite à sa condamnation à 5 ans de prison ferme dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de la capitale sénégalaise. Cette même sentence lui avait été opposée quand il a voulu briguer la magistrature suprême.
Mais, à défaut d’être candidat, Khalifa Sall pourrait soutenir et battre campagne pour un autre afin de priver à Macky Sall son désir le plus ardent de contrôler la capitale sénégalaise. Pour rappel, il est le seul chef de l’Etat du Sénégal dont un membre du parti n’a jamais eu à s’installer à l’hôtel de ville de Dakar. Aujourd’hui, des noms circulent pour le contrôle de la capitale, entre notamment Amadou Bâ (ministre des Affaires étrangères) et Abdoulaye Diouf Sarr (ministre de la Santé). Sans occulter l’autre candidat déclaré, le bouillant président du Parlement de la CEDEAO, Moustapha Cissé Lô.
Une position à géométrie variable
On notera aussi dans la sortie de Macky Sall, une position à géométrie variable. Du moins, c’est la lecture que l’on pourrait faire du commentaire du chef de l’Etat, sur l’affaire du scandale présumé de 10 milliards sur les contrats pétroliers et gaziers du Sénégal, révélé par la BBC et impliquant son jeune frère et maire de la ville de Guédiawaye, Aliou Sall, et celle de la grâce présidentielle de l’ancien député-maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall. Le Président Sall a presque, une fois de plus, lavé à grande eau son frangin et «maintenu», en même temps, en détention l’ancien responsable du Parti socialiste.
C’est pourquoi, d’ailleurs, beaucoup d’observateurs, aussi bien politiques que de la société civile, estiment que la procédure initiée par le maître des poursuites dans le cadre de cette affaire de corruption présumée sur les contrats pétroliers et gaziers impliquant le frère du chef de l’Etat est «viciée» et ne permettra pas l’éclatement de la vérité tant réclamée. D’autant plus que c’est la deuxième fois, en moins de trois mois, que le chef de l’Etat, Macky Sall, monte au créneau pour botter en touche les accusations de corruption présumée sur ce dossier des contrats pétroliers et gaziers mettant en cause son jeune frère. Le 6 juin dernier, en marge de la prière de la fête de l’Aïd el-Fitr, communément appelée au Sénégal «Korité», le Président Sall, alors qu’il se prononçait pour une première fois sur l’enquête documentaire de la BBC, s’était montré très critique à l’encontre du média britannique qu’il a accusé d’ailleurs de «tentative de déstabilisation» mais aussi d’avoir mené un «reportage manifestement tendancieux».
DIVERS SUJETS AU MENU DONT LES DERNIERS ACCIDENTS DE LA ROUTE
Dakar, 27 août (APS) - Plusieurs sujets font le menu de la livraison de mardi de la presse quotidienne, parmi lesquels les deux derniers accidents de la route enregistrés lundi au Sénégal, lesquels font suite à une série d’autres ces derniers jours et qui posent la problématique de la sécurité routière.
Deux morts ont été enregistrés lundi matin dans un accident de la route à Kébémer, dans la région de Louga (nord-ouest), un autre intervenu sur la route d’Oussouye, dans la région de Ziguinchor (sud), a fait le même jour 6 morts.
"Décompte macabre’’, affiche à ce sujet le quotidien L’As. "8 morts dont un bébé et plus de 40 blessés’’, indique Rewmi quotidien à sa Une. "Encore huit morts ce lundi’’, souligne de son côté Le Témoin quotidien.
Vox Populi détaille et extrapole : "6 personnes tuées dans un accident à Oussouye, 2 près de Ndande ; un talibé de 15 ans se noie dans un bassin creusé par la SOCOCIM à Bargny, un homme de 27 ans emporté par les vagues de la place de Bata, à Rufisque’’, avant d’afficher : "8 morts sur les routes, 2 par noyade’’.
Walfquotidien revient pour sa part sur l’accident survenu sur l’axe Oussouye-Ziguinchor, l’un des deux survenus ce lundi et qui viennent selon le journal "allonger la liste des victimes de la route, avec les cas de Bignona (3 morts) et Fatick (10 morts)’’, les précédents accidents enregistrés, soit au total 16 morts "en dix jours’’.
Le drame des accidents de la route n’est toutefois pas le seul sujet en exergue dans les quotidiens du jour dont certains reviennent également largement sur l’affaire d’indemnisation foncière dite des 94 milliards.
"La guerre des plaintes’’, titre ainsi Walfquotidien pour dire qu’après la plainte du député Ousmane Sonko visant notamment l’ancien directeur des Domaines Mamour Diallo, cité dans cette affaire, ce dernier également, par l’entremise de son avocat, a annoncé une plainte contre le leader du parti PASTEF.
"Me El Hadj Diouf, avocat de Mamour Diallo, a annoncé que son client va porter plainte contre le leader de PASTEF pour +diffusion de fausses nouvelles+’’, écrit Walfquotoidien.
"La plainte sera déposée après la session plénière de l’Assemblée nationale qui va valider le rapport de la commission d’enquête parlementaire. Et l’avocat espère un mandat de dépôt contre Ousmane Sonko’’, indique le journal.
Le journal Le Quotidien renchérit : "Me El Hadj Diouf contre-attaque’’. "Suite à la plainte de Ousmane Sonko contre Mamour Diallo, Me El hadj Diouf, avocat de ce dernier, a présenté son plaidoyer hier devant la presse’’, signale Le Quotidien.
Selon le journal, l’avocat "a montré +le protocole d’accord qui lie Ousmane Sonko aux héritiers du titre foncier 14/51R+ et dans lequel, souligne-t-il, le leader de PASTEF dévoile ses manœuvres frauduleuses’’.
Une commission d’enquête parlementaire avait été mise en place le 19 avril dernier dans cette affaire d’indemnisation foncière révélée par Ousmane Sonko, un ancien fonctionnaire des Imports radié avant d’embrasser une carrière politique.
Le député et ancien candidat à la présidentielle de février 2019 accuse l’ancien directeur des domaines Mamour Diallo d’avoir détourné 94 milliards de francs CFA lorsqu’il gérait un dossier lié à un titre foncier, relatif à un vieux contentieux au sujet d’un terrain appartenant à des familles de la communauté léboue expropriées par l’Etat pour cause d’utilité publique.
Ousmane Sonko, soulignant avoir déjà porté plainte le 4 mai 2018 dans cette affaire pour détournement supposé de fonds publics, avait refusé de répondre à la convocation de la commission d’enquête parlementaire qu’il assimile à une "diversion", d’autant que le procureur n’a pas pris en compte sa plainte.
Tribune note que "Mamour Diallo a été mis hors de cause par une commission d’enquête parlementaire devant laquelle Ousmane Sonko n’a pas daigné se présenter’’.
Selon Le Soleil, le conseiller de l’ancien directeur des Domaines "réclame l’arrestation immédiate du leader de PASTEF (...) pour +diffusion de fausses nouvelles dans l’affaire des 94 milliards de FCFA+’’.
D’autres journaux, dont L’Observateur, annonce que le cerveau de l’affaire portant sur la dernière saisie de cocaïne au Port autonome de Dakar s’est rendu à la justice. "Traqué par la police et la gendarmerie, menacé par les cartels de la drogue, il a préféré se rendre pour sauver sa peau’’, souligne Le Témoin quotidien.
"L’homme le plus wanted du Sénégal est tombé’’, signale de son côté Libération. "Recherche par tous les services depuis l’éclatement de cette affaire, Ibrahima Thiam alias +Toubèye+ est écroué depuis hier’’, écrit ce journal, avant d’ajouter que "11 mandats de dépôt ont été déjà décernés dans le cadre de l’information judiciaire en cours’’ dans cette affaire.
MACKY ÉTAIT CHEZ WADE LE JOUR DE LA TABASKI
La révélation est de taille et elle est du Dr Cheikh Tidiane Seck confie que le président de la République, Macky Sall s’est rendu, dans la soirée de Tabaski (le 12 aoüt dernier), à la résidence de l’ancien président Abdoulaye Wade.
La révélation est de taille et elle est du Dr Cheikh Tidiane Seck, secrétaire général adjoint du Parti démocratique sénégalais (Pds) chargé des cadres.
Dans un entretien accordé à Vox Populi, il confie que le président de la République, Macky Sall s’est rendu, dans la soirée de Tabaski (le 12 aoüt dernier), à la résidence de l’ancien président Abdoulaye Wade.
« Peut-être n’a-t-il pas eu l’accueil espéré. C’est pourquoi il n’a pas communiqué là-dessus », a indiqué Cheikh Tidiane Seck. Qui estime que dans une démocratie, quelles que soient les contradictions, les hommes d’Etat doivent pouvoir se parler pour l’intérêt supérieur de la Nation. « Macky Sall ne devait pas attendre que la situation soit à ce niveau pour aller rendre visite à Wade », a ajouté le secrétaire général adjoint du Pds.
Sa révélation ne manquera certainement pas de faire réagir le camp du chef de l’Etat dans les prochains jours.
LOUIS FRANÇOIS MENDY EN FINALE, AVEC LA MEILLEURE PERF’
L’athlète sénégalais de 20 ans, a décroché son ticket pour la finale du 110 mètres haies en terminant premier de sa série disputée hier, lundi 26 août, au complexe sportif Moulay Abdellah (Stade olympique) de Rabat au Maroc
Louis François Mendy, le jeune prodige de l’athlétisme sénégalais était attendu à Rabat au Maroc qui abrite la 12ème édition des Jeux africains. Il a su répondre présent d’une belle manière. En effet, l’athlète sénégalais de 20 ans, a décroché son ticket pour la finale du 110 mètres haies en terminant premier de sa série disputée hier, lundi 26 août, au complexe sportif Moulay Abdellah (Stade olympique) de Rabat au Maroc. Mieux, avec un chrono de 13’’70, il réalise la meilleure performance des deux séries. A noter que la deuxième série a été remportée par l’Algé- rien Lyes Mokdel, avec un chrono de 13’’98. Ce qui promet une belle finale, ce mardi 27 août, à partir de 17h25 (16h25 GMT).
QUATRE FINALES
La finale des 5000 mètres a été remportée par la Kenyane, Lilian Kasait Rengeruk, avec un chrono de 15’33’’63, devant l’Ethiopienne Gejia Hawi Feysa qui a réalisé les 12 tours de pistes en 15’33’’99. L’Ethiopienne Olana Alemitu Tariku ferme la marche. Un autre Kenyan a aussi remporté les 3000 mètres Steeple. Il s’agit de Benjamin Kigen (8’12’’39), devant Bayal Getnet Wale (Ethiopie) et Soufiane Elbakkali (Maroc). La finale du disque hommes est remportée par l’Egyptien Ahmed Shehab, avec un jet de 59,29 mètres, devant le Nigérian Ogundeji Ayomidotun Kelvin (57,82 mètres) et le Marocain Elbachir Mbarki (56,92 mètres).
SANGOME KANDJI TERMINE A LA 7EME PLACE
L’autre finale qui mettait aux prises une Sénégalaise, était celle du triple saut. Sangomé Kandji n’a été que l’ombre d’elle même. L’athlète sénégalaise a terminé à la 7ème place, avec un saut de 12,77 mètres. Loin derrière les autres performances. Notamment celle de la Nigériane Grace Chinonyelum Anigbata (13,75 mètres), vainqueur de l’épreuve, devant la Marocaine Jamaa Chnaik (13,69 mètres) et la Sudafricaine Zinzi CHabangu.
RESPECT A TA LOU
Par ailleurs, il faut noter l’éclatante victoire de l’Ivoirienne Ta Lou Gonezie Marie Josee Dominique (championne d’Afrique en titre) et la disqualification de Okagbare Blessing Oghnewresem (Nigeria). Mais aussi la victoire en série de la Gambienne Gina Bass. Là également, on a assisté à la disqualification, pour faux départ, de la sprinteuse de Sao Tome et Principe Borges T. Semedo Gorete. Mais la plus étonnante des faux départs a été celle de la Sénégalaise, Nafy Mané sur… 400 mètres. Quant aux férus du ballon rond, qu’ils notent dans leur agenda, la demi-finale devant opposer les «Lions» du Sénégal aux «Etalons» du Burkina Faso. Ce sera à partir de 16 heures au Centre Sportif de l’Asfar. Juste après l’autre demi-finale mettant aux prises le Mali au Nigeria.
ABC installe son correspondant à Thiès
Alioune Badara Cissé, le Médiateur de la République était hier à Thiès. Dans la cité du rail, Me Alioune Badara Cissé a procédé à l’installation de son correspondant régional. Il s’agit de Gora Diop qui vient de la Médiature de la République à Dakar pour remplacer Soma Niane rappelé à Dieu. Gora Diop dont le bureau se trouve à la Gouvernance hérite d’une centaine de requêtes dont la plupart sont d’ordre foncier ou des réclamations de nature salariale ou de pensions. Cette situation à Thiès est due, de l’avis de Me Alioune Badara Cissé, au fait que certaines industries ne sont pas à jour par rapport à leurs anciens employés. En ce qui concerne le foncier, renseigne-t-il, les plus grands litiges se situent dans le département de Mbour.
ABC esquive une question sur Macky Sall
Devant la presse hier, Me Alioune Badara Cissé a été interpellé sur la dernière sortie du Président Macky Sall concernant l’éventualité d’une grâce pour Ababacar Khalifa Sall. Seulement, la réponse du Médiateur de la République a été sèche. «Je n’ai pas écouté cette interview», s’est contenté de répliquer Abc qui, dans l’après-midi, a procédé à l’installation de la plate-forme régionale de médiation, avec les acteurs non étatiques et les organisations communautaires de base, pour davantage rapprocher la Médiature de la République des populations.
Amadou Ba rend hommage à Dansokho
Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur s’est associé au peuple sénégalais dans son ensemble pour rendre hommage à Amath Dansokho. De l’avis de Amadou Ba, l’ancien leader du PIT était un homme politique désintéressé, courageux, persévérant et constant dans la lutte pour la démocratie. À sa famille, à ses camarades de parti, aux populations de Kédougou, aux Sénégalais et au Président de la République qui vient de perdre un allié loyal, Amadou Ba a présenté ses condoléances les plus attristées.
La Gauche Sénégalaise salue la mémoire de Big Dansk
Dans un texte intitulé «Le grand baobab de la cause du peuple s’est effondré», la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS) a salué la mémoire d’un des monuments de la gauche sénégalaise. D’emblée, elle a souligné qu’Amath Dansokho qui a été à l’avant-garde de tous les combats et de toutes les conquêtes démocratiques de notre pays vient de tirer sa révérence, quarante jours après le rappel à Dieu de Ousmane Tanor Dieng, un autre combattant de la cause du peuple. «Il a assurément rempli sa mission ; il ne l’a pas trahie». Les partis de la Gauche Sénégalaise qui ont adressé leurs condoléances les plus attristées à la famille éplorée, au Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT) et à ses amis, souhaitent repos et gloire éternels à cet infatigable et désintéressé combattant des causes justes et espèrent qu’il serve d’exemple à la jeune génération. La CDS s’engage par la même occasion à continuer le combat pour un Sénégal de justice sociale plus démocratique, plus développé et plus solidaire. Parmi les signataires de la note, il y a And Jëf/Parti Africain pour la démocratie et le Socialisme/Authentique (AJ-PADS/A), Conscience nationale pour un nouvel ordre (CNNO), Ligue démocratique (LD), Parti de l’indépendance et du travail-Sénégal (PIT-S), Rassemblement des travailleurs africains-Sénégal/Péncoo Réew (RTA-S), Union pour la démocratie et le fédéralisme (UDF/MM). Il faut ajouter aussi que le Parti socialiste, sous la conduite de Aminata Mbengue Ndiaye, s’est rendu hier chez feu Amath Dansokho pour présenter ses condoléances.
Moustapha Diakhaté demande l’abrogation du droit de grâce
C’est faire un mauvais procès au président de la République que de s’indigner de l’évocation de son désir et de sa volonté pour accorder la grâce, si l’on en croit Moustapha Diakhaté. En effet pour ce qui est de la grâce présidentielle, indique-t-il, les gens ne doivent pas condamner les propos du Président Macky Sall, mais la rédaction de l’article 47 de la Constitution. A en croire l’ancien président du groupe parlementaire BBY, dans un État de droit, c’est le respect de la loi qu’on doit exiger du Président dans les actes qu’il pose. A titre personnel, Moustapha Diakhaté souhaite que l’article 47 portant le droit de grâce soit abrogé. Pour l’heure, précise-t-il, c’est la constitution qui donne au Président de la République du Sénégal un droit de grâce sans aucune condition ou limite juridique. Or, dit-il, un droit illimité confère à celui qui en est le détenteur la latitude d’en faire usage ou pas et selon le timing qu’il veut. Dès l’instant qu’aucune limite juridique ne lui est imposée, le Président de la République ne peut faire intervenir que son libre arbitre, sa volonté pour accorder la grâce à qui il veut et quand il veut.
Retrait des véhicules «7 Places»
Restons avec Moustapha Diakhaté pour dire que sur sa page Facebook, il s’est également prononcé sur la mortalité routière suite à l’accident survenu entre Cap Skiring et Ziguinchor et qui a fait six morts. L’ancien chef de cabinet se demande s’il ne faudrait pas retirer de la circulation les véhicules «7 Places» qui, selon lui, sont très souvent impliqués dans les accidents les plus meurtriers. Face à ces drames récurrents, affirme Moustapha Diakhaté, l’Etat doit retirer de la circulation toutes ces voitures. «En raison de leur âge très avancé, elles ne devraient plus disposer d’une licence de transport en commun. C’est un paradoxe de limiter à 8 ans les véhicules importés et laisser circuler de vrais tombeaux ouverts âgés de plus de 30 ans», souligne-t-il en plaidant pour l’interdiction des modifications apportées aux bus importés.
Amsatou Sow Sidibé rend visite à Adama Gaye et Khalifa Sall
Hier, le leader de «Car Lenen», Amsatou Sow Sidibé a rendu visite à Khalifa Sall et Adama Gaye en prison. Elle raconte qu’elle les a trouvés dignes devant l’épreuve, courageux et sereins. Néanmoins, elle a saisi l’opportunité de la déclaration du président de la République selon laquelle que la grâce ne dépendait que de sa propre volonté, pour dire que son souhait le plus ardent est la libération de Khalifa Sall et de Adama Gaye. Pour Amsatou Sow Sidibé, le contexte actuel caractérisé par la disparition, en quarante jours, de grands hommes politiques, doit pousser à réfléchir et faire savoir que rien n’est éternel. Le plus important, selon le Professeur en droit, est de former un consensus autour de l’intérêt du pays. «J’y ajoute que la liberté de penser est un des fondamentaux de la démocratie. Je profite de l’occasion pour lancer un appel à l’État pour qu’il améliore profondément les conditions de séjour dans les prisons. Ce sont des personnes humaines qui y sont internées. Elles méritent la protection due à chaque personne humaine. J’appelle encore une fois à l’unisson de la classe politique », a-t-elle conclu.
Idy-Solidarité
Idrissa Seck refait surface pour se faire remarquer dans le domaine de la solidarité. Le Président de Rewmi a fait un don de médicaments d’une valeur de 3 millions Fcfa à l’hôpital de Badiouré. Il a ainsi répondu à l’appel de détresse des blessés de l’accident de Badiouré à qui l’hôpital demandait 300.000 Fcfa.
«Les Amis d’Adama Gaye»
Depuis quelques temps, des gens s’activent pour la libération d’Adama Gaye en prison pour offense au chef de l’Etat. D’ailleurs, une plateforme dénommée «Les Amis d’Adama Gaye» a été créée à cet effet. Celle-ci a entamé une tournée de sensibilisation sur la situation du journaliste détenu à Rebeuss. Les membres du cercle «Les Amis d’Adama Gaye» ont ainsi rencontré, hier, Alioune Tine et le coordonnateur national du Mouvement «Y en a marre». Leur but est d’unir les forces pour libérer le journaliste et activiste.
Un accident fait 3 morts et plusieurs blessés à Kébémer
Encore un accident mortel. Cette fois-ci, le drame s’est produit à l’entrée de Kébémer, tôt dans la matinée d’hier. Un bus venant de Dakar a percuté de plein fouet un camion allant dans le sens inverse. Un choc brutal qui a fait 2 morts, 42 blessés, dont 10 graves. On parle d’une troisième victime, selon les dernières informations. A en croire une source, le chauffeur du bus a perdu le contrôle de son véhicule après l’éclatement d’un pneu et cogné le camion roulant en sens inverse. Un énième accident qui vient augmenter le bilan macabre des victimes de la route et qui doit interpeller les autorités sur la nécessité de prendre des mesures draconiennes en matière de sécurité routière.
Un homme périt dans un incendie aux Parcelles Assainies
Un homme de race blanche est décédé hier aux Parcelles Assainies des suites d’un incendie qui s’est déclaré dans son immeuble. Décrit comme un homme de race blanche, le défunt a été retrouvé dans un état critique après que des voisins ont tenté en vain de le secourir. Selon la «RFM», les jeunes de la localité, alertés, ont coupé le courant dans l’immeuble en question et essayé de défoncer la porte avec des marteaux et des briques. Le pauvre a été acheminé par la suite à l’hôpital Nabil Choucair où son décès sera malheureusement constaté.
Hausse du prix du sucre
Suite à des constats de hausse du prix du sucre blanc, notamment en banlieue de Dakar, le chef du Service régional du Commerce de Dakar est sorti de sa réserve pour dénoncer une telle situation. Selon Oumar Diallo, si on constate une hausse de 25 francs sur le marché, c’est de la pure spéculation. Il explique que depuis une semaine, la Compagnie sucrière sénégalaise (Css), qui est aujourd’hui le principal fournisseur de sucre sur le marché, a changé son mode de facturation et son système de livraison. «Ses activités ont été transférées, ici à Dakar. Ce qui a fini de procéder à un chamboulement dans les commandes qui ont été faites par les commerçants», a fait savoir le Chef du service régional du Commerce de Dakar.