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21 juillet 2025
HUIT INDIVIDUS ENVOYES A LA PRISON DE DIOURBEL
Dans la nuit du 06 au 07 juillet dernier, une importante somme d’argent (75 millions FCFA) est volée au domicile de Serigne Moustapha Dème, chef religieux très réputé dans le Baol. et ses environs.
Au total, huit individus âgés entre 18 et 28 ans, sont mis sous mandat de dépôt et écroués à la Maison d’arrêt et de correction de Diourbel. Ils ont été arrêtés dans l’affaire des 75 millions FCFA volés au domicile du guide religieux, Serigne Moustapha Dème, dans la commune de Diourbel. Considéré comme le présumé cerveau de la bande, Mame Lamp Fall est le dernier à être appréhendé par la police.
Dans la nuit du 06 au 07 juillet dernier, une importante somme d’argent (75 millions FCFA) est volée au domicile de Serigne Moustapha Dème, chef religieux très réputé dans le Baol. et ses environs. Un vol qui alimente aujourd’hui encore toutes les discussions dans la ville de Diourbel.
Curieusement, au début de l’affaire, le marabout ainsi que son bras droit qui est allé faire la déclaration de vol au commissariat de Diourbel n’ont voulu préciser le montant de la somme volée, encore moins citer les noms des présumés auteurs du larcin. Ce qu’ils savaient, selon toute vraisemblance. Mais l’enquête menée par les hommes du commissaire Diédhiou a permis de de mettre la main sur sept personnes dont quatre conducteurs de mototaxis, dans un premier temps. Ils sont présentés au procureur, inculpés pour vol commis en réunion la nuit et placés sous mandat de dépôt. Deux semaines après, un huitième individu a été interpellé à Mbour et transporté à la police de Diourbel. Il se nomme Mame Lamp Fall et est le petit-fils d’un richissime homme d’affaires récemment disparu.
D’après nos informations, il a été retrouvé une important somme d’argent sur le jeune homme de son arrestation. La garde de Mame Lamp Fall était confiée au marabout depuis son jeune âge. Nos sources confient que la mère de Mame Lamp Fall, établie aux Etats Unis, aurait proposé un règlement à l’amiable de l’affaire. C’est ainsi qu’elle a mis sur la table la somme de 25 millions FCFA, en attendant de payer le reste. En dépit de ces engagements, Mame Lamp Fall a été inculpé et écroué à la prison de Diourbel où il a rejoint ses présumés complices.
Il urge, cependant, de souligner que ce n’est pas la première fois que Serigne Moustapha Dème se fait voler une rondelette somme d’argent chez lui. Il y a deux ans, un de ses disciples lui avait volé 20 millions FCFA dans sa chambre à coucher avant de fondre dans la nature et de se réfugier dans la Petite Côte. Lorsqu’il a été arrêté avec le reste de l’argent, il avait été purement et simplement relaxé en ce sens que le marabout avait refusé de porter plainte, de peur de rendre l’affaire publique.
DEUX AUTRES PERSONNES MISES SOUS MANDAT DE DEPOT
Le Doyen des Juges d’Instruction (Dji) Samba Sall a inculpé hier, lundi 26 Août 2019, deux suspects dans l’affaire de la saisie record de 1036 kg de cocaïne au Port Autonome de Dakar (Pad).
Le Doyen des Juges d’Instruction (Dji) Samba Sall a inculpé hier, lundi 26 Août 2019, deux suspects dans l’affaire de la saisie record de 1036 kg de cocaïne au Port Autonome de Dakar (Pad). Il s’agit du franco-sénégalais Ismaïla Ousmane Ba et d’Ibrahima Thiam alias «Toubeye». Ce dernier était dans la liste des mandats d’arrêt émis par le Parquet.
Les carottes étaient cuites pour Ibrahima Thiam alias «Toubeye» suspecté dans l’affaire des 1036 kilogrammes de cocaïne saisis au Port Autonome de Dakar (Pad) et son arrestation n’était qu’une question d’heures. Conscient de sa situation, il s’est rendu hier à la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane. Conduit devant le procureur de la République, il a été inculpé par le Doyen des juges d’instruction (Dji) Samba Sall pour complicité de trafic international de drogue et association de malfaiteurs. Dès le début de cette affaire, le parquet avait lancé cinq mandats d’arrêt contre des suspects. Ils concernent Mathieuw Fall, Seydina Mouhamed Ndiaye, Vieux Diop, Gustao Eliot et Ibrahima Thiam alias «Toubeye».
OUSMANE BA ET IBRAHIMA THIAM ALIAS «TOUBEYE» INCULPES PAR LE DJI
Ibrahima Thiam va rejoindre en prison son présumé complice Mamadou Diouf dit «Capitaine Momo» qui a été arrêté au poste frontalier de Karang. L’ingénieur des mines a été placé sous mandat de dépôt pour recel de malfaiteurs en relation avec un trafic international de cocaïne. Il aurait fourni des moyens logistiques et hébergé Ibrahima Thiam.
La seconde personne inculpée hier dans cette retentissante affaire de drogue est Ismaïla Ousmane Ba, un franco-sénégalais arrêté à Yoff Virage par l’Office Central de Répression du Trafic Illicite de Stupéfiants (Ocrtis). Dans le collimateur des enquêteurs pour tentative de soustraction de drogue saisie et sachant que son luxueux appartement au Point E était surveillé, il a envoyé un maçon lui récupérer une valise.
C’est ainsi qu’il a été interpellé après que son «complice» a conduit les enquêteurs à leur lieu de rendez-vous. Il aurait pris contact avec le transitaire Vieux Diop pour récupérer les 238 kg de cocaïne saisis dans un premier temps, avant qu’une plus grosse quantité (798 kg) ne soit découverte par les soldats de l’économie.
ZIGUINCHOR DERRIÈRE WADE
Des militants et responsables du PDS de la région, réunis le week-end pour discuter de la vie du parti, ont réitéré leur soutien au Secrétaire général national
Suite à la décision prise par Oumar Sarr et compagnie de contester les dernières décisions de Maitre Wade et de refonder à leur manière le parti, des militants et responsables du Pds de la région de Ziguinchor, qui se sont réunis le week-end pour discuter de la vie du parti, ont préféré réitérer leur ancrage derrière leur Secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade.
Cette rencontre des militants et responsables du Pds de la région de Ziguinchor était présidée par le député Toussaint Manga. Ce dernier, par ailleurs responsable départemental de la formation libérale de Ziguin chor, est revenu sur le contenu de leurs discussions, sur l’avenir de leur parti à Ziguinchor et sur les mesures prises pour redynamiser et remobiliser les troupes afin de les préparer, dit-il, à toutes les échéances futures. Mais actualité politique oblige,
Toussaint Manga ne s’est point privé de s’immiscer à sa manière et au nom de militants du Pds de Ziguinchor, dans le débat qui mine aujourd’hui sa formation politique. Et ce fut pour, selon lui, informer le parti, les Sénégalais que Ziguinchor dans son ensemble se félicite des actes posés par le Secrétaire général Maitre Abdoulaye Wade pour la mise en place du nouveau Secrétariat national.
«Toutes les sections communales, toutes les fédérations à l’unanimité restent fidèles au Président Abdoulaye Wade et reconnaissent en ce dernier le Secrétaire général national du Pds et le responsable de tous les actes que le parti prendra», a indiqué le député libéral.
Et c’est au nom des siens, qu’il a en outre encouragé le nouveau Secrétariat général à poser des jalons pour, argue-t-il, «un Pds plus combatif, plus moderne et qui va prendre en compte les préoccupations des Sénégalais, demander en 2024 le suffrage des Sénégalais et reprendre le pouvoir pour remettre le pays sur les rails». Une manière pour lui et les militants du Pds de Ziguinchor de se désolidariser totalement, avance-t-il, des actes posés par Oumar Sarr et compagnie.
«Nous ne reconnaissons nullement aucune entité interne du parti, hormis celles qui ont toujours existé ; tels le Comité directeur et le Secrétariat national dont Maitre Abdoulaye Wade est l’incarnation», a-t-il averti. Mieux, Toussaint Manga estime que dans la volonté de réformer et de donner un nouveau souffle au Pds, les militants ont proposé qu’à court terme que le parti puisse faire de Karim Wade le Secrétaire général du Pds.
Le responsable libéral et natif d’Oussouye a évoqué la vertu casamançaise reconnue de tous et les positions véridiques des militants et responsables locaux. «Et aujourd’hui plus que jamais nous militants du Pds de Ziguinchor nous restons constants par rapport à nos valeurs et à notre démarche constante et fidèle au Président Abdoulaye Wade et au Pds. Et nous y demeurerons pour le bien-être du Sénégal et pour le bien-être de la Casamance.»
Et dans la perspective de faire du Pds à Ziguinchor un parti fort, le député libéral a soutenu, au nom des militants et dans le cadre de la réforme de leur parti, le renforcement par Maitre Wade des responsables libéraux de la région de Ziguinchor. Et d’espérer dans les jours à venir des réformes allant, dit-il, dans cette dynamique. «Ziguinchor ne connait que le Pds ; ce parti a une histoire ici à Ziguinchor et le flambeau du parti ne s’y éteindra jamais», a-t-il clamé. Et c’est de fort de cet engagement derrière le Pds que Toussaint Manga et les militants du Pds ont mis en garde tous ceux qui seraient tentés de venir à Ziguinchor semer la division. «Que des gens viennent faire ici la propagande d’un autre Pds autre que celui incarné par Maitre Wade, cela ne sera ni accepté ni toléré», a soutenu Toussaint Manga.
Par Me Abdoulaye WADE
DANSOKHO, «UN GRAND REVOLUTIONNAIRE, UN GRAND MILITANT, UN GRAND PATRIOTE...» *
Un grand révolutionnaire, un grand militant, un grand patriote, voilà ce que le Sénégal, l’Afrique retiendront de Amath Dansokho, ancien Ministre d’Etat, figure emblématique de la Gauche sénégalaise rappelé à Dieu le 23 Août 2019.
Il a incontestablement défendu les intérêts du Sénégal, même si nous n’avions pas les mêmes convictions politiques. Toute sa vie durant, il aura été de tous les combats pour promouvoir la justice sociale et l’épanouissement du peuple sénégalais. Il est de cette race d’homme dont l’action reste incontestablement inscrite dans les annales de l’histoire politique du Sénégal, tant son engagement pour le triomphe des causes populaires était ardent. Je retiendrai surtout de lui le courage des idées mais aussi son désintéressement.
Nous avons partagé les moments les plus durs de lutte acharnée qui a abouti à la première alternance au Sénégal et m’a porté à la tête de l’Etat, en 2000.
Les marxistes du Sénégal, Majhemout Diop, Landing Savané, Amath Dansokho, Abdoulaye Bathily, pour ne citer que les plus connus, à travers une coopération mouvementée, ont largement contribué au prix qu’il nous a fallu payer, ensemble, pour mon accession au pouvoir. Au temps de l’opposition dure qui a amené nombre d’entre nous en prison, je garde toujours l’image, tant de fois enregistrée par mes yeux, de Dansokho assis à côté de moi, face à l’enquêteur de police qui n’était jamais le même, son éternelle couverture (mbajj) sur ses genoux et sa bouteille d’eau à la main, qu’il ne quittait jamais, même si d’aventure il lui arrivait d’être libre, tant était grande la probabilité qu’il fût de nouveau convoqué, déféré et envoyé à Rebeuss.
Une fois, j’ai réconcilié les marxistes avec Diouf en lui disant : « Tu sais, les marxistes, ils sont toujours très agités mais ce sont des patriotes qui aiment leur pays, comme toi et moi !». Diouf sursauta: «Ah ! Bon, Bon !».
Nos rapports, malgré les vicissitudes de la politique, ont toujours été empreints d’affection mutuelle. Ne disait-il pas dans une interview accordée en 2010 au défunt quotidien Walf Grand’Place: «j’aime Abdoulaye Wade, c’est plus fort que moi. S’il arrive un malheur à Karim, je porte plainte contre Wade». C’est dire la profondeur de nos relations et son affection pour Karim.
Amath Dansokho s’en est allé, doucement sur ses petits pas, en se disant, sans doute sans regrets, adieu à l’idée de dictature du prolétariat où l’avait porté sa grande générosité et celle de solidarité avec la classe ouvrière.
Je présente mes sincères condoléances à sa famille, à ses camarades du PIT, aux marxistes d’hier et d’aujourd’hui, à la classe politique sénégalaise, au peuple sénégalais, aux africains.
Qu’Allah, Mon Dieu Tout Puissant, Généreux et Miséricordieux lui accorde Son pardon et l’accueille dans Son Paradis.
Dakar, le 25 Août 2019
Abdoulaye WADE
*Les surtitre et titre sont de la rédaction
Ancien Président de la République du Sénégal
DES SYNDICATS D’ENSEIGNANTS PRIVES DE VACANCES
Trois (3) mois de vacances pour les élèves. Un mois pour les membres du gouvernement tout en restant joignables. Un moment de pause loin d’être le cas dans la sphère syndicale.
Halimatou Ly Diop et Ousmane SALL (Stagiaires) |
Publication 27/08/2019
Les syndicats de tous ordres d’enseignement sont coincés par les dossiers des militants enseignants qui profitent de ces moments de répits pour faire bouger leurs dossiers. Les secrétaires généraux du Saems, Cusems, Sudes et Saes nous décrivent à quoi ressemblent leurs activités à cette période.
Saourou Séne, SG Saemss : «Des lenteurs administratives font que nous ne pouvons pas être en vacances»
«Nous ne sommes pas malheureusement concernés par les vacances pour la bonne et simple raison que la situation des lenteurs administratives fait que nous pouvons pas être en vacances. C’est l’occasion pour les enseignants militants qui sont à l’intérieur du pays de rallier nos sièges respectifs, pour pouvoir demander par rapport à leur situation d’avancement, leur intégration et validation.
Les vacances constituent une opportunité pour eux de venir auprès de nous pour que nous les aidions à diligenter ses dossiers. Pendant cette période, nous sommes davantage envahis par les enseignants qui viennent de l’intérieur. Ce qui fait que nous n’avons pas du tout de vacances. La commission paritaire des avancements doit présentement se tenir.
Les enseignants très souvent sont frappés par les absences de notes qui arrivent au niveau central. Et nous, en tant que parti syndical, nous recevons des copies, des notes pour les remettre à nos mandataires. Si la commission dit n’avoir pas reçu la note d’un tel, le mandataire syndical s’en chargera. L’autre aspect, un collègue peut déposer un dossier d’intégration depuis Mathusalem, il n’en a aucune information. Et nous dès réception des filiations de l’agent concerné, on va à la fonction publique pour vérifier.
Diaoune, SG Sudes : «Le fonctionnement est assuré en permanence»
«Les syndicats ne sont pas en vacances. Il y a toujours des réunions, des rencontres à l’interne, à l’externe entre syndicats. On ne peut pas dire que nous sommes vraiment en vacances. Tous les jours au niveau des sièges, il y a toujours la présence d’enseignants qui viennent poser des revendications qu’il faut enregistrées et traitées. Donc, quasiment, les syndicats n’ont pas de répit. Des responsables peuvent être en vacances pour quelques temps mais le fonctionnement est assuré en permanence. Au niveau du Sudes, on prépare nos instances nationales au mois de septembre. Nous comptons organiser aussi un séminaire d’évaluation des examens scolaires. On félicite la Cosydep sur l’analyse des résultats scolaires. Nous comptons, comme on le fait depuis les années 90 après chaque année, organiser une réflexion sur les examens et proposer des solutions pour améliorer la qualité de l’enseignement ». Abdoulaye Ndoye, SG Cusems : «Pendant que le gouvernement est en vacances, nous...»
«Nous ne sommes pas en vacances. Nous sommes actuellement à Saly (Mbour) pour les besoins de la 5ème session prérentrée scolaire organisée par le haut conseil du dialogue social. Il s’agit de faire le point sur le niveau de mise en œuvre des accords consignés dans le protocole le 30 avril 2018, d’évaluer des recommandations faites lors de la session prérentrée 2018/2019 mais également, il y aura un volet pour le renforcement des capacités des partenaires sociaux. En plus d’être inquiet sur la suppression du poste de Premier ministre, notamment les rencontres de monitoring, la question du système de rémunération sur laquelle le gouvernement avait pris des engagements fermes, reste une préoccupation. Sur la question du prêt DMC, les engagements n’ont pas été honorés. Sur les mises en soldes, dix mille (10.000) ont été prévus pour 2019, nous sommes à deux mille (2000) mises en solde au mois de juin. Il y a des lenteurs dans l’alignement des actes d’avancement, de validation et le paiement des rappels. Il y a également la question de l’habitat qui n’est pas réglée. Pendant ce temps, le gouvernement est en vacances. Le volume de travail est très lourd pendant cette période de trois mois. Les collègues qui sont dans les coins les plus reculés du Sénégal viennent passer la journée au siège pour des revendications. On ne peut pas prendre des vacances. Nous n’avons pratiquement pas de vacances. Nous fonctionnons à feu continu parce que nous sommes des militants de l’école sénégalaise ».
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR : Saes et Sudes au front
Loin de vouloir marquer une pause et de trouver un endroit pour des moments de vacances, les secrétaires généraux des syndicats des enseignants du supérieur, notamment le Saes et le Sudes/Esr, en plus des affaires pédagogiques, sont tenues en permanences par les revendications syndicales. L’amélioration des conditions de travail des enseignants constitue leur sacerdoce.
Pas de répit pour les enseignants du supérieur. Le système Licence-Master-Doctarant (LMD) fait que les universités publiques fonctionnent H 24. Les quelques jours de vacances des professeurs au mois d’août et la fermeture du campus social passent inaperçus dans le supérieur. Pour les secrétaires généraux des syndicats de cet ordre d’enseignement, la situation paraît plus compliquer. En effet, en plus d’être partagés entre les enseignements, les examens et encadrement de mémoire des étudiants et soutenances, les syndicalistes sont plongés dans les affaires syndicales. La palette de revendications pour l’amélioration des conditions de travail des enseignants n’attend point. Les dossiers sont bien scotchés aux classeurs prioritaires.
«Je sacrifie mes deux mois de repos pour pouvoir régler les nombreux problèmes permanents dont vivent les travailleurs de l’enseignement supérieur et de recherche. Il y’ a beaucoup de dossiers en instance. Ils ne peuvent pas attendre la rentrée», a souligné d’emblée Oumar Dia. Le secrétaire général du syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal de la section Enseignement supérieur et Recherche (Sudes/Esr) cite le dossier relatif à l’arrêt des services de l’institut de prévoyance médico-sociale de polytechnique de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar dont les services sont à l’arrêt depuis mai ». En plus, il reste aussi aux aguets sur l’effectivité de l’arrêt 2016 de la Cour suprême dont certains recteurs persistent dans leur refus de respecter la loi de la République sur la gouvernance des universités.
Même son de cloche pour le secrétaire général du syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes) qui, de manière plus précis, informe «n’avoir pas pris de vacances de plus de 10 ans».
«Il est très difficile de pouvoir bénéficier un repos en étant engagé dans un syndicat», soutient Malick Fall. Il explique : «jusqu’à 31 août, nous sommes retenus pour la cérémonie de passation de service avec l’ancien bureau et l’installation du nouveau bureau. Ensuite, on organisera un bureau national de prise de contact et d’orientation».
L’actuel secrétaire général du Saes est décidé tout de même de prendre quelques jours de congés non pas pour un repos, mais pour se consacrer à la finalisation d’un article scientifique et ses activités religieuses, en attendant la session de rattrapage.
POURQUOI J’AI ÉTÉ EMPRISONNÉ
Condamné à 5 ans d’emprisonnement par la justice militaire en plus d’une amende de 25 millions francs CFA pour avoir tué involontairement le mareyeur Sanghoné Mbaye le 11 août 2009, Gora Diop assure depuis ce lundi 26 août 2019 à la gouvernance de Thiès p
L’ancien gendarme à la retraite, Gora Diop, par ailleurs ancien détenu, a été installé ce lundi 26 août 2019 à la gouvernance de Thiès pour assurer la fonction de correspondant de la République. En effet, le gendarme avait été condamné à 5 ans d’emprisonnement par la justice militaire en plus d’une amende de 25 millions francs CFA pour avoir tué involontairement le mareyeur Sanghoné Mbaye le 11 août 2009. Joint au téléphone, Gora Diop précise : « C’était un incident qui est arrivé au cours d’une opération ». Il poursuit : « L’avocat général avait plaidé en ma faveur d’ailleurs. Et, après ma détention, je suis retourné à la gendarmerie jusqu’à ma retraite en août 2014. »
Interpellé sur la question de savoir si cette page n’aura pas d’effets négatifs sur ses actuelles fonctions, Gora Diop de répondre : « Ces faits n’ont aucune incidence sur sa nomination. Le médiateur de la République, Maître Alioune Badara Cissé était mon avocat et il maitrise la situation mieux que quiconque. » Avant de s’interroger : « Combien de personnes ont été condamnées et qui occupent fonction jusqu’à présent ? Il y a le cas de Barthélémy Dias. Le maire de ville Talla Sylla a été en détention. Idem pour Idrissa Seck. Ce sont des choses qui arrivent. Je ne suis pas un délinquant », lâche-t-il.
S’agissant de l’amende de 25 millions francs CFA qu’il devait payer à la famille de la victime, il estime que son avocat avait fait appel et c’est L’Etat du Sénégal qui a pris en charge la condamnation pécuniaire.
Le gendarme à la retraite revient a rappelé les faits pour lesquels il a été condamné.
« Comment on peut arrêter un véhicule, le chauffeur surgit du véhicule pour me traiter de tous les noms. Je lui demande de me présenter les documents, il m’a repoussé de façon inattendue, et j’ai répliqué. Sur ces entrefaites J’ai sorti mon arme pour le dissuader, il a pris le canon, on s’est tiraillé », raconte le nouveau Médiateur de Thiès.
Cependant, précise-t-il, c’est l’ancien président, Abdoulaye Wade qui l’a sacrifié pour des raisons politiques. « A l’époque Abdoulaye Wade voulait bénéficier du vote des mareyeurs, c’est pourquoi il a hypothéqué ma carrière », regrette Gora Diop.
ME DIOUF ANNONCE UNE PLAINTE POUR DIFFAMATION CONTRE SONKO
L’annonce a été faite hier, lundi 26 août, lors d’une conférence de presse tenue au Café de Rome.
L’affaire des 94 milliards opposant le leader du Pastef, Ousmane Sonko à l’ancien directeur des domaines est loin de connaitre son épilogue. Et pour cause, Me El Hadj l’avocat de Mamour Diallo renseigne que son client va déposer plainte contre son accusateur ou plutôt «diffamateur» pour «diffamation et diffusion de fausses nouvelles». L’annonce a été faite hier, lundi 26 août, lors d’une conférence de presse tenue au Café de Rome.
«Nous allons porter plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles », a déclaré avec force et vigueur Me El Hadj Diouf, avocat commis d’office pour défendre les intérêts de son client, Mamour Diallo contre Ousmane Sonko qui l’accuse d’avoir détourné 94 milliards dans l’affaire du foncier de la communauté Lébou.
En effet, Me El Hadj Diouf n’y est pas allé de main morte avec le leader du Pastef Ousmane Sonko qu’il considère comme un «ex-fonctionnaire malade, incapable de garder les secrets professionnels». Chaud bouillant, l’avocat, s’en est pris avec véhémence au jeune leader du Pastef en brandissant des documents qui viendraient balayer d’un revers de main les accusations non-fondées de ce dernier. Citant tantôt quelques passages de ces documents, la robe noire les commente aussitôt en accusant Ousmane Sonko de «voleur qui crie au voleur». Loin de s’en arrêter là, Me Diouf poursuit en ajoutant que tout cette affaire représentait pour Ousmane Sonko, un moyen pour «avoir des fonds de campagne » pour pouvoir se représenter lors de la Présidentielle passée car, ne disposant pas suffisamment de ressources financières pour battre campagne. Car rappelle-t-il sur les «94 milliards, Sonko réclamait une commission de 12% ce qui lui permettrait de gagner 11 milliards». Somme toute, l’avocat en arrive à la conclusion que Ousmane Sonko devrait être «arrêté immédiatement» car «manipulant l’opinion» et diffusant «de fausses nouvelles pouvant conduire à des soulèvements».
Sonko émissaire de Tulow oïl
A en croire toujours la robe noire, dans un document qu’il brandit face à la presse, Ousmane Sonko ne serait intéressé que l’argent d’où son surnom de «Sonko xalis, Monsieur xalis». Pour Me El Hadj Diouf citant le fameux document en sa possession, Ousmane Sonko serait un «émissaire de Tulow Oïl» qui se trouve être le concurrent de Franck Timis pour qui, il ne voue pas une affection. Et en contrepartie Tulow Oil l’aiderait dans sa campagne qu’il est incapable de «financer tout seul».
LE MÉDIATEUR DE LA RÉPUBLIQUE SENSIBLE AU CAS DES 400 AGENTS D’HYGIÈNE VICTIMES DONT L’INDICE SALARIAL A ÉTÉ MAL CALCULÉ
L’ancien agent du service national d’hygiène Ousmane Sall a profité lundi d’une rencontre du médiateur avec divers secteurs socioprofessionnels à la gouvernance de Thiès, pour lui soumettre le cas de ses quelque 400 collègues
Thiès, 27 août (APS) - Le médiateur de la République Alioune Badara Cissé a promis de se pencher sur le dossier de plus 400 agents du Service d’hygiène qui courent depuis 18 ans derrière près de 3 milliards d’arriérés, après avoir été victimes, selon l’un d’eux, d’une "erreur" dans le choix de leur point d’indice salarial.
"C’est très dur", a dit Alioune Badara Cissé, promettant d’étudier la question pour voir ce qu’il est possible de faire, en relation avec les services concernés.
L’ancien agent du service national d’hygiène Ousmane Sall a profité lundi d’une rencontre du médiateur avec divers secteurs socioprofessionnels à la gouvernance de Thiès, pour lui soumettre le cas de ses quelque 400 collègues, qui selon lui, courent depuis 18 ans derrière des arriérés qu’il a estimés à "près de 3 milliards" de francs CFA.
Selon M. Sall, les concernés ont été victimes d’une "erreur" de classement qui les a fait toucher presque le dixième de leur salaire normal pendant presque 20 ans, soit de 1983 année de leur recrutement à 2001, quand ils ont été rétablis.
Recrutés en 1981 au titre de la première promotion du Service national d’hygiène, après deux ans de formation dans une école civile dénommée Agents sanitaires, ils auraient été classés à leur sortie suivant l’indice de leur établissement, en lieu et place de celui qui sied à leur statut de paramilitaires.
Cette grille indiciaire 436, était selon lui celui des anciens policiers de 1966.
"L’école est civile mais nous sommes des paramilitaires régis à l’instar de l’administration pénitentiaire et douanière", a expliqué Ousmane Sall.
"Quelque temps après, nous avons attiré l’attention de l’Etat sur le fait que nous sommes des paramilitaires", a-t-il raconté. Une réclamation restée sans suite.
En vertu du devoir de réserve, ils n’ont pu faire "aucun agissement", pour rentrer dans leurs droits. Il a fallu attendre l’alternance politique de 2000, avec l’arrivée du président Abdoulaye Wade, pour qu’en 2001, ils soient rétablis dans leur droit, avec leur alignement à l’indice 1053/1816.
"Depuis lors, ils recevaient plus de 300.000 francs CFA", a-t-il dit faisant remarquer la différence par rapport aux "38.000 à 48.000 francs" CFA qu’ils percevaient jusque-là. Ils avaient alors demandé à ce que la mesure soit rétroactive.
"Nous avons été voir l’ancien directeur de cabinet du président de la République Oumar Youm, qui nous avait indiqué que nous ne pouvions être payés, parce que le montant (des arriérés) était très important", a-t-il ajouté.
Selon lui, les membres de leur collectif d’alors avaient même consenti à se contenter de la moitié de leur dû. Malgré cela, il n’y a eu aucune avancée, près de 20 ans après, a déploré Ousmane Fall, dont la carrière a pris fin depuis février dernier.
Il note que le paiement de ces arriérés pourrait aider à revaloriser les maigres pensions des ayants-droit retraités parmi eux. "C’est pour cette raison que nous sommes venus dire au médiateur que nous avons été lésés".
KHALIFA, L’EQUATION DU MACKY !
Pour une décrispation de l’espace politique au Sénégal, certains s’attendaient à une grâce pour Khalifa Ababacar Sall, suivie d’une amnistie pour Karim Meïssa Wade et lui.
Toutefois, avec la sortie du président de la République, Macky Sall, les partisans d’une telle hypothèse devraient déchanter. La Présidentielle de 2019, ne serait plus la seule raison du maintien de l’ancien maire de Dakar en prison. Les enjeux sont divers et variés. Et pour l’heure, il n’entre pas dans les plans du jeu, afin de bénéficier d’une grâce présidentielle. Il reste plutôt une grosse équation pour Macky et ses alliés socialistes.
«Le jour où j’en aurai la volonté ou le désir, je le ferai comme j’ai eu à le faire». Cette façon dont le président de la République, Macky Sall, a répondu sur la question de nos confrères de Rfi relative à la grâce présidentielle pour Khalifa Ababacar Sall dans le but de décrisper la situation politique au Sénégal, suscite de légitimes interrogations. Selon des sources dignes de foi, le Chef de l’Etat avait bel et bien fini de signer le décret pour élargir l’ancien maire de Dakar. Mais des caciques du Parti socialiste (Ps) étaient montés au créneau pour en dissuader le patron de Bennoo Bokk Yaakaar (BBY).
La succession de Ousmane Tanor Dieng faisant rage dans les rangs des «Verts», la sortie de Khalifa Sall de prison allait davantage compliquer les choses aux alliés de Macky Sall. Mais, est-ce la seule et unique raison de sa volte-face ? Sa sortie démontre, si besoin en était, qu’il a su trouver avec ses alliés une belle opportunité de maintenir l’ancien maire de Dakar en prison. D’emblée, le débat sur la formulation de la demande de grâce est clos. Désormais, il faut se tourner vers les raisons de ce refus de Macky Sall d’accorder la grâce à Khalifa Sall, qui reste suspendu à la volonté ou au désir du maitre des Céans. Les mots sont lâchés.
La volonté venant du mot latin (voluntas, -atis), est la faculté de déterminer librement ses actes en fonction de motifs rationnels ; pouvoir de faire ou de ne pas faire quelque chose. Quant au désir, il renvoie à une action de désirer, d’aspirer à avoir, à obtenir, à faire quelque chose. L’envie renvoie ici au souhait. Ce qui, pour l’heure, ne traverse pas l’esprit du président de la République.
Au delà du PS, le contrôle de Dakar
Tout en étant en prison, Khalifa Sall avait réussi à mettre en ballotage, la coalition Bennoo Bokk Yaakaar lors des dernières élections législatives. Finalement, on a assisté à une victoire sans gloire des responsables de cette coalition, dans une confusion la plus absolue, avec des ordres de mission qui auraient pesé sur la balance pour remporter les sept sièges en jeu.
Les élections locales pointant à l’horizon, Khalifa Ababacar Sall qui a été défénestré de sa mairie, voudra bien prendre sa revanche. Même s’il n’a aucune chance d’être déclaré éligible par le Conseil constitutionnel, suite à sa condamnation à 5 ans de prison ferme dans l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de la capitale sénégalaise. Cette même sentence lui avait été opposée quand il a voulu briguer la magistrature suprême.
Mais, à défaut d’être candidat, Khalifa Sall pourrait soutenir et battre campagne pour un autre afin de priver à Macky Sall son désir le plus ardent de contrôler la capitale sénégalaise. Pour rappel, il est le seul chef de l’Etat du Sénégal dont un membre du parti n’a jamais eu à s’installer à l’hôtel de ville de Dakar. Aujourd’hui, des noms circulent pour le contrôle de la capitale, entre notamment Amadou Bâ (ministre des Affaires étrangères) et Abdoulaye Diouf Sarr (ministre de la Santé). Sans occulter l’autre candidat déclaré, le bouillant président du Parlement de la CEDEAO, Moustapha Cissé Lô.
Une position à géométrie variable
On notera aussi dans la sortie de Macky Sall, une position à géométrie variable. Du moins, c’est la lecture que l’on pourrait faire du commentaire du chef de l’Etat, sur l’affaire du scandale présumé de 10 milliards sur les contrats pétroliers et gaziers du Sénégal, révélé par la BBC et impliquant son jeune frère et maire de la ville de Guédiawaye, Aliou Sall, et celle de la grâce présidentielle de l’ancien député-maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall. Le Président Sall a presque, une fois de plus, lavé à grande eau son frangin et «maintenu», en même temps, en détention l’ancien responsable du Parti socialiste.
C’est pourquoi, d’ailleurs, beaucoup d’observateurs, aussi bien politiques que de la société civile, estiment que la procédure initiée par le maître des poursuites dans le cadre de cette affaire de corruption présumée sur les contrats pétroliers et gaziers impliquant le frère du chef de l’Etat est «viciée» et ne permettra pas l’éclatement de la vérité tant réclamée. D’autant plus que c’est la deuxième fois, en moins de trois mois, que le chef de l’Etat, Macky Sall, monte au créneau pour botter en touche les accusations de corruption présumée sur ce dossier des contrats pétroliers et gaziers mettant en cause son jeune frère. Le 6 juin dernier, en marge de la prière de la fête de l’Aïd el-Fitr, communément appelée au Sénégal «Korité», le Président Sall, alors qu’il se prononçait pour une première fois sur l’enquête documentaire de la BBC, s’était montré très critique à l’encontre du média britannique qu’il a accusé d’ailleurs de «tentative de déstabilisation» mais aussi d’avoir mené un «reportage manifestement tendancieux».
DIVERS SUJETS AU MENU DONT LES DERNIERS ACCIDENTS DE LA ROUTE
Dakar, 27 août (APS) - Plusieurs sujets font le menu de la livraison de mardi de la presse quotidienne, parmi lesquels les deux derniers accidents de la route enregistrés lundi au Sénégal, lesquels font suite à une série d’autres ces derniers jours et qui posent la problématique de la sécurité routière.
Deux morts ont été enregistrés lundi matin dans un accident de la route à Kébémer, dans la région de Louga (nord-ouest), un autre intervenu sur la route d’Oussouye, dans la région de Ziguinchor (sud), a fait le même jour 6 morts.
"Décompte macabre’’, affiche à ce sujet le quotidien L’As. "8 morts dont un bébé et plus de 40 blessés’’, indique Rewmi quotidien à sa Une. "Encore huit morts ce lundi’’, souligne de son côté Le Témoin quotidien.
Vox Populi détaille et extrapole : "6 personnes tuées dans un accident à Oussouye, 2 près de Ndande ; un talibé de 15 ans se noie dans un bassin creusé par la SOCOCIM à Bargny, un homme de 27 ans emporté par les vagues de la place de Bata, à Rufisque’’, avant d’afficher : "8 morts sur les routes, 2 par noyade’’.
Walfquotidien revient pour sa part sur l’accident survenu sur l’axe Oussouye-Ziguinchor, l’un des deux survenus ce lundi et qui viennent selon le journal "allonger la liste des victimes de la route, avec les cas de Bignona (3 morts) et Fatick (10 morts)’’, les précédents accidents enregistrés, soit au total 16 morts "en dix jours’’.
Le drame des accidents de la route n’est toutefois pas le seul sujet en exergue dans les quotidiens du jour dont certains reviennent également largement sur l’affaire d’indemnisation foncière dite des 94 milliards.
"La guerre des plaintes’’, titre ainsi Walfquotidien pour dire qu’après la plainte du député Ousmane Sonko visant notamment l’ancien directeur des Domaines Mamour Diallo, cité dans cette affaire, ce dernier également, par l’entremise de son avocat, a annoncé une plainte contre le leader du parti PASTEF.
"Me El Hadj Diouf, avocat de Mamour Diallo, a annoncé que son client va porter plainte contre le leader de PASTEF pour +diffusion de fausses nouvelles+’’, écrit Walfquotoidien.
"La plainte sera déposée après la session plénière de l’Assemblée nationale qui va valider le rapport de la commission d’enquête parlementaire. Et l’avocat espère un mandat de dépôt contre Ousmane Sonko’’, indique le journal.
Le journal Le Quotidien renchérit : "Me El Hadj Diouf contre-attaque’’. "Suite à la plainte de Ousmane Sonko contre Mamour Diallo, Me El hadj Diouf, avocat de ce dernier, a présenté son plaidoyer hier devant la presse’’, signale Le Quotidien.
Selon le journal, l’avocat "a montré +le protocole d’accord qui lie Ousmane Sonko aux héritiers du titre foncier 14/51R+ et dans lequel, souligne-t-il, le leader de PASTEF dévoile ses manœuvres frauduleuses’’.
Une commission d’enquête parlementaire avait été mise en place le 19 avril dernier dans cette affaire d’indemnisation foncière révélée par Ousmane Sonko, un ancien fonctionnaire des Imports radié avant d’embrasser une carrière politique.
Le député et ancien candidat à la présidentielle de février 2019 accuse l’ancien directeur des domaines Mamour Diallo d’avoir détourné 94 milliards de francs CFA lorsqu’il gérait un dossier lié à un titre foncier, relatif à un vieux contentieux au sujet d’un terrain appartenant à des familles de la communauté léboue expropriées par l’Etat pour cause d’utilité publique.
Ousmane Sonko, soulignant avoir déjà porté plainte le 4 mai 2018 dans cette affaire pour détournement supposé de fonds publics, avait refusé de répondre à la convocation de la commission d’enquête parlementaire qu’il assimile à une "diversion", d’autant que le procureur n’a pas pris en compte sa plainte.
Tribune note que "Mamour Diallo a été mis hors de cause par une commission d’enquête parlementaire devant laquelle Ousmane Sonko n’a pas daigné se présenter’’.
Selon Le Soleil, le conseiller de l’ancien directeur des Domaines "réclame l’arrestation immédiate du leader de PASTEF (...) pour +diffusion de fausses nouvelles dans l’affaire des 94 milliards de FCFA+’’.
D’autres journaux, dont L’Observateur, annonce que le cerveau de l’affaire portant sur la dernière saisie de cocaïne au Port autonome de Dakar s’est rendu à la justice. "Traqué par la police et la gendarmerie, menacé par les cartels de la drogue, il a préféré se rendre pour sauver sa peau’’, souligne Le Témoin quotidien.
"L’homme le plus wanted du Sénégal est tombé’’, signale de son côté Libération. "Recherche par tous les services depuis l’éclatement de cette affaire, Ibrahima Thiam alias +Toubèye+ est écroué depuis hier’’, écrit ce journal, avant d’ajouter que "11 mandats de dépôt ont été déjà décernés dans le cadre de l’information judiciaire en cours’’ dans cette affaire.