ARRÊTEZ D'ENTRETENIR LA RUMEUR SUR UNE ÉVENTUELLE LIBÉRATION DE KHALIFA
Personne juridiquement ne peut reprocher à Macky de ne pas lui avoir accordé la grâce - C’est son droit, son pouvoir personnel et discrétionnaire - Mais il faut assumer - Inutile de chercher à désinformer
La raison de la non libération de Khalifa Sall serait à chercher dans le recours en annulation déposé par ses avocats depuis le 4 juin dernier à la Cour suprême et qui viserait sa radiation de la liste des députés. Cette information savamment distillée par le régime relève de la simple manipulation et de la désinformation.
Apparemment le recours ne serait pas encore vidé alors que l’article 47 de la constitution exigerait le caractère définitif de la condamnation du détenu bénéficiaire. Khalifa aurait pu donc bénéficier de la grâce s’il n’y avait pas ce recours. Voilà l’information qui circule et qui est totalement fausse. C’est de la véritable désinformation.
Aucun juriste ne peut établir un lien, même indirect, entre un recours en annulation et une condamnation définitive. Autrement, cela voudrait dire que si la Cour suprême annule l’acte de radiation querellé, le juge pénal serait obligé de reprendre le procès de Khalifa. On va plus loin encore en ménageant, d’ailleurs de façon très maladroite, le président de la République. Khalifa aurait été gracié si la condamnation était définitive et on en oublie que Khalifa n’a pas pu être candidat parce que justement le régime politico-judiciaire a considéré que sa condamnation pénale était déjà définitive avant même le rabat d’arrêt.
En vérité, personne juridiquement ne peut reprocher à Macky de n’avoir pas accordé la grâce à Khalifa. C’est son droit. C’est même son pouvoir personnel et discrétionnaire. Mais il faut assumer. L’explication est à chercher ailleurs.
Inutile de chercher à désinformer. C’est sa liberté, son droit et même c’est son pouvoir politique personnel. Il peut l’accorder ou pas, pour n’importe quelle raison et même sans raison. L’article 47 de la constitution tient en une unique, simple et courte phrase : « Le président de la République a le droit de faire grâce. » Ce n’est donc nullement une compétence liée.
Par contre, la seule chose que je voudrais humainement vous demander, c’est d’arrêter de créer ou d’entretenir une rumeur sur une éventuelle libération. Je n’y ai jamais cru. Mais sa mère de presque 90 ans a attendu son fils, Mbaye. A la korité, c’était dramatique. Cette fois, heureusement Khalifa a fait prendre les devants.
par Yatma Dieye
LE COUP DE PIED DE L'ÂNE
Emprisonner Guy Marius Sagna et Adama ne fait que les aguerrir encore plus - Les autorités le comprendront-elles jamais ?
Ainsi donc la machine judiciaire de la dictature s'est rageusement emballée, charriant sur son passage tel un rouleau compresseur, les lois et règlements qui font le lit d'une justice digne de ce nom. Guy Marius Sagna d'abord, Adama Gaye ensuite ont fait les frais d'une exécrable parodie de justice, une justice revancharde et cruelle. Il n'est que de voir les conditions inhumaines dans lesquelles ces deux détenus sont placés : "des chambres qui ressemblent à des cales de négriers", pour y loger des êtres humains !
Toutefois, le monde de la politique est pareil à la roue de la fortune, elle tourne souvent au moment où on s'y attend le moins. Mais le côté immonde de ces arrestations, c'est quand de pseudo-journalistes s'en prennent à Adama Gaye pour mettre en doute sa qualité de journaliste ; et le plus cocasse est que c'est le fait de gens entrés par effraction dans la profession de journaliste (suivez mon index). Adama Gaye, à ce que l'on sache, est un vrai journaliste, formé non pas sur le tas, mais dans les bonnes écoles de journalisme… Mais ce ne sont pas seulement les journalistes marrons qui sont entrés dans la danse : dans WalfQuotidien n°8207 des 3 et 4 août 2019, l'ex chef de cabinet de l'ancien président Wade, le dénommé Pape Samba Mboup, très célébre transhumant s'est mis en tête de vilipender le journaliste, de lui donner en somme le coup de pied de l'âne (Le Lion devenu vieux, La Fontaine, livre III, fable 14 ) ; il désigne un coup porté lâchement et traîtreusement à un adversaire accablé et affaibli et qui n'est plus à craindre.
A vrai dire, on s'attendait aux attaques de tout le monde, sauf de cet individu : on ne s'attendait guère à voir un homme de cet acabit s'exposer en public, tellement il manque de crédibilité, tellement les transhumants sont honnis par les gens de bien. On peut taxer Adama Gaye de tout, sauf de traîtrise, ce n'est pas quelqu'un qui poignarde son bienfaiteur dans le dos… Que ne ferait-on pas pour entrer dans les bonnes grâces de son nouveau maitre ! Mais tout cela est peine perdue et emprisonner ces deux activistes ne fait que les aguerrir encore plus : les autorités le comprendront-elles jamais ?
"L'AFRIQUE, LABORATOIRE VIVANT OÙ S'ESQUISSENT LES FIGURES DU MONDE À VENIR"
Pour le philosophe et historien camerounais Achille Mbembe, c’est sur le continent africain que se poseront avec le plus d’urgence les questions du devenir de la planète
Le Monde Afrique |
Séverine Kodjo-Grandvaux |
Publication 13/08/2019
Un jour à Johannesburg, où il enseigne à l’université du Witwatersrand, le lendemain à New York pour un séminaire avec les philosophes Etienne Balibar et Nancy Fraser, avant d’engager, deux jours plus tard, une tournée européenne… A 61 ans, Achille Mbembe est l’une des figures intellectuelles africaines les plus reconnues. Ce grand lecteur de Frantz Fanon prédit un « devenir nègre du monde » (Critique de la raison nègre, La Découverte, 2013) : selon lui, le processus qui, lors de la traite négrière transatlantique, a fait des Africains des « Nègres« , c’est-à-dire des objets meubles, des corps jetables, touche désormais toute l’humanité. L’Afrique a été, et reste, le laboratoire d’une mondialisation sans merci. Mais, elle peut être, gage-t-il, le lieu où une « Afrique-monde », créole, « afropolitaine », s’invente et où s’expérimente une nouvelle manière d’habiter la Terre, respectueuse du vivant. La planétarisation de l’Afrique – qui représentera plus d’un quart de la population mondiale d’ici à 2050 – ne saurait se développer sans une africanisation du monde, rappelle ce spécialiste de la postcolonie. Les crispations identitaires qui gagnent notamment l’Europe, les Etats-Unis ou encore le Brésil s’accompagnent d’une révolution numérique au service d’une rationalité sécuritaire. Face à cette dérive, l’Afrique est un laboratoire d’une nouvelle humanité, ouvert à la pluralité des mondes.
Que peut vouloir dire, au XXIe siècle, penser à partir de l’Afrique ?
Achille Mbembe : Une partie importante de l’avenir de la planète va se jouer en Afrique. Celle-ci n’est pas seulement un énorme chantier, l’épicentre de transformations rapides, brusques et d’une ampleur inédite. Elle est le laboratoire vivant où s’esquissent d’ores et déjà les figures multiples du monde à venir. Pour ceux et celles d’entre nous qui vivons et travaillons ici, ce tournant planétaire de la condition africaine et la tendance à l’africanisation de la condition planétaire constitueront l’événement philosophique, culturel et artistique majeur du XXIe siècle. C’est en effet ici que les grandes questions du siècle, celles qui interrogent de la façon la plus radicale la race humaine, se poseront avec le plus d’urgence et le plus d’acuité, qu’il s’agisse du repeuplement en cours de la planète, des grands mouvements de population et de l’impératif de la défrontiérisation, du futur de la vie et de la raison, ou encore de la nécessaire décarbonisation de l’économie, voire du vivant. Toute pensée-monde au XXIe siècle sera obligée de se confronter au signe africain.
Le débat sur la restitution des œuvres d’art a mis en lumière les vols organisés en Afrique par les Etats colonisateurs. Quelle leçon en tirer ?
La sagesse veut que nous apprenions à vivre avec la perte. Ce qui nous a été pris est sans prix et ne pourra jamais nous être restitué. Le dire, ce n’est pas céder au défaitisme. Peut-être que l’un des enjeux de ce débat est, en effet, de savoir comment sortir du carcan d’une histoire de la défaite et apprendre, de nouveau, à gagner. Savoir comment créer les conditions pour qu’en retour les spoliateurs d’hier apprennent à dire la vérité au sujet des gains frauduleux dont ils sont aujourd’hui les bénéficiaires. Cette dette de vérité est la dette la plus urgente dont l’Occident doit s’acquitter envers l’humanité et pas seulement à l’Afrique. Elle est le fondement sans lequel il n’y aura ni restitution véritable ni réparation qui vaillent la peine. Ce débat est aussi l’occasion de voir qu’un nouveau cycle de la critique et de la réinvention de l’institution muséale est en cours. Pour ceux et celles qui ont perdu le gros de leur création, le point de départ de la réflexion devrait peut-être être non pas le musée, mais ce qu’il nous faut bien appeler l’antimusée.
L’antimusée ?
Oui, il faut peut-être laisser le musée à lui-même en tant que figure d’un passé dont il serait comme la butte témoin. L’antimusée serait une sorte de grenier du futur dont la fonction serait d’accueillir ce qui n’est pas encore là. Anticiper une présence potentielle, mais non encore avérée, et qui n’a pas encore revêtu une forme stable, devrait peut-être être le point de départ de la réflexion. Il faudrait partir non pas de l’absence mais de la présence anticipante. L’urgence est de sortir du musée parce que ce qui a été soutiré sera toujours en excès des institutions qui cherchent à le contenir et à le borner. Le musée étant l’institution de la frontière, l’urgence est à mon avis de défrontiériser, de tout remettre en circulation, les humains et les objets simultanément. De faire sortir les objets de la captivité en les rendant à la vie, laquelle est indissociable du mouvement, de la capacité de circulation.
« Apprendre de nouveau à gagner », dites-vous, mais par quels moyens ?
En reconstruisant patiemment les capacités d’inventer un futur. Car ce que nous avons perdu nous force à générer et à nourrir les gisements du futur. Voilà pourquoi à peu près tout, chez nous, tend à être temporaire et provisoire. L’instant tend à dominer le temps. L’essentiel de nos efforts est gaspillé dans des stratégies d’adaptation et de survie. Apprendre à gagner de nouveau suppose que nous retrouvions un désir sain de puissance, que nous apprenions de nouveau à produire la durée, à prendre au sérieux la question de la permanence et du changement.
Les œuvres d’art africaines n’étaient pas seulement des objets, mais des puissances actives, médiatrices des différents ordres de réalité, liant esprit, matière et vivant.
Comment s’exprime-t-ils aujourd’hui ?
Faits de matière, les objets africains sont en réalité un appel strident au dépassement de la matière. Ils sont un discours sur l’au-delà de l’objet. Une critique sans concession de la civilisation hypermatérielle dans laquelle nous baignons gagnerait à s’inspirer de cette histoire et de cette épistémologie.
« Il faut craindre le néovitalisme qui repose sur l’idée selon laquelle la vie survivra à toutes sortes de situations extrêmes, voire catastrophiques. Et qu’on peut donc la détruire autant qu’on veut, car elle survivra toujours »
Le XXIe siècle s’ouvre en effet sur un retour spectaculaire de l’animisme – différent de celui du XIXe siècle – qui s’exprime non sur le modèle du culte des ancêtres, mais du culte de soi et de nos multiples doubles que sont les objets. Il n’y a plus d’une part l’humanité et de l’autre un système des objets par rapport auquel les humains se situeraient comme en surplomb. Nous sommes désormais traversés de part en part par les objets, travaillés par eux. Il y a un devenir-objet de l’humanité qui est le pendant du devenir-humain des objets, qui agissent avec nous, nous font agir et, surtout, nous animent. La redécouverte de ce pouvoir d’animation et de cette fonction prosthétique, ce sont surtout les technologies digitales qui la rendent possible. Du coup, le nouvel animisme se confond avec la raison électronique et algorithmique qui en est aussi bien le médium que l’enveloppe, voire le moteur.
Ce nouvel animisme est-il une solution aux crises que nous traversons ou une impasse ?
Sur le plan politique, ce nouvel animisme est un nœud de paradoxes. En son noyau le plus profond se trouvent des virtualités d’affranchissement. Il annonce peut-être la fin des dichotomies. Mais il pourrait également servir de vecteur privilégié au néovitalisme qui nourrit le néolibéralisme. La critique du nouvel esprit animiste est absolument nécessaire afin de contribuer à la décarbonisation du vivant. Là réside la force singulière de l’objet africain dans le monde contemporain.
Faut-il craindre ce néovitalisme ?
Oui, car il repose sur l’idée selon laquelle la vie se suffit à elle-même, qu’elle est inépuisable, qu’elle survivra à toutes sortes de situations extrêmes, voire catastrophiques. On peut donc la détruire autant qu’on veut, elle survivra toujours sous une forme ou une autre. Ce néovitalisme est porté par une idéologie d’absence de limites. Il est susceptible d’ouvrir la voie à des possibilités inouïes de destruction.
Les diverses philosophies africaines peuvent-elles offrir des voies de résistance ?
Il s’agit de systèmes de pensée qui accordent une place centrale aux processus de coconstitution, de cocomposition, à l’idée d’un « monde avec », constitutivement multiple et radicalement ouvert, y compris à la contingence et à l’indétermination. On ne saurait mieux définir la liberté. Contrairement à ce que d’aucuns ont pensé, il ne s’agit absolument pas d’un monde cyclique. Il s’agit d’un monde qui fait place à la possibilité d’un recommencement permanent, qui n’a pas peur du provisoire et du temporaire, dans lequel l’acte de réparer constitue le moteur de la vie et de l’existence en commun. Cette affaire de l’en-commun et de la réparation me paraît être au cœur du projet de décarbonisation du vivant.
La rationalité technologique et numérique sert aujourd’hui au processus de frontiérisation et semble renouveler la séparation coloniale entre une zone de l’être et une zone du non-être.
Il y a en effet une traque des corps en cours à l’échelle planétaire. Elle vise en priorité les corps d’abjection, c’est-à-dire des corps racisés dont on estime qu’ils ont pénétré par effraction dans des lieux et des espaces où ils ne devraient pas se trouver. Ce sont des corps refoulables et déportables. Dans le même temps, on voit resurgir à peu près partout des pratiques de triage et de sélection par le biais des technologies de sécurité. Ce désir d’expurgation est symptomatique des tensions qui accompagnent notre passage à un nouveau système technique plus automatisé, plus réticulaire et en même temps plus abstrait. Mais c’est aussi à la naissance d’une forme inédite du sujet humain que l’escalade technologique en cours donne lieu. Pour contrer la sorte de répartition coloniale du monde en cours, il faut restituer à tous les habitants de la Terre, humains et non-humains, un droit fondamental et inaliénable, le droit de se déplacer librement sur cette planète.
"LE PDS EST COMME CE DIEU CRONOS DÉVOREUR D'AMBITIONS"
Selon le journaliste et analyste politique, Pape Sadio Thiam, depuis qu’il a créé le parti en 1974, Abdoulaye Wade n’a laissé que des miettes de pouvoir aux militants
Pour le journaliste et analyste politique Pape Sadio Thiam, le remaniement du secrétariat exécutif national (Sen) du Parti démocratique sénégalais (Pds) par Abdoulaye Wade, s’inscrit dans la logique de son Offre publique d’achat (Opa) sur cette formation politique.
Selon le journaliste et analyste politique, Pape Sadio Thiam, depuis qu’il a créé le Parti démocratique sénégalais (Pds) en 1974, Abdoulaye Wade n’a laissé que des miettes de pouvoir aux militants de son parti. Il exclut tous ceux qui nourrissent des ambitions dans sa formation politique. En réalité, estime-t-il, « le Pds, c’est comme ce dieu Cronos dévoreur de libertés, d’ambitions et de carrières politiques ».
Depuis l’échec du « plan d’installation de Karim Wade à la mairie de Dakar en mars 2009, le choc de la défaite et la colère qui s’en est suivie », Me Wade a fait une Offre publique d’achat (Opa) sur le Pds. Une Opa, précise-t-il, qu’il ne s’est jamais résolu à abandonner. « La pression combinée de sa famille, de Karim Wade, de son entourage et des exigences de l’horloge politique et biologique ont eu raison de lui », souligne M. Thiam.
D’après notre confrère, les contraintes majeures que constituent une compétition politique relative ainsi qu’une contestation au sein du Pds rejetant la naturalisation des rapports politiques à des rapports de parenté, montrent que l’héritage (à transmettre) ne suffit pas à faire l’héritier en politique. Autrement dit, explique-t-il, placer Karim et ses proches à la tête du Pds est une chose, en faire un responsable d’une certaine envergure en est une autre.
Le contexte politique actuel a réduit la marge de manœuvre de Me Wade. « L’émergence d’une nouvelle conscience politique, l’arrivée des réseaux sociaux a fait émerger une jeunesse politique plus conscientisée et portée par de nouvelles formes de militantisme et de mobilisation qui échappent aux logiques des partis politiques traditionnels », fait remarquer M. Thiam. De son point de vue, on est en train maintenant d’assister à « un combat entre système et antisystème ». Un duel qui, poursuit-il, a profondément bouleversé les rapports politiques et réorganisé l’opposition au pouvoir et à celui de l’opposition traditionnelle.
VIDEO
SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX, UNE VIDÉO TROMPEUSE PRÉSENTÉE COMME ÉTANT LES DERNIERS INSTANTS DE DJ ARAFAT
La vidéo en question a été réalisée à Awka au Nigéria et a été partagée pour la première fois en octobre 2018 sur YouTube
Africa Check |
Valdez Onanina |
Publication 13/08/2019
Sur Twitter, un internaute a récemment publié une vidéo accompagnée de la légende (en anglais) : « DJ Arafat quelques instants avant son accident. Soupir ».
Sur ladite vidéo, on y voit une personne conduire une moto à vive allure en réalisant, dans le même temps, des acrobaties.
La publication avait été retweetée (partagée) plus de 700 fois au 13 août 2019.
Une vidéo réalisée au Nigeria en 2018
Invid, un outil de vérification en ligne, a permis de retracer l’origine de la vidéo en question.
Elle a été réalisée à Awka au Nigéria et a été partagée pour la première fois en octobre 2018 sur YouTube.
EXCLUSIF SENEPLUS - Tous les quinze jours, le Think Tank "Africa WorldWide Group", va animer sur SenePlus, une tribune destinée à analyser, scruter, décrypter, les manœuvres géostratégiques en direction et à destination du continent
Tous les quinze jours, le Think Tank Africa WorldWide Group, va animer pour SenePlus, ''le portail des Décideurs et des Leaders d'opinion'' et son public, une tribune sur les questions de Géostratégie (Géopolitique & Géoéconomie) dans une perspective afro-centrée. Pour analyser, scruter, décrypter et commenter, les manœuvres géostratégiques et le jeu des acteurs en direction et à destination de l'Afrique.
Dans une globalisation sous fond d'innovations technologiques, une mondialisation à la fois totalité et morcellement, nous allons aussi, à travers votre tribune ''African Global News'', regarder le monde et l'Autre, à partir d'Afrique, le modèle du monde...
Cette Afrique-là, modèle du monde, n'est pas en crise, mais elle est en métamorphose sous la combinaison de trois chocs : choc des économies ; choc des cultures et choc démographique.
''African Global News'' sera ainsi, une tribune de Stratégie et de Prospective. Elle ambitionne pour contenu et finalité, d'être un outil d’aide à la décision pour les dirigeants et décideurs africains. Parce que l'Afrique vit un tournant décisif dans sa trajectoire millénaire et cosmopolite. C’est le temps de l’Afrique. L’Afrique vit son temps. Il s’agit d’un temps, appelé à survoler le temps, pour s’inscrire dans la durée imputrescible des épopées sublimées. Celles qui sont appelées à éclairer la marche du continent, la marche du monde.
Votre tribune ''African Global News'', se souciera de coller aux exigences de l’heure, de coller aux pulsions de nos pays riches de toutes les richesses de leur sol, de leur sous-sol et de leurs enfants. Le pari de contribuer à donner la vraie image du continent, l’image enthousiaste du vainqueur qui se réjouit de la victoire à construire méthodiquement, chaque jour. De la victoire lancinante et permanente sur soi.
L’Afrique d’abord. L’Afrique avant tout. L’Afrique après tout. L’Afrique toujours.
LA TANZANIE VEUT RENDRE PUBLIC LA LISTE DES HOMMES MARIÉS POUR LUTTER CONTRE L'INFIDÉLITÉ
Les informations seront disponibles sur un site web gouvernemental pour aider les femmes célibataires à identifier les "prédateurs" qui se font passer pour des célibataires eux-aussi, fait remarquer Paul Makonda, commissaire régional
Les autorités de la ville de Dar es-Salaam ont annoncé la publication prochaine de la liste des hommes mariés afin de lutter contre l'infidélité.
Cette base de données sera publique et inclura leurs photos.
Les informations seront disponibles sur un site web gouvernemental pour aider les femmes célibataires à identifier les "prédateurs" qui se font passer pour des célibataires eux-aussi, fait remarquer Paul Makonda, commissaire régional.
"Notre but principal est de soulager la douleur de ces femmes qui souffrent de ces tricheurs qui leur promettent le mariage", a expliqué Paul Makonda.
"Un commissaire régional n'est pas heureux de diriger des femmes qui sont tristes et brisées à cause de l'amour et des relations sentimentales'' a-t-il fait remarquer.
La mesure suscite divers commentaires et analyses dans le pays notamment sur les réseaux sociaux.
Certaines personnes estiment que l'infidélité ne concerne pas seulement les hommes mariés, mais aussi les femmes; celles-ci mériteraient donc tout autant que leurs noms soient publiés sur le site internet du gouvernement.
La religion est aussi un facteur qui peut réduire l'efficacité de cette mesure, selon d'autres internautes.
La Tanzanie est un pays où l'islam, qui permet à un homme d'avoir plusieurs épouses, est une religion de premier rang.
Le fait d'avoir son nom sur un site web ne va en aucun cas décourager un homme d'aller à la conquête d'une femme et celle-ci d'accepter d'être sa deuxième ou troisième épouse, selon les internautes.
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À LA MECQUE, LA VUE SUR LA KAABA FAIT LE BONHEUR DES HÔTELS DE LUXE
Le grand pèlerinage des musulmans attire une clientèle fortunée qui ne lésine pas sur les moyens, faisant de la ville sainte l'eldorado d'un tourisme religieux de luxe
Hôtels grand luxe avec vue sur la Kaaba et formules pèlerinage "VIP" : le grand pèlerinage des musulmans à La Mecque attire une clientèle fortunée qui ne lésine pas sur les moyens, faisant de la ville sainte l'eldorado d'un tourisme religieux de luxe.